80 années séparent l`activité philosophique de Valla (1436) et celle

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"Pour M. le Professeur Frédéric
DE BUZON directeur de thèse
d'Alexander
KIRIYATSKIY
doctorant de l'Université de
Strasbourg
Résultat du travail pendant la 3ème année à
l'Ecole Doctorale de l'Université de Strasbourg
La nouvelle conception de la
Renaissance selon le livre "Individu
et cosmos" d'Ernst Cassirer" et
quatre catégories philosophiques
Liberté et nécessité
dans
philosophie de la Renaissance
la
6) Nécessité de l'empreinte
A) Dépendance du Moyen Âge au XV siècle
80 années séparent l'activité philosophique de Valla (1436) et celle de
Pomponazzi (1520). Pendant ce temps l'Académie de Platon à Florence a modifié la
philosophie de la Renaissance. Sa particularité a eu le caractère de Platon. En outre,
Nicolas de Cues a influé sur son approbation pratique. 900 thèses de Pic de Mirandole
ont attiré la langue, le mythe, la logique et la réalité sur l'efficacité de la dignité
humaine. Cassirer dévoile que l'origine de ses catégories n'avait aucune innovation.
Seules ces catégories médiévales ont donné l'efficacité aux tendances traditionnelles
et à la rhétorique.
Le traité de Gianozzo Manetti "De la Dignité et de l'excellence humaine"
(1452) conduit le même itinéraire de Pic de Mirandole. Il oppose la nature au monde
spirituel à travers la réalité efficace car cette dernière devient la créatrice des
nouveaux instruments des mêmes catégories. Elle devient l'âme jeune des mythes,
l'esprit fresque de la réalité effective, la connaissance naturelle de la logique et la
puissance énorme de l'expression linguistique. L'homme vient d'évaluer sa dignité et
sa liberté. L'efficacité de tous deux ne conduit Manetti qu'à la tradition stoïque de
l'Antiquité. Cassirer étudie l'héritage philosophique de Gianozzo Manetti comme
l'étape intermédiaire entre le Moyen Âge effectif et la Renaissance efficace alors que
ses instruments (âme, esprit, connaissance et puissances) étaient innovés et ses
catégories philosophiques n'étaient pas encore modifiées par l'efficacité. Leurs
essences ne correspondaient pas à la nouvelle conception de la Renaissance.
B) Nouvelles essences des titres antiques
Au contraire, les thèses de Pic introduisent les nouveaux éléments de Nicolas
de Cues, affirme Cassirer.
La nouvelle conception des mêmes catégories a déjà produit le nouvel
microcosme. Les nouveaux instruments des catégories innovées ont uni le pathos
rhétorique et celui de l'idée. La dignité humaine ne se détermine pas plus à travers son
statut social. A l'Univers chaque homme n'occupe que sa place de l'Être. La même
hiérarchie devient opposée à l'homme digne. La nouvelle conception produit
l'opposition absolue entre l'Être hiérarchique et notre action efficace. L'opération
cesse de suivre à l'Être dans notre Microcosme. Seule la matière se soumet à la
hiérarchie classique. L'opposition à cette dernière démontre que l'innovation de l'âme,
de l'esprit, de la connaissance et de la puissance a innové ses catégories
philosophiques. Seuls leurs titres ne se sont pas modifiés comme leur fondement. La
nouvelle conception de la renaissance est l'origine de l'hermétisme de Cassirer alors
que les essences de ses quatre catégories deviennent opposées à celles au Moyen Âge.
C) Introduction des nouveaux instruments
A l'Univers, l'Être produit la forme matérielle de la nature à travers les ordres
stables du même Être. Au contraire, à la Renaissance l'action efficace du nouvel
homme ne détermine son propre Être qu'à travers l'énergie de sa volonté individuelle.
Notre thèse démontre que son libre arbitre n'est que le fruit des nouveaux instruments
des quatre catégories philosophiques de Cassirer. C'est la raison pour laquelle il
analyse très successivement leur origine à la Renaissance. L'art de l'efficacité
présuppose que le sujet reconnaît sa distinction de l'objet. Cassirer dévoile par le
développement successif de Manetti à Pic de Mirandole que l'opposition entre
l'individu et la matière est le grand processus qui ne se limite pas par une action. Il
doit s'innover chaque fois et à chaque époque le futur doit vaincre de nouveau le
passé. Cassirer souligne que ces approbations efficaces déterminent l'Être de l'homme
et sa valeur dans le monde. Cette affirmation de Cassirer démontre que la réalité
efficace de l'homme définit, par son efficacité, sa logique (possibilité de diriger nos
connaissances), sa langue (façon d'exprimer la puissance) et le mythe (Dieu accepté
par le niveau de notre âme). L'analyse successive de la Renaissance permet à Cassirer
d'approuver que sa philosophie particulière sera toujours valable.
D) Nécessité de l'insuffisance éternelle
Ses quatre catégories hermétiques sont fondées sur la valeur humaine qui est
toujours dynamique. Comme les aspirations humaines à la Renaissance Cassirer ne
rompe pas les rapports au Moyen Âge et rejette simultanément toutes les valeurs
statiques. C'est la raison pour laquelle sa philosophie est totalement liée à la
Renaissance et confirme l'idée de Pic de Mirandole: nous ne connaissons jamais la
valeur de la liberté humaine alors que, en obtenant n'importe quel monde des
intelligences célestes, nous ne voulons pas monter dans l'escalier hiérarchique. Tout
ce chapitre de l'"Individu est cosmos" est consacré à la nécessité d'accepter que l'Être
pure n'embrasse pas les concepts de l'évolution interrompue. L'individu insatisfait
monte toujours dans le même escalier, aspire à se lever vers la Divinité et ne
s'approche jamais à la Perfection Divine car le Maximum et le Minimum, selon
Nicolas de Cues, n'appartiennent qu'à Dieu et tous les objets plus petits ou plus grands
sont également éloignés et approchés de l'Être Absolu.
E) Nécessité de l'efficacité créative
D'une part la conception de Pic s'appuie sur la logique classique et sur la
réalité effective car elle reflète la tradition d'Aristote. De l'autre part, Pic de
Mirandole se concentre sur Dieu (mythe de Cassirer) et présente le néoplatonisme à
travers sa langue. Cette dernière décrit l'Être Absolu. Le nouvel homme produit le
nouvelle espace de la pensée et transforme l'effectivité médiévale dans l'efficacité de
la Renaissance. Notre thèse affirme que cette approbation a conduit vers l'origine des
quatre catégories de Cassirer. Ainsi nous trouvons la motivation pour quelle raison
Cassirer a consacré six livres à l'époque de la Renaissance. Il y avait les rapports entre
l'homme (sa logique, sa langue et sa réalité microcosmique) et Dieu (le mythe et la
réalité du Macrocosme). En outre, la même relation n'était pas suffisante car celle-ci
ne présupposait ni l'efficacité créatrice à travers la nouvelle réalité de Cassirer ni le
concept de son émanation. L'idée de l'efficacité créative donne à ses créations les
frontières de l'Être c'est-à-dire les ordres de leur logique. Cassirer formule, par
Nicolas de Cues, cette découverte sur les limites matérielles et leur absence divine.
Notre thèse dévoile que le nouvel homme traverse ses limites physiques par sa
nouvelle réalité créative. Cette dernière possède l'efficacité de son existence.
F) Notre appartenance et notre aliénation de tout
Dieu ne nous a donné aucun cadeau naturel. Au contraire, ce dernier appartient
à tous les animaux depuis leur naissance. Seule la volonté humaine peut choisir, à
travers sa logique et sa réalité efficace, à quelles frontières et à quel ordre doit
appartenir son propriétaire. Sa décision laisse l'homme parmi les animaux ou l'élève
aux intelligences célestes. Cassirer souligne que Borchardt a conduit sa recherche à
l'affirmation que d'une part la Renaissance a produit la volonté inséparable. Le libre
arbitre éduque l'homme indépendant. De l'autre part, notre simplicité créative (réalité
efficace) a soutenu la totalité des informations conceptuelles de la Renaissance. De
même cette époque a formulé l'antagonisme polaire entre notre libre arbitre et notre
connaissance. Elle nous fait revenir à Nicolas de Cues avec sa coïncidence des
concepts opposés. La volonté humaine devait être simultanément appartenue à ce
monde et séparée toujours de celui. Notre libre arbitre et notre connaissance doivent
être ouverts à chaque élément du cosme. En outre, notre embrassement de tout
l'espace cosmique ne doit pas oublier que notre particularité réelle sera toujours
limitée et séparée de ce monde. La volonté humaine ne perd pas son indépendance de
l'Univers alors que l'homme reconnaît toujours l'insuffisance de toutes ses
approbations.
G) Relativité de notre aliénation
L'imperfection humaine ne nous permet d'obtenir totalement aucun but. Notre
liberté dépend toujours de la nécessité d'accepter que notre particularité imparfaite
s'oppose à notre embrassement totale de l'Univers. Notre aliénation nous sépare de
tous les éléments du cosme et ne nous unit à aucun objet. C'est la raison pour laquelle
il y a la distinction totale entre l'homme et le monde comme ente l'esprit et la nature.
Nicolas de Cues affirme que seul le nouvel homme ne correspond pas plus à l'absence
absolue des proportions entre les concepts opposés.
H) Relations relatives entre le Cosme et l'homme
Cassirer suppose les mêmes relations relatives entre la réalité du Macrocosme
et la logique du nouvel homme. De même notre efficacité créative se sert de notre
esprit c'est-à-dire notre réalité efficace. Cette dernière utilise notre nouvel instrument
car la polarité entre la particularité humaine et l'Univers cesse d'être absolue et devient
relative. Cette distinction polaire se connaît à travers le multiforme des relations entre
l'Univers et l'esprit. Leur rapport devient la conception essentielle du platonisme
florentin. De même il conduit le développement de la pensée à l'hermétisme de
Cassirer. Il y avait les enseignements opposés à cette idée. En autre, leur
transcendance et leur ascèse n'ont jamais vaincu l'union interrompue entre notre
appartenance au cosme et séparation totale de l'Univers. A la Renaissance l'objectivité
universelle aspire à reconnaître le sujet et le concept de "moi" humain.
I) Buts des empreintes
Cassirer attire l'attention sur cette affirmation de l'Académie Florentine. Cet
événement confirme sa philosophie dans laquelle Dieu (mythe) débute à se coïncider
avec l'âme c'est-à-dire sa catégorie trouve l'instrument. Ce dernier lui appartient
relativement comme celui-ci est toujours séparé de la même catégorie philosophique
d'Ernst Cassirer et de la Renaissance.
L'empreinte méthodologique de la même
époque soutient et justifie l'essence philosophique de Cassirer et sa particularité. C'est
la raison pour laquelle le dernier idéaliste allemand souligne particulièrement que Pic
de Mirandole s'appuie sur l'empreinte de Nicolas de Cues alors qu'il produit sa
relation du sujet à l'objet c'est-à-dire de "moi" à ce monde. La défense implicite de
son hermétisme philosophique oblige au lecteur à rappeler le concept "De la dignité
humaine". Helmut Kuhn affirme (cf. le Prologue de notre recherche) que Cassirer se
sert souvent de nombreuses confirmations comme celle-ci alors qu'il les éloigne
particulièrement de la problématique de la matière analysée. Ici, la notion "De la
dignité humaine" est explicitement le titre du traité de Pic de Mirandole où se produit
l'empreinte de Nicolas de Cues, écrit Ernst Cassirer. De la même façon il justifie
particulièrement ses empreintes classiques de la Renaissance à travers ses quatre
catégories philosophiques, la thématique et la problématique de son livre "Individu et
cosmos".
J) Possibilités de l'homme
L'Être humaine pelotonne à l'intérieur de soi-même tout le monde. La logique
peut embrasser toutes les réalités pelotonnées.
L'homme accepte l'unité de la
puissance universelle. Nicolas de Cues l'appelle Dieu Humain car la divinité humaine
n'est pas absolue. Son monde intérieur accepte toutes les choses. C'est-à-dire sa réalité
efficace débute à posséder son instrument d'embrasser le monde. Cet instrument est
l'esprit humain. Le nouvel homme devient le Microcosme ou l'Univers Humain car
notre logique se transforme dans notre réalité efficace. L'homme a la possibilité de
devenir Dieu humaine et l'animal car il est le créateur de ses événements. Notre esprit
a déployé tous les concepts des réalités car l'homme est l'Univers humain. De même,
le cosme présente toutes nos images comme notre monde. En outre, le but de toute
l'Humanité n'est que l'homme.
7) Pas à la Renaissance hors de l'Italie
A) Catégories philosophique de Charles Bovelles
Les idées de Nicolas de Cues ne se limitent pas à une seule école. Elles ont
traversé nombreuse frontières nationales et plusieurs enseignements philosophiques.
Jacques Lefèvre d'Etaples a prolongé cette nouvelle conception de Nicolas de Cues en
France. Il l'a introduit dans ses reformes des études aristotéliques. Jacques Lefèvre
d'Etaples était le premier éditeur français de toutes les œuvres de Nicolas de Cues. En
1509 ses publications et les idées de l'Académie Platonique à Florence ont influé le
traité "Sage" de Charles Bovelles. Ce dernier n'a pas évité une tendance médiévale. Il
a décrit la vie cosmique et l'analogie des mondes physiques et spiritueux. Quatre
catégories de Charles Bovelles gardent les essences du Moyen Âge. En outre son
mythe (Être Abstrait du cosme) sa logique (Être concret de l'intelligence), sa réalité
effective (nature dépendue des effets universaux) et sa nouvelle expression
linguistique débutent par reconnaitre leurs instruments (âme, connaissance, esprit et
puissance). C'est la raison pour laquelle le protagoniste Sage de Bovelles garde la
détermination médiévale. Sa direction classique est opposée au traité '"Idiote" de
Nicolas de Cues. En outre, la langue de Bovelles conduit de l'objet au sujet et de
l'Être Pure à la connaissance de soi-même. Ici, Bovelles répète la nouvelle conception
de Nicolas de Cues alors qu'il s'oppose au Moyen Âge. Le philosophe trouve la
réponse à toutes nos questions du monde intérieur et s'approche du nouvel homme.
L'Être abstrait de l'Univers (mythe) devient polaire à l'homme concret et à sa logique.
La réalité médiévale perd son effectivité dépendue du destin. Elle cède le pas à
l'expression de la Renaissance et ne conduit qu'à l'homme. En France l'intelligence
débute par produire l'efficacité créative. Entre le l'objet et le sujet, Bovelles ne voit
que la nature. Cette dernière devra prédire la puissance future de l'esprit humain. Sa
réalité effective garde le multiforme de la vie et débute par créer. La nature de
Bovelles nous ouvre les sources de la connaissance réflexive. Les mêmes racines se
limitent aux fonctions des verbes (réalités effectives): Être, Vivre, Sentir et
Comprendre. Elles font conduire au début du Moyen Âge, au Premier Livre de
l'"Isagoge" de Boèce. Chaque verbe détermine le niveau de l'existence à travers la
Providence de l'Être Abstrait. L'Être présuppose les choses inanimées, le Vivre
correspond à toutes les plantes, le Sentir détermine l'essence des animaux et seul le
Comprendre devient caractérise et dirige l'intelligence de l'homme. Cassirer souligne
que Bouvelles prédit la détermination de Hegel et Leibnitz dans laquelle la substance
se transforme dans le sujet. La philosophie du Sage conduit de l'objet au sujet et de la
simple "existence" à la "connaissance de soi-même". La nature (réalité efficace)
rencontre son essence à travers l'intelligence humaine. Elle s'approprie par soi-même
et se déploie. Après elle veut revenir à son état pelotonné et ne peut rester soi-même.
La réalité effective devient l'autre réalité modifiée. Elle a passé la mutation par la
connaissance (son nouvel instrument). Bovelles découvre un ordre de la particularité
humaine. Lorsque l'homme quitte sa simplicité naturelle il n'a aucune possibilité de
revenir à sa totalité primordiale. Afin de posséder l'unité de son être l'individu a
besoin d'obtenir la coïncidence de ses concepts opposés. L'être simple n'a pas sa
propre puissance car son effet n'était pas la création de notre propre réalité. Notre être
devient requis d'approuver son unité à travers les objets sans rapport et obtient leur
union. Cette exigence de Bovelles à l'être humain démontre l'empreinte pratique de
Nicolas de Cues. Son voisinage de trois "natures" conduit le nouvel homme de la
simple "possibilité" à la "réalité" et de la "puissance" vers l'"actuation" plaine et
complète. C'est-à-dire de l'instrument de sa logique à la réalité créative à travers de
son efficacité. L'homme obtient la réalité efficace alors qu'il a passé la connaissance
de Dieu accepté (mythe de Cassirer) et revoit la conception fondamentale de Dieu à
l'homme. Seuls les stades de l'insuffisance obligent l'homme à s'élever et à approuver
la réalité véritable de l'efficacité créative. Lorsque l'homme s'arrête il perd tout de
suite la même efficacité et sa réalité devient effective. L'actuation confirme que
l'homme ne perd aucune de ses approbations. En outre, il cesse de créer car
l'effectivité n'était pas et ne sera jamais créative.
De même l'âme, l'esprit, leur connaissance et leur puissance
devient les instruments de Cassirer et contribuent à faire coïncider ses
catégories philosophiques dans les formes. L'âme identifie son mythe
(Dieu), l'esprit interprète sa réalité, la connaissance renforce sa logique
et la puissance se matérialise à travers sa langue.
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