Le parc national de l`Ichkeul Situation: Le parc national de l`Ichkeul

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Le parc national de l’Ichkeul
Situation:
Le parc national de l’Ichkeul est situé
dans la plaine de Mateur, à 75 Km au
Nord de Tunis; il fait partie du
Gouvernorat
de
Bizerte.
Composantes:
D’une superficie de 12600 ha, il est
composé de trois entités paysagères: le
lacal, d’une superficie moyenne de 8500
ha,
les
marais
de
2737
ha
qui
l’entourent
et
un
Jebel,
massif
calcaire culminant à 511m, qui le
superplombe au Sud.
Création:
Le parc national de l’Ichkeul à été
crée par le dècret n°80-1608 du 18
décembre 1980. Climatologie: Le parc
national de l’Ichkeul se trouve dans
les étages bioclimatiques sub-humides à
hiver doux. L’ensemble du bassin de
l’Ichkeul présente un climat assez
homogène
de
type
méditerranéen
influencé par les vents dominants du
Nord-Ouest porteurs de pluie qui en
font l’une des zones du littoral Nord
de la Tunisie les plus arrosées.
Richesses écologiques du parc:
La
diversité
et
l’originalité
des
biotopes font que le parc national de
l’Ichkeul
présente
une
richesse
exceptionnelle en faune et en fore
sauvages.
C’est
ainsi
qu’on
a
pu
recenser environ 230 espèces animales
et plus de 500 espèces végétales.
Valeurs reconnues au niveau mondial:
Le
lac et les marais de
l’Ichkeul
sont
depuis
longtemps
reconnus (avec Doriana en Espagne, la
Camargue en France et El Kala en
Algérie)
comme
une
des
quatre
principales zones humides du bassin
occidental
de
la Méditerranée. La
valeur biologique exceptionnelle et la
valeur paysagère remarquable du parc
national de l’Ichkeul, avec le Jebel,
pointement rocheux isolé, surgissant au
milieu d’une zone humide relativement
étendue,
sont
avérées
à
l’échelle
mondiale. C’est en effet un des rares
sites
au
monde
inscrit
sur
trois
conventions internationales.
Dernier grand lac d’eau douce d’Afrique
du Nord, le parc national de l’Ichkeul
a été inscrit sur la liste des sites
naturels
du
Patrimoine
Mondial
de
L’UNESCO
en
1979,
comme
lieu
d’hivernage
important
pour
des
centaines de milliers d’oiseaux d’eau
migrateurs du paléarctique occidental.
La
présence
d’une
population
autochtone
à
l’intérieur
même du parc ainsi que d’activités
humaines liées à la conservation des
ressources naturelles avait déjà motivé
son
inscription
sur
la
liste
des
Réserves de la Biosphère de l’UNESCO en
1977.
La convention RAMSAR, en
1980, a quant à elle reconnu le lac et
les marais d’Ichkeul comme zone humides
d’importance internationale en tant que
lieu d’hivernage pour des milliers
d’oiseaux
d’eau
migrateurs,
parmi
lesquels
certaines
espèces
sont
menacées. Elle a également considéré ce
site comme exemple représentatif de
zone humide au niveau régional en tant
que lieu de refuge pour de nombreux
oiseaux nicheurs et pour son importance
quant à sa population de poissons
d’eaux saumâtres.
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