Environnement des causses Lozériens I) Paysage : Les causses lozériens constituent le quart sud du département de la Lozère (1158km²). Il y a le causse de Sauveterre et le Causse Méjean ainsi que d’autre Causses aux superficies plus restreintes. Ils constituent l'un des plus grand ensemble karstiques d'Europe occidentale. C'est une région essentiellement agricole et touristique (les avens, les gorges, les cirques dolomitiques). On y découvre un paysage assez austère mais fascinant par des vues imprenables qui sont présentés, fruit de l'occupation de l'homme depuis des millénaires C'est paysages sont composés de vastes forêts de pins, sapins et de hêtres qui alternent avec des landes à bruyères, et de vastes steppes. Par ailleurs, les causses constituent l'un des plus vastes ensembles de pelouse sèches de France. Les causses sont composés de 38,8% de terrains agricoles, de 40.6% de formations boisées, de 14.4% de friches et de 6.2% d'autres formations.*Source : inventaire forestier national 1992 a) Zoom sur le causse Sauveterre : Le causse Sauveterre s'étend au Nord et à l'Ouest du causse Méjean et se prolonge à l'Ouest par le causse de Séverac . Il a une superficie qui avoisine les 60 000 ha. Cerné au nord par la vallée du Lot, au sud, il domine de 500 m et sur 60km les gorges du Tarn. Le terme "Sauveterre" signifie "terre sauve", le causse était une sauveté créée par le Monastère de Sainte-Enimie et donc exempte de toute emprise seigneuriale. Ce causse se divise en 3 régions naturelles : Le causse pelé, à l'est : désertique, pierreux avec des sommet dépassant parfois les 1000m. Le causse boisé, au centre : relief plus accidenté, des sommets pointus, entrecoupés de larges et étroites vallée sèches. Le causse de Massegros, au sud-ouest : pâturages dénudés, forêts de pin, rochers surplombant le Tarn sur une altitude moyenne de 800m. b) Pédologie et géologie C’est une succession de plateaux qui façonne le paysage de c'est grands causses d'une altitude entre 750 à 1250 mètres, avec le point culminant « countrast » qui culmine à 1256 mètres. Ce sont des calcaires du Jurassique qui constituent l’essentiel des Causses (période de l’ère secondaire et jusqu’à – 140 millions d’années). Ces causses du sud-est du Massif central sont entaillés de gorges profondes. Ces calcaires sont souvent dolomitisés, avec des niveaux marneux ou argileux. Les profils pédologiques sont souvent ceux de sols peu évolués, avec un horizon unique au dessus de la roche mère. c) Climatologie La région se situe dans un climat montagnard, à hivers froids dont la rudesse s'accentue avec l'altitude et ou rien n'arrête le vent. La température moyenne de la région se situe entre 7°C au Nord et 9°C au Sud. Le nombre annuel de jour de gel est supérieur à 100 sur les deux causses principaux. Sous ce climat rude, la saison de végétation est relativement courte. Les saisons estivales sont déficitaires en précipitations mais les saisons hivernales sont les plus arrosées, de plus la neige et les brouillards jouent un rôle non négligeable dans le bilan hydrique. d) Faunes et flores Le climat a une forte influence sur la répartition des espèces végétales, ainsi les ceintures végétales se distribue par "étage de végétation". La richesse écologique de cette région est due au maintien des milieux ouverts typique des causses. Sur toutes les causses, la préservation des pelouses calcicoles riches en orchidées ainsi que les Arènes dolomitiques des Causses est prioritaire au sens de la directive "Habitats". Cependant d'autres habitats tel que les landes à buis, les falaises calcaires et les gorges sont très intéressants. La flore des causses possède de nombreuses espèces rares ou endémiques (Améria de Girard, Carlone à feuilles d'acanthe, potentille des Cévennes, Ophrys de l'Aveyron... Ces différents milieux abritent de nombreuses espèces faunistiques remarquables comme des chauves-souris, des reptiles (couleuvre d'Esculape), des oiseaux (Busard cendré, circaète...) des mammifères, des hexapodes (flambé). e) Hydrologie : Les causses n'ont pas de rivières, toutes les eaux s'infiltrent rapidement au niveau des zones très fracturées elles atteignent la résurgence rapidement et pour les zones peu fracturées elles atteignent doucement les rivières souterraines; ainsi elles alimentent les principales rivières. II. Les habitats de l’exploitation agricole 1. Méthodologie utilisée sur le terrain : La détermination des milieux a été réalisé en plusieurs jours de terrain, elle est basée sur la méthode élaborée par le CEN* du Languedoc Roussillon. Cette méthode a pour but d’évaluer l’état de conservation des habitats naturels d’intérêt communautaire contractualisés en Lozère. Elle se régit par le biais d’un guide méthodologique qui s’appuie sur des critères concrets, facilement identifiables (ex : dégradations d’origine anthropique ou naturelle). L’état de conservation résulte de la comparaison entre l’état observé et un état favorable théorique. Les classes d’état de conservation sont les suivantes : "bon" ⇨ proche de l’état de référence, "moyen" ⇨ écart faible, "défavorable" ⇨ tendance négative en cours ou prévisible (cf voir annexe). Nous ne recherchons pas des milieux aux conditions écologiques optimum mais un maintien d'un certain niveau de services écosystémiques compatible avec une association saine entre nature et hommes. Cette typologie de cortège floristique est repérée par le biais de code CORINE (COordination de l'INformation pour l'Environnement) les milieux sont identifiables à partir d'un biotope, d'une flore et de ses associations et d'une faune caractéristique. Pour les habitats dits communautaires on utilise les codes Natura 2000, inscrits selon la directive Habitats. Pour déterminer la note finale d'état de conservation de l'habitat, il faut regarder la note de l'indicateur le moins bien noté et non pas la moyenne de l'ensemble des notes. C'est pourquoi il suffit d'un seul indicateur avec une note "défavorable" pour que la note finale du milieu soit "défavorable" . Pour obtenir un état de conservation "bon" il faut que l'ensemble des indicateurs soient notés "bon". En conséquence, il faut se méfier de certains critères et extrapoler les informations récoltés (cf voir tableau en annexe). Le diagnostic terrain a été réalisé sur les 184 hectares de SAU de l'exploitation. Ce travail nous a permis de cartographier les différents milieux ainsi que leur état de conservation (CE). Toutefois, il existe deux limites à notre démarche : La période hivernale à laquelle le diagnostic terrain à été effectué et qui n'est pas propice à l'observation d'une faune et d'une flore remarquables. Ainsi que notre fiche d'évaluation de l'état de conservation des milieux qui est très rigide dans ses critères, ce qui entraine immédiatement une note défavorable sur l'état du milieu (ex : critère plantes à bulbes) Les hectares établies doivent êtres pris comme indicateur approximatif, en effet c'est par ordinateur qu'ils ont été calculé et non pas par gps. Les différents indicateurs d'évaluation se définissent par : Quantité de bois mort : Cet indicateur concerne les habitats forestiers. Le bois mort fait partie intégrante de la structure des habitats forestiers . Il est important pour les cycles biochimiques de l'écosystème et la biodiversité. Vieux arbres : Cet indicateur montre la maturité du peuplement et du fait que l'habitat est peu dégradé par l'utilisation anthropique. Classe d'âge : Cet indicateur permet de mettre en avant l'évolution naturelle du milieu et de possibles perturbations. Superficie avec régénération : Permet de reconnaitre le dynamisme du milieu Espèces exotiques : Cet indicateur est lié à une perturbation, il ne correspond pas à l'identité naturelle du milieu. De plus ces espèces sont envahissantes et rentrent en compétition avec les bonnes espèces. Dégradation : Les dégradation physique de l'habitat œuvrent avoir des conséquences sur les espèces présentes : pollution organique décharge sauvage, traces de véhicule. Recouvrement ligneux hauts : Cet indicateur montre la colonisation et la fermeture des milieux herbacées Litière : Les milieux caractéristiques des causses sont souvent des milieux oligotrophes sensible à l'augmentation de matière. Sol nu : Le sol nu pour le développement d'herbacées vivaces n'est pas favorable car il permet le développement d'espèces rudérales. Espèce rudérales : Les espèces rudérales affectionnent les milieux perturbés ou instables. Beaucoup sont nitrophiles c'est pourquoi leur présence est souvent en lien avec un apport de pollution L'environnement de l'EA: Le parcellaire de l'exploitation ne se situe pas dans une zone géographique de protection environnementale (Natura 2000, coeur de parc, APPB...). L'agriculteur ne porte pas grande attention a ses parcours et a leur valeur pastorale. Dans l'ensemble ces parcours sont sous-pâturés. Pourtant l'exploitation comporte une mosaïque importante d'habitats différents, relativement clairsemés et de tailles réduites proposant une strate herbacées importante. En thermes de surface les deux milieux principaux sont des forêts de pin sylvestre et des pelouses d'allure steppique à stipe penné des Causses. Ces milieux sont suivis par l'habitat d'intérêt communautaire 6210 présent sur 19.4 ha qui sont les prairies semi-sèches à brome érigé des causses ainsi que les buissons à buis. Buissons et lisières sur sol calcaire sec : 19.8 ha Ce sont des formations végétales communes dans les stations calcaires sèches de l’étage montagnard. Ces formations sont caractérisées par la dominance d’arbustes, comme le buis et le genévrier commun. Elle forme un stade de succession entre les pelouses d’allure steppique et les forêts sur sol calcaire. Moyen EC CORINE Buissons à buis Broussailles supra méditerranéennes à buis 31.82 NATURA 2000 5110 32.64 Flore caractéristique : Amélanchier, Buis, Genêt très épineux, Coronille arbrisseau Faune remarquable : Bruant ortolan, oedicnème criard, lézard hispannique Menaces Colonisation par les ligneux haut Possibilité d'évolution Evolution vers des boisements à pin sylvestre. Réduction de la dynamique de l'habitat, risque de réduction de la surface et fragmentation. Influence possible Connectivité des milieux Il est possible que le Les différentes parcelles sont pâturage influence la assez proches au sein de la colonisation de ces milieux SAU. La plus grande parcelle buissonnants mais aussi est fusionné en deux suite à de la colonisation des la colonisation d'une forêt de ligneux haut. pins sylvestre. Réduction du réservoir de Tendance à une légère graines fragmentation Au sein de l'exploitation ces milieux représentent une petite partie de la SAU, environ 2.6 ha pour les broussailles supra méditerranéennes à buis et les buissons à buis représentent environ 17.2 ha. C'est deux habitats possèdent une note d'état de conservation "moyen" dû principalement à une faible régénération des espèces typiques et à quelques dégradations observées. L'une dès parcelle commence à se faire coloniser par des rejets d'espèces ligneuses hautes (note défavorable) provenant de la forêt bordant ce milieu. Les habitats buissons à buis, colonisent que très faiblement les pelouses sèches en périphérie. Figure 1 : Broussailles supraméditérranéennes à buis et buissons à buis Indications pastorales : Fonction alimentaire (en complément de la ressource herbacée) Fonction d’aménité (couvert végétal, rempart contre la chaleur) Au début de l'été, l'impact du pâturage sur les ligneux sera plus conséquent. La coronille est très est très appréciée Point écologique : Objectifs : L'objectif serait de limiter la colonisation des ligneux haut Il n'y pas d'enjeu écologique particulièrement intéressant car les buissons à buis sont des stations secondaire ou il y a déjà eu du pâturage (souvent équins). Buissons et lisières sur sol calcaire frais (fructicées): 2.9 ha Les buissons et les lisères sur sol calcaire frais sont des fructicées, formations composées d’arbustes auxquels se mêlent quelques arbres et arbrisseaux. Ces habitats forment une structure paysagère intéressante pour la faune. CORINE Buissons subatlantiques à prunellier et à ronces Lisières mésophiles NATURA 2000 31.8111 34.42 Flore caractéristique: Clématite vigne-blanche, Alisier blanc, buis, genévrier commun Faune remarquable: bruant zizi, engoulevent d'Europe, pouillot de Bonelli, couleuvre d'Esculape Bon EC Menaces -Colonisation par les ligneux haut -Destruction anthropiques Possibilité d'évolution Influence possible -Evolution vers des boisements à pin sylvestre -Destruction pour agrandissement des terres labourables Connectivité des milieux Les différentes parcelles sont éloignées les unes des autres. Elles sont principalement enclavés par des cultures. Malgré leur discontinuités écologique, dans ce parcellaire agricole, leur présence est important pour la protection des espèces. Ces milieux représente qu'une toute petite surface de la SAU. Les buissons subatlantiques à prunellier et à ronces représente 0.8 ha et possède un état de conservation "moyen" car il présente des dégradations liées à l'activité des cultures à proximités. Les lisières mésophiles, représente 2.1 ha et possèdent une note "bon" pour l'état de conservation, cependant sur l'une des parcelles bordée par une forêt, il a été observé un début de colonisation par des pins. L'ensemble de ces milieux ont été défriché pour laisser la place à des terres labourables, ce sont des cordons linéaires le long du parcellaire PAC. Figure 2 : Buissons subatlantiques à prunellier et à ronces et lisières mésophiles Indications pastorales : Ces buissons sont en interaction positive avec les herbacées, sur sol sec et superficiel, les buissons retardent le dessèchement de l'herbe et permet le décalage de la période de pâturage. Ils permettent à l'animal de diversifier son régime alimentaire, ce qui stimule l'appétit et augmente les parts ingérées. Enjeux écologiques : Objectif : L'objectif est de préserver et de laisser se développer ces milieux. Ce milieu ne comporte pas un grand intérêt pour l'agriculteur, mais leur dispositions au sein de la SAU et leur forte régression suite à l'accroissement des terres labourables est favorable à la faune sauvage (lieu de passage, de refuge, d'alimentation. Forêt de pin sylvestre sur calcaire : 72.5 ha Essence colonisatrice dynamique, le pin sylvestre dominant forme un couvert arboré clairsemé. Des strates de végétation relativement denses s’y développent, composant la strate arbustive ou se développe le genévrier ou le buis. Les pineraies sur calcaire présentent un intérêt patrimonial moyen. EC CORINE Forêts montagnardes de pin sylvestre du Massif central Forêt supra méditerranéennes de pin sylvestre des Alpes et du Massif central à buis NATURA 2000 42.57 42.591 Flore : Pin sylvestre, Buis, Genêt poilu, Avoine des prés, pyrole à fleurs verdâtre Faune : Autour des palombes, pic noir, coronelle lisse, processionnaire du pin Menaces Possibilité d'évolution Influence possible Connectivité des milieux Défavorable Les différentes parcelles grâce à leur superficies sont assez rapprochés. Un réseau de haie leur procure une bonne continuité écologique. Dans l'ensemble, sur le milieux non cultivés les habitats on une bonne dynamique de colonisation. Ces habitats représente une part importante dans la SAU. Les forêts montagnardes de pin sylvestre du Massif central représente 7.5 ha, leur état de conservation est noté "défavorable" car la superficie avec régénération est faible. Néanmoins, l'une des parcelles comporte des murets en pierres favorable à la biodiversité et l'autre parcelle comporte quelques feuillus, ronces et prunellier diversifiant la communauté végétale et donc son apport au milieu. Les forêt supra méditerranéennes de pin sylvestre des Alpes et du Massif central à buis, représente 65 ha. Elles sont principalement notés "défavorable" seulement 5.5 ha est noté "moyen" et 0.7 noté "bon". Il y a une parcelle avec la présence d'une espèce invasive (pin noir d'autriche). Quelques tas de pierres sont visibles. L'ensemble de ces milieux ne comporte que peu de bois Figure 3 : Forêt supra méditerranéennes de pin mort qui fournit pourtant des micros-habitats. Il sert aussi au sylvestre des Alpes et du Massif central à buis et bon fonctionnement biogéochimiques de l'écosystème. forêt montagnardes de pin sylvestre du Massif Pas de menaces particulière sauf si abatage totale de la forêt Pâturage ovins et équins ouvrant les milieux central Indications pastorales : Objectif : Eclaircir les milieux pour favoriser la strate herbacée Les forêts offrent une ressource fourragère plus large qu’une prairie. Le cortège floristique herbacé des sous-bois présente un bon report sur pied et permet le pâturage en été et fin d’automne: Herbe, fruits, feuilles, les ressources alimentaires sont variées en forêt et évolueront avec les choix de gestion du peuplement (composition, volumes, décalage saisonnier...).En période de fortes chaleurs ou d’intempéries, les forêts sont des espaces de confort et de sécurité alimentaire. Boisements artificiels : 16.3 CORINE NATURA 2000 Plantation de pin Les plantations présentes sur les Causses visaient à 42.5E sylvestre lutter contre l’érosion des versants, à restaurer les Plantation de pin noir 42.67 sols appauvris par le pâturage, à donner une nouvelle vocation au territoire. Hormis le pin sylvestre, essence colonisatrice des sols nus et épuisées, la flore autochtone est relativement pauvre en arbres pionniers des étages montagnard et subalpin. Défavorable EC Flore caractéristique : Pin sylvestre, Pin noir d'Autriche, Buxbaumie verte Faune : (relativement banale) bec croisé des sapins, buse variable, mésange huppé Menaces Pas de menaces particulière sauf si abatage totale de la forêt Possibilité d'évolution Influence possible Connectivité des milieux Pâturage ovins et équins ouvrant les milieux Eclaircissage par abatage Les différentes parcelles sont assez éloignées et colonise peu les autres milieux. Habitat peu fonctionnel Les plantations de pin sylvestre font 5.7 ha au totale, ce sont des boisements jeunes, avec peu de classe d'âge et dans l'ensemble peu de bois mort c'est pourquoi ils sont notés en "défavorable". La première parcelle comporte une strate herbacée importante, intéressante pour le pâturage. Sur les 2 autres parcelles la formation végétale est en taillis sous futaie, ces parcelles possèdent différentes strates, légèrement plus diversifié que dans les futaies de pin noir présentes dans d'autres parcelles ou se développe une espèce mono-spécifique (10.6 ha). Ces plantations sont peu entretenu ce qui permet un développement d'une meilleure biodiversité. Figure 4 : Plantation de pin sylvestre et de pin noir Indications pastorales : Les boisements artificiel dispose d'une moindre ressource fourragère, les futs sont trop serrés et ne laisse pas la luminosité passer. Cependant avec un petit élagage il serait possible de développer cette strate. De plus, comme les boisements, ces milieux donnent protection contre les aléas climatiques. Enjeux écologiques : Il n'y a pas d'enjeu écologique sur ces milieux, ils ne sont pas riches en biodiversité remarquable. Pelouses sèches d’allure steppique des causses : 56 ha Végétation qui recouvre la majeure partie NATURA CORINE des plateaux calcaires aux sols peu épais, 2000 souvent rocailleux et ne retenant pas l’eau. Pelouses d’allure steppique à 34.7111 stipe penné des Causses L’intérêt patrimonial de ces habitats est de premier ordre en France, la diversité végétale y est particulièrement élevée et compte bon nombre de plantes rares trouvant des conditions écologiques favorables. Flore caractéristique : Aster des Cévennes, fétuque d'Auquier, Plantain argenté Faune remarquable : alouette lulu, Crave à bec rouge, pipite rousseline Menaces Moyen à défavorable EC -Colonisation par les ligneux -Artificialisation du milieu Possibilité d'évolution Groupements forestiers à buis ou à genévrier Influence possible Connectivité des milieux Le pâturage par les ovins et équins présent dans la ferme peuvent éviter la fermeture du milieu et donc entretenir ce milieu ouvert. L'artificialisation des milieux diminue probablement les capacités de résistance et de résilience des milieux Les différentes parcelles sont assez connectées Au sein de l'exploitation agricole, les pelouses d’allure steppique à stipe penné des Causses représente 58.7 ha soit environ 30% de la SAU. Leur état de conservation tend en quasi totalité vers le défavorable, cependant le critère prépondérant dans cette note est la présence/absence d'espèces bulbeuses, nous avons fais le choix de faire abstraction de cet indicateur pour évaluer ces milieux car la phase terrain n'étais pas en adéquation avec la visibilité de ces espèces. Par conséquent les milieux ayant une note défavorable, sont des milieux dégradés par la présence d'un fort pourcentage de sol nu ou des milieux présentant un grand nombre d'espèces rudérales ou ligneuses, qui ensemble affaiblissent le milieux. Un grande part de c'est pelouses sont adjacentes aux milieux buissonnants et aux forêts. Figure 5 : Pelouses d’allure steppique à stipe penné des Causses Indications pastorales : Ressource fourragère disponible pour le bétail ressource pérenne exploitation de zones non mécanisables limitation de l'embroussaillement des pelouses Enjeux écologiques : Objectifs : Garder les milieux ouverts Préserver la biodiversités locales Lutter contre l'embroussaillement Ne pas perdre les milieux ouverts et la biodiversité correspondantes Prairies semi-sèches à brome érigé sur marnes et argiles : 19.2 ha Contrairement aux autres pelouses sur calcaire, NATURA les prairies à brome semi-sèches occupent des CORINE 2000 stations relativement fertiles. Des graminées Prairies semi-sèches moyennement hautes dominent ces prairies à brome érigé des 34.3263 6210 souvent diversifiées. En raison de leur forte Causses diversité d’espèces végétales et animales, pour la plus part protégées, les prairies sont un habitat patrimonial. La présence d’orchidées rares justifie leur rang prioritaire au titre de la directive Habitats. Moyen EC Flore caractéristique : Brome érigé, Bugrane épineuse, Orchis moucheron, Orchis pourpre Faune remarquable : Coronelle girondine, coronelle lisse, vipère aspic Menaces Colonisation par les ligneux buis et pins Possibilité d'évolution Influence possible Connectivité des milieux Evolution vers des buissons Il est possible que le pâturage influence la colonisation de ces milieux buissonnants mais aussi de la colonisation des ligneux haut. Réduction réservoir de graines Les différentes parcelles sont assez éloignées au sein de la SAU. Elles sont divisées par des parcelles forestières ou des parcelles cultivées. Les habitats ne sont pas fonctionnel car pas compact La partie terrain ayant été réalisé en fin d'année, nous ne pouvons pas savoir s'il y a la présence d'espèces d'orchidées, nous n'indiqueront pas qu'il est d'intérêt prioritaire. Les prairies semi-sèches à brome érigé des Causses possède un état de conservation moyen mais plusieurs parcelles sont en bon état. Figure 6 : Prairies semi-sèches à brome érigé des Causses Le milieu et le pâturage : Ces milieux agropastoraux se fauche tardivement et se pâture bien au printemps et en automne. Le pâturage permet de limiter la progression des ligneux et d'autres espèces envahissantes. Objectifs : Garder les milieux ouverts Préserver la biodiversités locales Lutter contre l'embroussaillement Favoriser un bon état de conservation Enjeux écologiques : Ce milieu correspond à un habitat d'intérêt communautaire, il possède donc un fort attrait patrimoniale. L'enjeu principal est de ne pas perdre les milieux ouverts et la biodiversité correspondantes. Descriptions des habitats présents : L’exploitation de Mr Sabatier possède une mosaïque d’habitats tel que : Buissons et lisières sur sol calcaire sec : 19.8 ha Broussailles supra méditerranéennes à buis – Code CORINE : 32.64 Buissons à buis – Code CORINE : 31.82 ; Code Natura 2000 : 5110 Buissons et lisières sur sol calcaire frais (fructicées): 2.9 ha Buissons subatlantiques à prunellier et à ronces – Code CORINE : 31.8111 Lisières mésophiles – Code CORINE : 34.42 Forêt de pin sylvestre sur calcaire : 72.5 ha Forêts montagnardes de pin sylvestre du Massif central – Code CORINE : 42.57 Forêt supra méditerranéennes de pin sylvestre des Alpes et du Massif central à buis – Code CORINE : 42.591 Boisements artificiels : 16.3 Plantation de pin sylvestre – Code CORINE : 42.5E Plantation de pin noir – Code CORINE : 42.67 Pelouses sèches d’allure steppique des causses : 56 ha Pelouses d’allure steppique à stipe penné des Causses - Code CORINE : 34.7111 Prairies semi-sèches à brome érigé sur marnes et argiles : 19.2 ha Prairies semi-sèches à brome érigé des Causses – Code CORINE : 34.3263 ; Natura 2000 : 6210