Le système productif actuel, les grandes tendances

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Le système productif actuel, les grandes tendances
Eléments à faire apparaitre dans l’étude
-la métropolisation
-les dynamiques/déprises (les nouvelles industries)
Les filières attractives (biotechnologies) et en perte de vitesse (automobile).
Au sein d’une même filière, une agriculture dualiste ex : l’agriculture (les secteurs en crise/dynamiques)
-la division du travail. Elle peut-être internationale, mais aussi nationale.
Généralités
Une nouvelle carte de la géographie des activités
La France, un poids lourd de l’économie mondiale (La France dispose de FMN.) 6ème puissance économique mondiale.
Mosaïque de situation désindustrialisation/reconversion.
La ligne Est/ouest disparait.
Activités qui se concentrent dans l’agglomération parisienne et métropoles régionales.
La puissance économique se concentre dans les hautes technologies, l’espace, le nucléaire (Areva) ; militaire, les transports
(EADS, Alsthom), les services aux entreprises.
La France est la sixième puissance économique mondiale et la troisième puissance économique européenne. Avec moins
de 1% de la population mondiale, elle produit un peu plus de 6% de la richesse mondiale : la France doit donc son rang aux
compétences de sa population active, mais aussi à la mise en valeur de son territoire.
• L’inégale répartition des capacités productives sur le territoire ainsi que la diversité des facteurs de localisation des
activités dessinent un territoire très contrasté, qui ne se limite plus aux frontières nationales : l’ouverture de l’économie
française sur l’Europe et le monde élargit son territoire économique et modifie les structures de l’espace productif.
A/ Le territoire conquis par les tertiaires
1. une société de tertiaires
Le poids du tertiaire est considérable, il fournit les ¾ de l’emploi en France.
La transformation a suscité la naissance d’activités dites péri-productives (gestion, transport, services aux entreprises).
Le tertiaire est présent sur tout le territoire. Mais inégalités de la répartition des emplois. Poids de paris et l’Ile de
France, la région sud de la France et des métropoles régionales.
Située au carrefour des échanges européens et mondiaux, l’Île-de-France est la première région économique française et l’une des
premières au niveau européen.
Composée de 8 départements et 1 281 communes, elle accueille une population de 11,7 millions d’habitants1 (19 % de la population
française métropolitaine), plus jeune que la moyenne nationale.
Son PIB représente environ 29 % de la richesse nationale et près de 4 % du PIB de l’Union européenne.
Premier bassin d’emploi européen, sa main-d’oeuvre est hautement qualifiée : 37 % des cadres français et 40 % de l’effectif national
employé dans la recherche et développement. L’Île-de-France compte 17 universités et 350 établissements d’enseignement supérieur ;
La région Île-de-France représente 19 % de la population française métropolitaine et 29 % du PIB national.
Source : INSEE, octobre 2010
2. la ville, territoire du tertiaire
La ville est le lieu de la tertiairisation.
Les activités tertiaires sont le facteur de la métropolisation (services financiers, sièges sociaux, des FMN)
Le tertiaire est le principal facteur d’animation de l’espace urbain.
Dans les grandes villes apparait un polycentrisme tertiaire avec l’installation en périphérie de bureaux, de centres
commerciaux.
Grandes villes et tertiaire supérieur
C’est le rayonnement des services depuis une ville qui permet de délimiter une région qui dépend d’elle, et donc une
hiérarchie urbaine.
En France, Paris domine : 382 des sièges sociaux des 500 premières firmes, 91% des transactions financières, 60 % des
ingénieurs et cadres de l’informatique s’y concentrent.
Le phénomène est le même à l’échelle régionale. Les plus grandes villes regroupent les activités du tertiaire supérieur. Elles
possèdent toutes des directions des grands services publics (impôts, INSEE,
EDF, Equipement, Agriculture, Education nationale), un centre hospitalo-universitaire, des centres de recherche, des grandes
écoles et des universités.
D’après Philippe Piercy, La France, le fait régional Hachette, 2005.
La Défense au coeur d’un bassin d’activités
Le quartier d’affaires de La Défense avec les six communes voisines dans lequel il s’inscrit, constitue le deuxième pôle
d’emplois régional après Paris-Ouest avec environ 360 000 emplois et plus de 26 000 entreprises. Cette importante
concentration d’emplois et d’activités a connu une forte croissance sur la période récente 2000-2006 en bénéficiant du
desserrement généralisé de l’emploi depuis le centre de Paris. Des extensions récentes du quartier d’affaires et de
nouvelles adresses tertiaires se sont développées à Rueil-Malmaison, Nanterre, Suresnes, Levallois, Clichy et BoisColombes concentrant des hausses d’emplois qui ont ainsi conduit à une augmentation significative et à une diffusion de
l’emploi au sein de l’ouest parisien.
Le volume de constructions de bureaux et le créneau de marché sur lequel se situe La
Défense en font un site tertiaire unique. Fort d’une production annuelle moyenne d’environ
90 000 m² depuis les années 1970, la Défense a fourni en moyenne annuellement 15% de la production régionale de
bureaux en développant et en maintenant son offre sur un marché très spécifique d’immobilier d’entreprises haut de
gamme offrant des possibilités de grandes implantations et de services aux entreprises de haut niveau.
IAU îdF – La Défense un territoire métropolitain / juin 2010
La Défense au coeur d’un bassin de vie
Le quartier d’affaires s’est implanté dans les années 1960 au sein d’un territoire aux dynamiques d’urbanisation déjà très
anciennes, les plaines fluviales ayant facilité les développements urbains et les tracés des grands axes de
communication et les coteaux ayant attiré villages et villégiatures. Forte de cet héritage urbain ancien, La Défense est
aujourd’hui située au coeur d’un bassin de vie important et dynamique qui compte plus d’un million d’habitants et
structure un bassin de main d’œuvre qui s’étend sur l’ensemble de la première couronne et au-delà de Cergy-Pontoise,
Mantes et Saint Quentin-en-Yvelines. Au-delà du bassin de main d’œuvre qu’elle structure, La Défense est également un
pôle commercial de rayonnement régional dont l’attractivité est favorisée par la convergence de lignes de transports
structurantes à l’échelle métropolitaine. Autant de facteurs d’attractivité qui induisent déplacements de travail, de loisir, de
tourisme et une demande importante en matière de transports.
LA REPARTITION DES VILLES EN FRANCE
LA NOUVELLE DELIMITATION DE L’ESPACE A DOMINANTE URBAINE.
3. un grand pôle de tourisme international
-la France est le 1er pays d’accueil du tourisme mondial (75 millions/an)
7% du PIB et 1 million d’emplois.
-l’espace touristique attractif est très localisé (manche aux alpes en passant par l’atlantique et la méditerranée. Il associe
tourisme culturel, vert. Paris occupe une place à part (la moitié du tourisme étranger en France).
Avec 78,95 millions de touristes accueillis en France l'an dernier, le pays conserve son rang de leader des destinations touristiques
au monde, a annoncé mercredi 26 janvier l'Organisation mondiale du Tourisme (OMT). Le nombre de touristes de passage en
France a progressé entre 2009 et 2010 de 2,8%. Les Etats-Unis demeurent deuxième de ce classement avec 60,88 millions de
touristes (+10,9%), devant la Chine, qui monte pour la première fois sur le podium.
Surprise de ce classement, la Chine devient la troisième destination touristique mondiale. Le nombre de visiteurs dans l'Empire du
Milieu a atteint près de 56 millions l'an dernier, en hausse de 10,8% par rapport à 2009. D'après le secrétaire général de l'OMT, la
Chine pourrait devenir la première destination touristique mondiale d'ici 2020, si elle continue sur un tel rythme de croissance.
Le pays qui a notamment accueilli l'Exposition Universelle à Shanghai relègue l'Espagne à la quatrième place. La destination,
durement éprouvée par la crise, ne voit sa fréquentation touristique augmenter que de 1,4%, à 53 millions de visiteurs, selon ces
chiffres provisoires qui doivent être confirmés fin février.
L'Espagne avait déjà perdu sa place de numéro deux en 2008. Le pays continue à perdre de la vitesse face à certains marchés
émergents.
Après une année 2009 noire pour le tourisme mondiale (-4% pour les arrivées internationales), 2010 a renoué avec la croissance.
D'après les résultats présentés le 17 janvier dernier, 935 millions d'arrivées touristiques internationales ont été recensées l'an
dernier, en hausse de 6,7% par rapport à 2009.
Métro, 26-01-2011
B/ La France, une puissance agricole
1. une agriculture dualiste
- certaines régions agricoles sont bien intégrées aux marchés mondiaux. Elles correspondent aux régions et exploitations
modernisées qui sont nombreuses dans les régions de grandes cultures du bassin parisien, élevage intensif breton, régions
maraichères vignobles, champagne, bordelais, bourgogne.
En opposition, la moitié des exploitations agricoles n’atteignent pas des niveaux de revenus suffisants (exploitations de
petites tailles qui correspond à la lorraine, la basse Normandie, les régions de montagne).
2. une simplification du paysage agricole
Recherche d’efficacité et progrès agronomiques (nouvelles techniques de cultures, élevage hors-sol).
Conséquences sur l’environnement de l’agriculture intensive (pollution, forte consommation d’eau).
Les directives européennes obligent l’agriculture à intégrer des critères de développement durable.
D’où l’introduction de labels de qualité et de développement d’une agriculture raisonnée et biologique.
L’organisation de l’espace agricole :
-la grande culture mécanisée (céréales et plantes industrielles)
-l’élevage dans les régions de moyennes montagnes
-l’élevage hors-sol
-les cultures spécialisées (vignobles, cultures maraichères des grandes vallées du midi ou méditerranée).
A l’opposé, des régions restent en friches et les forets progressent (régions montagneuses).
C/ une industrie dans la dynamique de la mondialisation
1. une industrie ouverte sur l’Europe et le monde
-5ème puissance industrielle et 2ème de l’UE.
-la diminution de l’engagement de l’Etat dans l’appareil productif.
-accords de coopération entre les entreprises européennes (airbus)
-investissement étranger en France.
-inégalité d’intégration des territoires :
 Région parisienne, 1ère région industrielle (sièges sociaux, centres de décisions et financiers)
 Région lyonnaise, second rang.
2. une nouvelle donne pour l’espace industriel
-les vieilles régions industrielles (nord et lorraine) touchées par une récession. Reconversion
Ex : Toyota valenciennes.
-la maritimisation avec implantation de complexes industriels (dunkerque, le havre et Fos sur mer).
-décentralisation industrielle a permis de relancer l’industrie dans la moitié ouest du territoire.
3. la ville, nouveau territoire de l’industrie
-l’industrie moderne s’installe de plus en plus dans les villes (MO qualifiée, encadrement scientifique, laboratoires de
recherches), de bons réseaux de communication, un cadre de vie de qualité.
-les métropoles se dotent de technopôles (cadre agréable, à proximité d’un aéroport, d’une gare TGV, gare autoroutière).
Ce sont des activités de haute technologie.
-les pôles de compétitivité, des territoires d’excellence.
Partenariat sur un espace géo donné d’entreprise de centres de formation, et d »unités de recherches publiques ou
privées, engages dans des projets industriels, technologiques, scientifiques innovants.
Ex : le pôle biovalley en Alsace (2005)
DE LA VILLE CENTRE AUX ZONES PERI-URBAINES
POLES ET RESEAUX URBAINS REGIONAUX
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