Chapitre 7 : L’ouverture de la Chine au monde Introduction La Chine est l’atelier du monde. Il s’est constitué dans le contexte des réformes. Cela fait 30 ans que la Chine a entrepris un mouvement de réformes (Deng Xiao Ping). Ce mouvement a valorisé les espaces du grand littoral chinois. Partie 1 Une économie de plus en plus ouverte sur le monde 1.1 Les fondements de la politique d’ouverture La Chine est caractérisée aujourd’hui par le post maoïsme. L’ouverture de la Chine au monde est nuancée. La Chine s’intègre avant tout dans le monde chinois (Taïwan, Macao, Hong Kong, Singapour, diasporas d’Asie du Sud-Est et du monde entier). L’ouverture des années 80 est d’abord la régénérescence du panchinois. Il reste encore les premiers investisseurs en Chine. Les structures économiques se modifient radicalement après que les cadres aient suivi des formations en Occident. 1.2 Une croissance économique dépendante du commerce extérieur La politique d’ouverture a eu pour stratégie d’appeler les IDE en insistant sur le coût privilégié de la main-d’œuvre, de façon à favoriser les secteurs fortement exportateurs. La croissance économique chinoise tire alors profit des gains à l’export. Les trois quarts de la production sont en effet exportés. La plupart des FMN cherche ainsi à se localiser à proximité des ports pour limiter les coûts de transport. L’Etat chinois a défini certains privilèges pour les entreprises exportatrices pour les entreprises en matière fiscale notamment. 1.3 Une stratégie de développement anisotrope (non isotrope) Les espaces d’ouverture ne concernent qu’une partie de la Chine, la façade littorale et les villes portuaires en particulier. Dans les années 80, le gouvernement chinois bascule d’un maoïsme isotrope vers un post maoïsme anisotrope. Partie 2 : Les provinces littorales : les principaux espaces d’ouverture 2.1 Une ouverture progressive de la façade littorale En 1980, les ZES s’ouvrent peu à peu à la mondialisation. Ces ZES sont limités géographiquement. Les entreprises bénéficient d’une défiscalisation. Guangdong et Fujian et surtout Shenzhen connaissent un développement rapide. On crée vu le succès de ces ZES de nouvelles zones. Les ZDET sont administrées par les communes. La gestion du foncier appartient dès 1992 aux collectivités locales et permet la création de ces zones. 2.2 Une diffusion des lieux de l’ouverture Les zones littorales de la Chine ont déjà jadis été ouvertes au monde (influence des jésuistes). Quing Dao, dominé par les Allemands, a conservé une brasserie qui produit la fameuse bière depuis. 2.3 Les cas du delta de la rivières des Parles et de Shanghai Le delta de la rivière des Perles a connu un énorme succès par la mondialisation. Hong Kong, rattaché à la Chine en 1997, a été la cible des investissements, et a permis ensuite un saupoudrage des investissements avec l’industrialisation des campagnes. Pu Dung devient une ZES dans les années 90 et est aujourd’hui le quartier des affaires de Shanghai. L’aura de Shanghai Partie 3 : Vers une ouverture plus grande des provinces de l’intérieur ? 3.1 Une croissances des inégalités interrégionales Les inégalités se creusent entre les espaces du littoral et la Chine intérieure, avec ces minorités séparatistes. 3.2 Des éléments de rééquilibrage La politique de développement du Grand Ouest, avec d’une part de la communication et d’autre part, des investissements publics. La façade littorale étant quelque peu saturée (coût du foncier et coût de la main d’œuvre). Wuhan et d’autres villes ont bénéficié de cette ouverture sur l’ouest du pays.