Karadzic parlera avant le 28 janvier

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2008 : 93ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
93 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Mardi 20 Janvier 2009
Retrouvez les news sur :
http://www.collectifvan.org
GENOCIDE ARMENIEN/TURQUIE/ALLEMAGNE
Le Hitler turc avait noté 972 246 victimes
arméniennes
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le journal Milliyet a
publié en turc une interview de Murat Bardakci, concernant la
publication qu’il vient de faire des cahiers de Talat Pacha, principal
instigateur du génocide des Arméniens en 1915/1916. Membre
éminent du Comité Union et Progrès, Ministre de l’intérieur du
gouvernement Jeune-Turc, le « Hitler turc » avait, jour après jour,
scrupuleusement consigné par écrit les déportations de ses
victimes arméniennes et en était arrivé au chiffre de 972 246
personnes arméniennes déportées. Soulignons que dans le livre
reproduisant ses cahiers, Murat Bardakci indique que Talat donne
les chiffres des Arméniens des grandes villes situées dans les
frontières actuelles de la Turquie. Bardakci annonce que deux
pages avaient été déchirées (par le passé) et qu’il a lui-même
délibérément censuré deux pages de plus… Il manque donc déjà 4
pages de chiffres. En plus, n’y sont pas mentionnées les régions se
trouvant actuellement hors de Turquie (surtout les territoires de
l'ouest de l’Empire ottoman). Ce témoignage précieux indique
donc que le chiffre minimum du génocide des Arméniens, est de
972 246 victimes arméniennes, mais que toutes n’ont pas été
comptabilisées.
Il faudrait en effet savoir comment le recensement a été conduit
avant les déportations. Selon les mentalités du lieu et de l’époque,
on peut supposer que seuls les hommes adultes ont été
comptabilisés : en effet, l’une des préoccupations des Unionistes
était de récupérer les biens des Arméniens. Dans la mesure où les
femmes n’étaient pas susceptibles de posséder de terres ni de
maisons (qui se transmettaient aux fils), elles n’ont
vraisemblablement pas été comptées dans le recensement prégénocide. Alors qu’elles l’ont été (ainsi que les enfants), dans les
chiffres recensant les survivants après les déportations. Le
nombre des Arméniens exterminés lors du génocide de 1915 ne
peut donc pas se déduire par une simple soustraction comme
Murat Bardakci le fait.
On relève dans cette interview, les contradictions symptomatiques
de la schizophrénie qui frappe les intellectuels turcs. Descendant
d’Unioniste (« Le père de son père était un proche compagnon
d'arme d'Ataturk, devenu par la suite le préfet de Konya, Cemal
Bardakci. »), et fervent admirateur du Comité Union & Progrès,
Murat Bardakci défend la thèse officielle turque (« 1915 n’était
pas un génocide », « ce sont les Arméniens qui ont commencé »)
mais donne dans le même temps des éléments réels qui
contredisent le discours officiel et accréditent (malgré lui ?),
l’existence du génocide arménien… Sans doute, en tant que petitfils d’un membre du Comité Union & Progrès, Murat Bardakci est-il
bien placé pour savoir que sa propre famille s’est enrichie avec les
biens volés aux Arméniens : ceci explique qu’il continue à
défendre encore le crime, ayant lui-même profité de ses «
bienfaits »…
Notons cependant que Murat Bardakci avait participé à un débat
télévisé avec le très négationniste ex-Président de l’Institut turc
d’Histoire, Yusuf Halacoglu. Ce dernier y minimisait le chiffre des
morts tandis que Bardakci répondait d’un air moqueur : "monte,
monte, c'est largement supérieur à 300 000"…
D’ordinaire, nous essayons de vous proposer des traductions faites
directement à partir de la langue originale, mais cette fois-ci, le
Collectif VAN vous propose la traduction d’une synthèse résumée,
déjà préalablement traduite du turc en anglais, avec certaines des
notes du traducteur initial, John Havoonjian. Nos remerciements à
Christine Gardon pour son travail de traductrice de l’anglais vers le
français et à nos sympathisants turcophones qui nous permettent
de vous proposer des introductions explicatives et de compléter
ainsi le résumé ci-dessous.
==
Extraits des commentaires de Murat Bardakci parus dans
le journal Milliyet concernant la publication du "Livre
Noir" de Talat Pacha
12 janvier 2009
Milliyet
- L’information la plus importante se trouve page 108; elle concerne la
différence (972 246 personnes) entre la population arménienne avant et
après la déportation. Le livre montre en détails combien d’Arméniens de
chaque vilayet ont été déportés, et combien ont été transférés dans
d’autres vilayets, etc.
- On ne peut déterminer avec exactitude ce qu’il est arrivé à ces 972 246
personnes qui ne sont pas comptabilisées pendant une période de huit ou
neuf mois. Certaines de ces personnes ont été tuées pour des raisons
diverses, d’autres ont émigré en Russie, en Amérique du Sud et en
Europe, d’autres sont peut-être simplement décédées. . [Nota John
Havoonjian : aucune allusion directe aux massacres brutaux, et pas de
suggestion quant à la proportion de ceux encore en vie et de ceux qui sont
morts - pas d’acceptation du fait que la majorité a été exterminée...]. À la
fin de 1918, certains Arméniens sont revenus - tout cela est documenté;
et l’on peut faire des recherches à ce sujet, car c’est facile à faire. [Nota
John Havoonjian : Ceci est survenu pendant le mandat des Alliés - surtout
pendant le mandat français en Cilicie.]
- Qu’est-ce qui va changer à présent que nous avons ce chiffre de
972 236 ?
C’est la question : jusqu’ici, l’une des parties donne le chiffre de1,5 million
de morts, de l’autre il y a des gens ignorants qui disent que le nombre
d’Arméniens tués est de 400 000. Une partie considère que l’autre est
idiote. Je ne veux pas prendre part à ce jeu stupide sur les chiffres; je ne
fais que présenter un document sur ce point. [Nota John Havoonjian : Ce
qui amène la question, pourquoi ces documents ne sont publiés que
maintenant]
- Et ce sont les chiffres donnés par Talat Pacha ?
Bien sûr, puisque c’était lui l’architecte de cet événement; peu importe
qu’il ait été un bon ou un mauvais architecte, à cet égard ses documents
sont les seuls documents véritables. Là repose toute la question.
- Des réactions à ce livre ?
Les deux côtés - surtout de la part des militants des deux côtés émettront des objections sur les chiffres donnés dans le livre : c’est moins
que l’estimation avancée par les Arméniens, et plus que le nombre
accepté par les Turcs. [Nota John Havoonjian : Bien que le chiffre de 972
236 soit censément soutenu par des programmes détaillés vilayet par
vilayet, on peut se demander s’ils sont vraiment fiables. Et s’ils prennent
en compte les 30 plus grands centres urbains peuplés par les Arméniens,
qu’en est-il des régions moins peuplées.]
- Utilisation du terme "revendication de génocide" au lieu de
"'prétendu' génocide“ ?
"sozde soykirim" ("prétendu génocide") est un terme connoté, et non une
vraie expression turque. Je suis aussi contre l’utilisation du terme
"génocide" ; 1915 n’était pas un génocide. Nous pouvons utiliser deux
termes : soit le terme officiel "déportations" ou "tueries
mutuelles/réciproques" ("karsilikli mukalete" est la phrase utilisée). [Nota
John Havoonjian : toujours ces deux mêmes cacophonies, intitulées avec
à-propos : "déception officielle" et "obscurantisme sélectif, sournois"
respectivement... Notons seulement que les concepts tels que l’intention,
la motivation, l’équité, et la proportionnalité ne sont pas indiqués.]
- A propos de la reconnaissance du génocide; et les conclusions de
tout cela :
Peu importe vraiment si les USA reconnaissent le génocide ou non. Il y a
déjà 20 pays qui l’ont reconnu; quel a été le résultat ? J’espère que
chaque pays le fera et nous serons délivrés de cette paranoïa.
- Vous dites que cela peut empirer; que peut-il se passer ?
Il n’y aura pas (ils ne peuvent pas ?) de réclamations de terre; mais des
demandes de compensations, il y en aura. Si nous continuons avec cette
mentalité, cela [Nota John Havoonjian : les compensations ou les
réclamations ?] arrivera malheureusement.
- Alors, est-ce que de telles demandes de compensation seront
honorées ?
Non, la Turquie ne donnera aucune compensation; parce qu’une telle
position ouvrirait à nos droits à des compensations. Au minimum,
n’oubliez pas les Balkans. Mais bien sûr, cela continuera à être le sujet de
discussions et débats. Nous serons engagés sur cette question pendant
encore 50 ans. Ce problème ne prendra jamais fin. Il ne finira jamais,
parce que la Turquie n’acceptera pas qu’une telle chose [le génocide] se
soit passée, et l’autre côté n’oubliera pas. Et les deux parties ont raison
(hakli).
- La page 108, et les autres documents sont entre mes mains depuis 26
ans. Le cahier noir de Talat Pacha [appelé "Livre Noir "] et d’autres
documents ont été découverts [par hasard par Mme Talat dans la poche
intérieure d’une vieille valise] en 2005. C’est la copie personnelle de Talat
Pacha, qui contient 77 pages. Ce cahier décrit les variations de population
de 1876 à 1916. Il contient également des informations sur les migrations
des Turcs, des Arabes et des Grecs, dues aux guerres. Toutes ces
informations sont incluses dans le livre publié.
- On dirait que c’est 400 000 dans le livre de l’État-major [comparé
à vos 972 246].
Est-ce que vous pensez que les chiffres que vous avez eu sont
aussi entre les mains de l’État Major ?
L’État-major a publié des documents très importants. Là, il existe une
différence du chiffre de l’émigration forcée de 400 000 ; parce que dans ce
document certaines régions d’où les Arméniens ont été forcés d’émigrer,
n’ont pas été remplies. Par exemple, à Hudavendigar, il est dit que le
nombre est de 59 000. Il en reste 2 800. Cette partie manque, et ces gens
semblent être là. Le document n’a pas été complété. Et [c’est pourquoi] la
différence fait descendre le chiffre à 400 000 [plutôt que 972 246]. Ce que
j’ai, c’est la version complète du document que possède l’État-major.
Cependant, je ne sais pas si l’État-major a ce document complété ou s’il
l’a publié. [Nota John Havoonjian : Remerciements à Mme Yasemin Demir
qui a fourni la traduction de cette section importante. En lisant, j’ai senti
que M.Bardakci répondait avec précaution et un peu gêné en ce qui
concerne l’État-major].
- Dans l’épilogue il y a une note qui dit: "Pendant la période des
déportations, le rôle des officiers allemands dans l’armée
ottomane est toujours caché derrière un rideau opaque". Que
disent les archives allemandes à ce sujet ?
Je ne sais pas; parce que les documents militaires liés à cette période ne
sont pas encore accessibles au public. Et je me demande pourquoi ceux
qui ont initié la campagne d’excuses ne veulent pas que ces documents
soient rendus publics. Quant aux déportations, d’un point de vue de la
logistique, c’est quelque chose que nous n’aurions pas pu faire tout seuls
pendant cette période. Le planning logistique : nous l’avons fait avec les
Allemands. Il est bien connu que les Allemands ont beaucoup aidé. Mais
après avoir été impliqués dans le génocide des juifs, les Allemands ne
veulent pas être impliqués dans cette déportation ; et c’est pour cette
raison qu’ils ne les ouvrent pas [leurs archives]. De plus, il y a une chose
très intéressante : Les défenseurs turcs en dehors du pays ont tous reçu
des fonds émanant de fondations allemandes- écrivez cela en marge.
- Diverses inquiétudes sur les archives arméniennes et turques
(ottomanes) :
Il n’y a pas d’archives en Arménie [sur les déportations]. Les déportations
des Arméniens ont eu lieu en Turquie, nous avons les documents à ce
sujet; quelles archives pourraient avoir les Arméniens sur ce point ? Quant
aux archives turques, j’ai dit pendant des années qu’elles étaient ouvertes
au public ; cependant, il y a des choses importantes qu’on ne peut pas
trouver - ou plutôt, qu’ils ont cachées. Les registres de la population [le
recensement ?] manquent; nombre 40 mille, mais pas là. Les documents
traitant du déplacement (Sevk) ne sont pas accessibles. Certains
prétendent même qu’ils n’existent pas [détruits/perdus ?]. A cause des
pressions émanant de ceux qui sont "plus royalistes que le roi", ces deux
types de documents les plus importants ne sont pas, jusqu’à ce jour,
ouverts au public. Nous savons que de tels documents doivent exister,
parce que d’autres documents y font référence. Par exemple, il y a la trace
d’un ordre du gouvernement qui dit : "vous devez garder un registre du
nombre d’Arméniens qui arrivent dans vos vilayets, et nous les envoyer.
Ce sont ces registres/livres précisément que nous ne pouvons pas
consulter.
On se demande quelles informations [accablantes] se trouvent
dans ces documents [manquant] ?
Laissez-moi vous dire messieurs, que la Turquie n’a aucune raison d’avoir
peur des informations regardant les déportations. Il est impératif que
cette questions soit débattue par les hommes politiques, les autorités, les
journalistes, les chercheurs et les universitaires qui ont une vue ouverte
du monde. Cela ne peut être accompli avec peur et dans une perspective
étriquée. Une telle approche nous déshonorerait aussi. [Nota John
Havoonjian : Pourquoi ne pas prendre en compte - voire accepter- les
témoignages oculaires, les recherches historiques et l’historiographie de la
majorité des historiens dans le monde, et des diplomates, y compris les
conclusions de l’Association des Chercheurs sur les Génocides.]
- Questions et problèmes liés aux recherches dans les archives :
Chaque pays a un système unique d’archives. Les archives ottomanes
sont les archives les plus riches du monde, les deuxièmes en importance
(en concurrence avec les archives anglaises). Mais notre grande chance,
c’est le fait que ces historiens qui prônent un génocide ne sont pas
familiers avec le système d’archivage ottoman. [Nota John Havoonjian :
Est-ce qu’il exprime sa joie du fait que les historiens ne peuvent trouver
les documents appropriés, ou qu’ils sont incapables de lire ou de
comprendre correctement les documents écrits en turc ottoman ; ce qui
permet aux négationnistes de les interpréter en fonction de leurs thèses.]
Parce que ces historiens commencent par la fin : "Il existe telle ou telle
décision sur les déplacements, tel ou tel ordre a été donné, telle référence
est faite sur certains registres; où sont-ils ?", si ces registres ne sont pas
trouvés, nous serons très gênés.
Est-ce que je me fais bien comprendre ; c’est très important. Dans le
système ottoman, tout ce qui appartient aux employés du gouvernement
est consigné de l’âge de 16 ans à l’âge de 60 ans environ ; chacun peut
trouver ce qu’il cherche s’il connaît bien le système d’archivage. Mais, si
on ne trouve pas l’information que l’on recherche, ce n’est pas
intentionnel. Chaque pays a son propre système d’archives. [Nota John
Havoonjian : On se demande à quelle catégorie de chercheurs
appartiennent Vahakn Daderian, Taner Akcam, Halil Berktay et Andonian,
selon M. Bardakci - et qui sera le juge ultime.]
- Est-ce que la question du génocide arménien relève uniquement
d’un débat d’historiens ?
Le problème arménien va au-delà de la dimension/capacité (boyut) des
historiens. [Nota CVAN : effectivement ! Même si Murat Bardakci ne
précise pas qu’il s’agit aussi et surtout d’un problème politique]
- Qui donne l’ordre d’ouvrir les archives : le Premier ministre ou
l’État-major ?
Ni l’un ni l’autre. Mais malheureusement, certains leur recommandent;
c’est le problème. "Il n’existe rien de tel" disent-ils. Et ils ont peur
également... Ils ne font aucun effort, parce qu’ils ont peur qu’il en résulte
quelque chose de négatif (s’ils les ouvrent). Lorsqu’ils ont parlé du 'dernier
télégraphe' [de Talat Pacha], ça a été le délire dans le centre des archives
: "comment une telle chose peut-elle se produire"? Il existe de telles peurs
et des événements bizarres se produisent. Et, il y a aussi eu des erreurs
pendant le processus de translittération avec l’alphabet latin du contenu
de ce télégraphe, - ce qui a eu comme résultat un autre tohu-bohu
[Kiyamet]. En ce qui concerne 'l’épisode du télégraphe', s’ils avaient
regardé l’original [en turc Osmanli], ils auraient su qu’il n’existait pas une
chose telle qu’un génocide. Ceux qui affirment qu’un génocide a eu lieu,
n’ont aucune connaissance des archives - ils n’y sont même pas allés.
[Nota John Havoonjian : il suffit de dire qu’il y a eu plusieurs historiens, y
compris des historiens arméniens, qui étaient capables de lire le turc
ottoman - en raison de leur connaissance de l’arabe (dans certains cas)] .
- Ne peut-on rechercher une intention [de génocide] quand on sait que
des gens sont déportés [dans des conditions difficiles et dangereuses ?]
Pourquoi faut-il qu’il y ait intention ? Cela a pris du temps avant qu’ils
prennent la décision de déporter les Arméniens. Ces choses se sont
passées longtemps après l’insurrection [des Arméniens]. Les
commandants turcs de l’armée à la frontière russe avaient télégraphié à
Istanbul que "que si des précautions/arrangements doivent être pris [soit
disant pour protéger les villages turcs des attaques des révolutionnaires
arméniens qui molestaient les femmes turques, les jeunes filles, les
enfants et qui tuaient des gens sans discrimination], nous serons obligés
de faire reculer l’armée" derrière Van. Elle [la déportation] a été faite
selon ces considérations; à part cela, il n’existe aucune intention. [Nota
John Havoonjian : ne serait-ce pas juste de dire aussi que Enver et Talat
ont utilisé cela comme une excuse qui leur permettait de ne pas perdre la
face étant donnée la destruction de l’Armée Turque de l’Est ? De plus, il
était évident que c’était une tentative de nettoyage ethnique - basé sur le
fait que les Arméniens, et les autres groupes ethniques chrétiens - ont été
déracinés des villes et régions qui étaient loin des sites en guerre à
l’époque. Pour couronner le tout, même les survivants du génocide n’ont
pas eu la permission de rester en Turquie en tant que membres officiels
de la nouvelle République turque - La Turquie pour les Turcs uniquement.
Comme les musulmans non turcs (tels que les Kurdes, les Tcherkesses et
les Alevis) le découvrent plus tard... ]
- Autres commentaires de M. Murat Bardakci sur ces points :
Je ne dis pas "ils ont très bien fait [de déporter les Arméniens]", je dis
simplement "ils ont fait ce qu’il était nécessaire de faire". Mais pour
commencer avec Taner Akcam et en remontant jusqu’aux autres, pas un
d’entre eux ne peut lire les documents. Pas seulement ce document, ils
sont incapables de lire tout document ancien; mais ils émettent des
jugements. Alors que cela peut être fait en lisant les documents, en se
basant sur des faits. Cela ne peut pas être fait par des pseudo intellectuels
qui forgent des opinions [non fondées].
- Ceux qui ont signé le texte de l’excuse et la plupart de ceux qui pensent
comme eux disent la chose suivante (et pose la question suivante) :
laissons de côté toutes les informations et les documents appartenant à la
période ottomane, le fait qu’ils ont été près d’un million et demi
d’Arméniens, maintenant ce nombre est de soixante mille. N’est-ce pas
une question dramatique en elle-même ? Cela n’est-il pas suffisant pour
infliger de la douleur/tristesse ?
Bien sûr c’est dramatique. On aimerait que ces événements n’aient jamais
eu lieu. Personne ne peut nier cela. Mais pourquoi pensent-ils de façon
unilatérale ?
Pourquoi ne mentionnent-ils pas qu’il n’y a plus de musulmans qui vivent
dans les Balkans et le Caucase. C’est l’essentiel de la question. Vous
oubliez toutes les déportations et tous les exils, et pour une raison X, vous
ne vous souvenez que d’un seul fait; et vous accordez toute votre
attention à la déportation des Arméniens uniquement ? Je considère une
telle entreprise comme une intention préméditée. Mettons-nous d’abord
d’accord sur ce point, ensuite nous pourrons parler de la phase de
chagrin.
- Plus de commentaires sur la situation des Arméniens :
Quant aux allégation comme quoi les déportations des Arméniens était
destinées à faire de la place aux autres [exilés des Balkans], je me suis
mal exprimé ! Ne l’envisagez pas ainsi. La déportation était la politique
normale des Ottomans pour installer des populations. Cela remonte à la
politique romano byzantine. Pour finir, vous ne transférez pas un peuple
d’un pays à un pays différent; mais vous le transférez d’un endroit à un
autre dans le même pays - c’est toute la question. [Nota John Havoonjian
: Si je comprends correctement M. Bardakci, ce que les Arméniens ont
subi est tout simplement un transfert d’une partie de l’Empire ottoman à
une autre - le fait que les Arméniens sont arrachés à leur terre ancestrale
millénaire vers une région qui appartient à des Arabes, ne le dérange pas.
Ni le fait qu’ils laissent derrière eux leurs maisons, leurs biens, leurs
magasins, écoles, églises, fermes, terres agricoles… et qu’on les embarque
pour un long et pénible « voyage » - empli d’agonies, la soif, la faim, les
viols, les meurtres, - et s’ils ont la chance de survivre, ils finissent dans le
désert de Deir-El-Zor.]
Et ce n’est pas vrai que les musulmans restant se sont grandement
enrichis [après avoir la main sur les biens personnels et immobiliers que
les Arméniens avaient laissés].
Un autre sujet de discussion est : qui a commencé ?
Si les Turcs avaient commencé, je l’aurais dit; mais ce sont les Arméniens
qui ont commencé. A cette époque, l’indépendance était à la mode. Après
la guerre d’indépendance des Grecs de 1820, l’Empire est entré dans une
période de dissolution : Bulgares/Arabes. L’idée d’une Arménie
indépendante a germé dans les années 1870 [sûrement après le
Tanzimat] - 50 ans après l’insurrection grecque. Bien sûr, l’insurrection
grecque et les autres étaient toutes dues à la révolution française. [Mais,
la plus sanglante fut celle des Arméniens]
Parce qu’ils étaient les derniers. Et il y a cela : dans tous les autres cas,
notre armée a été battue, et nous avons été forcé de reconnaître leur
indépendance. Dans le cas des Arméniens, cela ne s’est pas passé ainsi;
c’était juste une tactique de hit-and-run.[ Nota John Havoonjian : Je suis
content de voir que M. Bardakci admet que ce n’était pas une lutte totale
pour l’indépendance arménienne, mais seulement une tactique de "hitand-run". Avec ses propres mots : "Nous ne savons pas [si la populace
arménienne a coopéré avec les insurgés]; nous ne savons pas avec
certitude qui a soutenu ces rebelles".]
- Pourquoi les femmes, les enfants, les vieux et les autres
[malades et infirmes] qui n’étaient pas liés aux Dachnak, ont aussi
été soumis aux déportations ?
[Un exemple, supposons qu’un groupe d’amis (y compris, femmes,
enfants et vieux) sont dans un minibus, avec des armes dans les mains;
s’ils sont arrêtés par la police ou par l’armée, est-ce qu’on va leur dire :
"Que les dames aillent de ce côté, pour que nous puissions vous tuer ?'" C’est aussi simple que cela [...]. C’est ce qui est laid dans la guerre; et
cette période était une période de guerre. Mais ne tirez pas de fausses
conclusions de ce que je dis : "les déportations étaient une bonne chose,
nous avons nettoyé" - ce n’est pas ce que je dis. Ce fut une grande
détresse des deux côtés, plus grande bien sûr pour les Arméniens. Mais
cela s’est passé. Parce que, Messieurs, la règle est ainsi en histoire : il
vous faut juger les événements en fonction des conditions de l’époque.
Parce que si vous évaluez selon les conditions d’aujourd’hui, vous en
tirerez les mauvaises conclusions.
- Opinion et sentiments de M. Murat Bardakci sur les Ittihadistes :
Des gens honnêtes, les Ittihadistes. J’aime les Ittihadistes, laissez-moi
vous le dire. Ma famille est aussi Ittihadiste. Et ils ont fait ce qu’il était
nécessaire de faire. [s’adressant au journaliste de Hurriyet] Vous parlez
'avec la bouche des autres'. Pendant la guerre des Balkans, comparées à
la misère/détresse subie par notre population musulmane, les
déportations des Arméniens ne sont rien. Mais voilà, notre mémoire est si
limitée; le savoir nous manque. Les Ittihadistes sont des gens de bonne
intention/foi. Regardez autour de vous, il n’y a pas de riches Ittihadistes.
C’était des gens honnêtes; idéalistes [sic! ]
©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN, d’après une traduction du
turc de John Havoonjian - 19 janvier 2009 - http://collectifvan.org/
http://www.haber3.com/news_detail.php?id=439284
USA
Obama, premier président noir des Etats-Unis
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - A midi, heure de la côte
est, (18 heures, heure de Paris), Barack Obama prêtera serment,
mardi 20 janvier à Washington, en tant que 44e président des
Etats-Unis d'Amérique. A l'occasion de l'investiture de Barack
Obama, le Collectif VAN vous propose de relire des extraits de
l'article "Le bon sens d'Obama sera bientôt mis à l'épreuve..." de
Robert Fisk, paru le 30 décembre 2008, concernant l'une des
promesses de campagne du candidat démocrate : la
reconnaissance officielle par les Etats-Unis, du génocide arménien
de 1915, perpétré (et toujours nié à ce jour) par l'Etat turc. Mais
au-delà des réussites ou échecs à venir de l'équipe Obama,
saluons aujourd'hui la victoire sur le racisme que représente
l'élection du premier président noir des USA.
30 décembre 2008
Comment peut-on croire en un "progrès" quelconque au
Moyen-Orient ?
FISK Robert
Le Grand Soir
Extraits :
"Le bon sens d'Obama sera bientôt mis à l'épreuve à peine trois mois
après son investiture, quand il aura une petite promesse à tenir. Eh oui,
c'est cette maudite commémoration le 24 Avril du génocide Arménien,
quand les Arméniens se souviennent des 1,5 millions de leurs
compatriotes - citoyens de l'Empire Ottoman massacrés par les Turcs lors de l'anniversaire du jour de 1915 où les premiers professeurs, artistes
et autres Arméniens furent emmenés pour être exécutés par les autorités
Ottomanes.
Bill Clinton a promis aux Arméniens que s'ils l'aidaient à se faire élire, il
appellerait cela un "génocide". George Bush a fait de même. Et Obama
aussi. Les deux premiers n'ont pas tenu parole et ont parlé de "tragédie"
plutôt que de "génocide" une fois les votes obtenus, parce qu'ils étaient
effrayés par tous ces généraux Turcs brailleurs, sans parler - dans le cas
de Bush - de l'accès aux routes de Turquie pour le ravitaillement de
l'armée US. "Les routes, etc."
comme Robert Gates l'a dit avec une ironie la plus terrible de l'histoire,
celles-ci étant justement les mêmes "routes, etc." qu'ont emprunté en
1915 les Arméniens en marche vers leur mort [1]. Et M. Gates sera là
pour le rappeler à Obama. Aussi je vous parie - je parie sur la tête du chat
de la maison - que le 24 avril, Obama trouvera que le "génocide" est une
"tragédie".
Par chance, en voyage vers Istanbul un peu plus tôt dans le mois, j'ai
feuilleté le magazine de bord de la Turkish Airlines et j'ai trouvé un article
sur la région historique de Harput. L'article décrivait Harput comme "Le
jardin sauvage de l'Asie", "une station de vacances à la mode", "où les
églises à la gloire de la Vierge Marie s'élèvent à côté des tombes des
ancêtres de Mehmet le Conquérant".
Bizarre toutes ces églises n'est-ce pas ? Et vous devez vous creuser la tête
pour vous souvenir que Harput fut le coeur du génocide des Arméniens
chrétiens, la ville d'où Leslie Davis, le courageux consul Etasunien
d'Harput, fit parvenir les dépêches accablantes de son témoignage
oculaire des hommes et des femmes arméniens massacrés dont il voyait
les cadavres de ses propres yeux. Mais je devine que tout cela gâcherait
l'effet "Jardin sauvage". C'est un peu comme si on invitait des touristes
dans la ville Polonaise d'Oswiecim - en omettant de dire que son nom
Allemand est Auschwitz."
Traduction Laurent EMOR pour le Grand Soir
http://www.legrandsoir.info/
Lire l'article entier sur :
Le bon sens d’Obama sera bientôt mis à l’épreuve...
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=25359
Obamania et racisme
par Pascale P., Historienne
19.01.09
Devant l’« Obamania » qui se joue actuellement sur nos écrans télévisés,
il est nécessaire de s’interroger : en quoi son élection est-elle historique ?
N’est-il pas issu du sérail des grandes universités dont provient la majorité
des politiques américains ? Est-il de nationalité étrangère ? Est-il issu de
l’immigration ? Certes, il a vécu plusieurs années à l’étranger mais n’a-t-il
pas été éduqué par sa mère et ses grands parents américains ? En quoi
est-il différent des présidents qui l’ont précédé ?
Si l’on s’en tient uniquement aux propos tenus par M. Obama, ses idées
ne sont en rien libérales. Selon lui, "la religion constitue un rempart, c'est
un fondement quand toutes les autres choses ne vont pas". Il est
favorable au droit à l'avortement mais "ceux qui sont opposés à
l'avortement devraient pouvoir continuer à contester légalement la loi et
essayer de la changer". N’a-t-il pas affirmé, à propos du sida, que
l'abstinence sexuelle était une "composante importante" pour prévenir
cette maladie ?
Dans le domaine économique, il a non seulement soutenu l’administration
Bush dans son plan de relance de l’économie en septembre dernier mais
une de ses premières propositions est celle traditionnellement apparentée
au parti Républicain comme la baisse des impôts.
Sur le plan diplomatique, il prône la fermeture de la prison de
Guantanamo et le retrait des forces américaines d’Irak. Il se positionne
ainsi en rupture avec l’administration de son prédécesseur mais ces deux
événements étaient de toute manière inéluctables : Si Georges W. Bush
ne s’était enferré dans ses propres mensonges, il en aurait fait de même
tant le casse-tête juridique posé par l’incarcération de prétendus «
terroristes » et le coût exorbitant (en termes humains et financiers) de la
guerre en Irak sont importants.
Comme le montre la visite officielle ce mois-ci du vice-président élu à
Kaboul et l’annonce de l’envoi de 20.000 soldats supplémentaires en
Afghanistan, M. Obama ne fait que perpétuer la « guerre contre le
terrorisme » inaugurée par Georges W. Bush il y a sept ans, déjà.
Combien de temps durera-t-elle encore avant que les troupes étrangères
ne se retirent ? Que se passera-t-il si le Pakistan ne réussit pas sa
transition démocratique ? Que fera-t-on si un nouveau conflit se déclare
avec l’Inde ?
Si l’idéologie de M. Barack Obama ainsi que ses projets ne se distinguent
en rien de son prédécesseur, pourquoi son élection suscite-t-elle alors un
tel enthousiasme ?
Serait-ce en raison de sa couleur de peau ? Le problème est qu’il n’existe
pas, d’un point de vue scientifique, de sous-groupes dans l’espèce
humaine comme l’ont prouvé la génétique et l’anthropologie physique. Au
risque de décevoir certains esprits chagrins, il n’existe qu’une seule et
unique race humaine.
M. Obama est un homme. Ce qui le distingue de ses semblables est, non
seulement son intelligence, son parcours personnel et professionnel mais
aussi –et surtout- son charisme. Parler de son élection comme historique
en raison de sa couleur de peau relève tout simplement du racisme.
Quand apprendrons-nous de nos erreurs ? Il est temps d’aller au-delà des
questions de couleur de peau et de ne juger une personne qu’en fonction
de ses compétences et non de son aspect extérieur.
http://www.lemonde.fr/opinions/chronique/2009/01/19/obamania-etracisme_1143830_3232.html
De Luther King à Obama
Claude Lévesque
Édition du samedi 17 et du dimanche 18 janvier 2009
Nombreux sont les sceptiques qui, encore récemment, doutaient des
chances de Barack Obama d'accéder à la Maison-Blanche. Charles Cobb,
un vétéran de la lutte pour les droits civiques dans les années 60, avoue
être du nombre. À l'époque mythique des «sit-in» et des grandes
marches, les militants comme lui avaient beau partager le «rêve» de
changement de Martin Luther King, l'idée d'un président noir ne leur serait
même pas venue à l'esprit.
«En 1963, à Birmingham, en Alabama, je me tenais devant une église
baptiste qui venait d'être démolie par une bombe, tuant quatre jeunes
filles. Vous n'auriez pas pu me faire avaler à cette époque que, de mon
vivant, un Noir serait président des États-Unis, a-t-il relaté dans un
entretien téléphonique cette semaine. Vous n'auriez même pas pu me
convaincre qu'un Colin Powell ou qu'une Condoleezza Rice deviendraient
secrétaires d'État. Je vous aurais répondu que vous avez commencé vos
libations un peu trop tôt dans la journée.»
Il y a deux ans, il ne croyait toujours pas que le sénateur de l'Illinois
réussirait l'exploit que l'on sait. «Je croyais que l'obstacle racial allait
l'emporter sur son charme et son habileté indéniables. Et il y a un an, je
disais encore: "C'est un bon jeune homme, mais non, je ne pense pas..."»
L'époque des «sit-in» et des grandes marches
Mardi prochain, Barack Obama continuera à faire l'Histoire en prêtant
serment à Washington. La veille, jour férié, les Américains honorent la
mémoire de Martin Luther King. C'est lundi soir que Charles Cobb
prononcera à l'Université Concordia une conférence intitulée, justement,
«De Martin Luther King à Barack Obama».
Au début des années 60, à l'âge de 19 ans, ce natif de Washington DC, est
descendu dans l'État du Mississipi pour participer aux «sit-in» d'étudiants
qui exigeaient le droit de manger dans les restaurants. Comme bien
d'autres jeunes, il a interrompu ses études pour devenir un des
permanents du Student Nonviolent Coordinating Comittee (SNCC), aux
côtés d'autres activistes comme Stokeley Carmichael. Il y a passé cinq
ans, avant de travailler comme journaliste pour des médias aussi
prestigieux que le réseau radiophonique NPR et le National Geographic
Magazine.
Dans le Sud profond, le SNCC organisait aussi, avec la Southern Christian
Leadership Conference du Dr King, les fameuses marches visant à inscrire
les Noirs sur les listes électorales, qui ont changé le cours de l'Histoire.
Malgré le titre de sa conférence, Charles Cobb refuse de réduire le
processus d'émancipation des Noirs -- on dit plus volontiers AfroAméricains aujourd'hui -- à deux hommes, Martin Luther King Jr et Barack
Obama. «Si vous voulez comprendre le mouvement des droits civiques
dans le Sud, explique-t-il, vous devez prendre en considération
l'organisation communautaire et le travail de nombreux héros et de
nombreuses héroïnes qui ont risqué leur vie pour amener dans les années
50 et 60 les changements qui ont conduit directement à Barack Obama.»
Le mouvement des droits civiques dans le sud des États-Unis a
profondément changé le Parti démocrate, rappelle-t-il. Les Blancs
ségrégationnistes et conservateurs du Sud ont graduellement perdu
l'immense pouvoir qu'ils exerçaient au sein de cette formation politique.
Après avoir résisté au changement, ces «Dixiecrats» ont fini par passer en
majorité dans le camp républicain.
De nouvelles règles internes apportées au Parti démocrate à la fin des
années 60 par le sénateur George McGovern (candidat malheureux à la
présidentielle de 1972) ont explicitement favorisé la participation des
Noirs et des autres minorités, ainsi que des femmes, à la chose politique.
«Ces changements ont favorisé l'ascension politique non seulement de
Barack Obama, mais aussi d'Hillary Clinton et de Bill Richardson», observe
le militant des droits civiques, qui a écrit plusieurs ouvrages sur sa propre
expérience et sur la politique américaine.
Le facteur social
Charles Cobb reconnaît que son pays a profondément changé en quelques
décennies. «La discrimination n'est plus ce qu'elle était. Il y a encore
beaucoup de racisme aux États-Unis, mais je crois que la classe sociale
joue aussi un rôle. Certains Noirs réussissent à échapper à tous les
préjugés, dit-il.
«En fait, il y a toujours eu un racisme profondément enraciné dans le pays
et, en même temps, un groupe de personnalités noires qui sont admirées,
poursuit-il. Je crois que c'est un trait distinctif des États-Unis. De bien des
façons, la popularité de Barack Obama, un homme noir qui transcende la
race, ressemble beaucoup à la popularité qu'a connue Michael Jackson.»
Charles Cobb, qui ne cache pas son admiration pour le nouveau président,
explique son élection à la fois par ses qualités et par l'immense
ressentiment ressenti par ses concitoyens à l'endroit de George W. Bush:
«Dans la bouche de Barack Obama, le mot "changement" voulait vraiment
dire quelque chose.»
Les Noirs, qui ont presque tous voté pour Barack Obama, ont à son
endroit des attentes très élevées. «Et il est clair qu'il ne les satisfera pas
toutes, ne serait-ce qu'à cause du piteux état de l'économie», opine
Charles Cobb.
«Ils pensent sans doute qu'un des leurs accordera plus d'attention aux
enjeux qui les préoccupent, comme l'instruction publique, la lutte contre la
pauvreté et la brutalité policière, qui ont une connotation raciale»,
explique-t-il.
«Quelles que soient les politiques d'Obama, sur le plan intérieur ou en
politique étrangère, il faudra attendre pour connaître l'effet qu'elles auront
sur les gens qui habitent dans les logements subventionnés à Chicago,
ajoute-t-il. Mais j'ai l'impression qu'il veut être un président qui s'occupe
en priorité des dossiers de politique intérieure. Sauf qu'il risque d'être vite
rattrapé par les problèmes au Moyen-Orient, autour de la Russie ou en
Afrique, comme l'a été Bill Clinton.»
Pour Charles Cobb, ce sont effectivement les enjeux économiques et
sociaux qui ont incité Barack Obama à faire le saut en politique. Son
intérêt pour ces questions n'est donc pas dicté par la détérioration récente
de l'économie américaine. M. Cobb en veut pour preuve le fait que le
prochain président, à sa sortie de Harvard, avait préféré le travail
communautaire à un poste dans un grand cabinet d'avocats.
Charles Cobb voit dans l'instruction publique un thème sur lequel il revient
souvent, «un enjeu de droits civiques». «À Washington, plus de la moitié
des diplômés du secondaire ont des habiletés en lecture, en écriture et en
arithmétique du niveau de la huitième année, ce qui ne leur permet pas
de fonctionner pleinement comme citoyens», note-t-il.
«Un autre grand défi, c'est ce que j'appelle la destruction interne de la
société noire. Je parle de la drogue et de la violence. Les organisations de
défense des droits civiques n'ont pas fait grand-chose pour s'attaquer à ce
problème», admet l'ancien organisateur communautaire.
«Mais une des leçons du mouvement des droits civiques aura été que les
jeunes ont pris l'initiative. Et je pense que les jeunes d'aujourd'hui
pourraient devoir prendre à leur tour l'initiative. Dans une école du
Maryland, récemment, des étudiants ont essayé de procéder à
"l'arrestation citoyenne" de leur directeur, qu'ils accusaient de ne pas leur
procurer une éducation de qualité. J'aime ce genre d'attitude», se réjouit
Charles Cobb.
http://www.ledevoir.com/2009/01/17/227941.html
Le premier jour de l'ère Obama
De notre correspondante à Washington, Laure Mandeville
20/01/2009 | Mise à jour : 00:34 |
Une fanfare et des chœurs ouvriront mardi la cérémonie d'investiture du
44e président des Etats-Unis, dont le point d'orgue sera le discours très
attendu du nouveau locataire de la Maison-Blanche. Voici le programme de
la journée.
Tant attendue, tant commentée, l'heure d'Obama a fini par arriver. À 12
heures précises aujourd'hui à Washington, George W. Bush cessera d'être
président des États-Unis conformément à l'article 20 de la Constitution
américaine. Sur la colline du Capitole, face à un Mall investi par des foules
venues des quatre coins de l'Amérique et du monde, son successeur
prêtera serment sur la bible historique qui servit à Lincoln lors de son
entrée en fonction en 1861.
Une demi-heure plus tôt, la cérémonie aura été ouverte par la fanfare du
corps des marines puis des chorales de garçons et de filles de San
Francisco. Le révérend Rick Warren, un évangéliste conservateur blanc de
54 ans, originaire de Caroline du Sud, dira alors une prière, un détail qui
en dit long sur le rôle fondamental que continue de jouer la foi chrétienne
au sommet du pouvoir américain. La voluptueuse Aretha Franklin, une
diva noire connue pour sa voix profonde plongeant dans la tradition des
Negro-spiritual, chantera alors face à la foule. Puis le vice-président
Joseph Biden prêtera serment devant l'honorable John Paul Stevens, juge
à la Cour suprême.
Pendant quelques minutes encore, Barack Obama pourra méditer sur son
discours et son destin exceptionnel, en écoutant un quatuor composé du
violoniste Itzhak Perlman, du violoncelliste Yo-Yo Ma, de la pianiste
Gabriela Montero et du clarinettiste Anthony McGill. Issu du quartier noir
défavorisé de Chicago, aujourd'hui à 29 ans membre de l'orchestre du
Metropolitan Opera, ce dernier évoque «cette occasion de toucher les gens
par sa musique» comme «la plus extraordinaire chance de sa vie».
Neuf bals et trois dîners
La fin du morceau du compositeur John Williams que joueront les quatre
musiciens marquera le signal de la procédure d'investiture proprement
dite de Barack Obama. C'est le président de la Cour suprême John G.
Roberts Jr. qui lui fera prêter serment sur la bible de Lincoln. Des anges
passeront entre les deux hommes qui ne s'aiment pas et se sont retrouvés
en conflit ouvert, Barack Obama ayant été parmi les 22 sénateurs
démocrates à s'opposer en 2005 à sa confirmation à la Cour suprême,
rappelle le New York Times. À l'époque, Obama avait expliqué que sa
décision n'avait pas été facile vu les impressionnantes qualifications de
Roberts, mais il avait jugé que celui-ci «avait trop souvent utilisé ses
formidables capacités au service des forts plutôt qu'à celui des faibles».
Roberts et Obama ont tous deux été membres de la Harvard Law School,
qu'ils ont terminé avec les félicitations du jury. Ils ont également tous
deux été membres de la Harvard Law Review.
Une fois la prestation de serment terminée, Barack Obama deviendra le
44e président des États-Unis d'Amérique. Face à son héros Lincoln, dont le
mémorial blanc lui fera signe dans le lointain, il prononcera alors son
discours. La poétesse Elizabeth Alexander, originaire d'Harlem, qu'il
apprécie particulièrement et a lui-même invité à l'investiture, récitera
alors un poème. La cérémonie sera close par le révérend Dr Joseph E.
Lowery, un pasteur noir méthodiste du Sud profond, connu pour ses vues
libérales et son combat ancien pour les droits civiques. Les
commentateurs à Washington soulignent que la présence de Warren et de
Lowery, tous deux amis très chers de Barack Obama, exprime le caractère
quelque peu éclectique de son rapport à la foi et à Dieu. Ce choix délibéré
de leaders religieux situés aux extrêmes, l'un en faveur du mariage
homosexuel, l'autre résolument contre, n'est pas un hasard, souligne le
journaliste Eli Saslow dans le Washington Post. Il révélerait le désir
d'Obama de bousculer le monde des responsables de la foi pour les faire
travailler ensemble et les pousser à renoncer au sectarisme.
«Nous ne ferons qu'un»
Après la cérémonie, un grand déjeuner sera donné par le Congrès pour le
président Barack Obama, Joe Biden, leurs familles et toute une série
d'invités de marque. Un menu spécial Lincoln, avec crustacés et canard
sauvage aux pommes, leur sera servi. La grande parade de fanfares
militaires et de groupes de musique plus exotique commencera à 14 h 30,
en présence du président. Outre les neufs bals officiels très sélects dans
lesquels le président et sa femme Michelle pourraient apparaître ensuite,
la soirée sera riche en bals populaires et mondanités privées à travers la
ville de Washington, sortie pour l'occasion de sa torpeur un peu
provinciale.
Lundi, la tonalité était plus grave à l'occasion de la journée d'hommage à
Martin Luther King, assassiné en 1968, à 39 ans, après avoir lancé le
mouvement d'égalité des droits. Obama, qui s'est rendu dans un hôpital
accueillant des blessés de guerre, avait enjoint la population à montrer sa
«mobilisation» et son unité, à l'occasion de cette journée anniversaire
traditionnellement consacrée aux bonnes œuvres. «Demain, nous nous
rassemblerons et ne ferons qu'un, sur l'esplanade où le rêve de (Martin
Luther) King continue de résonner. Par cela même, nous reconnaissons
qu'ici en Amérique, nos destins sont inextricablement mêlés», a-t-il dit,
solennel.
Favorable à une coopération active avec l'opposition républicaine, il devait
aussi faire une apparition lundi à trois dîners consécutifs organisés à son
initiative : l'un en hommage à Colin Powell, l'ancien héros de la guerre du
Golfe devenu le premier Noir à diriger la diplomatie américaine lors du
premier mandat de George W. Bush, le second en l'honneur du concurrent
malheureux au scrutin présidentiel, le républicain John McCain, et le
troisième en l'honneur du vice-président élu Joe Biden, jugé exemplaire en
matière de travail bipartisan.
http://www.lefigaro.fr/elections-americaines-2008/2009/01/20/0101720090120ARTFIG00006-le-premier-jour-de-l-ere-obama-.php
INVESTITURE JOUR J - Barack Obama se prépare à
entrer dans l'histoire
Par Patrick Sabatier
Publié le 20/01/2009 à 07:38 - Modifié le 20/01/2009 à 08:20 Le Point.fr
"Premier discours d'investiture d'un président africain américain ? T'as
intérêt à être vraiment bon." C'est le conseil que Barack Obama dit avoir
reçu de sa fille, Malia, il y a quelques jours, lors d'une visite nocturne de la
famille au mausolée de Lincoln, dans le marbre duquel sont gravées les
paroles historiques prononcées par le 16e président lors de son accession
au pouvoir.
Quand Barack Hussein Obama prêtera serment à midi pile, heure
américaine - 18 heures, heure française - sur la Bible utilisée par Lincoln
en 1861 devant le premier juge de la Cour suprême, John Roberts, il
entrera certainement dans l'histoire des États-Unis. L'accession à la
magistrature suprême du premier homme de couleur, quoi qu'il arrive par
la suite, restera à jamais un tournant symbolique pour la République
vieille de 223 ans. Cette "Heure d'Obama" consacrera de manière
spectaculaire la rupture avec le "péché originel" de la démocratie en
Amérique, l'esclavage des Noirs. Le Capitole, sur la terrasse duquel il va
prêter serment, a été en grande partie bâti sur le travail de ces esclaves,
tout comme la Maison-Blanche, et le Mall où la foule se pressera pour
l'écouter, a jadis abrité un marché aux esclaves. Ce mardi 20 janvier, les
États-Unis entrent donc bien dans une ère nouvelle.
Mais Obama, citoyen du monde aux origines métissées, Afro-Américain au
sens strict (père Kenyan, mère native du Kansas), ne veut pas marquer
l'histoire de son pays par la seule couleur de sa peau, ni se laisser définir
par l'inévitable étiquette de "premier président noir". Il entend sortir du
cadre de la saga tourmentée des relations entre les races, même si celleci est le prisme naturel à travers lequel le percevront les centaines de
millions de personnes qui suivront un évènement retransmis par les
télévisions du monde entier et couvert par des milliers de journalistes. Et
même si ce prisme inspire dans une large mesure les centaines de milliers
d'Américains, dont une majorité de Noirs, venus de tout le pays, qui ont
envahi Washington pour pouvoir dire "j'y étais".
L'accomplissement du "rêve" de Martin Luther King
Des foules de plus en plus considérables ont rempli dès lundi la capitale,
transformée en vaste parc d'attractions sur le thème de Barack Obama.
Des foules exubérantes et joyeuses, mais tranquilles, débarquées de
milliers de bus, des trains et des avions dans une ville sécurisée par un
déploiement de forces sans précédent (25.000 policiers et 16.000 soldats
sur les dents, interdiction de survol de l'espace aérien patrouillé par des
avions de chasse et des hélicoptères et une flotte de vedettes armées sur
le Potomac). Les autorités attendaient entre un et deux millions de
personnes sur le Mall pour écouter Barack Obama répéter les paroles du
serment inscrit dans la Constitution, puis son premier discours en tant que
président des États-Unis, avant d'assister à la grande parade traditionnelle
sur Pennsylvania Avenue que le cortège présidentiel descend du Capitole à
la Maison-Blanche.
La dimension de catharsis raciale dont Obama est l'agent se combine avec
le rejet violent de son prédécesseur George W. Bush, mais surtout avec
une angoisse profonde et généralisée devant la crise dans laquelle le pays
est en train de sombrer pour lui assurer une popularité comme aucun de
ses prédécesseurs n'en a connu à son accession au pouvoir. La majorité
des Américains voient en Barack Obama, au-delà de l'accomplissement du
"rêve" de Martin Luther King, l'homme d'un possible recours, celui qui
pourra peut-être redonner substance à un rêve américain en crise. C'est
pourquoi le 44e président des États-Unis prête serment adossé à 80 %
d'opinions favorables selon le dernier sondage ABC/ Washington Post .
Son discours visera à consolider cet état de grâce et à canaliser l'énergie
formidable de l'espoir soulevé par son élection. Il en a rédigé lui-même le
texte de moins de 20 minutes, sur lequel il a travaillé deux mois avec sa
principale plume, Jon Favreau. Il espère, a-t-il expliqué, "saisir au plus
près l'essence du moment historique dans lequel nous nous trouvons". Il a
démontré pendant la campagne présidentielle que la rhétorique est une
des armes politiques qu'il manie avec le plus d'efficacité, et chacun
s'attend donc à ce qu'il s'inscrive dans la lignée des grands orateurs, dont
l'écho des paroles continue d'inspirer les Américains de génération en
génération - Lincoln, Roosevelt et Kennedy en particulier.
"Refaire des États-Unis le phare de la liberté"
Au grand jeu des parallèles historiques, la cérémonie d'aujourd'hui a
beaucoup plus en commun avec l'investiture de Franklin D. Roosevelt en
mars 1933, en plein milieu de la Grande Dépression, qu'avec tout autre.
La priorité des priorités, avait alors lancé FDR, était de "remettre les
Américains au travail" en créant des emplois, et de leur redonner
confiance en conjurant la peur et en les assurant de l'action de l'État pour
compenser la faillite du marché. D'après ceux qui ont eu connaissance du
discours de Barack Obama avant qu'il ne le fasse, "le pragmatiste en chef"
doit, lui aussi, inviter les Américains au sursaut et à l'unité nationale en
"se libérant des idéologies" pour confronter les immenses défis du
moment. Il doit en appeler à leur "esprit de responsabilité" et à faire
preuve de patience dans une épreuve de longue durée.
Il faudra, a-t-il déjà répété à plusieurs reprises au fil des discours qu'il a
faits à la veille de son investiture, "plus d'un mois, plus d'une année et
probablement encore davantage" pour redresser la situation et sortir
l'Amérique de la crise. Il ne promettra pas, comme Churchill, à ses
concitoyens "du sang et des larmes", mais il insistera certainement sur la
nécessité d'un effort national et de sacrifices importants. "Le véritable
caractère de notre pays ne se révèle pas dans les périodes d'aisance et de
facilité, mais dans ce que nous faisons de bien quand les temps sont
difficiles", a-t-il déjà rappelé dimanche.
Mais Barack Obama, qui a dit lui-même vouloir "refaire des États-Unis le
phare de la liberté" dans le monde et restaurer le "leadership" moral de
son pays, sait aussi que le public de son discours d'investiture sera bien
plus large que la foule rassemblée à Washington, ou même que les 300
millions d'Américains, et qu'il s'adressera, en fait, à la planète tout
entière. "On avait fait une croix sur l'Amérique", insistait dimanche Bono,
chanteur d'U2.
Obama l'a refait exister." "Obamaman", devenu une sorte de superhéros
global dont la mission est de redorer le blason terni de l'Amérique, suscite
dans le monde, qui aurait voté massivement pour lui s'il l'avait pu, des
espoirs qui ne sont pas moindres, et peut-être pas moins exagérés que
ceux que nourrissent ses concitoyens. Le plus grand défi du président
Barack Obama, à compter de midi heure de Washington - 18 heures,
heure de Paris -, sera donc de ne pas décevoir ces espoirs.
http://www.lepoint.fr/presidentielle-americaine/investiture-jour-j-lamerique-entre-dans-l-ere-obama/1781/0/308521
MEMOIRE DE HRANT DINK
Turquie: Deuxième anniversaire de l’assassinat de
Hrant Dink
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
livre ce Communiqué de Presse publié sur le site de Reporters sans
Frontières le 19 janvier 2009.
Deuxième anniversaire de l’assassinat de Hrant Dink : il
faut mettre fin à l’impunité dont bénéficient les forces de
l’ordre !
19.01.2009
Le 19 janvier 2009 marque le deuxième anniversaire de l’assassinat du
journaliste turc d’origine arménienne, Hrant Dink, abattu le 19 janvier
2007 par Ogun Samast, devant les locaux d’Agos, l’hebdomadaire qu’il
dirigeait à Istanbul.
Reporters sans frontières exprime son entière solidarité à la famille, aux
collègues et aux amis du journaliste. “Nous nous joignons à tous ceux qui
pleurent Hrant Dink et qui veulent que justice soit rendue. Nous réclamons
que les différents volets de l’affaire soient jugés ensemble, seule condition
pour qu’un terme soit mis à l’impunité scandaleuse dont bénéficient les
membres des forces de l’ordre qui n’ont rien fait pour empêcher
l’assassinat du directeur d’Agos”, a déclaré l’organisation de défense de la
liberté de la presse.
Le fait que des policiers et des gendarmes avaient eu connaissance du
projet d’assassinat du journaliste sans réagir ne fait plus de doute. Le 2
décembre 2008, un rapport des services du Premier ministre a mis en
cause la responsabilité directe des forces de l’ordre dans l’affaire. “Les
renseignements faisant état d’un préparatif d’attaque de la part de Yasin
Hayal [ultranationaliste, l’un des commanditaires présumés, ndr] le fait
que le patriarche arménien, Mesrob Mutafyan, ait demandé protection
pour les institutions arméniennes (suite au climat de tension qui a régné à
l’issue de la pénalisation de la négation du génocide arménien en France)
ainsi que les événements survenus lors des procès de Hrant Dink,
justifiaient la plus grande vigilance. Or, on peut considérer que la Direction
de la sécurité a failli à sa tâche en négligeant de placer sous protection
Hrant Dink”, peut-on lire dans ce rapport officiel.
Le même rapport recommande l’ouverture d’une enquête sur le chef du
renseignement général à Ankara, Ramazan Akyürek. Ce dernier était le
chef de la police de Trabzon avant l’assassinat du journaliste et il avait
accepté qu’Erhan Tuncel, autre commanditaire présumé, travaille comme
informateur pour la police de la ville. On lui reproche de ne pas avoir
réalisé un suivi suffisant des informations qui lui étaient transmises et de
ne pas avoir coordonné les efforts des différents services pour que Hrant
Dink soit protégé. Un autre rapport, du ministère de l’Intérieur indique
que toute la hiérarchie de la police d’Istanbul avait fait preuve de
négligence dans cette affaire.
Pour l’instant, seuls des membres de la gendarmerie de Trabzon ont été
poursuivis, alors que la police d’Istanbul jouit d’une impunité totale. En
effet, le 27 juin 2008, la cour régionale administrative d’Istanbul a interdit
toute enquête sur le chef de la police, Celattin Cerrah, et sept autres
fonctionnaires, dont le chef du renseignement Ahmet Ilhan Güler, estimant
qu’ils n’avaient commis aucune erreur. Les avocats de la famille Dink
affirment que la loi 4483 relative aux procédures judiciaires contre les
fonctionnaires d’Etat a constitué un obstacle majeur à l’ouverture de
poursuites. Ils déclaraient récemment : ”Ce sont justement les hauts
représentants que nous accusons dans cette affaire qui, jusqu’à
maintenant, ont informé les procureurs qui mènent les enquêtes. Ce n’est
pas un hasard si nos plaintes pour « falsification de documents » n’ont pas
abouti.” Les avocats réclament que les huit membres des forces de l’ordre
poursuivis, le soient en vertu de l’article 83 du code pénal qui sanctionne
la “négligence ayant provoqué la mort d’autrui”, et non, comme c’est le
cas pour l’instant, pour “négligence simple”.
Les avocats ont saisi à trois reprises la Cour européenne des droits de
l’homme et porté plainte devant le Haut Conseil de la magistrature, contre
les trois juges ayant exclu tout recours juridique à l’encontre du chef de la
police d’Istanbul, Celattin Cerrah, et ses collaborateurs.
Depuis le 2 juillet 2007, le procès des dix-neuf principaux accusés s’est
ouvert devant la 14e chambre de la cour d’assises de la ville. Ils sont
inculpés notamment d’“homicide volontaire” et d’“appartenance à une
organisation terroriste”.
Par ailleurs, deux gendarmes sont jugés à Trabzon par un tribunal de
police. Six autres membres de la gendarmerie sont inculpés, parmi eux
figure le chef de la gendarmerie de la ville.
Plusieurs manifestations ont été organisées à Istanbul en hommage au
journaliste. Un rassemblement à l’initiative des “Amis de Hrant Dink” a eu
lieu le 19 janvier à 14h30 sur le lieu de l’assassinat, dans le quartier
d’Osmanbey. Et le 22 janvier, un concert aura lieu dans le quartier de
Beyoglu. La recette sera reversée à la Fondation internationale Hrant Dink.
Enfin, une exposition se déroulera jusqu’au 6 février prochain, sur le
thème “Hrant Dink et la fraternité des peuples”.
http://www.rsf.org/article.php3?id_article=30032
Turquie/Affaire Hrant Dink: justice doit être rendue
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre
ce Communiqué de Presse d' Amnesty International publié sur leur
site le 19 janvier 2009.
Turquie. Il n’y a plus de temps à perdre dans l’affaire
Hrant Dink, la justice doit être rendue
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Les autorités turques sont loin d’être prêtes à déférer à la justice tous
ceux qui sont responsables du meurtre Hrant Dink, a déclaré Amnesty
International le 19 janvier 2009, date du deuxième anniversaire de la
mort du journaliste et défenseur des droits humains.
« Hrant Dink a été assassiné pour avoir exprimé ses opinions non
violentes, semble-t-il avec l’accord tacite d’éléments appartenant à
différents services des forces de l’ordre », a déclaré Nicola Duckworth,
directrice du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International.
Vingt personnes accusées d’avoir planifié et commis le meurtre ont été
amenées devant les tribunaux. Dans le cadre d’une enquête distincte, huit
membres de la gendarmerie doivent répondre d’inculpation de négligence.
Cependant, aucun progrès n’a été réalisé dans les enquêtes et poursuites
contre les policiers qui n’ont pas donné suite aux avertissements selon
lesquels Hrant Dink était visé et risquait d’être assassiné.
Dans un rapport de juillet 2008, la Commission parlementaire turque des
droits humains a statué que les services de sécurité n’avaient pas
empêché le meurtre par négligence et manque de coordination. En outre,
des informations figurant dans un rapport de l’Inspection dépendant du
cabinet du Premier ministre sur le rôle des forces de sécurité dans le
meurtre de Hrant Dink ont filtré ; elles révèleraient que des policiers de la
Direction de la sécurité à Trabzon et Istanbul n’ont pas rempli le devoir
qu’ils avaient de protéger Hrant Dink, alors qu’ils disposaient
d’informations sur le meurtre en préparation.
« Il faudrait que les autorités rendent public le rapport de l’Inspection
dépendant du cabinet du Premier ministre, a déclaré Nicola Duckworth.
Il y a désormais quantité d’éléments à partir desquels les autorités
judiciaires peuvent agir. Il faut ouvrir de nouveau une enquête pour que
tous les membres de la police et de la gendarmerie impliqués soient
déférés à la justice. »
Complément d’information
Hrant Dink a été abattu 19 janvier 2007 devant les bureaux du journal
Agos dont il était le rédacteur en chef. Il était connu comme quelqu’un
désireux de débattre de façon ouverte et critique de la question de
l’identité arménienne et des versions historiques officielles de la Turquie
concernant les massacres d’Arméniens en 1915. Il avait fréquemment fait
l’objet de poursuites pour avoir exprimé ses opinions non violentes.
Le procès des 19 personnes accusées d’avoir planifié et commis le meurtre
s’est ouvert le 2 juillet 2007. Depuis lors, un nouvel accusé a été ajouté
au procès. La prochaine audience aura lieu le 26 janvier.
À l’heure actuelle, huit membres de la gendarmerie, dont le commandant
de la gendarmerie de Trabzon, Ali Öz, sont poursuivis pour « négligence ».
Ali Öz est accusé de ne pas avoir transmis les informations en sa
possession sur le complot qui visait Hrant Dink et d’avoir voulu cacher cet
élément à la justice après le meurtre.
Posté le 19 janvier 2009 par Françoise Guillitte
http://www.amnestyinternational.be/doc/article14160.html
Le deuxième anniversaire de la mort de Hrant Dink
vue par la presse turque
mardi20 janvier 2009, par Stéphane/armenews
Des milliers de turcs se sont réunis lundi 19 janvier 2009 à l’occasion du
deuxième anniversaire de la mort du journaliste Hrant Dink devant le local
d’Agos.
Lors de ses obsèques, des milliers des gens avaient crié le slogan : « nous
sommes tous des Arméniens ; nous sommes tous Hrant Dink » d’une voix
commune.
Ce slogan a créé quelque chose extraordinaire au sein de la société
turque. Le public turc a commencé à s’interesser au peuple arménien avec
qui pourtant il avait vécu côte à côte pendant des centaines d’années et
aussi à remettre en doute le passé. La diplomatie du football ces derniers
mois,qui a permis le début d’un rapprochement entre la Turquie et
l’Arménie, est sans doute l’un des résultats les plus importants du
processus.
Dans le cadre d’une perspective littéraire, l’intérêt quant au problème
arménien en Turquie a augmenté depuis l’an 2000. Selon des éditeurs
contactés par le quotidien Hürriyet le nombre des livres publiés sur la
question est en hausse durant la période de 2000 à 2005.
Le principal boom dans la hausse des publications est arrivé en 2005
quand la question du génocide a été sous les projecteurs des médias à
l’occasion du 90 ème anniversaire du début des massacres.
Entre 2007 et 2009 plus de 60 livres ont été publiés.
Ragip Zarakolu, le propriétaire des éditions Belge et membre fondateur de
la Fondation des Droits de l’Homme, qui a été le premier à publier des
livres sur le génocide des Arméniens au début des années 1990 et pour
lesquels Ragip Zarakolu est passé en jugement a déclaré « en 1993, nous
avons publié le premier livre en Turquie sur la question du génocide
arménien : Tous nous ont pris pour des fous alors. Après cela, il y a eu
une augmentation notable dans le nombre de livres liés au problème
arménien et la société arménienne ces récentes années ».
Selon Ragip Zarakolu l’accélération de la recherche en particulier pendant
le gouvernement de coalition d’Ecevit et de Bahçeli, afin de publier du
matériel niant le problème arménien a joué un rôle dans cette
augmentation.
Pour lui « il y a eu une grande augmentation du nombre de livres sur cette
base. Les livres ont suivi la politique officielle : les documents sur lesquels
ils étaient basés étaient des archives officielles mais leur intégrité était
controversée ».
Pour le quotidien Hurriyet « Hrant Dink est presque devenu un pont pour
la paix entre les deux sociétés afin de rétablir un dialogue après une
période de 100 ans grâce à son discours unique et son attitude. C’est
pourquoi, l’assassinat Dink sera toujours un tournant important dans le
dialogue turco-arménien, selon certains cercles ». « Ara Sarafian, un
historien d’origine arménienne et directeur de l’Institut Gomidas basé à
Londres, croit que les réactions reçues par hrant Dink pour son discours
progressiste l’ont été autant de la part des extrémistes arméniens autant
que des turcs ». Sarafian aurait ainsi déclaré à Hurriyet « ce cercle a
allégué que Hrant était un agent du gouvernement turc. Ils étaient
heureux quand on a fait taire Hrant Dink : il suffit de vérifier les journaux
publiés dans la diaspora à ce moment là. C’est parce que tous les deux
parties (d’extrémistes) n’ont pas voulu de solution paisible au problème ».
Le quotidien Hurriyet affirme avoir interrogé également Jean Claude
Kebabdjian, fondateur de Centre de Reche rches sur la Diaspora
Arménienne ou CRDA qui aurait déclaré qu’il a cru que Hrant Dink était le
point clef pour la compréhension entre les deux sociétés. « Selon
Kebabdjian, le but derrière le meurtre de Hrant Dink était d’empêcher une
actualisation du dialogue entre les deux sociétés ». « Kebabdjian a dit les
manifestations qui ont été organisées en Turquie, les slogans et les
tentatives vers une solution au problème par l’élite intellectuelle turque,
est respecté parmi les arméniens français et a ajouté « leurs vieilles
réactions changent lentement . C’est pourquoi le slogan « Nous sommes
tous des Arméniens » était si significatif ».
Le quotidien Hurriyet affirme cependant que Jean Claude Kebabdjian a dit
« que des arméniens de france ont dit qu’ils croyaient que c’est impossible
pour la Turquie de devenir un pays démocratique et de douter de la
possibilité d’établir un dialogue entre les deux sociétés ».
Selon Abdurrahman Dilipak, éditorialiste au journal de conservateur Vakit
et militant des droits de l’homme, la conséquence de l’assassinat est
l’opposé exact de ce que les pouvoirs sombres ont voulu : « au lieu d’être
la cause d’une nouvelle hostilité entre les deux sociétés, le sang de Hrant
a fourni une occasion de déchiffrer l’Etat profond. C’est comme cela que
l’élite intellectuelle d’Arménie s’est rendue compte que la société turque
n’est pas leur ennemie ».
Abdurrahman Dilipak a commencé à parler de Hrant Dink avec une
citation du Coran : « Allah dit : Votre hostilité contre un clan ne doit pas
vous conduire à l’injustice. Qui tue une personne tue toute l’humanité ».
Abdurrahman Dilipak affirme qu’il avait d’abord rencontré Hrant Dink lors
d’un débat télévisé : « au début du débat, j’attendais une approche
différente de Dink. J’avais pensé que le débat créerait de chaudes
discussions mais icela n’est pas arrivé ».
Hasan Celal Güzel, commentateur au journal Radikal, a fait des
déclarations différentes quant à l’assassinat de hrant Dink et le processus
qui a suivi. L’ancien ministre d’Etat Hasan Celal Güzel n’est pas d’accord
avec l’idée que l’assassinat de Hrant Dink a été un point de rupture pour
la Turquie et a dit que l’assassinat est arrivé à cause de la provocation de
gangs comme Ergenekon.
Hasan Celal Güzel a déclaré que l’assassinat de Hrant Dink a fait perdre à
la Turquie des points dans l’arène internationale et que cela continue : «
ce meurtre a été lu dans l’arène internationale comme si les turcs étaient
intolérants et anti-arméniens ».
Hasan Celal Güzel affirme cependant que le problème arménien n’a jamais
été un tabou en Turquie et que l’origine ethnique de Hrant Dink n’a
dérangé personne : « il n’y a aucun problème en Turquie avec le dialogue
entre les sociétés turque et arménienne. Si c’est l’Arménie et les
arméniens de la diaspora qui débutent le dialogue, les seuls problèmes
dans cette question sont l’hostilité des Arméniens envers les Turcs et
l’étiquetage des Turcs comme ayant commis un génocide ». Pour Hasan
Celal Güzel contrairement à la croyance, il n’y a jamais eu de vague
naissante de nationalisme et la société turque avait toujours été
nationaliste en terme de patriotisme.
Sevan Ni sanyan, un universitaire, a reconnu qu’il n’y avait aucune vague
de nationalisme en Turquie. Sevan Nisanyan a déclaré que des cercles
militaires et politiques essayaient d’encourager le nationalisme
artificiellement : « je pense que cette tentative est un acte de panique et
il est destiné à échouer. Il est difficile de continuer ce discours primitif
dans cet âge d’intégration mondiale ayant une vitesse fantastique ».
Sevan Nisanyan a ajouté que le soupçon et la méfiance ont grandi envers
l’Etat turc et ses positions sur l’histoire parmi les membres de la société
turque et l’élite intellectuelle ces récentes années et a déclaré « pour
beaucoup de personnes, c’était presque une expérience de dégagement
après l’assassinat. Le sentiment de « assez de cela » a été resenti par plus
de cent mille personnes aux obsèques ».
Ahmet Ümit, écrivain spécialisé dans le roman policier a attiré l’attention
sur Orhan Pamuk, le prix Nobel de littérature et Elif Safak, une autre
romancière, qui ont été sur le devant de la scène avec des déclarations
sur la question arménienne, mais qui depuis évitent le sujet. Selon Ahmet
Ümit : « Hrant était un défenseur honnête de la question et en a payé le
prix. Je ne veux que personne ne soit blessé à cause de ses idées mais le
sang versé est l’indicateur de ceux qui sont honnêtes et de combien
d’honnêteté ils ont ».
Ece Temelkuran, journaliste à Milliyet, a déclaré : « la question
arménienne est à propos des fondations de la Turquie et chacun qui y fait
des remarques est en danger ».
Ece Temelkuran a ajouté : « la question arménienne est comme un nerf
aboutissant en Turquie » et le développement le plus important après
l’assassinat est la métamorphose en une question personnelle pour l’élite
intellectuelle turque. Pour ece Temelkuran cette attitude sera un
événement marquant important dans le chemin pour une solution du
problème.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=48388
SOMMAIRE DE LA REVUE DE PRESSE DU CVAN DU 20.01.2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance
Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de
presse des informations parues dans la presse francophone, sur
les thèmes concernant : la Turquie, le génocide arménien, le
négationnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des tutsi, l'Union
européenne, etc... Nous vous suggérons également de prendre le
temps de lire ou relire nos informations et traductions mises en
ligne sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1.
Turquie: Deuxième anniversaire de l’assassinat de Hrant Dink
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre ce
Communiqué de Presse publié sur le site de Reporters sans Frontières le
19 janvier 2009. Le 19 janvier 2009 marque le deuxième anniversaire de
l’assassinat du journaliste turc d’origine arménienne, Hrant Dink, abattu le
19 janvier 2007 par Ogun Samast, devant les locaux d’Agos,
l’hebdomadaire qu’il dirigeait à Istanbul. Reporters sans frontières
exprime son entière solidarité à la famille, aux collègues et aux amis du
journaliste. “Nous nous joignons à tous ceux qui pleurent Hrant Dink et
qui veulent que justice soit rendue.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26010
Géorgie : répression contre la minorité arménienne
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose
ce Communiqué de Presse mise à notre disposition par l'Union YERKIR.
L’Union YERKIR s’alarme de l’indifférence de la communauté
internationale, qui par son silence donne un blanc-seing à la politique de
répression des autorités géorgiennes contre les militants et sympathisants
pour les droits civiques des Arméniens du Djavakhk ainsi que contre leur
famille. Cette vague de répression a pour but d’étouffer tout mouvement
de contestation et d’opposition à la politique des autorités géorgiennes
contre les Arméniens de la région de Samskhe-Djavakhetie.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26009
Turquie/Affaire Hrant Dink: justice doit être rendue
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre ce
Communiqué de Presse d' Amnesty International publié sur leur site le 19
janvier 2009. Les autorités turques sont loin d’être prêtes à déférer à la
justice tous ceux qui sont responsables du meurtre Hrant Dink, a déclaré
Amnesty International le 19 janvier 2009, date du deuxième anniversaire
de la mort du journaliste et défenseur des droits humains.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26051
Presse arménienne : Revue du 16 janvier 2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente
cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en
Arménie 16 janvier 2009. La visite–éclair des co-rapporteurs de l’APCE fait
la « une » des médias. L’agenda surchargé des députés européens
prévoyant une dizaine d’entretiens avec les autorités arméniennes a été
clôturé par l’entretien avec le Président Sarkissian. Selon le quotidien
officiel Hayastani Hanrapetoutioun, le Président Sarkissian a remercié G.
Colombier et J. Prescott de leur visite à la veille de la session d’hiver de
l’APCE.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26002
Noyan Tapan - Edition en français du 15 janvier 2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Reprise d'un article du Collectif
VAN sur la version française de Noyan Tapan du 15 janvier 2009
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26003
Karabakh: consolidation du système judiciaire
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Depuis la fin de la guerre du
Karabagh, les autorités du pays se sont lancées dans un important
processus de construction d'État et la consolidation des institutions
démocratiques. Parmi les réformes entreprises, une grande place est
accordée notamment à la création d'un système judiciaire indépendant. Le
Collectif VAN vous livre cette newsletter bimensuelle sur l'actualité
politique, économique et culturelle du Haut-Karabagh mise à notre
disposition par la Représentation de la République du Haut-Karabagh en
France.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=25934
Erevan se démène pour éviter les sanctions de l’APCE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la
traduction de cet article en anglais du journal arménien Armenialiberty
parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la
Démocratie le 16 janvier 2009. Les dirigeants arméniens ont tout fait,
dans ce qui semblait être un ultime effort pour d’éviter les sanctions du
Conseil de l’Europe, lors des entretiens ce jeudi avec les Hauts
Représentants de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe
(APCE).
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=25942
La Cour européenne donne raison aux éditeurs d'Aussaresses
La France a violé le droit à la liberté d'expression en infligeant de lourdes
amendes aux éditeurs du livre du général Aussaresses, Services spéciaux,
Algérie 1955-1957. C'est le sens de l'arrêt rendu, jeudi 15 janvier à
Strasbourg, par la Cour européenne des droits de l'homme.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26049
PRIX LITTERAIRES : La Turquie à l'honneur !
Seyhmus Dagtekin vient d’être récompensé par le prix Théophile Gautier
de l’Académie Française. L’auteur Gisèle a été sélectionnée pour le Prix
Méditerranée 2009. Le petitjournal.com d’Istanbul est allé à la rencontre
de ces deux écrivains.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26048
Turquie: les juges réunis pour trancher sur le voile à l'université
La Cour constitutionnelle de Turquie s'est réunie jeudi pour statuer sur
l'autorisation du port du voile à l'université, une décision qui pourrait
s'avérer cruciale pour le parti islamo-conservateur au pouvoir menacé
d'interdiction pour actes anti-laïques.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26046
MIDEM: hommage à Charles Aznavour
Pour sa 43e édition, le MIDEM, marché international de la musique, a
choisi de célébrer Charles Aznavour, comédien et chanteur émérite. Fort
de plus d’une reconnaissance mondiale, et interprète de plus de 800
chansons, cet Arménien d’origine recevra ce soir le Lifetime Achievement
Award. Et sera bel et bien en haut de l’affiche.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26045
Erdogan appelle l'UE à être plus juste envers la Turquie
''L'Union européenne (Ue) doit être équitable dans son traitement à
l'égard de la Turquie'', a déclaré lundi le Premier ministre Recep Tayyip
Erdogan à l'institut European Policy Center à Bruxelles.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26043
Mahmoud Ahmadinejad se pose en "leader de la rue arabe"
Il n'est pas un carrefour important, une avenue, une place à Téhéran qui
n'abrite une affiche géante de Palestiniens blessés à Gaza, ou une urne
pour collecter de l'argent. Images en boucle à la télévision, colloques et
manifestations de soutien en tout genre, dont celle, inédite, l'autre jour,
de petites filles serrant une poupée pour symboliser les enfants morts
sous les bombes : depuis plus de trois semaines, l'Iran vit à l'unisson de
Gaza.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26041
2009, année décisive pour l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne
Recep Tayyip Erdogan est à Bruxelles pour la première fois depuis
l’ouverture des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union
européenne. Le Premier ministre turc a réaffirmé la volonté d'Ankara pour
intégrer l'Union européenne mais les dossiers pendants restent nombreux.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26042
La Turquie place ses espoirs dans 2009
A Bruxelles, son Premier ministre tente de dynamiser les pourparlers
d’adhésion. Recep Tayyip Erdogan juge que la question géographique est "
une insulte ". Et il insiste sur le rôle pivot que joue la Turquie, y compris
dans l’acheminement du gaz.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26039
Charles Aznavour ajoute une supplémentaire à son spectacle de Montréal
Charles Aznavour a annoncé une supplémentaire le 24 avril pour son
nouveau spectacle à la Place des Arts de Montréal. Une exposition de
photos de Charles Aznavour se tiendra à la PDA en marge de cette
nouvelle visite à Montréal.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26040
Russie-Azerbaïdjan: les échanges à 2 mds USD fin 2008
Les échanges commerciaux entre la Russie et l'Azerbaïdjan atteindront 2
milliards de dollars au terme de l'année 2008, a déclaré mardi à Moscou le
président russe Dmitri Medvedev ouvrant les négociations avec son
homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26038
L’Europe cherche de nouvelles routes pour le gaz
Alors qu’un quart du gaz européen vient de Russie, la récente « guerre du
gaz » entre la Russie et l’Ukraine oblige l’Europe à repenser sa politique
énergétique.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26037
Darfour: réunion ONU-UA-Soudan pour accélérer le déploiement de la
Minuad
Les Nations unies et l'Union africaine (UA) étaient réunis lundi à Addis
Abeba, avec le gouvernement du Soudan, pour tenter d'accélérer le
déploiement de la force conjointe de paix au Darfour (Minuad), qui n'est
pour l'instant déployée qu'à 60%, a déclaré à l'AFP un porte-parole.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26034
Gaza: réconcilier les Palestiniens, prochaine étape des négociateurs turcs
La Turquie va soutenir les efforts de réconciliation entre les factions
palestiniennes, une étape selon elle nécessaire pour une sortie de crise
dans la bande de Gaza, ont déclaré lundi à Istanbul des diplomates turcs
de haut rang.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26035
Prix honorifique au Midem pour Charles Aznavour
Charles Aznavour s'est dit "ravi" de l'élection de Barack Obama comme
président des Etats-Unis, lundi à Cannes lors du Midem (Marché
international du disque et de l'édition musicale), qui lui a décerné un prix
honorifique pour l'ensemble de sa carrière.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26033
Soudan: Tourabi soupçonné d'aide aux rebelles
L'opposant islamiste Hassan al Tourabi, arrêté la semaine dernière par le
pouvoir soudanais, serait soupçonné d'avoir soutenu un mouvement
rebelle au Darfour, a rapporté lundi un média officiel.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26036
Le deuxième anniversaire de la mort de Hrant Dink vue par la presse
turque
Des milliers de turcs se sont réunis lundi 19 janvier 2009 à l’occasion du
deuxième anniversaire de la mort du journaliste Hrant Dink devant le local
d’Agos. Lors de ses obsèques, des milliers des gens avaient crié le slogan :
« nous sommes tous des Arméniens ; nous sommes tous Hrant Dink »
d’une voix commune.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26032
Turquie: offre révisée pour la construction de la 1ère centrale nucléaire
Un consortium conduit par la société d'Etat russe Atomstroyexport a
soumis lundi au gouvernement turc une offre révisée pour construire la
première centrale nucléaire de Turquie, a annoncé le ministre de l'Energie
Hilmi Guler.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26031
GAZ • Le nouveau "grand jeu"
Le projet de gazoduc Nabucco, censé contourner la Russie en reliant la
Caspienne à l'Europe via la Turquie, sera l'objet de toute l'attention du
nouveau gouvernement américain, rapporte la presse d'Azerbaïdjan.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26029
La Turquie contre l'idée de rompre les relations avec Israël
Le ministre turc des Affaires étrangères Ali Babacan a déclaré que son
pays n'a pas l'intention de suspendre ses relations avec Israël en dépit des
critiques sévères de son pays contre l'offensive israélienne à Gaza, a
rapporté samedi l'agence de presse Anatolie.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26030
De Luther King à Obama
Nombreux sont les sceptiques qui, encore récemment, doutaient des
chances de Barack Obama d'accéder à la Maison-Blanche. Charles Cobb,
un vétéran de la lutte pour les droits civiques dans les années 60, avoue
être du nombre. À l'époque mythique des «sit-in» et des grandes
marches, les militants comme lui avaient beau partager le «rêve» de
changement de Martin Luther King, l'idée d'un président noir ne leur serait
même pas venue à l'esprit.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26028
Des lycéens de Midi Pyrénées à Auschwitz
Des lycéens de toute la région Midi Pyrénées vont faire le voyage de la
mémoire et visiter le camp de concentration et d’extermination
d’Auschwitz. Entre 1040 et le 27 janvier 1945, plus de 1,3 million
d’hommes, de femmes et d’enfants, meurent à Auschwitz, dont 900 000
immédiatement à leur sortie des trains qui les y amenaient.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26026
Film – Débat: Amour, haine et religion, focus sur la Turquie
En mai 2008, suite à une plainte déposée par le Bureau du Gouverneur
d'Istanbul, la Cour d'Istanbul a ordonné la fermeture de l'association de
gays et lesbiennes Lambda Istanbul, allongeant ainsi la liste des
associations LGBT harcelées par les autorités. Très médiatisé, ce cas
illustre combien la communauté LGBT et ses membres continuent de faire
l'objet de pression.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26027
Le premier jour de l'ère Obama
Une fanfare et des chœurs ouvriront mardi la cérémonie d'investiture du
44e président des Etats-Unis, dont le point d'orgue sera le discours très
attendu du nouveau locataire de la Maison-Blanche. Voici le programme de
la journée
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26025
Manifestation anti-israélienne de 20 à 30.000 personnes à Ankara
Entre 20.000 et 30.000 personnes, selon la police, ont manifesté
dimanche dans le centre d'Ankara contre l'offensive israélienne à Gaza, à
l'appel de syndicats et de mouvements musulmans.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26024
Tayyip Erdogan milite à Bruxelles pour l'accession turque
En visite à Bruxelles, le Premier ministre turc, Tayyip Erdogan, a réaffirmé
l'implication d'Ankara dans les pourparlers sur son adhésion à l'Union
européenne, qui progressent avec lenteur.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26023
2e nuit calme à Gaza
Le calme a régné pour une deuxième nuit consécutive dans la bande de
Gaza, aucun incident n'ayant été signalé dans le territoire palestinien
depuis l'entrée en vigueur d'une trêve dimanche, a indiqué une porteparole militaire israélienne.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26021
INVESTITURE JOUR J - Barack Obama se prépare à entrer dans l'histoire
"Premier discours d'investiture d'un président africain américain ? T'as
intérêt à être vraiment bon." C'est le conseil que Barack Obama dit avoir
reçu de sa fille, Malia, il y a quelques jours, lors d'une visite nocturne de la
famille au mausolée de Lincoln, dans le marbre duquel sont gravées les
paroles historiques prononcées par le 16e président lors de son accession
au pouvoir.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26020
La maladie d’Alzheimer diagnostiquée chez le Patriarche Mesrop II
Le Patriarche d’Istanbul Locum Tenens l’Archevêque Shahan Svadjian a
annoncé lors d’une réunion spéciale du conseil religieux que le Patriarche
d’Istanbul l’Archevêque Mesrob Mutafyan souffre de la maladie d’Alzheimer
selon un premier diagnostic.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26019
Lancement du Mémorial du camp des Milles
Le chantier du Mémorial du camp des Milles, dans l'ancienne tuilerie des
faubourgs d'Aix-en-Provence, a été lancé dimanche 18 janvier, jour
anniversaire de l'entrée des Justes, en 2007, au Panthéon. Ce mémorial
portera "un projet républicain d'éducation citoyenne, dans le sillage des
Justes, qui ont su montrer l'exemple de la responsabilité et du courage",
indique Alain Chouraqui, président de l'association Mémoire du camp des
Milles, qui a soutenu, durant vingt-cinq ans, le projet.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26018
Bulgarie: un responsable islamique expulsé
Le coordinateur en Bulgarie d'un programme consacré aux minorités dans
les Balkans, exerçant par ailleurs des responsabilités au sein de la
communauté islamique, a été expulsé pour avoir "menacé la sécurité
nationale", a annoncé la porte-parole de l'Agence bulgare de sécurité
nationale.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26017
Gaz: la reprise du transit vers l'Europe est imminente
Le géant gazier russe Gazprom va reprendre les livraisons de son gaz vers
l'Europe via le territoire ukrainien mardi à 10H00 heure de Moscou (07H00
GMT), a indiqué à l'AFP le porte-parole de Gazprom, Sergueï Kouprianov,
après la signature lundi d'accords censés lever les derniers obstacles à la
résolution de la crise.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26016
L'Egypte demande au Hamas de revenir discuter
L'Egypte a demandé au Hamas de revenir au Caire pour de nouvelles
discussions sur le plan égyptien après avoir "reçu la réponse israélienne"
aux propositions du mouvement islamiste palestinien.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25926
Le Hitler turc avait noté 972 246 victimes arméniennes
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le journal Milliyet a publié en
turc une interview de Murat Bardakci, concernant la publication qu’il vient
de faire des cahiers de Talat Pacha, principal instigateur du génocide des
Arméniens en 1915/1916. Membre éminent du Comité Union et Progrès,
Ministre de l’intérieur du gouvernement Jeune-Turc, le « Hitler turc »
avait, jour après jour, scrupuleusement consigné par écrit les déportations
de ses victimes arméniennes et en était arrivé au chiffre de 972 246
personnes arméniennes déportées. Soulignons que dans le livre
reproduisant ses cahiers, Murat Bardakci indique que Talat donne les
chiffres des Arméniens des grandes villes situées dans les frontières
actuelles de la Turquie.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26066
Obama, premier président noir des Etats-Unis
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - A midi, heure de la côte est,
(18 heures, heure de Paris), Barack Obama prêtera serment, mardi 20
janvier à Washington, en tant que 44e président des Etats-Unis
d'Amérique. A l'occasion de l'investiture de Barack Obama, le Collectif VAN
vous propose de relire des extraits de l'article "Le bon sens d'Obama sera
bientôt mis à l'épreuve..." de Robert Fisk, paru le 30 décembre 2008,
concernant l'une des promesses de campagne du candidat démocrate : la
reconnaissance officielle par les Etats-Unis, du génocide arménien de
1915, perpétré (et toujours nié à ce jour) par l'Etat turc. Mais au-delà des
réussites ou échecs à venir de l'équipe Obama, saluons aujourd'hui la
victoire sur le racisme que représente l'élection du premier président noir
des USA.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26050
Revue de la presse turque des 19 et 20 janvier 2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à
lire cette revue de la presse turque des 19 et 20 janvier 2009 résumée par
le Collectif VAN d'après le site de NAM (Nouvelles d'Arménie Magazine).
Dans une déclaration faite vendredi dernier, Recep Tayyip Erdogan a parlé
de l'antisémitisme et a conseillé aux Turcs, manifestant contre les
attaques d'Israël, de ne pas s'engager dans l'antisémitisme. Le Premier
ministre turc a condamné la manifestation qui a eu lieu à Eskisehir, une
ville turque, où les manifestants tenaient des panneaux disant " ici les
chiens sont bienvenus, pas les Juifs et ni les Arméniens" et il a rajouté:
"L'antisémitisme est un crime contre l'humanité".
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26059
Karabakh : Les médiateurs poussent pour un nouveau sommet
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la
traduction de cet article en anglais du journal arménien Armenialiberty
parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la
Démocratie le 20 janvier 2009. Lundi, un nouveau cycle de navette
diplomatie a débuté dans la région, les médiateurs internationaux
comptent pousser les Présidents Arménien et Azerbaïdjanais à donner une
date en vue d’entretiens potentiellement décisifs sur le Haut-Karabakh
d’ici la semaine prochaine.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26058
UNION EUROPÉENNE • La Turquie fait monter les enchères sur le gaz
Participer au gazoduc Nabucco, oui, mais à condition que reprennent les
négociations d'adhésion à l'Union européenne (UE). Tel est le message
délivré à Bruxelles le 19 janvier par le Premier ministre turc Recep Tayyip
Erdogan. Ce projet de gazoduc contournant la Russie "est considéré
comme essentiel pour l'Europe qui souhaite assurer sa sécurité
énergétique", rappelle le Financial Times. "Long de 3 000 kilomètres, il
doit transporter le gaz de la mer Caspienne et l'Asie Centrale vers l'Europe
en passant par la Turquie."
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26068
Darfour: réunion ONU-UA-Soudan pour accélérer le déploiement de la
Minuad
Les Nations unies et l'Union africaine (UA) se sont réunies lundi à Addis
Abeba, avec le gouvernement du Soudan pour tenter d'accélérer le
déploiement de la force conjointe de paix au Darfour (Minuad), qui n'est
pour l'instant déployée qu'à 60%, a rapporté un porte-parole.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26070
Ankara repart à l'assaut de Bruxelles
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26069Le premier ministre turc
s'est efforcé lundi auprès de la Commission de relancer les négociations
d'adhésion de son pays à l'UE. Pour sa première visite à Bruxelles depuis
2004, le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a tenté lundi de
relancer les négociations d'adhésion de son pays à l'UE, aujourd'hui
enlisées.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26069
Aussaresses au point.fr : "Je suis réhabilité, c'est l'essentiel"
La France a été condamnée, jeudi, par la Cour européenne des droits de
l'homme dans l'affaire qui l'opposait aux éditeurs du livre polémique de
Paul Aussaresses publié en 2001, dans lequel l'ancien général évoque la
torture et les exécutions sommaires en Algérie.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26054
Karadzic parlera avant le 28 janvier
Radovan Karadzic, ex-chef politique des séparatistes serbes de Bosnie, a
comparu lundi devant le magistrat présidant les audiences préliminaires à
son procès pour crimes de guerre et génocide devant le Tribunal pénal
international sur l'ex-Yougoslavie (TPIY).
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26065
Plus tard tu comprendras
Trois générations face à la douloureuse mémoire familiale de l'holocauste.
La mère se tait obstinément sur l'arrestation et la déportation de ses
parents. Son fils cherche à reconstituer leur histoire et à la transmettre à
ses enfants.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26064
Gaza : après la bataille des blindés et des médias, celle des consciences
Aucun appel religieux ou politique n'aura réussi à faire taire les armes à
Gaza, et le cessez-le-feu proclamé ces dernières heures est loin d'avoir
mis fin au conflit qui ensanglante de nouveau cette terre. C'est que les
enjeux dépassent désormais les roquettes du Hamas ou les
bombardements israéliens.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26063
Nabucco: le ministre de l'Economie allemand critique le "chantage" turc
Le ministre allemand de l'énergie Michael Glos a critiqué mardi le
"chantage" qu'exerce selon lui la Turquie à propos du grand projet de
gazoduc Nabucco.Le ministre allemand de l'énergie Michael Glos a critiqué
mardi le "chantage" qu'exerce selon lui la Turquie à propos du grand
projet de gazoduc Nabucco.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26053
Adhésion de la Turquie à l'UE: les négociations traînent
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan était à Bruxelles ce lundi
pour plaider une fois de plus la cause de son pays auprès de l'Union
Européenne. Les Européens et les Turcs ont entamé en 2005 les
négociations d'adhésion, mais ces discussions traînent.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26062
Le gaz russe a commencé son chemin vers l'Europe
Le gaz russe devrait à nouveau être acheminé vers l’Europe ce mardi
matin. Première étape de ce retour à la normale: le gaz russe a atteint
l'Ukraine en début de matinée, passage obligatoire avant son arrivée sur
le territoire de l'Union européenne.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26047
La Turquie fait planer une menace sur le projet Nabucco
La Turquie met la pression sur les Européens pour qu'ils accélèrent les
négociations d'adhésion à l'Union européenne, largement ensablées,
menaçant à défaut de revoir son soutien au projet très stratégique de
gazoduc Nabucco, qui vise à approvisionner l'Europe en gaz de la mer
Caspienne via la Turquie, évitant ainsi la Russie.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=260444
UE/TURQUIE
Erdogan appelle l'UE à être plus juste envers la
Turquie
''L'Union européenne (Ue) doit être équitable dans son traitement à
l'égard de la Turquie'', a déclaré lundi le Premier ministre Recep Tayyip
Erdogan à l'institut European Policy Center à Bruxelles.
''Les derniers développements vécus au niveau international ont ''chargé
la candidature à l'Ue de la Turquie d'une signification encore plus
stratégique''.
M. Erdogan a déclaré que le processus d'adhésion de la Turquie à l'Ue était
''de première priorité'' et ''sans alternative''.
''Nous attendons de l'équité de la part de l'Ue et n'accepterons aucune
discrimination à l'égard de la Turquie'', a-t-il ajouté.
''Le blocage du chapitre sur l'énergie des négociations d'adhésion risque
de mettre en danger la mise en oeuvre du projet de gazoduc Nabucco'', at-il averti.
Parmi les chapitres non encore ouverts, figurent celui portant sur les
questions énergétiques en raison notamment de fortes réserves des
Chypriotes-grecs, membres de l'Ue depuis 2004.
''L'Ue ne devrait pas préférer la partie chypriote-grecque de Chypre, qui
géographiquement n'a rien avoir, ni de près et ni de loin, avec l'Europe'', a
précisé Erdogan.
Le projet Nabucco, gazoduc de 3.300 km, doit contribuer à
l'approvisionnement de l'Europe en gaz issu de la Caspienne, voire du
Moyen Orient, en évitant le territoire russe. Il doit passer par la Turquie, la
Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie, pour aboutir en Autriche.
Ce projet a repris de l'importance depuis la dernière interruption des
livraisons de gaz russe à l'Europe via l'Ukraine.
La Turquie n'a ouvert à ce jour que 10 des 35 chapitres thématiques qui
jalonnent ses négociations d'adhésion à l'Ue, dont seulement deux en
2008.
(ENV)
19.01.2009 - 17:46:00 arkadaşıma gönder
http://www.aa.com.tr/fr/haber/34/
Ankara repart à l'assaut de Bruxelles
De notre correspondant à Bruxelles, Pierre Avril
20/01/2009 | Mise à jour : 12:29 |
Le premier ministre turc s'est efforcé lundi auprès de la Commission de
relancer les négociations d'adhésion de son pays à l'UE.
Pour sa première visite à Bruxelles depuis 2004, le premier ministre turc,
Recep Tayyip Erdogan, a tenté lundi de relancer les négociations
d'adhésion de son pays à l'UE, aujourd'hui enlisées. «L'intégration
européenne est pour nous un objectif stratégique», a-t-il répété, en
promettant un «processus de négociation plus actif et plus vivant». «Nous
ferons tout notre possible pour accomplir de réels progrès dans la
négociation», a répondu en écho le président de la Commission, José
Manuel Barroso, qui espère une percée en 2009.
Depuis l'ouverture des pourparlers d'adhésion en octobre 2005, les
relations se sont progressivement détériorées entre les deux parties. À
force d'envoyer des signaux contradictoires à Bruxelles, Ankara a
découragé ses partenaires européens. Et faute d'unanimité au Conseil,
l'Union européenne, pour sa part, n'accorde qu'avec parcimonie les
laissez-passer qui permettraient à Ankara de s'arrimer plus fermement à
sa rive européenne.
Récemment, le gouvernement Erdogan a nommé un nouveau négociateur
en chef et donné des gages de bonne gouvernance démocratique à
l'Europe en lançant une chaîne de télévision diffusant en langue kurde. Il
reste que sur les trente-cinq chapitres qui jalonnent le processus de
négociation, seuls dix ont été ouverts, d'une importance mineure.
Huit chapitres, en particulier, sont gelés depuis 2006 à l'initiative de
Nicosie, après que la Turquie ait refusé d'étendre les bénéfices de l'Union
douanière avec l'UE, à la république de Chypre. L'île reste divisée entre sa
partie sud et sa partie nord, contrôlée par Ankara et non reconnue par la
communauté internationale.
Monnaie d'échange
Concrètement, les bateaux et les avions chypriotes grecs ne peuvent
atterrir ou accoster sur le territoire turc. Par ailleurs, l'ouverture d'un
chapitre sur l'énergie reste conditionnée au règlement d'un autre différend
territorial opposant Nicosie à Ankara et relatif à l'exploration pétrolière.
Favorable à une adhésion de la Turquie, au nom de la stabilité
géopolitique, la Commission européenne souhaite un «dégel» de ces
contentieux, mais elle a peu de cartes en main. Bruxelles craint que
Chypre ne fasse complètement dérailler les négociations si aucun progrès
n'est engrangé d'ici à fin 2009. José Manuel Barroso a également mis en
garde Erdogan contre la tentation de bloquer la construction du gazoduc
Nabucco, censé transiter par la Turquie et qui offre une alternative à
l'approvisionnement européen en gaz russe. Bruxelles soupçonne la
Turquie de vouloir se servir de ce projet comme d'une monnaie d'échange
dans les négociations.
Faute d'espérer un quelconque assouplissement, de la part d'Ankara ou de
Nicosie dans les négociations d'adhésion à l'UE, la Commission s'en remet
à d'autres pourparlers, menés en parallèle depuis l'automne 2008 entre
les dirigeants grecs et turcs de Chypre, et qui visent, eux, à la
réunification de l'île. «C'est de la réussite de cette dernière négociation
que dépendent principalement les chances d'une adhésion de la Turquie»,
reconnaît une source communautaire. En 2004, celle-ci avait échoué.
Bruxelles croise les doigts en espérant que l'histoire ne se répétera pas.
http://www.lefigaro.fr/international/2009/01/20/0100320090120ARTFIG00519-ankara-repart-a-l-assaut-de-bruxelles-.php
2009, année décisive pour l'adhésion de la Turquie à
l'Union européenne
UE / Turquie
par Béatrice Leveillé
Article publié le 19/01/2009 Dernière mise à jour le 19/01/2009 à 17:50
TU
Recep Tayyip Erdogan est à Bruxelles pour la première fois depuis
l’ouverture des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union
européenne. Le Premier ministre turc a réaffirmé la volonté d'Ankara pour
intégrer l'Union européenne mais les dossiers pendants restent nombreux.
« L'adhésion à l'Union européenne est la priorité numéro un de la Turquie
», a affirmé Recep Tayyip Erdogan, à Bruxelles, mais pour que les
négociations pour l'adhésion « fassent un bond en 2009 », comme le
souhaite le Premier ministre turc, il va falloir faire avancer sur les
nombreux dossiers qui n’ont guère avancé depuis l’ouverture des
pourparlers d’adhésion en 2005.
Cette visite de trois jours intervient alors que l’adhésion de la Turquie
semblait de moins en mois prioritaire à Bruxelles comme à Ankara. Il
s’agit de la première visite du Premier ministre turc dans la capitale
européenne depuis 4 ans. Les Européens s’impatientent et pressent les
Turcs pour qu’ils poursuivent leur politique de réformes. L’adhésion
pourrait être remise en cause sans progrès notable dans la politique de
réformes en 2009.
Le gouvernement turc ne remet pas en cause les demandes européennes
d’une réforme de la Constitution turque pour améliorer la liberté
d'expression et donner plus de droits aux minorités mais Bruxelles ne voit
rien venir et commence à s’impatienter. Le gouvernement turc est écartelé
entre un agenda de politique intérieure chargé avec des élections
municipales en mars et les exigences de l’agenda européen. Recep Tayyip
Erdogan est néanmoins persuadé qu’il arrivera à convaincre le peuple turc
de l'importance d'adhérer à l'Union européenne et donc de mener à bien
des réformes.
Des réformes à venir ?
La présence de l’armée turque dans la partie nord de Chypre et la
situation des droits de l’Homme en Turquie, voilà les sujets qui fâchent !
L'Union a gelé plusieurs chapitres de négociations en attendant que la
Turquie accepte d'ouvrir ses ports et aéroports à Chypre, un pays membre
de l’Union européenne depuis 2004. Chypre est encore divisée entre la
partie nord où se sont réfugiés les Turcs de l’île en 1974, une zone
toujours occupée par l’armée turque et la partie sud de l’île,
majoritairement grecque. Le règlement de la question chypriote est un
préalable à l’adhésion de la Turquie mais en attendant les Turcs
demandent le dégel des négociations. Pour l'instant, sur les 35 chapitres
de la négociation, un seul a été mené à terme. Les discussions
s’annoncent difficiles, la Turquie à des moyens de rétorsions, elle menace
de revoir son soutien au projet stratégique de gazoduc Nabucco, qui
permettrait aux pays européens de diversifier leur approvisionnement
énergétique.
La récente nomination d'un négociateur avec l'Union européenne, Egemen
Bagis, est néanmoins un signal fort de la volonté turque d’accélérer les
réformes et de mener à bien les négociations. Egemen Bagis vient
d’annoncer la création d'une chaîne de télévision en langue kurde et le
lancement d'un programme national de réformes. 2009 est une année
charnière, si ses engagements ne se concrétisent pas, la Turquie risque de
voir s’éloigner définitivement l’opportunité d’adhérer à l’Union
européenne.
http://www.rfi.fr/actufr/articles/109/article_77549.asp
La Turquie place ses espoirs dans 2009
Christophe Lamfalussy
Mis en ligne le 20/01/2009
A Bruxelles, son Premier ministre tente de dynamiser les pourparlers
d’adhésion. Recep Tayyip Erdogan juge que la question géographique est "
une insulte ". Et il insiste sur le rôle pivot que joue la Turquie, y compris
dans l’acheminement du gaz.
La Turquie parie sur les présidences tchèque et suédoise " pour faire un
bond en 2009" dans ses négociations d’adhésion à l’Union européenne
(UE), a indiqué lundi à Bruxelles le Premier ministre turc Recep Tayyip
Erdogan, lors d’une rare visite en Belgique.
" Nous ne demandons pas un privilège, mais une égalité de traitement" , a
plaidé le dirigeant turc alors que pas moins de dix-huit chapitres de
négociations sur 35 sont bloqués par certains pays de l’UE, que dix autres
sont ouverts et qu’un seul dossier a été négocié et fermé. La Turquie a
entamé ces pourparlers en octobre 2005.
Une question, "une insulte"
" La question de savoir si la Turquie fait partie de l’Occident ne devrait
plus être posée. C’est une insulte , a-t-il ajouté lors d’une conférence au
think tank European Policy Centre (EPC). L’UE n’est pas définie par des
critères géographiques. Voyez le sud de Chypre. Elle n’est pas liée
géographiquement. Pourtant elle est membre " de l’UE.
Erdogan, réélu par les électeurs turcs en juillet 2007 à une confortable
majorité, n’était plus venu à Bruxelles depuis quatre ans. Et sa visite
entend manifestement booster la candidature turque qui a trébuché sur le
"non" des Néerlandais et des Français à la constitution européenne en
2005. Ankara s’est vu aussi reprocher par la Commission européenne
d’avoir ralenti le rythme de ses réformes.
Comme toujours, Ankara alterne assurances et menaces.
A Bruxelles, le Premier ministre a présenté la Turquie comme un acteur
incontournable au Moyen-Orient et dans le Caucase, un intermédiaire du
monde musulman avec Israël, un pont entre l’Asie et l’Europe et une
puissance économique qui sera "la moins touchée " dans la crise actuelle.
" Nous ne sommes pas là pour être un poids pour l’Union, mais pour
partager le fardeau ", a dit Erdogan.
L’ancien maire d’Istanbul a aussi fait un long plaidoyer sur les lois (plus de
trente) qui ont été passées par le parlement turc en 2008 pour aligner la
Turquie sur les standards européens. Ankara a ainsi procédé à un
toilettage du très controversé Article 301 du Code pénal turc qui permet
d’inculper ou de condamner journalistes et écrivains pour atteintes à l’Etat
- article dont ont été les victimes des écrivains comme Elif Safak et Orhan
Pamuk, ainsi que le journaliste Baskin Oran. Il a aussi promis que les lois
sur la liberté syndicale seront approuvées par le parlement dès que le cap
des élections locales, fin mars, aura été franchi. Enfin, il a rappelé que la
télévision nationale TRT produit désormais une sixième chaîne qui émet
24 heures sur 24 en turc.
La carte "Nabucco"
Le Premier ministre a aussi menacé les Européens de revoir Nabucco si le
chapitre de l’Energie fait l’objet d’un blocage de l’Union, sous la pression
de Chypre entrée dans l’UE en 2004.
Les travaux de ce pipeline devant acheminer du gaz, via la Turquie, vers
l’Europe centrale, doivent commencer en 2010. Il vise à contourner
stratégiquement la Russie. Mais sa viabilité économique est remise en
cause par Erdogan et par plusieurs opérateurs économiques. Et sans
l’accord d’Ankara, ce projet serait mort-né.
Les Européens attendent de la Turquie qu’elle accepte d’ici la fin de
l’année d’appliquer l’union douanière UE-Turquie à la République de
Chypre, et lève du même coup l’interdiction d’accès dans les ports et
aéroports turcs faite aux navires et avions chypriotes grecs.
La menace matinale sur "Nabucco" a manifestement éveillé l’attention du
président de la Commission européenne puisque, dans la journée, Jose
Manuel Barroso, a déclaré à la presse que les deux hommes, après une
rencontre, s’étaient entendus " sur la nécessité de ce gazoduc ".
http://www.lalibre.be/index.php?view=article&art_id=475918
Tayyip Erdogan milite à Bruxelles pour l'accession
turque
Par Reuters, publié le 19/01/2009 à 10:37 - mis à jour le 19/01/2009 à
19:42
BRUXELLES - En visite à Bruxelles, le Premier ministre turc, Tayyip
Erdogan, a réaffirmé l'implication d'Ankara dans les pourparlers sur son
adhésion à l'Union européenne, qui progressent avec lenteur.
Il a reçu le soutien du président de la Commission européenne, José
Manuel Barroso, qui a estimé que la Turquie avait bien commencé l'année
en engageant des réformes réclamées par l'UE.
Mettant en évidence l'atmosphère "délicate" où se déroulent les
discussions, Tayyip Erdogan a entamé sa visite en menaçant de revenir
sur son soutien au projet de gazoduc Nabucco, qui doit alimenter l'UE via
la Turquie, en raison d'un veto chypriote sur le volet énergétique des
pourparlers d'adhésion d'Ankara à l'UE.
Le projet Nabucco, estimé à 12 milliards d'euros, doit permettre de faire
transiter chaque année par la Turquie 30 milliards de mètres de cube de
gaz de la Caspienne ou du Moyen-Orient. L'UE cherche à réduire sa
dépendance envers la Russie pour l'approvisionnement en gaz, plusieurs
conflits entre Moscou et Kiev ayant provoqué des pénuries en Europe.
Après avoir rencontré Jose Manuel Barroso, Tayyip Erdogan a cependant
assuré qu'il n'utiliserait jamais Nabucco comme une arme de négociation
et qu'il approuvait le projet sans réserves. Les deux hommes ont insisté
sur le caractère crucial de la coopération UE-Turquie dans le domaine
énergétique.
"Nous nous sommes entendus sur la nécessité de ce gazoduc", a déclaré
Barroso après son entretien avec le dirigeant turc.
"PRIORITÉ NUMÉRO UN"
La Turquie a ouvert des pourparlers sur dix des 35 "chapitres" (dossiers)
liés à son processus d'adhésion, mais un seul a fait l'objet de discussions
qui ont été menées à terme.
L'Union a gelé huit dossiers de négociations après le refus de la Turquie
d'ouvrir ses ports et aéroports aux Chypriotes grecs, membres de l'UE
depuis 2004.
Selon des observateurs, les propos tenus par Erdogan au sujet de
Nabucco traduisent un sentiment de frustration devant la lenteur de
l'évolution des pourparlers.
"Il se laisse parfois un peu emporter sur le moment", a dit Amanda
Akakoca, de l'European Policy Center de Bruxelles.
Pour Sinan Ulgen, directeur d'un centre d'études économiques et
politiques d'Istanbul, "le Premier ministre semble avoir voulu mettre en
évidence les problèmes que pose le gouvernement de Chypre".
Nicosie bloque l'ouverture des discussions sur l'énergie en raison d'une
querelle avec Ankara sur l'extraction de gaz.
Tayyip Erdogan est venu à Bruxelles pour rencontrer des responsables
européens jusqu'à mardi, pour la première fois depuis quatre ans. Il a
souligné que son pays était déterminé à intensifier son processus de
rapprochement avec l'UE.
"L'adhésion à l'Union européenne est la priorité numéro un de la Turquie",
a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
Il a souhaité que les négociations pour l'adhésion "fassent un bond en
2009", quatre ans après leur ouverture.
Persuadé de pouvoir persuader les Turcs de l'importance d'adhérer à l'UE,
il a dit que plusieurs projets de réforme étaient en route, celui sur les
syndicats étant déjà devant le parlement.
Jose Manuel Barroso a dit que la Commission soutenait pleinement les
préparatifs d'Ankara en vue de son adhésion et a encouragé les Turcs à
intensifier le processus des réformes.
Il a jugé positifs le lancement d'une chaîne de télévision publique en
langue kurde et la nomination officielle d'un négociateur auprès de l'UE.
"En ce sens, l'année 2009 a bien commencé", a-t-il résumé.
Version française Clément Guillou, Philippe Bas-Rabérin
http://www.lexpress.fr/actualites/2/tayyip-erdogan-milite-a-bruxellespour-l-accession-turque_732708.html
La Turquie fait planer une menace sur le projet
Nabucco
[ 20/01/09 ]
La Turquie met la pression sur les Européens pour qu'ils accélèrent les
négociations d'adhésion à l'Union européenne, largement ensablées,
menaçant à défaut de revoir son soutien au projet très stratégique de
gazoduc Nabucco, qui vise à approvisionner l'Europe en gaz de la mer
Caspienne via la Turquie, évitant ainsi la Russie.
La Turquie n'a ouvert à ce jour que 10 des 35 chapitres thématiques qui
jalonnent les négociations, dont seulement deux en 2008. Parmi les
chapitres non ouverts figure celui portant sur les questions énergétiques,
bloqué par les Chypriotes grecs. Hier, en visite à Bruxelles, le premier
ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a lié l'ouverture de ce chapitre à la
construction du gazoduc Nabucco de 3.300 km.
« Si nous sommes confrontés à une situation dans laquelle le chapitre sur
l'énergie est bloqué, alors nous réexaminerons notre position » sur
Nabucco, a-t-il déclaré.
http://www.lesechos.fr/info/inter/4820931-la-turquie-fait-planer-unemenace-sur-le-projet-nabucco.htm
Ankara repart à l'assaut de Bruxelles
De notre correspondant à Bruxelles, Pierre Avril
20/01/2009 | Mise à jour : 12:29 |
Le premier ministre turc s'est efforcé lundi auprès de la Commission de
relancer les négociations d'adhésion de son pays à l'UE.
Pour sa première visite à Bruxelles depuis 2004, le premier ministre turc,
Recep Tayyip Erdogan, a tenté lundi de relancer les négociations
d'adhésion de son pays à l'UE, aujourd'hui enlisées. «L'intégration
européenne est pour nous un objectif stratégique», a-t-il répété, en
promettant un «processus de négociation plus actif et plus vivant». «Nous
ferons tout notre possible pour accomplir de réels progrès dans la
négociation», a répondu en écho le président de la Commission, José
Manuel Barroso, qui espère une percée en 2009.
Depuis l'ouverture des pourparlers d'adhésion en octobre 2005, les
relations se sont progressivement détériorées entre les deux parties. À
force d'envoyer des signaux contradictoires à Bruxelles, Ankara a
découragé ses partenaires européens. Et faute d'unanimité au Conseil,
l'Union européenne, pour sa part, n'accorde qu'avec parcimonie les
laissez-passer qui permettraient à Ankara de s'arrimer plus fermement à
sa rive européenne.
Récemment, le gouvernement Erdogan a nommé un nouveau négociateur
en chef et donné des gages de bonne gouvernance démocratique à
l'Europe en lançant une chaîne de télévision diffusant en langue kurde. Il
reste que sur les trente-cinq chapitres qui jalonnent le processus de
négociation, seuls dix ont été ouverts, d'une importance mineure.
Huit chapitres, en particulier, sont gelés depuis 2006 à l'initiative de
Nicosie, après que la Turquie ait refusé d'étendre les bénéfices de l'Union
douanière avec l'UE, à la république de Chypre. L'île reste divisée entre sa
partie sud et sa partie nord, contrôlée par Ankara et non reconnue par la
communauté internationale.
Monnaie d'échange
Concrètement, les bateaux et les avions chypriotes grecs ne peuvent
atterrir ou accoster sur le territoire turc. Par ailleurs, l'ouverture d'un
chapitre sur l'énergie reste conditionnée au règlement d'un autre différend
territorial opposant Nicosie à Ankara et relatif à l'exploration pétrolière.
Favorable à une adhésion de la Turquie, au nom de la stabilité
géopolitique, la Commission européenne souhaite un «dégel» de ces
contentieux, mais elle a peu de cartes en main. Bruxelles craint que
Chypre ne fasse complètement dérailler les négociations si aucun progrès
n'est engrangé d'ici à fin 2009. José Manuel Barroso a également mis en
garde Erdogan contre la tentation de bloquer la construction du gazoduc
Nabucco, censé transiter par la Turquie et qui offre une alternative à
l'approvisionnement européen en gaz russe. Bruxelles soupçonne la
Turquie de vouloir se servir de ce projet comme d'une monnaie d'échange
dans les négociations.
Faute d'espérer un quelconque assouplissement, de la part d'Ankara ou de
Nicosie dans les négociations d'adhésion à l'UE, la Commission s'en remet
à d'autres pourparlers, menés en parallèle depuis l'automne 2008 entre
les dirigeants grecs et turcs de Chypre, et qui visent, eux, à la
réunification de l'île. «C'est de la réussite de cette dernière négociation
que dépendent principalement les chances d'une adhésion de la Turquie»,
reconnaît une source communautaire. En 2004, celle-ci avait échoué.
Bruxelles croise les doigts en espérant que l'histoire ne se répétera pas.
http://www.lefigaro.fr/international/2009/01/20/0100320090120ARTFIG00519-ankara-repart-a-l-assaut-de-bruxelles-.php
UNION EUROPÉENNE • La Turquie fait monter les
enchères sur le gaz
20 janv. 2009
Participer au gazoduc Nabucco, oui, mais à condition que reprennent les
négociations d'adhésion à l'Union européenne (UE). Tel est le message
délivré à Bruxelles le 19 janvier par le Premier ministre turc Recep Tayyip
Erdogan. Ce projet de gazoduc contournant la Russie "est considéré
comme essentiel pour l'Europe qui souhaite assurer sa sécurité
énergétique", rappelle le Financial Times. "Long de 3 000 kilomètres, il
doit transporter le gaz de la mer Caspienne et l'Asie Centrale vers l'Europe
en passant par la Turquie."
"Depuis le début des négociations, en octobre 2005, la Turquie a ouvert
10 des 35 chapitres qui doivent être conclus avant qu'un pays puisse
adhérer à l'UE, ajoute le quotidien économique. Mais l'UE en a gelé huit",
en particulier en raison de désaccord entre la Turquie et la Grèce au sujet
de Chypre. En réponse à Erdogan, le président de la Commission
européenne, José Manuel Barroso, a fait savoir que la sécurité énergétique
était trop importante pour être l'otage de la demande d'adhésion turque.
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=93668
TURQUIE
Revue de la presse turque des 19 et 20 janvier 2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
invite à lire cette revue de la presse turque des 19 et 20 janvier
2009 résumée par le Collectif VAN d'après le site de NAM
(Nouvelles d'Arménie Magazine).
2ème anniversaire de la mort de Hrant Dink
Istanbul : des milliers de personnes se sont réunies le 19 janvier 2009
devant les locaux du journal arméno-turc Agos pour commémorer le
deuxième anninversaire de la mort de Hrant Dink, journaliste arménien de
Turquie de trois balles dans la tête le 19 janvier 2007. La peinture rouge
répandue sur les lieux mêmes de l'assassinat symbolisait le sang versé du
journaliste. Les amis de Hrant Dink ont exprimé leur mécontentement
contre le fait que l'enquête ouverte contre l'assassin et ses
commanditaires présumés avance très lentement. Deux responsables de
la police accusés de ne pas avoir empêché l'assassinat du journaliste
d'origine arménienne devraient désormais être soumis à une procédure
judiciaire.
Antisémitisme turc condamné
Dans une déclaration faite vendredi dernier, Recep Tayyip Erdogan a parlé
de l'antisémitisme et a conseillé aux Turcs, manifestant contre les
attaques d'Israël, de ne pas s'engager dans l'antisémitisme. Le Premier
ministre turc a condamné la manifestation qui a eu lieu à Eskisehir, une
ville turque, où les manifestants tenaient des panneaux disant " ici les
chiens sont bienvenus, pas les Juifs et ni les Arméniens" et il a rajouté:
"L'antisémitisme est un crime contre l'humanité".
Nouvelle inculpation dans l'affaire Ergenekon
D'après la chaîne d'information télévisée CNN-Türk, vendredi dernier le
tribunal d'Istanbul a inculpé, dans le cadre de l'enquête d'Ergenekon, un
ancien militaire à la retraite. Le général turc a été accusé d'avoir le projet
de renverser le gouvernement turc par la force, d'avoir constitué un
groupe armé et utilisé une fausse identité. Levent Ersöz était soupçonné
d'avoir des liens avec "Ergenekon", un réseau ultranationaliste dont le but
était de déstabiliser le pays et de préparer le terrain à un coup d'Etat
militaire. La justice avait lancé un mandat d'arrêt contre l'ex-général en
juillet dernier. D'après les médias, à cette époque, ce dernier était en train
de réaliser un voyage d'affaires en Russie. La police turque l'a interpellé
dans une clinique privée dès son retour clandestin en Turquie.
Relations turco-israéliennes
L'agence de presse Anatolie a annoncé samedi dernier qu'Ali Babacan a
fait savoir que la Turquie ne suspendrait pas ses relations avec Israël. Le
ministre turc des Affaires étrangères a estimé: "Nous considérons qu'il est
important que les canaux de communication restent ouverts. Rompre les
liens avec Israël pour satisfaire certains cercles ou au nom du populisme
sera dommageable pour la région". En même temps Ali Babacan a admis
que la Turquie, l'allié principal d'Israël dans la région, avait "un autre ton
pour s'adresser (à Israël) que dans le passé". Recep Tayyip Erdogan a
critiqué, de son coté, l'offensive d'Israël à Gaza et l'a qualifiée de «
sauvagerie ». Dans son discours, le premier ministre turc a déclaré qu'une
délégation turque faisait régulièrement des aller-retours entre Le Caire et
la Syrie pour participer aux discussions pour un cessez-le-feu immédiat à
Gaza.
Revue de la presse turque résumée par le Collectif VAN d'après le site de
NAM http://www.armenews.com/ – 20 janvier 2009 – 13:20 –
http://collectifvan.org/
Turquie: les juges réunis pour trancher sur le voile à
l'université
INTERNATIONAL jeu 5 juin
La Cour constitutionnelle de Turquie s'est réunie jeudi pour statuer sur
l'autorisation du port du voile à l'université, une décision qui pourrait
s'avérer cruciale pour le parti islamo-conservateur au pouvoir menacé
d'interdiction pour actes anti-laïques.
Les onze juges doivent donner suite à une requête de l'opposition laïque
demandant l'annulation d'une révision de la Constitution adoptée en
février à l'Assemblée nationale et libéralisant le port du foulard dans les
établissements universitaires.
Les délibérations ont débuté à 06h30 GMT mais les juges doivent au
préalable se pencher sur d'autres dossiers qui figurent à leur agenda
avant de passer à la question très controversée du foulard sur le campus,
a indiqué l'agence de presse Anatolie.
On ignore si une décision sera prise jeudi mais généralement le verdict est
rendu peu de temps après les délibérations.
Cette révision contestée constitue l'un des principaux arguments d'une
autre procédure demandant l'interdiction du parti de la justice et du
développement (AKP, issu de la mouvance islamiste) pour "actions allant à
l'encontre de la laïcité" en Turquie, pays musulman mais au régime laïc.
Plusieurs scénarios sont envisagés: les magistrats peuvent notamment
décider de rejeter le recours de l'opposition estimant qu'elle ne constitue
pas une entorse à la loi fondamentale ou juger éventuellement que la
réforme en l'état ne suffit pas pour autoriser les étudiantes voilées à
entrer sur le campus universitaire.
La Cour pourrait aussi juger que la révision porte atteinte aux dispositions
non amendables de la loi fondamentale, en l'occurence la laïcité, et
décider de l'annuler.
Ce scénario serait le plus mauvais pour l'AKP car il pourrait préfigurer une
dissolution de cette formation au pouvoir depuis 2002 qui a polarisé la
société turque en libéralisant le port du voile dans les facultés.
L'AKP s'est défendu en faisant valoir que l'interdiction du voile contrevient
à la liberté de conscience et au droit à l'éducation.
Malgré la révision, la plupart des universités ont maintenu l'interdiction,
jugeant que le parlement devait adopter une réglementation détaillant le
code vestimentaire autorisé et excluant les symboles les plus ostentatoires
d'un islam radical, comme le tchador ou la burqa.
http://www.rtlinfo.be/rtl/archive/article/136611?&archiveYear=2008
Turquie: offre révisée pour la construction de la 1ère
centrale nucléaire
ANKARA - Un consortium conduit par la société d'Etat russe
Atomstroyexport a soumis lundi au gouvernement turc une offre révisée
pour construire la première centrale nucléaire de Turquie, a annoncé le
ministre de l'Energie Hilmi Guler.
La nouvelle offre, qui tient compte des conditions actuelles de l'économie
mondiale, a été présentée juste quelques minutes après que la
commission d'appel d'offres eut annoncé que le consortium avait proposé
un prix de l'électricité produite de 21,16 cents de dollar américain par
kilowatt/heure.
"La compagnie nous a fait parvenir un prix révisé lié aux développements
économiques dans le monde", a indiqué M. Guler au cours d'une
conférence de presse, précisant que le pli de la nouvelle offre n'avait pas
encore été ouvert.
TETAS, la société d'Etat turque qui sera chargée de l'exploitation de cette
centrale recevra l'offre l'évaluera et la transmettra ensuite au
gouvernement.
Le consortium est le seul candidat pour la construction d'une centrale de
4.800 megawatts à Akkuyu, dans province de Mersin, sur la côte
Méditerranéenne.
Ce projet est vivement contesté par les écologistes, notamment en raison
des risques de séisme. Une secousse tellurique de 6,3 sur l'échelle de
Richter a fait 140 morts en 1998 dans la province voisine d'Adana.
La Turquie prévoit de construire trois centrales nucléaires pour éviter des
pénuries d'électricité.
(©AFP / 19 janvier 2009 12h04)
http://www.romandie.com/infos/news2/090119110432.l5sddqse.asp
Film – Débat: Amour, haine et religion, focus sur la
Turquie
En mai 2008, suite à une plainte déposée par le Bureau du Gouverneur
d'Istanbul, la Cour d'Istanbul a ordonné la fermeture de l'association de
gays et lesbiennes Lambda Istanbul, allongeant ainsi la liste des
associations LGBT harcelées par les autorités. Très médiatisé, ce cas
illustre combien la communauté LGBT et ses membres continuent de faire
l'objet de pression.
La Turquie a pourtant signé la Déclaration Universelle des Droits de
l'Homme et ratifié la Convention européenne des Droits de l'Homme. En
devenant candidate à l'Union européenne, elle a par ailleurs manifesté sa
volonté de se rapprocher des valeurs européennes.
Quels sont les droits des personnes LGBT en Turquie ? A quels problèmes
sont-elles confrontées ? Comment la situation évolue-t-elle ? A l'occasion
de la publication d'un rapport sur le sujet, Amnesty International vous
propose de faire le point sur la situation des personnes LGBT en Turquie
dans le cadre du festival du film Gay et Lesbien.
Le jeudi 22 janvier à 18h, Orangerie (Botanique) à Bruxelles: La
projection du film "A jihad for love" accompagnée d'un débat.
Amnesty International sera comme à l'accoutumée également présent
durant toute la durée du festival avec son stand, où vous seront proposées
des actions de solidarité avec l'association Lambda et les personnes LGBT
turques. N'hésitez pas à vous y attarder un peu avant ou après votre
séance !
Organisateurs : les coordinations LGBT et Turquie d'Amnesty International.
Infos : lgbt AT aibf POINT be (en remplaçant AT par « @ » et POINT par «
. »)
http://www.amnestyinternational.be/doc/article13985.html
http://www.fglb.org/2009/
http://www.info-turk.be/365.htm#Film
La maladie d’Alzheimer diagnostiquée chez le
Patriarche Mesrop II
mardi20 janvier 2009, par Stéphane/armenews
Le Patriarche d’Istanbul Locum Tenens l’Archevêque Shahan Svadjian a
annoncé lors d’une réunion spéciale du conseil religieux que le Patriarche
d’Istanbul l’Archevêque Mesrob Mutafyan souffre de la maladie d’Alzheimer
selon un premier diagnostic.
Pendant la réunion, qui a été présidée par l’Archevêque Svadjian, le
docteur Ardash Akdaghi a lu un rapport médical sur l’état de santé du
Patriarche Mesrop II. Le rapport était la conclusion d’un processus de
diagnostic intesif long de quatre mois. Les deux archevêques ont souligné
que le Patriarche restera en fonction et que toutes les activités du
Patriarchat se poursuivaient sans à-coup.
« Il n’y a aucun besoin de se précipiter. A ce niveau, une discussion
excessive sur cette question gênera la communauté » a dit l’Archevêque
Svadjian. L’Archevêque Mutafyan dirige le Patriarcat d’Istanbul depuis
1998.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=48385
CANADA
MIDEM: hommage à Charles Aznavour
Ce soir à Cannes le chanteur sera récompensé pour l’ensemble de sa
carrière
Pour sa 43e édition, le MIDEM, marché international de la musique, a
choisi de célébrer Charles Aznavour, comédien et chanteur émérite. Fort
de plus d’une reconnaissance mondiale, et interprète de plus de 800
chansons, cet Arménien d’origine recevra ce soir le Lifetime Achievement
Award. Et sera bel et bien en haut de l’affiche.
La Bohème, Je M’Voyais Déjà, Hier Encore: autant de titres qui ont
marqué les esprits, chantés par le grand Charles Aznavour.
Ce soir, le MIDEM rendra honneur à l’infatigable artiste. «Charles Aznavour
est sans doute l’artiste français le plus connu à travers le monde et il est
une légende vivante du patrimoine de la Chanson Française. Ses chansons
sont devenues des hymnes repris par toutes les générations et par les
plus grands artistes, les films dans lesquels il a joué sont des classiques.
C’est une très grande joie pour le MIDEM de pouvoir honorer cette
personnalité sans égal», déclarait Paul Zilk, PDG de Reed Midem.
Né d’un père chanteur baryton et d’une mère comédienne, Charles a
grandi dans une famille d’artistes. Ainsi, celui dont les grands artistes tels
Fred Astaire, Ray Charles, Nina Simone ou encore Edith Piaf ont repris
certains des succès, a vendu près de 100 millions d’albums à travers le
monde, mais a aussi joué la comédie.
Possédant plusieurs cordes à son arc, il a commencé au théâtre à l’âge de
neuf ans, et a joué dans une soixantaine de films, dont Le Tambour, Palme
d’Or à Cannes en 1979.
Mais si Charles Aznavour est un artiste hors normes, c’est aussi un
homme exceptionnel.
Celui qui a été élu Artiste Du Siècle par CNN et le Time Magazine devant
Elvis ou Bob Dylan n’a pas hésité à utiliser sa notoriété pour aider
l’Arménie après le terrible séisme de 1988. Cinq ans plus tard, le Président
de la République d’Arménie le nomme d’ailleurs Ambassador-at-Large, et
Ambassadeur auprès de l’Unesco.
Alors qu’il revient d’une tournée internationale d’adieux en Amérique du
Sud (Lire: Charles Aznavour a lancé l’année de la France au Brésil),
Charles Aznavour a livré fin 2008 un album intitulé Duos (Lire: Charles
Aznavour: son album Duos sort lundi).
Ainsi, accompagné de Paul Anka, Céline Dion, Elton John, Liza Minelli,
Johnny Hallyday, et nombre de grands artistes, le chanteur a repris ses
plus grands standards, comme autant d’hommages que ses amis ont
voulu lui rendre. Une comédie musicale adaptée du titre "J'Me Voyais
Déja" a par ailleurs été créée par Laurent Ruquier.
Ces soir, la 43e édition du MIDEM, qui prendra fin le 21 janvier, célèbrera
donc cet artiste né rue Monsieur le Prince, devenu l’un des rois de la
chanson française.
Florianna Fis
Lundi 19 janvier 2009
http://www.gala.fr/l_actu/c_est_officiel/midem_hommage_a_charles_azn
avour_147056
Charles Aznavour ajoute une supplémentaire à son
spectacle de Montréal
Il y a 12 heures
MONTREAL — Charles Aznavour a annoncé une supplémentaire le 24 avril
pour son nouveau spectacle à la Place des Arts de Montréal.
Une exposition de photos de Charles Aznavour se tiendra à la PDA en
marge de cette nouvelle visite à Montréal. On y présente quelques-uns
des clichés que le chanteur, lui-même grand amateur de photos, a croqué
dans l'un ou l'autre de ses voyages et qui font partie de sa collection
personnelle.
Avant sa série de spectacles du mois d'avril, Charles Aznavour a été
honoré lundi dans le cadre de la 43ème édition du Midem, le marché
international de la musique, qui se tient à Cannes. Il vient d'y recevoir le
Lifetime Achievement Award, une récompense qui souligne son apport à la
musique depuis plus de 65 ans.
Parmi les autres grands noms qui ont déjà reçu cet hommage metionnons
Frank Sinatra, Ella Fitzgerald, Elvis Presley. Louis Amstrong.
http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5hZycXx
3U6zTLvkSl_3u1pmi1JGDw
Prix honorifique au Midem pour Charles Aznavour
Il y a 15 heures
CANNES (AFP) — Charles Aznavour s'est dit "ravi" de l'élection de Barack
Obama comme président des Etats-Unis, lundi à Cannes lors du Midem
(Marché international du disque et de l'édition musicale), qui lui a décerné
un prix honorifique pour l'ensemble de sa carrière.
"Comme tous les Français, je suis ravi. C'est nouveau, ça va changer des
choses, dans les mentalités des gens aux Etats-Unis et aussi à l'étranger",
a affirmé le chanteur lors d'une conférence de presse alternativement
menée en français et en anglais.
"Le jour où j'ai vu qu'il avait été élu, je lui ai envoyé une lettre officielle",
a ajouté Aznavour, 84 ans, qui est ambassadeur itinérant pour la
République d'Arménie (pays dont il est originaire), ambassadeur de
l'Arménie à l'Unesco et devrait être prochainement fait ambassadeur de
l'Arménie en Suisse, selon son manager Levon Sayan.
Charles Aznavour se produira au printemps à New York.
Malgré sa longue et prolifique carrière, il a rejeté avec humour le
qualificatif de "légende": "Ca m'a toujours fait rire! Pour moi, une légende
est une chose morte. Laissez-moi vivre d'abord, faites la légende
ensuite!".
"J'espère que ce prix n'est pas le dernier! En général, quand on donne un
+Lifetime achievement award+ à un artiste, la semaine d'après il meurt!",
a-t-il plaisanté en référence à l'intitulé du prix que lui a décerné le Midem.
Il a jugé que construire une carrière était "beaucoup plus difficile
aujourd'hui" qu'à l'époque où il a débuté.
"Aujourd'hui, les carrières sont courtes, c'est de la consommation, de la
chanson fast food", a-t-il estimé.
Charles Aznavour devait recevoir dans la soirée, lors d'un diner de gala,
un disque de platine pour son dernier album, "Duos", dans lequel il chante
en duo avec Sting, Elton John, Céline Dion ou Johnny Hallyday.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iiOwQD2edJsdVNhRjiCq5uGFDlw
SHOAH
Des lycéens de Midi Pyrénées à Auschwitz
Posted on janvier 19, 2009
Filed Under Toulousain(e-s) |
Des lycéens de toute la région Midi Pyrénées vont faire le voyage de la
mémoire et visiter le camp de concentration et d’extermination
d’Auschwitz.
Entre 1040 et le 27 janvier 1945, plus de 1,3 million d’hommes, de
femmes et d’enfants, meurent à Auschwitz, dont 900 000 immédiatement
à leur sortie des trains qui les y amenaient.
90 % de ces personnes étaient juives.
Ces victimes de la solution finale sont tuées dans les chambres à gaz ou
parfois avec des armes à feu.
Beaucoup meurent aussi de maladies, de malnutrition, de mauvais
traitements ou d’expériences médicales.
Auschwitz, le plus grand camp d’extermination ayant existé, est considéré
comme le symbole des meurtres en masse commis par les nazis, et plus
particulièrement celui du génocide des Juifs dans lequel près de six
millions d’entre eux sont assassinés.
Ce mardi 20 janvier, 163 lycéens et enseignants de Midi-Pyrénées ainsi
qu’une délégation de la Région Midi-Pyrénées, composée de 3 élus jeunes
du Conseil régional des jeunes (CRJ), et d’Angelo Parra, conseiller
régional, se rendront en visite au camp de concentration d’ Auschwitz.
Ils visiteront également le musée consacré à la Shoah.
Robert Marcault et Yvette Levy, rescapés de ce camp de concentration,
témoigneront auprès des jeunes.
http://www.toulouse7.com/2009/01/19/des-lyceens-de-midi-pyrenees-aauschwitz/
Lancement du Mémorial du camp des Milles
LE MONDE | 19.01.09 | 16h17 • Mis à jour le 19.01.09 | 17h24
Le chantier du Mémorial du camp des Milles, dans l'ancienne tuilerie des
faubourgs d'Aix-en-Provence, a été lancé dimanche 18 janvier, jour
anniversaire de l'entrée des Justes, en 2007, au Panthéon. Ce mémorial
portera "un projet républicain d'éducation citoyenne, dans le sillage des
Justes, qui ont su montrer l'exemple de la responsabilité et du courage",
indique Alain Chouraqui, président de l'association Mémoire du camp des
Milles, qui a soutenu, durant vingt-cinq ans, le projet.
"On veut faire réfléchir sur ce qui s'est passé, proposer des clés de
compréhension, explique M. Chouraqui. Alerter sur la fragilité de la
démocratie, mettre en avant les peurs économiques, sociales, fondées ou
fantasmées, qui peuvent conduire au pire. La résistance est toujours
possible, de mille manières." Sera installé un "Mur des actes justes", avec
des exemples pris pendant la Shoah et le génocide du Rwanda.
Cette tuilerie désaffectée servit, entre 1939 et 1942, de camp
d'internement à 10 000 personnes (réfugiés allemands, opposants à Vichy,
républicains espagnols...) venus de vingt-sept pays d'Europe. Depuis ce
site, 2 500 juifs furent déportés à Auschwitz. Très peu en sont revenus. Le
camp a été fermé en 1943, la tuilerie a repris son activité en 1946, avant
d'être définitivement arrêtée. En 1983, menacé de destruction, ce site
témoin, un des rares camps d'internement français quasi intact, a été
sauvé.
En déshérence pendant vingt ans, la tuilerie attendait que le projet de
"Mémorial pour l'avenir" initié par un collectif d'associations aboutisse.
C'est chose faite. Aux 13,8 millions d'euros nécessaires à la restauration
du grand et beau bâtiment industriel (15 000 m2) inscrit à l'Inventaire des
monuments historiques, réunis il y a deux ans par un tour de table entre
l'Etat, la région, le département, le Pays d'Aix, la Fondation pour la
mémoire de la Shoah, le Groupe Lafarge et les mécénats, s'ajoute un
budget de fonctionnement évalué à 2 millions annuels, auquel il manque
400 000 euros.
RENFORCER LA VIGILANCE
L'enjeu est majeur. Au-delà de la mémoire des lieux, de son ancrage dans
l'histoire des camps de la mort, l'ambition du Mémorial est ce projet
éducatif, très innovant, porteur d'optimisme et d'espoir. Celui-ci vise à
renforcer la vigilance et la responsabilité du visiteur face aux menaces
permanentes du racisme, de l'antisémitisme, de l'intolérance et du
fanatisme. Une mission qui sera remplie par la Fondation du camp de
Milles - Mémoire et éducation, chargée de gérer le site et qui vient d'être
reconnue d'utilité publique par le Conseil d'Etat.
L'espace "Comprendre pour agir" proposera, notamment aux jeunes (avec
des bornes interactives), un temps de réflexion sur les mécanismes
humains récurrents de brutalité et d'exclusion, mais aussi de courage, de
résistance et de solidarité. L'ouverture au public est prévue en 2010, avec
un objectif de 100 000 visiteurs par an.
Florence Evin
Article paru dans l'édition du 20.01.09.
http://www.lemonde.fr/culture/article/2009/01/19/lancement-dumemorial-du-camp-des-milles_1143667_3246.html
Plus tard tu comprendras
Hippolyte Girardot
(Figaroscope)
21/01/2009 |
Trois générations face à la douloureuse mémoire familiale de l'holocauste.
La mère se tait obstinément sur l'arrestation et la déportation de ses
parents. Son fils cherche à reconstituer leur histoire et à la transmettre à
ses enfants.
Un film en creux, tout en absence et en silences méditatifs, dominé par la
présence impérieuse et digne de Jeanne Moreau, qui lègue à son petit-fils
son mutisme sacré, avant de disparaître.
Plus tard tu comprendras , un drame d'Amos Gitaï, avec Jeanne Moreau,
Hippolyte Girardot, Emmanuelle Devos. Durée : 1 h 28
http://www.lefigaro.fr/scope/articles-cinema/2009/01/21/0800520090121ARTFIG00011--plus-tard-tu-comprendras-.php
MASSACRE DE SREBRENICA
Karadzic parlera avant le 28 janvier
19/01/2009 - 18:53
Radovan Karadzic, ex-chef politique des séparatistes serbes de Bosnie, a
comparu lundi devant le magistrat présidant les audiences préliminaires à
son procès pour crimes de guerre et génocide devant le Tribunal pénal
international sur l'ex-Yougoslavie (TPIY). Le prévenu a fait savoir qu'il
répondrait d'ici le 28 janvier à son acte d'inculpation, remanié en
septembre dernier pour hâter la procédure à l'encontre du prévenu de 63
ans auquel est notamment reproché d'avoir été impliqué dans le massacre
de 8000 musulmans bosniaques, en 1995 à Srebrenica.
http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200904/karadzic-parleraavant-le-28-janvier_180686.html?popup
DARFOUR
Darfour: réunion ONU-UA-Soudan pour accélérer le
déploiement de la Minuad
Publié le 19 janvier 2009 à 09h16 | Mis à jour le 19 janvier 2009 à 09h18
Agence France-Presse
Addis Abeba
Les Nations unies et l'Union africaine (UA) étaient réunis lundi à Addis
Abeba, avec le gouvernement du Soudan, pour tenter d'accélérer le
déploiement de la force conjointe de paix au Darfour (Minuad), qui n'est
pour l'instant déployée qu'à 60%, a déclaré à l'AFP un porte-parole.
«Nous avons revu à la baisse nos objectifs. Seulement 60% de la force
conjointe est déployée sur le terrain au Darfour», a déclaré à l'AFP
Noureddine Mezni, porte-parole de la Minuad.
«Notre nouvel objectif est d'atteindre 80% du déploiement en mars», a-til précisé, évoquant d'important problèmes logistiques qui «handicape
l'arrivée des matériels, et les délais dans l'obtention des contingents».
La Minuad rencontre selon lui des difficultés d'approvisionnement et de
livraison de matériel, notamment pour tout ce qui transite par Port
Soudan, sur la Mer Rouge, distant de plus de 2.000 km du Darfour et où
«quelque 200 containers sont bloqués», ainsi qu'au niveau des aéroports
soudanais qui ne fonctionnent pas tout le temps.
«Il y a déjà un accord pour la réhabilitation des aéroports du Soudan afin
qu'ils soient opérationnels 24h/24, et nous devons trouver les moyens
aériens pour transporter le matériel», a ajouté M. Mezni.
Un autre problème réside dans l'équipement de cette force conjointe.
«Nous avons toujours besoin de 24 aéronefs, dont 18 de transport, mais
nous les attendons toujours», a-t-il dit.
L'Ethiopie s'est engagée en plus des contingents déjà présents au Darfour
(un bataillon), ou prêts à se déployer, à fournir cinq hélicoptères, a indiqué
M. Mezni. Le Burkina Faso s'était engagé fin décembre à envoyer deux
bataillons (1.600 hommes environ).
Censée devenir la plus importante mission de paix de l'ONU au monde, la
Minuad ne comptait sur le terrain fin 2008 que 12.163 soldats et policiers,
au lieu des 26.000 prévus.
La guerre civile au Darfour a fait jusqu'à 300.000 morts depuis 2003,
selon l'ONU, 10.000 selon Khartoum.
Elle opposait à ses débuts des mouvements rebelles à des milices arabes
armées, alliées à Khartoum, mais la rébellion s'est scindée depuis en de
multiples groupes qui s'affrontent entre eux.
http://www.cyberpresse.ca/international/afrique/200901/19/01-818875darfour-reunion-onu-ua-soudan-pour-accelerer-le-deploiement-de-laminuad.php
Soudan: Tourabi soupçonné d'aide aux rebelles
19/01/2009 - 09:02
L'opposant islamiste Hassan al Tourabi, arrêté la semaine dernière par le
pouvoir soudanais, serait soupçonné d'avoir soutenu un mouvement
rebelle au Darfour, a rapporté lundi un média officiel. Tourabi et ses
proches auraient apporté une aide financière et logistique au Mouvement
pour la justice et l'égalité (MJE) selon le Centre de média soudanais qui
cite une source anonyme de sécurité.
http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200904/soudan-tourabisoupconne-d-aide-aux-rebelles_180478.html?popup
Darfour: réunion ONU-UA-Soudan pour accélérer le
déploiement de la Minuad
19.01.09 | 16h18
Les Nations unies et l'Union africaine (UA) se sont réunies lundi à Addis
Abeba, avec le gouvernement du Soudan pour tenter d'accélérer le
déploiement de la force conjointe de paix au Darfour (Minuad), qui n'est
pour l'instant déployée qu'à 60%, a rapporté un porte-parole.
"Nous avons revu à la baisse nos objectifs. Seulement 60% de la force
conjointe est déployée sur le terrain au Darfour", a déclaré à l'AFP
Noureddine Mezni, porte-parole de la Minuad.
"Notre nouvel objectif est d'atteindre 80% du déploiement en mars", a-t-il
précisé, évoquant des problèmes logistiques qui "handicapent l'arrivée des
matériels, et les délais dans l'obtention des contingents".
La secrétaire générale adjointe de l'ONU pour le département du soutien
aux opérations, Susana Malcorra, a estimé que "la situation sur le terrain
restait très fragile", lors d'un point de presse à l'issue de la réunion.
"La route est encore longue pour que la force ait son impact maximum",
a-t-elle relevé, évoquant la possibilité d'un déploiement complet d'ici juin.
Un calendrier jugé optimiste par le commandant de la Minuad, le général
nigérian Luke Agwei, qui espère l'achèvement du déploiement "après la
saison des pluies, ce qui veut dire vers septembre ou octobre prochains".
M. Mezni a souligné que la Minuad rencontrait des difficultés
d'approvisionnement et de livraison de matériel, notamment pour tout ce
qui transite par Port Soudan, sur la Mer Rouge, distant de plus de 2.000
km du Darfour et où "quelque 200 containers sont bloqués", ainsi qu'au
niveau des aéroports soudanais qui ne fonctionnent pas tout le temps.
"Il y a déjà un accord pour la réhabilitation des aéroports du Soudan afin
qu'ils soient opérationnels 24h/24, et nous devons trouver les moyens
aériens pour transporter le matériel", a ajouté M. Mezni.
Cet accord, formellement signé à Addis Abeba lundi, "doit être mis en
oeuvre rapidement. Il démontre que toutes les parties font de leur mieux
pour que le déploiement de la force de paix soit effectif", a déclaré le chef
de la délégation soudanaise, le ministre adjoint des Affaires étrangères,
Saddiq Mutrif.
Un autre problème réside dans l'équipement de cette force conjointe.
"Nous avons toujours besoin de 24 aéronefs, dont 18 de transport, mais
nous les attendons toujours", a indiqué M. Mezni.
L'Ethiopie s'est engagée en plus des contingents déjà présents au Darfour
(un bataillon), ou prêts à se déployer, à fournir cinq hélicoptères, a indiqué
le porte-parole. Le Burkina Faso s'était engagé fin décembre à envoyer
deux bataillons (1.600 hommes environ).
Au-delà des considérations techniques, le commissaire à la Paix et sécurité
de l'UA, Ramtane Lamamra, a souligné que "le principal défi au Darfour
est de faire avancer le processus politique".
Censée devenir la plus importante mission de paix de l'ONU au monde, la
Minuad ne comptait sur le terrain fin 2008 que 12.163 soldats et policiers,
au lieu des 26.000 prévus.
La guerre civile au Darfour a fait jusqu'à 300.000 morts depuis 2003,
selon l'ONU, 10.000 selon Khartoum.
Elle opposait à ses débuts des mouvements rebelles à des milices arabes
armées, alliées à Khartoum, mais la rébellion s'est scindée depuis en de
multiples groupes qui s'affrontent entre eux.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-38189647@7-37,0.html
FRANCE
La Cour européenne donne raison aux éditeurs
d'Aussaresses
Compte rendu
LE MONDE | 16.01.09 | 14h56 • Mis à jour le 16.01.09 | 14h57
La France a violé le droit à la liberté d'expression en infligeant de lourdes
amendes aux éditeurs du livre du général Aussaresses, Services spéciaux,
Algérie 1955-1957. C'est le sens de l'arrêt rendu, jeudi 15 janvier à
Strasbourg, par la Cour européenne des droits de l'homme.
Les magistrats ont donné raison aux plaignants, les ex-directeurs des
éditions Plon et Perrin, Olivier Orban et Xavier de Bartillat, jugés
coupables par le tribunal correctionnel de Paris, en janvier 2002, puis en
appel en 2003, d'apologie de crimes de guerre. L'un et l'autre avaient été
condamnés à 15 000 euros d'amende. Le général Aussaresses avait été
condamné pour sa part à 7 500 euros.
Dans cet ouvrage, publié en avril 2001, le vieux général à l'oeil bandé
poursuivait ses premières révélations faites au Monde, en novembre 2000,
dans lesquelles il expliquait comment l'armée française avait écrasé les
indépendantistes algériens après que le pouvoir politique s'était défaussé
sur elle de cette "sale besogne". Au fil des pages, Aussaresses confirmait
avoir fait torturer systématiquement ses prisonniers, mais, surtout, il
révélait avoir pendu à Alger, en mars 1957, le haut responsable du FLN,
Larbi Ben M'Hidi, et fait précipiter dans le vide l'avocat Ali Boumendjel.
Jusque-là, la thèse officielle - qui prévaut aujourd'hui encore - était que
les deux hommes s'étaient suicidés.
Exprimés sans le moindre état d'âme, et même sur un ton cynique, ces
aveux avaient fait scandale en France et en Algérie. Ils avaient provoqué
l'affolement de certains anciens hauts gradés de l'armée française, qui
redoutaient de voir dévoilé leur comportement passé en Algérie en dépit
des lois d'amnistie. Aussaresses, lui, avait été dégradé de sa Légion
d'honneur, sur ordre de Jacques Chirac, à l'époque chef de l'Etat. Il en
avait conclu qu'il avait été sanctionné non pour ce qu'il avait fait mais pour
ce qu'il avait dit.
"TÉMOIGNAGE"
Jeudi, la Cour européenne des droits de l'homme a estimé que le fait
qu'Aussaresses "ne prenne pas de distance par rapport à ces pratiques
atroces" est "un élément à part entière de ce témoignage". Pour elle, le
livre est "d'une singulière importance pour la mémoire collective" et
Aussaresses n'y est "pas glorifié". Olivier Orban et Xavier de Bartillat se
voient du coup allouer 33 000 euros pour dommage matériel.
"L'histoire l'emporte sur les faux-semblants et le politiquement correct. Et
surtout, ça valide l'idée que je me fais de mon métier d'éditeur d'histoire",
se réjouit Xavier de Bartillat. Le général Aussaresses, qui vient de fêter
ses 90 ans, rêve déjà de récupérer sa Légion d'honneur, "la seule chose
qui compte pour moi", dit-il. Son avocat, Gilbert Collard, le soutient dans
cet objectif et a l'intention "d'engager sans attendre" des démarches en ce
sens.
Quant à Michel Tubiana, président d'honneur de la Ligue des droits de
l'homme, qui avait poursuivi Aussaresses (non ses éditeurs) pour apologie
de crimes de guerre, il est consterné. "Je redoute que beaucoup
interprètent l'arrêt de la Cour européenne comme une réhabilitation
d'Aussaresses", déplore-t-il.
Florence Beaugé
Article paru dans l'édition du 17.01.09.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/01/16/la-cour-europeennedonne-raison-aux-editeurs-d-aussaresses_1142804_3224.html
Aussaresses au point.fr : "Je suis réhabilité, c'est
l'essentiel"
Publié le 16/01/2009 à 19:16 - Modifié le 17/01/2009 à 09:41 Le Point.fr
par Jérôme Cordelier
La France a été condamnée, jeudi, par la Cour européenne des droits de
l'homme dans l'affaire qui l'opposait aux éditeurs du livre polémique de
Paul Aussaresses publié en 2001, dans lequel l'ancien général évoque la
torture et les exécutions sommaires en Algérie.
Sollicité par lepoint.fr, vendredi 16 janvier en fin d'après-midi, à son
domicile alsacien, le général Paul Aussaresses déclare : "Je suis réhabilité,
et c'est l'essentiel. J'avais été condamné de manière injuste, le président
Bouteflika l'avait dit au journaliste Jean-Pierre Elkabbach lors du voyage
du président Chirac en Algérie : 'Le général Aussaresses n'a agi et écrit
qu'en faisant son devoir.' Je n'ai pas eu la lâcheté de dire que tous mes
actes avaient été accomplis sur ordre."
http://www.lepoint.fr/actualites-societe/aussaresses-je-suis-rehabilite-cest-l-essentiel/920/0/307753
BULGARIE
Bulgarie: un responsable islamique expulsé
15/01/2009 18:05
SOFIA, 15 jan 2009 (AFP)
Le coordinateur en Bulgarie d'un programme consacré aux minorités dans
les Balkans, exerçant par ailleurs des responsabilités au sein de la
communauté islamique, a été expulsé pour avoir "menacé la sécurité
nationale", a annoncé la porte-parole de l'Agence bulgare de sécurité
nationale.
Adem Yerinde était recteur adjoint de l'Institut islamique supérieur à Sofia
et responsable des trois écoles musulmanes privées dans le pays. Dans
une de ces écoles, située à Momtchilgrad (sud), il imposait le port du
foulard aux écolières, selon l'agence de presse bulgare BGNES.
"Le coordinateur principal du programme Dianet a été expulsé vers la
Turquie le 9 janvier dernier. La décision respective de l'Agence de sécurité
nationale datait du 13 octobre, mais il n'avait pas été immédiatement
trouvé", a déclaré la porte-parole, Zoïa Dimitrova, interrogée par l'AFP.
Elle s'est refusée à donner toute précision quant à "la menace pour la
sécurité nationale" qu'aurait représenté Adem Yerinde.
Le programme Dianet, destiné aux ONG défendant les droits des minorités
dans les Balkans, est développé avec l'aide de la Commission européenne
par la Fondation Roi Baudouin basée en Belgique.
La minorité musulmane en Bulgarie, composée de la minorité turque et
d'une partie des Roms, constitue 12% de la population bulgare.
Le problème du port du foulard, notamment dans les écoles publiques, a
été soulevé à plusieurs reprises au cours des dernières années par des
jeunes filles musulmanes, alors que la direction de certaines écoles s'était
opposée à cette pratique. La commission parlementaire anti-discrimination
a laissé à la direction de chaque école la liberté de décider au cas par cas.
http://www2.la-croix.com/afp.static/pages/090115170417.fjfjgbub.htm
GAZA
Gaza : après la bataille des blindés et des médias,
celle des consciences
Jean-Claude Leclerc
Édition du lundi 19 janvier 2009
Aucun appel religieux ou politique n'aura réussi à faire taire les armes à
Gaza, et le cessez-le-feu proclamé ces dernières heures est loin d'avoir
mis fin au conflit qui ensanglante de nouveau cette terre. C'est que les
enjeux dépassent désormais les roquettes du Hamas ou les
bombardements israéliens.
Ailleurs dans le monde, les pertes civiles ont porté un coup aux
prétentions d'Israël. À Jérusalem toutefois, la campagne contre le Hamas
est célébrée comme un succès, généraux et politiciens s'en disputant le
crédit. Un arrêt unilatéral des opérations aura limité les pertes en soldats,
et laissé au Hamas l'odieux d'ajouter, le cas échéant, aux misères de sa
population.
Mais rien n'est réglé de l'antagonisme qui, au-delà de la Palestine, oppose
désormais, dans tout le Moyen-Orient, un axe chiite (appuyé sur l'Iran) et
un monde arabo-sunnite (aligné paradoxalement derrière Israël). Pour les
Israéliens, la guerre de Gaza est une guerre de sécurité. Pour leurs
voisins, elle serait un coup de frein aux poussées islamistes dans la
région.
À en croire, en effet, plusieurs commentaires notés dans la presse des
derniers mois, c'est sur l'Iran et ses installations «nucléaires» que les
bombes devaient tomber, au risque de déclencher des réactions
imprévisibles dans la grande zone pétrolière. Cette guerre «préventive»
n'aurait été évitée, dit-on, qu'en raison du refus de Washington d'appuyer
Israël.
Faute d'attaquer à sa source la «menace iranienne», le cabinet israélien se
serait rabattu sur le Hamas, qu'il tient pour un instrument de Téhéran.
Dans cette logique, croiront certains, une fois le Hamas décapité et ses
forces privées d'armes (comme les États-Unis ont accepté ces jours-ci de
s'y employer), un même sort attendrait le Hezbollah au Liban.
Après l'invasion de l'Irak où elle n'a trouvé aucun engin de destruction
massive, l'équipe Bush n'a pas osé aller en Iran frapper de non moins
hypothétiques armes nucléaires. Sans doute Washington misait-il, parlant
de guerre, sur la crainte des fonds étrangers d'y investir, voire sur une
fuite de capitaux iraniens, l'idée étant de provoquer un chaos social
propice au renversement des mollahs.
Syrie, Iran et Turquie
Plus discrètement, la diplomatie israélienne s'est employée à sortir la
Syrie de son alliance avec l'Iran. Si la Palestine occupée empoisonne les
rapports entre Palestiniens et Israéliens, le Golan syrien conquis en 1967
et annexé depuis à Israël reste un obstacle majeur à la paix dans la
région. La Turquie a prêté une médiation opportune aux deux parties. Le
rôle d'Ankara pourrait devenir plus important, une fois l'armée israélienne
partie de Gaza.
Le Hamas, en effet, aurait indiqué son accord avec la présence de
surveillants turcs à la frontière. Mais les tueries parmi les civils à Gaza
risquent de compliquer les choses. Le premier ministre de Turquie, Recep
Tayyip Erdogan, a déclaré, vendredi, que l'ONU devrait «fermer ses
portes» à Israël aussi longtemps que cet État n'en respectera pas les
résolutions.
En Israël, où la population se montre d'accord avec l'intervention à Gaza,
une crise de conscience devrait néanmoins s'exprimer avec de plus en
plus de vigueur, vu le bilan des victimes, mais aussi l'impasse dans
laquelle les politiques du gouvernement ont mené le pays.
Ainsi, bien avant la guerre de Gaza, alors qu'il se préparait à quitter la vie
politique, le premier ministre Ehoud Olmert s'est livré, le 20 septembre
dernier, à une étonnante confession au journal Yedioth Ahronoth. Les
Israéliens feront face à des décisions «suprêmement difficiles», a-t-il dit,
s'ils veulent faire la paix avec leurs voisins.
Ancien maire de Jérusalem, Olmert fut un partisan de la ligne dure. Il a
approuvé l'implantation de colonies en territoire palestinien. «Pour une
grande partie de cette période, a-t-il dit, je ne voulais pas regarder la
réalité en face.» Il estime maintenant qu'il faut rendre le Golan, ne garder
que très peu de colonies, quitte à dédommager les Palestiniens pour ces
parcelles de territoire, et rétrocéder la partie arabe de Jérusalem. Quant à
l'idée de détruire le programme nucléaire de l'Iran, Olmert y voit un autre
exemple de «nos illusions de grandeur».
Révision en cours
On pourrait attribuer pareils propos à un politicien fatigué ou déçu.
D'autres témoignages montrent, au contraire, qu'au sein même du
mouvement sioniste, une révision déchirante est en cours. Traduit sous le
titre The Holocaust is Over - We Must Rise from its Ashes, un ouvrage
d'une personnalité politique, militaire et religieuse d'Israël y sème la
controverse.
Avraham Burg, fils de rabbin, ex-para, dirigeant du Parti travailliste,
ancien président de la Knesset, fut un Israélien exemplaire, mais peu
conventionnel. Son village a favorisé le pluralisme religieux et refusé la
ségrégation des femmes dans la synagogue. Comme d'autres militaires, il
s'est aussi opposé à l'invasion du Liban en 1982. Pourquoi a-t-il écrit ce
livre?
Sa réponse est percutante. Israël, estime-t-il, est devenu un «royaume
sans prophétie». «Vers où allons-nous? Nul ne le sait.» Aucune victoire
militaire ne pourra surmonter la peine de l'Holocauste. «Un État qui vit de
l'épée et qui adore ses morts est voué à vivre en permanence dans un
état d'urgence.»
Le sionisme, ajoute-t-il, a accompli sa mission de faire passer les Juifs de
l'exil à la souveraineté. Mais il prête maintenant, croit-il observer, à une
discrimination qui frise le racisme. Certains voient le caractère juif d'Israël
«comme plus important que sa démocratie».
Après la guerre des blindés et des médias, la bataille des consciences
n'arrivera pas trop tôt.
***
Jean-Claude Leclerc enseigne le journalisme à l'Université de Montréal.
http://www.ledevoir.com/2009/01/19/228164.html
Gaza: réconcilier les Palestiniens, prochaine étape
des négociateurs turcs
19.01.09 | 17h46
La Turquie va soutenir les efforts de réconciliation entre les factions
palestiniennes, une étape selon elle nécessaire pour une sortie de crise
dans la bande de Gaza, ont déclaré lundi à Istanbul des diplomates turcs
de haut rang.
Après l'instauration du cessez-le-feu, "le prochain sujet à l'ordre du jour
est la réconciliation palestinienne, qui est la clé d'une solution durable" à
Gaza, a déclaré à des journalistes le diplomate Feridun Sinirlioglu, de
retour d'une visite en Israël.
"Sans réconciliation palestinienne, il sera très difficile d'obtenir un cessezle-feu durable, de raviver le processus de paix", a-t-il poursuivi. "Il s'agit
d'une tâche immédiate, l'Egypte va mener les pourparlers, nous allons
contribuer."
Le but des négociations sera d'amener le mouvement islamiste Hamas,
qui contrôle la bande de Gaza, et le parti Fatah du président palestinien
Mahmoud Abbas, qui administre la Cisjordanie, à accepter des règles du
jeu communes excluant l'usage de la force lors de prochaines élections, a
indiqué cette source.
M. Abbas a proposé lundi au Hamas la formation d'un gouvernement
"d'entente nationale" qui organiserait des élections législatives et
présidentielle simultanées.
"La Turquie va contribuer au processus en raison de l'absence de confiance
entre les parties. Pour dépasser cette absence de confiance, des pays tiers
comme la Turquie, qui ont accès aux deux camps, vont aider", a indiqué
Ahmet Davutoglu, conseiller diplomatique du Premier ministre Recep
Tayyip Erdogan.
"Si une vraie réconciliation nationale a lieu (...) le Hamas aura une vision
plus politique du futur", a estimé M. Davutoglu, qui a multiplié ces
derniers jours les entretiens en Syrie et en Egypte.
"Le Hamas est une organisation soutenue par une base et en tant que
telle ne doit pas être ignoré ou marginalisé, il faut un processus
d'implication", a-t-il dit.
Comme Israël, l'Union européenne et les Etats-Unis considèrent le
mouvement radical palestinien comme une organisation terroriste. Ils se
refusent à avoir des contacts avec lui tant qu'il n'aura pas reconnu le droit
à l'existence de l'Etat d'Israël, renoncé à la violence et reconnu les accords
conclus entre Israël et les Palestiniens.
Principal allié d'Israël dans la région depuis la signature d'un accord de
coopération militaire en 1996, la Turquie a régulièrement critiqué l'Etat
hébreu pour son offensive dans la bande de Gaza tout en poursuivant ses
efforts de médiation pour tenter de convaincre le Hamas d'accepter un
cessez-le-feu.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-38190903@7-60,0.html
2e nuit calme à Gaza
AFP
20/01/2009 | Mise à jour : 07:51 |
Le calme a régné pour une deuxième nuit consécutive dans la bande de
Gaza, aucun incident n'ayant été signalé dans le territoire palestinien
depuis l'entrée en vigueur d'une trêve dimanche, a indiqué une porteparole militaire israélienne.
"La nuit a été calme et il n'y a absolument rien eu à signaler", a déclaré la
porte-parole, Avital Leibovich. A la question de savoir si l'armée allait se
retirer de la bande de Gaza avant la prestation de serment du président
Barack Obama, elle a répondu que "pour l'instant, personne (en Israël) ne
parle de retrait total des troupes".
Par ailleurs, selon des responsables de la défense cités par la radio
militaire, le Hamas dispose d'encore d'un stock de 1.200 roquettes.
Durant l'opération, l'armée israélienne est parvenue à détruire 80% des
tunnels reliant l'Egypte au sud de la bande de Gaza et servant à
l'approvisionnement du Hamas notamment en armement, selon ces
responsables qui ont souligné que les islamistes seront en mesure d'en
rouvrir une partie.
Selon des témoins palestiniens, un bâtiment de la marine de guerre
israélienne a ouvert à l'aube le feu en direction du nord de la ville de
Gaza. l'armée israélienne n'a pas confirmé cet incident.
Dans le centre du territoire, près du point de passage de Kissoufim,
également selon des témoins, des bulldozers et des tanks ont pénétré de
quelques centaines de mètres à l'intérieur de la bande de Gaza, avant d'en
ressortir mardi à l'aube.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/01/20/0101120090120FILWWW00392-e-nuit-calme-a-gaza.php
TURQUIE/ALLEMAGNE
Nabucco: le ministre de l'Economie allemand critique
le "chantage" turc
BERLIN - Le ministre allemand de l'énergie Michael Glos a critiqué mardi le
"chantage" qu'exerce selon lui la Turquie à propos du grand projet de
gazoduc Nabucco.
"Il s'agit d'un chantage politique" de la part de la Turquie, a-t-il estimé
lors d'un colloque sur l'énergie à Berlin.
La Turquie a mis lundi la pression sur les Européens pour qu'ils accélèrent
ses négociations d'adhésion à l'Union européenne, largement ensablées,
menaçant à défaut de revoir son soutien au projet très stratégique du
gazoduc Nabucco.
S'il voit le jour, ce gazoduc de 3.300 kilomètres permettra
d'approvisionner les Européens en gaz de la mer Caspienne qui transiterait
par la Turquie en contournant la Russie.
Le groupe allemand RWE participe à ce projet paneuropéen.
M. Glos a appelé à "mettre fin au chantage" en développant la technique
du gaz naturel liquéfié, transporté par bateau, qui permet d'éviter les
complications géopolitiques parfois liées à l'utilisation de gazoducs. Pour
l'instant l'Allemagne ne dispose d'aucun grand terminal portuaire capable
de recevoir du gaz liquéfié.
Le ministre de l'Economie allemand a par ailleurs salué la reprise
annoncée des livraisons de gaz russe via l'Ukraine: "Je me réjouis de la
reprise annoncée des livraisons" a-t-il dit, précisant toutefois: "Pour
l'instant le gaz n'est pas encore arrivé."
(©AFP / 20 janvier 2009 10h14)
http://www.romandie.com/ats/news/090120091407.nzzwd1m6.asp
TURQUIE/ISRAEL
La Turquie contre l'idée de rompre les relations avec
Israël
ANKARA - Le ministre turc des Affaires étrangères Ali Babacan a déclaré
que son pays n'a pas l'intention de suspendre ses relations avec Israël en
dépit des critiques sévères de son pays contre l'offensive israélienne à
Gaza, a rapporté samedi l'agence de presse Anatolie.
M. Babacan s'est par ailleurs montré sceptique sur l'efficacité d'un cessezle-feu unilatéral décrété par Israël pour mettre un terme à son offensive
de 22 jours contre Gaza, attendu samedi dans la journée.
"Nous considérons qu'il est important que les canaux de communication
restent ouvert", a dit vendredi M. Babacan, cité par Anatolie.
Rompre les liens avec Israël "pour satisfaire certains cercles ou au nom du
populisme sera dommageable pour la région", a-t-il ajouté.
Le ministre a cependant admis que la Turquie, pays à majorité musulmane
et principal allié d'Israël dans la région, avait "un autre ton pour
s'adresser (à Israël) que dans le passé".
L'Iran et la Syrie ont appelé tous les pays à rompre leurs relations avec
Israël. Le Qatar et la Mauritanie ont décidé vendredi de "suspendre" leurs
relations avec l'Etat hébreu.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a violemment critiqué
l'offensive israélienne à Gaza, la qualifiant de "sauvagerie".
Mais, dans le même temps, la Turquie a multiplié les efforts de médiation
pour mettre un terme à la guerre et une délégation turque a fait des
navettes entre Le Caire, où ont lieu la plupart des discussions, et la Syrie,
où sont basés les dirigeants du Hamas.
Israël était sur le point d'approuver un cessez-le-feu unilatéral après avoir
obtenu des assurances égyptiennes et américaines sur un arrêt de la
contrebande d'armes vers Gaza, a indiqué un responsable gouvernemental
israélien, ajoutant que les forces israéliennes resteront positionnées dans
le territoire palestinien pour une durée indéterminée.
"Un cessez-le-feu solide et durable exige le consentement de toutes les
parties. Un cessez-le-feu unilatéral ne donnera pas de résultats", a dit M.
Babacan.
Les attaques de roquettes du Hamas sur Israël ne peuvent être justifiées
mais le mouvement islamiste "ne peut être considéré comme un simple
groupe armé de plusieurs milliers de personnes", a-t-il déclaré, relevant
que le Hamas bénéficie d'un soutien populaire.
M. Babacan a indiqué que la Turquie avait présenté une nouvelle
proposition de cessez-le-feu vendredi, mais a refusé d'en préciser les
détails.
Il a affirmé que l'objectif était d'obtenir le retrait des forces israéliennes de
Gaza, la sécurisation de la frontière entre Gaza et l'Egypte, à travers
laquelle, selon Israël, des armes destinées au Hamas sont introduites, le
déploiement d'observateurs internationaux, et la levée du blocus israélien
sur Gaza.
La réconciliation des Palestiniens, divisés entre le Hamas et le Fatah du
président Mahmoud Abbas, devrait aussi être une partie de la solution, at-il jugé.
(©AFP / 17 janvier 2009 11h54)
http://www.romandie.com/infos/news2/090117105429.n9yqa113.asp
Manifestation anti-israélienne de 20 à 30.000
personnes à Ankara
Entre 20.000 et 30.000 personnes, selon la police, ont manifesté
dimanche dans le centre d'Ankara contre l'offensive israélienne à Gaza, à
l'appel de syndicats et de mouvements musulmans.
Les manifestants agitaient des drapeaux palestiniens et turcs et
scandaient des slogans comme "Israël est un meurtrier", "Salut au
Hamas", "Continuez à résister".
"Nous sommes tous des soldats du Hamas", "Nous sommes tous
Palestiniens", "La Palestine n'est pas seule", "Est-ce que Gaza est punie
parce qu'elle est musulmane ?", pouvait-on lire sur les banderoles.
Samedi, des centaines de personnes de sensibilités politiques différentes
ont manifesté samedi en Turquie pour dénoncer l'offensive d'Israël dans la
bande de Gaza ainsi que les Etats-Unis, a rapporté l'agence Anatolie.
Quelque 400 militants d'un mouvement pro-islamique se sont rassemblés
en face de l'ambassade des Etats-Unis à Ankara. La police anti-émeutes,
qui avait pris des mesures de sécurité strictes, les a empêchés de
s'approcher du bâtiment.
Sur leurs banderoles, on pouvait lire : "A bas le grand Satan", "USA, vous
êtes complices de l'organisation criminelle Israël" ou encore "A bas Israël".
Environ 300 militants de gauche avaient organisé une manifestation
séparée dans le centre d'Ankara. La police avait déployé des véhicules
blindés pour bloquer l'accès à la principale place de la capitale turque où
des heurts avaient éclaté vendredi soir entre les forces de l'ordre et des
manifestants anti-israéliens.
Sur la principale artère commerciale d'Itanbul, des militants d'Amnesty
International avaient installé des pierres tombales factices sur lesquelles
était inscrit : "Tué alors qu'il portait secours à des blessés", "Mort par
manque de médicaments" et "Tué alors qu'il circulait à bicyclette".
Enveloppés dans des draps blancs, plusieurs manifestants se sont allongés
entre les tombes symboliques pour protester contre la mort de civils à
Gaza, dont de nombreux enfants.
A Sanliurfa, dans le sud-est de la Turquie, plusieurs militants d'un groupe
musulman de défense des droits de l'homme ont poursuivi un sit-in pour
la deuxième journée consécutive devant des bureaux du Parti de la justice
et du développement (AKP) au pouvoir, demandant au gouvernement de
rompre ses relations avec Israël, selon Anatolie.
Une effigie du Premier ministre israélien Ehud Olmert ainsi que des
drapeaux israéliens et américains ont été brûlés et une manifestation a eu
également lieu a Tokat, dans le nord du pays, toujours selon Anatolie.
Des manifestations anti-israéliennes ont lieu presque chaque jour en
Turquie, depuis qu'a commencé le 27 décembre l'opération israélienne à
Gaza qui a fait plus de 1.300 morts palestiniens.
Des groupes musulmans ont demandé au gouvernement de couper les
liens avec Israël, ce que le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a
refusé. (AFP, 18 jan 2009)AFP, 17 jan 2009)
http://www.info-turk.be/365.htm#Manifestation
TURQUIE/FRANCE
PRIX LITTERAIRES : La Turquie à l'honneur !
mardi 20 janvier 2009
Seyhmus Dagtekin vient d’être récompensé par le prix Théophile Gautier
de l’Académie Française. L’auteur Gisèle a été sélectionnée pour le Prix
Méditerranée 2009. Le petitjournal.com d’Istanbul est allé à la rencontre
de ces deux écrivains
Orhan Pamuk, Prix Nobel de Littérature en 2006 pour son roman "Neige",
a ouvert la voie au rayonnement international de la littérature
contemporaine turque. En 2008, Elif Safak a connu un vif succès en
France et en Europe avec son roman «La bâtarde d’Istanbul ».
Le 27 novembre dernier, c’est Seyhmus Dagtekin, auteur de poésie
lyrique, qui a été récompensé par le prix Théophile Gautier de l’Académie
Française, pour son oeuvre « Juste un pont sans feu ».
Secrets d'Istanbul aux éditions Gita Yarinlari.
Aujourd’hui, c’est Gisèle, écrivain français installée en Turquie depuis
1983, qui a été sélectionnée pour le dernier tome de sa trilogie sur
Istanbul "Secrets d’Istanbul" pour le Prix Méditerranée 2009. Gageons que
ces dernières récompenses contribueront au rayonnement international de
la littérature turque.
Seyhmus Dagtekin est né en 1964 à Harun, au sud-est de la Turquie et
est arrivé en France en 1987. Ce n’est donc qu’à l’âge adulte qu’il a
commencé à écrire en français. Joli clin d’œil qu’il ait reçu le prix littéraire
d’un écrivain voyageur, Théophile Gautier, qui a découvert la Turquie en
1852 et a écrit « Constantinople ».
La poésie de Seyhmus Dagtekin est immédiate. Il s’adresse à "son frère,
son semblable" - citant ainsi Baudelaire - à celui qui est proche de lui, à
celui qui est là dans l’instant.
Elle est aussi universelle. Elle suscite un échange au delà des langues, au
delà des espaces, elle se veut transversale. Seyhmus Dagtekin,
profondément humaniste, est persuadé que l’être humain, mais aussi
toute structure sociale, toute civilisation se construit dans le lien à l’autre.
C’est ainsi qu’il cite Rûmi : « avec mon pied gauche, je me fixe, avec mon
pied droit, je fais le tour de l’univers ».
C’est la vocation de sa dernière oeuvre, « Juste un pont sans feu » : créer
le dialogue entre les civilisations, ouvrir un accès à l’autre, quel qu’il soit,
où qu’il soit....
Des romans d’amour et d’aventure sur un fond historique
Quant à Gisèle, elle a fait un parcours inverse. Elle a en effet vécu à
Cannes jusqu’en 1983, puis a rejoint Istanbul avec celui qui devait devenir
son époux. Vocation précoce, la littérature a été son premier amour. Elle
dit ainsi "qu’elle s’est mariée à la littérature".
Elle a en effet écrit son premier roman avec son cousin à l’âge de 10 ans,
puis s’est plongée dans la poésie, pour exprimer des sentiments
personnels et mettre en avant la beauté de la langue.
A 16 ans, elle remporte le Grand Prix de Poésie du Président de la
République Française.
Plus tard, rattrapée par l’histoire extrêmement riche d’Istanbul, elle a
choisi d’écrire de nouveau des romans pour peindre de grandes fresques
sociales ou historiques. "Secrets d’Istanbul" décrit une histoire d’amour et
d’aventure sur le fond historique des relations commerciales et
diplomatiques entre Süleyman Le Magnifique et François Ier au XVIème
siècle.
Marie-Eve Richet (www. lepetitjournal.com/Istanbul). mardi 20 janvier
2009
http://www.lepetitjournal.com/content/view/35466/1992/
ARMENIE
Presse arménienne : Revue du 16 janvier 2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade
de France en Arménie 16 janvier 2009.
Revue de la presse arménienne du 16 janvier
Arménie –APCE
La visite–éclair des co-rapporteurs de l’APCE fait la « une » des médias.
L’agenda surchargé des députés européens prévoyant une dizaine
d’entretiens avec les autorités arméniennes a été clôturé par l’entretien
avec le Président Sarkissian. Selon le quotidien officiel Hayastani
Hanrapetoutioun, le Président Sarkissian a remercié G. Colombier et J.
Prescott de leur visite à la veille de la session d’hiver de l’APCE.
Considérant que l’approfondissement de la démocratie découle des
intérêts de l’Arménie, le chef de l’Etat a réaffirmé la fermeté des autorités
à mettre en oeuvre les Résolutions 1609 et 1620.
Le silence sur le contenu des entretiens a été rompu par la seule phrase «
very cold » lancée par J. Prescott aux journalistes dans les locaux de
l’Assemblée nationale, au sortir de l’entretien avec le porte-parole du
parlement. La presse d’opposition considère que les entretiens, en
particulier celui avec le Procureur général A. Hovsépian auquel, selon
Aravot, a participé également le défenseur des droits de l’homme A.
Haroutiounian, n’ont pas été à la hauteur des attentes européennes.
La presse rapporte également la tenue d’une manifestation des proches
des prisonniers politiques devant le siège du Conseil de l’Europe en
Arménie avec remise d’une pétition au représentant du bureau du CE.
Haykakan Jamanak annonce que dans le souci d’une couverture
médiatique «authentique et juste », S. Farmanian, le porte–parole du
Président Sarkissian serait personnellement chargé de la sélection des
journalistes censées assurer la couverture de la session prochaine de
l’APCE.
Arménie-Turquie
Selon le communiqué diffusé par CNN-Turk, une rencontre entre des
diplomates arméniens et turcs a eu lieu le 5 janvier dans le cadre de
l’établissement d’un dialogue entre les deux pays. La même source fait
part du fait que le gouvernement turc déploie des efforts visant la
normalisation des relations avec son voisin d’ici le 24 avril.
Arménie-Iran
Les perspectives de construction d’une voie ferrée de 540 km liant
l’Arménie et l’Iran ont été évoquées par le ministre adjoint arménien des
transports et des communications H. Béglarian et le Responsable iranien
des chemins de fer ./Aravot/
Relations avec les Etats-Unis
L’Armenian Assembly of America est favorable à la désignation éventuelle
de Leon Panetta au poste directeur de l’Agence centrale d’investigation
(CIA). Dans une déclarations faite en 1992, Panetta s’est prononcé sur les
événements du 1915 les qualifiant de génocide, rapportent Noyan-Tapan,
ArmInfo, Azg, Aravot, Hayastani Hanrapetoutioun.
Relations avec la France
Hayastani Hanrapetoutioun consacre un article sur la cérémonie de remise
de décorations par l’Ambassadeur de France Serge Smessow de la part du
Gouvernement français aux personnalités arméniennes impliquées dans
l’Année de l’Arménie en France.
http://www.ambafrance-am.org/Revue/20090116.pdf
Noyan Tapan - Edition en français du 15 janvier
2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Reprise d'un article du
Collectif VAN sur la version française de Noyan Tapan du 15
janvier 2009
Mécontent des critiques turques sur Gaza, Israël pourrait
reconnaître le génocide arménien
De Harut Sassounian
Publié par The California Courier
Éditorial de Sassounian du
15 janvier 2009
Télécharger le pdf : http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26003
ARMENIE/GEORGIE
Géorgie : répression contre la minorité arménienne
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose ce Communiqué de Presse mise à notre disposition par
l'Union YERKIR. L’Union YERKIR s’alarme de l’indifférence de la
communauté internationale, qui par son silence donne un blancseing à la politique de répression des autorités géorgiennes contre
les militants et sympathisants pour les droits civiques des
Arméniens du Djavakhk ainsi que contre leur famille. Cette vague
de répression a pour but d’étouffer tout mouvement de
contestation et d’opposition à la politique des autorités
géorgiennes contre les Arméniens de la région de SamskheDjavakhetie.
Communiqué de presse
Le 15 janvier 2009
L’Union YERKIR exprime sa profonde préoccupation face à l’indifférence
manifeste d’institutions des droits de l’homme aux regards des violations
commises dans les procès politiques contre les militants des droits
civiques arméniens du Djavakhk en Géorgie.
Les événements survenus du 17 au 21 juillet 2008 à Akhalkalak se sont
déroulés dans des conditions des plus obscures. Le point de départ, une
déflagration près de la maison du chef de la police qui sert de prétexte à
une vague d’arrestations dans les milieux du mouvement "Alliance
Démocratique Djavakhk Uni".
Les jours suivants, coup sur coup, deux policiers géorgiens d’origine
arménienne sont morts dans d’étranges circonstances, toujours non
élucidées à ce jour. Ces événements ont été utilisés par les autorités
géorgiennes pour détruire le mouvement "Alliance Démocratique Djavakhk
Uni" et arrêter le leader, Vahag Chakhalyan.
Durant cette période des dizaines de militants ont été arrêtés, tabassés et
interrogés dans la plus totale illégalité. De nombreuses perquisitions au
siège de "l’Alliance Démocratique Djavakhk Uni" ont donné lieu à des
destructions du matériel informatique (Djavakhk Uni était un des
fournisseurs d’accès internet à Akhalkalak) et du matériel de leur radio
locale. Le 21 juillet, les forces spéciales géorgiennes venues spécialement
de Tbilissi ont arrêté, en pleine nuit, Vahag Chakhalyan, son père et son
frère mineur.
Vahag Chakhalyan est sous le coup de différentes charges : possession
illicite d’armes à feu et de munitions (article 236-I du code pénal de
Géorgie), Organisation de désordre public (article 225), Organisation
d’action de groupe dans le but de perturber l’ordre public (article 226),
Résistance de groupe à un agent de police ou de tout autre représentant
du gouvernement (article 353-II) et de Hooliganisme perpétré par
conspiration de groupe et à l’encontre d’un représentant du gouvernement
(article 239-II, A-B).
Depuis l’arrestation de Vahag Chakhalyan, les autorités judiciaires
géorgiennes n’ont eu de cesse de requalifier les charges et l’instruction de
cette affaire enfreignant ainsi plusieurs fois les droits de la défense. Le
tribunal d’Akhalskhé a ouvert le procès le 6 novembre 2008 mais
reportant toujours les audiences à des dates ultérieures ou la défense
n’étaient prévenue que 5 jours à l’avance !
La dernière audience du procès de Vahag Chakhalyan a eu lieu le jeudi 11
décembre 2008 au cours de laquelle le procureur a informé le tribunal de
l’ajout de nouvelles charges criminelles contre Vahag Chakhalyan basées
sur des événements survenus en mars 2006, sans préciser lesquels, sur la
demande du procureur du département voisin de Borjomi. Le juge a
immédiatement ajourné le procès pour une durée indéterminée.
Jusqu’à présent, toutes les demandes de la défense visant à ce qu’on lui
fournisse les nouvelles charges d’accusations et les conclusions des
instructions restent sans réponse. En fait 6 mois après l’arrestation de
Vahag Chakhalyan, son procès n’a pas encore commencé.
Pendant ce temps, les autorités géorgiennes intensifient les pressions
politiques, administratives et économiques sur les membres et
sympathisants de "Djavakhk Uni" ainsi que sur les membres de la famille
et des amis de Vahag Chakhalyan. Les autorités policières se servent de
n’importe quel prétexte pour arrêter, ouvrir des enquêtes et des
poursuites judiciaires, et ce dans le but de maintenir un climat de peur
dans la population d’Akhalkalak. Les autorités géorgiennes créent des
obstacles administratifs afin de ne pas donner de dérogation à l’avocat
français Patrick Arapian pour qu’il puisse défendre Vahag Chakhalyan.
L’Union YERKIR a maintes fois fait appel aux structures internationales et
aux ONG de défense des droits de l’homme pour qu’elles :
a) reconnaissent Vahag Chakhalyan et toutes les personnes arrêtées
durant cette période comme des prisonniers politiques.
b) mènent une enquête sur les violations systématiques et continues des
droits de l’homme dans la région du Djavakhk.
c) surveillent les procès.
d) Fassent pression sur les autorités géorgiennes, afin de faire cesser les
persécutions au Djavakhk contre les militants des droits civiques et faire
libérer tous les prisonniers politiques.
Un certain nombre d’institutions ont répondu à l’appel de l’Union YERKIR,
en particulier le bureau de l’OSCE de Tbilissi et le bureau de l’Ombudsman
de Géorgie (médiateur de la République pour les Droits de l’Homme) qui
ont envoyé des observateurs pour superviser les procès des militants de
"Djavakhk Uni".
Jusqu’à présent la représentation à Tbilissi et le Commissariat des Droits
de l’Homme du Conseil de l’Europe ainsi qu’Amnesty International n’ont
toujours pas répondu à l’appel de l’Union YERKIR concernant ces atteintes
alors que c’est l’essence même de leur mission. Nous espérons que le
silence de ces institutions est du à des raisons techniques et non motivés
par des intentions cachées.
L’Union YERKIR fait de nouveau appel au Conseil de l’Europe et plus
particulièrement au Commissaire des Droits de l’Homme, M. Thomas
Hammarberg, ainsi qu’à Amnesty International pour suivre l’affaire de
Vahag Chakhalyan ainsi que celles de tous les événements qui se sont
déroulés depuis juillet 2008 dans la région du Djavakhk.
L’Union YERKIR s’alarme de l’indifférence de la communauté
internationale, qui par son silence donne un blanc-seing à la politique de
répression des autorités géorgiennes contre les militants et sympathisants
pour les droits civiques des arméniens du Djavakhk ainsi que contre leur
famille. Cette vague de répression a pour but d’étouffer tout mouvement
de contestation et d’opposition à la politique des autorités géorgiennes
contre les arméniens de la région de Samskhe-Djavakhetie.
Union YERKIR
http://www.yerkir.eu/
Télécharger le pdf
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26009
ARMENIE/APCE
Erevan se démène pour éviter les sanctions de l’APCE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre
la traduction de cet article en anglais du journal arménien
Armenialiberty parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne
pour la Justice et la Démocratie le 16 janvier 2009.
16 janvier 2009
***
Traduction Gérard Merdjanian - Commentaires du site de la Fédération
Euro-Arménienne :
Erevan essaie depuis le début de faire passer les personnes arrêtées pour
des prisonniers de droit commun.
Si certains le sont effectivement pour des actes commis lors de la
manifestation tragique de l’opposition du 1er Mars 2008, il est pour le
moins difficile de ne pas supposer pour certains de ces prisonniers, et
notamment pour des leaders de l’opposition, des motifs purement
politiques.
***
Les dirigeants arméniens ont tout fait, dans ce qui semblait être un ultime
effort pour d’éviter les sanctions du Conseil de l’Europe, lors des
entretiens ce jeudi avec les Hauts Représentants de l’Assemblée
parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE).
John Prescott et Georges Colombier, les rapporteurs de la Commission de
suivi de l’APCE, sont arrivé à Erevan, à moins de deux semaines de
l’Assemblée générale de Strasbourg pour décider de suspendre ou non, le
droit de vote de l’Arménie.
La Commission de l’APCE, avait déjà proposé le mois dernier d’appliquer la
sanction prévue, en disant que Erevan ne s’était pas pleinement conformé
aux Résolutions des mois d’Avril (1609) et de Juin (1620) concernant les
événements post-électoraux en Arménie. Les Résolutions exigeaient, entre
autres, la libération immédiate de dizaines de membres de l’opposition
arrêtés pour des raisons "apparemment artificielles et avec des
motivations politiques". La Commission les qualifiant de "prisonniers
politiques".
G.Colombier et J.Prescott ont rencontré le Président Serge Sarkissian ainsi
que d’autres Hauts fonctionnaires arméniens mais n’ont fait aucune
déclaration publique durant leur journée de voyage.
Le service de presse présidentiel a déclaré que : le Président est
déterminé à "renforcer la démocratie" en Arménie, et qu’il s’est félicité du
rôle du Conseil de l’Europe dans la démocratisation du système politique
de son pays. "Le président de la République a réaffirmé la détermination
des autorités arméniennes pour mettre en œuvre les dispositions les
Résolution de l’APCE". Aucun autre détail n’a été donné.
Arthur Baghdassarian, le Secrétaire du Conseil de sécurité nationale de
l’Arménie, a insisté lors de sa rencontre avec les Rapporteurs que
l’administration de Sarkissian a fait "des progrès substantiels" pour se
mettre en conformité. Selon son service de presse, Baghdassarian aurait
mis en garde contre des sanctions de l’APCE qui pourraient "bloquer le
pays sur la voie des réformes".
Galouste Sahakian, le président du groupe parlementaire du Parti
Républicain Arménien (HHK), auquel appartient S.Sarkissian, a indiqué
que la perspective d’une telle sanction n’incitera pas le gouvernement à
libérer la soixantaine d’opposants encore en prison. Erevan ne sera pas
"mis en difficulté" si le droit de vote de la délégation arménienne à l’APCE
est suspendu, a-t-il ajouté. "Bien sûr, nous aimerions voir l’Assemblée ne
pas imposer de sanctions à l’Arménie. Cela dit, nous ne devons pas faire
de concession au détriment de la sécurité du pays", a ajouté Sahakian lors
d’une conférence de presse.
G.Colombier et J.Prescott ont également rencontré le Procureur général
Aghvan Hovsepian plus tôt dans la journée pour discuter du sort des
opposants emprisonnés et, en particulier, des sept personnalités jugés en
même temps, le mois dernier. Les prévenus, dont trois parlementaires de
l’opposition, sont accusés d’avoir organisé les affrontements du 1er Mars à
Erevan avec les forces de sécurité, dans le but de "renverser le pouvoir en
place".
Le porte-parole de Hovsepian, Sona Truzian, a déclaré à RFE/RL que le
procureur en chef avait insisté pour que ses enquêteurs aient
suffisamment de preuves à l’appui des accusations. Elle a indiqué que
Hovsepian a également informé les fonctionnaires de l’APCE des autres
détails sur la poursuite des enquêtes criminelles lors des affrontements et
sur les circonstances précises dans lesquelles huit civils ont été tués ce
jour-là. Elle a indiqué que les procureurs ne savaient toujours pas qui les
avait tués.
Les événements tragiques ont également été étudiés par le groupe
d’experts créé récemment, un organisme soi-disant indépendant où le
gouvernement et l’opposition sont représentés à parité égale. La
Commission a bien sûr rencontré les cinq membres du groupe.
Dans le même temps, un groupe de parents et de partisans des opposants
arrêtés s’est rendu au bureau du Conseil de l’Europe à Erevan, pour
réclamer leur libération et mettre en garde contre l’adoucissement de la
position de l’APCE sur cette question. "Nous exigeons que l’organisation
dans laquelle l’Arménie est membre, applique ses principes, de façon
intransigeant et juste, envers ses propres décisions", a déclaré Aram
Manoukian, l’un des organisateurs de la protestation.
Vladimir Karapétian, chargé de la politique étrangère au sein de la
principale formation d’opposition, le Congrès National Arménien (HAK), a
insisté sur le fait que les autorités ont négligé de se conformer aux
Résolutions de l’APCE. "Je pense qu’à leur retour à Strasbourg, les
rapporteurs feront une évaluation adéquate de la situation en Arménie",
a-t-il déclaré au correspondant de RFE/RL.
Les Rapporteurs n’ont pas rencontré les dirigeants de l’opposition à
Erevan, cette fois-ci. Ils s’en sont retournés à Strasbourg ce matin.
Ruzanna Stépanian, Tigrane Avédissian et Anouche Mardirossian –
Armenialiberty
http://eafjd.eu/spip.php?breve1750
KARABAKH
Karabakh: consolidation du système judiciaire
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
livre cette newsletter bimensuelle sur l'actualité politique,
économique et culturelle du Haut-Karabagh mise à notre
disposition par la Représentation de la République du HautKarabagh en France.
La consolidation du système judiciaire, priorité pour le
Karabagh
2009-01-18 12:38
Depuis la fin de la guerre du Karabagh, les autorités du pays se sont
lancées dans un important processus de construction d'État et la
consolidation des institutions démocratiques. Parmi les réformes
entreprises, une grande place est accordée notamment à la création d'un
système judiciaire indépendant.
Les autorités du pays mènent un travail non négligeable pour la
réhabilitation d'un pouvoir judiciaire fortement discrédité durant la période
soviétique, envers lequel la population garde encore une certaine
méfiance légitime. C'est un véritable défi pour les autorités de la RHK
qu'elles pensent relever en favorisant la coopération entre le système
judiciaire et les médias en tant que facteur de transparence.
Par ailleurs, d'importants efforts sont concentrés en particulier sur la
réforme de la Cour d'Appel, prévue par la Constitution du pays adoptée en
2006. Instance chargée du réexamen des décisions des divers tribunaux
de la RHK, la consolidation de la Cour d'Appel requiert ainsi un caractère
essentiel.
Rappelons que l'institut de la Cour d'Appel a été créé au Haut-Karabagh en
2002. Toutefois, ses fonctions étaient assurées, récemment encore, par la
Cour Suprême du pays. Dernièrement, par décision du Président de la
RHK et conformément à la Constitution, ont été nommés le Président et
les membres de la Cour d'Appel.
http://www.haut-karabagh.com/?p=newsview&newsid=39
Karabakh : Les médiateurs poussent pour un
nouveau sommet
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre
la traduction de cet article en anglais du journal arménien
Armenialiberty parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne
pour la Justice et la Démocratie le 20 janvier 2009.
20 janvier 2009
***
Traduction Gérard Merdjanian - Commentaires du site de la Fédération
Euro-Arménienne :
Les négociations doivent se dérouler en principe en trois étapes :
1- Acceptation des principes de base ; 2- Acceptation d’un accord-cadre ;
3- signature d’un accord de paix.
On bute toujours sur la première étape, vue que : l’Arménie n’est pas
d’accord avec la définition d’intégrité territoriale qu’en donne Bakou (le
Haut-Karabakh fait partie de l’Azerbaïdjan). Et que l’Azerbaïdjan de son
côté ne veut pas entendre parler du droit à l’autodétermination des
Karabaghis, c’est-à-dire la perte du Haut-Karabagh.
Comme le dit l’auteur de l’article : ‘ce sont deux points de vue
diamétralement opposés’.
Et les négociations n’empêchent pas l’Azerbaïdjan de se surarmer (2
Milliards de $ en 2008) et d’accuser la Russie de vendre du matériel
militaire aux Arméniens pour 800 millions de $ alors que son budget est
d’à peine 400 M$ !
Négociations de paix selon Aliev : Si vis pacem, para bellum (Si tu veux la
paix, prépare la guerre).
***
Lundi, un nouveau cycle de navette diplomatie a débuté dans la région,
les médiateurs internationaux comptent pousser les Présidents Arménien
et Azerbaïdjanais à donner une date en vue d’entretiens potentiellement
décisifs sur le Haut-Karabakh d’ici la semaine prochaine.
Les coprésidents américain, russe et français du Groupe de Minsk de
l’OSCE viennent de rencontrer le Président azerbaïdjanais Ilham Aliev à
Bakou et arrivent aujourd’hui à Erevan, où ils seront reçus par le Président
Serge Sarkissian. Un crochet par le Karabakh est également prévu pour
demain.
Matthew Bryza, le médiateur américain du groupe, a indiqué aux
journalistes présents à Bakou que les médiateurs espèrent que Sarkissian
et Aliev se réuniront en marge du Forum économique mondial de Davos,
en Suisse, prévu du 29 Janvier au 1er Février.
"La réunion des Présidents dépendra de nos rencontres avec eux", a-t-il
déclaré, selon les agences de presse russes. "Il y a de grandes chances
pour de telles négociations ce mois-ci. Nous pensons et espérons que les
Présidents se réuniront".
Les médiateurs espèrent que Aliev et Sarkissian aplaniront leurs
divergences sur les principes de base d’un règlement du conflit du
Karabakh, présentés par le Groupe de Minsk. Les deux Présidents ne l’ont
pas fait lors de leur réunion dans la banlieue de Moscou, début Novembre.
Les parties en conflit continuent à prendre publiquement des positions
diamétralement opposées sur le Karabakh, ce qui soulève plus de
questions sur la résolution du conflit dans un proche avenir.
Pourtant, Youri Merzlyakov, le négociateur en chef russe, a insisté pour
que l’accord-cadre arméno-azéri soit reflété sur les cartes. "Je suppose
que si les parties manifestent une volonté politique, il sera possible de
parvenir à un accord sur les principes de base et l’on pourra alors
travailler [de façon plus détaillée] sur un accord", a-t-il indiqué, selon
l’agence de presse Interfax.
Emile Danielian – armenialiberty
http://eafjd.eu/spip.php?breve1756
AZERBAIDJAN/RUSSIE
Russie-Azerbaïdjan: les échanges à 2 mds USD fin
2008
(Medvedev)
13:46 | 16/ 09/ 2008
MOSCOU, 16 septembre - RIA Novosti. Les échanges commerciaux entre
la Russie et l'Azerbaïdjan atteindront 2 milliards de dollars au terme de
l'année 2008, a déclaré mardi à Moscou le président russe Dmitri
Medvedev ouvrant les négociations avec son homologue azerbaïdjanais
Ilham Aliev.
M. Medvedev a noté que cette rencontre fournissait "la possibilité
d'examiner l'état actuel de la situation et d'aborder le développement des
relations russo-azerbaïdjanaises, qui font preuve de dynamisme".
"Nous sommes satisfaits de notre partenariat. Les objectifs fixés au cours
de ma visite à Bakou sont en train d'être réalisés et j'espère que vers la
fin de l'année les échanges entre nos pays s'élèveront à 2 milliards de
dollars, malgré un contexte économique peu favorable", a précisé M.
Medvedev.
"De plus, nos relations ne revêtent pas un caractère conjoncturel", a-t-il
ajouté.
http://fr.rian.ru/business/20080916/116833760.html
UE/GAZ/RUSSIE/UKRAINE
GAZ • Le nouveau "grand jeu"
Le projet de gazoduc Nabucco, censé contourner la Russie en reliant la
Caspienne à l'Europe via la Turquie, sera l'objet de toute l'attention du
nouveau gouvernement américain, rapporte la presse d'Azerbaïdjan.
Sur fond de crise gazière russo-ukrainienne, les Etats-Unis ont annoncé
leur intention de continuer à peser dans la région de la mer Caspienne, en
particulier dans le domaine de l'énergie. Pour les médias azerbaïdjanais, le
nouveau "grand jeu" est de retour.
Ekho, quotidien de Bakou, cite les déclarations de Hillary Clinton, future
secrétaire d'Etat, lors de son audition au Congrès, le 13 janvier :
"L'interruption des livraisons de gaz russe à l'Ukraine et à l'Europe montre
à quel point l'Europe dépend du gaz russe. Cette dépendance énergétique
pourrait se transformer en dépendance politique. Nous devons aider les
Européens à éviter cela. Augmenter les investissements dans le secteur
énergétique transcaspien constituera une de nos priorités."
Sous-entendu, donc, accélérer le projet de gazoduc Nabucco, censé relier
la Caspienne à l'Europe via la Turquie. "Nous tenterons de persuader nos
alliés européens de conclure les accords politiques indispensables pour la
mise en œuvre de Nabucco ou de tout autre gazoduc capable de diversifier
les sources d'approvisionnement de l'Europe", a martelé Clinton.
"Il parait évident que sur fond de 'tensions gazières', l'axe turco-caspien
de la politique extérieure américaine sera essentiel", en déduit Ekho. Or la
plaque tournante pour la réalisation de Nabucco est l'Azerbaïdjan, "unique
corridor gazier échappant au contrôle russe ou iranien. Les annonces de
Clinton signifient également que les garanties politiques de sécurité des
infrastructures seront renforcées [ce que l'Azerbaïdjan a demandé à
l'OTAN en 2007]. Et ce ne sera pas du luxe, si l'on songe à l'agression de
la Russie contre la Géorgie [du 8 au 12 août 2008], ou aux intentions
agressives du président arménien Serge Sarkissian [dans le cadre du
conflit du Haut-Karabakh entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie]."
L'OTAN devrait-elle, alors, se mêler de la question ? Le général Charles
Wald, ex-adjoint au commandant en chef des forces américaines en
Europe, cité par Ekho, en est convaincu : "Les ressources énergétiques
sont devenues des leviers politiques menaçant la souveraineté des Etats.
L'Alliance doit-elle contribuer à garantir la stabilité de la fourniture [de
gaz] pour les pays membres ? La seule réponse possible est oui."
Alors, se dirige-t-on vers une vraie guerre pour le contrôle de la
Caspienne ? "Naturellement, [les propos des responsables américains] ne
signifient pas qu'un conflit entre la Russie et les forces de l'OTAN se
déclenchera demain. Notez toutefois que chaque guerre du gaz est plus
rude que la précédente. Nul doute que c'est ici, dans la région de la
Caspienne, que se trouve le point d'intersection des différentes forces
géopolitiques."
Et le journal de Bakou Zerkalo de renchérir en révélant cette information :
"Depuis sa base militaire de Guioumri [en Arménie], Moscou a livré
gratuitement pour 800 millions de dollars d'armements à Erevan. Voilà la
réponse russe à Nabucco. La position de la Russie en tant que médiateur
[aux côtés de la France et des Etats-Unis] du conflit du Haut-Karabakh est
donc compromise, à cause de la violation par Moscou des résolutions de
l'ONU."
Interrogé par le webzine azerbaïdjanais 1news.az, l'expert russe Leonid
Radzikhovski tranche : "Un Azerbaïdjan stable et pro-occidental est un
concurrent pour le gaz et le pétrole russes. Nabucco est donc un projet
fort désagréable pour Moscou. Aussi, sans aller jusqu'à affirmer que la
Russie déclenchera une guerre dans le Caucase, je suppose qu'elle fera
tout pour stopper Nabucco."
Selon le quotidien moscovite Nezavissimaïa Gazeta, les ministères de la
Défense et des Affaires étrangères russes ont rassuré Bakou :
"L'information [sur le transfert d'armements] ne correspond pas à la
réalité." Cependant, des rumeurs courent en Arménie sur l'élargissement
futur de la présence militaire russe dans ce pays du Caucase. Pour l'exministre de la Défense arménien Vagarchak Aroutiounian, "l'Arménie et la
Russie étant membres du Traité sur les forces conventionnelles en Europe
(TFCE), des transferts d'armements sont impossibles sans que l'OSCE en
soit informée. Tout membre du TFCE peut à tout moment procéder à une
inspection. A ce jour, l'Arménie n'a jamais violé le traité."
Alda Engoian
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=93625
Gaz: la reprise du transit vers l'Europe est imminente
Il y a 21 heures
MOSCOU (AFP) — Le géant gazier russe Gazprom va reprendre les
livraisons de son gaz vers l'Europe via le territoire ukrainien mardi à
10H00 heure de Moscou (07H00 GMT), a indiqué à l'AFP le porte-parole de
Gazprom, Sergueï Kouprianov, après la signature lundi d'accords censés
lever les derniers obstacles à la résolution de la crise.
"A 04H00 heure de Moscou (01H00 GMT), on a donné l'ordre (de
commencer la préparation à la reprise de livraisons, ndlr), le transit
commencera à 10H00 heure de Moscou (07H00 GMT)", a déclaré M.
Kouprianov.
Le Premier ministre ukrainien Ioulia Timochenko avait affirmé plus tôt que
Gazprom avait repris les livraisons de son gaz vers l'Europe par le
territoire ukrainien mardi à 01H00 GMT.
"A 04H00 de Moscou (01H00 GMT) Gazprom a laissé le gaz circuler vers
l'Europe. On a visité un point de contrôle" au siège de la société russe, at-elle déclaré avant de s'envoler pour Kiev après sa visite au siège de
Gazprom, où elle a discuté avec ses responsables des conditions de la
reprise du transit.
Mme Timochenko a assisté lundi à Moscou à la signature d'accords entre
les compagnies énergétiques russe et ukrainienne, Gazprom et Naftogaz,
devant mettre fin au différend entre Moscou et Kiev.
Aussitôt après la signature, elle avait indiqué s'attendre à la reprise des
fournitures russes vers l'Europe "dans les prochaines heures".
"Gazprom a reçu l'ordre de commencer les livraisons de gaz dans toutes
les directions" et "est prêt à répondre à la demande quotidienne des
consommateurs européens", a confirmé M. Poutine, au cours de la
cérémonie de signature de contrats. Il a ajouté espérer que le passage du
gaz russe vers l'Europe reprendrait "prochainement". De fait, M. Poutine a
indiqué que les documents paraphés, qui portent sur l'approvisionnement
en gaz de l'Ukraine et sur le transit par son territoire vers le Vieux
Continent, courent sur une période de dix ans.
Il a également estimé qu'ils rendaient la présence des observateurs,
déployés la semaine dernière sur l'insistance de la Russie, désormais
inutile. Selon lui, la Russie et l'Ukraine se sont entendues sur "une formule
de (prix de) marché à l'européenne pour le commerce du gaz à partir du
1er janvier 2009".
Le détail des contrats n'était pas connu mardi matin, mais Mme
Timochenko a relevé que le prix moyen du gaz russe pour l'Ukraine en
2009 devrait se monter à 230 dollars les 1.000 m3. "Nous escomptons
(...) arriver au niveau de 230 dollars sur l'année", a-t-elle dit, affirmant
par ailleurs que le tarif en 2010 allait rester inférieur "de 10%" par rapport
à celui appliqué aux pays européens. Enfin, selon Mme Timochenko,
l'Ukraine a acquis auprès de la Russie, à un prix de 167 dollars/1000 m3,
11 milliards de m3 de gaz technique, nécessaire pour maintenir la
pression dans les tuyaux et qui constituait une des pommes de discorde
entre Kiev et Moscou.
Le président ukrainien Viktor Iouchtchenko, adversaire politique de Mme
Timochenko, n'avait toujours pas réagi mardi matin à l'annonce de
l'accord, mais l'un de ses subordonnés l'a vivement critiqué: "Nous
donnons à la Russie plus de 60% de rabais sur le transit (...) et nous
allons subventionner Gazprom", a déploré le représentant de la présidence
pour la sécurité énergétique Bogdan Sokolovski, cité par Interfax. Avec un
prix annuel de 235-240 dollars, la facture risque de grimper à plus de 300
dollars pour les consommateurs finaux ukrainiens, a-t-il noté, prédisant
"une phase difficile pour l'économie ukrainienne".
Prudente après les divers rebondissements et déconvenues des derniers
jours, la Commission européenne a exigé lundi de connaître l'heure
précise du début des livraisons à l'Europe. "Nos observateurs vérifieront
quand le gaz commencera effectivement à circuler", a-t-elle ajouté dans
un communiqué.
Selon les pays, une fois les vannes rouvertes, 24 à 72 heures seront
nécessaires pour voir à nouveau arriver le gaz russe, qui représente un
quart de la consommation gazière de l'UE et qui est transporté pour
l'essentiel via le territoire ukrainien.
Moscou avait arrêté ses livraisons à l'Ukraine le 1er janvier et interrompu
le 7 janvier la totalité de ses envois à l'Europe via l'Ukraine, qu'elle
accusait de "voler" du gaz.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hIqjHfeUid3G9OFFhZHJNDaSdHQ
L’Europe cherche de nouvelles routes pour le gaz
18/01/2009 20:10
Alors qu’un quart du gaz européen vient de Russie, la récente « guerre du
gaz » entre la Russie et l’Ukraine oblige l’Europe à repenser sa politique
énergétique
A quelque chose, malheur est bon : la rupture des approvisionnements en
gaz russe de ce début janvier a fait prendre conscience à l’Europe de sa
fragilité face à la Russie. En moyenne, l’Union européenne se fournit pour
un quart de ses besoins auprès du géant russe Gazprom.
Certains pays sont particulièrement exposés : la Slovaquie, la Hongrie, la
Bulgarie, la République tchèque, qui achètent de 80 à 100 % de leur gaz
en Russie, n’ayant rien changé depuis le temps de l’Union soviétique. Ils
n’ont pas de politique de stockage, se croyant préservés du fait de se
trouver sur le grand couloir d’exportation de gaz russe. Mais quand ce
corridor se bouche, c’est tout le pays qui s’enrhume…
Un deuxième groupe de pays européens se trouve également exposé,
dans une moindre mesure. Il s’agit de ceux ayant misé sur le gaz russe
dans les années 1970. Tout en ayant des stocks plus importants, ils sont
tout de même fragiles en cas de crise durable. Il s’agit de l’Allemagne,
l’Autriche, l’Italie, la Grèce. La précédente crise, en 2006, avait donné lieu
a des interrogations sur la fiabilité de la Russie comme fournisseur. Mais
aucune décision concrète n’était sortie de ces débats.
Cette fois, il semble bien que ce soit différent : « Pour aussi préoccupante
que soit cette crise, j’ai la conviction qu’elle va accélérer la mise en œuvre
d’une véritable politique européenne de sécurité énergétique cohérente et
solidaire », déclarait ainsi Jean-Louis Borloo, le ministre français de
l’énergie, à l’issue d’une rencontre extraordinaire avec ses homologues,
lundi dernier à Bruxelles.
L'alternative à la Russie
Les termes de cette politique sont déjà connus : diversifier les routes
d’approvisionnement en gaz naturel, connecter les réseaux intraeuropéens et faire jouer une solidarité européenne face à des
circonstances exceptionnelles afin d’acheminer, en tout temps, du gaz non
pas « à tous les étages » mais à tous les États.
L’alternative à la Russie serait, pour l’Union européenne, de se fournir en
gaz provenant de la Caspienne, de l’Égypte et du Moyen-Orient (Iran,
voire Irak), via la Turquie. C’est le but d’un projet de gazoduc, appelé «
Nabucco » (voir la carte page suivante), pour lequel les ministres des six
pays associés (Autriche, Allemagne, Bulgarie, Hongrie, Roumanie et
Turquie) doivent se retrouver lundi prochain à Budapest.
La crise russo-ukrainienne rehausse l’intérêt stratégique de ce projet, en
discussion depuis sept ans, soutenu par la Commission européenne et
l’actuelle présidence tchèque mais en manque de financement. Le
gazoduc, prévu sur 3 300 km, exige un investissement de 8 milliards
d’euros, d’après le consortium des six compagnies d’énergie actionnaires
du projet. Pour la Hongrie, Nabucco réduirait la dépendance à l’égard de
Moscou. Mais l’entrée en fonction d’une première phase de ce gazoduc,
qui s’est vu qualifier de doux « rêve », n’est pas attendue avant 2013.
Jusqu'au Nigeria
Ailleurs, l’Europe cherche d’autres routes du gaz. Jusqu’au Nigeria, où le
commissaire européen à l’énergie, Andris Piebalgs, s’est rendu en
septembre dernier pour appuyer un autre projet de gazoduc, le TransSaharan Gas Pipeline, traversant le Niger et l’Algérie jusqu’à l’Europe sur 4
300 km. Mais ce projet à l’horizon 2016 se chiffre, lui, à 15 milliards
d’euros. Et il est déjà convoité par Gazprom.
La compagnie russe est partie prenante dans deux projets plus proches,
que la crise gazière a de facto appuyés : l’un germano-russe sous la
Baltique (North Stream), l’autre italo-russe (South Stream). Dans les deux
cas, il s’agit de ne plus dépendre du transit incertain par l’Ukraine grâce à
une alimentation directe en gaz russe, à l’instar du nouveau gazoduc «
Blue Stream » reliant la Russie à la Turquie sous la mer Noire. En résumé,
hormis Nabucco, tous les chemins mènent à Gazprom.
C’est pourquoi, dans la perspective de rupture d’approvisionnement russe
ou d’autre crise, davantage d’intégration européenne se révèle nécessaire.
Une directive européenne sur le sujet est en vigueur depuis 2006. Elle a
institué un groupe de coordination entre les Vingt-Sept mais laisse très
peu de latitude pour activer un mécanisme de solidarité
d’approvisionnement à l’échelon européen. Seuls quelques dispositifs
bilatéraux fonctionnent.
« Le dispositif communautaire actuel n’est pas suffisant pour réagir en
temps utile à une crise qui dépasserait le niveau susceptible d’être géré
par l’industrie du gaz et par des mesures nationales », prévenait en
novembre dernier la Commission, qui prépare une nouvelle directive d’ici à
la fin de l’année.
Interconnexion des réseaux
L’interconnexion des réseaux énergétiques est le maître mot pour
permettre des approvisionnements alternatifs en cas de perturbation.
Comme le note l’exécutif communautaire, « les États baltes et la péninsule
Ibérique ne bénéficient pas d’une bonne interconnexion avec d’autres
parties de l’Union ». C’est aussi le cas de la Bulgarie et la Slovaquie.
Les ministres européens de l’énergie ont aussi envisagé lundi dernier la
constitution de « stocks stratégiques de gaz », comme il en existe pour le
pétrole. Par ailleurs, comme ils l’ont rappelé, « les économies d’énergie et
l’énergie renouvelable contribuent aussi à la sécurité énergétique ». La
part des énergies renouvelables dans la consommation de l’Union
européenne doit atteindre 20 % en 2020, selon la toute nouvelle
législation européenne.
De quoi devenir moins tributaire de la Russie. Mais même en réduisant la
consommation et en créant de nouveau corridors de transit, la Russie
restera un partenaire essentiel. Elle possède en effet 30 % des réserves
mondiales de gaz connues. Les grands groupes énergétiques allemands
(E.On, BASF), italien (ENI) ou français (Total, GDF Suez) font valoir
l’intérêt d’un « partenariat énergétique » avec la Russie.
La Russie a du gaz, l'UE a des devises
Cela revient à dire que l’Union européenne et la Russie sont
complémentaires : l’une a du gaz, l’autre des devises. Nous sommes donc
destinés à nous entendre. L’Union européenne, ayant vite tourné la page
sur la guerre en Géorgie, négocie déjà ce partenariat. La discussion,
longtemps enlisée, a été relancée sous présidence française, à Nice, le 14
novembre dernier.
Ce partenariat signifie que Gazprom deviendra distributeur direct de gaz
en Europe, ce qui a déjà commencé. Et les entreprises européennes
auraient accès aux gisements russes, ce qui s’avère beaucoup plus
difficile. La crise russo-ukrainienne, là-dessus, n’aura rien fait pour
améliorer les choses.
Alain GUILLEMOLES et Sébastien MAILLARD
http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2362658&rubId=4079
Le gaz russe a commencé son chemin vers l'Europe
Créé le 20/01/09 à 9h30
Le gaz russe devrait à nouveau être acheminé vers l’Europe ce mardi
matin. Première étape de ce retour à la normale: le gaz russe a atteint
l'Ukraine en début de matinée, passage obligatoire avant son arrivée sur
le territoire de l'Union européenne.
Son arrivée effective en Europe devrait, selon Kiev, prendre encore
quelques heures. Un porte-parole de Gazprom a annoncé tôt dans la
matinée que l’ordre de la reprise des livraisons avait été donné. Le
Premier ministre ukrainien Ioulia Timochenko a également affirmé que
Gazprom avait repris les livraisons de son gaz vers l'Europe par le
territoire ukrainien mardi matin. Ces annonces interviennent au lendemain
de la signature d'un accord entre les sociétés gazières russe et
ukrainienne.
http://www.europe1.fr/Info/Actualite-Internationale/Europe/Le-gaz-russea-commence-son-chemin-vers-l-Europe/(gid)/196024
IRAN/GAZA
Mahmoud Ahmadinejad se pose en "leader de la rue
arabe"
LE MONDE | 19.01.09 | 15h28 • Mis à jour le 19.01.09 | 15h28
TÉHÉRAN ENVOYÉE SPÉCIALE
Il n'est pas un carrefour important, une avenue, une place à Téhéran qui
n'abrite une affiche géante de Palestiniens blessés à Gaza, ou une urne
pour collecter de l'argent. Images en boucle à la télévision, colloques et
manifestations de soutien en tout genre, dont celle, inédite, l'autre jour,
de petites filles serrant une poupée pour symboliser les enfants morts
sous les bombes : depuis plus de trois semaines, l'Iran vit à l'unisson de
Gaza. Tabriz, une des villes saintes chiites, s'est déclarée "soeur jumelle"
de Gaza, et les utilisateurs de téléphones portables ont reçu par SMS un
numéro de compte bancaire pour des dons.
Le président Mahmoud Ahmadinejad a, pour sa part, réclamé un tribunal
international pour y "juger les crimes de guerre d'Israël". Le Guide
suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, a émis une fatwa (décret religieux)
appelant au boycottage des produits et des compagnies liées à Israël. Et,
à la prière du vendredi, le 16 janvier, l'ayatollah Jannati a même déclaré
que la ministre des affaires étrangères israélienne, Tzipi Livni, mériterait
que "quelqu'un utilise une balle" contre elle.
En dehors de ce climat d'effervescence émotionnelle, relayé par les
autorités, pas fâchées au passage de voir la crise économique éclipsée à la
"une" des journaux, l'heure n'est pourtant pas aux "dérapages". Les 70
000 volontaires qui attendaient à l'aéroport pour aller défendre leurs
"frères" de Gaza, la semaine dernière, ont été renvoyés chez eux par les
services de sécurité. Quant aux jeunes radicaux qui ont promis "un million
de dollars" pour la tête du président égyptien Hosni Moubarak, ils ont été
vertement remis en place dans un éditorial de la presse conservatrice.
"SOLIDARITÉ ISLAMIQUE"
L'Iran a préféré mettre l'accent sur une offensive diplomatique de grande
envergure. En quelques jours, le ministre des affaires étrangères,
Manouchehr Mottaki, a multiplié les messages demandant des
"clarifications" à l'Egypte, l'Arabie saoudite et la Jordanie, jugées trop
"passives" et "proaméricaines". Le président du Parlement iranien, Ali
Larijani, est allé plaider la cause du Hamas en Turquie, et M. Ahmadinejad
s'est rendu à un sommet à Doha consacré à Gaza, le 16 janvier. Ni le chef
de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, ni l'Egypte, ni l'Arabie
saoudite n'étaient présents. En revanche, le chef politique du Hamas,
Khaled Mechaal, était là.
Pour M. Ahmadinejad, premier président iranien à avoir participé à une
réunion du Conseil de coopération du Golfe, en 2007, c'était aussi une
façon de mettre son pays en première ligne, avec la Syrie, derrière le
Hamas. Et, d'une manière plus générale, en première ligne sur la question
palestinienne. En agissant au nom d'une "solidarité islamique", M.
Ahmadinejad "se positionne en leader de la rue arabe", face à l'embarras
des pays arabes "modérés" qui ont reconnu Israël, estiment certains
analystes.
L'Iran, plus que jamais "parrain" du Hamas, auquel il aurait donné, dit-on,
250 millions de dollars il y a trois ans ? Il suffit de se rendre au nord de
Téhéran, dans un petit immeuble résidentiel qui abrite aussi, nous dira le
gardien, une délégation du Hezbollah, pour poser la question au docteur
Abou Osama Abdolmati, qui, depuis sept ans, est le représentant du
Hamas en Iran.
"En Europe, votre problème, c'est que vous êtes focalisés sur l'Iran !",
s'exclame-t-il, assurant que son mouvement, issu des Frères musulmans,
n'est pas un satellite de Téhéran et "existait bien avant la République
islamique sous un autre nom, se bat et résiste depuis soixante ans". Bien
sûr, le Hamas "remercie l'aide iranienne" : "Nous voulons la justice, dit-il,
et nous acceptons toute l'aide qui va dans ce sens. J'engage les pays
européens, dont la France, l'Italie, l'Allemagne, le Royaume-Uni, à suivre
le chemin de l'Iran, qui cherche la justice pour les Palestiniens. Mais il n'y
a pas que l'Iran, nous recevons de l'aide d'Arabes du monde entier."
Ce que veut le Hamas, explique M. Abdolmati, c'est une négociation
"globale" : "Cessez-le-feu, retrait militaire, fin des restrictions et ouverture
de tous les points de passage, dont Rafah, sans quoi nous nous battrons
sans fin. Des années, s'il le faut." Considère-t-il comme certains que
l'Egypte a "trahi" les Palestiniens ? Il reste prudent : "C'est un mot que je
n'emploierais pas. Je préfère dire, sans les citer, que les pays arabes dits
modérés auront une responsabilité morale et historique à assumer après
ce qui s'est passé à Gaza."
Marie-Claude Decamps
Article paru dans l'édition du 20.01.09.
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2009/01/19/mahmoudahmadinejad-se-pose-en-leader-de-la-rue-arabe_1143616_3216.html
EGYPTE
L'Egypte demande au Hamas de revenir discuter
Monde - International ven 16 jan, 15:58
L'Egypte a demandé au Hamas de revenir au Caire pour de nouvelles
discussions sur le plan égyptien après avoir "reçu la réponse israélienne"
aux propositions du mouvement islamiste palestinien.
Mohammed Nasr, un responsable du Hamas, a également affirmé que la
Turquie avait fait part au Hamas "d'idées mises au point avec les frères en
Egypte autour de leurs efforts pour un cessez-le-feu".
Le responsable n'a pas voulu révéler les détails des négociations, réitérant
les quatre exigences du Hamas, à savoir le cessez-le-feu, le retrait des
troupes israéliennes, la levée du blocus et l'ouverture des points de
passage.
D'après une source diplomatique proche des négociations, les Israéliens
ont fait part au médiateur égyptien de leur refus d'une trêve d'un an. Le
Hamas aurait déclaré que son mouvement avait proposé un cessez-le-feu
d'un an renouvelable avec Israël en échange d'un retrait des troupes
israéliennes de la bande de Gaza et de la suspension du blocus de
l'enclave palestinienne.
http://www.rtlinfo.be/news/article/211140/-LEgypte+demande+au+Hamas+de+revenir+discuter
ANGLAIS
Washington Abuzz like Never Before
BY ARA KHACHATOURIAN
The nation's capital is abuzz with activity, excitement and sheer
anticipation of the Presidential Inauguration. A visitor from Central New
York called it a "happy place," while one Virginia resident said she had not
seen the city like this "ever."
To walk around the city is like participating in a national celebration. The
laughter and the excitement has taken long-time residents of DC aback
and for the visitors it is so welcoming to come to a place where everyone
is eagerly anticipating to take part in history. Whether you are a Barack
Obama supporter or not this is a singularly important turning point for our
country and one that is consequential and poignant at the same time.
Throngs of people flocked to Capitol Hill this afternoon to wait in lines to
enter the three House of Representatives office buildings to receive their
tickets to the inauguration--that piece of paper that will bring the bearer
ever so close to witnessing history. With more than 2 million people
expected to converge on the nation's capital tomorrow, Washington will
experience something it has never really encountered ever.
Most poignant, however, is the congregation of African-Americans, who
fittingly on this day--the 80th birthday of Dr. Martin Luther King Jr.--have
come from all over to experience and live the Dream for which the great
civil rights leader gave his life.
While in a two-hour line to get into one of the House office buildings, I,
along with Armenian National Committee of America Legislative Affairs
Director Raffi Karakashian chatted with exuberant people from all walks of
life. The couple behind us had traveled from Hawaii to be a part of this
event, while others from Massachusetts to Illinois to Montana were
patiently and eagerly waiting to enter the building to claim their piece of
history. For a brief moment on the steps of the Capitol it was truly the
United States of America.
Our first stop was Rep. Adam Schiff's office in the House Rayburn building.
He was hosting an open house for his constituents and supporters who
had crammed his office to meet with the Congressman. Our readers do
not need an introduction to Schiff, who since his election in 2000 has
championed Armenian-American issues in Congress and last year was the
author and lead on the Armenian Genocide Resolution, H.Res 106.
(Disclaimer: I am in DC to take part in the inauguration at the invitation of
the Rep, Schiff, for which I'm quite grateful).
Our next stop was Rep. Brad Sherman, another staunch supporter of
Armenian-American issues. In a brief conversation, Rep. Sherman said the
he often reads the Asbarez and finds it a great source of information on
the Armenian community and news from Armenia.
Rep. Jim McGovern of Massachusetts, who was spotted earlier outside
meeting constituents welcomed us into his office. He explained that no
one anticipated the throngs of people and the long lines, but,
nevertheless, seemed very moved by what he had witnessed. Walking
back to the Metro, we bumped into Rep. Ron Klein of Florida, who, as a
member of the House Foreign Relations Committee, supported the
Armenian Genocide Resolution and spoke in favor of its passage in
Congress.
Overheard: In a Capitol elevator a member of Congress who said that four
years ago he could not give inauguration tickets away. A sign of the times!
Cans for the Cause
In response to Obama's call for a national day of service on Martin Luther
King Day, the ANCA launched its "Cans for the Cause" program,
encouraging the collection of canned and non-perishable foods to be
donated to food banks around the country. Reports coming in from all
over the country throughout the day indicated that there were well over
5000 food items collected in some 10 states with the effort continuing
throughout the week in many locations.
Cans were also collected locally in Washington at the ANCA headquarters
and at nearby Soorp Khatch Armenian Church in Maryland, and will be
distributed to local food banks in coming days. Members of the Obama
campaign's New Media team visited the ANCA headquarters and
interviewed Cans for the Cause lead organizer Garo Manjikian. Watch for
the segment beginning at 6 p.m. Eastern at www.linklive.org on January
20th.
Manas Boujikian of Torrance, who along with his wife, Donalee, are major
benefactors of the ANCA, is in town to take part in the inauguration. He
told us that his grandchildren Nicholas and Gabriel Badakhazian and
James and Isabel Dearman, ages 7 to 12, had photocopied the ANCA Cans
for the Cause flyers stapled them to paper shopping bags and placed them
on doorsteps and front doors of neighbors and relatives with the aim of
collecting 500 cans. A new generation in action encouraged by the
commitment of their predecessors!
Monday, January 19, 2009
http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=38728_1/19/2009_1#AMC=Open&A
SBSC=Closed
Martin Luther King's Dream: An Armenian Dream Too
BY ALLEN YEKIKAN
In 1963, Bethel Bilezikian marched for civil rights at a rally in Boston,
Mass., led by Dr. Martin Luther King Jr. Later that year, on August 28,
hundreds of thousands of civil rights activists marched from the
Washington Monument to the Lincoln Memorial in Washington DC to hear
King deliver his historic "I Have a Dream" speech. This unprecedented
political action paved the way for the Civil Rights Act (1964) and the
National Voting Rights Act (1965).
Bilezikian could not help but appreciate the historic moment in which she
lived. African-Americans across the country were standing up for their
rights, marching against centuries of inequality and oppression. Their
struggle for freedom and civil rights was the same struggle Armenians
throughout the Ottoman Empire waged as they marched for their own civil
rights in the streets of Istanbul less than a century earlier.
King had a dream. Armenians share that dream. Almost a century earlier,
ordinary Armenians, no older than today's university graduate, were
inspired by the dreams of the literary titans of their day to spark a similar
movement for civil rights.
Driven to change the bleak reality facing the Armenian people, this
generation struggled for freedom in the Ottoman Empire, organizing mass
demonstrations in the Constantinople to raise awareness of their plight
and demand a better future. In the face of massacres and genocide, they
banded together to defend their freedom and way of life. Against all odds,
they established a democratic republic in 1918 that would provide all
Armenian's an equal opportunity, free from subjugation.
The historic significance of this day should not be lost on Armenians, who
throughout their history have been divided between empires, ravaged by
wars and forced into centuries of subjugation. Today, we continue to
struggle for the equality of our nation among the countries of the world.
In America, we fight in the halls of congress for Armenia's equal right to
survival and the just recognition of Turkey's crime against our people.
While in Armenia, we tirelessly work to establish a democracy worthy of
our people.
We must also be conscious of the plight of others. We may live in comfort
today, but it was not long ago that Armenians were robbed of their
ancestry and marched to their death or treated as second class citizens
barred from owning property in Fresno.
Monday, January 19, 2009
http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=38727_1/19/2009_1#AMC=Open&A
SBSC=Closed
Truth Be Told: Dreams of Historic Men
BY ANDRE ARZOO
January 19: Today is a day for us to commemorate; we commemorate
Martin Luther King Jr. who struggled throughout his life, ultimately
sacrificing it as an advocate for equality and free speech within the
segregated and tainted streets of America's past.
Today, however, Armenians and Turks alike also commemorate this day for
another figure of justice, equality, and truth. A figure who also gave his
life in a struggle for human justice, not only of his own ethnic people but
also for the citizens of a nation caught between their past and present
history.
Armenian Genocide Recognition: a controversial issue in many countries
today, in many communities, and in many cities. A true act of terror
committed in 1915 against millions of Armenians and other minorities
living within the Ottoman Empire, today's Turkey. This is a topic that even
when mentioned or referred to can cause great uproar and commotion,
whether it be discussed among politicians or common men in Washington
Yerevan, or Ankara. These past few years have seen the passion and
tragedy this issue can genuinely stir up, passion that not only continues to
take lives and ignite political battles but also continues to divide a nation.
Hrant Dink, an Armenian news editor, intellectual, and political activist
who was born and raised in Turkey and who stood as an advocate for
individual rights in a country where not only Armenians are silenced by
nationalist and government forces, but also the Turkish population itself.
Dink was the editor and founder of the Armenian-Turkish newspaper Agos.
He was an academic and political personality among other Turkish
nationals such as Orhan Pamuk, who fell as legal victims to the infamous
Turkish penal code (Article 301) that considers any statement in
recognition of the genocide as illegal--an insult to “Turkey, the Turkish
ethnicity, or Turkish government institutions.” Article 301 is as a crime
punishable by imprisonment. For Dink, it was punishable by death.
When asked in a 2005 interview why he founded the controversial Agos
newspaper in a country where such a step, especially as an Armenian,
assured not only the danger of his reputation but also of his own life, Dink
replied: “I was obliged to. I was obliged to because in Turkey the pressure
against Armenians had reached its climax. Everywhere enmity against the
Armenians in TV stations, in the press, in political life, academic life,
everywhere the word %u218Armenian' had become a swearword.”
Dink was gunned down two years later on January 19, 2007 in front of his
Agos newspaper headquarters by a 17-year-old Turkish ultra-nationalist,
Ogun Samast, whom many suspect had links to “deep government and
state forces.”
Just months prior to his assassination, during a visit in November of 2006
to the largely Armenian populated city of Glendale, California, Dink
predicted, in great foresight, the fate that was to fall upon him and as a
result, the people of Turkey:
“I get threats, of course. But I never asked for protection. And I will not
ask the police, because I don't know whom to trust more. That is what I
don't know; If something is going to happen, it's good to struggle on your
feet, and die on your feet. And not in bed. That way is better.”
The immediate public backlash in Turkey and throughout the world was
astonishing. Hundreds of thousands of Turks and Armenians alike
gathered in the streets of Ankara chanting “We are all Hrants! We are all
Armenians!” representing the true role Hrant played in this society as a
Turkish citizen and not just as an ethnic-Armenian minority.
Today, the population in Turkey continues to live under constant
censorship and oppression by the state, not just in terms of the genocide,
but also in terms of free speech and individual expression. To the Turkish
people, Hrant served as a leader and a hero who fought along side other
compatriots to bring this oppression against individual rights and the
Turkish people to an end.
The genocide issue, however, has not only affected the citizens of Turkey
or the Armenian nation independently. This is an issue that has affected
Turkish-Armenian relations as well, both on the level of state diplomacy
and more importantly between two historically divided peoples. Armenians
in the United States and abroad have invested countless man-hours,
political resources, and financial assets to assure the international
recognition of the Armenian Genocide, an effort which the state of Turkey
has invested overwhelmingly to prevent.
In the same interview mentioned previously, the reporter comments on
statements Dink made in the past about thousands and millions of Turkish
citizens and youth who know virtually nothing about the genocide against
Armenians that took place in their country almost a hundred years ago.
“Yes, they don't,” Dink acknowledged, noting how Turkish schoolchildren
are taught that Armenians massacred Turks. “When a young man is bred
on this, his identity has been mixed with this. This is very clear. That's
why I say, %u218do you think the Turks know the truth and they deny it?
Or no?' Whatever they know is what they defend.”
Hrant believed that Turkey would eventually come to recognize the truth
about its past. He was an advocate of an approach to genocide recognition
that avoided forcing or pressuring the State of Turkey and the Turkish
people to acknowledge the past. The Turkish people, he said, could not be
forced to acknowledge and accept that their ancestors had committed
such a severe a crime against humanity as genocide.
“This people [the Turkish people] needs neither to admit or deny. It needs
to know, to know the truth. To learn the truth. For this you need free
speech, free knowledge, free education. We must learn. This people has to
learn. After learning the truth it will use its own conscience,” Hrant said.
And this is exactly what Hrant Dink stood for--what he saw as his
responsibility, not just as an Armenian, but as a Turkish citizen and as a
human being. When asked what it is that ties him to Turkey, Dink simply
answered: “This is my country, it is the country of my grandparents, my
roots are here. Why is the Diaspora [Armenians] always looking here? It is
here that we have schools and churches.”
And when asked about the destruction of an Armenian church in the
Turkish city of Diyarbekir, Dink replied with resolve, saying “they will
destroy and we will rebuild.”
Since Hrant Dink's assassination, many events in Turkey and the
Armenian Diaspora have come to fruition in regards to Turkish-Armenian
relations and the genocide issue.
In 2007, Armenian political organizations were successful in their
campaign to garner support in the United States Congress to pass a
resolution formally recognizing the Armenian Genocide in the U.S. Foreign
Affairs Committee, however, the resolution was never brought to a vote by
the full House of Representatives, as Turkey's lobby had effectively tied it
with US security in Iraq.
In 2008, Armenian President Serzh Sarkisian formerly invited Turkish
President Abdullah Gul to Armenia for a World Cup qualifying soccer match
between the two nations. Gul became the first Turkish President to step
foot in independent Armenia.
The most important event, however, which Hrant Dink himself would be
proud to see was one that took place in Turkey and the Turkish parliament
itself late last year. Turkish academics and intellectuals came together and
established an internet-campaign to apologize to the Armenians.
The campaign, titled “We apologize to Armenians,” brought thousands of
Turkish citizens to its website to sign a petition condemning what they
called “the Great Catastrophe” of 1915. This apology was unprecedented
in Turkey's history. The campaign sparked mass controversy in Turkey, to
the point where the Turkish Prime Minister, Recep Tayyip Erdogan, publicly
condemned the campaign as damaging to the State of Turkey and Turkish
identity. The campaign also sparked a verbal bout in the Turkish
Parliament between parliamentarians when a group of politicians
demanded an apology by the government for the crime against humanity.
The Turkish President has scheduled a meeting of parliament for April 13th
to discuss “actions against the statements about the so-called Armenian
Genocide.”
But with the Turkish government struggling harder than ever to keep a lid
on the truth, it seems that Hrant Dink's efforts were not in vain and that
justice for both the Armenian and Turkish people is within reach. Members
of Turkey's government are now begining to question the state's version of
history within the very institutions that have denied the Armenian
Genocide for so many decades. This is an unprecedented development.
Monday, January 19, 2009
http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=38726_1/19/2009_1#AMC=Open&A
SBSC=Closed
UHRC To Honor Legacy of Civil Rights with A 'Moment
of Noise'
Published: Friday January 16, 2009
LOS ANGELES--The United Human Rights Council will hold a “Moment of
Noise” this Monday, January 19, in remembrance of the legacy of those
who fought for a better world. The event will take place on Martin Luther
King Jr. Day and will coincide with the second anniversary of the murder of
Hrant Dink. It will be held at the Pasadena Armenian Center on 740 E.
Washington Blvd. Pasadena, CA
"Rather than have a Moment of Silence to remember those who stood for
a better world we will have a Moment of Noise," said Sanan Shirian, a
member of UHRC.
At the end of the event there will be a candle light vigil with an open mic
for all those who wish to speak up for what they stand for. An art display
will also be present at the commemorative event. A film made by the
council will also be shown, followed by a poetry slam. Local underground
rapper R-Mean will be performing, with other local musicians taking to the
stage as well.
A candle light vigil and an open mic for all those who wish to speak up for
what they believe will be held at the end of the event, titled "The Opposite
of Silence."
Charged, on more than one occasion, with the crime of insulting
“Turkishness,” Hrant Dink was a champion of truth in a country plagued by
denial and repression. He used his pen to speak out against the denial of
the Armenian genocide, all the while advocating for reconciliation between
Armenians and Turks. A firm believer in free speech, Hrant Dink was
assassinated for his beliefs, shot to death at the doorstep of his office in
Istanbul on January 19, 2007. At his funeral, the people of Turkey poured
into the streets and stood in solidarity with his family, proclaiming: “Today
we are all Hrants, we are all Armenians.”
To honor, Hrant Dink's memory, the UHRC will remember the movements
that have changed the course of human history, and present the story of
Hrant Dink within the greater context of an ocean of legacy. The event will
celebrate the Messages of: Martin Luther King Jr., Harvey Milk, John
Lennon, Malcolm X, Mahatma Ghandi, Safia Ahmed-jan, and Hrant
Dink.Though they lived in different times and followed different
movements, they all stood together, they all Opposed Silence. They stand
united for what they believed in.
“The UHRC is group comprised of young individuals working to bring the
message and awareness of human rights to the youth and those who wish
to listen,” said Saro Paparian, a member of UHRC. “By means of action on
a grassroots level, UHRC works toward raising awareness of today's
human rights violations and of those governments who distort, deny, and
delude their own history to disguise past and present genocides,
massacres, and oppression.”
Monday, January 19, 2009
http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=38684_1/16/2009_1#AMC=Open&A
SBSC=Closed
Turkey Again Warns US Over Genocide Recognition
Published: Monday January 19, 2008
ANKARA (Combined Sources)--In yet another attempt to dissuade the
United States from issuing an official recognition of the Armenian
Genocide, Turkey's foreign minister has warned Barack Obama's incoming
administration on the eve of his historic inauguration that any U.S.
recognition of the genocide could derail reconciliation efforts between the
two neighbors, reported AFP.
"It would not be very rational for a third country to take a position on this
issue... A wrong step by the United States will harm the process," the
Anatolia news agency quoted Ali Babacan as saying late Friday.
Turkey has "never been closer" to normalizing ties with Armenia, its
eastern neighbor, and a breakthrough could be secured in 2009, the
minister said.
But according to Armenian Revolutionary Federation Political Director Kiro
Manoyan, the opposite is true. "The recognition of the Genocide by the
U.S. can contribute to the improvement of the Armenian-Turkish relations,
not hurt them," he said, speaking to reporters in Yerevan on Monday.
Despite Babacan's claims that Turkish-Armenian relations are thawing,
Ankara continues to derail grassroots attempts at reconciliation between
the two peoples, maintaining instead a series of preconditions for
establishing diplomatic ties with Yerevan. According to Turkey, relations
can only be established once Armenia agrees to a historical commission on
the Armenian genocide and makes major concessions to Azerbaijan in the
Karabakh peace talks. Both Turkey and Azerbaijan severed ties with
Armenia in 1993, closing borders and imposing an economic blockade on
Yerevan in a bid to force Armenia to drop support for the selfdetermination of the people of Karabakh and end its campaign for
international recognition of the Armenian Genocide.
Babacan's remarks are the latest in a string of demands on Washington to
stay quiet on the human rights issue. The warning comes a week after
news broke that a group of Turkish intellectuals may get jail sentences
initiating an online apology for what they called the “Great Catastrophe” of
1915.
The group under investigation is being charged with Insulting the Turkish
Republic under article 301 of the Turkish penal code. The apology
campaign, which began in early December, garnering over 26,000
signatures in support of the initiative and sparked a long overdue
discussion in Turkey about the Armenian Genocide, a topic still considered
taboo.
Babacan, along with Prime Minister Recep Tayyip Erdogan, slammed the
initiative as baseless, and issued stern warnings that the grassroots
apology to Turkey's neighbors could derail attempts at reconciliation with
Armenia.
Obama, who takes office Tuesday, pledged during his election campaign to
reaffirm the US record on the genocide. Washington has traditionally
condemned the massacres, but has so far refrained from terming them
genocide due to concern about straining relations with Turkey, a NATO
member and ally in the Middle East.
Monday, January 19, 2009
http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=38722_1/19/2009_1#AMC=Open&A
SBSC=Closed
Armenia Offered Closer EU Ties In Return For
'Reforms'
Published: Monday January 19, 2009
YEREVAN (RFE/RL)--The European Union's External Relations
Commissioner Benita Ferrero-Waldner visited Armenia Monday on the first
leg of a regional tour aimed at promoting a new EU framework for closer
relations with several former Soviet republics.
The so-called Eastern Partnership program unveiled last month seeks to
foster more reforms in the South Caucasus countries as well as three
other ex-Soviet states with the promise of "a substantial upgrading of the
level of political engagement" with the EU. That includes far-reaching
integration into the EU economy, easier travel to the EU, enhanced energy
security arrangements and increased financial assistance.
The issue was high on the agenda of Ferrero-Waldner's talks with
President Serzh Sarkisian and Foreign Minister Eduard Nalbandian. The
latter reaffirmed Yerevan's support for the scheme which was designed by
the European Commission and needs to be endorsed by all EU member
states.
Ferrero-Waldner stressed that Armenia needs to “maximize your reform
efforts” if it is qualify for Eastern Partnership. “A lot is still necessary to be
done, particularly on the questions of good governance,” she told a news
conference in Yerevan. “The fight against corruption is very important; the
question of judiciary has to be tackled. There has to be independent
judiciary.”
“When all of that will have happened, then I think is the right moment to
go a step further and this step further will be the so-called Eastern
Partnership,” she said. “I think the outlooks are quite promising,” she
added.
While mentioning the need to overcome “difficulties between the
[Armenian] government and the opposition,” Ferrero-Waldner did not
make an explicit linkage between Yerevan's participation in the Eastern
Partnership and the release of dozens of opposition members arrested
following the February 2008 presidential election. EU officials expressed
concern at the mass arrests in the wake of the disputed vote but have
rarely commented on the matter since then.
The Sarkisian administration seems to have faced much stronger pressure
from another pan-European structure, the Council of Europe, as well as
the United States. The Council of Europe's Parliamentary Assembly (PACE)
will decide next week whether to impose sanctions on Armenia because of
its government's failure to free all individuals arrested on “seemingly
artificial or politically motivated charges.” The PACE's Monitoring
Committee has described the jailed oppositionists as political prisoners.
“This is a sensitive question,” Ferrero-Waldner said when asked about the
EU's position on the matter. “We know that. But I think it is also important
in a modern society that you find ways to work with the opposition. This is
something that the government will have to decide. But we hope for that.”
“If this were so, then I am confident that there is a chance to get over this
difficulty in the Council of Europe. But or course it's for the Parliamentary
Assembly of the Council of Europe to take a decision.”
Monday, January 19, 2009
http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=38720_1/19/2009_1#A
MC=Open&ASBSC=Closed
The ARF: Building a Legacy of Service to the Nation
BY ALLEN YEKIKAN
118 years ago, three young Armenians came together to plan a
revolution. This was not merely a revolution of politics, but also of ideas.
Until the late 19th century, the thought that Armenians could take charge
of their own national fate seemed as distant as the last Armenian
kingdom. Inspired by their times and the notion that the success of the
nation lied not in the hands of one leader, but the voice of the organized
masses, they changed the course of Armenian history forever.
Over a 1,500 people gathered at Glendale High School's auditorium on
Sunday, January 11th to recall the founding of that revolution, a political
party called the Armenian Revolutionary Federation (ARF). Over the last
century the ARF has grown from its humble roots in both size and
geography. Through its efforts it has earned the respect of the people and
the right to represent them in the service of the Armenian nation.
Founded in Tbilisi, Georgia in 1890, the ARF was "born from the need of
the Armenian people to revolt against centuries of oppression,” exclaimed
Aram Kaloustian, a member of the ARF's Western US Central Committee.
This oppression came from both within and outside of the community. It
was the harsh rule of the Sulanate or the Tsarist regime and the
antiquated Armenian societal constructs which discouraged the individual's
ambition to take charge of his or her own civic life.
Its founding ideals of self-determination and social justice reflected the
romantic spirit of the European Enlightenment spreading throughout the
Armenian world. While its founders, Christapor Mikaelian, Stepan Zorian,
and Simon Zavarian were part of a generation of youth educated abroad in
a time of national revival, dreaming of a brighter, freer future.
This generation observed a people divided between empires, ravaged by
wars and plagued by centuries of paralysis and despair. The bleak reality
facing the nation, long ignored by those in the position to affect change
had grown intolerable for them.
The ARF Dashnaktsutyun, Kaloustian explained, was this generations
attempt “to change that which had seemed unchangeable, to consider
something new, something different, something better for the Armenian
people.”
These ordinary people, no older than today's university graduate, were
inspired by the literary titans of their day to became revolutionary heroes,
fighting for the liberation of a people whose history had been derailed,
relegated to the footnotes of dominating powers.
At first the ARF was a confederation of smaller groups and organizations
united by common concerns and principles. It soon became the standard
bearer of the Armenian Cause, at the forefront of the struggle for civil
rights in the Ottoman Empire, organizing self-defense units during the
Armenian Genocide, as well as founding an independent democratic
republic that would provide a distinct homeland to balance and
compliment the Armenian people's worldwide dispersion.
After the genocide and the collapse of the first Armenian Republic in 1921,
The ARF turned its attention to national revival. It built an international
infrastructure to support the development of Armenian communities in
exile. As communities matured and evolved, new generations joined the
ARF to serve the Armenian people with a vision to thrive in their adopted
countries, not merely survive.
An Armenian Red Cross
The building blocks for this enormous project had been laid by the ARF in
the early 1900s, in places like the United States, where Armenians had
come at the turn of the century seeking refuge from Turkish massacres
and repression.
The Hamidian Massacres of the mid 1890s had left over a hundred
thousand dead in the Armenian provinces, triggering a mass exodus of
Armenian refugees to America. In 1910, Khachatour Maloumian (Stepan
Agnouni), a member of the ARF's governing Bureau, set out to create a
relief society in New York to help the growing refugee population cope with
the realities of immigrant life in the United States.
As the ARF's Red Cross, the Armenian Relief Society provided the nascent
community with social support. That most of the newcomers were poor
and working as unskilled factory and mill workers made the establishment
of a social safety net for the community all the more essential.
In 1915, the ARS opened its second chapter in Fresno, followed by
another in Hollywood in 1918. After the Genocide, ARS chapters began to
emerge wherever Armenians resettled, establishing orphanages and
schools and providing social services to Armenian refugees in the Middle
East, Iran, the Americas, and other communities where the ARF had an
established presence.
Today, the ARS has 223 chapters throughout the world with over 16,000
members. The Western United States alone has 26 chapters, 16 Saturday
schools, 5 social service offices, 2 after school Armenian academies and
one Psychological Counseling Center.
After Armenia gained independence in 1991, the ARS set up offices
throughout the homeland, running schools and orphanages throughout
Armenia and Karabakh. The primary mission of the ARS now, just as it
was a century ago, is the “preservation of our communal health and social
welfare,” according to Rima Poghosian who serves on the Western ARS's
Central Executive. Through its social services, she explained, the ARS
works to “ensure the needs of the community are met in order to provide
the foundation for a strong and growing diaspora.”
“Elevate Yourself and Others With You”
A similar vision inspired the creation of the Armenian General Athletic and
Scouting Union, better known as Homenetmen in Constantinople. By the
turn of the century the capital city of the Ottoman Empire had become a
politicized hotbed of Armenian activity focused on national unity.
In 1911, Shavarsh Krissian, a prominent coach and member of the ARF in
Constantinople, wrote of the need to promote community unity through
the cooperation of its athletics organizations. Though the Genocide cut
Krissian's life short and halted his plans for unifying Armenian athletics,
his dream lived on. At the end of World War I, a new group of Armenians
set out to continue Krissian's work, establishing Homenetmen in 1918.
With “strong mind, strong body” as its creed, Homenetmen set out to
inspire the national spirit of a new generation of Armenian youth,
scattered and scarred by the genocide. Since its establishment, it has
played an essential role in shaping the discipline and leadership
capabilities of generations of Armenian youth. Through its scouting,
athletics and principles of sportsmanship, Homenetmen sought to instill in
youth an awareness of national duty, fraternity, and patriotism.
Today, Homenetmen has over 25,000 members internationally, with
approximately 8,000 members in the Western U.S. alone. The
organization “serves our community, serves everybody at every age level,
whether you're seven years old or 90 years old, there's something for you
in Homenetmen,” stressed its Western US Chairman Steve Artinian. “And
everything that we do, all promotes one thing, becoming a better
Armenian.”
Preserving the Soul of a Nation
The essence of a people can be seen in its culture--such as its literature,
art, and music. The Genocide put an abrupt and brutal end to an era of
cultural revival for the Armenian people, while the collapse of the first
Armenian Republic made refugees out of the Armenian people.
In 1928 the ARF in Cairo set out to establish an organization that would
work to undo the damage of the genocide and preserve the cultural
existence of the Armenian people as they sought to reconstitute their
world.
The Hamazkayin Armenian Educational and Cultural Society was
established on May 28 that year to “to preserve and grow the cultural
wealth of the Armenian people in the Diaspora,” according to Anita
Hawatian, a member of the Hamazkayin Regional Executive in the Western
US.
In the years that followed, Hamazkayin chapters began to form
throughout the Middle East, Europe, the United States, Canada, South
America, Australia, and after 1991, the Republic of Armenia.
For more than 80 years now the organization has given generations of
Armenians in the Diaspora an opportunity to experience the rich heritage
of Armenian culture. Its schools preserved and developed the Armenian
literary tradition, while local dance groups refined and modernized the
traditional dances of the Armenian villages.
“Today, Hamazkayin has chapters worldwide in Canada, USA, Buenos
Aires, England, France, Greece, Lebanon, Syria, Australia and Armenia,”
said Hawatian. This organization, founded by a generation of refugees,
has over the decades “established schools (Jemarans) in Aleppo, Beirut,
Marseilles, and Australia. It also has a college for Armenian studies still
functioning in Aleppo. The graduates of which are writing our Armenian
books and newspapers and teaching in Armenian schools throughout the
Diaspora.”
In its formative years, Hamazkayin established the Kaspar Ipekian
Theatrical group to perform Armenian theatrical pieces. Thirty years later
it began publishing what is even today an internationally renowned
monthly cultural magazine, called Pakin.
“A generation saw the importance of reorganization and unity in order to
survive in foreign lands with language and culture intact,” she added.
Fighting in the Halls of Congress
While the ARF were rallying volunteers to hold off the advancing Turkish
armies intent on completing the genocide of the Armenian people at
Sardarabad, an Armenian lawyer was recruiting American public support
for the Armenian cause, fighting for congressional support for the
independence of Armenia. Working alongside Armenia's ambassador,
Armen Garo, Vahan Cardashian rallied countless prominent American
officials and public figures in support of the American Committee for the
Independence of Armenia. The ACIA's efforts led to an official recognition
of the Armenian Republic by the United States in 1919 and secured
President Woodrow Wilson's support for a viable Armenian state as
outlined in the Treaty of Sevres.
Cardashian dedicated his life to the Armenian Cause. Although he was
ultimately unable to prevent US collaboration with Kemalist Turkey, his
sacrifices paved the way for the future efforts of Armenian advocacy in the
United States.
In the late 1960s, the ARF set out to build on Cardashian's legacy,
establishing the Armenian National Committee of America to harness the
budding influence of the maturing Armenian-American community. As a
vital component of the ARF family, the ANCA relies on grassroots
empowerment “to represent, defend and promote the interests of the
Armenian American community in the United States,” explained Antranig
Kzirian, the Executive Director of the ANCA Western Region.
Relying on the strength of local chapters, he added, the ANCA works today
to “secure justice for the Armenian Genocide, insure the survival of the
Republic of Armenia, protect the right to self-determination for Artsakh,
and ensure that our Diaspora institutions--our schools, our community
centers, our churches--all improve and grow as vital components of the
Armenian nation.”
Today, the ANCA oversees a network of more than 50 chapters throughout
the United States all working, individually and in coordination, to promote
Armenian issues in local, state, and federal government. The ARF has also
fostered the growth of an international network of ANC's throughout South
America, Europe, and the Middle East. Each ANC works to consolidate the
political capital of the diaspora in support of the small and currently
landlocked Republic of Armenia.
Meanwhile, the ARF works on the same goals inside Armenia. Participating
in politics as an active political party to "strengthen Armenian statehood
and establish a socially just and democratic system of government in the
country," said Avedik Izmirlian, the chairman of the Western US Central
Committee, commenting on the importance of being able to help Armenia
from both within and without the country.
A Youth Movement to Drive the Cause
The ARF and the subsequent community organizations it established
would not have come into being if it were not for the dedication of
countless young Armenians determined to serve and work for the
community's wellbeing. The significance of this fact was not lost on the
ARF as it grappled with the looming threat of assimilation in the United
States.
Joining the collection of Armenian youth groups that had emerged in
America by the early 1930s, the ARF sought to create a sustainable
movement that could inspire, earn the respect, and recruit the next
generation of its leaders. What was needed was an entity that could
consistently organize young Armenians and educate them regarding the
merits of the ARF ideology.
It was from of this need that the ARF commissioned General Garegin
Njdeh to tour the Armenian communities of the United States and create a
national youth organization, the Armenian Youth Federation. By
consolidating smaller groups and setting up new AYF chapters where none
existed, Garegin Njdeh, ensured that Armenian-American youth would be
able to learn tenants and apply the policies of the ARF throughout the
community “at its forefront, leading it on many levels,” said Vache
Thomassian, the chairman of the Armenian Youth Federation's Western
Region.
Established in 1933, the AYF today boasts 31 chapters throughout the
United States and dozens more spread throughout the world. “It organizes
young people to develop and promote ARF policies through political
activism, working for genocide recognition and restitution, and working
within the channels of our federal, local and state government,”
Thomassian explained.
“There are also many community building activities and programs run
annually by the AYF,” Thomassian said, noting, among others, a
beautification campaign to clean up the streets of Little Armenia, and a
summer camp where over 600 Armenian youth spend the week making
life long friendships.
As an educational organization, it organizes community lectures and
discussions on a wide range of topics aimed at raising the awareness of
not only the ARF and its approach to addressing the Armenian Cause, but
also the greater human cause. It also publishes a quarterly magazine
produced entirely by young Armenians.
The AYF has also been active in Armenia. In the late 1980s and early
1990s, as Armenia fought for independence, the AYF raised money in the
United States to supply much-needed funds to the people in Armenia and
Karabakh. Many of its members even traveled to Karabakh to fight
alongside the heroes of the liberation movement. In 1994, the AYF's
Western Region set out to create a program that would build bridges
between Armenians in the Diaspora and the homeland, sending youth to
Armenia and Karabakh in the summers to help rebuild schools, camps,
and churches, devastated by the war and difficult years after
independence.
“Youth Corps has provides a way for Diasporan Armenians to connect with
our homeland, to work and see our country and live as actual residents,”
Thomassian said. In 2008, the Youth Corps established a summer camp in
the Gyumri earthquake recovery zone, where program participants served
as counselors for underprivileged children.
The AYF also works with the ARF Student Associations to promote the ARF
and provide Armenian student groups wherever they exist, with support
through “a continuity of work through its experience, resources and
leadership,” he added.
As the numbers of Armenians in the halls of higher education swelled with
the survivors of the Armenian Genocide and their descendents, Armenian
student groups began organizing throughout the United States. AYF
members helped establish many of the nation's Armenian Student
Associations (ASA). Today, the ARF Shant Student Association works in
close collaboration with the ASAs to advance Armenian issues through
America's university system, where the Turkish government has been
waging a fierce battle to erase the history of the Armenian Genocide and
win over a new generation of American leadership.
“The young men and women, who once held guns to defend their land and
people, are now a generation of educated students whose weapon of
choice is knowledge. That generation is the ARF Shant Student Association
(SSA),” exclaimed Caspar Jivalagian, one of its members. “ The SSA works
in close collaboration with the ASA's to address Armenian issues.“
Organizing leadership seminars, youth rallies, and forums on various
topics, the SSA plays an integral role in equipping new young and
educated generations of Armenians with the ARF perspective and the tools
necessary to become activists for a better future within their campus
communities, local communities, and Armenia.
“23, 24, and 31. Those were the ages of the founders of the Armenian
Revolutionary Federation," Thomassian aptly noted.
Related News:
Thousands Attend ARF Day Celebration
Friday, January 16, 2009
http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=38663_1/16/2009_1#AMC=Open&A
SBSC=Closed
Armenian Americans Congratulate Obama on
Inauguration
Community Leadership Voices Support for President's Pledge to
Recognize Armenian Genocide, Strengthen U.S.-Armenia Relations,
and Seek Regional Peace in the South Caucasus
* Read Community Letter to President-elect Obama [pdf / text
below]
* Vote for "Armenian American Priorities" in President-elect
Obama's "Citizen's Handbook" -- Top voted ideas are relayed
to the Obama Administration.
* Read the 60-page Armenians for Obama report.
Armenian American advocacy, civic, religious, charitable, and educational
organizations joined together today in congratulating President-Elect
Barack Obama on his inauguration and outlining the community's
expectations of the incoming Obama-Biden Administration.
The text of the January 17th letter, delivered today to the Presidential
Transition Office, and a listing of the signatories is provided below.
__________________________________________
January 17, 2009
The Honorable Barack Obama
The President-elect
Office of the President-elect
Washington, D.C.
Dear Mr. President-Elect:
We are writing, as the collective leadership of Armenian American
advocacy, civic, religious, charitable, and educational organizations, to
congratulate you on your historic election as President of the United
States and to warmly welcome your inauguration to this high office.
On behalf of some two million Americans of Armenian heritage, we
look forward to working with you and your Administration to end the
cycle of genocide, strengthen U.S.-Armenia relations, contribute to
Armenia's economic growth, and work toward a fair and sustainable
regional peace.
We have, as a community, long admired your principled commitment
to ending genocide, including, of course, the need for urgent efforts to
stop the ongoing slaughter in Darfur. As a vital part of the growing
genocide-prevention movement, our community looks forward to
working with you from the first day of your Administration to end the
Darfur Genocide and to help bring peace to this troubled land.
As a community, we have been proud that you have stood with us as
we have worked toward Congressional commemoration, Presidential
recognition, and Turkish acknowledgement of the Armenian Genocide.
As you have stated so eloquently and repeatedly, the facts of this
crime are undeniable. The Armenian Genocide is not an allegation, as
the Turkish government shamefully contends, but rather a widely
documented mass crime supported by an overwhelming body of
evidence. Confronting this denial represents an obligation for America
and the entire international community. Our nation's commitment to
the principles of the Genocide Convention, which just last year marked
its 60th anniversary, is rooted in America's values and cannot be
sincerely upheld in our relations with the rest of the world without an
outright recognition of the Armenian Genocide.
Our government must clearly and unequivocally condemn the 1915
crime of race extermination by Ottoman Turkey that, during the course
of eight years, killed one and a half million Armenians, emptied vast
areas of the Armenian homeland, and inflicted grave material harm to
every aspect of the Armenian people's cultural heritage, depriving it,
to this day, of its right to exist on its native soil. Sadly, the inevitable
consequence of Turkey's refusal to acknowledge this crime has been
its inability to adapt to the changing realities in the region. Rather
than being a factor for peace, Turkey has actively contributed to
increased tension in the South Caucasus. Instead of demonstrating a
willingness to honestly confront the past in the spirit of truth and
justice, its leaders have sought to pressure other governments to
underwrite Turkey's historic guilt. The United States should neither be
a hostage to Turkey's fears, nor a victim of its moral failings. For its
part, Armenia, which supports international recognition of the
Armenian Genocide as a core element of its foreign policy, has called
for the normalization of relations with Turkey without any
preconditions.
As you have stated on several occasions, America deserves a leader
who speaks truthfully about the Armenian Genocide and responds
forcefully to all genocides. The clarity of your promise is particularly
welcome in light of the unfortunate practice of past U.S. Presidents to
use, under Turkey's pressure, evasive and euphemistic terminology
rather than directly acknowledging the Armenian Genocide. The term,
Armenian Genocide, is the only one that can meaningfully be used to
characterize the crime committed by Ottoman Turkey. We look
forward, in the coming weeks, to your firm and principled leadership in
clearly and unambiguously ending the sad chapter of the U.S.
Executive Branch's capitulation to pressure from Turkey.
We are particularly encouraged, in this regard, that you will be joined
in your Administration by supporters of Armenian Genocide
recognition, among them Vice President-elect Joe Biden, a 35-year
champion of this human rights issue, and Secretary of State-designate
Hillary Clinton, who, in January of last year, so eloquently stated that,
"our common morality and our nation's credibility as a voice for human
rights challenge us to ensure that the Armenian Genocide be
recognized and remembered by Congress and the President of the
United States." Others in your Administration, including incoming
Interior Secretary Ken Salazar, Labor Secretary Hilda Solis,
Transportation Secretary Ray LaHood, and CIA Director Leon Panetta
have also supported Congressional recognition of the Armenian
Genocide. We are also pleased to see that the Congress will be led by
two of the most longstanding advocates of the Armenian Genocide
Resolution, Speaker of the House Nancy Pelosi and Senate Majority
Leader Harry Reid, both of whom have repeatedly called for full U.S.
recognition of this crime against humanity. We look forward to your
leadership with these officials and others in Congress, among them
Senate Foreign Relations Committee Chairman, John Kerry, and House
Foreign Affairs Committee Chairman, Howard Berman, to help bring
about Congressional recognition of the Armenian Genocide.
We look forward to continuing, over the next four years, the active
engagement that we established with you and your leadership team
during your service in the U.S. Senate, and more recently during your
campaign for the Presidency. Among the issues that will, of course,
remain as high priorities on our common agenda will be those that
contribute to the growth of U.S.-Armenia relations, Armenia's
economic development, and Armenia and Nagorno Karabagh's
security. We welcome your commitment to expanding bilateral
commercial, political, military, and cultural relations, and are eager to
work with you to increase U.S.-Armenia trade and investment levels
and to expand our development assistance programs, through the
FREEDOM Support Act, the Millennium Challenge Account, and other
avenues. We place, as well, a very high priority on U.S. leadership in
lifting the Turkish and Azerbaijani economic blockades of Armenia and
in ending the exclusion of Armenia and Nagorno Karabagh from
regional commercial and infrastructure projects.
In terms of ensuring a durable regional peace, we echo your call for a
Nagorno Karabagh settlement that respects democracy and selfdetermination and encourage you to ensure that these principles serve
as the pillars of any agreement. As you know, a vital key to peace, in
Nagorno Karabagh and around the world, is direct dialogue. For this
reason, we encourage elimination of all artificial barriers to U.S.Nagorno Karabagh contacts, communication, and other means of
increasing our level of mutual understanding. With Azerbaijan's
President once again threatening war, as recently as in his New Year's
message, it is more important than ever for the United States to
strengthen the current ceasefire, to work through the OSCE process to
secure the commitment of all parties to the disavowal of force, and, as
a matter of high priority for our government, to take concrete steps to
prevent a renewed war in the South Caucasus. Our ability to advance
these and our nation's many other interests in this strategically pivotal
region would be substantially enhanced by a concerted effort on the
part of our government to expand U.S.-Armenia relations.
Working with you and your White House, Department of State, and
Pentagon staffs on all of these issues, we will, as you stated in your
remarks this past January 19th, "build, in new and exciting ways, upon
the enduring ties and shared values that have bound together the
American and Armenian peoples for more than a century."
Thank you for your consideration of the priorities we have raised in
this letter and for your years of friendship with the Armenian American
community. The enthusiastic and broad-based support the ObamaBiden ticket received from Armenian Americans during the campaign,
including endorsements from all our leading civic groups and
newspapers, reflects our community's confidence in your leadership
and ardent support for the real change that you have pledged in how
our government acts on all these issues.
We join together in warmly welcoming your victory and look forward to
working with your Administration. In this spirit, we stand ready to
meet with you to discuss these issues in greater detail and also to
address the challenges facing our nation both at home and abroad.
Sincerely,
Apostolic Exarchate for Armenian Catholics
Armenian Bar Association
Armenian Evangelical Union of North America
Armenian General Benevolent Union
Armenian International Women's Association
Armenian Missionary Association of America
Armenian National Committee of America
Armenian Relief Society
Armenian Rights Council of America
Armenian Youth Federation
Diocese of the Armenian Church of America (Eastern U.S.)
Diocese of the Armenian Church of America (Western U.S.)
Hamazkayin Armenian Cultural & Education Association
Homenetmen Armenian General Athletic Union
Knights of Vartan
Prelacy of the Armenian Apostolic Church (Eastern U.S.)
Prelacy of the Armenian Apostolic Church (Western U.S.)
Tekeyan Cultural Association, Inc.
United Armenian Fund
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et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que
nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de
temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible,
nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en
ne gardant que les initiales des sympathisants) :
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AGENDA TV, RADIO & CINEMA
Janvier
Jeu 22/1
Histoire de comprendre
Mustafa Kemal Atatürk, le père de la Turquie laïque.
03h25-03h40
Histoire
Carnets de voyage
Arménie.
20h40-21h40
Voyage
Ven 23/1
Empreintes Elie Wiesel, messager de la mémoire.
20h35-21h24
France 5
300
20h50-22h40
TPS Star
Sam 24/1
Carnets de voyage
Arménie.
00h00-00h49
Voyage
Où, quand, comment ? L'histoire
Pol Pot, le bourreau Khmer rouge.
18h00-19h30
LCP
Entre nous
Charles Aznavour.
18h05-18h59
Télé Melody
Dim 25/1
Empreintes
Elie Wiesel, messager de la mémoire.
08h55-09h49
France 5
Entre nous
Charles Aznavour.
10h35-11h29
Télé Melody
300
11h05-13h00
TPS Star
Carnets de voyage
Arménie.
15h45-16h45
Voyage
Lun 26/1
Entre nous
Charles Aznavour.
14h05-14h59
Télé Melody
Histoire de comprendre
Mustafa Kemal Atatürk, le père de la Turquie laïque.
14h50-15h05
Histoire
RASSEMBLEMENTS – EXPOSITIONS – CONCERTS - SPECTACLES
Agenda - 24 janvier/ Concert Sergey Khatchatryan
Concert Sergey Khatchatryan, Salle Pleyel, samedi 24 janvier 2009, à 20
heures
Les mélomanes apprécient beaucoup Sergey Khatchatryan, jeune
violoniste arménien au talent incontestable. Il sera en concert avec
L’Orchestre National de Russie dirigé par Mikhail Pletnev Au programme :
- Concerto pour violon de Aram Khatchaturian
- ainsi que plusieurs oeuvres de Nikolaï Rimski-Korsakov : La Légende de
la ville invisible de Kitège et de la demoiselle Fevronia (La bataille de
Kerzhenets), La Demoiselle des neiges : suite, Les Contes du Tsar Saltan
(Les Trois Merveilles) - Voyez les modalités en pièce jointe
=======
Samedi 24 janvier 2009, 20 heures
Sergey Khatchatryan, violon
en concert avec
L’Orchestre National de Russie dirigé par Mikhail Pletnev Vous entendrez le
Concerto pour violon de Aram Khatchaturian ainsi que plusieurs oeuvres
de Nikolaï Rimski-Korsakov :
La Légende de la ville invisible de Kitège et de la demoiselle
Fevronia (La bataille de Kerzhenets)
La Demoiselle des neiges : suite
Les Contes du Tsar Saltan (Les Trois Merveilles)
Tarifs : 85 €, 65 €, 45 €, 30 €, 10 €
Renseignements et réservations :
- sur le site internet http://www.sallepleyel.fr/
- par téléphone au 01 42 56 13 13, du lundi au samedi, de 11h à 19h
(2€ de frais de réservation téléphonique par billet)
Salle Pleyel / 252 rue du faubourg Saint Honoré / 75008 Paris
Métro Ternes ou Charles de Gaulle – Etoile
Télécharger le pdf
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24832
Agenda - 27 janvier - journée de la mémoire de
l'Holocauste et de la prévention des crimes contre
l'humanité
27 JANVIER - JOURNÉE DE LA MÉMOIRE DE L'HOLOCAUSTE ET DE LA
PRÉVENTION DES CRIMES CONTRE L'HUMANITÉ
Lecture - Des voix sous les cendres - dimanche 25 janvier 2009 , 19h
Extraits de Des voix sous la cendre. Manuscrits des Sonderkommandos
d’Auschwitz-Birkenau (éd. Calmann-Levy, Mémorial de la Shoah , 2005)
Lecture par Francis Huster.
Un Sonderkommando (unité spéciale), constitué de détenus juifs qui se
relaient jour et nuit, était contraint d’extraire les cadavres des chambres à
gaz, de les brûler dans les crématoires et de disperser les cendres.
En savoir plus
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc
tion.do?type=1&itemId=988
Agenda - 27 janvier: Récital de "Canzoni Napoletane"
avec Rouben Elbakian
En partenariat avec Cultura ed Italia
Récital de " CANZONI NAPOLETANE "
ROUBEN ELBAKIAN
Tenore a la Voce d'Oro
Mardi 27 janvier à 20h30
Amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne
LOCATION - TICKETNET http://www.ticketnet.fr/shop/intro.asp?idtier=78768 - 0 892 390 100
Virgin Mégastore, Galeries Lafayette, Auchan,
E-Leclerc, Cultura...
Intégralité de critique et avis des personnalités - voir les pièces jointes
Pour de plus amples informations :
http://www.roubenelbakian.com/
Désir Belcanto Production
[email protected]
Agenda - 5 février 2009: Inauguration de l'Atelier
d'ARAM
Le Collectif VAN vous présente cette information:
Marseille - 19 décembre 2008
Après quatre mois de travaux, les travaux de l'Atelier d'ARAM sont sur le
point d'être terminés. Toute l'équipe de l'association est heureuse de vous
proposer quelques photographies des locaux.
AGENDA - INVITATION
> L'Atelier d'ARAM sera inauguré le jeudi 5 février 2009 à 19h.
Nous vous invitons d'ors et déjà à noter sur votre agenda cette date et à
en parler autour de vous.
>> Malgré une aide financière de la Région Provence Alpes! Côte d'Azur (à
hauteur de 78% des frais d'investissements), l'association a besoin de la
mobilisation de toutes et tous pour rembourser le prêt bancaire.
Nous comptons sur vous.
Envoyez vos dons à :
Association ARAM
8 bis, place Pélabon
13013 Marseille
Tél/Fax : 04 91 06 57 36
Mail : asso.aram (at) wanadoo.fr
Agenda - Traces de guerre, réparations et enjeux de
réconciliation
Quelles sont les voies possibles d’un vivre ensemble, voire d’une
réconciliation quand un conflit – guerre mondiale, guerre entre deux
nations, guerre civile – a opposé dans la violence des populations ? Est-il
possible de (re)vivre ensemble ? L’après génocide peut-il être assimilé à
une sortie de guerre ? Quelles sont les traces laissées par ces conflits et
comment peut-on les étudier ?
Traces de guerre, réparations et enjeux de réconciliation
Séminaire d’enseignement et de recherche
Dans le cadre du programme formation-recherche « Traces de guerre,
mémoire et réconciliation » soutenu par le CIERA
Programme 2009
http://irice.cnrs.fr/spip.php?article333
Le mercredi de 18h à 20h
Responsables : Corine Defrance, Robert Frank, Maryvonne Le Puloch,
Hugues Tertrais, Fabrice Virgili, Annette Wieviorka et Eva Weil
(psychanalyste).
Lieu : Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas,
escalier L, 1er étage, salle F 603
Quelles sont les voies possibles d’un vivre ensemble, voire d’une
réconciliation quand un conflit – guerre mondiale, guerre entre deux
nations, guerre civile – a opposé dans la violence des populations ? Est-il
possible de (re)vivre ensemble ? L’après génocide peut-il être assimilé à
une sortie de guerre ? Quelles sont les traces laissées par ces conflits et
comment peut-on les étudier ? Notre séminaire interroge les voies
multiples qui ont été choisies au cours du XXe siècle pour mettre fin aux
conflits et parfois assurer la réconciliation entre populations ou entre
nations (procès ; réparations, « repentances »...).
Ce séminaire poursuit donc une réflexion engagée l’année passée,
notamment lors de la journée d’étude sur le massacre de Nankin. Il est
interdisciplinaire (l’histoire, mais aussi l’anthropologie, la psychanalyse, le
droit, la littérature, le cinéma…) ; il ambitionne la comparaison
internationale. Deux notions essentielles sont utilisées,
explicitées et approfondies. Celle de traces de guerre d’abord – traces
psychiques comme traces matérielles ; traces individuelles qui s’expriment
notamment dans la littérature, ou traces collectives par exemple par le
biais de la commémoration ou de l’érection de mémoriaux. Cette notion a
l’avantage de permettre le dépassement des historiographies actuelles,
devenues maintenant classiques, de « la mémoire des guerres » et des «
violences de guerre ». Celle de réparations, ensuite, terme dont nous
continuerons à décliner la polysémie.
À partir de ces deux notions, nous poursuivrons notre réflexion autour de
quatre problématiques : – la question de savoir si la mise en récits et la
mise en scène des traces de guerre a une valeur réparatrice, cathartique
ou non ; – la question de la dimension sexuée de ces traces et de leurs
éventuelles réparations, aussi bien du point de vue des individus, des
groupes, que des rapports entre nations d’après conflit ; – la question de
la prise en compte par le droit pénal international des crimes liés aux
guerres et les effets des procès sur les imaginaires de guerre et de paix ;
– la question des enjeux, des difficultés et des conditions politiques et
socio-culturelles/sociétales de la réconciliation.
Plusieurs séances sont consacrées cette année aux traces laissées par les
deux guerres mondiales et la guerre froide à Berlin où auront lieu au mois
de juin 2009 trois journées d’étude.
Programme des séances du séminaire
18 février 2009 —
Julien Seroussi (ATER université Paris 4)
La cause de la compétence universelle des juges nationaux : l’implosion
d’une mobilisation collective internationale
Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier
L, 1er étage, salle F 603
Horaire : 17h45 - 19h45
25 février 2009 —
Hugues Tertrais (Paris 1)
Titre non encore précisé
Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier
L, 1er étage, salle F 603
Horaire : 17h45 - 19h45
4 mars 2009 —
Annette Wieviorka (UMR IRICE)
Cambodge (procès des Khmers rouges) : titre non encore précisé
Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier
L, 1er étage, salle F 603
Horaire : 17h45 - 19h45
18 mars 2009 —
Antonin Tisseron (doctorant Paris 1)
La France et le procès de Nuremberg
et Régis Schlagen (doctorant Paris 1)
Mémoire de la déportation des homosexuels France-Allemagne-Pays-Bas
Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier
L, 1er étage, salle F 603
Horaire : 17h45 - 19h45
1er avril 2009 —
Claudia Moisel
L’accord franco-allemand de 1960 au sujet de l’indemnisation des victimes
du nazisme
Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier
L, 1er étage, salle F 603
Horaire : 17h45 - 19h45
8 avril 2009 —
Étienne François
Les lieux de mémoire à Berlin
Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier
L, 1er étage, salle F 603
Horaire : 17h45 - 19h45
29 avril 2009 —
Eva Simonsen (université d’Oslo)
Les « enfants de Boche » en Norvège : mémoire et réconciliation
Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier
L, 1er étage, salle F 603
Horaire : 17h45 - 19h45
13 mai 2009 —
Fabrice Virgili (UMR IRICE)
À propos du colloque « Les viols en temps de guerre : une histoire à écrire
»
Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier
L, 1er étage, salle F 603
Horaire : 17h45 - 19h45
27 mai 2009 —
Bilan du séminaire
Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier
L, 1er étage, salle F 603
Horaire : 17h45 - 19h45
http://irice.cnrs.fr/spip.php?article333
Agenda - 14 et 15 mars: "Parfums d'Arménie" au
Casino de Paris
Pour les Fêtes de fin d'année vous cherchez un cadeau original?
Offrez 2 heures de rêves avec le spectacle
Parfums d'Arménie de la Compagnie de danse YERAZ.
Venez vivre ou revivre un grand moment d'émotion au CASINO DE PARIS
le samedi 14 et le dimanche 15 mars.
Réservez vite vos places au 08.926.98.926 ou auprès d'Armineh au
06.24.33.35.86 ou bien par mail : [email protected].
Agenda - Dimanche 15 mars 2009 : voyage de
Mémoire au camp d'Auschwitz
Dimanche 15 mars 2009 : VOYAGE DE MÉMOIRE AU CAMP D'AUSCHWITZ
VOYAGES DE MÉMOIRE AU CAMP D'AUSCHWITZ
Voyages individuels
Chaque année, le Mémorial de la Shoah organise des visites d’une journée
sur le site d’Auschwitz-Birkenau, ouvertes à toutes personnes souhaitant
faire ce voyage de mémoire et de recueillement.
En 2007, 593 personnes ont participé à ces voyages individuels.
Saison 2008/2009
Pour l’année 2008-2009, 4 dates sont proposées aux particuliers et
collectivités souhaitant faire l’expérience de ces voyages de mémoire.
-Dimanche 15 mars 2009
-Dimanche 22 mars 2009
L’organisation de ces voyages développés par le Mémorial de la Shoah est
confiée à son service des lieux de mémoire.
Les voyages d’une journée se déroulent selon un programme standard,
modulé en fonction des connaissances ou des centres d’intérêts des
participants. Ces voyages sont aussi pour les participants l’occasion
d’entendre la parole des rescapés.
Programme
Matinée :
La visite débute entre 10h30 et 11h, sur le site d’Auschwitz-Birkenau,
après un arrêt sur la
« Judenrampe ».
Elle intègre le camp de quarantaine, le « Bahnrampe », le camp des
femmes, les crématoires 1 et 5 : le « Kanada » et la « Central Zauna ».
Elle s’achève par un moment de recueillement devant le monument
international.
Après-midi :
Après une courte pause, la visite reprend sur le site d’Auschwitz I par le
pavillon français, puis les blocs 4 (extermination) et 5 (preuves matérielles
du crime), ainsi que le Bunker, le mur des fusillés et le crématoire 1.
Transport
-
Rendez-vous à 6h du matin à Roissy CDG.
Départ pour Cracovie par avion spécial. Arrivée à Cracovie vers 9h30.
Transfert aller/retour Cracovie-Auschwitz en autobus.
Retour le soir vers 22h à Roissy CDG.
Remarque : Prévoir des vêtements chauds, un repas léger (sandwich /
boissons adaptées aux restrictions sur le transport des liquides.)
La participation des enfants de moins de 15 ans est déconseillée.
Se munir d’une pièce d’identité pour les ressortissants européens (ainsi
qu'une autorisation de sortie du territoire pour les mineurs non
accompagnés) ou d’un passeport valide et une autorisation de circuler
pour les mineurs de nationalité étrangère.
INSCRIPTIONS ET RENSEIGNEMENTS
Tarifs
360€ par personne (transport, taxes, visites, assurance-rapatriement,
petit déjeuner et repas standard végétarien servis dans l’avion.)
Contact
Valérie Ezra : Tél. 01 53 01 17 15
E-mail : [email protected]
Pour participer à ce voyage, merci de remplir et de retourner le formulaire
(lien en savoir plus) accompagné de votre règlement par chèque établi à
l'ordre du Mémorial de la Shoah, à l'adresse suivante :
Mémorial de la Shoah - 17, rue Geoffroy l'Asnier - 75004 Paris.
Les inscriptions seront prises en compte par ordre d’arrivée.
http://www.topj.net/fr/agenda/info.tpl?sku_arch=34367704662430967
Agenda - Parution de l'ouvrage "L'Année
francophone internationale, édition 2008"
Cette revue apporte chaque année une information actualisée et détaillée
sur l’espace francophone.
Plus d’une centaine de rédacteurs ont collaboré ont cette édition
comprenant trois parties : un dossier Débats en Francophonie, un dossier
Hommages, et un Etat du monde francophone ; la rubrique "Arménie" est
rédigée par Mme Annie Pilibossian, présidente de l'ACAM.
Agenda - Spectacle: Ararat Mon Amour
La jeunesse arménienne de France présente
Un spectacle de l'ensemble Arax Sassoun
40 danseurs, 25 musiciens
Ararat mon Amour
les 10, 11 et 12 avril 2009 au Théâtre Toursky.
La belle idée
Cadeau de Noel
Places numérotées, en vente à la FNAC et à la JAF Marseille 04-91-802820
Agenda - Avant-programme des 1ères Journées Arméniennes
d'Althen Paluds
1ères Journées ARméniennes d’Althen Paluds 8-10 mai 2009
Yves Ternon et Claude Mutafian seront les animateurs du débat
"Négationnisme et historiens".
2 autres débats sont prévus dont les facilitateurs seront Raymond
Aydabirian et Mihran Amtablian.
ALTHEN des PALUDS n'offre qu'une 50 aine de chambres ( hotels + gites).
Réservez dès maintenant les packs hébergement/spectacles pour le WE du
8 au 9 ( ou 10).
Les 1ères demandes seront servies en 1er.
Prix : 60 euros la chambre pour 2 personnes, petit déjeuner
compris soit 120 euros pour les 2 nuits.
Téléphoner à la Mairie d'Althen pour les réservations:
04 90 62 01 02
La programmation des films est encore à peaufiner dans le détail. Serge
Avédikian vous prépare notamment des raretés comme les films
d’Artavazd Pelechian.
L’accueil des participants et leur installation se fera VENDREDI 8 matin (
avant midi) PLACE de l’Eglise d’Althen des Paluds.
Des packs hébergement/ spectacles vous seront proposés. Pour nous
permettre d’évaluer les besoins et de négocier les prix des chambres,
merci de nous adresser dès maintenant vos intentions de séjour avec vos
noms, le nombre de chambres. Pour simplifier les choses, ces packs
concerneront seult les séjours pour les 2 nuits ( 8 et 9 mai) ou les 3 nuits
( 8,9 et 10 mai). Ceux qui arrivent par le train devront donner au Comité
d’Organisation leurs horaires d’arrivée et de départ pour la mise en place
de navettes.
La place de l’Eglise sera tout à la fois la PLACE de RENCONTRE, la PLACE
du MARCHE, la PLACE du HAPPENING ( là où on peut danser, chanter,
manger, boire etc…) .
C’est ici que ROBERT KECHICHIAN fera un film-interview de Shamiram
Sevak , la fille du poète Ruben Sevak assassiné en 1915.
C’est ici que se termineront ces 1ères JARA par l’arrivée du groupe de
danse depuis la grande salle qui nous entraînera dans un Kotchari géant et
par le pot de clôture offert par Monsieur le Maire.
Télécharger le programme
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24392
Agenda - Voyages Byblos: tarifs négociés pour
l'Arménie
Voyages Byblos, spécialiste de l'Arménie vous propose ses tarifs négociés
au départ de Paris et Province.
- VOLS à partir de 388 €* TTC au départ de Paris, franchise bagages 30kg
- VOLS à partir de 513 €* TTC au départ de Province (Marseille, Nice,
Lyon...), franchise bagages 30kg
De nombreuses promotions vous sont proposées tout au long de l'année.
Découvrez l'Arménie à travers notre brochure ORIENTISSIMES :
-Voyages à la carte
-Séjours
-Circuits
- Ecotourisme
- Voyages de groupe, d'affaires.
De plus, vous pouvez bénéficier de nos facilités de paiement en 3 ou 4
fois* à l'agence et vous pouvez également payer à distance*.
Pour plus de renseignements notre équipe est à votre entière disposition.
*Voir les modalités à l'agence.
VOYAGES BYBLOS
101 rue Sainte 13 007 Marseille
TEL : 04 91 54 00 53 / FAX : 04 91 54 00 56
EMAIL : [email protected]
WEB : www.voyagesbyblos.com
VOYAGES BYBLOS 101 RUE SAINTE 13007 MARSEILLE TEL 04 91 54 00
53 / FAX 04 91 54 00 56 EMAIL [email protected]
Agenda - 01 Avril/Concert: Svetlana Eganian
Le programme de concert de Svetlana Eganian
Concert: Svetlana Eganian
RESUME :
Komitas Sogomon Sogomonian : six Danses pour piano.
Arno Babadjanian : prélude, danse de Vagharchapat, Impromptu,
Capriccio, Elégie à la
mémoire de Aram Kchatchatourian, Humoresque.
Aroutiunian et A.Babadjanian : La Rhapsodie arménienne pour deux
pianos.
THEMATIQUE
Concert; DETENTE;Spectacles;
DEBUT Le mercredi 01 Avril 2009 à 10h00
FIN Le mercredi 01 Avril 2009 à 17h00
ADRESSE
C.N.S.M.D LYON
3 quai Chauveau
69009 Lyon 9¨Ame
Agenda - Concert/Carte blanche aux professeurs : Svetlana
Eganian
TITRE Carte blanche aux professeurs : Svetlana Eganian
RESUME
Komitas Sogomon Sogomonian : six Danses pour piano. Arno Babadjanian
: prélude, danse de Vagharchapat, Impromptu, Capriccio, Elégie à la
mémoire de Aram Kchatchatourian, Humoresque. A. Aroutiunian et A.
Babadjanian : La Rhapsodie arménienne pour deux pianos.Komitas
Sogomon Sogomonian : Six Danses pour piano. Arno Babadjanian :
Prélude, Danse de Vagharchapat, Impromptu, Capriccio, Elégie à la
mémoire de Aram Kchatchatourian, Humoresque. A. Aroutiunian et A.
Babadjanian : La Rhapsodie arménienne pour deux pianos.
THEMATIQUE Concert; DETENTE; Spectacles;
DEBUT Le mercredi 01 Avril 2009 à 10h00
FIN Le mercredi 01 Avril 2009 à 17h00
ADRESSE 3 quai Chauveau
69009 Lyon 9ème
SITE WEB http://www.cnsmd-lyon.fr/
http://www.tourismeanimation.fr/fiche/carte_blanche_aux_professeurs___svetlana_eganian56
99.htm
Agenda - Arménie, terre de culture et d'émotions
Le voile se lève enfin sur le premier pays christianisé du monde. Est-ce
encore l'Occident ou bien déjà l'Orient ? Au carrefour des grandes routes
commerciales, l'Arménie est une étape sur la route de la soie, elle en subit
toutes les influences. Théâtre des luttes entre ses puissants voisins, elle
est souvent envahie, vassalisée, amputée d'une partie de son territoire et
de sa population. Comment ce peuple, aussi malmené par l'histoire est-il
resté debout ? Comment a-t-il conservé son identité intacte ? Sans doute
parce que l'Arménie est soudée à ses deux piliers que sont sa religion et
son alphabet.
Après génocide, séisme, éclatement de l'URSS, conflit du Karabagh,
l'Arménie d'aujourd'hui se reconstruit, dans les soubresaults de la postindépendance, grâce à sa principale richesse : la matière grise. Connus
pour leurs compétences commerciales, les Arméniens sont avant tout des
bâtisseurs. L'architecture unique des églises, monastères, forteresses,
khatchkars, témoignent depuis des millénaires, du génie artistique de ce
peuple.
Marie-Dominique Massol s'est immergée avec délices dans ce pays
difficile, blotti dans les contreforts du Caucase. Dans ces montagnes,
d'une beauté âpre et sauvage, elle a cueilli les sourires, guetté les
regards, écouté les histoires, ri des "anekdots". Elle s'est délectée de cette
culture multi-millénaire qui nous ramène aux sources de la civilisation. Elle
rapporte un témoignage réaliste de l'Arménie d'hier et d'aujourd'hui, un
voyage à travers une terre de grande culture, un regard sensible et
respectueux.
Format 16/22 - 192 pages sur papier couché brillant - Reliure cousue
brochée - 117 photos couleur.
ZANZIBAR PARFUMS D'EPICES PARFUMS D'HISTOIRE
Subtil mélange de culture africaine et arabe, baigné dans la moiteur des
tropiques, l'archipel de Zanzibar attire chaque année davantage de
visiteurs. Marie-Dominique Massol nous ouvre les portes de la civilisation
swahili, d'un islam commerçant et accueillant, un voyage à travers les
siècles dans les pas des princesses et des sultans. Un livre riche en
informations pour vous transporter dans ces îles parfumées d'épices et
d'histoire.
ARMENIE, TERRE DE CULTURE ET D'EMOTIONS
Marie-Dominique MASSOL
Parution : 09/08
Format : 16/22 cm.
192 pages sur papier couché brillant
117 photos couleur, cartes
Reliure cousue brochée
Prix Public : 25 €
ISBN : 978-2-81110-043-8
Editions KARTHALA
22-24, bd. Arago - 75013 Paris
tél : 01 43 31 15 59
http://www.karthala.com/
Nota :
L'auteur a également tourné un film en 2006 sur le même sujet :
ARMENIE
Récit, débat et grand film de Marie-Dominique MASSOL
Entre les puissants massifs du Caucase, de l'Iran et de l'Asie Mineure,
l'Arménie résonne encore des échos des mythes fondateurs. Est-ce encore
l'Europe ? Est-ce déjà l'Asie ?
Marie Dominique Massol nous entraîne dans un pays mystérieux, à la
beauté âpre et sauvage qui sied si bien à cette terre pétrie d'émotions.
Nous vivrons une aventure étonnante à travers les forêts profondes, les
vallées encaissées, les canyons vertigineux, les sommets déchiquetés, le
lac Sevan, la douceur des cônes volcaniques, sous l'ombre protectrice du
Mont Ararat qui pourtant se trouve aujourd'hui en Turquie.
Sur ce territoire, jalonné de katchkars, ces pierres croix brodées,
surgissent des forteresses accrochées aux pitons rocheux, des monastères
taillés dans la roche qui défient les hommes et s'offrent à Dieu. Ici, la vie
et la mort s'entremêlent lors de rituels ancestraux.
Malgré son histoire douloureuse, ce peuple de grande culture, possède
une langue, un alphabet, une religion uniques et sa principale richesse
réside dans sa matière grise.
Nous partagerons le quotidien de ces Arméniens qui se sont racontés avec
pudeur et sincérité. Nous dégusterons des lavatch et porterons tant de
toasts au « Grand Charles » et à l'amitié avec la France que vous
n'oublierez pas la légendaire générosité.
Marie-Dominique a voulu comprendre la « douleur Karabagh » et s'est
rendue dans cette enclave chrétienne en terre musulmane. Les larmes de
la guerre entachent encore les paysages et les âmes, mais le Karabagh
fait preuve d'un dynamisme surprenant.
La diaspora n'est pas étrangère aux changements qui s'opèrent en
Arménie, surtout dans les villes. Gumri, efface peu à peu les traces du
terrible séisme. Erevan, la « ville rose » toute de tuf vêtue est un grand
chantier. En un an et demi, la réalisatrice a vu les buildings pour hommes
d'affaires pressés, les cafés pour jeunesse branchée, se multiplier.
Drapée d'un charme oriental, la capitale fait preuve d'un dynamisme à
l'occidental.
Venez découvrir un document unique, car derrière l'œil de cette caméra se
dissimule la sensibilité d'une femme dont la première ambition est de
partager la découverte de « son » Arménie, celle qu 'elle a ressentie, « à
fleur de vie ».
Un grand film débat CAP MONDE, présenté par son auteur.
http://www.capmonde.com/ARMENIE,_TERRE_DE_CULTURE_ET_D'EMOTIONS-film24.htm
http://www.cap-monde.com/Les_livres-prestation-4.htm
Agenda - Avant-programme des 1ères Journées
Arméniennes d'Althen Paluds
Chers Amis,
Voici l'Avant-Projet de Programme.
Il sera sans doute légèrement modifié, il subira des ajouts, des retraits,
mais l'essentiel est dans ce document.
J'espère que le projet de se voir TOUS une fois par an autour d'un
programme VARIE et A LA CARTE nous fera nous retrouver nombreux en
toute CONVIVIALITE.
ALTHEN des PALUDS n'offre qu'une 50 aine de chambres ( hotels + gites).
Réservez dès maintenant les packs hébergement/spectacles pour le WE du
8 au 9 ( ou 10).
Les 1ères demandes seront servies en 1er.
Le Comité d'Organisation des JARA est dans les langes aussi, nous n'avons
pas un carnet d'adresses fourni.
Nous comptons sur VOUS pour diffuser l'info.
DJERMOREN
Mooshegh
Télécharger le document pdf
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=23791
Agenda - Lucineh Hovanissian won Toronto Exclusive
Magazine Awards 2008
LUCINEH HOVANISSIAN WON TORONTO EXCLUSIVE MAGAZINE AWARDS
2008
INTERNATIONAL ARTIST OF THE YEAR & BEST INTERNATIONAL
JAZZ SONG
Lucineh Hovanissian “My childhood” (©“Made in Armenia ”, 2008)
NOMINATION FOR:
BEST INTERNATIONAL WEB SITE
http://www.torontoexclusive.com/magazineawardsonline/
http://www.lucinehovanissian.am/
mp3s from her latest album
“Made in Armenia” are on:
http://www.sonicbids.com/epk/epk.aspx?epk_id=147806
Agenda - Un chemin de promesses Paris-Jérusalem
A l’occasion de la sortie du récit de voyage, on vous invite à découvrir les
huit mois de marche.
LIRE UN EXTRAIT:
http://my.wobook.com/00000006633ed4f6693fd25a5d2deb21a471cb77c3
fc61844e
VOIR UNE VIDEO:
http://www.enchemin.org/
Un chemin de promesses. 6 000 km à pied et sans argent, de Paris à
Jérusalem. Une aventure à la rencontre des autres et d’eux-mêmes.
En marchant et demandant le gîte et le couvert, Mathilde et Édouard
Cortès se sont donné la main pendant 6 000 km. Jeunes mariés, ils ont
fait le pari que l’amour et la confiance leur feraient vaincre tous les
obstacles.
Paris, 17 juin 2007, Mathilde et Édouard partent en voyage de noces… à
pied. Ils ont en tête le rêve fou de rallier Jérusalem, sans un sou en
poche, dans une volonté de dépouillement, à la manière des pèlerins du
Moyen Âge. Leurs besaces sont légères pour permettre à leurs pensées de
s’envoler.
Des Alpes aux forêts des Balkans, des steppes d’Asie Mineure aux eaux du
Jourdain, Édouard et Mathilde cheminent à travers quatorze pays,
gravissant des montagnes, traversant des régions en guerre, franchissant
des zones désertiques, dormant à la belle étoile… Dans ce grand trek, des
étapes aux noms mythiques : Vézelay, Vérone, Mostar, Istanbul, Alep,
Damas.
Découvrir les autres, ils y sont forcés pour survivre, puisqu’il faut, chaque
jour, trouver celui qui leur offrira de quoi se nourrir. Du forestier jurassien
au berger croate, de la fillette serbe du Kosovo au diamantaire turc, du
derviche de Cappadoce à l’espion syrien, les rencontres sont belles,
enrichissantes, souvent étonnantes… même si certaines leur réservent de
bien mauvaises surprises. Dans l’adversité, Mathilde et Édouard
apprennent à mieux se connaître et à s’aimer malgré leurs faiblesses.
Les deux jeunes gens forcent leurs limites pour atteindre leur but. Le récit
de leurs huit mois de rencontres, de solitude, de faim souvent, de peur
parfois, constitue une extraordinaire et authentique aventure humaine et
intérieure.
• Parution : 3 novembre 2008
• 320 pages
• Un cahier photos de 16 pages couleur
ACHETER CE LIVRE:
http://www.xoeditions.com/spip.php?page=article_commande&id_article=
248
FILMS produits par Gédéon programmes :
Une série de 7X26 minutes sera diffusée sur la chaîne Voyage les 8, 15 et
22 décembre 2008 à 20h50 dans Authentik Aventures.
Diffusion sur France 5 en 2009.
POUR INFORMATION :
- Avec Michel Drucker, vous pourrez nous entendre le 24 novembre entre
9h30 et 11h sur Europe 1.
- Avec Sophie Davant et Didier Régnier, vous pourrez nous voir sur France
2 dans C’est au programme le 14 novembre à 9h45.
- Nous dédicacerons notre livre à la Fête du Livre du Figaro Magazine le
dimanche 30 novembre de 14h à 18h30 au Palais Brongniart à Paris.
- Nous présenterons notre voyage au Café de l’Aventure au Zango (15 rue
du Cygne 75001 métro Etienne Marcel) le 2 décembre à partir de 20h.
Agenda - Bibliographie de l'ACAM s'enrichit de
nouveaux ouvrages
Nouveaux livres
La bibliographie de l'ACAM s'enrichit de nouveaux ouvrages, voyez sur le
site de l'ACAM :
"La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage",
sous la direction de Jacques Semelin
La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage
Titre : La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage /
auteur(s) :
Editeur : Les Presses de Sciences Po
Année : 2008
Imprimeur/Fabricant :
Description : 550 pages
Collection : Académique
Notes :
Autres auteurs : Jacques SEMELIN [directeur] - Yves TERNON
[contribution] - Raymond Haroutiun KEVORKIAN [contribution] Sujets : Génocides
ISBN : 9782724610895
Bibliothèque :
Prix : 28,00 euros
Boutique : Alapage
--------Commentaire :
Les actions menées pour tenter de sauver des juifs pendant la seconde
guerre mondiale connaissent une certaine notoriété en France depuis que
le titre de « Justes » a été introduit dans la législation française en 2000,
mais les ouvrages scientifiques sur le sujet sont rares. Les actions de
sauvetage des Arméniens (1915-1916) et des Tutsis (1994) restent quant
à elles largement inconnues.
http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=semelinjacques
=======
"Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la
responsabilité turque", du sociologue turc Taner Akçam
Titre : Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la
responsabilité turque / auteur(s) : Taner AKÇAM - Traduit du turc par
Odile Demange
Editeur : denoel
Année : 2008
Imprimeur/Fabricant :
Description : 490 pages, 15 x 23 cm, couverture illustrée
Collection : Médiations
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Génocide arménien -- Négationnisme
ISBN : 9782207259634
Bibliothèque :
Prix : 25,00 euros
Boutique : Alapage
----------Commentaire :
A ceux qui s'interrogent encore sur la réalité du génocide des Arméniens,
perpétré en 1915 par les Jeunes-Turcs au pouvoir à Constantinople, le
livre de Taner Akçam devrait ôter leurs derniers doutes. Paru aux EtatsUnis en 2006, l'ouvrage de ce sociologue turc prend à contre-pied la thèse
officielle turque sur ce crime commis pendant la Grande Guerre.
Pour la première fois, un chercheur turc a le courage d'ouvrir les archives
ottomanes sur cette période sensible et d'assumer pleinement ce qui s'est
passé : ici, la catastrophe est disséquée non du point de vue des victimes
mais à travers le regard des assassins. La représentation du drame s'en
trouve transformée. Avec Taner Akçam, ce qui compte, ce n'est plus le
témoignage des rescapés, mais d'abord l'analyse d'un empire paranoïaque
capable de transformer ses dirigeants en bourreaux. A 55 ans, cet
enseignant au Center for Holocaust and Genocide de l'université du
Minnesota concentre ses travaux sur une question : "Avons-nous des
preuves d'une planification centrale et déterminée des autorités
ottomanes visant la destruction totale ou partielle du peuple arménien ?"
En Turquie, la tragédie de 1915 est encore aujourd'hui présentée comme
une cruelle conséquence de la guerre, et non comme un acte volontaire et
formalisé : selon cette thèse, les sources officielles ne comporteraient
aucune preuve de l'élimination délibérée et systématique des Arméniens.
L'auteur démontre ici que ce discours est sans fondement. De façon
irréfutable, il souligne la responsabilité du régime au pouvoir, de l'Etat, de
son administration, et d'abord de l'armée. La bureaucratisation du meurtre
collectif apparaît évidente, dit-il, dès lors que l'on se fonde sur "les
minutes des débats parlementaires, la correspondance privée des
organisateurs du crime et les procès-verbaux de soixante-trois tribunaux
militaires jugeant en 1919 les dirigeants du CUP (le Comité union et
progrès, le parti au pouvoir)", qui accablent ce dernier ainsi que l'armée
turque.
Outre la responsabilité de l'Etat, Taner Akçam insiste sur la continuité
entre les Jeunes-Turcs et les kémalistes qui fondent la République en 1923
: en effet, la majorité des dirigeants de la Turquie moderne sont issus des
rangs jeunes-turcs, y compris Mustapha Kemal, et nombre d'entre eux
sont compromis dans l'entreprise génocidaire.
Cette idée de continuité est rarement examinée par les historiens ; elle
rompt avec la thèse selon laquelle la République kémaliste n'aurait rien à
voir avec les événements de 1915. En réalité, les lois adoptées dans les
années 1920 parachèvent le processus d'éradication de la présence
arménienne dans le pays.
C'est le nationalisme qui fait le lien entre les deux régimes. Taner Akçam
en décortique l'ambition : créer une Turquie homogène. Un dessein
interrompu par les échecs militaires (1912-1915) attribués à "l'élément
arménien". Enfin, il aborde l'aspect économique de ce crime contre
l'humanité, considérant que c'est dans la spoliation des Arméniens de
l'empire, souvent aisés, que sont jetées les bases d'une bourgeoisie
turque, pilier de la proto-modernité kémaliste.
Telles seraient donc les origines du négationnisme d'Etat toujours en
vigueur en Turquie, mais désormais bousculé par une société turque
désireuse de s'approprier son histoire. En ce sens, ce livre salué par Orhan
Pamuk, Prix Nobel de littérature 2006, invite la Turquie à revisiter sa
mémoire. L'exercice est courageux : à Ankara, tout auteur qui soulève le
tabou arménien voit sa liberté menacée par les tribunaux. Ancien militant
d'extrême gauche, qui a connu la prison dans les années 1980, Akçam
n'en prend pas moins, désormais, ses précautions : "Un acte honteux"
n'est-elle pas l'expression utilisée par Kemal lui-même pour qualifier
l'extermination des Arméniens ?
Hier comme aujourd'hui, l'identité arménienne, prolongement de la culture
occidentale, demeure une pierre d'achoppement entre Turcs et Européens.
Tant que la Turquie ne s'interrogera pas "sur sa perception des droits de
l'homme et de la démocratie", prévient-il, le dissensus sur les normes
éthiques perdurera. Selon Taner Akçam, il revient donc à la Turquie de
s'affranchir de cet "acte honteux" par un acte courageux : la
reconnaissance du génocide.
http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=akcam-taner
==========
"La flotte française au secours des Arméniens, 1909-1915", de
Georges Kevorkian
Titre : La flotte française au secours des Arméniens, 1909-1915 /
auteur(s) : Georges KEVORKIAN Editeur : marines
Année : 2008
Imprimeur/Fabricant :
Description : 127 pages, 19 x 26 cm
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Génocide arménien -- Histoire contemporaine -- Flotte française
ISBN : 9782357430099
Bibliothèque :
Prix : 29,00 euros
Boutique : Alapage
---------Commentaire :
Avril/mai 1909
L’Empire ottoman, depuis juillet 1908, est aux mains des « Jeunes-Turcs »
qui ont renversé le régime du sultan Abdul Hamid (le « Grand Saigneur »),
promettant la mise en œuvre de la constitution libérale de 1876, jamais
appliquée. Des troubles éclatent en Cilicie où les nationalistes turcs, de
crainte que cette constitution leur fasse perdre leur prééminence vis-à-vis
des autres communautés non musulmanes, notamment des Arméniens
fortement implantés dans cette province, s’en prennent à ces derniers qui
sont ainsi l’objet d’une terrible oppression. Les missions chrétiennes de la
région ne sont pas épargnées. Alertées, les pays occidentaux dépêchent
leurs navires de guerre pour aider, secourir leurs ressortissants et les
communautés arméniennes. La France, n’est pas en reste : l’escadre
légère de Méditerranée, sous les ordres du contre-amiral Pivet, rallie le
golfe d’Alexandrette. On assistera alors à une opération d’ingérence
humanitaire en territoire turc…
Septembre 1915
La « Grande Guerre » a éclaté en août 1914 : l’Empire ottoman s’est allié
aux Empires allemand et austro-hongrois pour combattre les pays de «
l’Entente », Grande-Bretagne, Russie et France. La 3ème escadre de la
flotte de combat française en Méditerranée, sous les ordres du contreamiral Darrieus, qui vient d’assurer l’intérim du vice-amiral Dartige du
Fournet appelé à remplacer le vice-amiral Boué de la Peyrère à la tête de
l’armée navale, surveille les côtes syriennes. Le gouvernement turc a
décrété l’extermination de sa population arménienne. Des villageois
arméniens de la région du Mont Moïse, en bordure du golfe
d’Alexandrette, sont acculés sur la plage : leur héroïsme face aux soldats
turcs ne peut tenir encore plus longtemps. Les marins français vont sauver
ces Arméniens en les recueillant sur leurs navires et en les transportant
dans des camps de réfugiés à Port-Saïd avec l’aide des autorités
anglaises. On assistera alors à une opération de sauvetage, de plus de
4000 Arméniens, remarquablement organisée par la Marine française....
Cet ouvrage est un récit historique construit à partir d’archives
exceptionnelles émanant pour partie des descendants des amiraux
français impliqués dans ces opérations de sauvetage. Il prend place dans
le contexte du conflit mondial et des soubresauts de l’Empire ottoman. Il
rappelle, s’il en est besoin, les malheurs de ce peuple de tradition
chrétienne et rend hommage au courage des marins français.
http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=kevorkiangeorges
----------------------
Agenda - Annonce d'un dictionnaire électronique
arménien
E-Lexique Machtotz
Un dictionnaire électronique arménien occidental-français et l’inverse - 32
000 mots ou expressions en arménien et 35 000 en français
- pour PC uniquement, WINDOWS 98SE, 2000, XP, Vista
- Voyez les modalités en pièce jointe
=======
dictionnaire électronique* arménien occidental-français et l’inverse 32 000
mots ou expressions en arménien et 35 000 en français
Recherche d’un mot en arménien ou en français avec l’orthographe exacte
ou approchante. Possibilité de rechercher un mot arménien en l’écrivant
phonétiquement en caractères français. Correction d’un mot français ou
arménien mal orthographié. Et autres fonctionnalités.
Données issues des dictionnaires de Krikor CHAHINIAN et de Haroutioun
KURKDJIAN publiées à Beyrouth par la Maison CHIRAK
Le e--Lexiique Machttottz est développé en commun par les associations :
Collège du Dictionnaire Machtotz – CDM, Genève (Suisse) Collège
Dictionnaires Machtotz France – CDMFrance, Paris (France) Le CD-Rom e-Lexiique Machttottz est adressé aux adhérents. Utiliser le Bulletin
d’adhésion
ci-dessous et l’envoyer à CDMFrance - 34 avenue des Champs-Élysées,
75008 Paris On peut également télécharger le logiciel à partir du site
Internet :
http://machtotz.av-d.ch/m/index.php
* pour PC uniquement, WINDOWS ® 98SE, 2000, XP, Vista
Télécharger le pdf : http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24783
Agenda - Shoah par balles - L'histoire oubliée
Année 2008 | Durée 85 minutes
Pays : France | Genre : Europe
Réalisé par : Romain Icard
Produit par : MK2
Intervenant : Père Patrick Desbois
Voir un extrait vidéo http://www.imineo.com/shoah-par-balles-histoireoubliee-pere-patrick-desbois/142/extrait-gratuit-8077.htm
Le Père Patrick Desbois révèle un pan du génocide trop longtemps ignoré.
La shoah par balle qui apparaît pour les historiens comme le début de la
"solution finale" est largement méconnue. Le grand public, pour qui
l'extermination des Juifs a débuté avec les camps de concentration et les
chambres à gaz n'en a pour ainsi dire jamais entendu parler. C'est le
travail du Père Patrick Desbois que de revenir aujourd'hui sur cette terrible
page de l'histoire, sur un pan de génocide trop longtemps oublié qui a
débuté en juin 1941 sur le front de l'est.
"Pour que le meurtre d'un million et demi de Juifs ukrainiens ne tombe pas
dans l'oubli" Simone Veil
http://www.imineo.com/documentaires/histoire/europe/shoah-par-balleshistoire-oubliee-video-8077.htm
Agenda - Un conte arménien au Marché de Noël
d'Issy-les-Moulineaux
Vous pourrez retrouver lors de l'édition 2008 du Marché de Noël
qui se déroulera sur l'Esplanade de l'Hôtel de Ville d'Issy-lesMoulineaux du samedi 13 au mardi 16 décembre de 9h00 à 19h00,
la Croix Bleue des Arméniens de France, association à vocation
humanitaire et sociale, qui encourage le rayonnement de la culture
arménienne et qui vendra entre autres sur son stand, « La Reine
Anahide », conte d'Arménie pour enfants paru aux Editions du
Bonhomme Vert, adapté par Hugues Beaujard et illustré par Séta
Papazian.
Le Marché de Noël de la Ville accueille les associations
Trouvez des cadeaux originaux pour les fêtes de fin d'année tout en
œuvrant pour la bonne cause !
Vous pourrez retrouver lors de l'édition 2008 qui se déroulera sur
l'Esplanade de l'Hôtel de Ville du samedi 13 au mardi 16 décembre de
9h00 à 19h00 les associations suivantes :
- Les Papillons blancs de Clamart, Issy-les-Moulineaux et communes
voisines gère un Centre d'Initiation au Travail et aux Loisirs (CITL)
proposant aux personnes inaptes au travail une activité variée afin de
développer ou de maintenir leur potentialité d'insertion sociale.
- Artisans du Monde défend l'idée d'un commerce équitable à trois
dimensions : économique, éducative et politique et construit avec ses
partenaires du Sud une économie solidaire au service du développement
durable. L'un de ses moyens d'action est la vente de produits issus du
commerce équitable.
- Le Secours Catholique lutte contre toutes les formes de pauvreté et
d'exclusion et cherche à promouvoir la justice sociale.
Les nouveautés 2008:
- La Croix Bleue des Arméniens de France, association à vocation
humanitaire et sociale, encourage le rayonnement de la culture
arménienne.
Bon à savoir : « La Reine Anahide », conte d'Arménie pour enfants paru
aux Editions du Bonhomme Vert, adapté par Hugues Beaujard et illustré
par Séta Papazian, sera en vente sur le stand de la CBAF.
- Les P'tits bouts de papier, association de loisirs créatifs, développe la
connaissance et la mise en valeur du scrapbooking, du mixed media et de
la calligraphie.
- L'association des paralysés de France (APF) poursuit toujours son
combat pour une participation pleine et entière des personnes en situation
de handicap et leur famille dans la société.
http://www.issy.com/index.php/fr/associations/actualites/le_marche_de_n
oel_de_la_ville_accueille_les_associations
Agenda - Les monuments de la région de MouchSassoun-Van
Située au cœur de l'Arménie historique, la région de Mouch-Sassoun-Van
(réputée Eden Paradis terrestre selon les notions sacrées anciennes du
roche-Orient antique et la Bible) abonde en églises, couvents et
forteresses historiques.
Après un travail de fourmi, qui a duré près de trois ans, Jean V. Guréghian
a réussi à répertorier, sur une carte, environ 250 monuments
d'architecture dans la région de Mouch-Sassoun-Van, au cœur de
l'Arménie historique.
Après, quelques descriptions et généralités, il y a aussi, en fin du livre,
une liste de plus de 300 localités, avec les noms arméniens d'origine et la
correspondance en turc (les noms ayant été changés après le Génocide de
1915).
CE LIVRE DEVIENDRA, A NE PAS EN DOUTER, UNE REFERENCE POUR LES
CHERCHEURS, LES ETUDIANTS ET MEME LES JURISTES.
Grâce à leurs soutiens, la Fondation Gulbenkian et l'Institut Tchobanian
ont permis la publication de ce livre indispensable.
Attention tirage limité : commandez votre exemplaires dès maintenant.
Les souscriptions sont ouvertes sur le site de l'éditeur
http://editions.sigest.net/page000100fc.html
ou alors par un chèque de 14 euro libellé à
SIGEST
29 rue Etienne Dolet
94140 Alfortville
Vous recevrez l'ouvrage chez-vous par la poste dès la publication.
http://editions.sigest.net
Agenda - Christianisation de l'Arménie - Volume II
Souscription : parution prochaine aux Editions Sources d'Arménie :
Christianisation de l'Arménie - Volume II : L'œuvre de Saint
Grégoire l'Illuminateur
Ce volume traitera de la vie et de l'action de saint Grégoire l'Illuminateur,
l'apôtre de l'Arménie et paraîtra en 2008. Il réunira les sources sur le
règne du roi d'Arménie Tiridate III le Grand et le pontificat de saint
Grégoire l'Illuminateur. Sur la base de ses textes, une analyse nouvelle du
règne de Tiridate III le Grand sera proposé. Mais surtout c'est l'œuvre de
saint Grégoire l'Illuminateur qui constituera le cœur du volume. La date de
la conversion de Tiridate sera longuement abordée. Mais aussi les liens de
l'Église arménienne avec la Grande Église et la mise en place d'une
structure ecclésiale en Arménie seront analysés.
[email protected]
Par Courrier :
Sources d'Arménie
BP 2566
69217 Lyon cedex 02
Volume II sur l'Histoire du Christianisme Arménien : L’œuvre de saint
Grégoire l’Illuminateur
http://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task
=view&id=30&Itemid=1
Pour acheter le livre
http://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task
=view&id=20&Itemid=33
Agenda - Opération "Houys" [Espoir] pour les
enfants d'Arménie
Mise en place depuis le début de l'année 2008, l'opération « Houys » a
permis de réaliser cet été plus de 17 000 € de travaux au niveau des
sanitaires, cuisine et chambres de l'orphelinat Houys à Gumri.
Une seconde phase avec le soutien de nombreux artistes peintres,
sculpteurs, dessinateurs et photographes a été mise en place.
Vous aussi, participez à cette seconde opération en achetant un
Bon de Soutien à 10 €.
Lors de la soirée de clôture du samedi 31 janvier 2009 au Yan's un tirage
au sort des numéros de Bon de Soutien permettra de gagner de
nombreuses œuvres offertes par ces artistes participants.
Ces Bons de Soutien sont imprimés sur des cartes représentant des
œuvres de Jansem.
Commandez dès maintenant ces Bons
en téléphonant au 06 19 99 28 37
Consulter le site Internet : http://www.houys.fr/
et le blog : http://blog.houys.eu
Télécharger le pdf et le word document:
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=22316
Agenda -Présentation de “ Le voyage des ombres“
La présentation d'un livre destiné à faciliter une meilleure
transmission de notre mémoire collective dans les écoles.
“ Le voyage des ombres“ aux éditions du Cygne
C’est au travers d’une chronique poétique des événements les plus
douloureux du vingtième siècle que l’auteur nous invite à revisiter la
planète.
Sa prose concise impose à chaque mot le poids de l’histoire. La parole
s’exclame : « Cric crac ! » conte la tradition haïtienne. « Me voilà ! »
engage la foi. Elle évoque la légende malgache d’un « oiseau cendreux »
qui « feint les pleurs du bébé » et « miaule les chiens » ; à « petits pas »,
elle enterre la chair, expire « les cris de la terre », torture, « tord tue »,
crie « les silences de la nuit », devient muette « paroles d’yeux ». Elle
rappelle les sacrifices mayas des « épouses aux langues hérissées »,
interroge la raison africaine : « Qui est le maître de la mort ? »
Son écriture métaphorique n’est présente que pour mieux « penser » une
plaie encore béante dans notre mémoire collective. Par ce voyage
mémoriel dans l’antre des barbaries humaines, l’auteur rend un vibrant
hommage aux innombrables disparus.
Le voyage des ombres de Anick ROSCHI
http://www.editionsducygne.com/editions-du-cygne-voyage-desombres.html
ISBN : 978-2-84924-063-2
13 x 20 cm
62 pages
12,00 €
----------Pays visités dans le livre :
Namibie, Arménie, France, Haïti, Pologne, Algérie, Japon, Madagascar,
Corée du Nord, Chine, Cameroun, Mozambique, Angola, Nigeria, Israël,
Vietnam, Chili, Afrique du Sud, Cambodge, Argentine, Guatemala, Iran,
Salvador, Liban, Timor, Oriental Irak, Inde, Érythrée, Bosnie-Herzégovine,
Rwanda, Sri Lanka, Sierra, Léone, Russie.
Dans la presse pédagogique :
Le voyage des ombres
http://www.afef.org/blog/index.php?2008/02/11/228-le-voyage-desombres
Extrait du livre :
Boucles
Les boucles du jour
Tombées à vos pieds
Caressent les nuits
De nos mémoires brûlées.
Auschwitz, 3 Septembre 1941, Pologne
© 2007 Anick Roschi
http://www.culturactif.ch/ecrivains/roschi.htm
SITES GENOCIDE ARMENIEN
Visitez nos liens
http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
-----------------------------------------------------------------------------------------N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre
satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media
qui traitent l’information.
Quelques adresses et tél.:
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
Email : [email protected]
France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions radios
où les auditeurs peuvent intervenir
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 18h55 à 20h00
Michel Field
Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en
direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du
contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi
eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des
sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis
entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls
de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles
comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit
d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur
www.Europe1.fr.
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit
écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque
matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini
et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs
qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32
42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTL www.rtl.fr
Semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole
Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur.
C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et
Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie
Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”.
Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H,
une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez
laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées
téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette
heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur
avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou
d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec
les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux
jours de repos à venir.
France Inter www.radiofrance.fr
Semaine de 19h20 à 20h00
Le téléphone sonne
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone
mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et
envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un
thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous
pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité
Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail :
[email protected] et nous donnerons suite !
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" !
Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où
auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques
Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre!
Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours
respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).
=============================================
L'association des auditeurs
de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984,
rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette
chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de
nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture
pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut
pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel,
syndical et philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
---------------------------------------------------------------------------Collectif VAN
Vigilance Arménienne contre le Négationnisme
Boîte vocale : 08 70 72 33 46
[email protected]
Collectif VAN - BP 20083
92133 Issy-les-Moulineaux Cedex
Les News en ligne chaque jour sur :
www.collectifvan.org
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