Naissance, Vie et Mort de CRONOS Dans la mythologie grecque, Cronos est le fils d’Ouranos (le ciel) et de Gaïa (la terre), il appartient à la première génération de dieux ; il est le plus jeune des Titans, les douze enfants divins possédant une apparence normale. On le nomme souvent « dieu aux pensées fourbes » ou « dieu à l’esprit retors », sûrement à cause de sa faux. Cronos est haï par son père, lequel voue les mêmes sentiments à tous ses enfants qui sont : les Titans, les Cyclopes et les Hécatonchires (géants à cent bras et cinquante têtes). Dès leur naissance, Ouranos les emprisonne dans le sein de Gaïa, leur mère. Furieuse, Gaïa fabrique une faux en acier et appelle ses enfants pour venir la venger mais seul Cronos vient. Cronos se cache et attend que son père soit venu se coucher avec sa mère pour, grâce à sa faux, trancher les parties génitales d’Ouranos et il les jette à la mer. Après cela, Ouranos et Gaïa laissent le pouvoir aux Titans, mais ils avertissent Cronos qu’un jour il sera lui-même détrôné par son propre fils. La première chose que font les Titans en montant sur le trône est de jeter leur frères difformes dans les profondeurs du Tartare. Cronos épouse sa sœur Rhéa, mais, n’oubliant pas la prophétie de ses parents, il dévore chacun de ses enfants à la naissance. Hestia, Déméter et Héra, puis Poséidon et Hadès sont ainsi avalés par leur père. Lorsque arrive le sixième enfant, Rhéa, sur un conseil de sa mère Gaïa, cache l’enfant en Crète et le remplace par une pierre que Cronos engloutit directement. L’enfant ainsi épargné est Zeus. Il grandit loin de ses parents dans une grotte en Crète. Il est nourri par le lait de la chèvre Amalthée. Une fois parvenu à l’âge adulte, il veut libérer ses frères et sœurs. Grâce à l’aide de Métis, la déesse de la ruse, Zeus parvient à faire recracher à son père tous ceux que celui-ci a mangés jusque -là. S’ ensuit une grande guerre opposant les dieux aux Titans. Les dieux gagnent, coupent Cronos en plusieurs morceaux et le jettent dans les profondeurs du Tartare, avant d’aller sur le mont Olympe où ils règnent à jamais. Scriptum a Gaetano Brunetto, MMXII.