Le tigre de Tasmanie a pour nom scientifique le Thylacinus Cynocephalus, mais est plus connu sous le nom de Thylacine, Loup de Tasmanie ou Hyena. Le Thylacine est brun, tendant du jaune au gris. Il a de 15 à 20 rayures foncées sur le dos depuis les épaules jusqu’à la base de la queue. Manifestement le Tigre de Tasmanie et la Hyène sont parents par les rayures sur le dos. Les pattes sont relativement courtes. Les poils sont denses et courts. Les oreilles sont courtes et droites. La mâchoire, très grande et puissante contient 46 dents. Le mâle, plus grand que la femelle, mesure plus d’un mètre. Le Thylacine femelle a en moyenne quatres petits qu’elle garde dans une poche ventrale. Avec cette caractéristique, il fait partie de la famille des marsupials tout comme le Kangourou, Koala ou Possum. L’animal est plutot nocturne ou semi-nocturne. Il se déplace lentement, et est "gauche" dans ses mouvements. Il chasse généralement seul et se nourrit de petits mammifères et d'oiseaux. Disparition du tigre de Tasmanie Bien que les raisons précises de la disparition du Tigre de Tasmanie sur le continent Australien ne soient pas connues, il semble avoir diminué par la présence de son principal ennemi, le dingo. En 1803, les Européens commencent à émigrer en Tasmanie. Quelques années plus tard on rapporte que les Thylacines attaquent moutons et la volaille. En 1830 la compagnie pastorale Van Diemens Land est implantée en Tasmanie Elle propose alors une récompense pour chaque tigre tué. Surnommé le tueur de moutons, le tigre fait alors l'objet d'une chasse sans merci...Plusieurs milliers d'entre eux sont tués, la survie de l’espèce est en danger et étrangement aucun scientique ne s’intérèsse a eux. Le 7 septembre 1936, le dernier tigre tasmanien connu meurt en captivité dans le zoo de Hobart en Tasmanie. Le garde de poste de jour oublie de fermer le toit de la cage et l’animal meurt sous l'exposition du soleil. Les colons ont éradiqué cette espèce 140 ans après leur arrivée. ... Il n'existe aucune photo de cet animal dans son élément naturel et seulement quelques unes prisent dans des zoos. Aucune étude n'a été faite sur cet animal durant son existence, ni même pendant sa période d'extinction. Seul le Pr. TT FLYNN (père de l’acteur), s'est intéressé à lui en 1909 avec des spécimens captifs, mais rien n'a été publié. Entre 1963 et 1980, le Dr. Eric Guiler mène plusieurs recherches dans différentes régions de la Tasmanie, financées par le conseil de protection d'animaux et d'oiseaux et les fonds de faune du monde. En 1966 il rassemble des échantillons qu'il identifie en tant que poils de l’animal, mais aucune de ses recherches ne rapporte la preuve de la survie de l'espèce. En 1986, le Tigre de Tasmanie a officiellement été declaré éteint mais beaucoup de mystère subsitent à propos de cet animal. Plusieurs habitants de Tasmanie vivant à la lisière des forêts ont cru en apercevoir. Ils ont trouvé des animaux portant des traces de machoire du thylacine. Des villageois d'Irian Jaya en Indonésie, certifient avoir vu un tigre de Tasmanie vivant dans les collines autour de la frontière entre l'Indonésie et la Papouasie Nouvelle Guinée. L'animal vivrait dans les grottes de la région de Kurima autour des villages Oksibil et Okbibab et semble attaquer les animaux domestiques la nuit. 4°) Clonage Sur une étagère poussiéreuse de l'Australian Museum, à Sydney, le corps d'un jeune tigre de Tasmanie flotte tranquillement dans un bocal depuis 1866. Les scientifiques espèrent utiliser une séquence d'ADN extraite pour créer un clone et donner à une espèce disparue un nouveau départ. Ce projet de recherches très complexe devrait prendre des années et coûter entre 20 et 30 millions de dollars. Les descendants des colons de Tasmanie soutiennent ce projet, “nous aurions une obligation morale de le faire” disent-ils. Etant donné qu'il existe au moins six autres spécimens de cet animal dans d'autres musées du monde, les clones pourraient être croisés avec ces tigres, affirme Don Colgan, le responsable du département de biologie de l'évolution de l'Australian Museum. A terme, un groupe viable de tigres de Tasmanie sera présenté dans les zoos ou, mieux encore, repeuplera l'intérieur des terres australiennes, d'où l'espèce est originaire.