1ère ES Année scolaire 2011-2012 Economie Chapitre 1.2 THEME 1 : LES GRANDES QUESTIONS QUE SE POSENT LES ECONOMISTES ? CHAPITRE 1.2 : POURQUOI ACHETER A D’AUTRES CE QUE L’ON PEUT FAIRE SOI-MEME ? PLAN DU CHAPITRE INTRODUCTION : « FAIRE » OU « FAIRE FAIRE » ? PARTIE 1 : QUELS SONT LES GAINS A L’ECHANGE ? PARTIE 2 : COMMENT EXPLIQUER LES GAINS A L’ECHANGE ? CONCLUSION VOCABULAIRE DU CHAPITRE : Gain à l’échange, avantage absolu, avantage comparatif, spécialisation, échange marchand, division du travail INTRODUCTION : « FAIRE » OU « FAIRE FAIRE » ? Document 1 : Comment choisir entre « préparation maison » et « plats tout prêts » ? (document 1 p.18 du manuel Hachette) - Faire une phrase avec le les chiffres en gras dans le tableau. D’une manière générale, est-il financièrement avantageux d’acheter des « plats préparés » ? Pourquoi les achats de « plats préparés » ont-il augmenté depuis plusieurs décennies ? M. JOUBERT 1 1ère ES Année scolaire 2011-2012 Economie Chapitre 1.2 PARTIE 1 : QUELS SONT LES GAINS A L’ECHANGE ? Document 2 : David Beckham doit-il tondre sa pelouse lui-même ? David Beckham passe beaucoup de temps sur la pelouse. Faisant partie des joueurs les plus talentueux au monde, il peut enrouler son ballon autour du mur de la défense adverse ou l'envoyer à plus de cent mètres très précisément sur la chaussure de l'un de ces coéquipiers, ce dont la plupart des joueurs professionnels ne peuvent que rêver. Personne ne peut la jouer comme Beckham. Très probablement est-il aussi doué dans d'autres activités. Par exemple, imaginez que Beckham puisse tondre son gazon plus vite que n'importe qui au monde. S'il le peut effectivement, cela signifie-t-il qu'il devrait le faire ? Afin de répondre à cette question, nous pouvons utiliser les concepts de coût d'opportunité et d'avantage comparatif. Disons que David Beckham peut tondre sa pelouse en deux heures. Durant ces deux heures, il pourrait tourner une publicité pour Adidas et gagner, disons, 10 000 euros. Alternativement, Alejandro, son voisin, peut tondre la pelouse de David en quatre heures. Durant ces quatre heures, il pourrait travailler dans le bar à tapas du coin et gagner 20 euros. Dans cet exemple, le coût d'opportunité de David est de 10 000 euros pour la tonte de la pelouse, et il est de 20 euros pour Alejandro. David a un avantage absolu dans la tonte de la pelouse car il a besoin de moins de temps. Cependant, Alejandro a un avantage comparatif dans cette activité car il a le coût d'opportunité le plus faible. Les gains à l'échange dans cet exemple sont énormes. Plutôt que de tondre sa pelouse, David devrait tourner la publicité et employer Alejandro pour tondre le gazon. Tant que David paye Alejandro plus de 20 euros et moins de 10 000 euros, les deux y gagnent. Source : Gregory Mankiw et Mark Taylor, Principes de l’Economie, De Boeck, 2010 Document 3 : Quels sont les gains à l’échange (document 4 p.19 du manuel Hachette) ? QUESTIONS SUR LES DOCUMENTS 1- Dans quelle condition un individu (ou une nation) possède-t-il (elle) un avantage absolu sur un(e) autre (document 2) ? 2- Rappeler ce qu’est le « coût d’opportunité ». 3- Quelle est la différence entre avantage absolu et avantage comparatif (document 2) ? 4- Expliquer la phrase soulignée dans le document 2 (document 2). 5- Si David rémunère Alejandro 40 euros, quel est le gain de chacun (document 2) ? 6- Combien David doit-il rémunérer Alejandro pour le gain de chacun soit identiques. 7- Les gains à l’échange sont-ils répartis nécessairement de manière égalitaire entre les échangistes ? 8- Rechercher dans un dictionnaire de SES, la définition de « niveau de vie ». 9- Lister les avantages qu’un individu (une nation) peut avoir de se spécialiser et de participer aux échanges (document 3). 10- Synthèse M. JOUBERT 2 1ère ES Année scolaire 2011-2012 Economie Chapitre 1.2 PARTIE 2 : COMMENT EXPLIQUER LES GAINS A L’ECHANGE ? Document 3 : Quels sont les avantages de la spécialisation (document 3 p.19 du manuel Hachette) ? Document 4 : Spécialisation et gains de productivité ? Pour illustrer la croissance de la productivité due à la spécialisation, Adam Smith a donné l'exemple classique de la fabrique d'épingles. Un seul travailleur pourrait, au mieux, fabriquer quelques douzaines d'épingles imparfaites par jour. Mais, quand la confection des épingles est émiettée entre plusieurs opérations répétitives simples, quelques travailleurs peuvent fabriquer des centaines de milliers d'épingles parfaites par jour. Peut-être la quintessence de la spécialisation est-elle la chaîne de montage automobile moderne, où les voitures descendent sur une bande transporteuse et les ouvriers, ou même les robots, effectuent des opérations hautement spécialisées. Le résultat d'une telle spécialisation est l'accroissement prodigieux de la productivité du travail dans beaucoup d'industries manufacturières. Les économies fondées sur la spécialisation sont aussi caractérisées par le réseau commercial complexe entre les gens et les nations, que nous voyons aujourd'hui. Très peu d'entre nous sont capables de produire un seul produit fini ; nous ne fabriquons qu'une partie minuscule de ce que nous consommons. Nous ne pourrions enseigner que dans des domaines correspondant à une petite partie du programme d'études d'un collège, ou produire des boutons ou des fermetures éclair ou assembler une partie de voiture ou d'ordinateur. En échange de ce travail spécialisé, nous recevrons un revenu suffisant pour acheter des biens provenant du monde entier. Source : Paul A.Samuelson et William D.Nordhaus, Microéconomie, Editions d’Organisation, 1997 QUESTIONS SUR LES DOCUMENTS 11- Qu’est-ce que la spécialisation ? Division du travail ? Quel lien ces deux notions entretiennent-elles ? 12- Quel rôle jouent les marchés dans l’incitation des individus à se spécialiser (document 3) ? 13- Rechercher dans un dictionnaire de SES le sens de « Productivité ». 14- Par quels mécanismes la spécialisation entraîne-t-elle des gains de productivité ? 15- Synthèse M. JOUBERT 3