Institut Sénégalais de Recherche Agronomique Centre de ressources Microbiologiques MIRCEN Université Chekh Anta Diop (UCAD) Institut de Recherche pour le Développement Projet d’Université d’été Ecologie Microbienne des Sols Tropicaux Alain Brauman 1 Frédéric Ampe2 et Edouard Miambi 3 http://comm.mpl.ird.fr/microtrop/ co-organisateurs : Mamadou Gueye2, Ouatarra Aboubacar4, Ibrahima Ndoye5 1 : Laboratoire de Microbiologie du sol, Centre IRD-ISRA-UCAD de Bel-Air, Dakar, Sénégal : Laboratoire des Symbioses Tropicales et Méditerranéennes - IRD Montpellier. France 3 : Laboratoire de Microbiologie, DGRST, Brazzaville, Congo (act. en accueil à l’IRD Pointe-Noire) 2 2 MICROTROP 4 5 : Laboratoire de Microbiologie, Université de Ouagadougou (Burkina Faso) : UCAD, Laboratoire de Microbiologie du sol, Centre IRD-ISRA-UCAD de Bel-Air, Dakar, 3 MICROTROP 1- OBJECTIFS MICROTROP est un programme de formation d’étudiants et de jeunes chercheurs africains et européens à la démarche écologique d’étude des communautés microbiennes dans les sols tropicaux. Cet atelier de quatre semaines combinera une formation à la fois théorique et pratique et sera dispensé au sein du laboratoire de Microbiologie des sols tropicaux du Centre IRD-ISRA- de Dakar (Sénégal). Ce laboratoire abrite le centre de ressources microbiologiques MIRCEN de l’Unesco Cette formation permettra également de créer un réseau durable entre les jeunes chercheurs en écologie microbienne des pays du Nord et du Sud. 2. MOTIVATION “ La forme de vie dominante sur Terre est, a toujours été, et restera, celle des bactéries ” (Stephen J. Gould, L’éventail du vivant, 1997) L’Ecologie Microbienne : un domaine en pleine mutation La Microbiologie est l’une des sciences biologiques qui a le plus évolué au cours des 20 dernières années. La bactérie est passée du statut de modèle biologique simplifié à celui d’organisme central des environnements naturels. Cette évolution due aux développements des outils de la biologie moléculaire a permis la renaissance de l’écologie microbienne, devenu aujourd’hui un domaine clef de l’écologie moderne. Ces outils moléculaires devraient permettre aux microbiologistes de franchir le stade de l’étude du seul microorganisme pour passer à l’analyse des communautés microbiennes dans leur environnement naturel. Ce retour au terrain nécessite une approche combinant à la fois des outils d’observation classiques (techniques d’échantillonnage, observation microscopique, cultures sur milieux sélectifs) et moléculaires. Seule cette approche globale, systémique des communautés microbiennes permettra aux microbiologistes d’aborder la complexité des problématiques actuelles environnementales (réhabilitation des sols dégradés, durabilité des agro-systèmes, dépollution, connaissance et exploitation des milieux extrêmes, etc.). Des compétences peu partagées Une telle approche moderne de l’écologie microbienne nécessite cependant la maîtrise de connaissances à la fois théoriques et pratiques qui ne sont pas ou peu enseignées dans les cursus universitaires, particulièrement en Afrique. L’initiation à la diversité du monde microbien dans différents écosystèmes n’est actuellement dispensée que dans le cadre d’une formation intensive, unique au monde, organisée chaque année aux Etats-Unis (Station de Biologie Marine, Woods Hole). Peu de chercheurs, en particulier africains, ont accès à cette formation en raison du coût élevé de ce stage et surtout du nombre limité de places. Ce manque de formation entraîne une sous-représentation du monde microbien dans les grands programmes internationaux de biodiversité. Ceci est particulièrement sensible en Afrique où les chercheurs sont en marge d’une part du flux informationnel sur l’écologie microbienne moderne, d’autre part de l’avancée rapide des techniques moléculaires. Dans ce contexte 4 MICROTROP d’évolution permanente, la formation ponctuelle des chercheurs du Sud s’avère insuffisante. Le brassage de ces chercheurs avec des scientifiques d’origine différente au sein d’une même formation leur permettra de s’intégrer dans des réseaux internationaux, seule alternative à l’isolement scientifique. Ecologie microbienne et durabilité des sols tropicaux Parmi tous les écosystèmes présents sur notre planète, les sols sont certainement les plus complexes et aussi les plus méconnus. Ce sont des milieux vivants qui abritent la plus importante diversité de microorganismes. Ces microorganismes agissent en interactions constantes avec leur milieu, les plantes ou la faune du sol, et sont les acteurs clés de la majorité des transformations biologiques qui s'y déroulent. L’écologie microbienne a pour objectif de mieux appréhender cette formidable diversité des microorganismes et des interactions qu’ils développent avec les autres acteurs biologiques du sol. Elle doit permettre une meilleure appréhension du rôle de cette diversité sur le fonctionnement biologique du sol préalable indispensable à la mise en place de systèmes de gestion durable des sols Les sols tropicaux présentent une très grande variété d’interactions biologiques : on retrouve ainsi des relations fortes entre plantes/microorganismes, nématodes-bactéries ou encore faune du sol (termites, vers de terre)/microorganismes, ce qui permet l’étude in vivo de la symbiose, de la prédation ou de la compétition. En outre, les sols présentent des caractéristiques très diverses auxquelles les microorganismes se sont adaptées en développant des mécanismes extrêmement variés.. Pourtant, les sols tropicaux demeurent des milieux fragiles, soumis à des stress environnementaux majeurs (déforestation, agriculture intensive, pollution). La réhabilitation des sols ainsi que leur gestion à long terme nécessite une approche multidisciplinaire dont la microbiologie est souvent cruellement absente malgré le rôle clé joué par les microorganismes dans les sols. Cette absence est liée à un manque de personnes compétentes pour l'étude et la compréhension de l'écologie microbienne des sols tropicaux. Il s’avère donc urgent d’initier à l’écologie microbienne la communauté scientifique concernée par les problématiques environnementales des pays tropicaux afin qu’elle puisse y répondre de manière plus efficace. 3. PRODUITS ATTENDUS MICROTROP (i) La formation de quinze jeunes chercheurs1 aux outils théoriques et pratiques de l’écologie microbienne appliqués aux sols tropicaux (ii) La constitution d’un réseau durable entre ces jeunes chercheurs. (iii) Une coopération étendue entre les différents laboratoires MIRCEN La mise en place du réseau télématique e-MET (écologistes microbiens des environnements tropicaux) via la constitution d’un forum et d’un site Internet communs. Le site Internet (http://comm.mpl.ird.fr/microtrop/) en cours de réalisation constitue une base de travail importante au cours de la formation. Il sera également un lien fort reliant les participants après la : Lors de la première édition de Microtrop, 15 chercheurs seront formés. Ce nombre devrait passer à 20 lors des éditions ultérieures de la formation. 1 5 MICROTROP formation assurant ainsi la pérennité du réseau de jeunes chercheurs en écologie microbienne ainsi formée. L’édition sous forme d’un CD-ROM et d’un ouvrage de l’ensemble des protocoles des travaux pratiques et des supports des séminaires dispensés. Ces supports seront disponibles au début de la formation et seront conçus de manière à êtres utilisables pour les participants à la formation lors de leur retour dans leur établissement d’origine. Ils serviront ainsi de base au transfert des connaissances acquises lors de la formation à un plus grand nombre d’étudiants et de chercheurs dans le pays d’origine des participants. 4. DAKAR AU CENTRE DE L’ECOLOGIE MICROBIENNE DES SOLS TROPICAUX Le centre IRD de Dakar est un lieu idéal pour dispenser une formation en écologie microbienne des sols tropicaux. Ce choix permet de combiner la diversité des milieux tropicaux présents au Sénégal et l’importance des moyens scientifiques humains et logistiques existants à l’IRD. Les atouts de ce choix peuvent être résumés en trois points : Diversité des modèles biologiques : - bactéries et plantes tropicales bactéries et milieux spécifiques (sol salés du lac Retba, rizière du Sénégal oriental...) bactéries et faune du sol (termites, nématodes, vers de terre...) Infrastructures : des laboratoires de recherche de haut niveau bénéficiant d’excellentes infrastructures sont regroupés à Dakar - Plusieurs laboratoires de recherche IRD orientés sur l’étude des interactions bactéries –sol : laboratoire de biopédologie, laboratoire de nématologie, et le Laboratoire MIRCEN de Microbiologie des Sols Tropicaux où se déroulera la formation. Institutions sénégalaises de recherche : ISRA, Université Cheikh Anta Diop, Institut Pasteur, CERAS avec lesquelles l’IRD a des collaborations scientifiques Disponibilité d’équipements scientifiques lourds sur le site de l’IRD de Dakar (cf. liste en annexe) Existence d’un centre de documentation IRD, d’un laboratoire d’analyses chimiques, d’un garage avec des véhicules tout terrain et de ville disponible, d’un centre informatique, d’un accès au réseau Internet Existence au Sénégal d’infrastructures routières, aéroportuaires et hôtelières modernes. Ressources humaines : - Présence de 3 équipes de recherche IRD (environ 10 chercheurs) travaillant dans le domaine de la diversité microbienne des sols Présence de 5 techniciens spécialisés dans les techniques de base de microbiologie, d’analyse physiologique et les outils moléculaires 6 MICROTROP 5. CONTENU DE L’ATELIER2 L’atelier comportera (i) des séminaires, (ii) des travaux pratiques et (iii) la réalisation d’un mini-projet en trinôme, chaque aspect représentant environ un tiers de la durée totale de la formation. Les thèmes des séminaires et des travaux pratiques seront étroitement liés. La formule proposée s’inspire du modèle de l’Université d’été dispensée chaque année à Woodshole au sein du Laboratoire de Biologie Marine (MBL), et qui connaît un succès ininterrompu depuis plusieurs dizaines d’années, mais dont l’équivalent n’existe ni en Europe, ni ailleurs dans le monde. Cependant, à la différence de cette formation américaine destinée aux étudiants des pays du nord et qui s’intéressent à la biodiversité microbienne en général, Microtrop aura pour originalité l’étude plus spécifique des sols tropicaux et veut s’ouvrir à un public africain et européen. 5.1. Séminaires L’objectif des séminaires est de fournir aux participants les bases théoriques des approches classiques et moléculaires de l’écologie microbienne. Le premier cycle de séminaires est organisé autour de l’étude des trois modèles choisis, et chaque intervention replacera l’étude écologique des microorganismes de ces modèles d’étude dans une perspective plus générale. Le second cycle s’attachera aux méthodologies classiques et modernes employées dans le cadre de l’étude écologique des sols tropicaux. Le détail des séminaires est donné en Annexe. 5.2. Travaux pratiques Les travaux pratiques seront centrés autour de l’étude de sites ou modèle définis (sol salé du lac Retba, rizière, termitières, nodules de plantes ...) et les échantillons utilisés seront directement prélevés par les étudiants. L’observation - de terrain et au microscope - sera à la base des travaux pratiques. Les échantillons des biotopes étudiés seront à la base de (i) l’isolement de microorganismes avec la plus grande diversité possible, et de (ii) l’application des méthodes modernes d’écologie moléculaire. Cette formation pratique sera complétée par une approche de l’utilisation des banques de données en écologie moléculaire et du traitement statistique des données écologiques. 5.3. projets Des mini-projets de recherche seront proposés aux participants. Ils permettront d’une part d'appliquer les techniques acquises et d’autre part de se familiariser à la conduite d'un projet de recherche. Ces projets seront directement liés aux biotopes tropicaux étudiés lors des séminaires et des travaux pratiques et porteront sur des thèmes différents de l'activité de recherche des participants. Ces derniers pourront également proposer des sujets, mais leur sélection dépendra de la prise en compte de leur adéquation avec la thématique de la formation et des moyens techniques disponibles. Ces mini-projets dureront deux semaines et seront réalisés en trinômes. Les enseignants et assistants superviseront le déroulement de ces mini-projets tout en laissant une 2 : Le détail des séminaires et travaux pratiques est précisé en Annexes 1 et 2. 7 MICROTROP large place à l’initiative des participants. Les résultats obtenus feront l'objet d'un rapport et seront présentés en fin de formation. 6. ORGANISATION 6.1. Comité de parrainage Pr. Moustapha Sourang, Recteur de l'Université Cheikh Anta Diop, Dr. Jean-René Durand, représentant de l’IRD au Sénégal Dr. Moussa Bakhayokho, Directeur général de l'ISRA Daniel Prieur, responsable de la section d’écologie microbienne de la Société Française de Microbiologie (SFM) Pr John Breznak, et Martin Dworkin, anciens responsables de la formation “ Bacterial diversity ” a Woodshole (USA). 6.2. Comité d’organisation Dr. Frédéric Ampe, Chargé de recherche à l’IRD Montpellier Dr. Alain Brauman, Chargé de recherche à l’IRD Dakar Dr. Edouard Miambi, Chargé de recherche à la DGRST (Congo) Dr. Mamadou Gueye, (ISRA) Chef du département Production Végétale a l’ISRA, directeur du MIRCEN Sénégal Dr..Ibrahima Ndoye, Maître de conférence l’UCAD Dr. Tahir Abdoulaye Diop, Maître assistant l’UCAD Pr. Amadou Tidiane Ba, Chef de département de Biologie végétale à l’UCAD. Dr Aboubakar Sidiki Ouattara , Maître de conférence à l'Université de Ouagadougou Dr. Alfred Traoré, Chef de département de Microbiologie Biochimie de l'Université de Ouagadougou Dr. Paul Senghor, Responsable du laboratoire de biotechnologie végétale de l’ISRA. 6.3. Comité Scientifique et de Sélection Frédéric Ampe (IRD), CR, microbiologiste. Alain Brauman (IRD Dakar), CR, microbiologiste. Mamadou Gueye, (ISRA, Dakar), microbiologiste, responsable du département Production Végétale, Directeur du MIRCEN Dr..Ibrahima Ndoye, Maître de conférence l’UCAD Marion Leclerc (INRA Narbonne), CR, microbiologiste Sylvie Nazaret (CNRS, Lyon), CR, spécialiste des techniques d’écologie moléculaire Marc Neyra (IRD Dakar), Directeur du laboratoire de microbiologie des sols de l’IRD Dakar Edouard Miambi (DGRST Congo), CR, microbiologiste Pierre Roger (IRD Marseille), DR, écologiste microbien 8 MICROTROP 6.4. Assistants techniques d’encadrement Saliou Fall (IRD-ISRA Dakar) Saidou Sall (IRD-ISRA Dakar) Jérome Hamelin, Thésitif, microbiologiste Stéphane André, Thésitif en microbiologie (Dakar) ainsi que trois techniciens du Laboratoire de Microbiologie de Dakar 6.5. Intervenants Luc Abadie, (ENS, Paris) DR CNRS, spécialiste des interactions plantes microorganismes en milieu tropical. Frédéric Ampe (IRD), Chargé de recherche en microbiologie, Ecologie et physiologie des microorganismes (symbiose plantes/microorganismes, dégradation des composés aromatiques). Structure des communautés microbiennes. Amadou Ba : ISRA, Chargé de recherche, spécialiste des endo et ecto-mycorhizes. Alain Brauman (IRD Dakar), Chargé de recherche en microbiologie3. Ecologie des microorganismes du sol et des tubes digestifs Andreas Brüne (Université de Constance, Allemagne), Professeur, écophysiologiste, spécialiste des microenvironnements sous réserve Jean-Luc Chotte (IRD Dakar), CR, Biopédologue, microbiologiste du sol, spécialiste des habitats microbiens des sols tropicaux Joël Doré (INRA Jouy-en-Josas), CR, écologiste microbien des systèmes digestifs, ancien assistant de la formation ‘Microbial Diversity’ (Woodshole, USA) Robin Duponnois (IRD Dakar) Microbiologiste et nematologiste, étude des symbioses ectomycorhiziennes Mamadou Gueye, Chercheur ISRA microbiologiste, responsable du département Production Végétale, spécialiste des symbioses bactéries-légumineuses Patrick Lavelle (Paris VI), Spécialiste de la faune des sols tropicaux Marion Leclerc (INRA Narbonne), CR, écologiste microbienne des fermentations anaérobies du traitement des eaux et des sédiments, ancienne assistante de la formation ‘Microbial Diversity’ (Woodshole, USA) Magdalena Martinez-Cañamero (Université de Jaen, Espagne), Professeur, spécialiste du développement chez les procaryotes, ancienne assistante de la formation ‘Microbial Diversity’ (Woodshole, USA) Edouard Miambi (DGRST Congo), écologie moléculaire des fermentations alimentaires traditionnelles et des tubes digestifs. Sylvie Nazaret (CNRS, Lyon), CR, spécialiste des techniques d’écologie moléculaire Robert Lensi (CNRS, Lyon), spécialiste des bactéries liées aux cycle de l’azote dans les sols tropicaux Marc Neyra (IRD Dakar), Directeur du laboratoire de microbiologie des sols de l’IRD Dakar Pierre Roger (IRD Marseille), DR, écologiste microbien, spécialiste des communautés microbiennes des rizières (cyanobactéries) et des statistiques appliquées à l’écologie microbienne Corinne Rouland (Paris XII) , spécialiste de la mesure des activités enzymatiques dans les sols 9 MICROTROP Aboubakar Sidiki Ouattara (Univ. of Ouagadougou), Maitre assistant en Microbiologie, Biotechnologie, Ecologie des bactéries sulfato-réductrices des rizières , biotransformations. Cécile Villenave (IRD Dakar) Nématologiste 7. PUBLIC CONCERNE - Nombre de participants : 15 personnes 4 - Profil : Microbiologistes ou biologistes du sol, doctorants , post-doctorants ou jeunes chercheurs - Origine : Jeunes chercheurs Africains (nord et sub-saharienne) , Europe, Canada - Etablissements/pays d’origine des candidats africains (liste non exhaustive) : DGRST, Université Marien N’Gouabi (Congo) INERA (Burkina Faso) Université du Bénin (Cotonou – Bénin) Université d’Adis-Abeba (Ethiopie) UCAD (Dakar – Sénégal) Université de Cocody (Abidjan – Côte-d’Ivoire) Université de Yaoundé (Cameroun) (cette liste provisoire dépendra des candidats qui seront sélectionnés : Lors de la première édition de Microtrop, 15 chercheurs seront formés. Ce nombre devrait passer à 20 lors des éditions ultérieures de la formation. 4 10 MICROTROP 8 . CALENDRIER mars -septembre 1999 : audit interne du projet au sein de l’IRD, contact avec les partenaires Sénégalais et finalisation du projet . Ce projet a d’ores et déjà obtenu l’aval des autorités de l’IRD. septembre –décembre 1999 : demande de parrainage de la section d’écologie microbienne de la Société Française de Microbiologie (SFM) et recherche de financements auprès des organismes publics et entreprises privées. Parrainage de la SFM obtenu Mai 2000 : Première annonce dans la presse spécialisée et sur les sites web des organismes publics et privés. Mise en route du site web de la formation. Décembre 2000 : Deuxième annonce Mars 2001 : Clôture de la soumission des candidatures Avril 2001: Sélection finale des candidats Mai 2001 : Réunion préparatoire avec les formateurs et encadreurs Mi- Juin 2001 : accueil des encadreurs et préparation technique de l’atelier début Juillet 2001 : début de l’atelier fin juillet 2001 : fin de l’atelier et évaluation 9. PERENNITE Il est prévu de renouveler et d’actualiser cette formation tous les deux ans. Le comité d’organisation actuel se propose d’assurer les formations de 2003 et de 2005 avant de laisser la place à une autre équipe. Ces prochaines éditions de MICROTROP pourront se dérouler au Laboratoire MIRCEN du centre IRD-ISRA de Dakar ou dans un autre centre MIRCEN. Cette Université d'été servira de projet incubateur pour la mise en place d’une formation de troisième cycle diplomante sur la gestion durable du fonctionnement des sols en milieu tropical. L’acquisition des équipements à l’occasion de ce premier atelier diminuera les coûts d’organisation des sessions suivantes. A la fin de la formation, les équipements acquis seront mis à la disposition du Laboratoire de Microbiologie de l’IRD de Dakar qui pourra les utiliser avec l’accord du comité d’organisation de l’atelier. Ces équipements pourront également servir à d’autres formations organisées par l’IRD de Dakar et ses partenaires. 11 MICROTROP 12 MICROTROP ANNEXE 1 Liste des séminaires ECOLOGIE MICROBIENNE : CONCEPTS GENERAUX I. Les microorganismes dans la nature : introduction à la diversité microbienne II. Rôle de la diversité microbienne dans les écosystèmes naturels III. Les concepts d'écologie s'appliquent-ils à la microbiologie ? MICROORGANISMES ET BIOTOPES TROPICAUX I. Microorganismes et sols tropicaux 1. Spécificité de l'écosystème 'sol tropical' 2. Hétérogénéité des sols : notion de micro-habitat 3. Rôle et fonction des communautés microbiennes dans les sols. II.Microorganismes et plantes tropicales 1. Symbiose plantes-bactéries 2. Les microorganismes pathogènes des plantes tropicales 3. La symbiose Mycorhizienne III. Microorganismes et milieux extrêmes 1. L'adaptation au sel 2. L’adaptation aux milieux inondés 3. Microorganismes et pollution des sols 4. La vie sans oxygène IV. Microorganismes et faune du sol 1. Rôles des ingénieurs du sol sur la diversité et l’activité bactérienne 2. Interactions nématodes-bactéries 3 La symbiose bactérienne chez les termites V.Applications 1. Réhabilitation des sols par les symbioses plantes-microorganismes 2. Production et inoculations en champ de bactéries fixatrices d'azote 3. Biodépollution des sols 4. Lutte contre les pathogènes de plantes METHODOLOGIES POUR L'ECOLOGIE MICROBIENNE I. Stratégies d’échantillonnage en écologie microbienne II. Enrichissement et dénombrement des microorganismes III. Biodiversité et structure des communautés microbiennes IV. Activité in situ des microorganismes V. Banques de données appliquées à l'écologie microbienne VI. Traitement statistique des données écologiques Répondre aux appels d'offre internationaux FA AB LA JLC* LA/RL JLC RL FA* MN, FA RB RD ABa ML* ML PR, OA SN ML, DP AB* PL/AB CV AB 1 2 2 2 2 2 2 1,5 3 1,5 1,5 1,5 1,5 2 1,5 1,5 BD MG SN, LJM RB 1 1 1,5 1,5 PR EM, OA JD, SN, FA CR SN, JD, MN PR Gaillard/IF S Total = 1,5 1,5 2 2 2 : responsables du module ABa: Amadou Ba, AB: Alain Brauman; CR : Corinne Rouland, CV : Cécile Villenave; DP: Daniel Prieur; EM: Edouard Miambi; FA: Frédéric Ampe; JD: Joël Doré; JLC: Jean-Luc Chotte; MG :Mamadou Gueye, ML: Marion Leclerc; MMC: Magdalena Martinez Cañamero; MN : Marc Neyra, OA : Ouatarra Aboubakar; PL : Patrick Lavelle, PR: Pierre Roger, RD : Robin Duponnois ; RL : Robert Lensi, SN: Sylvie Nazaret; 3 2 45,5 13 MICROTROP ANNEXE 2 Liste des travaux pratiques Titre Intervenant Durée OBSERVATION, ENRICHISSEMENT ET ISOLEMENT DE MICROORGANISMES I. Sols, plantes et microorganismes tropicaux 1. Observation des nodules et mycorhizes MN, RD 2 2. Isolement de bactéries fixatrices libres d'azote FA, EM 6 3a. Enrichissement et isolement de fixateurs symbiotiques d'azote MN 4 3b. Piégeage de fixateurs symbiotiques sur plante MN 2 4. Caractérisation pseudomonas & actinomycètes de la rhizosphère RD 3 II. Bactéries telluriques 1. Isolement de bactéries saprophytes : (myxobactéries) MMC 4 2. Mesure d’activité des bactéries ammonifiantes et dénitrifiantes RL 3 3. Enrichissement et isolement de clostridia EM 4 III. Milieux extrêmes 1. Observation in situ des tapis microbiens. Phototropisme ML, PR 6 2. Observation et isolement de cyanobactéries PR 4 3a. Compétition entre sulfatoréducteurs et méthanogènes des rizières OA, AT 3 3b. Suivi écosystème rizière OA, AT, 4 EM 4. Enrichissement et isolement de bactéries luminescentes FA 3 5. Observation et isolement de Beggiatoa AB, FA, 4 EM 6. Isolement de bactéries halophiles ML 4 IV. Faune du sol et bactéries 1. Observation de la microflore des tubes digestifs de termites AB, EM 1 2. Observation et manipulation de nématodes bactériophages CV 3 METHODOLOGIES POUR L'ECOLOGIE MICROBIENNE 1. Utilisation du Microscope ??? 2 2. Mesure de l’activité des bactéries AB, CR 3 3. Analyse de la biodiversité par DGGE et ARDRA FA, EM, SN 7 4. Discrimination de souches par PCR-RFLP MN 7 5. Utilisation des banques de données appliquées à l'écologie microbienne SN, JD, MN 3 6. Traitement statistique des données écologiques PR 4 Total = 86 14 MICROTROP ANNEXE 3 Liste des équipements mis à la disposition de MICROTROP par le Laboratoire de Microbiologie de l’IRD Dakar Equipements scientifiques - Matériels pour techniques de biologie moléculaire : - Analyseur de gel (Gel doc, Bio Rad) - Equipement DGGE/TTGE (Bio Rad) - Kit ARDRA /RISA - 2 Amplificateurs - 4 Générateurs - 5 Cuves électrophorèse - Dot Blotter + accessoires pour hybridation - Four d’hybridation - Hotte aspirante d’extraction - Broyeur à bille - Speed vac + pompe - Appareil photo polaroid pour photo de gel - Autres matériels - 7 Hottes à flux laminaire - Rampe pour culture en anaérobiose - 2 Centrifugeuses de paillasse réfrigérées - 1 Microscope (contraste de phase + fluorescence) - 3 Microscopes de paillasse - 2 Centrifugeuses réfrigérées - 7 Etuves bactériologiques - 2 Chromatographes en phase gazeuse - 2 Chromatographes en phase liquide - 2 Spectrophotomètres UV/visible - 2 Technicons pour mesure C/N/P - 12 micro – ordinateurs - 1 Photocopieuse - 3 autoclaves - 1 compteur à scintillation