reponses validation 2005

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Questions de révision (Module de NEURO de l’année dernière 2005)
1) Alors qu'il joue au ballon avec les autres enfants, dans la cour de l'établissement scolaire, Jérôme 10
ans, épileptique connu, fait une crise d'épilepsie généralisée.
a) Définissez la crise d'épilepsie généralisée
2 pts
C’est une pathologie du cortex cérébral qui se traduit par la survenue d’une décharge brusque, excessive et
rapide d’une population plus ou moins étendue de neurones qui constituent la substance grise de l’encéphale.
b) Citez les différentes étapes d'une crise d'épilepsie généralisée

1 pt
Phase tonique : (10 à 20 sec) contactions musculaires généralisées (apnée, cyanose,
morsure de la langue

Phase clonique : (20 sec) secousses musculaire de l’ensemble du corps

Phase stertoreuse : (1 à 2min) Sujet flasque, cyanosé (apnée pendant 40s), mâchoire
serrée. Respiration reprend, ample, progressive, bruyante. Mousse aux lèvres, et
perte d’urines.

Phase post-critique Syndrome confusionnel pendant plusieurs heures puis régresse
progressivement. Patient fatigué, courbaturé, céphalée. Amnésie totale post-critique
c) Exposez la conduite de l'infirmière, appelée auprès de l'enfant, pendant et après la crise

5pts
Pendant la crise :
-
Protéger le patient : Si la victime est en position assise ou debout
l’allonger : risque de chute
-
Eloigner tout ce qui pourrait blesser la victime (lunettes, tables
chaises..)
-
Isoler la personne :
-
Mettre canule de Guedel : afin de prévenir la morsure de la langue, et
libérer les voies aériennes. Si la victime est inconsciente mettre en
position latéral de sécurité: risque d’inhalation de salive
-
Administrer les traitements prescrits par son médecin : étant donnée
que c’est un épileptique connu

Après la crise :
-
Rassurer l’enfant : angoisse du à l’amnésie de la crise
-
Le changer si besoin : possible émission d’urine involontaire
-
Le resituer le dans le temps et dans l’espace
-
Transmission dans son dossier ( début de la crise , durée………)
-
Prévenir les parents
2) Citez la contre indication majeure à la réalisation d'une ponction lombaire.
Justifiez votre réponse.
2 pts
La contre indication majeur est l’Hypertension Intra Crânienne car Lors de la réalisation d’une
ponction lombaire celle-ci entraîne un engagement cérébral qui provoque irrémédiablement le DC du patient
3) Citez l'examen complémentaire permettant de dépister cette contre indication.
Le fond d’oeil, qui permet de retrouver un oedème papillaire. Signe d’une HTIC.
1 pts
En plus pour rappel :
Les signes cliniques de l’HTIC sont:
- céphalées,
- vomissements,
- troubles de la conscience.
L’HTIC reflète l’augmentation du contenu de la boite crânienne : soit du parenchyme cérébral ( œdème cérébral, tumeur),
soit du compartiment sanguin (hématome intracérébral), soit du compartiment liquidien (hydrocéphalie). Cette expansion
dans un volume non extensible entraîne une augmentation de la pression intracrânienne.
La ponction lombaire
La PL consiste à introduire une aiguille entre deux vertèbres lombaire dans l’espace sous arachnoïdien du canal rachidien dans
un but diagnostic et/ou thérapeutique. Cet acte est un acte MEDICAL
La PL est effectuée entre L3 et L4 ou L4 et L5; il peut arriver que certains médecins ponctionnent entre L5 et S1.
Contre-indications
Hypertension intracrânienne (HTIC) pouvant être provoquée par une tumeur, un abcès, un hématome ou un œdème
intracérébral.
Complications
- Lésion d’un vx sanguin lors de la ponction (le LCR d’abord sanglant va s’éclaircir au fur et à mesure de l’écoulement)
- Risque infectieux
- Irritation d’une racine nerveuse (douleur, paresthésie des MI)
- Engagement cérébral du à une HTIC méconnue
Effets indésirables
Peut survenir dans les 48h après la PL:
- Céphalées +++
- Nausées, vomissements
- Sensation de vertiges en position debout
Surveillance après ponction:
- Patient couché durant au moins 2h après l’examen
- Si apparition effets indésirables, conseiller au patient de rester couché + longtemps
- Surveiller:
Ø Conscience
Ø Pouls, tension, respiration, température
Ø Pansement (saignement ou humidité)
Ø Évolution des signes indésirables
Ø Le patient peut manger et boire, 2h après la PL
Ø Lui laisser, sonnette, eau, urinal à portée de main
Ø Le patient reste en milieu hospitalier 24h
4) Définissez la Sclérose en Plaques.
2 pts
Maladie inflammatoire démyélinisante (entraînant la disparition de myéline, substance lipidique entourant les fibres
nerveuse de la substance blanche) du système nerveux central.
Elle se traduit par une sclérose de la substance blanche, apparaissant sous forme de plaque (durcissement du à un
dépôt anormal de tissus conjonctif).
5) Madame Francine 40 ans, caissière dans un supermarché, mariée et mère de trois enfants est
hospitalisée depuis 9 jours en médecine interne pour un bilan à l'issue duquel est posé un diagnostic de
sclérose en plaques. Son retour à domicile étant envisagé, quelles informations essentielles devez vous lui
donner, en adéquation avec sa pathologie et sa vie au quotidien?
6 pts
Information a donnée à la patiente :
Lui dire que, la sclérose en plaque est une maladie inflammatoire du système nerveux central, l’origine est inconnu. Le
mécanisme responsable est vraisemblablement une perturbation du système immunitaire à l’origine d’une agression de la
myéline (gaine entourant le prolongement nerveux)
Cette lésion entraîne un défaut de transmission du message nerveux et de ce fait des symptômes variables en fonction
du lieu de l’atteinte. Ces symptômes régressent dès que la lésion cicatrise, lorsque l’agression est répétée des séquelles
peuvent persister.
Lorsque la poussée actuelle sera passée, a priori, elle n’en gardera aucune séquelle puisqu’il s’agit d’une première poussée.
La reprise du travail est donc possible, ainsi que le déroulement normal de sa vie familial.
Rien ne permet de prédire si il y aura de nouvelle poussée, combien et sous quel les formes ?
L’évolution est très variable d’un individu à un autre : progressive, bénigne, ………etc
Son hygiène de vie nécessitant d’adapter la vie familiale et professionnelle, à la fatigabilité
Eviter autant que possible les facteurs déclenchant des poussées : notamment la chaleur et les infections.
Il n’existe pas de traitement permettant d’agir sur l’évolution de la maladie, seul les poussées peuvent être traitées
par anti inflammatoire (corticothérapie), sinon le traitement reste symptomatique.
Il existe des associations pour informer et aider les patients à travers les différentes phases de la maladie.
Rappel sur la sclérose en plaque
Les différents stades
Stade 1 => Maladie diagnostiqué / les déficiences sont mineures / L’indépendance est totale et permet de garder
son travail
Stade 2 => Atteinte neurologique plus importante / Le sujet est partiellement dépendant avec une grande
fatigabilité / La marche est conservé avec aide technique et l’activité professionnel perdue
Stade 3 => Trouble moteur aggravé / Indépendance relative conservé (fauteuil)
Stade 4 => Patient grabataire avec apparition de trouble neurologiques autres que moteur / L’ issue est fatale du
fait des complications de décubitus
Les différentes formes
 Réminente secondaire progressive => Evolution par poussée secondairement progressive
 Réminente bénigne => Evolution par poussée sans séquelles
 Progressive => Evolution progressive accompagnée ou non de poussée
6) Quelles sont les caractéristiques du tremblement de repos typique de la maladie de Parkinson? 2 pts
Tremblement de : repos / lent / aggravé par l’émotion / prédominent au extrémité / la main effectuant le mvt
d’émietter du pain de rouler des cigarettes / les pieds des mvts de pédale
7) Quels sont les autres signes de la maladie de Parkinson ?
1pt
On retrouve une triade comprenant donc le tremblement, une hypertonie, et une akinésie
En rappel :
En gros, on peut retrouvé des signes complémentaires tels que :
 Troubles psychique et comportementaux
- Syndrome dépressif
- Illusion, hallu visuelles
- Psychose parkinsonien…………
 Déclin cognitif
- Troubles de l’attention, troubles mnésiques
- Démence parkinsonienne………
 Trouble de la parole et troubles axiaux
- Trouble de la déglutition, hyper salivation, dysphagie
- Dysarthrie…………..
 Trouble de la posture
- Perte des réflexes de posture
 Autres symptômes
- Ammaigrissement
- Douleurs
- Constipation
- Troubles du sommeil
La maladie de Parkinson se définit comme une maladie dégénérative du système nerveux central avec anomalies
histologiques au niveau des noyaux pigmentés du tronc cérébral (locus Niger ou substance noir) et des noyaux gris
centraux (pallidum). Ceci entraînant un déficit de dopamine responsable des troubles.
8)
Après
avoir
défini
l'accident vasculaire
cérébral,
situation clinique de Madame D.
réalisez
l'analyse sémiologique de la
8pts
Les définitions et les mécanismes physiopathologiques sont attendus.
Vous prenez en charge ce jour, 11 février Madame D. âgée de 86 ans, hospitalisée depuis
le 29 janvier 2005 dans le service de moyen séjour, pour soins de suite et de réadaptation après un
accident vasculaire cérébral d'origine ischémique, il y a 2 mois. Lors de son admission dans l'unité
Madame D. présentait à l'examen clinique et biologique :
-une pression artérielle à 18/10
-des pulsations irrégulières de 70 à 90/mn
-une température à 37,2°C
-une taille 1m60, pour un poids de 70 kg
-une difficulté à s'exprimer
-une déformation du bras et de la jambe gauche
-cholestérol et triglycérides augmentés.
Le bilan d'autonomie réalisé montrait :
-des capacités acoustiques correctes,
-un refus de marcher seule, un besoin d'aide pour la toilette et l'habillage ainsi que pour les
transferts lit fauteuil et les déplacements,
-une capacité à s'alimenter seule à condition que les aliments soient mixés, avec appétit
conservé
-une impossibilité à retenir les matières et les urines (port de protection), avec une selle
chaque jour.
Depuis 2 jours, Madame D. s'alimente moins et refuse de boire. Ce jour à la relève, l'équipe de
nuit signale que la bouche de Madame D. est sèche, et qu'elle a des difficultés à articuler. Elle
a cependant accepté de boire quelques gorgées d'eau. Elle n'a pas eu de selle, et une rougeur au sacrum
a été constatée au moment des changes, ainsi qu'une diminution de la quantité des urines. Ce
matin elle cherche son prénom mais n'y arrive pas et s'énerve, elle semble fatiguée, a les traits
tirés, n'a presque rien mangé au petit déjeuner.
Définition d’un accident vasculaire cérébrale :
C’est un accident neurologique localisé de durée supérieure à 24h, causé par une lésion
vasculaire cérébral. Il est engendré soit par l’obstruction de la circulation sanguine au niveau
cérébral (thrombus, embole), soit par un épanchement de sang dans le tissu cérébral. De ce
fait, les AVC sont un groupe d’affections au sein desquelles il faut distinguer :
- les AVC ischémiques ou infarctus cérébraux,
- les AVC hémorragiques (hémorragies cérébrales et méningées).
Analyse sémiologique :
Chez Madame D. l’AVC est ischémique, il est donc engendré par l’obstruction de la circulation sanguine au
niveau cérébral qui entraîne par le déficit de vascularisation, un manque en 02 de certaines régions du
cerveau, se manifestant par l’apparition de troubles neurologiques.
Mme D. présente à son entrée :
Des pulsations irrégulière entre 70 et 90 => trouble du rythme apparaissant comme un facteur favorisant
de son AVC, celui-ci pouvant entraîner la migration d’un embole à partir du cœur.
Des triglycérides et un cholestérol augmentées avec un surpoids ( 1m60 pour 70Kg => IMC à 27,34) => un
sujet à risque dans la survenu d’un AVC ischémique par la formation d’un thrombus d’origine athéromateux .
HTA ( 18/10) => facteur qui accélère la progression de l’athérosclérose.
Agée de 83 ans => perte d’élasticité des vaisseaux, facteur favorisant pour la maladie athéromateuse
pouvant engendrer AVC ischémique.
Les répercussions de sa patho se manifeste par :
- Une aphasie de Broca : Atteinte de la région de Broca responsable de troubles
prédominant sur l’expression, alors que la compréhension est moins atteinte => dans le texte
«une difficulté à s'exprimer ». Le patient parle peu, simplifie les phrases et a souvent des
difficultés pour articuler => dans le texte «elle a des difficultés à articuler ».
- Une hémiplégie : Paralysie d’un hémicorps traduisant d’une atteinte du faisceau pyramidal
dans le cerveau ou le tronc cérébral du côté opposé, ici une atteinte du côté droit => dans le
texte « une déformation du bras et de la jambe gauche » et « un refus de marcher seule, un besoin d'aide
pour la toilette et l'habillage ainsi que pour les transferts lit fauteuil et les déplacements »
Avec atteinte de la déglutition : « une capacité à s'alimenter seule à condition que les aliments soient mixés »
Avec une incontinence uro-vésicale : une impossibilité à retenir les matières et les urines (port de
protection).
9) Citez les signes cliniques d'une hémorragie méningée ?
- Céphalées brutales (un coup de tonnerre dans un ciel serein)
- Des nausées et des vomissements
- Une obnubilation avec agitation
- On peut retrouver un Trouble de la vigilance
- Evoluant rapidement vers Syndrome méningé : raideur de la nuque / Céphalées / vomissements en
jet / photophobie
- Voir certaines formes évoluant vers un coma d’emblée
Rappel en prime :
Définition d’une hémorragie méningée : Epanchement de sang dans les méninges, enveloppes qui entourent
le cerveau.
10) Sur quels éléments cliniques portera votre surveillance infirmière auprès d'un patient présentant un
traumatisme crânien avec perte de connaissance initiale?
7pts
Tout traumatisme crânien avec PCI doit être gardé 24h en observation à l’hôpital, pour
détecter : un trouble de la conscience, une céphalée croissante……..des signes de
complications.
L’IDE veillera à :
- Maintenir le malade à jeun : car si complication intervention en urgence
- Surveiller l’apparition de signes traduisant une complication grave, surveillance
horaire :
 De l’asymétrie pupillaire et de l’état de conscience => score de Glasgow
(risque d’engagement cérébral)
 De la fonction hémodynamique => pouls TA Diurèse (risque hématome,
et d’anémie)
 De la fonction respiratoire => Fréquence, coloration cutanée
 De l’apparition de céphalées, vomissements, crises comitiales
(risque HTIC)
 De l’apparition d’écoulements à type de rhinorrhée, otorrhée :
traduisant de la présence d’une brèche avec écoulement de LCR
 De la température : traduisant la présence d’une infection
 En cas de plaie du cuir chevelu, la nettoyer soigneusement : car risque
de sepsis et d’abcès cérébral,)
 Sur prescription => réaliser un bilan de coagulation
Une aggravation dans les heures ou les jours suivant sur trauma (intervalle libre) fait craindre
un hématome extra ou sous dural.
11) Citez les principales complications des traumatismes crâniens.
3pts
Principales complications
 Hématome extradural : du à un saignement entre l’os et la dure mère par
lésion d’une artère d’une veine durale
 Hématome sous dural : saignement entre l’arachnoïde et la dure mère
 Engagement cérébral : engendré par la formation d’un œdème cérébral du fait
de la souffrance du parenchyme cérébral
 Hypertension intracrânienne : engendrée par l’évolution des lésion cérébrale


et vasculaire (souffrance cérébral => œdème => HTIC )
Etat végétatif : du à des lésions étendues des hémisphères cérébraux, est
différencier de la mort cérébral (persistance de la ventilation et de la
régulation cardio-vasculaire)
Mort cérébral : état caractérisé sur le plan anatomique par des lésions
irréversibles de l’ensemble des structures cérébrales rendant impossible la
survie.
Mais aussi


Complication infectieuse : redouter lorsqu’il y a présence d’une brèche de la
dure mère mettant en communication l’espace sous arachnoïdien avec les sinus
de la face ou le rhinopharynx ou l’oreille externe.
Plus tardivement : épilepsie post traumatique, syndrome frontal
(comportement de préhension manuel appelé grasping, indifférence avec
apathie ou au contraire euphorie et comportement désinhibés……..)
Info :
Diagnostic de la mort cérébrale : repose sur la disparition de toute activité des hémisphères cérébraux et du
tronc cérébral (abolition des réflexes du tronc cérébrale) et un EEG plat.
12) Citez les éléments constitutifs du score de Glasgow.
1 pt
Il comprend trois paramètres :
o Ouverture des yeux (E)
o Réponse verbale (V)
o Réponse motrice (M)
Une cotation est attribuée à la meilleure des réponses. Le domaine de ces cotations définit un score E +
V + M qui varie de 3 à 15.
Le coma est défini par un score égal ou inférieur à 7
13) Citez et décrivez la plus interne des méninges.
2 pts
La pie mère, qui constitue une enveloppe, qui en contact direct avec les différentes parties du système nerveux
central. Elle-même est entourée par l’arachnoïde puis la dure mère qui est l’enveloppe la plus externe.
14) Dans quelle région anatomique se situe :
1 pt
a) un hématome extradural
Se situe entre la dure mère et la boite crânienne
b) un hématome sous dural
Se situe entre la dure mère et l’arachnoïde
16) Définissez l'effet "ON, OFF" observable dans la maladie de Parkinson.
2 pts
L’effet ON OFF observable dans la maladie de parkinson se définit par des fluctuations motrices se
caractérisant des phases de blocage alternant avec des moments, de plus en plus brefs, de
motricité satisfaisante et ce malgré les modifications thérapeutiques effectuées survenant
lors du déclin moteur du patient .
17) Définissez les termes suivants :
-Hémianopsie : amputation de la moitié du champ visuel
-Diplopie : perception visuelle en double
-Paresthésie : Anomalie de la perception des sensation (perte de la sensibilité)
3pts
19) Le médecin du service de neurologie où vous exercez vous informe que dans le cadre d'un nouveau
programme thérapeutique, il va proposer à des patients de participer à des essais thérapeutiques.
Au regard de la loi du 20 décembre 1988, relative à la protection des personnes qui se prêtent à des
recherches biomédicales (Loi huriet/Sérusclat) quelles sont les modalités préalables obligatoires auprès
des patients avant le début des essais?
3pts
Préalablement à la réalisation d'une recherche biomédicale sur une personne, le
consentement libre, éclairé et exprès de celle-ci doit être recueilli après que
l'investigateur, ou un médecin qui le représente, lui ai fait connaître :
- l'objectif, la méthodologie et la durée de la recherche ;
- les bénéfices attendus, les contraintes et les risques prévisibles, y compris en cas
d'arrêt de la recherche avant son terme.
De trois trucs au cas ou….
Le signes de Babinski est une réponse anormale à type d’extension classiquement « lente est
majestueuse » du gros orteil, lorsque l’on gratte le bord externe de la plante des pieds.
Syndrome cérébelleux : Association de trouble de la station debout, de la marche et de
l’exécution des mouvements, liés à une lésion du cervelet ou des voies cérébelleuses.
Le syndrome de la queue de cheval associe des troubles sphinctériens à un déficit
sensitivomoteur bilatéral plus ou moins marqués.
Syndrome pyramidal : Tableau neurologique dû à l’atteinte du faisceau pyramidal, dans les
hémisphères cérébraux, le tronc cérébral ou la moelle épinière. Il constitue une atteinte
central : réflexes vifs, signe de Babinski, hypertonie pyramidale ou spastique.
Roue dentée : Phénomène de « lâchage » par à coups de l’hypertonie de la maladie de
Parkinson lors de la mobilisation passive des segments de membres.
Les aphasies : perte totale ou partiel des capacités verbales (écrite ou orale, compréhension
et expression) faisant suite a une lésion cérébrale.
Deux types d’aphasies :
 aphasie de Broca : Atteinte de la région de Broca responsable de troubles prédominant
sur l’expression, alors que la compréhension est moins atteinte. Le patient parle peu,
simplifie les phrases et a souvent des difficultés pour articuler. Il est habituellement
conscient de son trouble est le vie douloureusement.
 aphasie de Wernike : Atteinte de la région de Wernicke se caractérisant par un patient
bavard (logorrhée) mais que l’on ne comprend pas (jargon). Il présente souvent des troubles
importants de la compréhension. Habituellement il n’est pas conscient de son handicap et
« s’énerve » facilement parce qu’il ne comprend pas.
Apraxies : désordre des activités gestuelles, idéatoires, idéomotrices, habillages…….
Alexie : difficulté à parler a haute voix et de comprendre un texte
Engagement : Hernie de tissu cérébral à travers un orifice inextensible, consécutive à une
hypertension intracrânienne.
Myélographie : C’est un examen destiné à visualiser la moelle épinière dans le canal rachidien.
Le principe consiste à injecter dans l’espace méningée ( par l’intermédiaire d’une ponction) un
produit de contraste qui « moule » les contours médullaire et ceux des racines.
Cet examen se réalise dans un service de radiologie :
Patient à jeun
Précaution d’asepsie locale importante car ponction lombaire
Contre Indication :
- Anomalies hémostase,
- HTIC,
- Allergie iode,
- Insuffisance rénale
Complications
- Lésion d’un vx sanguin lors de la ponction (le LCR d’abord sanglant va s’éclaircir au fur et à mesure de l’écoulement)
- Risque infectieux
- Irritation d’une racine nerveuse (douleur, paresthésie des MI)
- Engagement cérébral du à une HTIC méconnue
- Méningite chimique du à l’iode
Effets indésirables
Peut survenir dans les 48h après la PL:
- Céphalées +++
- Nausées, vomissements
- Sensation de vertiges en position debout
Surveillance après ponction:
- Patient couché durant au moins 2h après l’examen
- Réhydratation importante pendant au moins une dizaine d’heure pour évacuer le produit de
contraste
- Si apparition effets indésirables, conseiller au patient de rester couché + longtemps
- Surveiller:
Ø Conscience
Ø Pouls, tension, respiration, température
Ø Pansement (saignement ou humidité)
Ø Évolution des signes indésirables
Ø Le patient peut manger et boire, 2h après la PL
Ø Lui laisser, sonnette, eau, urinal à portée de main
Ø Le patient reste en milieu hospitalier 48h
Il peut toujours y avoir des erreurs ou manquer des éléments par ci par là……..
Bonnes révisions
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