ÉLÉMENTS DE SOLUTION AUX QUESTIONS DES ARTICLES DE JOURNAUX THEME 1 : « LES CONCEPTS D’OFFRE ET DE DEMANDE» Illustration 1.1 : Trop tôt pour prédire ce que sera le prix du sirop d’érable cette année 1) Oui, les prix proposés sont en accord avec la loi de la demande. Plus la quantité de sirop d’érable est faible, plus le prix proposé est élevé et vice-versa (c.f. 4e paragraphe de l’article). 2) a) O2 P O1 P2 P1 D Q2 Q1 Q Le prix d’équilibre augmente. b) P O P2 P1 D2 D1 Q1 Le prix d’équilibre augmente. Q2 Q c) O1 P O2 P1 P2 D Q1 Q2 Q Le prix d’équilibre diminue. 3) L’augmentation de la demande crée des pressions à la hausse sur le prix. Les acériculteurs réagissent en augmentant le nombre d’entailles. Ceci est conforme à la loi de l’offre, puisqu’à un prix plus élevé correspond une quantité offerte plus grande. Illustration 1.2 : L’URSS augmente ses prix pour stimuler la production et satisfaire la demande 1) P O Pmax D Qo Qd Q Le prix-plafond est fixé en deça du prix d’équilibre. Il y a demande excédentaire (Qd>Qo) ou pénurie. La demande non-satisfaite crée un marché noir où les prix sont beaucoup plus élevés. 2) L’augmentation des prix fait diminuer la quantité demandée (loi de la demande) et augmenter la quantité offerte ou produite (loi de l’offre). Cela contribue à réduire la demande excédentaire (ou à satisfaire une plus grande partie de la demande). P O P’ Pmax D Qo Qo’ Qd’ Qd Illustration 1.3 : Much Bluster Over 90 Cents 1) w O wmin D Qd Qo Q de travailleurs Un salaire minimum s’apparente à un prix-plancher. Un telle mesure crée une offre excédentaire (Qo>Qd) de main-d’œuvre et donc des pertes d’emplois. Toute augmentation du salaire minimum accentue cette offre excédentaire de main-d’œuvre. Au nouveau salaire minimum de 5.25$ par exemple, certains employeurs embaucheront moins qu’auparavant, d’où des pertes d’emplois. 2) Ce serait à cause de considérations politiques. La plupart des électeurs, en particulier les travailleurs qui touchent le salaire minimum, sont en faveur d’une telle mesure et son adoption permettrait d’aller chercher la faveur d’une grande partie des électeurs en vue des prochaines élections. Il peut aussi s’agir d’une nouvelle orientation en matière de politique sociale. On croit généralement aider les plus démunis en adoptant une telle mesure. En fait, il s’agit d’un choix qui peut être guidé par une multitude de considérations souvent teintées de jugements de valeurs. On s’entend rarement sur les avantages et les inconvénients tant sociaux qu’économiques d’une augmentation du salaire minimum. Illustration 1.4 : With Fare Up, Subway Ues Drops Sharply 1) Il s’agit d’une augmentation de prix de 20% [(1.50-1.25)/1.25X100=20%]. Ep=(%Q/%P) Ep métro = - 4.3% 20% = -0.215 Ep autobus = -11% 20% = -0.55 2) Puisque Ep métro<1, la demande pour le transport en métro est relativement inélastique au prix. Chaque augmentation de 1% dans le prix entraîne une baisse de seulement 0.215% dans la quantité demandée. Puisque Ep autobus<1, la demande pour le transport en autobus est relativement inélastique au prix. Chaque augmentation de 1% dans le prix entraîne une baisse de seulement 0.55% dans la quantité demandée. En comparant les deux coefficients d’élasticité-prix, on peut dire que la demande de transport par autobus est plus sensible au prix que la demande de transport par métro (Ep métro<Ep autobus). Cela pourrait signifier que les déplacements en autobus sont davantage discrétionnaires et les déplacaments en métro davantage essentiels. Illustration 1.5 : Les Brasseries Molson perd encore du terrain 1) Ep = %Q / %P Ici, selon l’article, on a eu une augmentation de prix et un recul des quantités vendues où %P < %Q. Par conséquent Ep>1 et la demande serait élastique sur ce segment. Lorsqu’on est sur une portion élastique de la demande, une augmentation de prix entraîne une diminution de la recette totale. C’est bien ce qui est rapporté dans l’article. L’augmentation de prix n’a pas compensée une baisse de part de marché (on suppose qu’il s’agit d’une baisse de la quantité vendue) résultant en une diminution de 1.4% des ventes (recettes). 2) P P Recette totale Q Q Les recettes de la compagnie Molson sont représentées par l’aire sous la courbe de la fonction de demande pour une combinaison prix-quantité donnée. llustration 1.6 : Air Shuttles : Defying the Eonomics 1) Selon l’article, les voyageurs d’affaires sont relativement insensibles au prix, d’où une demande inélastique. Pour leur part, les voyageurs de plaisance sont sensibles au prix, d’où une demande élastique. Ep voyageurs d’affaires < Ep voyageurs de plaisance 2) Le coefficient d’élasticité-prix croisée serait positif puisque l’avion et le train sont des biens substituables. Selon l’article, on peut penser qu’ils sont fortement substituables et que la valeur du coefficient serait alors assez élevée. 3) La réduction du temps de transport par train vient faire diminuer la demande de transport par avion. 4) La demande serait inélastique puisque le nombre de voyageurs semble varier très peu. Par contre, si le prix augmentait jusqu’ à 200$, il est possible que la demande devienne élastique d’après les dires de M. Linkon. Selon la théorie, la valeur de l’élasticité-prix augmente avec le prix. C’est bien ce qu’on observe ici. 5) Si %Q < %P, la recette totale augmente et l’élasticité-prix en valeur absolue serait supérieure à 1 ( Ep = %Q / %P ).