Boncuk Unzile-Trépard Normand Maud

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BONCUK Ünzile
TREPARD-NORMAND Maud
31/03/2011
Ancien poly dispo sur le site podcast des M2 et la prof va mettre un résumé des éléments
essentiels sur le réseau péda.
Radioanatomie, anatomie radiologique du mbr sup, Mme Niederberger
Anatomie Radiologique du membre
supérieur
Plan : Clavicule
Epaule
Coude
Poignet
Main
I- Clavicule
A- Rappels anatomiques
La clavicule est un os plat avec une facette qui s’articule avec le sternum dans le plan
médial et une facette qui s’articule avec l’acromion au moyen de l’articulation acromioclaviculaire en latéral. Elle possède donc une facette interne convexe en avant= facette sternal
et une facette externe convexe en arrière= facette acromiale.
La clavicule forme la ceinture scapulaire avec la scapula.
B- Technique radiologique
1- Radiologie standard
En radiologie standard , on peut faire des clichés de « face stricte » ou un cliché de « face
rayon ascendant » ce qui nous permet de voir le défilé de la clavicule (totalité de la
clavicule).
On détecte par cette méthode les pathologies fréquentes de la clavicule qui sont :
la fracture et la luxation acromio-claviculaire ( dans ce cas une face strict suffie, elle permet
de voir l’articulation acromio-claviculaire, de profil cela ne donnerais rien).
On peut l’étudier aussi en IRM lorsque l’épaule est douloureuse, on doit suivre un protocole
d’exploration de l’épaule.
 Exemples
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-Incidence de face stricte :
-Incidence en rayon ascendant :
En incidence de face stricte on superpose la clavicule avec les premiers arcs costaux, si
on fait un rayon ascendant cela permet de voir la totalité de la clavicule. On retrouve la facette
interne articulée avec le sternum, le corps de la clavicule et sa facette latéral articulée avec
l’acromion qui fait partie de la scapula. Et donc on visualise l’interligne de l’articulation
acromio-claviculaire. On retrouve l’humérus avec la tête huméral qui va s’articuler avec la
glène de la scapula.
2- IRM
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Coupe coronale
On retrouve l’humérus, la glène, le tendon de la coiffe et en superficiel le deltoïde .
 Pathologies
Les pathologies de la clavicule sont les fractures et les luxations (= perte de
congruence entre les deux parties de l’articulation donc acromion et clavicule).
On parle de sub-luxation quand il y a un espace de 5 à 7mm séparant les deux os et de
luxation quand les 2 surfaces articulaires ne se font plus face et qu’il y a donc un déplacement
verticale.
La fracture est très facilement détectable en radio, se situe le plus souvent au niveau du
tiers moyen dans 75% des cas mais également au tiers interne ou externe.
II- Epaule
A- Rappels anatomiques
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C’est une articulation suspendue douée d’une grande mobilité (quasiment dans tous les sens
car elle a une tête huméral qui est ronde et une glène qui est concave).
Pour cela il faut qu’il y ait des éléments qui retiennent la tête humérale pour pas qu’elle sorte
de la glène :
-éléments passifs (vulnérables) : cartilages et ligaments
-éléments actifs : muscles
Coupe coronale
Bourrelet glénoïdien
Scapula
Humérus
Corticale
Os spongieux
On retrouve la tête huméral et la glène qui s’articule bien mais qui a tendance à se luxer si on
ne la retient pas.
Premier élément de stabilité : le bourrelet glénoïdien. C'est un fibro-cartilage qui fait tout le
tour de la glène et qui évite qu’elle se luxe. On retrouve en rouge l’os spongieux, la corticale
de l’os tout autour et les surfaces cartilagineuses sur la tête huméral et sur la glène.
Autour de cela il y a la cavité articulaire et les ligaments en avant et en arrière qui
maintiennent l’articulation.
1- Structures osseuses
La scapula avec sa glène s’articule avec la tête humérale. Au dessus, on a le processus
coracoïde et l’acromion qui s’articule avec la clavicule. En postérieur on retrouve l’épine de la
scapula avec au bout l’acromion.
2- Structures musculaires
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La stabilité active est principalement due aux muscles, avec notamment la coiffe des
rotateurs qui est constitué du supra et de l’infra épineux, du sub-scapulaire, du petit rond.
Le long biceps ne fait pas partie de la coiffe mais assure aussi un rôle dans cette stabilité
active.
Détail des muscles un par un.
Au niveau de la région latérale, le plus superficiel c’est le deltoïde.
En avant, on a le sub-scapulaire et le long biceps.
En arrière, on a les supra et infra épineux et petit rond.
a- région latérale
 Deltoïde
C’est le muscle le plus superficiel.
Il a une forme triangulaire, il se moule sur l‘articulation de l’épaule, il est étendu de la
ceinture scapulaire jusqu’au tiers sup de la face externe de l’humérus. Il se termine au niveau
du V deltoïdien.
Il est constitué de 3chefs musculaires:
- chef antérieur ou claviculaire qui va du tiers ext du bord ant de la clavicule, descend
obliquement en bas en dehors et vient se terminer sur la lèvre antérieur de V deltoïdien. Il a
une fonction d’ABD ant.
- chef moyen ou acromial: a une disposition penniforme. Sa direction est verticale. Il a
une fonction d’ABD lat.
- chef postérieur ou épineux: il s’insère sur toute l’étendue du bord inf de l’épine de la
scapula par une forte lame tendineuse. Il se termine par un tendon sur la lèvre post du V
deltoïdien. IL a une fonction d’ABD post.
Innervation par le nerf circonflexe.
Chef ant
Chef moyen
Chef post
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L’IRM permet de mieux de voir le muscle, l’échographie est moins utilisée pour le deltoïde.
Délimitation des chefs par de la graisse en T1 (la graisse apparait blanche). Les muscles
apparaissent en hyposignal par rapport à la graisse.
b- région antérieure
 Biceps brachial:
Il est constitué de deux chefs dont un est le long biceps qui passe dans la cavité
articulaire. Le long biceps s’insert au dessus de la glène au niveau du tubercule supraglénoïdien , il a une portion tendineuse intra articulaire. Chez un patient qui a un épanchement
au niveau de l’épaule, on peut avoir un écoulement de liquide dans la gouttière du long
biceps. Cette gouttière part du tubercule sus glénoïdien, devient intrarticulaire jusqu’à une
distance d’environ quelques cm de la gouttière intertuberculaire. La gouttière intertuberculaire
est la gouttière formé entre la grande et la petite tubérosité de la tête humérale.
Il s’insert en distal au niveau de la tubérosité radiale, il est rejoint par le chef court qui lui part
de l’apophyse coracoïde.
Il est visible en IRM ou arthroscanner (=scanner réalisé après avoir opacifié
l’articulation, on va mettre une aiguille dans l’articulation sous scopie ou radio, on injecte le
produit de contraste, il va apparaître blanc, cela permet de voir le cartilage…) . Il y a du
produit de contraste qui passe dans la gouttière donc ce qui prouve que le tendon du long
biceps est en communication avec la cavité articulaire.
 Sub-scapulaire:
Il fait partie de la coiffe des rotateurs, il se place en avant de la scapula, il a une
insertion sur la petite tubérosité et il a quelques fibres superficielles qui vont arrivées de
l’autre côté sur la grande tubérosité. Il va voir venir le long biceps dans sa gouttière.
Ses actions sont rotateurs internes et ADD de l’humérus. Il participe à la stabilité de
l’articulation et s’oppose à l’excentration vers le haut de la tête huméral quand le deltoïde va
se tendre.
c- Région postérieure :
 Supra épineux:
Il se trouve dans la fossette supra épineuse, au dessus de l’épine de la scapula: zone
d’insertion proximal du supra épineux.
Insertion distale au niveau de la grosse tubérosité humérale.
Rôle: rotateur ext, ABD du bras
C’est un muscle bien visible en IRM, il se dirige horizontale vers la tête humérale au niveau
de la partie antérieur de la grande tubérosité.
 Infra épineux:
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Insertion au niveau de la fosse infra épineuse (sous l’épine de la scapula). Il a à peu
près la même direction, il descend un peu plus en arrière et s’insert un peu plus bas que le
supra épineux, sur la grosse tubérosité de l’humérus.
Rôle : rotateur ext et ABD du bras.
En imagerie on le verra plus bas sur des coupes axiales, il a un trajet horizontale. En
avant on retrouve le subscapulaire et au dessus de l’épine le supra épineux.
 Petit rond:
Il se situe juste en dessous de l’infra épineux, il a la même direction. Dans l’ordre on a
le supra, l’infra et le petit rond. Il s’insert sur la face externe de la scapula en proximal. En
distal il s’insert sur le long externe de la grosse tubérosité de l’humérus. C’est également un
rotateur externe de l’épaule.
En imagerie sur une coupe coronale, on est plutôt en arr de l’humérus, on voit aussi l’infra et
le supra épineux.
 Grand rond:
Il ne fait pas partie de la coiffe des rotateurs mais il fait partie de cette zone
anatomique. Il est en dessous du petit rond. Il est plus gros. Il s’insert sur la face ant et lat de
l’humérus donc il est rotateur interne.
En imagerie il sera un peu plus bas que le petit rond.
B- Les techniques d’exploration
Toutes les techniques d’exploration permettent de visualiser l’épaule mais en première
intention on fait une radiographie standard. On ne peut pas sans passer. Ensuite on a
l’échographie qui prend une place de plus en plus importante depuis une dizaine d’années car
cela permet de bien explorer les muscles de la coiffe des rotateurs (muscles et tendons).
L ‘arthrographie couplée au scanner forme l’arthroscanner : opacification de l’articulation
sous scopie puis passage après au scanner. Ils permettent de bien voir les os, si il y a présence
de calcifications et très utilisé pour bien voir le cartilage. Seule technique d’imagerie qui
permet de voir le cartilage aussi bien.
On a aussi l’IRM et de façon moins fréquente: l’arthroIRM qui permet de bien voir les tissus
mous donc tous ce qui est muscles et tendons.
1- Radiographie standard
C’est la première intention, elle est toujours nécessaire mais la plupart du temps ce
n’est pas suffisant. Elles peuvent être prises en défaut. On fait des radios en position de face
debout et de profil.
a- Radiographie de face
On fait des clichés de face en rotation neutre, interne et externe notamment quand on
recherche des calcifications au niveau des tendons, ce sont des tendinopathies calcifiantes de
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la coiffe. Ce cliché n’est pas totalement de face, on la voit à 45°. On utilise un rayon
descendant pour bien pouvoir voir à la fois l’articulation acromio-claviculaire et l’interligne
gléno-humérale. Ce sont des clichés dont on ne peut pas se passer. Donc, on doit tourner
l’épaule de 45° pour voir l’interligne car quand on est de face, l’épaule ne se trouve pas dans
le même plan.
Epaule en rotation neutre.
En rotation externe, on va tourner l’épaule vers l’ext et pour cela on va tourner l’avantbras à 90°. Cela permet de bien voir la gouttière intertubérositaire et cela permet de dégager
des calcifications tendineuses.
Epaule en rotation externe.
De la même façon pour la rotation interne on va mettre l’avant bras derrière le dos
toujours à 90° et cela va permettre de dégager la grosse tubérosité. Elle sert également dans
les instabilités antérieures.Quand on se luxe l’épaule, c’est généralement en avant et on voit
des petites fractures de tassements (petites encoches) de la face post de la tête humérale.
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Epaule en rotation interne.
Fracture de
tassement
b- Radiographie de profil (Lamy)
On retrouve le Y de la scapula avec le corps de la scapula, l’épine en arr avec l’acromion, le
coracoïde en avant et la tête huméral qui est bien centré sur le Y ce qui veut dire qu’elle n’est
pas luxé. En cas de luxation on a un déplacement soit en avant de la tête huméral dans le cas
d’une luxation ant ou en arr dans le cas d’une luxation post. Cela permet de bien exploré
l’espace sous acromial c’est à dire entre l’articulation acromio claviculaire et la tête humérale,
c’est là ou se trouve les tendons de la coiffe des rotateurs. Si il y a des calcifications
tendineuses ont les trouvera de préférence ici. On peut également voir la morphologie de
l’acromion : pointu, plat, ou si il y a présence d’arthrose avec des ostéophytes qui peuvent
aller agresser cette coiffe.
Dans le cas d’une luxation, la tête humérale n’est pas du tout en face de la glène. Sur un cliché
de face, on est pas à même de dire si c’est une luxation ant ou post donc on fait toujours un
cliché de profil pour savoir.
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On fait aussi des clichés de face après réduction pour rechercher des complications qui sont :
l’impaction, l’encoche avec un petit arrachement osseux. Il y a un autre endroit qui souffre en
cas de luxation c’est le bord antéro inf de la glène avec des émoussements, des arrachements
labraux ou même des fractures. Tout ce qui est fractures osseuses ou arrachement osseux on le
verra en radio. Tout ce qui est du cartilage ou du labrum ne sera pas visible en radio, cela
nécessitera l’utilisation de l’arthroscanner.
acromion
Epine de la scapula
Tête huméral
Processus coracoïde
2- Echographie
C’est un examen que l’on fait toujours en bilatéral avec l’utilisation d’une sonde superficielle.
On va pouvoir voir les différents tendons.
a- Région antérieure
 Long biceps
Il passe dans la gouttière intertuberculaire qui est visible sur l’échographie. En coupe
axiale cette gouttière ressemble à une voussure. On observe au dessus un petit rond qui
correspond au long biceps. On ne voit pas bien l’os en écho, on voit surtout la corticale. Après
les ultrasons sont arrêtés.
En coupe sagittale, on voit le muscle dans sa longueur avec un aspect fibrillaire.
Quand on a un épanchement articulaire, on aura du liquide à ce niveau là.
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Tendon du long
biceps
Gouttière
intertuberculaire
Coupe axiale du long bisceps.
 Subscapulaire:
Il va aller s’insérer sur tubérosité humérale en passant au dessus du long biceps.
Pour bien le voir on va faire une rotation externe du patient, cela va permettre de voir la petite
tubérosité sur laquelle le tendon s’insert.
b- région postérieure
- supra épineux
On va demander au patient de mettre la main sur la hanche et donc on va dégager la zone de
la grande tubérosité pour voir s’insérer le tendon qui vient de la partie supéro postérieure de
l’épaule. Cela a un peu le même aspect fibrillaire que tout les autres muscles.
- infra épineux
Il est horizontal. On va passer en post et on demande au patient de mettre sa main sur l’épaule
contro-latéral pour bien dégager ce segment.
3- Arthrographie
C’est une classification de l’articulation, elle se fait par injection sous contrôle scopique.
On fait attention à être bien droit et à ce que se soit bien propre, à ne pas mettre de microbes.
Le plus souvent elle est couplée à un examen scannographique. Donc cela se fait en 2 temps,
le radiologue injecte le produit et on l’envoie au scanner pour faire des acquisitions
hélicoïdales.
On fait un cliché de face où le patient est allongé sur la table de radio et on pique en fixant la
tête humérale. On voit le produit qui opacifie l’articulation et qui descend dans la gouttière
bicipitale car elle communique avec l’articulation.
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4- Arthroscanner
C'est l'examen de référence pour étudier les instabilités gléno-humérales et les pathologies de
la coiffe des rotateurs. Cependant il n'explore pas la face superficielle des tendons et ne
permet pas le diagnostic des lésions intratendineuses.
1er temps: arthrographie classique.
2ème temps: acquisition hélicoidale millimétrique (acquisition axiale).
Reconstructions multiplanaires sagittales et frontales obliques.
Arthroscanner de l'épaule.
 Exemple
Positionnement: épaule en postion neutre
Réalisation d'une acquisition axiale de l'articulation acromio-claviculaire à la pointe de
l'omoplate.
Ensuite on peut reconstruire. Il y a deux sortes de reconstruction: sagittale et coronale.
 Coronale: dans le plan de la scapula, perpendiculaire à la glène.
 Sagittale: c'est dans le plan de la glène.
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Reconstruction coronale.
Reconstruction sagittale.
 Représentation schématique de la coupe d'arthroscanner passant par le pôle supérieur
de la tête humérale. Acquisition axiale.
Pour comprendre un arthroscanner, il faut comprendre ce schéma:
Donc on a l'os avec autour en hypodensité du cartilage. En blanc, on retrouve le produit de
contraste intra-articulaire. Au niveau des zones sans articulations, on a l'insertion des tendons.
Pour analyser un arthroscanner, on observe le cartilage par rapport au produit de contraste
intra-articulaire. On voit les fuites de ce produit de contraste au sein des tendons qui simulent
des fissures onduleuses.
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5- L'IRM
L'IRM permet également de bien explorer l'épaule. On voit bien l'os mais le cartilage
et le labrum sont mal vus. Les tendons sont normalement en hyposignal (T1 ou T2) et quand
ils sont en hypersignal, c'est pathologique.
De plus, on peut étudier la trophicité des muscles qui en T1 sont hypertrophiés, bien noirs.
Lors d'une atrophie, on a apparition de travées graisseuses qui sont en hypersignal.
Donc l'exploration de l'épaule s'effectue très bien soit par le biais d'un arthroscanner, une
échographie ou une IRM.
Les rotations internes et externes permettent de dégager respectivement une calcification du
subscapulaire pour la première et du supra-épineux pour la deuxième par exemple. On ne voit
donc pas la même calcification en interne et en externe.
III- Le coude
A- Rappels anatomiques
1- Structures osseuses (NB: capitellum=capitulum)
Extrémité inférieure de l'humérus.
Vue antérieure.
Vue postérieure.
2- Structures musculaires
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En ce qui concerne les muscles, dans la région antérieure, on a deux plans. Un plan
superficiel et un plan profond.
Le plan superficiel comprend le muscle biceps brachial et le plan profond, les muscles
brachial et coraco-brachial.
Dans la région postérieure, on a le triceps brachial principalement (et l'anconé).
a- Région antérieure
 Biceps brachial
Le chef long du biceps brachial s'insère en proximal sur le tubercule glénoidien et le
chef court sur le processus coracoide. Ces deux chefs se réunissent à la face antérieure du
radius et se termine sur le turbercule radial. Il est fléchisseur de l'avant-bras sur le bras. On
voit bien ce muscle en arthroscanner et en IRM.
Biceps brachial.
Brachial antérieur.
Coraco-brachial.
Triceps brachial.
 Brachial antérieur
Le muscle brachial antérieur s'insère sur la face antérieure de l'humérus et se termine
sur l'apophyse coronoïde de l'ulna. Il est également fléchisseur de l'avant-bras sur le bras. Il
est bien vu en IRM.
 Coraco-brachial
Le muscle coraco-brachial s'insère de l'apophyse coracoïde vers le tiers supérieur de la
face antérieure de la diaphyse humérale. Il est élévateur du bras et est adducteur vers l'avant.
(présenté comme abducteur par la prof ?)Il est bien vu en IRM.
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b- Région postérieure
 Triceps brachial
Le muscle triceps brachial qui est postérieur comporte trois chefs: vaste interne, vaste
externe et une longue portion. La longue portion s'insère sur le tubercule sous-glénoïdien. Les
deux autres chefs s'insèrent sur la face postérieure de l'humérus. Les trois chefs se réunissent
en un tendon commun qui se termine sur l'olécrâne. Il est extenseur de l'avant-bras sur le bras
et maintient la tête humérale contre la glène de la scapula lors de l'élévation du bras. Il est
bien visible lors de l'IRM.
L'IRM est un examen fréquemment réalisé pour les myopathies, les dystrophies
musculaires, les tumeurs/carcinomes.
Les muscles de l'épaule sont normalement en hyposignal par-rapport à la graisse en T1
ou T2.
 Articulation du coude
Le coude correspond à l'articulation entre l'extrémité inférieure de l'humérus et les
extrémités supérieures de l'ulna et du radius. Il y a deux interlignes articulaires: l'interligne
huméro-ulnaire et l'interligne huméro-radiale, c'est-à-dire respectivement entre la trochlée et
l'extrémité supérieure de l'ulna et entre le capitulum et la tête radiale. En arrière, l'olécrâne
remonte jusque la fossette olécrânienne.
Vue antérieure.
Vue postérieure.
 Anatomie et nouvelle nomenclature
Condyle huméral: capitulum
Trochlée: trochlée humérale
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Epicondyle: épicondyle latéral
Epitrochlée: épicondyle médial
Cubitus: ulna
Apophyse coronoide: processus coronoide
Muscle cubital antérieur: muscle fléchisseur ulnaire du carpe
B- Techniques d'exploration
a- Radiographie
 Radiographie de face
Les radios de face dégagent bien les interlignes huméro-radiales et huméro-ulnaires.
On retrouve la tête du radius, le capitulum, l'apophyse coronoide, l'épicondyle médial.On voit
l'olécrâne par transparence. La fossette olécrânienne apparaît plus noire car l'os y est plus fin.
Radiographie de face.
 Radiographie de profil
La radiographie de profil se fait à 90° de flexion. On visualise l'articulation entre la
tête radiale et le capitulum,et celle entre la trochlée et l'olécrâne. On voit le processus
coronoide en avant et l'olécrâne en arrière au niveau de l'ulna.
Radiographie de profil.
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La radiographie de profil au niveau du coude est la plus importante car c'est celle là
qui nous permettra de voir s'il y a un épanchement ou non, que ce soit dans les pathologies
traumatiques, infectieuses ou inflammatoires.
Sur un coude normal, de profil, on va voir deux liserés graisseux antérieurs. Le liseré
postérieur n'est pas visible à cause de la superposition osseuse. Lors d'un épanchement intraarticulaire, il y aura un refoulement en haut et en avant du liseré antérieur coronoidien. Le
liseré postérieur olécrânien sera visible car refoulé en haut et en arrière.
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Cliché normal.
Cliché pathologique.
Une personne avec un traumatisme du coude, qui a un épanchement à ce niveau, aura
forcément une fracture soit au niveau de la palette humérale (enfants +++) ou au niveau de la
tête du radius (adultes +++).
Chez les enfants, les noyaux d'ossification apparaissent à différents âges. Il faut
pouvoir faire des clichés comparatifs. Le noyau du capitellum apparaît entre 1 et 2 ans. Il faut
savoir le situer par-rapport aux autres os car il peut se déplacer, se luxer. On a deux repères.
La ligne passant par l'axe longitudinal du radius coupe le capitellum en son milieu. La ligne
parallèle à la corticale antérieure de l'humérus traverse le capitellum au niveau de son 1/3
moyen.
Que ce soit en flexion, extension .. on a toujours un alignement de l'axe du radius et du milieu
du capitellum.
Cliché pathologique, fracture déplacée chez un enfant.
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 Radiographie 3/4
Les radios ¾ nous permettent de voir des fractures de la tête humérale. On peut voir
des arrachements épineux et des fractures de l'olécrâne sur des radios de profil.(diapos p 68
sur le poly, en haut à gauche, en haut a droite, en bas à droite respectivement)
D'autre part, la fracture de l'ulna associée à la luxation de la tête humérale est très
fréquente. Le radius n'est plus aligné avec le capitellum.
IV- Le poignet
A- Rappels anatomiques
 Extrémité inférieure du bras
Le radius s'articule avec le scaphoide et le lunatum. De plus l'extrémité inférieure de
l'ulna est représentée par le processus styloide. Le radius et l'ulna sont reliés par la membrane
interosseuse (mouvements de prono-supination).
L'exploration de l'avant-bras se fait principalement par la radio. On réalise des clichés
de face, profil. Pour observer une tumeur, on utilise l'IRM.
Il comprend l'articulation entre le radius et le carpe ainsi que celle entre l'ulna et le radius. Les
os de la 1ère rangée du carpe sont de la face radiale à la face ulnaire: les scaphoide, lunatum,
triquétrum, pisiforme. La 2ème rangée du carpe: le trapèze, trapézoide, capitatum, hamatum.
B- Techniques d'exploration
1- Radiographie de face
Les critères de réussite d'un cliché de face du poignet sont: le styloide ulnaire est bien dégagé,
prolongeant le bord interne de l'ulna. Le 3ème métacarpien est dans l'axe du radius. Le cliché
doit prendre le poignet, les articulations métacarpo-phalangiennes et les derniers centimètres
du radius
Radiographie de face.
Repères au niveau du poignet.
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 Repères au niveau du poignet (face)
 la pente radiale: c'est l'angle formé par la tangente aux bords interne et externes
du radius et la perpendiculaire à son axe. Sa valeur moyenne se situe
habituellement entre 13 et 30°.
 L'index radio-ulnaire inférieur: c'est la distance entre la tangente à la tête de
l'ulna et à celle de la glène radiale (inférieure à 2 mm, ulna plus court).
Au niveau du carpe, on retrouve de nouveaux repères: les 3 arcs de Gilula
 les rebord supérieur des trois os de la 1ère rangée du carpe. (1)
 Le rebord inférieur des trois os de la 1ère rangée du carpe. (2)
 Le contour supérieur du capitatum et de l'hamatum. (3)
Ces trois courbes sont normalement régulières et continues. La rupture d'un des arcs de Gilula
est un signe d'instabilité du carpe.
2- Radiographie de profil
Les critères de réussite d'une radio de profil sont un bon alignement de l'ulna et du
radius et le poignet doit être en extension complète. On voit bien le scaphoide et le lunatum.
L'intérêt d'une radio de profil est de voir l'existence d'un épanchement.
 Repères au niveau du poignet (profil)
 L'angle scapho-ulnaire qui doit être compris entre 30 et 70 ° (moyenne 47°).
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Au niveau du poignet, il y a des ligaments qui délimitent trois cavités articulaires: le
compartiment radio-ulnaire distal (articulation entre extrémité inf du radius et extrémité inf de
l'ulna), le compartiment radio-carpien (entre le radius et le carpe), le compartiment médiocarpien (compartiment entre les os du carpe) qui peut communiquer avec les articulations
carpo-métacarpiennes de façon normale.
2- Arthrographie au niveau du poignet
L'intérêt est de regarder si les ligaments du carpe sont bien imperméables (ils fonctionnent
bien) et si il n'y a pas de communication anormale entre les différents compartiments. On
pique trois fois pour visualiser les trois compartiments si les ligaments sont bien en place.
On voit ces ligaments en coupe coronale. Le ligament va prendre tout le rebord antérieur,
postérieur et supérieur des os. En coupe axiale, on voit les portions ventrales et dorsales.
3- Scanner, échographie et IRM
Le scanner permet également de voir les os et le cartilage. L'échographie du poignet
est régulièrement réalisée pour les tendinopathies, ténosynovites, douleurs articulaires,
polyarthrites rhumatoides. On utilise cet examen pour l'étude du canal carpien afin de voir si il
y a une compression de ce dernier. On utilise une sonde échographique comme celle de
l'épaule, mais qui est plus puissante afin d'obtenir une meilleure résolution spatiale. Les
tendons normaux sont hyperéchogènes alors que les tendons anormaux deviennent
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hypoéchogènes et il peut y avoir du liquide autour dans sa gaine, c'est ce qu'on appelle les
ténosynovites.
A l'IRM, les tendons sont en hyposignal (noirs) à l'état normal, et s'il y a du liquide autour, il
apparaitra blanc en T2. L'IRM a les mêmes indications que l'écho.
V- La main
Elle comprend le carpe, les métacarpiens et les phalanges. Trois phalanges pour chaque doigts
sauf le pouce qui n'en a que deux. Les méthodes d'exploration sont: la radiographie dont la
meilleure incidence est celle de face. En effet, on dégage tous les doigts et interlignes.
L'échographie permet de réaliser une bonne étude des tendons eu niveau du poignet et de la
main. (les tendons des fléchisseurs sont plus gros que ceux des extenseurs). L'IRM peut
également être utilisé. Par contre, on ne fera pas d'arthroscanner des mains car les
articulations sont trop petites.
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