YEU ! Une réserve génétique ? L’homme et l’Abeille, c’est une vieille histoire et pourtant celle là ne manque pas de piquant ! Patrick Vienne, l’apiculteur en question, est un passionné sans cesse à la recherche du moindre dysfonctionnement au sein de ses ruches. Patrick est allé au-delà des mers pour chercher son cheptel ! C’est du Caucase qu’il a rapporté des abeilles aux caractéristiques de pureté garantie par la barrière géologique. Et il a créé un élevage de reines uniquement au sein d’un milieu de plantes vasculaires (plus de 784 espèces recensées, soit 1/6 de la flore française représenté sur cette île de 2336ha ou 23km²). Son élevage est unique en Europe. Sa production en 2004 ? Plus de 2000 reines exporté à travers le monde – mais production influencée par la climatologie et également par la migration de certains prédateurs : martinets et hirondelles insectivores. Certaines fleurs à corolles profondes ont pu bénéficier de l’expansion de sa « caucasienne d’abeille », agent polonisant. La qualité du miel peut avoir une application médicale étant donné la pureté de l’environnement de Yeu. (Absence totale de pesticide et abondance de fleurs sauvages). A Yeu, iode dans le miel … De plus, ses abeilles caucasiennes ont un profil intéressant : aucune agressivité et garanti de pureté génétique très rechercher dans le monde apicole. Ce sont de « gentilles abeilles ». Toutes les abeilles de l’île d’Yeu sont aujourd’hui caucasiennes grâce aux apiculteurs islais et non aux administratifs locaux ou d’Etat. Sans se poser, l’abeille a une autonomie d’un total de 5 Kms. Impossible donc pour elle de s’échapper de l’île d’Yeu. Quand les reines sont croisées avec des espèces étrangères, elles peuvent se transformer en fauve…. Pourquoi ne pas profiter de l’insularité de l’île pour faire une réserve génétique ?