INTRODUCTION à la PATHOLOGIE CARDIO – VASCULAIRE

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INTRODUCTION à la PATHOLOGIE CARDIO – VASCULAIRE.
Rappel sur le cycle cardiaque et le rôle des composantes anatomiques du cœur.
Le cœur et la circulation cardiaque :
Le cœur récupère le sang veineux par les deux veines caves puis le sang va dans l’oreillette droite, dans le ventricule droit
puis le sang arrive au niveau du poumon. Le poumon est connecté par les veines pulmonaires qui envoient le sang vers
l’oreillette gauche, le ventricule gauche et la circulation systémique.
La circulation gauche est soumise à une pression 7 fois plus élevée (130 – 140 mmHg) que dans la circulation droite (20
mmHg).
Le cœur est un muscle contractile ressemblant à un muscle strié. Le cœur est composé de 4 cavités : deux ventricules et
deux oreillettes. Le ventricule droit est séparé du ventricule gauche par le septum qui a un rôle contractile. Il sert à la fonction
du ventricule gauche. La pointe du cœur appartient également au ventricule gauche.
Le ventricule droit n’a pas besoin d’une grande capacité contractile car c’est un système à basse pression donc les parois du
ventricule droit sont plus fines.
Les parois myocardiques ont des excroissances musculaires appelées piliers qui sont arrimés à des cordages qui relient les
parois ventriculaires aux valves. Il y a autant de piliers que de valvules.
Le myocarde se contracte dans le ventricule droit et dans le ventricule gauche de façon quasiment synchrone : à chaque
contraction = systole, le sang est évacué dans la circulation. La diastole est la phase de remplissage.
A la fin de la diastole = télé diastole, le sang contient 80 mL /m2 de surface corporelle. La systole éjecte 50mL /m2 : le cœur
n’éjecte pas tout donc il reste 30 mL/m2 en fin de systole.
Un cœur affaibli va éjecter moins de volume donc le rapport entre ce qui est contenu en fin de diastole et ce qui est contenu
en fin de systole = fraction d’éjection va diminuer. Ce rapport donne la capacité contractile du cœur :
FE = (VTD – VTS)/VTD : normalement, elle est de 62%.
Le myocarde :
Les oreillettes sont constituées de myocarde et ont pour rôle de remplir les ventricules. Le myocarde est entouré d’une
enveloppe = le péricarde. Il est à double paroi, plaquée l’une contre l’autre mais elles sont indépendantes. Elles peuvent
glisser l’une par rapport à l’autre grâce à un liquide : un feuillet est collé au myocarde et l’autre est collé aux structures
avoisinantes : le gril costal, les vertèbres,… par des ligaments. Sans ses structures, el cœur battrait comme un bâton de cloche
dans la cage thoracique. Grâce à eux, le cœur peut se contracter tout en étant fixé.
L’endocarde :
Il y a également une structure qui tapisse la face interne du myocarde : l’endocarde qui tapisse la totalité des cavités
cardiaques et des appareils valvulaires (c’est un tissu cellulaire). Il faut un interface qui sépare le sang du myocarde mais
l’endocarde est également un tissu endocrinien qui sécrète des hormones. Il est similaire à l‘endothélium des vaisseaux
périphériques qui a également un rôle cellulaire.
Les appareils valvulaires :
Pour leur bon fonctionnement, les valvules ont besoin d’un squelette. Dans le cycle cardiaque, il y a un temps de
remplissage des oreillettes vers le ventricule et, lors de la phase de contraction, il faut un clapet qui empêche le sang de
repartir dans les oreillettes. C’est le rôle des valves auriculo – ventriculaire : la valve tricuspide à gauche et la valve mitrale à
droite qui sont constituées de deux feuillets.
Après une contraction, il faut un clapet qui empêche le sang d’aller de l’aorte vers le ventricule : les valves sigmoïde
pulmonaire et aortique constituées de 3 feuillets.
Le système valvulaire doit être fixé sur quelque chose qui n’est pas trop mobile : squelette fibreux du cœur qui constitue l
plancher du cœur : il est constitué de fibres de collagènes qui s’enroulent autour des orifices : les 4 valves sont à peu près
dans le même plan.
Le cœur est un organe qui travaille tout le temps donc il besoin d’un apport énergétique constant : rôle de la circulation
coronaire artérielle et veineuse.
Innervation cardiaque :
Le cœur est sous l’innervation végétative sympathique et parasympathique :
le sympathique va stimuler les capacités cardiaques : augmentation du rythme cardiaque, de la contraction cardiaque.
Le parasympathique est plutôt frénateur.
Le tissu de conduction :
C’est un tissu propre au cœur qui résulte de l’évolution de la fibre myocardique contractile orientée vers la stimulation et la
conduction du myocarde.
Il contient une commande dans le toit de l’oreillette droite = nœud sinusal et il envoie des faisceaux : ils sont centralisés
vers une structure= nœud auriculo – ventriculaire qui va ensuite se diviser en deux voies, une qui va aller vers le ventricule
droit et une qui va vers le ventricule gauche : c’est le tissu nodal.
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Cœur (structure)
La forme générale du cœur (ici vu en coupe, de face) est celle d'une pyramide inversée, dont la pointe est
tournée vers le bas, la gauche, et l'avant. Le sang apporté par les veines arrive dans deux petites cavités, les
oreillettes, franchit deux dispositifs « anti-reflux » (les valvules mitrale et tricuspide), et atteint deux grandes
cavités, les ventricules, qui l'éjectent dans les artères, également munies de valvules. Une cloison médiane, le
septum, sépare complètement les cavités droites des cavités gauches.
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