1s33tp2_reponses - 16.02.2013 Activité 1

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Activité 1
- Un risque relatif supérieur à 1 caractérise une maladie familiale. Cela ne veut pas toujours dire maladie génétique. En
effet, il peut exister des facteurs d'environnement familial (cas des maladies infectieuses par exemple).
- Le taux de concordance des vrais jumeaux (génétiquement identiques) est supérieur à celui des faux jumeaux (non
génétiquement identiques). Les facteurs d'environnement familiaux étant de même nature pour les deux types de
jumeaux, cela confirme la réalité d’une composante génétique dans la transmission de la maladie.
Cas d'un phénotype diabétique [a] récessif
Des parents diabétiques ont chacun pour génotype aa et ne produisent que des gamètes a. Ils ont donc 100% d'enfants
aa diabétiques (voir le tableau de croisement). Or ce n'est pas le cas puisque le risque relatif observé n'est que de 50%.
Cas d'un phénotype diabétique [A] dominant (voir échiquiers)
Un individu diabétique a pour génotype AA ou Aa et un non diabétique est aa. Un couple Aa x aa aura 50% d'enfants
malades (car Aa produit 50% de gamètes A) et un couple Aa x Aa aura 75% d'enfants malades (voir le tableau de
croisement). Or, ce n'est pas le cas puisque les risques relatifs observés sont respectivement de 30% et 50%.
Conclusion
Aucun des modes de transmission d'une maladie monogénique n'est applicable au diabète de type 2.
Activité 2
Être en surpoids ou obèse a des conséquences sur la santé, mais l’obésité abdominale a des effets encore plus graves. En
effet, partout dans le monde, on observe une augmentation significative du diabète corrélée avec une augmentation du
tour de taille et cela quel que soit l'IMC (il en est de même pour les maladies cardiovasculaires)*.
Il faut ici se souvenir que c'est la graisse viscérale qui entraîne l'excès d'acides gras circulants provoquant
l'insulinorésistance lors du développement du diabète de type 2.
Activité 3
Mutation G  T au niveau du triplet 157 (GTC  TTC).
Phénotype moléculaire Val  Phe
Les triplets 175, 248 et 273 sont les trois points chauds de mutation retrouvés dans de nombreux cancers. Les points
chauds de mutation retrouvés aux triplets 157 et 158 sont spécifiques des cancers bronchiques associés au
tabagisme. Le point chaud au niveau du triplet 249 est spécifique du cancer du foie associé à l'exposition à l'aflatoxine
B1 (les hépatocarcinomes constatés dans les pays en développement peuvent s'expliquer par la consommation d'une
nourriture contaminée par le champignon Aspergillus Flavius responsable de l'excrétion de l'Aflatoxine B1).
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(1) Seul le cancer du poumon (et dans une mesure moindre les cancers ORL et les cancers de l’œsophage également
associés au tabagisme) ont un taux aussi élevé de transversion G:C  T:A ; (2) il y a une relation linéaire entre le taux
de ces transversions et la quantité de cigarettes fumées ; (3) les patients non fumeurs atteints de cancer bronchique ne
présentent pas cette fréquence élevée de transversions ; (4) le traitement de cellules bronchiques humaines avec du
benzo-a-pyrène induit l’apparition d’adduits spécifiques au niveau du codon 157 du gène p53.
Activité 4
Les analyses épidémiologiques démontrent de façon indiscutable que le cancer bronchique, très rare au début du siècle,
s’est développé de façon parallèle à la consommation de tabac avec un décalage homme/femme consécutif à un
tabagisme plus tardif dans la population féminine.
Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) de la fumée du tabac se fixent sur la guanine du triplet du gène
p53 (1) qui s’apparie avec de l’adénine lors de la réplication (2). Au cycle cellulaire suivant cette adénine s’apparie avec
de la thymine avec de la thymine la mutation GC  TA (soit G  T sur le brin transcrit) est alors réalisée.
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