synthèse - Créer son blog

publicité
chapitre 12 - 1 -
Lycée Michel Ange- Villeneuve la Garenne
Eco thème2- La coordination par le marché ; 2.2 : les ménages
Plan chapitre 12 : La décision de consommation et d’épargne
 Réf manuel Nathan Réflexe: page 97 Eco ; sous-thème 2.2 (2/2) du programme
A) Introduction : Définitions
………………….
………………..
……………….
…………………..
……………………
……………………….
………………….
B) Plusieurs facteurs conditionnent la décision de consommation ou d’épargne
1) Les principaux déterminants économiques : revenu et prix
p 97, 99, 106
2) Les déterminants sociaux-culturels
p 100
3) L’épargne et ses motifs.
P 98, 101, 102
C) Cela aura un impact sur la structure de la consommation et son évolution
1) La structure de la consommation
p 103- 104
2) l’évolution de la consommation
p 104-105
D) Récapitulons ….p 107
Actualité
Vocabulaire à mémoriser :
Consommation, épargne, thésaurisation, investissements des ménages, élasticité (de la consommation
par rapport au)-revenu, élasticité-prix, motifs d’épargne, coefficient budgétaire, taux d’équipement,
structure de la consommation, poste budgétaire (ou poste de consommation), loi de Engel, taux
d’épargne.
Page 1 sur 4
Manuel Utilisé : Nathan Réflexe
chapitre 12 - 2 -
Lycée Michel Ange- Villeneuve la Garenne
Eco thème2- La coordination par le marché ; 2.2 : les ménages
Chapitre 12 : LA DÉCISION DE CONSOMMATION
ET D’ÉPARGNE
A. Introduction et définitions
C’est la production qui donne naissance aux revenus. Ceux-ci sont ensuite utilisés soit pour
consommer, soit pour épargner.
Consommation
Production
Revenus
Revenu disponible
des ménages
Épargne
Prestations
Impôt + Cotisations
sociales
sociales
La consommation est la destruction d’un bien ou service en vue de satisfaire des besoins. Un
ménage peut consommer :
– des biens non durables : ils sont détruits lors de leur première utilisation (par
exemple, les produits alimentaires) ;
– des biens durables : ils sont détruits au cours d’une utilisation prolongée (par
exemple, le téléphone portable) ;
– des services : il s’agit de biens immatériels (par exemple, une coupe de cheveux
effectuée par un coiffeur).
L’épargne est la partie du revenu qui n’est pas consacrée à la consommation immédiate.
Épargne = Revenu – Consommation.
L’épargne d’un ménage peut être :
- conservée (thésaurisée),
- placée
- ou investie.
(Rappel !)
La thésaurisation consiste à conserver son argent. C’est le fameux « bas de laine ».
Les investissements consistent pour les particuliers à acquérir des biens immobiliers : terrains,
appartement, maison.
B. Plusieurs facteurs conditionnent la décision de consommation ou
d’épargne
1. Les principaux déterminants économiques
Le revenu des ménages et le prix des biens sont les deux principaux éléments économiques
qui déterminent le niveau de consommation et d’épargne.
Pour mesurer la sensibilité de la consommation d’un produit par rapport aux variations
du revenu, on calcule l’élasticité de la consommation par rapport au revenu :
C2 – C 1
Variation relative de la consommation
e C/R =
Variation relative du revenu
=
C1
R2 – R 1
R1
Page 2 sur 4
Manuel Utilisé : Nathan Réflexe
chapitre 12 - 3 -
Lycée Michel Ange- Villeneuve la Garenne
Eco thème2- La coordination par le marché ; 2.2 : les ménages
En principe, cette élasticité est positive : quand le revenu augmente, la consommation s’accroît.
Pour mesurer la sensibilité de la consommation d’un produit par rapport aux variations
de son prix, on calcule l’élasticité de la consommation par rapport au prix :
C2 – C 1
Variation relative de la consommation
e C/P =
Variation relative du prix
=
C1
P2 – P1
P1
En principe, cette élasticité est négative : quand le prix d’un produit augmente, sa consommation
diminue.
2. Les déterminants sociaux et culturels de la consommation
La consommation ne remplit pas seulement une fonction utilitaire (elle répond aux besoins
primaires) comme la satisfaction d’un besoin physiologique. Elle remplit deux autres fonctions
:
– une fonction de communication : elle permet de s’intégrer à un groupe social ou
de se différencier par rapport à d’autres groupes ;
– une fonction imaginaire : elle permet de s’évader hors du réel.
De plus, la consommation est fortement stimulée par l’offre de biens et de services des
entreprises.
Grâce à la publicité en particulier, ces dernières poussent les consommateurs à acheter des
signes de nouveauté, de beauté, de réussite sociale, etc.
3. Les motifs d’épargne
Trois raisons principalement peuvent pousser un ménage à épargner :
• Beaucoup de ménages mettent de l’argent de côté pour faire face à d’éventuels «
coups durs » en particulier une perte d’emploi ; cette épargne est une épargne de
précaution. [ Ainsi, les cotisations réalisées au titre de la sécurité sociale, mais aussi
au titre d’autres assurances privées, constituent une épargne de précaution… D’ailleurs,
en France, les prélèvements effectués pour la sécurité sociale constituent de l’épargne
« forcée »]
• Les ménages économisent également en vue de l’acquisition de biens durables
(voiture, appareils électroménagers, meubles) ou pour acquérir un logement. On
parle dans ce cas d’épargne de confort.
• Enfin, les ménages épargnent pour faire croître leur capital : c’est l’épargne
spéculative.
Page 3 sur 4
Manuel Utilisé : Nathan Réflexe
Lycée Michel Ange- Villeneuve la Garenne
chapitre 12 - 4 -
Eco thème2- La coordination par le marché ; 2.2 : les ménages
C. …. Cela aura un impact sur la structure de la consommation et son
évolution
1. La structure de la consommation
La structure de la consommation indique la façon dont les ménages répartissent leurs dépenses
entre différents postes budgétaires. Les coefficients budgétaires et les taux d’équipement
d’un bien sont des indicateurs permettant d’analyser la structure de la consommation.
On appelle coefficient budgétaire le rapport exprimé en pourcentage :
Dépense consacrée à un bien ou service particulier
X 100
Dépense totale
On appelle taux d’équipement d’un bien le rapport exprimé en pourcentage :
Nombre de ménages possédant ce bien
X 100
Nombre total des ménages
2. L’évolution de la consommation
- Le coefficient budgétaire de l’alimentation a beaucoup diminué ; en effet, lorsque les
revenus augmentent, les besoins alimentaires sont progressivement satisfaits et les ressources
supplémentaires s’orientent vers d’autres dépenses : santé, transports, loisirs, culture.
Remarque : en valeur absolue, les consommations alimentaires ont continué de croître, c’est
leur part (ou leur pourcentage) dans la dépense totale qui a diminué.
Loi de Engel :
- Le statisticien Engel a énoncé une loi selon laquelle plus le revenu d’un individu s’élève et plus
la part exprimée en pourcentage, qu’il consacre à ses dépenses alimentaires diminue.(cela se
comprend au niveau de l’individu… Au niveau « macroéconomique », cela signifie aussi que
plus le PIB augmente, plus la part consacrée aux dépenses alimentaires dans le PIB diminue)
- Depuis cinquante ans, l’équipement des ménages en biens durables a connu un essor
important. La diffusion de l’automobile et des appareils électroménagers a été le symbole de la
« société de consommation ». Certains biens ont atteint aujourd’hui leur seuil de saturation :
c’est le cas du réfrigérateur ou de la télévision, dont les taux d’équipement n’évoluent plus
depuis quelques années. Par contre, de nouveaux produits comme le téléphone portable ou
l’ordinateur multimédia stimulent la consommation et la croissance économique.
En matière d’accès aux biens, des différences importantes existent entre les ménages. Par
exemple, aujourd’hui 80 % des cadres possédaient un micro-ordinateur contre 40 % des
ouvriers.
Page 4 sur 4
Manuel Utilisé : Nathan Réflexe
Téléchargement