ABOLIR nos hiérarchies Diversité, classification et organisation

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CONTINUUM
ET RUPTURES
ORDRE
DU VIVANT
GRANDES
FONCTIONS
TABLEAU
DE BORD
CLASSER
POUR CONNAÎTRE
TERRE
ACTIVE
ABOLIR nos hiérarchies
Diversité, classification et organisation
ORDRE DU VIVANT
« Beauté à la fois si étrangère et si fraternelle,
– parente de l'œil qui la reçoit et de l'esprit qui s'en émerveille. »
Jean ROSTAND (1894-1977)
LUCA, le « Last Universal Common Ancestor » ne sera probablement jamais connu. De
nombreuses conceptions théorisent sur sa forme, ou, plutôt, sur les propriétés qu'il devait
posséder.
Les formes vivantes les plus simples (prions, viroïdes et Virus) ne sont pas nécessairement
les plus anciennes : selon toute probabilité au contraire, elles auraient évolué, à partir de
formes de vie antérieures éventuellement plus complexes, vers plus de simplicité en raison
de leur mode de vie parasitaire.
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LE VIVANT
ÇA BOUGE !
Nos cellules renferment l'ADN, support de notre information génétique ou génome. Nous
sommes des organismes plus ou moins autonomes. Nous vivons, nous nous reproduisons et
nous mourons. Nous avons investi tous les milieux sur Terre.
PRIONS
AUX FRONTIÈRES DU VIVANT ?
Simples protéines mutantes (PRoteinaceous Infectious ONly), nos formes saines existent
dans le système nerveux des animaux où elles sont constamment renouvelées. Nous
sommes des agents infectieux encore mystérieux. La communauté scientifique s'interroge
sur notre appartenance au monde vivant.
VIROÏDES
DE L'INFORMATION PURE
Vivants ? Pas vivants ? Comme nos cousins les Prions, il est difficile de nous situer…
Eux ne sont que protéines et nous ne sommes qu'une simple boucle d'ARN. Cette
information génétique rudimentaire ne permet de parasiter que quelques végétaux.
VIRUS
SIMPLES COMME DES PARASITES…
Découverts à la fin du 19e siècle, notre nom vient du latin virus : humeur, poison, puanteur,
car nous causons des ravages jadis attribués au "mauvais air".
Nous nous résumons à un filament d'ARN ou d'ADN, enfermé dans une coque de protéines,
la capside. Incapables de nous multiplier par nous-mêmes, nous chargeons les cellules que
nous infectons de le faire pour nous : nous sommes des parasites obligatoires.
4000 espèces
EUBACTERIES OU BACTERIES
PREMIÈRES CELLULES VIVANTES AUTONOMES
Nos cellules limitées par la membrane renfermant de l'acide muramique, abritent le
patrimoine génétique : un filament d’ADN libre, avec parfois un fragment circulaire ou
plasmide. Nous possédons des ribosomes qui permettent de traduire notre ARN, simple
copie de l'ADN, en protéines. Nous avons conquis l'ensemble des milieux, cela fait de nous
le groupe d’organismes le plus important sur Terre. Nous pouvons vivre en symbiose avec
d'autres êtres vivants ou en parasites, nous sommes alors responsables de maladies.
10 000 espèces
ARCHÉOBACTERIES OU ARCHEES
D'ANCIENNES BACTERIES ?
Notre membrane cellulaire comporte une seule couche, au lieu des deux présentes chez les
Eubactéries. Notre capacité à vivre en milieux hostiles a laissé penser que nous
descendions des premiers habitants de la planète. Mais rien n'est moins sûr car nous
serions peut-être plus proches de nos cousins les Eucaryotes.
400 espèces
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EUCARYOTES
DES CELLULES A NOYAU
Notre grande nouveauté : nos cellules possèdent désormais un noyau parfaitement délimité,
qui contient notre patrimoine génétique.
Elles abritent aussi des "organes" minuscules appelés organites, qui accomplissent nos
fonctions vitales. En particulier, les ribosomes fabriquent nos protéines, tandis que les
mitochondries - des cyanobactéries incorporées à nos cellules - assurent notre respiration.
DIOCHONTES OU BICHONTES
FORAMINIFERES
PASSOIRES MARINES
Nous sommes protégés par une sorte de coque spiralée, criblée de trous, faite de sucres,
de protéines et de calcaire : le test. Par ces orifices, notre cellule "déborde", formant autant
de filaments, les filopodes, dont nous nous servons pour nous déplacer et capturer nos
proies. Minuscules, nous pullulons dans toutes les mers du monde.
10 000 espèces
ALVEOLOBIONTES
VESICULES PROTECTRICES
Nous sommes tous unicellulaires. Sous notre membrane, des alvéoles servent de réservoirs
de calcium qui peut durcir et former une véritable cuirasse. Certains d’entre nous sont
capables De faire la photosynthèse. D’autres vivent en prédateurs ou en parasites. Dans
l’eau, nous nous déplaçons "à la godille", à l’aide de flagelles ou de cils vibratiles.
RHIZOPODES
AMIBES
Nous sommes constituées d'une seule cellule. Pour nous déplacer ou capturer des proies,
nous nous déformons et créons ainsi des sortes de pieds appelés pseudopodes, aussi
agiles que des tentacules. Nous vivons en eau douce ou dans les sols humides. Parfois,
nous parasitons même d'autres êtres vivants.
200 espèces
DINOPHYTES
DE MORTELLES MAREES ROUGES
Protégés par une "cuirasse", à la fois carnivores et pratiquant la photosynthèse, nous
sommes des algues redoutables : nos phycotoxines et l’un de nos flagelles servant de
lasso, nous permettent de capturer nos proies planctoniques. Nous nous multiplions très vite,
parfois jusqu’à colorer la mer en rouge.
2 200 espèces
CILIES
PARAMECIES ET COMPAGNIE
Unicellulaires recouverts de cils vibratiles et munis de tous les organites indispensables à
l’alimentation, la circulation, l’excrétion et la reproduction, nous vivons de bactéries et de
levures, mais nous pouvons aussi vivre en parasites, notamment de l’homme.
8 000 espèces
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MYCÉTOZOAIRES
DES « CHAMPIGNONS-ANIMAUX » ?
PARENTS des amibes, nous sommes des cellules solitaires. Nous nous nourrissons de
bactéries et de particules en décomposition.Si celles-ci viennent à manquer, nous nous
rassemblons en amas et nous nous déplaçons vers un lieu plus propice. Là, passant à une
forme de résistance, nous émettons des spores qui « germeront » plus tard, comme les
champignons !
600 espèces
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LIGNEE VERTE
TOUTES LES PLANTES VERTES… ET QUELQUES AUTRES
Il n'est pas difficile de nous reconnaître : nous sommes vertes à cause de la chlorophylle
contenue dans la plupart de nos cellules.
Grâce à cette chlorophylle, nous pouvons effectuer la photosynthèse, c’est-à-dire fabriquer
notre matière organique – des sucres que l’on stocke sous forme d’amidon – à partir d'eau,
du dioxyde de carbone (CO2) de l'air et de la lumière du soleil.
Belle prouesse, non ?
GLAUCOPHYTES
DE GLAUQUES CELLULES…
Constitués par une cellule unique, nous hantons les eaux douces des régions tempérées.
Notre photosynthèse est assurée par un organite particulier, la cyanelle.
Nous possédons des pigments, différents de la chlorophylle, qui nous donnent notre couleur
vert glauque caractéristique.
Nos formes mobiles se déplacent à l’aide de deux petits fouets, les flagelles.
13 espèces
METABIONTES
UN VERITABLE BOULEVERSEMENT
Nos cellules abritent leur propre usine à photosynthèse : le chloroplaste. Nous pouvons
aussi nous unir en grand nombre, formant des organismes pluricellulaires afin de croître
au-dessus du sol.
RHODOPHYTES
ALGUES ROUGES : DE LA COULEUR
Notre couleur est due aux phycoérythrines, des pigments qui facilitent la photosynthèse
dans les fonds peu éclairés. Notre appareil végétatif est formé par une lame souple appelée
thalle.
5 500 espèces
Delesserie, Delesseria sanguinea, Océan Atlantique, zone nord-est
Phycodrys, Phycodrys rubens, Océan Atlantique, zone nord-est
Dils charnue, Dilsea carnosa, Océan Atlantique Nord
Plume de mer, Heterosiphonia plumosa, Océan Atlantique, zone nord-est
Plocamium cartilagineux, Plocamium cartilagineum, Océan Atlantique, zone nord-est
Crinière de mer, Calliblepharis jubata, Océan Atlantique, zone Nord-Est/mer Méditerranée
Palmaire à palmettes, Palmaria palmata; Océan Atlantique Nord
Polyneure de Miss Hill, Polyneura hilliae, Océan Atlantique, zone nord-est
Dumontie tordue, Dumontia contorta, Océan Atlantique Nord
Lomentaire articulée, Lomentaria articulata, Océan Atlantique, zone nord-est/mer Noire/mer
Méditerranée
Callophylle frangée, Callophyllis laciniata, Océan Atlantique nord/mer Méditerranée
Parchemin de mer, Membranoptera alata, Océan Atlantique nord
Janie rougissante, Jania rubens, Océan Atlantique, zone nord-est/mer Méditerranée/mer
Noire/océan Indien
Pourpre à ombilic, Porphyra umbilicalis, Océan Atlantique nord/mer Méditerranée
CHLOROBIONTES
SE METTRE AU VERT
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Chez nous, la chlorophylle est une association de deux formes ce qui améliore notre
photosynthèse. Dans chaque cellule les pigments chlorophylliens sont regroupés sur des
lamelles, disposées à l’intérieur des minuscules chloroplastes verts.
ULVOPHYTES
ALGUES VERTES : PREMIERS VEGETAUX VERTS
Pour la plupart unicellulaires, nous sommes parmi les principaux figurants du
microplancton. Certaines de nos espèces colorent de vert les murs humides, d’autres
vivent avec des champignons pour former les lichens. Notre thalle peut être très mince et
composé de deux cellules seulement.
3 700 espèces
Laitue de mer ou ulve, Ulva lactuca, Océan Atlantique nord
Entéromorphe comprimée, Enteromorpha compressa, Monde
Cladophore des rochers, Cladophora rupestris, Océan Atlantique nord
Udotée en éventail, Udotea petiolata, Océan Atlantique, zone nord-est/mer Méditerranée
Ombrelle de mer, Acetabularia acetabulum, Océan Atlantique, zone nord-est/mer Méditerranée
Bryopsis plumeux, Bryopsis plumosa, Océan Atlantique nord/mer Méditerranée/mer Noire
Halimède figuier de barbarie, Halimeda tuna, Mers tropicales
Caulerpe à aiguilles, Caulerpa sertularioides, Mers tropicales
Prasiola stipitata, Monde
Parmelia caperata contenant l’algue verte Trebouxia parmeliae, Régions tempérées et froides
Codium tomenteux, Codium tomentosum, Mers tempérées
Chlamydomonas des neiges, Chlamydomonas nivalis, Monde
EMBRYOPHYTES
OBJECTIF TERRE
Notre épiderme est protégé par une fine couche de cire appelée cuticule. Nos organes de
reproduction, les spores, sont à l’abri dans une sorte de sac : le sporange. Nous sommes
les premières plantes à évoluer en milieu terrestre et à résister à des agressions nouvelles.
MARCHANTIOPHYTES
HEPATIQUES : DES TROUS POUR RESPIRER
Notre appareil végétatif se limite à une simple lame verte percée de trous respiratoires.
Certaines cellules contiennent des réserves d’huile, les oléocorps. L’eau reste
indispensable à notre reproduction.
9 000 espèces
Hépatique des fontaines, Marchantia polymorpha, Régions tempérées du monde
Trichocolea tomentella, Hémisphère nord
Hépatique plume, Plagiochila asplenioides, Europe
Hépatique, Conocephalum conicum, Europe
STOMATOPHYTES
DES ECHANGES GAZEUX REGLABLES
Sur la face inférieure de nos "feuilles", s'ouvrent de petites ouvertures, les stomates, qui
nous permettent de respirer, d’absorber du CO2 pour la photosynthèse et aussi de transpirer.
Comble de fonctionnalité, les cellules qui bordent ces ouvertures peuvent changer de forme
et les obturer, nous évitant ainsi de perdre trop d'eau par temps sec.
ANTHOCEROPHYTES
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DES PORTEURS DE CORNES
Nous poussons uniquement dans les zones humides, au ras du sol, malgré de notables
efforts pour nous redresser…
Sans fleur quoiqu’affirme notre nom – "plantes aux fleurs cornues", nos spores sont portées
par des pédoncules, semblables en effet à des cornes.
Nous vivons associées à des cyanobactéries et nous n'y trouvons que des avantages
réciproques. Ce mode de vie, une symbiose, nous permet de mieux tirer parti d'un milieu
souvent ingrat !
300 espèces
HEMITRACHEOPHYTES
SE DRESSER
NOUS POSSEDONS un système de cellules conductrices de sève, ce qui nous rigidifie et
favorise la formation de longues tiges. Nous pouvons ainsi nous dresser au-dessus du sol,
un atout pour conquérir le milieu aérien ! Sur la face inférieure de nos « feuilles » se trouvent
des petites ouvertures, les stomates, qui nous permettent de respirer et d'absorber du gaz
carbonique pour la photosynthèse.
BRYOPHYTES
MOUSSES : PRENDRE DE LA HAUTEUR
Nous sommes caractérisées par de petits appendices foliaires et des ébauches de racines,
les rhizoïdes. Notre reproduction, liée à l’eau, se fait par ramification et par des spores. Le
sporophyte se développe sur la mousse sous la forme d’un pied et d’une capsule ; à
maturité, celle-ci libère les spores.
15 000 espèces
Polytric commun, Polytrichum commune, Régions tempérées
Sphaigne Sphagnum sp., Régions tempérées et froides
Thuidie à feuilles de tamaris, Thuidium tamariscinum, Régions tempérées océaniques
Dicrane à balai, Dicranum scoparium, Régions tempérées de l’hémisphère nord
Atriche ondulée, Atrichum undulatum, Régions froides et montagnardes de l’hémisphère nord
Néckère crispée, Neckera crispa, Régions tempérées et froides de l’hémisphère nord
Hypne en arbre, Climacium dendroides, Régions tempérées et froides de hémisphère nord
Mnie ondulée, Plagiomnium undulatum, Régions tempérées de l’hémisphère nord
Hypne à feuilles en toit, Hypnum lacunosum var.tectorum, Monde
Hypne queue de chat, Rhytidiadelphus triquetrus, Hémisphère nord
POLYSPORANGIOPHYTES
S'ÉTENDRE ET SE DISPERSER
Nous portons notre système reproducteur sur une tige ramifiée, ce qui facilite la
dispersion de nos spores. Les cellules conduisant notre sève présentent une paroi rigide
composée d'une molécule très résistante, la lignine, qui forme des épaississements en
anneaux ou en hélices.
LYCOPHYTES
À PAS DE LOUP
Nous formons trois groupes : les lycopodes et les sélaginelles, qui sont de petites plantes
rampantes des lieux humides, et les isoètes qui vivent dans les eaux douces. De nos spores
germent de minuscules lames vertes, les prothalles, d’où émergent les futures plantes.
1 300 espèces
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Spores de lycopode en massue, Lycopodium clavatum, Monde
Lycopode patte de rat, Lycopodium cernuum, Régions tropicales, don B. Presseq, 2005
Lycopode sélagine, Huperzia selago, Régions tempérées de l’hémisphère nord
Sélaginelle électrique, Selaginella willdenowii, Asie du Sud-Est, don B. Presseq, 2005
Sélaginelle, Selaginella sp., Thaïlande don B. Presseq, 2005
Rose de Jéricho ou plante de la résurrection, Selaginella lepidophylla, Nord de l’Amérique
centrale/Sud des États-Unis, don M. Dussau, 2005
Isoète des lacs, Isoetes lacustris, Europe tempérée et froide
EUPHYLLOPHYTES
VERS DE MEILLEURS ÉCHANGES
Nous possédons de véritables feuilles,avec une nervure centrale, disposées en hélice le long
des tiges. Nos vaisseaux, formés par l'alignement de cellules tubulaires, sont perforés à
leurs extrémités et permettent le passage de la sève.
MONILIFORMOPSES
UN JEU DE CONSTRUCTION VEGETAL/DES VEGETAUX MODULAIRES
Ce qui fait notre particularité, c’est notre système d'assemblage.
Nous sommes en effet constitués d’éléments conducteurs juxtaposés, tous identiques.
FILICOPHYTES
FOUGERES : NOS FEUILLES SONT DES FRONDES
Nos feuilles sont des frondes qui se déroulent en crosse. Des frondes spéciales, les
sporophylles, produisent nos spores. Dans les régions tropicales, nous pouvons atteindre
plus de 10 m de hauteur.
10 000 espèces
Azolla Azolla filiculoides, Amériques
Langue de serpent, Ophioglossum vulgatum, Eurasie
Trèfle des marais, Marsilea quadrifolia, Régions tempérées de l’hémisphère nord
Scolopendre, Phyllitis scolopendrium, Régions tempérées de l’Eurasie/Afrique du Nord
Polypode réglisse des bois, Polypodium vulgare, Eurasie/Afrique du Nord
Osmonde royale, Osmunda regalis, Monde sauf Océanie
Fougère mâle, Dryopteris filix-mas, Eurasie
Blechnum en épi, Blechnum spicant, Eurasie
Fougère pied de lièvre des Canaries, Davallia canariensis, Îles Canaries, Espagne/Portugal
Cétérach officinal, Ceterach officinarum, Eurasie/Afrique du Nord
Fougère du chêne, Gymnocarpium dryopteris, Régions tempérées de l’hémisphère nord
Cheveux-de-Vénus, Adiantum capillus-veneris, Monde
Ptéris de Chine, Pteris vittata, Monde sauf Amérique
Asplénium nid d’oiseau, Asplenium nidus-avis, Régions tropicales, don Jardin botanique Henri
Gaussen, 2005
Fougère fourchette, Psilotum nudum, Monde, don Jardin botanique Henri Gaussen, 2005
Cyrtomium en faux, Cyrtomium falcatum, Japon/Corée/Chine
Fougère bois d’élan, Platycerium coronarium, Asie du Sud-est, don Jardin botanique Henri
Gaussen, Toulouse, 2005
Stipe de fougère arborescente de la Réunion, Cyathea borbonica, Île de la Réunion, don J.
Hivert, 2005
Section de stipe de fougère arborescente, Cyathea sp., Venezuela, don B. Presseq, 2004
SPHENOPHYTES
PRELES : DES TIGES ARTICULEES
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Plantes des lieux humides, nous avons une tige verte composée d’une succession
d’éléments identiques, empilés les uns sur les autres. C’est cette tige qui assure la
photosynthèse : nos feuilles sont trop petites. Nos sporanges forment souvent des épis.
20 espèces
Prêle ramifiée, Equisetum ramosissimum, Monde
Grande prêle, Equisetum telmateia, Eurasie
SPERMATOPHYTES
GERMER QUAND LES CONDITIONS SONT FAVORABLES
Nos grains de pollen libèrent des spermatozoïdes qui fécondent nos ovules. Ceux-ci
deviennent alors graines et nos embryons présentent une ébauche de racine et de tige
ainsi qu'une ou plusieurs feuilles de réserve, les cotylédons. Sous l'écorce, un tissu, le
cambium assure notre croissance en épaisseur. Nous nous développons en hauteur et nous
nous ramifions grâce à nos bourgeons.
CONIFEROPHYTES
LE CONE ET L’AIGUILLE
Nos organes mâles sont regroupés sur des épis que l’on nomme chatons, d’où s’échappent
des nuages de pollen.
Notre nom de conifères vient du fait que nos représentants les plus connus enferment leurs
graines dans des structures coniques, la pomme de pin par exemple.
Nos feuilles simples, aiguilles, épines ou éventails, sont plutôt coriaces.
GINKGOPHYTES
GINKGO : SEUL SURVIVANT
Les nervures de nos feuilles se ramifient par dichotomie et nos ovules accumulent des
réserves avant même d’être fécondés : des caractères archaïques. Je suis Ginkgo biloba,
unique survivant d’une famille vieille de 270 millions d’années…
1 espèce
Feuilles et graines de ginkgo, Ginkgo biloba, Chine
PINOPHYTES
CONIFERES : UNE GRAINE NUE
Nos graines sont portées par des épis, les cônes. Nos feuilles ou aiguilles, sont souvent
persistantes. Les gamètes mâles sont conduits par un tube jusqu’à l’ovule. Après la
fécondation, les graines constituent des réserves et entrent en dormance, attendant la
bonne saison pour germer.
600 espèces
Bois d’if, Taxus baccata, Eurasie
Cônes d’if, Taxus baccata, Eurasie
Cônes de séquoia, Sequoiadendron giganteum, Sierra Nevada, Californie, États-Unis
Pneumatophore de cyprès chauve, Taxodium distichum, Sud-est des Etats-Unis, don C. Conrad,
2006
Cônes de pin pignon, Pinus pinea, Régions méditerranéennes
Cônes de pin marron, Podocarpus elatus, Australie, don Australian National Botanical Gardens,
2005
Cônes de microcachrys, Microcachrys tetragona, Tasmanie, don Tasmanian Herbarium, 2006
Cônes de kauri blanc, Agathis moorei, Nouvelle-Calédonie, don Herbier Institut de recherche
pour le développement de Nouvelle-Calédonie, 2007
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Cône de désespoir des singes, Araucaria araucana, Chili/Argentine, don S. Noguès, 2004
Cône de pin faiseur de veuves, Pinus coulteri, Californie, États-Unis, don Jardin botanique Henri
Gaussen, Toulouse, 2005
Cônes de pin pleureur de l’Himalaya, Pinus wallichiana, Himalaya
Cônes de pin à crochets, Pinus uncinata, Europe Occidentale, don B. Presseq, 2005
Cônes d’épicéa commun, Picea abies, Europe
Cônes de mélèze d’Europe, Larix decidua, Alpes/Carpates
Cônes de sapin de Douglas, Pseudotsuga menziesii, Ouest de l’Amérique du Nord
Cône de sapin argenté, Abies amabilis, Est de l’Amérique du Nord, dépôt Université Paul
Sabatier
Cônes de sapin pectiné, Abies alba, Europe
Cônes de cèdre de l’Atlas, Cedrus atlantica, Algérie/Maroc
Cône de keteleeria Keteleeria evelyniana, Chine du Sud/Laos/Vietnam don Hungarian Natural
History Museum, 2005
Cône de mélèze doré Pseudolarix amabilis, Chine de l’Est
Cônes de tsuga, Tsuga diversifolia, Japon
Cônes de pin parasol du Japon, Sciadopytis verticillata, Japon, don Jardin botanique Henri
Gaussen, Toulouse, 2004
Cônes d’athrotaxis, Athrotaxis selaginoides, Tasmanie, don Tasmanian Herbarium, 2006
Cônes de cryptomère du Japon, Cryptomeria japonica, Japon/Chine du Sud
Cônes de cunninghamia, Cunninghamia lanceolada, Chine, don Jardin botanique Henri
Gaussen, Toulouse, 2005
CYCADOPHYTES
EN FORME DE PALMIER
Notre croissance est très lente et notre tige simple porte à son extrémité de longues feuilles
coriaces. Nos racines hébergent des cyanobactéries qui fixent l’azote de l’air. L’ovule du
Cycas sécrète une « mousse » où s’englue le pollen apporté par le vent ; les
spermatozoïdes nagent alors jusqu’à lui pour le féconder.
130 espèces
Feuille de cycas, Cycas revoluta, Chine/Japon don L. Rogez, 2006
Cône mâle de dioon comestible, Dioon edule, Mexique, don D. Cordonnier, 2005
Cône mâle et écaille ovulifère de cycas, Cycas revoluta, Chine/Japon, don D. Cordonnier, 2005
Cône mâle d’encephalartos de Lehmann, Encephalartos lehmanii, Afrique du Sud, don D.
Cordonnier, 2005
Cône mâle d’encephalartos à longues feuilles, Encephalartos longifolius, Afrique du Sud, don
Y. Rolland, 2005
Feuille d’encephalartos à longues feuilles, Encephalartos longifolius, Afrique du Sud, don L.
Rogez, 2006
Feuille de macrozamia spiralé, Macrozamia spiralis, Australie, don L. Rogez, 2006
Cône femelle de dioon comestible, Dioon edule, Mexique, dépôt Jardin botanique Henri
Gaussen
ANTHOPHYTES
ENFIN, DES PLANTES "A FLEURS"
Bien qu’encore primitives, nos fleurs sont un formidable atout ! Elles se composent de
feuilles modifiées qui offrent mille astuces pour mieux assurer la reproduction !
De plus, notre bois véritable est composé de vaisseaux parfaits : sans plus aucune
obturation, ils assurent une meilleure circulation de la sève et autorisent toutes les formes :
herbes, arbres, lianes…
Enfin, une double fécondation à l'origine de l’embryon et d'un tissu de réserve, assure à la
graine de meilleures chances de survie.
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GNETOPHYTES
SURVIE EN MILIEU HOSTILE
Notre ovule est partiellement protégé dans une structure ressemblant à une fleur composée
de feuilles modifiées, les bractées. L’une de nous, Welwitschia, possède deux feuilles qui ne
cessent de s’allonger et vit jusqu’à 2 000 ans dans le Kalahari.
91 espèces
Uvette Ephedra major, Régions méditerranéennes, don B. Presseq, 2006
Gnetum, Gnetum nodiflorum, Amazonie, de l’Équateur à la Guyane, don Herbier Institut de
recherche pour le développement de Guyane, 2006
Welwitschia, Welwitschia mirabilis, Namibie/Angola prêt Herbier Muséum national d’histoire
naturelle
ANGIOSPERMES
UNE CO-REUSSITE AVEC LE MONDE ANIMAL
Fleurs parfaites, bois renforcé, fruits secs ou juteux : nous avons conquis le monde entier !
Pour nous reproduire, nos parfums et nos couleurs infinis attirent les animaux butineurs qui
disséminent notre pollen.
Nos fruits – protecteurs des graines – nourrissent des animaux qui dispersent ensuite nos
semences.
Grâce à notre bois enrichi de fibres de soutien, notre sève circule mieux et nous atteignons
de grandes dimensions. »
250 000 espèces
DICOTYLEDONES ARCHAÏQUES
Nos fleurs présentent de nombreuses pièces florales voyantes, dissociées et disposées
en spirale le long du pédoncule. Nous évoluons en réduisant le nombre des pièces florales.
Notre graine contient un embryon à deux cotylédons.
Feuille de makhana, Euryale ferox, Asie don Établissements Latour-Marliac, Le-Temple-sur-Lot,
Lot-et-Garonne, France, 2005
Fruits de badiane, Illicium verum, Chine
Cornifle submergé, Ceratophyllum submersum, Eurasie
Fruit d’avocatier, Persea americana, Amérique centrale Moulage en résine naturelle patinée
Écorces de cannellier, Cinnamomum verum, Inde/Sri Lanka don B. Presseq, 2004
Fruits de tambourissa, Tambourissa rota, Madagascar
Fruits et feuille de tulipier de Virginie, Liriodendron tulipifera, Amérique du Nord
Fruits et feuille de tulipier de Virginie, Liriodendron tulipifera, Amérique du Nord
Fruits et feuille de poivrier, Piper nigrum, Côte de Malabar, Inde, don B. Presseq, 2005
Fruits et feuille de poivrier, Piper nigrum, Côte de Malabar, Inde, don B. Presseq, 2005
Fruits d’aristoloche élégante, Aristolochia littoralis, Brésil, don Jardin botanique Henri Gaussen,
Toulouse, 2004
MONOCOTYLEDONES
Nos pièces florales sont insérées par trois ou des multiples de trois sur la tige : c’est la
trimérie. Nos feuilles ont une nervation parallèle et nos graines possèdent un seul
cotylédon. Les orchidées sont l’une des trois familles de plantes à fleurs les plus
importantes.
18 000 espèces
Feuille d’açore, Acorus calamus, Eurasie
Feuilles et fruits de plantain aquatique, Alisma plantago-aquatica, Monde
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Feuille de philodendron, Monstera deliciosa, Amérique centrale, don Conservatoire Fabre,
Castres, Tarn, France, 2006
Pelote de débris de feuilles de posidonie, Posidonia oceanica, Mer Méditerranée
Posidonie, Posidonia oceanica, Mer Méditerranée
Sève de dragonnier de Socotra, Dracaena cinnabari, Île de Socotra, Yémen, don B. Presseq,
2006
Fruits d’iris des marais, Iris pseudacorus, Eurasie
Fruits de poireau perpétuel, Allium ampeloprasum, Régions méditerranéennes
Fruit de black boy, Xanthorrhoea glauca, Australie don Autralian National Botanical Gardens,
2005
Tubercule d’igname, Dioscorea sp., Afrique tropicale Moulage en résine naturelle patinée
Feuille d’igname de Zanzibar, Dioscorea sansibarensis, Afrique tropicale et Madagascar, don
Jardin botanique Henri Gaussen, Toulouse, 2006
Fruit de vacoua, Pandanus odoratissimus, Asie du Sud-Est, don B. Presseq, 2005
Fruit de fandran, Pandanus connatus, Madagascar
Fruits de tulipe, Tulipa sp., Europe méridionale, don L. Rogez, 2006
Section de tige de palmier de Chine, Trachycarpus fortunei, Asie subtropicale
Fruits de nypa, Nypa fruticans, Asie du Sud-Est, don B. Presseq, 2005
Fruits de raphia, Raphia farinifera, Afrique de l’Est
Feuille de washingtonia, Washingtonia filifera, Nord-ouest du Mexique, don L. Rogez, 2006
Maïs Zea mays, Amérique centrale
Épis de mil, Pennisetum sp., Afrique sahélienne, don C. Costis, 2005
Épis de roseau, Phragmites australis, Hémisphère nord
Tige de bambou géant Dendrocalamus giganteus, Asie du Sud-Est
Feuille de bananier, Musa ornata, Asie du Sud-Est, don Conservatoire Fabre, Castres, Tarn,
France, 2006
Fruit de l’arbre du voyageur, Ravenala madagascariensis, Madagascar
EUDICOTYLEDONES ARCHAÏQUES
Nos caractères primitifs : l’insertion en spirale des pièces florales, des sépales et pétales
peu différenciés et des carpelles libres. Nos caractères évolués : les grains de pollen à
trois pores et des vaisseaux parfaits qui conduisent la sève.
Fruits de pavot d’Orient, Papaver orientale, Moyen-Orient
Fruits de clématite, Clematis vitalba, Eurasie
Feuille d’hellébore fétide, Helleborus foetidus, Europe occidentale
Feuille de lotus, Nelumbo nucifera, Asie
Fruits de lotus, Nelumbo nucifera, Asie
Feuille de platane, Platanus x hispanica, Origine horticole
Section de tronc de platane, Platanus x hispanica, Origine horticole, don F. Fontan, 2005
Fruits de banksia, Banksia aemula, Australie, don Australian National Botanical Garden, 2005
Fruits de buis, Buxus sempervirens, Europe méridionale/Asie occidentale, don B. Presseq, 2004
Section de tronc de buis, Buxus sempervirens, Europe méridionale/Asie occidentale, don B.
Presseq, 2006
Bois de santal, Santalum album, Asie du Sud-Est, dépôt Université Paul Sabatier
Gui Viscum album, Eurasie/Afrique du Nord
Tige évidée de cactus, Trichocereus tercheskii, Amérique du Sud
Fruits de compagnon blanc, Silene latifolia, Eurasie/Afrique du Nord
Feuille de liquidambar, Liquidambar styraciflua, Amérique centrale/États-Unis
Fruits liquidambar, Liquidambar styraciflua, Amérique centrale/États-Unis
Fruit de gunnera, Gunnera manicata, Amérique du Sud don Alisma, 2006
Feuille de vigne vierge, Parthenocissus quinquefolia, États-Unis
Fruits de staphylée, Staphylea colchica, Caucase
EUDICOTYLÉDONES ÉVOLUÉES : ROSIDÉES
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Nos pièces florales vont par cinq ou ses multiples : c’est la pentamérie. Pétales et sépales
sont bien différenciés mais encore libres.
Fruits de géranium à feuilles rondes, Geranium rotundifolium, Régions méditerranéennes
Feuille d’herbe-à-Robert, Geranium robertianum, Eurasie/Afrique du Nord
Feuille de géranium de Madère, Geranium maderense, Madère
Fruit de pet du diable, Hura crepitans, Antilles/Amérique latine, don B. Presseq, 2004
Fruits de zognon sauvage, Clusia grandiflora, Amérique du Sud, don F. Garcia, 2004
Feuilles de passiflore, Passiflora sp., Amérique latine don Jardin botanique Henri
Gaussen,Toulouse, 2005
Feuille d’oxalis Oxalis articulata, Amérique du Nord
Fruit de châtaignier des Antilles, Sloanea dentata, Antilles, don Y. Lignereux, 2004
Fruit d’entada, Entada rheedei, Thaïlande/Malaisie péninsulaire, don B. Presseq, 2005
Fruit de tetrapleura, Tetrapleura tetraptera, Afrique équatoriale
Fruits d’hymenaea, Hymenaea verrucosa, Madagascar
Fruits de jequirity, Abrus precatorius, Régions tropicales
Feuilles de légumineuses, Monde
Bois d’orme, Ulmus laevis, Eurasie, don B. Presseq, 2005
Feuilles de Rosacées, Régions tempérées
Tronc de bois canon, Cecropia peltata, Amérique du Sud
Fruit de calebasse, Lagenaria siceraria, Régions tropicales, don B. Presseq, 2005
Feuille de pastèque, Citrullus lanatus, Afrique
Feuilles de bégonias, Begonia sp., Régions tropicales
Bois de chataignier, Castanea sativa, Asie Mineure
Fruits de hêtre, Fagus sylvatica, Europe Occidentale
Feuille de noyer, Juglans regia, Eurasie
Écorce de bouleau à canots, Betula papyrifera, Amérique du Nord, don D. Berolt, 2004
Feuille de chêne Tauzin, Quercus pyrenaica, Europe du Sud-Ouest
Fruits de combretum, Combretum sp., Afrique tropicale
Feuille de mélastoma, Melastoma sp., Régions tropicales
Fruits de châtaigne d’eau, Trapa bicornis, Asie tempérée et subtropicale
Feuille de papayer, Carica papaya, Amérique latine don Conservatoire Fabre, Castres, Tarn,
2005
Fruits de monnaie du pap,e Lunaria annua, Europe
Fruits de moringe, Moringa oleifera, de l'Afrique du Nord-Est à l’Inde
Fruits de brachychiton, Brachychiton populneum, Australie, don B. Presseq, 2004
Feuille de fromager, Ceiba pentandra, Amérique et Afrique tropicales
Fruits de fromager, Ceiba pentandra, Amérique et Afrique tropicales
Tronc de fromager, Ceiba pentandra, Amérique et Afrique tropicales
Fruits de diptérocarpe, Dipterocarpus alatus, Asie du Sud-Est, don A.-L. Viagas, 2004
Feuille de l’érable à sucre, Acer saccharum, Est de l’Amérique du Nord
Fruits de l’érable negundo, Acer negundo, Amérique du Nord
Fruits de peigne-macaque, Apeiba sp., Amérique du Sud tropicale
Fruits de tilleul argenté, Tilia tomentosa, Eurasie
Fruits de faux poivrier, Schinus terebinthifolius, Amérique du Sud don F. Fontan, 2004
Feuille de savonnier, Koelreuteria paniculata, Chine/Corée
Bois de sapelli, Entandrophragma cylindricum, Afrique de l’Ouest
Bois d’acajou du Sénéga,l Khaya senegalensis, de l’Afrique de l’Ouest au Soudan
Bois de goï nep, Aglaia gigantea, Asie du Sud-Est
Bois d’andiroba ,Carapa guianensis, Guyanes/bassin amazonien
Bois d’avodiré, Turraeanthus africana, Afrique de l’Ouest
Bois de kosipo, Entandrophragma candollei, Afrique de l’Ouest
Bois de bossé,, Guarea cedrata, Afrique de l’Ouest
Bois d’acajou d’Afrique, Khaya ivorensis, Afrique de l’Ouest
Bois de sipo, Entandrophragma utile, Afrique de l’Ouest
Bois de dibétou, Lovoa trichilioides, Afrique de l’Ouest
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EUDICOTYLEDONES EVOLUEES : ASTERIDEES
Nous sommes considérées comme les plus évoluées des plantes à fleurs. Nos
inflorescences, souvent compactes, présentent des pétales soudés. Cela constitue un
signal attractif fort pour les insectes pollinisateurs.
Feuille d’hortensia, Hydrangea macrophylla, Japon
Feuille d’aucuba du Japon, Aucuba japonica, Japon
Fruits de maho, Lecythis pisonis, Amérique tropicale
Bois d’ébène, Diospyros ebenum, Afrique de l’Ouest, don P. Orbillot, 2005
Écorce d’eucommia, Eucommia ulmoides, Chine, don I. Fourasté, 2005
Plante à fourmis, Myrmecodia echinata, Asie du Sud-Est, prêt Herbier Muséum national d’histoire
naturelle
Fruits de laurier rose Nerium oleander, Régions méditerranéennes
Bois d’olivier, Olea europaea, Régions méditerranéennes, don B. Presseq, 2005
Feuille de frêne élevé, Fraxinus excelsior, Europe
Fruits de sauge sclarée, Salvia sclarea, Europe/Asie centrale
Fruit de griffe du diable, Harpagophytum procumbens, Namibie/Afrique du Sud
Pneumatophores de palétuvier noir, Avicennia marina, de l’Afrique de l’Est à l’Australie, don B.
Presseq, 2004
Fruits de datura, Datura stramonium, Amérique latine
Feuille de najanrilla, Solanum quitoense, Pérou/Équateur/Colombie
Fruits de lanterne chinoise, Physalis alkekengi, Eurasie
Bois de houx, Ilex aquifolium,, Europe/Asie de l’Ouest
Feuilles de houx, Ilex aquifolium, Europe/Asie de l’Ouest
Fruits de berce des Pyrénées, Heracleum sphondylium, Sud de l’Europe
Tiges de lierre, Hedera helix, Europe don B. Presseq, 2005
Fruits de salsifi, Tragopogon pratensis, Europe/Sibérie
Carline, Carlina acaulis, Europe, don M.-P. Julien, 2006
Fruits de cabaret des oiseaux, Dipsacus fullonum, Eurasie
Feuille de faux aralia, Schefflera elegantissima, Nouvelle-Calédonie
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LIGNEE BRUNE
LE BRUN AU LIEU DU VERT
Nos points communs ? La couleur brune, due à des pigments brun-jaune comme les
fucoxanthines qui complètent l'action la chlorophylle. Nos cellules sexuelles – ou gamètes –
sont pourvues de deux flagelles différents, l'un plumeux, l'autre lisse. Fucus, laminaires,
diatomées planctoniques, oomycètes et opalines parasites : on nous appelle la "lignée
brune". À une ou plusieurs cellules, nous mesurons de quelques micromètres à plus de 60
mètres !
11 000 espèces
PHEOPHYCEES
ALGUES BRUNES : DES FORETS SOUS-MARINES
Notre thalle, avec son crampon, sa tige et sa lame élargie, ressemble aux racines, tiges et
feuilles des plantes terrestres. Nous sommes parfois immenses : le kelp forme au large des
côtes californiennes de véritables forêts sous-marines.
Laminaire sucrée Laminaria saccharina, Océan Atlantique nord
Fucus vésiculeux Fucus vesiculosus, Océan Atlantique nord
Laminaire digitée Laminaria digitata, Océan Atlantique nord
Queue de Paon Padina pavonica, Océan Atlantique nord/mer Méditerranée/Mer Noire
Sargasse chauve Sargassum muticum, Océan Atlantique, zone nord-est/mer Méditerranée/océan
Pacifique
BACILLARIOPHYCEES
DIATOMEES : UNE GEOMETRIE PARFAITE
Algues microscopiques, nous devons notre beauté à notre squelette externe siliceux, la
frustule. Nous nous reproduisons soit par division, soit par reproduction sexuée et émission
de spores. L’accumulation des frustules au fond des mers a donné au cours des temps une
roche, la diatomite.
Actinoptychus senarius, Océan Atlantique Cliché microscope Maurice Loir
Navicula northumbrica, Eaux douces Cliché microscope Maurice Loir
Psammodiscus nitidus, Milieux marins Cliché microscope Maurice Loir
Triceratium antediluvianum, Littoral atlantique et méditerranéen Cliché microscope Maurice Loir
CHAMPIGNONS
NI VÉGÉTAUX NI ANIMAUX,
Nous sommes à part dans la classification. Comme les plantes, nous émettons des spores
pour nous multiplier mais nous n'avons pas de chlorophylle. Comme ceux des animaux, nos
spermatozoïdes sont propulsés, nous produisons de la chitine et nous nous nourrissons de
matières organiques. Ce que vous appelez « champignons » ne sont que les organes
reproducteurs de nos filaments souterrains, le mycélium. Certains d'entre nous, associés à
des algues, forment les lichens.
100 000 espèces.
EUMYCETES
CHAMPIGNONS : NOUS SOMMES PARTOUT
Ce que vous voyez de nous n’est en fait que notre « fruit » ou carpophore, qui porte les
spores et en assure la dispersion. Notre appareil végétatif est constitué par le mycélium : de
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longs filaments blanchâtres qui se développent et se ramifient dans le bois, les feuillages…
ou les animaux.
Avertissement :
Cette collection de champignons a été tirée en cire naturelle patinée d’après les moules originaux
de Barlat appartenant au Muséum d’histoire naturelle de Nice.
Coprin chevelu Coprinus comatus, Eurasie/Afrique du Nord/Amérique/Australie
Amanite tue-mouche Amanita muscaria, Monde
Pleurote en huître Pleurotus ostreatus, Eurasie/Afrique du Nord/Amérique du Nord/Australie
Coulemelle, Lépiote élevée Macrolepiota procera, Eurasie/Afrique du Nord/Amérique du Nord
Tricholome Tricholomopsis rutilans, Eurasie/Amérique du Nord/Afrique du Nord/Australie
Strophaire vert-de-gris Stropharia aeruginosa, Eurasie/Afrique du Nord/Amérique du Nord
Bolet à beau pied Boletus calopus, Eurasie/Amérique du Nord
Lactaire délicieux Lactarius deliciosus, Eurasie/Afrique du Nord/Amérique du Nord
Pied de mouton Hydnum repandum, Eurasie/Amérique du Nord/Australie
Morille Morchella esculenta, Eurasie/Amérique du Nord/Afrique du Nord
Phallus impudique ou satyre puant Phallus impudicus, Eurasie/Amérique
Clathre rouge Clathrus rubber, Monde
Rosé des prés Agaricus campestris, Monde
Russule rose Russula aurora, Eurasie/Amérique du Nord/Afrique du Nord
Amadouvier Fomes fomentarius
Levure de bière Saccharomyces cerevisiae, Monde, bloc de levure sèche
Pénicillium du camembert Penicillium camemberti, Régions tempérées
Pénicillium du roquefort Penicillium roqueforti, Régions tempérées
Pézize bleue Chlorociboria aeruginascens
EUMYCETES
LICHENS : D’AMOUR ET D’EAU FRAICHE
Notre un organisme provient d’une symbiose entre un champignon et une algue verte. Le
champignon protège l’algue du soleil et de l’air sec et bénéficie des produits carbonés que
celle-ci photosynthétise.
Usnée Usnea florida, Forêt de Bonac, Ariège, France
Pseudevernia furfuracea, Sierra de Guara, Espagne
Cladonia chlorophaea, Forêt de Lahage, Haute-Garonne, France
Lichen poumon Lobaria pulmonaria, Vallée d’Oueil, Haute-Garonne, France
Caloplaca saxicola, Coustouge, Pyrénées-Orientales, France
Cetraria nivalis, Mailh de Bulard, Ariège, France
Teloschistes chlorophtalmus
Parmelia acetabulum, Sierra de Guara, Espagne
Bryoria capillaris
Verrucaria marmorea, Opoul-Périllos, Pyrénées-Orientales, France
Parmelia somloensis, Coustouge, Pyrénées-Orientales, France
Buellia epipolia, Pézens, Aude, France
Toninia candida, Pézens, Aude, France
Cladonia foliacea, Pézens, Aude, France
Peltigera malacea, Vallée d’Oueil, Haute-Garonne, France
Ramalina fraxinea, Sierra de Guara, Espagne
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CHOANOORGANISMES
DES CELLULES DIGESTIVES
Nous possédons des choanocytes, véritables cellules digestives à collerette munie d'un
flagelle qui attire les particules alimentaires en suspension. Les choanocytes sont
précurseurs des cellules intestinales d'organismes plus complexes.
CHOANOFLAGELLÉS
À L'ORIGINE DES ANIMAUX ?
Nous sommes des choano-organismes unicellulaires, parfois regroupés en colonies sur un
même pied. Outre notre cellule en entonnoir, nous possédons des tentacules et une loge
gélatineuse ou siliceuse.
150 espèces marines
METAZOAIRES
L'ENSEMBLE DES ANIMAUX…
Nous sommes constitués d’une myriade de cellules solidarisées par une protéine
filamenteuse, le collagène. Au cours du développement embryonnaire, ces cellules se
disposent en trois feuillets avant de se différencier.
PLACOZOAIRES*
LES PLUS SIMPLES DES ANIMAUX ?
Nous sommes de tout petits organismes marins transparents, en forme de disque. Notre
face supérieure nous protège du milieu extérieur ; notre face inférieure est au contact du
fond sur lequel nous nous déplaçons et où nous trouvons notre nourriture.
2 espèces
SPONGIAIRES
DES COLONIES D'UNICELLULAIRES ?
Nous sommes des animaux filtrants qui vivons fixés sur les rochers ou les coraux. Des
courants d'eau circulent dans nos multiples cavités internes, un véritable dédale. Nous
sommes de trois types, probablement sans grands liens de parenté.
10 000 espèces
HEXACTINELLIDES
ÉPONGES DE VERRE
Notre architecture squelettique rigide est faite de spicules de silice. Abondantes en eau
profonde ou froide et en Méditerranée dans des grottes obscures, nous pouvons vivre
plusieurs siècles.
1 000 espèces
CALCAREA
ÉPONGES CALCAIRES
Notre squelette est constitué de spicules de calcite. Nous sommes des éponges littorales :
notre structure est trop soluble en eau profonde.
1 000 espèces
DEMOSPONGES
ÉPONGES CORNEES
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Nous sommes les plus nombreuses et les plus répandues des éponges. Notre squelette est
composé de spicules siliceux et d'une protéine collagénique, la spongine. Nos formes de
dissémination végétative et de résistance sont les propagules.
5 000 espèces
EUMETAZOAIRES
MOUVEMENT ET PERCEPTION
Nous sommes sensibles et mobiles grâce à nos cellules nerveuses et musculaires ; nous
possédons aussi un tube digestif. Ressentir le monde extérieur et pouvoir s’y déplacer nous
offre la possibilité de conquérir continents et océans !
CNIDAIRES
POLYPES ET MEDUSES
Méduses et coraux, nous piquons tout ce qui nous touche ! Nous possédons en effet des
cellules munies d’un harpon urticant : les cnidocytes. Certains d’entre nous vivent en
solitaires, d’autres en colonies : les uns libres, les autres fixés. Notre petite larve, la planula,
est typique.
9 300 espèces
ANTHOZOAIRES
« ANIMAUX FLEURS »
Un pied et des tentacules autour de la bouche, nous sommes des polypes. Les tentacules
sont au nombre de huit chez les Octocoralliaires et de six ou ses multiples chez les
Hexacoralliaires. Nous vivons pour la plupart en symbiose avec des algues qui nous
apportent des ressources énergétiques.
6 500 espèces
MEDUSOZOAIRES
HYDRES ET MEDUSES
Nous avons deux formes de vie : la forme méduse qui est libre et sexuée, et la forme
polype, plus fixe. Le corps mou et gélatineux contient du collagène. Nous formons trois
groupes distincts. Chez les Hydrozoaires, la forme polype peut être permanente et
certaines espèces vivent en eau douce. Les Scyphozoaires sont de grandes méduses sans
phase polype marquée. Les Cubozoaires sont dotés d'yeux analogues à ceux des
vertébrés.
2 800 espèces
CTENOPHORES
COUSINS LUMINEUX DES MEDUSES ?
Nous sommes caractérisés par huit rangées de cils locomoteurs en forme de peigne. Nous
possédons aussi deux tentacules rétractiles, munis de cellules adhésives. Transparents,
fragiles et souvent lumineux, nous constituons une part importante du zooplancton marin.
100 espèces
MYXOZOAIRES
DES CNIDAIRES PARASITES ?
Microscopiques, d’une simplicité déconcertante, nous n’avons que peu de choses en
commun avec les autres animaux…On peut même dire que nous avons régressé, car
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certaines de nos cellules ressemblent à celles des méduses ou des coraux. Bref, on ne sait
pas très bien où nous situer…
100 espèces
BILATERIENS
LA DROITE ET LA GAUCHE
Notre système nerveux s'organise : il se concentre dans une "tête", et se prolonge dans le
reste du corps. La symétrie bilatérale nous permet de discerner la droite de la gauche et de
choisir la direction de nos déplacements.
MESOZOAIRES
DES PARASITES MARINS MINUSCULES ET INCLASSABLES
Nous sommes des parasites stricts ! Notre minuscule corps – bien que pluricellulaire – n’est
qu’un sac reproducteur où se développent nos embryons. Notre symétrie ne transparaît que
par l’allongement et l’aplatissement de notre corps. En réalité, nous sommes inclassables ! »
50 espèces
PROTOSTOMIENS
LA BOUCHE D'ABORD…
Au cours du développement de notre embryon, la bouche apparaît avant l'anus et le système
nerveux se forme au-dessous de l'appareil digestif.
Ces particularités font de nous une branche entière du monde animal, un véritable "sousrègne"…
Extrêmement diversifiés, nous rassemblons deux groupes principaux : l’un donnera
notamment les Mollusques, l’autre les Insectes.
CHÆTOGNATHES
DE PETITES FLECHES SOUS-MARINES
Nous sommes inclassables !
Flottant entre deux eaux ou vivant près du fond, nous possédons un corps transparent en forme de
flèche. Il se compose de trois parties : une tête avec les yeux, la bouche et des crochets venimeux, un
tronc bordé de deux nageoires latérales, et une queue portant une nageoire horizontale.
100 espèces
LOPHOTROCHOZOAIRES
UNE HISTOIRE DE LARVES TOURNANTES ET DE TENTACULES…
Notre groupe est subtil : il est essentiellement génétique.
Il réunit les animaux marins qui possèdent une larve planctonique ciliée et les quelques
espèces terrestres qui en sont dérivées.
Certains d’entre-nous possèdent une couronne de tentacules autour de la bouche.
LOPHOPHORATES
UNE BOUCHE ENTOUREE DE TENTACULES
Notre bouche s’entoure d’une couronne de tentacules ciliés, le lophophore et notre tube
digestif forme un U. Nous formons trois groupes : les Ectoproctes ou Bryozoaires, petits
animaux aquatiques coloniaux, les Phoronidiens semblables à des vers marins et les
Brachiopodes avec leur coquille à deux valves, une dorsale et une ventrale.
4 850 espèces
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Inarticulés
Lingula hians, Philippines coll. Azaïs
Lingula murphiana, Vietnam coll. Azaïs
Articulés
Waldeimia globosa, Californie, États-Unis coll. Azaïs
Waldeimia australis, Australie coll. Capelle
Terebratula vitrea, Mer Méditerranée coll. Azaïs
Terebratella rubella, Chine coll. Azaïs
Terebratella sanguinea, Philippines coll. Azaïs
EUTROCHOZOAIRES
UNE LARVE EN FORME DE TOUPIE
Notre larve, dite trochophore, ressemble à une toupie munie de cils autour de la bouche.
Minuscule ou gigantesque, ver, escargot ou calmar, notre forme adulte est cependant très
variable.
SYNDERMATES
UNE CARAPACE SOUS LA PEAU
Nous avons une carapace intraépidermique. Les Rotifères possèdent deux couronnes de
cils qui leur permettent d’attirer la nourriture et de se déplacer ; les Acanthocéphales
parasitent oiseaux et mammifères ; les Cycliophores sont des parasites marins.
3 000 espèces
SPIRALIENS
UN DEVELOPPEMENT QUI DONNE LE TOURNIS…
Ténia, douve du foie, ver de terre, poulpe, chiton, huître, petit-gris, limace ou lièvre de mer :
la liste des membres de notre groupe est interminable…
Malgré cette incroyable diversité, notre signe de reconnaissance est surprenant : les
premières cellules issues de notre œuf se divisent en se décalant en spirale. Un caractère
commun bien caché !
PLATHELMINTHES
VERTS PLATS
Nous regroupons nos organes dans des systèmes spécialisés, nerveux, digestif et génital.
La bouche et l’anus sont confondus. Nous pouvons être libres comme les Turbellariés ou
planaires, ou bien parasites comme les Cestodes ou ténias et les Trématodes ou douves.
13 800 espèces
Trématodes
Ténia du bœuf Taenia saginata
Cestodes
Douve du foie Fasciola hepatica
NEMERTES
VERS A TROMPE
Nous sommes longs et rubanés, et notre abondant tissu conjonctif nous apparente aux
vers plats. Nous sommes des prédateurs des fonds marins, armés d'une trompe dotée
d’une pointe venimeuse. Nous comptons l’une des espèces les plus grandes, qui peut
atteindre trente mètres de long.
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900 espèces
ENTOPROCTES
KAMPTOZOAIRES : BOUCHE ET ANUS A L’INTERIEUR DES TENTACULES
Nos larves nagent librement puis nous nous fixons sur les fonds marins, où notre couronne
de tentacules nous donne l’aspect de fleurs. Nous vivons en colonies, comme les coraux et
les Bryozoaires.
150 espèces
SIPONCLES
ASPIRATEURS MARINS
Nous vivons enfouis dans des galeries de sable. Notre bouche entourée de tentacules
s’ouvre à l’extrémité d’une trompe rétractile, d’où notre nom latin Sipunculus, « petit
tuyau ».
320 espèces
Siponcle Siponculus nudus
ANNELIDES
VERS ANNELÉS
Notre corps est segmenté, on dit métamérisé. Notre système circulatoire est clos, comme
celui des Céphalopodes. Nous formons trois groupes : les Polychètes marins portant de
nombreuses soies chitineuses, les Oligochètes, aux soies peu abondantes, comprenant les
vers de terre, et les Achètes à ventouses, les sangsues.
14 500 espèces
Polychètes
Serpule vermiculaire Serpula vermicularis, Océan Pacifique
Taupe de mer Aphrodite aculeata, Océan Atlantique
Néréis Nereis pelagiaan, Roscoff, océan Atlantique
Spirographe Spirographis spalanzanii, Océan Atlantique
Oligochètes
Lombric Lumbricus terrestris, don N. Giani, 2005
Achètes
Sangsue d’Océanie Hirudo maniana, Nouvelle-Calédonie
Sangsue médicinale Hirudo medicinalis
MOLLUSQUES
MOUS, FRAGILES, ET SI VARIES !
Coquille, écailles, plaques ou piquants : notre corps mou et visqueux est souvent protégé par
une enveloppe dure, fabriquée par la peau de notre dos, le manteau. Ce manteau sécrète
des formations calcaires (spicules, plaques ou coquilles).
Que nous soyons escargots ou limaces, pieuvres ou calmars, huîtres ou moules, dentales ou
chitons, nous avons tous une langue râpeuse, la radula, faite de chitine, et nos branchies ont
une forme de peigne : on les appelle les cténidies.
120 000 espèces
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CAUDOFOVÉATES
MOLLUSQUES À ÉCAILLES
Notre corps est allongé comme celui des vers et nous vivons enfouis, les branchies
dépassant à la surface du sédiment. Le manteau nous recouvre entièrement et sécrète des
écailles calcaires. Nous avons un bouclier pédieux, à l'arrière ou autour de la bouche.
100 espèces
Chaetoderma canadense, Modèle en résine
SOLENOGASTRES
MOLLUSQUES A PIQUANTS
Nous nous déplaçons à l'aide d'un pied étroit, couvert de cils vibratiles. Nous respirons
grâce à de simples papilles. Nous vivons sur des coraux dont nous nous nourrissons.
350 espèces
Epimenia australis Modèle en résine
POLYPLACOPHORES
PORTEURS DE PLAQUES
Nous avons un véritable test calcaire, constitué de huit plaques mobiles ourlées par un pli
du manteau. La cavité palléale abrite de 6 à 88 paires de branchies et le pied, qui formeune
puissante ventouse. Détachés de notre support rocheux, nous nous protégeons en nous
enroulant sur nous-mêmes.
1 000 espèces
Chiton commun Acanthochitona fascicularis, Roscoff, océan Atlantique
MONOPLACOPHORES
DE NOMBREUX ORGANES
Certains de nos organes sont métamérisés : les branchies (cinq paires), les reins et les
gonades (six paires). Nous n’étions connus qu’à l’état de fossiles jusqu’en 1952, lorsque le
Galathea nous ramena d’une expédition au large de la côte pacifique de l'Amérique centrale.
15 espèces
Neopilina galathea, Modèle en résine
VISCEROCONCHES
LES VISCERES SOUS LA COQUILLE…
Escargots, limaces, pieuvres, seiches, calmars ou nautiles, notre tête très développée est
distincte du reste du corps. Elle dépasse de la coquille, qui ne protège plus guère que nos
viscères.
GASTEROPODES
UN PIED VENTRAL
Trois évènements caractérisent notre développement : la flexion, la torsion et
l'enroulement spiral de notre masse viscérale. Nous formons cinq groupes : les Patelles à
la coquille conique, les Vétigastéropodes aux organes sensoriels sur les branchies, les
Nérites sans nacre, les Caenogastéropodes au cœur uniloculaire et les Hétérobranches
hermaphrodites dépourvus d’opercule.
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100 000 espèces
Triton conque Charonia tritonis, Martinique coll. Azaïs
Patellogastéropodes
Patelle tortue Patella testudinaria, Cambodge
Vétigastéropodes
Pleurotomaire Pleurotomaria teramachii, Nagoya, Japon
Turbo vert Turbo marmoratus, Ko Pha Ngan, Thaïlande don B. Presseq, 2005
Nérites
Theodoxie fluviatile Theodoxus fluviatilis, Canal près du Rhône don A. Bertrand, 2005
Caenogastropoda
Cochlostome de Noulet Cochlostoma nouleti, Grotte de Moulis, Ariège, don A. Bertrand, 2005
Paludine Viviparus contectus, Toulouse, Haute-Garonne, France don N. Giani, 2004
Crépidule fornicatrice Crepidula fornicata, Roscoff, océan Atlantique don Station biologique 2005
Porcelaine Cypraea guttata, Alygai, Philippines
Murex de Troschel Murex troschelli, Île de Bohol, Philippines
Murex pourpre Bolinus brandaris, Mer Méditerranée coll. Azaïs
Volute de Palawan Cymbiola palawanica, Île de Palawan, Philippines
Volute musicale Voluta musica, Sri Lanka
Cône textile Conus textile, Nha-Trang, Vietnam
Cône de Méditerranée Conus ventricosus, Mer Méditerranée don P. Guérin, 2005
Cône crocatus de Thaïlande Conus crocatus thailandis, Phuket, Thaïlande
Thatcheria merveilleuse Thatcheria mirabilis, Île de Bohol, Philippines don Berthelot, 2007
Hétérobranches
Planorbe cornée Planorbis corneus, Miribel, France (Ain ? Drôme ?) coll. Azaïs
Épiphragme d’hélice des bois Cepaea nemoralis
Zonite Zonites algirus, Villetelle, Hérault, France
Helicodonta obvoluta, Helicigona lapicida, Merville, Haute-Garonne, France
Petit gris Cornu aspersum, Toulouse, Haute-Garonne, France
Hélice des jardins Cepaea hortensis, Toulouse, Haute-Garonne, France coll. Azaïs
Hélice des bois Cepaea nemoralis, Miremont, Haute-Garonne, France coll. Azaïs
Escargot turc Helix lucorum, Espéraza, Aude, France don Y. Laurent, 2005
Escargot de Bourgogne Helix pomatia
Iberus gualtierianus, Valence, Espagne coll. Azaïs
Papustyla pulcherrima, Nouvelle-Guinée don P. Guérin, 2005
Liguus virgineus, Baie des Flamands, Haïti don P. Guérin, 2005
CEPHALOPODES
UNE INTELLIGENCE CERTAINE
Notre pied, rassemblé autour de la bouche, forme de puissants tentacules. Notre manteau
peut chasser vigoureusement l'eau de la cavité palléale par un siphon dirigé vers la tête :
nous faisons ainsi des "bonds" en arrière, par réaction. Notre système circulatoire est clos.
Nos yeux et notre cerveau sont très développés. Nous formons trois groupes : les Nautiles
à coquille externe, les Décapodiformes à dix tentacules et les Octopodiformes à huit
tentacules.
730 espèces
Coquille de Nautile, coupe longitudinale, Nautilus pompilius
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Nautiloïdes
Nautile de Nouvelle-Calédonie Nautilus macromphalus, Coquille, moulage en résine naturelle
patinée
Décapodiformes
Calmar commun Loligo vulgaris, Moulage en résine naturelle patinée
Os de seiche, coquille interne Sepia officinalis, coll. Azaïs
Seiche commune Sepia officinalis, Moulage en résine naturelle patinée
Spirule, coquille interne Spirula peronii, Nouvelle-Calédonie coll. Azaïs
Octopodiformes
Vampyromorphe Vampyrotheutis infernalis, Modèle en résine
Argonaute Argonauta argo, Mer Méditerranée coll. Azaïs
Pieuvre ou poulpe commun Octopus vulgaris, Saint-Malo, Ille-et-Vilaine, don Castex, 1871
DIASOMES OU LOBOCONCHES
LA TETE SOUS LE MANTEAU…
Huîtres, moules et dentales forment notre groupe. Chez nous, la tête a disparu… ou
presque. Notre manteau, fait de deux parties, recouvre l’ensemble de notre corps et nous
possédons un pied de volume variable, en forme de langue.
Nombre d’entre nous sont des espèces fouisseuses.
DENTALES
SCAPHOPODES
Nous vivons enfoncés dans le sable, tête en bas et corps incliné à 45°. Nos tentacules
peuvent s'allonger et se rétracter vers la bouche, et notre coquille conique est ouverte aux
deux extrémités, ce qui témoigne de la fusion des deux valves originelles.
400 espèces
Dentalium aprinum, Java, Indonésie coll. Azaïs
BIVALVES
LAMELLIBRANCHES
Notre coquille comporte deux valves articulées. Nous filtrons l’eau grâce à nos branchies en
lamelles. Nous sommes répartis dans cinq groupes :
- les Protobranches aux branchies primitives,
- les Ptériomorphes à la coquille en forme d’aile,
- les Paléohétérodontes à la coquille nacrée,
- les Anomalodesmates aux branchies en feuillets, et
- les Hétérodontes fouisseurs à siphons.
12 000 espèces
Grande huître perlière et sa perle Pinctada maxima, Océan Pacifique coll. Azaïs
Protobranches
Nuculane vitreuse Nuculana vitrea, Îles du Cap-Vert coll. Azaïs
Ptériomorphes
Huître plate de Belon Ostrea edulis, Riec-sur-Belon, Finistère, France don A. Cap, 2006
Paléohétérodontes (moules d’eau douce)
Grande mulette Pseudunio auricularius, La Save, Larra, Haute-Garonne, don J. Arrigo, 2004
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Anomalodesmates
Arrosoir vagin Brechites vaginiferum,, Mer Rouge coll. Azaïs
Hétérodontes
Vénus hiéroglyphe Lioconcha hieroglypha, Mer Rouge coll. Azaïs
Coque en forme de cœur Corculum cardissa, Île de Samar, Philippines don G. Berthelot, 2005
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CUTICULATES
BIEN A L’ABRI SOUS UNE CARAPACE
Notre enveloppe, une cuticule rigide mais protectrice, nous oblige presque tous à muer pour
grandir : on change de taille de vêtements en somme !
Seuls certains d’entre nous – les minuscules Gastrotriches des zones de marées ou des
flaques – échappent à cette contrainte.
INTROVERTES
VERS RONDS ET AUTRES BIZARRERIES
Notre corps cylindrique est recouvert par une cuticule assez coriace. Parasites ou libres –
vivant alors dans les sédiments, nous rassemblons les Vers ronds (ou Nématozoaires :
Nématodes et Nématomorphes ou Gordiens) et de tout petits animaux marins, les
Céphalorynques.
20 000 espèces
Nematomorpha Gordiidae
Gordius sp., France
EUARTHROPODES
ARTHROPODES
Records de diversité, records de biomasse !
Nous sommes la multitude parmi les animaux…
Plus d’un million d’espèces et des milliards de milliards d’individus !
Nous occupons la planète depuis le fond des océans jusqu’aux sommets des montagnes…
Notre squelette externe – parfois une véritable cuirasse, limite notre taille. Notre corps est
formé de segments portant des paires d'appendices locomoteurs griffus. Sous la tête, ces
appendices sont transformés en pièces buccales qui saisissent la nourriture.
Notre originalité vient de nos yeux composés de multiples facettes juxtaposées : une
trouvaille pour voir le monde…
CHELICERIFORMES
DES PINCES MAIS PAS D'ANTENNES
Araignées, scorpions, acariens ou limules, nous sommes munis d'une paire de pinces ou de
crochets venimeux, les chélicères, homologues de la seconde paire d’antennes des
mandibulates, et d'une paire de "pattes-mâchoires" ou pédipalpes.
Nous nous déplaçons à l’aide de nos huit autres pattes.
Notre tête, dépourvue d'antennes, est soudée au thorax, et notre abdomen est distinct.
MEROSTOMES
LIMULES OU XIPHOSURES, D'ANCIENNE LIGNEE
Notre groupe remonte à 350 millions d’années, nous sommes les plus grands Chélicérates.
Une carapace bombée et en fer à cheval nous protège, et notre appendice terminal ou
telson forme une longue pointe. Nous pondons sur les plages lors de grands
rassemblements saisonniers, comme certaines tortues marines.
5 espèces
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Limulidae
Limule Limulus polyphemus
États-Unis
ARACHNIDES
SCORPIONS, ARAIGNEES ET ACARIENS
Notre céphalothorax porte des yeux simples et six paires d'appendices : les chélicères,
pinces, stylets ou crochets venimeux, des "pattes-mâchoires" ou pédipalpes et les
quatre paires de pattes. Notre abdomen abrite des poumons ou des trachées, des
peignes ou des filières.
74 445 espèces
ARACHNIDES
SOLPUGIDA
PSEUDOSCORPIONES
SCORPIONES
PHALANGIDA
ACARINA
RICINULEI
SCHIZOMIDA
UROPYGI
AMBLYPYGI
ARANEAE
PALPIGRADI
MANDIBULATES OU ANTENNATES
DES MANDIBULES ET DES ANTENNES
Crabe, insecte ou mille-pattes, nous captons les messages extérieurs grâce à nos antennes
et nous saisissons notre nourriture avec nos mandibules broyeuses, rapeuses, coupeuses,
piqueuses …ou lécheuses.
MYRIAPODES
MILLE-PATTES
Notre corps est formé d'une tête et de nombreux segments identiques. Nous avons jusqu’à
758 pattes qui ondulent lorsque nous nous déplaçons et qui assurent aussi, avec les
antennes, toucher et audition… Nous respirons grâce à un système de conduits aériens ou
trachées. Nous nous distinguons en Chilopodes avec une paire de pattes par segment et
Diplopodes, avec deux paires de pattes par segment.
12 000 espèces
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MYRIAPODES
DIPLOPODES
LITHOBIES
CHILOPODES
GÉOPHILES
SCUTIGÈRES
PAUROPODES
SYMPHYLES
SCOLOPENDRES
PANCRUSTACES
DES « CRUSTINSECTES » ?
Les segments de notre corps sont réduits en nombre et s’organisent en deux parties, ou
régions, distinctes : le thorax et l’abdomen.
Nous réunissons deux grands groupes : les Crustacés, plutôt aquatiques et marins, et les
Hexapodes, surtout terrestres, qui comprennent les insectes.
CRUSTACES
ADULTES BIEN PROTEGES
Crabes, crevettes, puces d’eau ou pousse-pied, nous sommes très différents à l’âge adulte ;
pourtant, nos larves nageuses – les nauplius, sont toutes très semblables. Entièrement
enveloppés par notre carapace, nous possédons aussi des appendices en forme de rame
double.
39 000 espèces
HEXAPODES
LES "SIX-PATTES" : UN VERITABLE UNIVERS !
Notre corps est divisé en trois parties : la tête, le thorax et l’abdomen.
Sur le thorax s’articulent trois paires de pattes seulement : une réduction qui nous évite
d’onduler pour avancer et nous fait gagner de la vitesse. C’est notre grande invention !
Nous formons deux groupes, selon la position de nos pièces buccales.
On nous appelle souvent "les Insectes", alors que certains d’entre nous n’en sont pas
vraiment…
COLLEMBOLES, DIPLOURES ET PROTOURES
LES "PETITES BOUCHES"
Nous sommes minuscules et nos pièces buccales sont situées à l’intérieur de la bouche :
cette qualité d'"entognathes" nous différencie des vrais Insectes. Contraints à manger des
aliments déjà réduits à des miettes, nous sommes microphages et détritivores. Certains
d'entre nous, les Collemboles, possèdent un organe de saut, la furca. Nous atteignons des
densités phénoménales : 400 000 individus par m2.
6 000 espèces
ECTOGNATHES OU INSECTES
ENFIN, LES VRAIS INSECTES
Chez nous, les pièces buccales sont à l’extérieur de la bouche.
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Ainsi parés, nous pouvons nous attaquer à toutes sortes de nourritures : petits ou gros
morceaux, matières tendres ou coriaces, proies vivantes ou mortes. Pour nous, la terre
entière est une cantine !
Nous sommes les Insectes véritables.
ARCHEOGNATHES
DES MANDIBULES ARCHAÏQUES
Nos pièces buccales sont encore primitives : chaque mandibule ne possède qu'une seule
articulation, ou condyle, caractère partagé avec nos cousins "entognathes". Nous sommes
couverts d'écailles et nous n'avons pas d'ailes… mais nos yeux sont composés et sont
rassemblés dans le plan médian.
500 espèces
ZYGENTOMES
THYSANOURES : POISSONS D’ARGENT
Nous ressemblons aux Archaéognathes mais en plus aplatis ; nos appendices sensoriels,
les cerques, sont d’égale longueur et nos yeux sont séparés. Surtout, les mandibules ont
une articulation double (dicondylia), ce qui les renforce considérablement, ainsi que chez
les insectes ailés. Notre fécondation est indirecte, un caractère primitif que nous
partageons avec les Collemboles et les Archéognathes.
400 espèces
PTÉRYGOTES
DES AILES (POUR VOLER) …QUAND ON SERA GRAND
À nous les airs ! Deux ailes sont venues se greffer sur notre thorax. Mais nos petits ne les
possèdent pas encore : ils doivent subir une véritable transformation, la métamorphose, pour
arriver au stade adulte. En raison de cela, on nous appelle aussi les Métaboles.
ODONATOPTÈRES
ANCIENNES ET TRES ADAPTEES
Nos ailes puissantes ont une nervation très ramifiée, elles donnaient à nos ancêtres du
Carbonifère une envergure parfois de 70 cm ! Nous sommes Anisoptères, dont les ailes ne
peuvent se replier, ou Zygoptères, dont les ailes s'accolent verticalement au repos. Des
yeux énormes nous permettent de chasser en plein vol : adultes ou larves, nous sommes
des prédateurs.
5 500 espèces
ÉPHEMEROPTERES
UNE SI COURTE VIE…
Dépourvus de tube digestif, nos adultes ne vivent que quelques heures, et uniquement
pour se reproduire. Nos larves aquatiques se développent pendant un à quatre ans. En fin
de cycle, elles gagnent la surface de l'eau et se métamorphosent en un individu ailé non
encore adulte, dans l’attente d’une dernière mue.
3 100 espèces
NÉOPTÈRES
DES AILES QUI SE REPLIENT
Subtile innovation : nos ailes se replient sur notre dos.
Ainsi, nous protégeons mieux notre abdomen mou, toujours vulnérable, et diminuons notre
prise au vent.
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EXOPTÉRYGOTES OU HÉMIMÉTABOLES
DES METAMORPHOSES INCOMPLETES
Notre métamorphose est dite incomplète. En effet, notre larve ressemble à l’adulte, même si
elle n’a ni ailes ni appareil reproducteur en état de fonctionner.
Nous formons deux groupes, selon la forme de la néala des ailes postérieures.
POLYNÉOPTÈRES
LES BROYEURS
En vol, nos ailes battent indépendamment les unes des autres, et surtout, la néala est
renforcée par de nombreuses nervures.
Nos pièces buccales sont de vraies broyeuses, qui nous font aussi bien prédateurs que
destructeurs de végétaux ou éliminateurs de détritus.
PARANÉOPTÈRES ET ZORAPTÈRES
LES PIQUEURS ET SUCEURS
Nous sommes piqueurs ou suceurs selon la forme de nos pièces buccales. Nos tarses
comportent trois articles ou moins. La néala est peu développée, elle ne présente, le cas
échéant, qu'une seule nervure, ramifiée.
OLIGONEOPTERES, ENDOPTÉRYGOTES OU HOLOMÉTABOLES
DES METAMORPHOSES COMPLETES
Nous sommes les plus évolués des Hexapodes.
Larve, nymphe puis adulte ou imago : notre métamorphose est complète.
Nos ailes postérieures sont profilées : leur base présente un lobe membraneux, la neala
Au fil des millions d’années, nous nous sommes adaptés en même temps que les plantes à
fleur : elles dépendent de nous pour leur reproduction et nous d’elles pour notre nutrition.
C’est ce que l’on appelle une co-évolution.
Parfois, nous nous imitons l’un l’autre.
HEMIPTERES
PIQUEURS ET SUCEURS
Nos mandibules et maxilles sont transformées en stylets. Nous formons deux sous-ordres.
Les Homoptères possèdent généralement deux paires d’ailes membraneuses semblables et
sont phytophages.
Les Hétéroptères ont des ailes antérieures de consistance dure à l’avant, membraneuse à
l’arrière ; ils sont phytophages, prédateurs d'insectes ou parasites.
80 000 espèces
ORTHOPTERES
SAUTERELLES, GRILLONS, CRIQUETS…
Notre appareil buccal broyeur et nos puissantes pattes postérieures sont nos caractères
les plus connus. Les ailes antérieures dures, les élytres, sont plus étroites que les
postérieures, qui sont membraneuses. Nos femelles présentent un organe de ponte,
l’oviscapte, et nos mâles, un organe stridulant servant à la communication.
20 000 espèces
PHASMOPTERES
LES ROIS DU CAMOUFLAGE
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Nous sommes des insectes mimétiques qui ressemblons à des brindilles, comme les
phasmes, ou à des feuilles, comme les phyllies, et nous pouvons adopter une coloration
claire le jour et plus sombre la nuit ! Notre appareil buccal est de type broyeur. Nous
sommes nombreux à avoir abandonné nos ailes, mais nous pouvons régénérer nos pattes
perdues lors des mues.
2 500 espèces
DERMAPTERES
FORFICULES OU PERCE-OREILLES
Notre abdomen long et aplati porte deux cerques modifiés en pince. Nos ailes en éventail
délicatement nervurées sont repliées sous de minuscules élytres à l'aide de cette pince.
Nous nous nourrissons de débris végétaux et animaux grâce à nos pièces buccales de
type broyeur. Les femelles s'occupent des petits.
2 000 espèces
EMBIOPTERES
DE LA SOIE AU BOUT DES PATTES
Nous sommes des insectes grégaires, de forme allongée, avec une grosse tête et des
pièces buccales broyeuses et prognathes. Nous tissons de longs tunnels de soie dans la
litière et sous les écorces, grâce à des glandes séricigènes situées dans les pattes
antérieures. Nos femelles, et certains de nos mâles, sont dépourvus d’ailes : on dit qu’ils
sont aptères. Nous vivons de débris.
360 espèces
PLECOPTERES
LES PERLES DES INSECTES
Au repos, nos ailes membraneuses, enroulées autour du corps, dépassent de l'abdomen
qui porte une paire de cerques. Nos larves sont aquatiques, adaptées aux eaux froides et
oxygénées ; elles respirent par la peau ou par des trachéo-branchies filamenteuses. Elles
sont carnivores ou détritivores, comme certains adultes.
2 000 espèces
BLATTOPTERES
BLATTES, CAFARDS ET AUTRES CANCRELATS
Nous avons la tête dirigée vers le bas et un appareil buccal broyeur. Nos élytres sont
rigides et nos ailes postérieures membraneuses. À l'extrémité de l'abdomen, deux
cerques détectent les moindres vibrations. Nos femelles produisent des coques, ou
oothèques, dans lesquelles elles déposent leurs œufs.
4 000 espèces
MANTOPTERES
DE REDOUTABLES CARNIVORES
Notre silhouette est caractéristique avec nos pattes ravisseuses et notre tête
triangulaire mobile aux grands yeux. Larves et adultes chassent à l’affût insectes ou petits
vertébrés. Les mâles sont souvent victimes de leur ardeur, dévorés pendant ou après
l'accouplement. Comme les blattes, nous plaçons nos œufs dans une oothèque.
1 800 espèces
ISOPTERES
TERMITES : LES PLUS ANCIENS INSECTES SOCIAUX
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Nous vivons en colonies de millions d’individus qui présentent trois castes. Les ouvriers
construisent et entretiennent la termitière, ils collectent la nourriture. Les soldats, aux
puissantes mandibules et aptères, défendent la colonie. Les mâles et les femelles ailés –
rois et reines, sont responsables de la reproduction et de la dissémination.
2 900 espèces
HYMENOPTERES
ABEILLES, GUEPES ET FOURMIS
Nos ailes membraneuses sont solidarisées en vol par des crochets. L’appareil buccal est
de type broyeur, lécheur ou intermédiaire. En général, les larves n’ont pas de pattes et
tissent un cocon. La plupart des Hyménoptères s’occupent de leur progéniture et sont
organisés en sociétés hiérarchisées.
125 000 espèces
MEGALOPTERES
DE GRANDES AILES NERVUREES
Nous avons de grandes mandibules, de gros yeux et de longues antennes. Nos ailes
sont grandes, membraneuses et repliées en toit sur le corps, dépassant l'abdomen. Celuici se termine par des cerques. Les orifices de copulation et de ponte sont séparés. Nos
larves aquatiques ont des pattes abdominales transformées en branchies et leurs pièces
buccales sont de type broyeur.
200 espèces
NEVROPTERES
UNE NERVATION EXTREME
Nos ailes sont semblables et disposées en toit au repos. Elles présentent un dense
réseau de nervures qui se terminent en fourche. La tête est hypognathe, les antennes
longues, les yeux grands et saillants. Les pièces buccales de l'adulte, insectivore ou
phytophage, sont de type broyeur, celles de la larve, prédatrice, de type broyeur-suceur.
6 500 espèces
COLEOPTERES
LES PLUS CORIACES DES INSECTES
Nous, les scarabées, possédons des élytres qui se rejoignent sur le dos en ligne droite,
formant une carapace au-dessus des ailes postérieures, membraneuses, repliées et
aussi, le plus souvent, de l'abdomen, ainsi très bien protégé. Les pièces buccales sont de
type broyeur. Larves et adultes se nourrissent essentiellement de végétaux mais aussi
d’autres insectes, d’escargots, etc.
400 000 espèces
DIPTERES
MOUCHES ET MOUSTIQUES : UNE PAIRE D’AILES
Seules persistent nos ailes antérieures, les postérieures s’étant transformées en balanciers.
Nos yeux composés sont souvent très grands et notre appareil buccal est de type suceurpiqueur. Notre marche est facilitée sur les surfaces lisses par des pattes ventouses
recouvertes de poils adhésifs et griffues. Les larves, aquatiques ou terrestres, sont
dépourvues de pattes.
120 000 espèces
MECOPTERES
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MOUCHES SCORPIONS
Notre tête verticale est souvent étirée en un long rostre à l'extrémité duquel se situe la
bouche. Les ailes, lorsqu'elles sont présentes, sont presque égales. L'abdomen du mâle
présente trois anneaux cornés, luisants et recourbés comme la queue du scorpion, de
couleur brun rouge. L'adulte se nourrit de nectar, de sucs végétaux et d'insectes morts
tendres ; les larves, de débris organiques.
600 espèces
TRICHOPTERES
PHRYGANES : LES PORTE-BOIS OU PORTE-CAILLOUX
Nous avons les ailes poilues et frangées, non écailleuses, disposées en toit au repos. Nos
pièces buccales atrophiées ne nous permettent que de boire de l'eau, des sucs végétaux et
du nectar. Nos larves, aquatiques et cylindriques, sont carnivores ou phytophages. Un étui
formé de débris végétaux maintenus par de la soie protège leur abdomen.
11 000 espèces
LEPIDOPTERES
PAPILLONS : DES AILES ECAILLEUSES
Nos ailes, souvent très grandes et colorées, sont recouvertes d’écailles et notre appareil
buccal, muni d’une trompe enroulée entre les palpes labiaux, est de type suceur. Le cycle
de vie débute par un stade larvaire ou chenille. Il est suivi d’un stade nymphal au cours
duquel une chrysalide, inerte et très vulnérable, se métamorphose en imago.
160 000 espèces
RHOPALOCERES
PAPILLONS DE JOUR
Nos antennes sont en massue. Nos ailes sont grandes et rigides, les antérieures
triangulaires, les postérieures arrondies : au repos, elles sont relevées et seule la face
inférieure est visible. Celle-ci présente une coloration servant au camouflage tandis que la
face supérieure, très colorée, attire le partenaire ou effraye les prédateurs par ses ocelles.
HETEROCERES
PAPILLONS DE NUIT
Nos antennes sont filiformes ou pectinées ou "plumeuses". Notre corps est souvent plus
massif et nos ailes plus petites que chez nos cousins diurnes. Les ailes antérieures sont
souvent quadrangulaires et les postérieures arrondies ; au repos, elles sont rabattues sur
le corps et alors seule la face supérieure des ailes antérieures est visible.
Parmi nous, certains volent aussi le jour ou au crépuscule.
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DEUTEROSTOMIENS
L'ANUS PUIS LA BOUCHE
Au cours du développement de notre embryon, l’anus se forme avant la bouche. Notre
système nerveux central est dit dorsal car il se situe au-dessus de l'appareil digestif.
ÉCHINODERMES
ÉTOILES DE MER, OURSINS
Nos larves ont une symétrie bilatérale. Une fois adultes, nous sommes bien différents avec
notre symétrie radiale, et notre squelette externe calcaire rugueux ou piquant ! Tous
marins, nous vivons sur le fond. Dans notre corps, un jeu de pressionscanalisées dans de
multiples tubes remplis d'eau, active nos petits pieds ambulacraires à ventouses. C'est
notre système aquifère.
6 000 espèces
CRINOÏDES
LYS DE MER ET COMATULES
Notre corps central ou calice s'entoure de longs bras qui servent à la capture de la
nourriture et à la locomotion. La bouche et l'anus sont sur la même face du calice. Certains
d'entre nous, les comatules, sont libres et d'autres, les lys de mer, sont fixés par un
pédoncule.
600 espèces
OPHIURIDES
"QUEUES DE SERPENTS"
Notre disque central porte cinq bras frêles, articulés, dépourvus de ventouses. Notre
bouche, dentée, a une forme étoilée ; nous n'avons pas d'anus.
2 000 espèces
ASTERIDES
ÉTOILES DE MER
Notre disque porte au moins cinq bras qui peuvent se régénérer, et qui sont munis de
taches rouges impliquées dans la perception visuelle. Nous sommes
des prédateurs actifs, parfois des charognards.
2 000 espèces
HOLOTHURIDES
CONCOMBRES DE MER
Nous sommes les seuls à avoir conservé la symétrie bilatérale larvaire. Notre tégument
mou, épais et gluant, présente des spicules calcaires et cinq doubles rangées de pieds
ambulacraires. La bouche est entourée par des tentacules qui capturent nos proies
planctoniques.
500 espèces
ÉCHINIDES
OURSINS
Nos piquants nous caractérisent, ils nous protègent et nous permettent de nous déplacer et
de creuser le sédiment. Entre les piquants se trouvent de petites pinces et des pieds
ambulacraires qui nous permettent aussi de respirer. Notre bouche
contient un appareil masticateur, la lanterne d’Aristote.
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1 000 espèces
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PHARYNGOTREMES
UN GOSIER QUI FORME UNE NASSE
Notre gorge, ou pharynx, est très spéciale : elle est soutenue par des baguettes
cartilagineuses et percée de petits trous bien alignés. Cet organe merveilleux, en forme de
panier percé, nous sert aussi bien à respirer qu’à collecter notre nourriture. Quant à notre
système nerveux central, il se concentre le long de notre dos, formant là un long tube neural.
HEMICHORDES
D'ETRANGES TROMPES MOLLES
Une trompe, un col et un tronc : voilà les trois parties de notre corps cylindrique et mou…
Notre trompe musculeuse permet de nous déplacer et de creuser les sédiments, tandis que
dans le col s’ouvre notre bouche. Le tronc, partie majeure de notre corps, abrite nos organes
de reproduction et nos branchies.
85 espèces
CHORDES
UNE TIGE DORSALE
Notre dos est parcouru par une longue structure fibreuse : la chorde. Sur cette tige de
soutien, ferme et souple, s’insèrent les muscles.
UROCHORDES OU TUNICIERS
CHORDE DE JEUNESSE ET EPAISSE TUNIQUE
Solitaires ou en colonies, fixés au fond des mers ou flottant parmi le plancton, nous sommes
protégés par une épaisse tunique faite d'une molécule spécifique, la tunicine.
Nous filtrons l’eau pour rechercher notre nourriture. Chez nous, la chorde n’est présente que
dans la queue de nos larves libres, et disparaît ensuite. »
1300 espèces
MYOMEROZOAIRES
SEGMENTES
Nos muscles et certains de nos organes, comme les reins, sont formés par une série
d’éléments qui se répètent d’une extrémité à l’autre de notre corps. On dit que nous sommes
métamérisés.
CEPHALOCHORDES
UN AIR DE PETITS « POISSONS »
Silhouette étroite et effilée aux deux extrémités, nous ressemblons à de petits « poissons »
On nous appelle aussi les amphioxus. Le dessin de nos muscles, organisés en chevrons,
est visible par transparence le long du corps. Notre chorde se prolonge en avant de la
bouche, celle-ci est entourée de "poils" sensoriels rigides : les cirres.
13 espèces
CRANIATES
LE CERVEAU PROTEGE
Une solide boîte crânienne protège notre encéphale, partie du système nerveux central
aussi fragile que vitale.
MYXINES OU MYXINOÏDES
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DROLE DE TETE
notre nageoire caudale nous donne une allure d’anguille. Nous respirons par de petites
poches ouvertes sur l’extérieur. Dans notre bouche ronde entourée de six tentacules, la
langue fonctionne comme un piston qui pompe la nourriture. Nos yeux sont recouverts par la
peau.
22 espèces
VERTÉBRÉS
UNE CHARPENTE ARTICULEE
Notre squelette comporte des éléments cartilagineux successifs, les vertèbres, organisées
autour de la chorde. La colonne vertébrale protège la moelle épinière. Solide et flexible, elle
sert aussi d’ancrage aux muscles et d’appui aux membres.
PETROMYZONTIDES
LAMPROIES : DES VERTEBRES MAIS PAS DE MACHOIRES
Espèces aquatiques au corps allongé, nous possédons des vertèbres ! Chez nous
apparaissent aussi rate et pancréas. Nous nous fixons sur nos proies vivantes grâce à notre
bouche ventouse aux pointes cornées.
38 espèces
Ces animaux en forme d'anguille présentent une bouche suceuse en forme de ventouse
garnie de papilles cornées. Ils possèdent aussi un pancréas et une rate. Longtemps
considérées comme des espèces distinctes, les formes larvaires des lamproies sont les
ammocètes.
GNATHOSTOMES
LA MACHOIRE, PREMIERE "MAIN" DES VERTEBRES
Nos arcs branchiaux se sont transformés en mâchoires : l'une supérieure ou maxillaire,
l'autre inférieure ou mandibule, et nous voilà capables d’attraper et de mâcher !
Notre oreille interne, notre sang et notre système nerveux – dont les fibres s'entourent d'un
isolant électrique, la myéline – se perfectionnent.
De quoi améliorer nos performances !
CHONDRICHTYENS
REQUINS, RAIES ET CHIMERES, LES DENTS DE LA MER
NOTRE SQUELETTE est fait de cartilage, parfois calcifié. Des écailles transformées en
dents entourent notre bouche et constituent des armes redoutables ou des outils broyeurs.
Organisées en rangées, elles se renouvellent régulièrement. Chez les mâles, les nageoires
pelviennes sont modifiées en organes copulateurs, les claspers.
850 espèces
SELACIENS
DES DENTS DEROULANTES
La denture des requins est toujours renouvelée : de nouvelles rangées de dents se
forment en permanence en arrière de la rangée en service. Lorsque des dents tombent,
celles situées juste en arrière se redressent et prennent leur place. Certaines espèces
fabriquent ainsi plusieurs dizaines de milliers de dents dans toute leur vie.
ÉLASMOBRANCHES
RAIES ET REQUINS
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Notre mâchoire supérieure est mobile sous le crâne.
Les raies sont aplaties dorso-ventralement : la bouche et les cinq paires de fentes branchiales
s’ouvrent à la face ventrale, l'évent, à la face dorsale ; les nageoires pectorales se raccordent aux
bords de la tête.
Les requins possèdent cinq, plus rarement 6 ou 7 paires de fentes branchiales. Certains sont
dépourvus de nageoire anale.
815 espèces
HOLOCEPHALES
CHIMERES
Notre mâchoire supérieure est soudée au crâne et nous n'avons que quatre paires de
fentes branchiales, masquées par un opercule cutané. Notre forme étrange évoque bien ce
monstre de la mythologie grecque à tête de lion, au corps de chèvre et à la queue de
serpent.
35 espèces
OSTEICHTYENS
UNE OSSATURE
Notre nouveau matériau de construction, l’os, est produit par remplacement du cartilage ou
directement sous la peau. Des sacs aériens, reliés au tube digestif, servent de flotteurs à
certains d’entre-nous.
ACTINOPTÉRYGIENS  Fichier particulier
POISSONS À NAGEOIRES RAYONNEES
Tels des éventails, nos nageoires se déploient, tendues sur de fines baguettes osseuses.
Nos écailles sont disposées comme des tuiles et s’articulent entre elles ; tout en protégeant
notre corps, elles nous laissent une grande liberté de mouvement. Chez de nombreuses
espèces, la vessie natatoire assure une parfaite stabilité dans l'eau.
24 000 espèces
CLADISTIENS
POLYPTERES PULMONES
Nous possédons une nageoire dorsale à rayons indépendants, un intestin à valve spirale
et des sacs aériens ventraux, pairs et vascularisés, de véritables poumons.
C'est Étienne Geoffroy Saint-Hilaire qui a découvert notre premier spécimen pendant
l'Expédition d'Égypte.
10 espèces
Polyptère Polypterus senegalensis, Afrique, moulage en résine patinée don N. Giani, 2005
CHONDROSTEENS
ESTURGEONS ET SPATULES
NOTRE squelette est essentiellement cartilagineux. Des barbillons sensoriels précèdent
notre bouche, souvent petite, toujours ventrale. Nous vivons en Amérique du Nord et en
Eurasie.
26 espèces
Esturgeon, Acipenser sturio, Grenade-sur-Garonne, Haute-Garonne, France, Acquisition, 1880
GINGLYMODES
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LÉPISOSTÉES
Lorsque les eaux douces ou nous vivons s'appauvrissent en oxygène, nous avalons de l'air à
la surface et l'emmagasinons dans notre vessie gazeuse vascularisée, qui joue le rôle d'un
poumon. Nos os infra-orbitaires portent des dents.
7 espèces
Lépisostée, Lepisosteus osseus, Mexique don C. Sudre, 1980
HALECOMORPHES
MANDIBULE ARTICULEE AU CARRE ET AU SYMPLECTIQUE
Unique espèce de mon groupe, je suis l’amie, on m'appelle « poisson castor » au Québec.
J’aime les eaux calmes où je peux respirer de l'air grâce à ma vessie gazeuse faisant office
de poumon et j’hiberne à la mauvaise saison.
1 espèce
Amie chauve, Amia calva, Québec
OSTEOGLOSSOMORPHES
GYMNARCHES, MORMYRES ET PIRARUCUS
Notre langue osseuse porte des dents. Nous avons, gymnarches et mormyres ou
poissons-éléphants, un organe électrique près de la queue, qui nous permet de repérer nos
proies ou nos congénères dans les eaux troubles des cours d'eau ou des lacs africains.
216 espèces
Gymnarche, Gymnarchus niloticus, Soudan, don J. Thomas, 1924
ÉLOPOMORPHES
ANGUILLES, TARPONS ET GRANDGOUSIERS DES ABYSSES
Nos larves à petite tête sont dites leptocéphales : celles des anguilles sont les civelles ou
pibales. Les anguilles atlantiques se reproduisent dans la mer des Sargasses et
grandissent dans les fleuves et les rivières d'Europe.
856 espèces
Congre commun, Conger conger, La Rochelle, océan Atlantique, don Caraguel, 1888
Murène, Muraena helena, Mer Méditerranée, Moulage en résine naturelle patinée
OSTARIOPHYSES
CARPES ET SILURES : VESSIE GAZEUSE BILOBEE
La chambre antérieure de notre vessie gazeuse est reliée à l’oreille interne par des os
dérivés des vertèbres et des côtes : les vibrations sont par ce biais transmises à
l’oreille.Nous comptons les trois-quarts des poissons d’eau douce du globe.
7 422 espèces
Gardon, Rutilus rutilus, Canal de Saint-Martory, Haute-Garonne, France, don Fédération de Pêche
de Haute-Garonne, 2006
Carpe commune, Cyprinus carpio, Canal de Saint-Martory, Haute-Garonne, France, don
Fédération de Pêche de Haute-Garonne, 2006
Barbeau fluviatile, Barbus barbus, Moulage en résine naturelle patinée
Silure glane, Silurus glanis, Moulage en résine naturelle patinée
CLUPEOMORPHES
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SARDINES, ANCHOIS, ALOSES ET HARENGS
Avec notre corps comprimé latéralement, aux flancs souvent argentés, nous nous
caractérisons par la structure du crâne et la connexion entre l'oreille interne et la vessie
natatoire. Nous avons, sur la ligne médiane ventrale, des écailles en écusson (clupeus)
carénées.
359 espèces
Grande alose, Alosa alosa, Garonne, France, Moulage en résine naturelle patinée
PROTACANTHOPTERYGIENS
SAUMONS, BROCHETS ET EPERLANS
Notre queue contient une lame osseuse paire, l'os stégural. Nous sommes des poissons
d’eau douce tels que les saumons, truites et brochets, et de mer comme les éperlans,
argentines et haches d'argent.
700 espèces
Truite fario, Salmo trutta fario, Canal de Saint-Martory, Haute-Garonne, France don Fédération de
Pêche de Haute-Garonne, 2006
Brochet, Esox lucius, Canal de Saint-Martory, Haute-Garonne, France, don Fédération de Pêche
de Haute-Garonne, 2006
Hache d'argent, Argyropelecus olfersii, don Muséum national d’histoire naturelle, 2006
AULOPIFORMES
CURIOSITES DES GRANDS FONDS
Notre squelette branchial nous caractérise. Nos familles extrêmement variées sont
adaptées aux grands fonds : Giganturidés aux yeux télescopiques, ou Ipnopidés dotés de
nageoires en échasses.
215 espèces
Poisson trépied, Bathypterois dubius, Méditerranée, don Muséum national d’histoire naturelle,
2006
MYCTOPHIFORMES
POISSONS LANTERNES
Nous, « poissons lanternes » des profondeurs, possédons une structure branchiale
particulière et des organes lumineux tout le long du corps.
224 espèces
Poisson lanterne, Diaphus regani, don Muséum national d’histoire naturelle, 2006
ACANTHOMORPHES
DE LA SOLE A LA RASCASSE ET AU THON : UN VERTEBRE SUR TROIS
Nos nageoires dorsale et anale sont épineuses ; les nageoires pelviennes sont disposées
sous la gorge et les pectorales sont plus haut situées, sur les flancs. Une expansion du
maxillaire augmente la capacité de notre bouche.
15 344 espèces
Sole, Solea solea, Port-Vendres, mer Méditerranée, Moulage en résine naturelle patinée
Grande vive, Trachinus draco, Port-Vendres, mer Méditerranée
Baudroie commune, Lophius piscatorius, Moulage en résine naturelle patinée
Poisson lune, Mola mola, Mer Méditerranée, Échange Degréaux, 1868
Poisson porc-épic, Chilomycterus atinga, Mer Méditerranée, don Calmette, 1921
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Poisson chauve-souris, Ogcocephalus vespertilio, Océan Pacifique, don Laroque, 1873
Hippocampe, Hippocampus hippocampus, Biarritz, océan Atlantique
Rascasse rouge, Scorpaena scrofa, Port-Vendres, mer Méditerranée, don Caraguel, 1888
Bar commun, Dicentrarchus labrax, Port-Vendres, mer Méditerranée
Coffre à trois cornes, Acanthostraccion tricornis, Nouvelle-Calédonie, coll. Lartet
Cocher, Heniochus acuminatus, Madagascar, don Muséum national d’histoire naturelle, 1877
Perche, Perca fluviatilis, Canal de Saint-Martory, Haute-Garonne, France, don Fédération de
Pêche de Haute-Garonne, 2006
Saint-Pierre, Zeus faber, Mer Méditerranée
Thon rouge, Thunnus thynnus, Mer Méditerranée, don Guy, 1873
Grondin volant oriental, Dactylopterus orientalis, Nouvelle-Calédonie, coll. Degréaux
Mérou, Epinephelus marginatus, Nice, mer Méditerranée, coll. Degréaux
Black-bass, Micropterus salmoides, Montech, Tarn-et-Garonne, France, don A. et G. Dias, 2006
Loup de l'Atlantique, Anarhichas lupus, La Rochelle, océan Atlantique, don Caraguel, 1890
SARCOPTERYGIENS
HUMERUS ET FEMUR
Nos nageoires se structurent encore. Elles sont reliées au corps par une partie basale sous
la forme d'un os entouré de muscles : l’humérus dans les nageoires pectorales, le fémur
dans les nageoires pelviennes.
ACTINISTIENS OU CŒLACANTHES
UN GROUPE TRES ANCIEN
Nos nageoires sont portées par des bras musclés, et nous possédons une queue à trois
lobes et une paire de poumons calcifiés. Nous vivons dans les ténèbres sous-marines
entre 70 et 400 m de profondeur
1 espèce
RHIPIDISTIENS
RESPIRER HORS DE L'EAU
Nos sacs aériens sont devenus de véritables poumons alvéolés où s’échangent dioxygène et
dioxyde de carbone. Notre cœur possède deux oreillettes. Ces nouveautés nous permettront
de conquérir le milieu aérien.
DIPNEUSTES
PREUVES VIVANTES DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS !
Nous respirons dans l'eau douce grâce à nos branchies et à l'air libre, nous utilisons nos
poumons. Nous vivions jadis sur le Gondwana, supercontinent de l'hémisphère Sud.
Lorsque celui-ci s'est disloqué, nous sommes partis à la dérive et nous nous sommes
diversifiés sur des blocs aujourd'hui épars : l'Amérique du Sud, l'Afrique et l'Australie.
6 espèces
PROTOPTERES
Deux poumons : à la saison sèche, nous nous enfonçons dans la vase en nous enveloppant
d’une gangue de mucus, et nous vivons alors au ralenti en respirant l'air ambiant. Nos œufs
sont uniquement surveillés par les mâles.
TETRAPODES
LES GRANDS ESPACES
Grâce à nos quatre membres, nous avons investi la terre ferme. Notre nez s'ouvre dans la
bouche, notre cou s'allonge, notre oreille capte les sons aériens, les sécrétions lacrymales
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protègent nos yeux…
LISSAMPHIBIENS
UNE METAMORPHOSE, DEUX VIES
Notre vie débute dans l’eau : nos parents y ont pondu leurs œufs et notre larve nage comme
un "poisson".
Ensuite, nous nous transformons complètement par métamorphose pour entamer une autre
vie à l’air libre : celle d’adulte, à quatre pattes… mais nous reviendrons pondre dans l’eau.
À terre, nous nous essoufflons vite et nous devons garder notre peau humide et nous
protéger du soleil.
5000 espèces
GYMNOPHIONES
CECILIES SANS MEMBRES
Nous sommes des animaux fouisseurs avec de petites écailles incluses dans le derme et
des yeux atrophiés, parfois dissimulés sous la peau. Un tentacule sensoriel protractile est
présent près de la bouche : il a un rôle olfactif et tactile.
165 espèces
BATRACIENS OU AMPHIBIENS
DES MEMBRES ET UNE BONNE OREILLE
Nos mandibules, nos membres thoraciques et les osselets de l’oreille moyenne
transmettent les vibrations sonores : ainsi nous pouvons entendre dans le milieu aérien.
Nous formons deux groupes : les Urodèles dont les membres thoraciques apparaissent en
premier pendant la métamorphose, et les Anoures dont les membres pelviens se
développent en premier chez les têtards et dont les adultes sont dépourvus de queue.
4 810 espèces
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MAMMIFÈRES
DES POILS, DE LA SUEUR ET DE SACRÉES OREILLES !
Nous AVons des mamelles et nous allaitons nos petits, ce qui crée des liens entre les
individus. Notre pelage nous aide à conserver une température interne constante et, pour
nous rafraîchir, nous transpirons. Nos mâchoires ont une nouvelle articulation temporomandibulaire ; les osselets, intégrés à l'oreille moyenne voisine, transmettent les vibrations
aériennes, ce qui nous donne l'ouïe fine.
4400 espèces
MONOTREMES
DES MAMMIFERES QUI PONDENT
Nous sommes ovipares et nous possédons une glande à venin au niveau du pied. Nous sommes
d'Australie, de Tasmanie et de Nouvelle-Guinée.
3 espèces
Ornithorynque, Ornithorhynchus anatinus, Australie, coll. Rumeau
Échidné d'Australie, Tachyglossus aculeatus, Australie
Échidné de Bruijn, Zaglossus bruijni, Nouvelle-Guinée, Acquisition, 1886
THÉRIENS
LA VIVIPARITÉ
Notre œuf minuscule, sans coquille, reste dans l'utérus pour s'y développer. Nos femelles ne
pondent plus : elles accouchent. Nos petits n'éclosent plus : ils naissent. À la naissance,
nous tétons à de véritables tétines. Nous sommes vivipares.
MARSUPIAUX
LES PETITS DANS LA POCHE
À la naissance, nos petits sont des embryons qui se hissent jusqu'aux mamelles de leur
mère situées au fond d'une poche marsupiale. Là, ils continuent leur développement jusqu’à
ce qu’ils soient vraiment capables de venir au monde, une deuxième naissance en quelque
sorte.
AUSTRALIDELPHIA
Nous sommes les Marsupiaux typiquement australiens. Isolés très tôt sur ce continent,
nous nous sommes diversifiés en occupant tous les milieux.
Dasyuromorphia
Chat marsupial, Dasyurus viverrinus, Australie, coll. Rumeau
Diable de Tasmanie, Sarcophilus laniarius, Tasmanie, Australie, don Pianet, 1874
Peramelina
Bandicoot à bandes, Perameles fasciata, Australie, coll. Rumeau
Diprotodonta
Phalanger renard, Trichosurus vulpecula, Australie, coll. Rumeau
Écureuil volant marsupial, Petaurus breviceps, Nouvelle-Galles du Sud, Australie, coll. Savès
Grand pétauriste, Petaurus australis, Nouvelle-Galles du Sud, Australie, coll. Rumeau
Koala, Phascolarctos cinereus, Australie, coll.s Rumeau et Fairmaire
Kangourou arboricole, Dendrolagus inustus, Australie
Kangourou géant, Macropus giganteus, Nouvelle-Galles du Sud, Australie, don Pianet, 1892
Wallaby d'Irma, Macropus irma, Australie
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Wombat, Vombatus ursinus, Australie
AMERIDELPHIA
MARSUPIAUX AMERICAINS
Didelphimorphia
Sarigue quatre-œil, Didelphis aurita, Paraguay
Opossum de Virginie, Didelphis virginiana, Amérique du Nord
Opossum laineux, Caluromys lanatus, Pantanal, Mato Grosso, Brésil
Souris-opossum, Marmosa murina, Pantanal, Mato Grosso, Brésil
Yapock, Chironectes minimus
PLACENTAIRES
PLACENTA : ÉCHANGES ET DEVELOPPEMENT
Nous séjournons plus longtemps dans l'utérus maternel grâce à un organe d'échanges perfectionné,
le placenta Ainsi nos embryons se développent jusqu'au stade de fœtus et, au terme de la gestation,
nos petits naissent bien formés.
AFROTHERIENS
D'ORIGINE AFRICAINE
Petits insectivores comme le tenrec de Madagascar ou imposants pachydermes, comme le
lamantin ou l’éléphant, nos points communs sont génétiques et géographiques : notre
berceau est l’Afrique. C’est là, sur ce vaste territoire isolé depuis 130 millions d’années, que
nos ancêtres ont évolué.
71 espèces
SIRENIENS
LAMANTINS ET DUGONGS
Nous broutons les végétaux aquatiques des mangroves et fleuves tropicaux. Avec notre
silhouette et nos mamelles pectorales, nous serions à l’origine du mythe des sirènes.
5 espèces
Lamantin d'Afrique (jeune), Trichechus senegalensis, Sénégal, Acquisition, 1886
PROBOSCIDIENS
ÉLEPHANTS
Nos défenses sont des incisives supérieures. Nos oreilles, plus grandes dans l’espèce
africaine, nous servent de radiateurs. La brièveté de notre cou est compensée par la
présence d’une trompe terminée par une pince, à deux « lèvres » dans l’espèce africaine.
2 espèces
Éléphant d'Afrique, Loxodonta africana, Sénégal, Acquisition, 1878
MACROSCELIDES
RATS A TROMPE
Nous sommes les « musaraignes éléphants », qui utilisons notre trompe mobile pour
rechercher les insectes. nous défendons notre territoire en tambourinant le sol avec les
membres postérieurs.
15 espèces
Macroscélide tacheté, Rhynchocyon cirnei, Mozambique, Acquisition, 1893
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Pétrodome à quatre orteils, Petrodomus tetradactylus, Mozambique, Acquisition, 1893
TENRECIDES
TENRECS
Témoin de notre origine tropicale, nous entrons en léthargie lorsque la température
extérieure descend au-dessous de notre température corporelle, qui est de 34,5°C. Nous
n'avons aucun lien de parenté avec les musaraignes et les hérissons. Nos femelles mettent
bas jusqu’à trente-trois petits, un record !
24 espèces
Grand tenrec, Tenrec ecaudatus, Madagascar
Tenrec rayé, Hemicentetes semispinosus, Madagascar, Acquisition, 1883
HYRACOÏDES
DAMANS
Contre toute attente, proches cousins des éléphants, c'est aux marmottes que nous
ressemblons, tant par le comportement social que par nos
sifflements d'alarme ! Notre groupe a été florissant avant l’arrivée des Bovidés en Afrique il
y a 20 millions d'années.
6 espèces
Daman de rocher, Procavia capensis, Abyssinie, Éthiopie, Acquisition, 1881
Daman arboricole, Dendrohyrax dorsalis, Afrique centrale
TUBULIDENTES
ORYCTEROPE
MANGEUR D’INSECTES, fouisseur nocturne, je suis l’oryctérope, unique représentant de
mon groupe caractérisé par des dents en colonne, sans émail et à croissance continue.
1 espèce
Oryctérope, Orycteropus afer, Nil blanc, Égypte
CHRYSOCHLORIDES
TAUPES DOREES
Nous sommes, les taupes dorées, des curiosités : des façons de taupe, mais une anatomie
proche de celle du tenrec, notre cousin.
18 espèces
EULIPOTYPHLES
HERISSONS, TAUPES ET MUSARAIGNES
Nous sommes les insectivores de l’Hémisphère Nord. Notre lignée est ancienne : cinq
doigts et une formule dentaire complète de 44 dents. Nous formons trois groupes : les
hérissons, les taupes et desmans, les musaraignes.
308 espèces
Erinaceoidea
Hérisson européen, Erinaceus europaeus, Toulouse, Haute-Garonne, France
Talpoidea
Taupe européenne, Talpa europaea, Jardin des plantes, Toulouse, Haute-Garonne, France
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Taupe étoilée ou condylure, Condylura cristata, Amérique du Nord
Desman des Pyrénées, Galemys pyrenaicus, Ax-les-Thermes, Ariège, France, coll. Marcailhou
Desman de Moscovie, Desmana moschata, Moscou, Russie, don Menzbier, 1889
Soricoidea
Musaraigne des montagnes, Sorex alpinus, Alpes, France
Musaraigne pygmée, Sorex minutus, Allemagne
XÉNARTHRES
COUSINS D'AMERIQUE DU SUD
Nous possédons un nombre de dents réduit, qui nous a rendus populaires sous le nom
d’édentés. D'autres caractères, plus secrets, permettent aussi de nous regrouper : des
caractères génétiques communs et des articulations particulières entre nos vertèbres
lombaires.
30 espèces
CINGULATES
TATOUS
Nous sommes des fouisseurs efficaces, nous nourrissant d’insectes. Notre protection est
renforcée par des plaques osseuses dermiques recouvertes d'écailles cornées.
21 espèces
Tatou à trois bandes, Tolypeutes tricinctus, Argentine, Échange Musée de la Plata, 1894
Tatou géant, Priodontes maximus, Surinam
Tatou nain, Zaedyus pichiy, Patagonie, Argentine, don de Lartigue, 1883
Grand Chlamydophore, Chlamyphorus retusus, Chaco, Argentine, Acquisition, 1994
FOLIVORES
PARESSEUX
Vivant suspendus aux branches, Nous sommes très circonspects. Herbivores inoffensifs,
nous nous camouflons grâce aux algues qui se développent dans notre pelage, dont
l’implantation est inverse des autres mammifères.
5 espèces
Paresseux à trois doigts ou aï, Bradypus tridactylus, Guyane française
Paresseux à deux doigts ou unau, Choloepus didactylus, Brésil
VERMILINGUES
FOURMILIERS
Nous défonçons les fourmilières et les termitières et engluons les insectes en projetant
notre langue qui peut atteindre 60 cm. Nos griffes sont aussi des armes redoutables.
4 espèces
Grand fourmilier ou tamanoir, Myrmecophaga tridactyla, Amérique du Sud
Tamandua, Tamandua tetradactyla, Brésil, Acquisition, 1869
BORÉOEUTHÉRIENS
BERCEAU NORDIQUE
Nos ancêtres communs se sont diversifiés en Amérique du Nord, et en Eurasie,
continents autrefois réunis. Dispersés par la suite, au gré des isthmes et des détroits, nos formes n'en
sont que plus variées : Insectivores, Carnivores, Rongeurs, Primates, Ongulés, Cétacés…
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EUARCHONTOGLIRES
PETITS AVEC DE GRANDES OREILLES
CE QUI NOUS réunit, c'est notre supercontinent d'origine : l'Eurasie. Dans l'ensemble, nous
sommes de petite taille, mais nos oreilles sont bien développées. Souvent, nous portons
notre nourriture à la bouche.
RONGEURS
LA MOITIE DES MAMMIFERES
Nous nous caractérisons par la présence, à chaque mâchoire, d'une seule paire
d’incisives à croissance continue. Pour la plupart, nous vivons en familles ou en sociétés
organisées, mais quelques espèces sont solitaires. L'anatomie de nos mâchoires permet de
distinguer deux groupes, celui des écureuils et celui des porcs-épics.
2 000 espèces
Sciurognathes
Crâne de castor du Canada, Castor canadensis, Canada
Écureuil roux, Sciurus vulgaris, Bagnères-de-Luchon, Haute-Garonne, France, coll. Gourdon
Écureuil Talahutka, Sciurus vulgaris exalbidus, Sibérie
Chien de prairie, Cynomys ludovicianus, Amérique du Nord, Acquisition, 2001
Écureuil volant, Iomys horsfieldii, Îles de la Sonde, Indonésie, coll. Degréaux
Marmotte des Alpes, Marmota marmota, Suisse, Acquisition, 1877
Marmotte grise, Marmota caligata, Canada, don Brochier, 1996
Sciurognathes, Castorimorphes
Castor d'Europe, Castor fiber, Durance, France
Sciurognathes, Myomorphes
Souris grise, Mus musculus, Larra, Haute-Garonne, France, don Bilou-Cap, 2005
Campagnol des champs, Microtus arvalis, Larra, Haute-Garonne, France, don Bilou-Cap, 2005
Campagnol terrestre, Arvicola terrestris, Bagnères-de-Luchon, Haute-Garonne, coll. Gourdon
Gerboise des steppes russes, Allactaga major, Europe, Acquisition, 1996
Gerboise du désert, Jaculus orientalis, Algérie, don Patty de Clam, 1887
Rat des moissons, Micromys minutus, Europe
Rat noir, Rattus rattus, coll. Chasteignier
Rat brun, Rattus norvegicus, Eurasie
Lérot, Eliomys quercinus, Allemagne
Loir, Glis glis, Sainte-Croix-Volvestre, Haute-Garonne, France, don Fieux, 1904
Lemming des forêts, Myopus schisticolor, Europe, Acquisition, 1996
Lemming des toundras, Lemmus lemmus, Europe
Hamster d'Europe, Cricetus cricetus, don Muséum de Strasbourg, 1946
Hystricognathes
Crâne de porc-épic à crête, Hystrix cristata, Algérie
Hystricognathes, Bathyergomorphes
Rat-taupe du Cap, Bathyergus suillus, Cap de Bonne-Espérance, coll. Degréaux
Hystricognathes, Hystricomorphes
Porc-épic, Hystrix cristata, Algérie, Acquisition, 1870
Coendou du Mexique, Sphiggurus mexicanus, Mexique, coll. Boucard
Hystricognathes, Caviomorphes
Cobaye ou cochon d'Inde, Cavia porcellus, Toulouse, Haute-Garonne, coll. Besaucèle
Cabiai ou capybara, Hydrochoerus hydrochaeris, Brésil, Acquisition, 1877
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Chinchilla à longue queue, Chinchilla lanigera, Chili
Pacarana, Dinomys branickii
Agouti d'Azara, Dasyprocta azarae, Guyane française
Ragondin, Myocastor coypus
LAGOMORPHES
LAPINS, LIEVRES ET PIKAS
Notre mâchoire supérieure porte deux paires d'incisives à croissance continue et notre
mandibule, une seule. La lèvre supérieure est fendue. De fortes griffes nous permettent de
creuser de profonds terriers. Nous sommes des herbivores stricts.
80 espèces
Lapin de Garenne (Géant des Flandres), Oryctolagus cuniculus, don Leduc, 1913
Lièvre commun, Lepus europaeus, Acquisition, 1872
Lièvre variable, Lepus timidus, Alpes don Tivollier, 1898
DERMOPTERES
GALEOPITHEQUES PLANEURS
Nous possédons un vaste pli de peau, le patagium, tendu de la tête à la queue, plus vaste
donc que chez les écureuils et les Marsupiaux volants : nous pouvons planer entre des
arbres distants de près de cent mètres. Notre arcade incisive inférieure forme un peigne,
comme chez les Lémuriens.
2 espèces
Galéopithèque de Temminck, Cynocephalus variegatus, Sumatra, Indonésie, coll. Degréaux
SCANDENTIENS
TOUPAYES ET AUTRES « MUSARAIGNES ARBORICOLES »
NOTRE DENTURE et notre museau pointu de mangeurs d'insectes nous caractérisent.
Nous nous rapprochons des Primates par la conformation du cerveau, la disposition des
yeux et les oreilles.
19 espèces
Toupaye, Tupaia glis, Asie
PRIMATES
DES LEMURIENS AUX ETRES HUMAINS
Nos yeux frontaux nous permettent d'apprécier Le relief et la distance. Nos mains aux
ongles plats sont munies d'un pouce opposable. Généralement sociaux et arboricoles,
nous comptons parmi nous Homo sapiens, seule espèce à se prétendre sage quand tous les
autres seraient… singes !
STREPSIRRHINIENS
LORIS, GALAGOS ET LEMURIENS
Nos caractéristiques : un nez comme une truffe, des dents disposées en peigne bien
commodes pour la toilette, que nous faisons seuls ou mutuellement, des liens sociaux, des
yeux frontaux, des membres déliés et une vie arboricole. Nous sommes Lorisiformes
nocturnes et carnivores vivant en Asie ou en Afrique et Lémuriformes, diurnes et
végétariens ou nocturnes et omnivores, vivant à Madagascar.
32 espèces
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Lorisiformes
Galago de Démidoff, Galago demidoff, Afrique centrale
Loris lent ou nycticèbe, Nycticebus coucang, Asie
Galago d'Allen, Galago alleni, Afrique, coll. Estanove
Loris grêle, Loris tardigradus, Sri Lanka, don Holbé, 1889
Lémuriformes
Maki catta, Lemur catta, Madagascar
Indri à queue courte, Indri indri, Madagascar, coll. Maria
Chirogale mignon, Microcebus murinus, Madagascar, coll. de Marin
Aye-aye, Daubentonia madagascariensis, Madagascar, don Jullien, 1894
TARSIIFORMES
DE PETITS SPECTRES
Nos yeux immenses, nos griffes, notre tête pivotant à 180° nous permettent de mener
discrètement une vie arboricole et nocturne dans les forêts des îles du Sud-Est asiatique.
Nos mamelles sont inguinales.
3 espèces
Tarsier, Tarsius syrichta, Philippines
PLATYRRHINIENS
PETITS SINGES D’AMERIQUE DU SUD
Notre nez aplati présente des narines écartées qui s’ouvrent latéralement. Notre queue
peut être préhensile. Nous vivons souvent en couples monogames ; nos mâles s’occupent
des petits, les portent sur le dos et les nourrissent au-delà du sevrage.
84 espèces
Callitrichidés
Ouistiti à pinceaux blancs, Callithrix jacchus, Brésil, don Escat, 1930
Petit singe lion, Leontopithecus rosalia, Brésil, don Bresson, 1921
Cébidés
Douroucouli, Aotus trivirgatus, Amérique du Sud
Singe hurleur ou alouatte, Alouatta caraya, Brésil, Acquisition, 1888
Saki à tête blanche, Pithecia pithecia, Guyane française, Acquisition, 1906
Singe laineux ou lagotriche de Castelnau, Lagothrix lagotricha, Brésil, Échange Collège SainteMarie, 1870
CERCOPITHECIDES
MACAQUES ET BABOUINS
Nos molaires portent deux crêtes tuberculeuses. Le mâle dominant entouré d'un harem, est
la structure sociale de base, mais ce système peut évoluer en groupes polygames d’une
cinquantaine d’individus. Les Cercopithèques se sont diversifiés en Afrique et en Asie.
82 espèces
Colobinés
Colobe d'Abyssinie, Colobus guereza, Éthiopie, coll. Fairmaire
Entelle de Sumatra, Presbytis melalophos, Sumatra, Indonésie, coll. Degréaux
Douc, Pygathrix nemaeus, Asie du Sud-Est
Cercopithécinés
Nasique, Nasalis larvatus, Bornéo, Indonésie, Acquisition, 1883
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Magot, Macaca sylvanus, Gilbraltar
Babouin hamadryas, Papio hamadryas, Abyssinie, Éthiopie, Acquisition, 1895
Gélada, Theropithecus gelada, Abyssinie, Éthiopie, Acquisition, 1924
Mandrill, Mandrillus sphinx, Guinée, don Pianet, 1872
HYLOBATIDES
GIBBONS ET SIAMANGS
Notre formule chromosomique est différente de celle des autres grands primates. Nous nous
déplaçons dans les arbres en nous balançant de branche en branche : c'est la brachiation typique.
Nous vivons en couples ou en petits groupes.
11 espèces
Gibbon à mains blanches, Hylobates lar, Bornéo, Indonésie, coll. Degréaux
HOMINIDES
LA FAMILLE DE L'HOMME
PONGINES
ORANG-OUTAN
Notre unique espèce, l’orang-outan, se caractérise par une orbite plus haute que large et
par l'os incisif qui chevauche le maxillaire. Absolument arboricole, je vis solitaire en
Malaisie, à Bornéo et à Sumatra.
1 espèce
Orang-outan, Pongo pygmaeus, Bornéo, Indonésie, Acquisition, 1892
GORILLINES
GORILLES
Nous sommes les plus grands primates actuels. Une crête sagittale élevée, des arcades
sourcilières épaisses, le foramen infraorbitaire éloigné de l’orbite, caractérisent notre crâne.
Nos groupes familiaux sont formés par un mâle dominant, plusieurs femelles et les petits.
2 espèces
Gorille de plaine, Gorilla gorilla, Landana, Angola, don Pianet, 1884
PANINES
CHIMPANZES
Nos deux espèces, le chimpanzé commun et le chimpanzé "nain" ou bonobo, vivent en
groupes polygames. Nous inventons des outils et nous nous transmettons leur usage : des
pratiques culturelles qui faisaient naguère le « propre de l'homme ».
2 espèces
Chimpanzé commun, Pan troglodytes, Congo, Acquisition, 1884
Jeune chimpanzé commun, Pan troglodytes, Gabon
HOMININES
HOMME
NOTRE BIPEDIE est liée au déplacement sous le crâne du trou occipital et à la double
incurvation de notre colonne vertébrale, au raccourcissement et à l'élargissement du
bassin. Le volume du cerveau, une pilosité particulière, la longueur de la période
d'immaturité ainsi qu'un développement culturel caractérisent aussi notre espèce.
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CHIROPTERES
CHAUVES-SOURIS ET ROUSSETTES
Notre aile est formée par un pli de peau ou patagium tendu entre les membres thoraciques
aux longs doigts, les membres pelviens et la queue. Nous sommes roussettes
(Mégachiroptères), frugivores et tropicales, et petites chauves-souris (Microchiroptères),
essentiellement nocturnes, insectivores et qui possèdent un système de détection par
ultrasons.
925 espèces
Mégachiroptères
Renard volant à tête cendrée, Pteropus poliocephalus, Australie, coll. Rumeau
Renard volant géant, Pteropus giganteus, Pakistan
Roussette d'Égypte, Rousettus aegyptiacus, Égypte
Microchiroptères
Petit rhinolophe, Rhinolophus hipposideros, Europe
Notoptéris, Notopteris macdonaldi, Nouvelle-Calédonie
Phyllorhine, Hipposideros pontensis, Thaïlande
Phyllorhine de Commerson, Hipposideros commersoni, Afrique
Mégaderme à ailes orangées, Lavia frons, Afrique de l'Est
LAURASIATHÉRIENS
DE LAURASIE
Nos origines génétiques et géographiques communes sont en Laurasie, un immense
continent du Crétacé, il y a 120 millions d’années. Au fil du temps, nous sommes devenus
Pangolins, hérissons, tigres, vaches ou baleines…
FÉRÉONGULÉS
UNE BARRIÈRE PLACENTAIRE MOINS EFFICACE
Dans notre placenta, l'engrènement entre les tissus de la mère et du fœtus n'est pas aussi
poussé que chez nos cousins Euarchontoglires. Pangolins, loups, rhinocéros ou cerfs, nous
avons aussi de nombreux gènes communs.
PHOLIDOTES
PANGOLINS
Nous creusons à la recherche des insectes que nous capturons avec notre langue gluante ;
dépourvus de dents, nous les broyons dans l'estomac tapissé de fortes papilles cornées.
Nous nous protégeons en nous enroulant sur nous-mêmes, n'offrant d'autre prise que les
écailles cornées du dos, des flancs et des membres. Nous vivons en Afrique australe, en
Inde et en Asie du Sud-Est.
7 espèces
Pangolin à queue courte, Manis pentadactyla, Inde, don Doumerc, 1866
Pangolin de Java, Manis javanica, Thaïlande
CARNIVORES
PORTEURS DE CARNASSIÈRES
Nous sommes caractérisés par la présence de dents carnassières : la dernière prémolaire
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supérieure et la première molaire inférieure. Souvent tranchantes comme des lames, elles
fonctionnent comme des ciseaux. Nous ne transpirons que sous les doigts et autour de la
région anale.
271 espèces
FELIDES
GRIFFES RETRACTILES
Mâchoires courtes, souplesse extrême, griffes rétractiles (sauf chez le guépard),
ronronnement, caractérisent les félins. Deux sous-familles nous constituent : les
Panthérinés, qui rugissent, et les Félinés.
36 espèces
Félinés
Chat manul, Otocolobus manul, Mongolie, coll. Duffaut
Jaguarundi, Herpailurus yaguaroundi, Pantanal, Mato Grosso, Brésil, Acquisition, 1977
Lynx roux, Lynx rufus, Amérique du Nord
Margay, Leopardus wiedi, Jardin des plantes, Toulouse, Haute-Garonne, France
Ocelot, Leopardus pardalis, Brésil, don Degréaux, 1894
Chat sauvage européen, Felis sylvestris sylvestris, Aveyron, France, coll. Cartailhac
Panthérinés
Lion, Panthera leo senegalensis, Sénégal, Acquisition, 1873
Jaguar, Panthera onca, Brésil, don Muséum national d’histoire naturelle, 1867
Panthère nébuleuse, Neofelis nebulosa, Asie du Sud-Est
VIVERRIDES ET HESPERTIDES
GENETTES ET MANGOUSTES
Notre museau est allongé et notre denture plus complète que chez les hyènes et les félins.
Les Viverridés sont les genettes et les civettes, qui sont des solitaires ; les Hespertidés
sont les mangoustes, qui vivent en groupe.
76 espèces
Viverridés
Genette commune, Genetta genetta, Villematier, Haute-Garonne, France, don A. Cap, 2002
Civette palmiste, Paradoxurus hermaphroditus, Inde, coll. de Roquemaurel
Binturong, Arctictis binturong, Indonésie
Fossa, Cryptoprocta ferox, Madagascar, Acquisition, 1905
Hespertidés
Mangouste, Herpestes ichneumon, Tunisie, coll. Besaucèle
Suricate, Suricata suricata, Afrique du Sud
PROCYONIDES
RATON LAVEUR, PETIT PANDA ET COATI
Nous sommes des plantigrades, généralement pourvus d’un masque facial et d’une queue
annelée. Nous vivons tous dans le domaine américain, à l’exception du petit panda.
20 espèces
Petit panda, Ailurus fulgens, Himalaya, don Muséum national d’histoire naturelle, 1872
Coati brun, Nasua narica, Brésil, don Pezon, 1873
Raton laveur, Procyon lotor, Amérique du Nord
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URSIDES
OURS
Corps massif, queue courte, mains et pieds griffus, plantigrades, notre silhouette est unique
et familière. Hormis l’ours blanc, nous sommes essentiellement végétariens.
8 espèces
Ours blanc, Ursus maritimus, Spitzberg, Acquisition, 1869
Ours brun, Ursus arctos, Carpates, don Bousquet, 1972
HYENIDES
HYENES ET PROTELE
Notre silhouette est caractéristique, avec l'avant-train élevé et la croupe fuyante. Des
mâchoires particulièrement puissantes permettent aux hyènes de profiter des restes laissés
par les autres Carnivores.
4 espèces
Hyène tachetée, Crocuta crocuta, Afrique, don Delisle, 1895
CANIDES
LOUPS, CHIENS ET RENARDS
NOS MACHOIRES longues et puissantes, notre vue et notre flair, notre endurance et notre
sens de la meute, font de nous des chasseurs organisés. Quelques espèces sont cependant
plus solitaires. Le plus grand Canidé actuel est le loup, ancêtre du chien.
36 espèces
Loup, Canis lupus, Norvège, Acquisition, 1870
Chien viverrin, Nyctereutes procyonoides, Japon, coll. Bourret
Renard roux, Vulpes vulpes, Bagnères-de-Luchon, Haute-Garonne, France, coll. Gourdon
Otocyon, Otocyon megalotis, Afrique du Sud
Fennec, Vulpes zerda, Sahara
OTARIIDES ET PHOCIDES
OTARIES ET PHOQUES
Nous avons, otaries et lions de mer, de petites oreilles externes, des nageoires nues et
une palmure débordant des extrémités des doigts. Mais phoques, morses ou éléphants de
mer, nous ne possédons pas d'oreille externe. L’éléphant de mer atteint 3500 kg : c'est le
plus gros Carnivore.
34 espèces
Phoque moine, Monachus monachus, Méditerranée, Jardin des plantes, Toulouse, HauteGaronne, France
MUSTELIDES
PETITS CARNIVORES
Nous avons en commun des membres courts, une taille réduite et un corps allongé ou
ramassé. Notre famille est la plus diversifiée des Carnivores. Nous pouvons creuser de
profonds terriers, vivre au sol, dans les arbres, en eau douce ou en mer. La belette est la
plus petite espèce.
70 espèces
Belette commune, Mustela nivalis, Toulouse, Haute-Garonne, France, don Laroche, 1866
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Hermine, Mustela erminea, Camps, Corrèze, France, don Morange, 1974
Martre des pins, Martes martes, Pic du Midi, France, coll. de Nansouty
Moufette à capeline, Mephitis macroura, Mexique, coll. Fairmaire
Loutre commune (mâle)
Lutra lutra, Grenade-sur-Garonne, Haute-Garonne, France, Acquisition, 1868
Glouton, Gulo gulo, Canada
PÉRISSODACTYLES
IMPARIDIGITES
Notre face d'herbivores est allongée et nos dent, très hautes. Nos doigts sont en nombre
impair, le plus souvent. Notre estomac est simple, et c'est dans le gros intestin que
fermentent les matières végétales. Nous sommes les chevaux, les tapirs et les rhinocéros
17 espèces
ÉQUIDES
CHEVAUX, ANES ET ZEBRES
Nous n'avons qu'un seul doigt par membre. Le contact avec le sol se fait au niveau du
sabot, étui corné qui renferme et protège la phalange distale. Avec l'instinct grégaire et la
structure sociale, ce sont autant d'adaptations aux milieux ouverts.
L'âne a été domestiqué avant le cheval, il y a 6 ou 7000 ans.
8 espèces
Zèbre de montagne, Equus zebra, Afrique subsaharienne
RHINOCEROTIDES
RHINOCEROS
Nous possédons trois doigts par membre, une peau épaisse et une ou deux cornes sur le
chanfrein : ces cornes sont faites de tubules cornés agglomérés, comme le sabot du
cheval. Nous sommes en général des solitaires, mais les rhinocéros blancs vivent en petits
groupes.
5 espèces
Rhinocéros noir, Diceros bicornis, Afrique subsaharienne
TAPIRIDES
TAPIRS
Nous avons trois doigts aux membres pelviens mais quatre aux membres thoraciques.
Nous nageons très bien, notre petite trompe relevée comme un tuba. Nous vivons solitaires
dans les forêts tropicales humides d’Amérique du Sud et d’Asie du Sud-Est, où nous vivons
d’herbe, de feuilles et de fruits.
4 espèces
Tapir terrestre, Tapirus terrestris, Amérique du Sud, don Muséum national d’histoire naturelle,
1874
CÉTARTIODACTYLES
CÉTACÉS - HIPPOPOTAMIDÉS - RUMINANTS
SUR UN COUP DE TÊTE…
Nous partageons un caractère comportemental : le coup de tête, que donnent surtout les
mâles lors de combats ritualisés. Mais notre groupe s'appuie aussi – comme tous les
autres – sur des séquences génétiques communes.
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RUMINANTS
UN ESTOMAC DIVISÉ EN QUATRE COMPARTIMENTS…
Les fermentations bactériennes nécessaires à la digestion de la cellulose ont lieu dans notre
estomac dilaté et divisé en quatre réservoirs : le vaste rumen ou panse, le réseau ou
bonnet, le feuillet et la caillette. Lorsque nous sommes au repos, nous mastiquons une
deuxième fois les aliments: c'est la rumination.
191 espèces
BOVIDES
BOVINS ET ANTILOPES
Notre famille se caractérise par la présence, dans les deux sexes, de cornes permanentes
constituées par une excroissance de l’os frontal et un étui corné. Originaires d’Eurasie,
nous avons colonisé l’Afrique il y a 20 millions d’années. Nous formons deux groupes, les
Bovinés et les Antilopinés.
143 espèces
Crâne d’isard, Rupicapra pyrenaica, Bagnères-de-Luchon, Haute-Garonne, France
Bovinés
Bison d'Europe, Bison bonasus, Europe, don Muséum national d’histoire naturelle, 1975
Antilope tétracère, Tetracerus quadricornis, Inde, don Muséum national d’histoire naturelle, 1933
Antilopinés
Céphalophe de Maxwell, Cephalophus maxwelli, Afrique, don Muséum national d’histoire
naturelle, 1933
Céphalophe à front noir, Cephalophus nigrifrons, Afrique
Antilope cervicapre, Antilope cervicapra, Inde
Gazelle dorcas, Gazella dorcas, Algérie
Dik-dik de Salt, Madoqua saltiana, Djibouti, don Muséum national d’histoire naturelle, 1933
Antilope saïga, Saïga tatarica, Asie
Mouflon méditerranéen, Ovis gmelini, Corse, France, Acquisition, 1878
Bouquetin des Pyrénées, Capra pyrenaica pyrenaica, Massif de la Maladeta, Espagne,
Acquisition, 1878
Isard, Rupicapra pyrenaica, Pyrénées
Bœuf musqué, Ovibos moschatus, Amérique du Nord
Chèvre des Rocheuses, Oreamnos americanus, Amérique du Nord
CERVIDES
BOIS, ABOIEMENTS ET BRAMES
Des bois caducs en hiver après le rut et qui repoussent au printemps sous le velours : c'est
le lot de nos mâles, mais aussi de la femelle du renne. Nous émettons des sons typiques tels
que l’aboiement et le brame. Nous comprenons deux groupes, les Cervinés et les
Capréolinés.
51 espèces
Crâne de chevreuil (mâle), Capreolus capreolus, Essonne, France, don Jean-Marc Angibault,
2007
Cervinés
Muntjac indien, Muntiacus muntjak, Vietnam, don Muséum national d’histoire naturelle, 1876
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Cerf élaphe, Cervus elaphus, Dresde, Allemagne, don Bégouen, 1882
Capréolinés
Renne, Rangifer tarandus, Norvège, Acquisition, 1895
Poudou du Sud, Pudu puda, Chili
Chevreuil d'Europe, Capreolus capreolus, Gardouch, Haute-Garonne, France, don INRA/CEFS,
2005
CAMELIDES (TYLOPODES)
CHAMEAUX ET LAMAS
Nous ne sommes pas onguligrades, mais digitigrades : les deux dernières phalanges
participent à l'appui sur le sol et le coussinet digital est très développé. Les trois
compartiments de l'estomac ne sont pas véritablement homologues des réservoirs
gastriques des ruminants vrais.
6 espèces
Alpaga, Lama pacos, Pérou, don Joly, 1876
SUINES
SANGLIERS ET COCHONS
Nous possédons un nez fouisseur typique, le groin. Nos mâles exhibent des canines à
croissance continue : grès au maxillaire et défenses à la mandibule. Omnivores,
opportunistes et très mobiles, nous avons colonisé tous les continents, excepté l’Australie.
Pluripares, nous donnons naissance jusqu’à treize petits.
19 espèces
Phacochère, Phacochoerus africanus, Afrique
Pécari à collier, Tayassu tajacu, Brésil, don Muséum national d’histoire naturelle, 1867
HIPPOPOTAMIDES
CHEVAL DE RIVIERE
Nous sommes amphibies : narines, yeux et oreilles placés haut sur la tête nous
permettent de respirer et de contrôler les alentours tout en restant sous l’eau, et nous
rejoignons la terre ferme pour brouter, la nuit surtout. Nous vivons en groupes.
2 espèces
Hippopotame, Hippopotamus amphibius, Afrique subsaharienne, Moulage en résine naturelle
patinée
CETACES
DAUPHINS ET BALEINES
Notre corps est hydrodynamique. Les narines ou évents sont au-dessus
de la tête. Le cou est bref. Les membres thoraciques sont devenus nageoires pectorales
et la queue, nageoire caudale. Le bassin et les membres pelviens ont pratiquement disparu.
Nous sommes des animaux sociaux. Les baleines possèdent des fanons et les dauphins et
cachalots, des dents.
78 espèces
Dauphin commun, Delphinus delphis, Sète, Hérault, France, Acquisition, 1897
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TRAGULIDES
CHEVROTAINS
Nous avons gardé certains caractères primitifs, comme le pelage bigarré. Notre mâle
possède de fortes canines supérieures qui lui permettent de défendre son territoire. Nous
nous faufilons et nous tapissons dans les forêts humides ou marécageuses d'Afrique et
d'Asie.
4 espèces
Petit chevrotain malais, Tragulus javanicus, Indonésie, coll. Soubeyran
Chevrotain tacheté de l'Inde, Tragulus meminna, Sri Lanka, coll. Degréaux
GIRAFFIDES
GIRAFE ET OKAPI
Le cou et les membres allongés, des excroissances frontales revêtues de peau, les
ossicônes, une espèce sociable qui vit dans la savane et l'autre solitaire, qui vit dans la
forêt équatoriale : nous sommes les Giraffidés.
2 espèces
Crâne d’okapi (mâle), Okapia johnstoni, Moulage en résine naturelle patinée
ANTILOCAPRIDES
PRONGHORN
Unique "antilope" d'Amérique, antilocapre, nous formions jadis, dans les Grandes Plaines,
d'immenses troupeaux migrants mêlés à ceux des bisons. Nos cornes présentent un axe
osseux permanent et un étui corné caduque, faiblement ramifié.
1 espèce
Pronghorn, Antilocapra americana
MOSCHIDES
PORTE-MUSC
Nous, LES PORTE-MUSC, sommes des montagnards agiles : pelage long et épais,
tacheté, et onglons larges adaptés au grimper. Notre mâle porte de longues canines
supérieures défensives et marque son territoire grâce à ses glandes préputiales à musc.
Nous vivons en Asie.
7 espèces
Porte-musc de Sibérie (femelle), Moschus moschiferus, Sibérie
Crâne de porte-musc (mâle), Moschus chrysogaster, Tibet, Chine, Acquisition, 1886
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SAUROPSIDÉS
UN IRIS TRES AGILE
NOTRE IRIS possède des cellules musculaires striées, ce qui permet à nos yeux de
s'adapter instantanément aux variations de lumière et de distance.
CHÉLONIENS
TORTUES : UNE MAISON SUR LE DOS !
Notre carapace est formée par la dossière et le plastron : des os plats, suturés les uns
aux autres et soudés aux côtes et aux vertèbres, et des écailles cornées, en quinconce.
Les ceintures, scapulaire et pelvienne, se retrouvent à l’intérieur… du thorax !
Au repos et pour se protéger, nous replions notre cou à l'intérieur de la carapace :
latéralement chez les pleurodires, dans le plan sagittal chez les cryptodires.
Nous n'avons pas de dents mais un bec corné. Tortues terrestres, nous avons des
membres puissants. Tortues aquatiques, nos membres sont devenus palettes natatoires.
290 espèces
CHELONIDES
TORTUES MARINES
Nous sommes des tortues marines caractérisées par une ébauche de palais secondaire et
par une disposition particulière des articulations entre les vertèbres cervicales.
TORTUES D’EAU DOUCE
UN GROUPE HETEROGENE
Nous ne constituons pas un groupe naturel, ou phylum, ou clade, mais un grade, dont les
familles ne sont pas apparentées. notre caractère convergent est la vie en eau douce.
TESTUDINIDES
TORTUES TERRESTRES
Nous sommes caractérisées par une carapace bombée et des membres redressés.
DIAPSIDES
DEUX FENETRES TEMPORALES
En arrière de l'orbite, notre crâne présente deux cavités, les fenêtres (fosses) temporales, ou
s'insèrent les muscles de la mandibule. Notre bouche devient ainsi plus puissante.
LEPIDOSAURIENS
PEAU ECAILLEUSE ET GUEULE IMMENSE
Grâce aux écailles qui recouvrent notre corps, nous résistons à la sécheresse des régions
chaudes que nous fréquentons. De plus, nous muons pendant notre croissance, changeant
ainsi régulièrement de peau. Avec ou sans membres, nous nous déplaçons en ondulant.
6 850 espèces
SPHENODONS OU RHYNCHOCEPHALES
TUATARA
Notre petit groupe se caractérise par sa double rangée de dents maxillaires et palatines
et par la fusion des dents prémaxillaires. Il se caractérise aussi par le "troisième œil" ou
"œil pinéal" visible chez le jeune et recouvert par une écaille chez l’adulte, et qui ne détecte
que l’intensité lumineuse.
2 espèces
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GECKOS
Nous sommes les seuls Squamates qui vocalisent pour attirer les femelles ou défendre leur
territoire. L'extrémité de nos doigts, élargie, est adhérente aux surfaces, même lisses.
Nous chassons à l’affût, guidés par la vue et l’odeur.
1050 espèces
SCINCOMORPHES
Nous les scinques sommes des lézards longilignes aux membres raccourcis ou atrophiés.
1 400 espèces
SERPENTS
Nous n'avons pas de membres mais nous possédons parfois des vestiges de membres pelviens.
Nos espèces venimeuses possèdent des glandes salivaires modifiées en glandes à venin, qu'elles
utilisent pour immobiliser leurs proies et pour se défendre. Notre articulation intermandibulaire
est très lâche, ce qui nous permet d'engloutir les proies entières.
3 000 espèces
IGUANES
Nous repérons notre nourriture, fruits ou proies, à la vue, et nous la prenons en utilisant
notre langue éventuellement protractile. Nos mâchoires sécrètent des toxines défensives.
1 440 espèces
ANGUIMORPHES
Nous sommes des lézards atypiques : varans, orvets et hélodermes. Nous possédons pour
la plupart des dents aiguës et incurvées et sécrétons des toxines au niveau de la
mâchoire inférieure.
180 espèces
LACERTIFORMES
Nous sommes les lézards communs, qui se caractérisent par une tête conique couverte
de larges écailles, le dos et les flancs étant recouverts d'écailles granuleuses qui forment
des tâches colorées. Territoriaux, nos mâles se battent pendant la période de reproduction.
270 espèces
AMPHISBENES
Fouisseurs, nous avons le corps grêle et cylindrique, avec une queue se terminant
brusquement. Nos écailles minuscules sont disposées en anneaux.
140 espèces
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ARCHOSAURIENS
UNE TROISIÈME PAUPIÈRE
La protection de nos yeux est améliorée par une troisième paupière. Notre crâne présente
des ouvertures en avant des orbites et sur les mandibules. En outre, les aliments sont
broyés dans la partie musculaire de notre estomac, le gésier.
CROCODILIENS
MOSAÏQUE DE CARACTÈRES
Comme les tortues, nous portons des plaques osseuses. Comme les mammifères,
nous avons un palais très développé, et bien que nous ressemblions à d'énormes
lézards aquatiques, nos plus proches cousins sont les oiseaux !
23 espèces
DES MACHOIRES REDOUTABLES
Notre crâne présente les caractéristiques du groupe : deux fenêtres temporales
(diapsides), une fenêtre mandibulaire (archosauriens), de très longues mâchoires et le
palais secondaire en proportion (crocodiliens). Ainsi armés, nous sommes des prédateurs
redoutables. Nous ne mâchons pas, mais nous disloquons les proies que nous ne pouvons
pas avaler entières.
SEXE ET TEMPERATURE
Chez nous les crocodiliens, comme dans d'autres espèces de sauropsides, la
détermination du sexe dépend de la température d'incubation : il existe deux seuils de
température, l'un bas et l'autre plus élevé, en deçà ou au-delà desquels éclosent des
femelles et entre lesquels éclosent des mâles.
CROCODILIENS
COMMENT NOUS DIFFERENCIER ?
Nos trois familles se distinguent facilement ainsi : chez les Crocodilidés (crocodiles), la
gueule fermée montre l'entrecroisement des dents inférieures et supérieures, alors que chez
les Alligatoridés (alligators et caïmans) seules les dents supérieures sont visibles. Chez les
Gavialidés (gavial), les mâchoires sont très effilées, étroites, adaptées à la capture des
poissons.
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OISEAUX
SUR LES AILES DU VENT
Nos écailles se sont transformées en plumes. Notre squelette s’est allégé et restructuré, ce
qui nous permet de voler. Nous sommes répartis dans deux grands groupes, les
Paléognathes et les Néognathes, basés sur la structure de notre palais.
On nous classe aujourd'hui d'après l'analyse de nos séquences génétiques.
9672 espèces
PALEOGNATHES
UNE STRUCTURE DU PALAIS A L’ANCIENNE
Nous sommes caractérisés par l'articulation directe, sans intermédiaire, de deux os du
palais : le vomer et l'os ptérygoïde. Nous sommes pour la plupart des oiseaux coureurs
aux ailes atrophiées. Les tinamous sont les seuls de notre groupe capables de voler. Nous
vivons en Amérique du Sud, en Afrique et en Australie, qui formaient autrefois le continent
du Gondwana.
57 espèces
Autruche, Struthio camelus, Afrique
Nandou américain, Rhea americana, Uruguay
Casoar à casque, Casuarius casuarius, Moluques, Indonésie, don Pianet, 1873
Kiwi d'Owen, Apteryx owenii, Nouvelle-Zélande
Tinamou, Eudromia elegans, Chili, Échange Musée de la Plata, 1895
GALLOANSERAE
POULES ET CANARDS, ENSEMBLE
GALLIFORMES
POULES, FAISANS ET PERDRIX
Notre bec est robuste et incurvé vers le bas. Les mâles arborent de vives couleurs tandis
que les femelles, plus ternes, restent inaperçues sur le nid, souvent creusé à même le sol.
Nous sommes de bons marcheurs. Nos ailes courtes et arrondies nous permettent de
décoller rapidement, mais pour de faibles distances.
270 espèces
Cracidés
Hocco de Daubenton, Crax daubentoni, Brésil
Pénélope panachée, Penelope purpurascens, Amérique du Sud
Phasianidés
Lophophore resplendissant, Lophophorus impejanus, Himalaya, coll. Degréaux
Faisan doré, Chrysolophus pictus, don N. Cap, 2006
Hokki brun, Crossoptilon mantchuricum, Mandchourie, Chine, coll. Constans
Perdrix rouge, Alectoris rufa, Toulouse, Haute-Garonne, France
Perdrix bartavelle, Alectoris graeca, Grenoble, Isère, France
Caille des blés, Coturnix coturnix, Toulouse, Haute-Garonne, France
Perdrix grise, Perdix perdix, coll. Besaucèle
Tétraogalle du Caucase, Tetraogallus caucasicus, Caucase, Russie, coll. Besaucèle
Coq domestique, Gallus gallus, don J.-P. Barthès, 1999
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Numididés
Pintade vulturine, Acryllium vulturinum, Afrique
Odontophoridés
Colin de Californie, Callipepla californica, Californie, États-Unis
Tétraonidés
Grand tétras (mâle), Tetrao urogallus, coll. Besaucèle
Tétras lyre, Tetrao tetrix
Cupidon des prairies, Tympanuchus cupido, Amérique du Nord
Lagopède des saules, Lagopus lagopus, Europe, Acquisition, 2004
ANSERIFORMES
CHAUNAS, CANARDS ET OIES
Nos pieds palmés et notre bec large et aplati, sauf celui du chauna, nous caractérisent.
Nos plumes imperméables nous permettent de vivre en milieu aquatique. Les mâles ont un
phallus et l’accouplement a lieu sur l’eau. Nos espèces s’hybrident facilement.
149 espèces
Anhimidés
Chauna à collier, Chauna torquata, Uruguay
Anatidés, Ansérinés
Oie cendrée, Anser anser, Toulouse, Haute-Garonne, France, coll. Besaucèle
Oie naine, Anser erythropus, Suède, coll. Besaucèle
Bernache à cou roux, Branta ruficollis, Russie, coll. Besaucèle
Cygne tuberculé, Cygnus olor, Jardin royal, Toulouse, France
Anatidés, Anatinés
Eider à tête grise, Somateria spectabilis, Suède, coll. Besaucèle
Canard souchet (mâle), Anas clypeata, coll. Besaucèle
Canard pilet (mâle), Anas acuta, Chancelade, Dordogne, France, coll. Clément
Tadorne de Belon, Tadorna tadorna, Baie de Somme, France, coll. Besaucèle
Ouette à tête grise, Chloephaga poliocephala, Patagonie, Échange Musée de la Plata, 1895
Harelde de Miquelon, Clangula hyemalis, Canada, coll. Besaucèle
Macreuse à lunettes (mâle), Melanitta perspicillata, Amérique du Nord, coll. Besaucèle
Harle couronné (mâle), Mergus cucullatus, Amérique du Nord, coll. Besaucèle
Canard mandarin (mâle), Aix galericulata, coll. Besaucèle
NÉOAVES
TOUS LES AUTRES OISEAUX…
MÊME SI NOUS PARAISSONS parfois tous très différents, nous sommes regroupés par
des séquences génétiques communes.
PELECANIFORMES
PELICANS, FOUS ET CORMORANS
Nous avons les quatre doigts palmés et, pour la plupart, les narines fermées, ce qui nous
oblige à respirer le bec entrouvert. Nous nichons en colonies. Nous capturons les poissons
en plongeant. Les plumes perméables des cormorans les astreignent à se sécher, ailes
écartées, après chaque partie de pêche.
60 espèces
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Grand cormoran, Phalacrocorax carbo, Roques, Haute-Garonne, France
Anhinga roux, Anhinga melanogaster, Afrique
Fou de Bassan, Sula bassana, Île aux Oiseaux, France
Pélican blanc, Pelecanus onocrotalus, don Reidenbach, 1894
PROCELLARIIFORMES
PETRELS ET ALBATROS
NOUS AVONS des narines tubulaires, un sens olfactif développé et des glandes à sel.
En dehors de la saison de reproduction, nous sommes en mer : si certains restent près des
côtes, d’autres comme l’albatros s’en approchent rarement, planant sur des centaines de
km.
108 espèces
Albatros à bec jaune, Diomedea chlororhynchos, Île Saint-Paul, Antarctique, don Leygues, 1875
Albatros à pieds noirs, Diomedea nigripes, coll. Besaucèle
Fulmar boréal, Fulmarus glacialis, Suède, coll. Besaucèle
Puffin de Méditerranée, Puffinus yelkouan, coll. Besaucèle
Océanite tempête, Hydrobates pelagicus, Lacanau, Gironde, France, coll. Clément
Pétrel géant (immature), Macronectes giganteus, Île de la Réunion, coll. Estèbe
SPHENISCIFORMES
MANCHOTS : HEMISPHERE SUD
NOTRE CORPS fuselé, nos plumes courtes et pointues, nos ailes transformées en
nageoires écailleuses rigides, nos pieds reportés à l’arrière du corps et servant de
gouvernail font de nous d’excellents nageurs. Nous vivons en colonies.
17 espèces
Manchot royal, Aptenodytes patagonicus, Îles Kerguelen, don Rolland et Rolland, 1974
Manchot de Humboldt, Spheniscus humboldtii, Pérou
Gorfou sauteur, Eudyptes chrysocome, Île Campbell, Antarctique, coll. Besaucèle
PODICIPEDIFORMES
GREBES, DANSES NUPTIALES ET NIDS FLOTTANTS
Notre palmure lobée est incomplète. Nos danses nuptiales aquatiques, intégrant des
offrandes de végétaux, sont célèbres. Nos nids sont flottants, ce qui les protège
des inondations. Lorsque nous nous absentons, nous recouvrons nos œufs de végétation.
Nous portons nos petits sur le dos.
18 espèces
Grèbe à cou noir, Podiceps nigricollis, Tunisie, coll. Besaucèle
Grèbe castagneux (adulte internuptial), Tachybaptus ruficollis, Île aux Oiseaux, France, coll.
Clément
Grèbe esclavon (mâle nuptial), Podiceps auritus, coll. Besaucèle
GAVIIFORMES
PLONGEONS
Nous sommes d’excellents voiliers, mais nos pieds sont très en arrière et nous ne marchons
qu’avec de grandes difficultés. Et nous pouvons plonger jusqu’à 75 mètres de profondeur.
Des lignes et des quadrillages noir et blanc ornent notre plumage. Nous vivons dans
l’Hémisphère Nord.
4 espèces
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Plongeon catmarin, Gavia stellata, coll. Besaucèle
Plongeon arctique, Gavia arctica, Finlande, coll. Besaucèle
CICONIIFORMES
CIGOGNES ET MARABOUTS, SPATULES ET IBIS, FLAMANTS ET CONDORS
Notre groupe est caractérisé par un long cou de seize à vingt vertèbres, une tête allongée
et des narines rapprochées. Notre mode de vie et notre régime alimentaire sont très variés.
127 espèces
Ciconiidés
Cigogne blanche, Ciconia ciconia, coll. Besaucèle
Marabout, Leptopilos crumeniferus, Sénégal
Cathartidés
Condor des Andes (mâle immature), Vultur gryphus, Amérique du Sud, coll. Lacroix
Vautour urubu (femelle adulte), Coragyps atratus, Paraguay
Scopidés
Ombrette du Sénégal, Scopus umbretta, Acquisition, 2001
Threskiornithidés
Ibis sacré, Threskiornis aethiopicus, Nubie, coll. Besaucèle
Ibis rouge, Eudocimus ruber, Amérique du Sud, Acquisition, 2001
Spatule blanche, Platalea leucorodia, coll. Besaucèle
Phoenicoptéridés
Flamant rose, Phoenicopterus rubber, Europe, coll. Hamonville
CHARADRIIFORMES
LIMICOLES, MOUETTES ET PINGOUINS
Notre plumage est à dominante noire, blanche, brune ou grise ; il varie avec les saisons et
avec l’âge. Nous sommes carnivores, et nos espèces marines possèdent, au-dessus des
yeux, des glandes à sel. En général, nous nichons sur le sol ou dans des terriers, mais
certains préfèrent les falaises escarpées.
350 espèces
Charadriidés
Grand gravelot, Charadrius hiaticula, coll. Besaucèle
Vanneau huppé, Vanellus vanellus, Suède
Récurvirostridés
Huitrier-pie, Haematopus ostralegus, Fiers d'Ars, Île de Ré, France, coll. Clément
Avocette élégante, Recurvirostra avosetta, Somme, France
Scolopacidés
Courlis cendré, Numenius arquata, Lac de Genève, Suisse
Bécasseau variable, Calidris alpina, Chauredon, France, coll. Besaucèle
Bécasseau maubèche (mâle), Calidris canutus, coll. Besaucèle
Barge rousse (mâle nuptial), Limosa lapponica, coll. Besaucèle
Chevalier gambette, Tringa totanus, coll. Besaucèle
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Chevalier culblanc, Tringa ochropus, Portet-sur-Garonne, Haute-Garonne, France, coll.
Besaucèle
Bécasseau combattant, Philomachus pugnax, coll. Besaucèle
Bécasseau cocorli, Calidris ferruginea, Bordeaux, Gironde, France, coll. Besaucèle
Jacanidés
Jacana noir, Jacana jacana, Cayenne, Guyane française, coll. Besaucèle
Chionididés
Chionis blanc (mâle), Chionis alba, Îles Malouines, Amérique du Sud, Échange Musée de la
Plata, 1895
Ibidorhynchidés
Ibidorhynque ou bec d'ibis tibétain, Ibidorhyncha struthersii, Chine, coll. Besaucèle
Laridés
Sterne pierregarin, Sterna hirundo, Europe, Acquisition, 2001
Sterne caugek, Sterna sandvicensis, Europe, Acquisition, 2002
Guifette épouvantail, Chlidonias niger, Portet-sur-Garonne, Haute-Garonne, France, coll.
Besaucèle
Mouette rieuse (adulte nuptial), Larus ridibundus, coll. Lacroix
Mouette tridactyle, Rissa tridactyla, Bois-vert, coll. Besaucèle
Goéland brun (adulte mâle été), Larus fuscus, coll. Besaucèle
Goéland argenté (adulte femelle été), Larus argentatus, coll. Besaucèle
Goéland leucophée (mâle adulte été), Larus cachinnans, Banyuls-sur-Mer, Pyrénées-Orientales,
France, coll. Besaucèle
Stercorariidés
Labbe à longue queue, Stercorarius longicaudus, Norvège, coll. Clément
Grand labbe ou skua, Stercorarius skua, Carenton, France, coll. Montlezun
Rhynchopidés
Bec-en-ciseau (mâle nuptial), Rynchops nigra, Amérique
Alcidés
Petit pingouin, Alca torda, Bayonne, Pyrénées-Atlantiques, France
Guillemot de Troïl, Uria aalge, Europe du Nord, Acquisition, 2001
Macareux moine (femelle nuptiale), Fratercula arctica, Dinan, Côtes-d’Armor, France, don Bouillé,
1898
ARDEIDES
HERONS
Nous sommes, hérons « au long bec emmanché d’un long cou » et aux plumes
filamenteuses, des échassiers. En vol, et au repos, notre cou est replié en S. Le doigt
central de nos longs pieds porte une griffe pectinée. Nous chassons à vue des poissons
d’eau douce, des insectes et des batraciens. Monogames, nous vivons solitaires ou en
colonies.
62 espèces
Savacou huppé, Cochlearius cochlearius, Amérique du Sud
Bihoreau gris, Nycticorax nycticorax, Menville, Haute-Garonne, France, coll. Montlezun
Héron cendré, Ardea cinerea, coll. Besaucèle
Héron garde-bœuf, Bubulcus ibis, Burundi, coll. Clément
Héron pourpré, Ardea purpurea, Tunisie, coll. Besaucèle
Héron crabier, Ardeola ralloides, Tunisie, coll. Besaucèle
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GRUIFORMES
GRUES, RALES ET OUTARDES
Notre trachée est incluse dans le sternum et y fait des méandres : cette disposition
amplifie les sons émis par la syrinx. Nous vivons de végétaux, de vers, de mollusques,
d’insectes, de batraciens et de petits mammifères. Jadis, nous étions rangés dans le super
ordre des « échassiers ».
210 espèces.
Râle d'eau, Rallus aquaticus, Rallidés, Coll. Besaucèle
Foulque macroule, Fulica atra, Rallidés, Dinan (France), don Bouillé, 1898
Talève, Porphyrio porphyrio, Rallidés, Algérie
Talève violacée, Porphyrio martinica, Rallidés, Santa-Catharina (Amérique), Coll. Besaucèle
Turnix d'Andalousie (mâle), Turnix sylvatica, Turnicidés, Tunisie, Coll. Besaucèle
Butor soleil, Eurypyga helias, Eurypygidés, Amérique du Sud, aquisition 2006
Grue royale, Balearica regulorum, Gruidés, Coll. Besaucèle
Grue cendrée, Grus grus, Gruidés, Grenade sur Garonne (France), aquisition 1886
Outarde houbara (mâle), Chlamydotis undulata, Otididés, Algérie, aquisition 1884
Grande outarde (mâle), Ardeotis kori, Otididés, Afrique, aquisition 1998
COLUMBIFORMES ET PTEROCLIDIFORMES
PIGEONS, TOURTERELLES ET GANGAS
Notre corps est massif, mais notre tête est petite et le bec, court. Voiliers rapides et
endurants, nous avons le plumage souvent irisé. Notre jabot sécrète un « lait » qui nourrit
nos petits. Les mâles couvent les œufs la journée, les femelles la nuit.
320 espèces
Columbidés
Pigeon biset, Columba liviaToulouse, Haute-Garonne, France, don J.-P. Barthès, 1996
Pigeon de Nicobar, Caloenas nicobaria, Cochinchine, Vietnam,Acquisition, 1875
Goura couronné, Goura cristata, Nouvelle-Guinée
Tourterelle des bois, Streptopelia turtur, coll. Berdoulat
Tourterelle turque, Streptopelia decaoto, don B. Aïello, 2007
Colombar de Siebold, Treron sieboldiiJapon
Colombar giouanne, Treron vernans, Java, Indonésie, coll. Degréaux
Carpophage bronzé, Ducula aenea
Ptéroclididés
Ganga cata, Pterocles alchata, coll. Besaucèle
Ganga unibande, Pterocles orientalis, Espagne, coll. Besaucèle
FALCONIFORMES
RAPACES DIURNES
Notre bec crochu et nos serres griffues font de nous des prédateurs redoutables. Nous
formons trois familles : les Accipitridés, aigles et vautours, les Falconidés, faucons et
caracaras, et les Sagittariidés, le serpentaire.
291 espèces
Accipitridés
Gypaète barbu (mâle), Gypaëtus barbatus, Baïgorri, Pyrénées-Atlantiques, France, coll.
Besaucèle
Vautour fauve (mâle), Gyps fulvus, Bagnères-de-Bigorre, Hautes-Pyrénées, France
Vautour percnoptère (mâle)Neophron percnopterus, Tunisie, coll. Besaucèle
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Pygargue à tête blanche, Haliaetus leucocephalus, Canada, coll. Besaucèle
Circaète Jean-le-Blanc (femelle), Circaetus gallicus, Toulouse, Haute-Garonne, France
Épervier d'Europe (mâle), Accipiter nisus
Épervier d'Europe (femelle), Accipiter nisus
Falconidés
Caracara huppé, Polyborus plancus,Patagonie, don Leygues, 1883
Faucon pèlerin (mâle), Falco peregrinus, Falgarde, France, coll. Besaucèle
Faucon hobereau (adulte), Falco subbuteo, Creuse, France, coll. Besaucèle
Faucon crécerelle (mâle), Falco tinnunculus, Toulouse, Haute-Garonne, France
Faucon d'Éléonore (mâle), Falco eleonorae, Grèce, coll. Besaucèle
Sagittaridés
Serpentaire, Sagittarius serpentarius, Afrique du Sud, Échange Muséum de Bordeaux, 1868
PSITTACIFORMES
PERROQUETS
NOTRE BEC CROCHU très puissant et nos doigts opposés deux à deux font de nous des
grimpeurs acrobatiques. Notre plumage est souvent très coloré et nous sommes des
imitateurs uniques, qui comprenons ce qu’on nous demande et ce que nous disons. Nous
formons trois familles : les Loriidés, loris et loriquets, les Cacatuidés, cacatoès, et les
Psittacidés, aras et perruches.
350 espèces
Loriidés
Loriquet de Swainson, Trichoglossus haematodus moluccanus, Australie, coll. Degréaux
Lori nonnette, Vini peruviana, don Peyre, 1872
Lori noir, Lorius lory, Nouvelle-Guinée, Acquisition, 1997
Lori des Moluques, Lorius garrulus, Célèbes, Indonésie, Acquisition, 1997
Lori eclectus, Lorius roratus, Nouvelle-Guinée, don Muséum national d'histoire naturelle, 1888
Cacatuidés
Grand cacatoès à huppe jaune, Cacatua galerita
Cacatoès funèbre, Calyptorhynchus funereus
Cacatoès des Moluques, Cacatua moluccensis, Moluques, Indonésie, Acquisition, 1872
Cacatoès rosalbin, Eolophus roseicapillus
Psittacidés
Kakapo, Strigops habroptilus, Nouvelle-Zélande, Acquisition, 1882
Nestor kéa, Nestor notabilis, Nouvelle-Zélande
Inséparable à joues noires (femelle), Agapornis nigrigenis, Zambie
Perroquet de Geoffroy, Geoffroyus geoffroyi, Java, Indonésie
Perroquet gris du Gabon, Psittacus criticus, Afrique
Perruche à collier rose (mâle), Psittacula krameri, Sénégal
Perruche à longue queue (mâle), Psittacula longicauda, Pondichéry, Inde, coll. Degréaux
Perruche ondulée (mâle), Melopsittacus undulatus, Australie
Perruche terrestre, Pezoporus wallicus, Nouvelle-Zélande, coll. Rumeau
Perruche ondulée (mâle), Melopsittacus undulatus, Australie
Perruche ondulée, Melopsittacus undulatus, Australie
Perruche ondulée (mâle), Melopsittacus undulatus, Australie
Perruche royale (mâle), Alisterus scapularis, coll. Rumeau
Perruche cornue, Eunymphicus cornutus uveanensis, Nouvelle-Calédonie, coll. Marcailhou
Amazone à calotte bleue, Amazona aestiva, Amérique du Sud
Amazone à épaulettes jaunes, Amazona barbadensis, Brésil
Amazone poudrée, Amazona farinosa, Amérique du Sud, Acquisition, 1997
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Conure de Patagonie, Cyanoliseus patagonus, Amérique du Sud, Acquisition, 1997
Ara chloroptère, Ara chloroptera, Brésil
Ara bleu et jaune, Ara ararauna, Brésil
Ara hyacinthe, Anodorhynchus hyacinthinus
Ara sévère, Ara severa, Amérique du Sud, Acquisition, 1997
Ara rouge, Ara macao, Jardin des plantes, Toulouse, Haute-Garonne, France
CUCULIFORMES
COUCOUS, TOURACOS ET HOATZIN
Nos femelles pondent souvent dans le nid d’autres oiseaux et laissent à ces derniers le soin
d’élever leur progéniture. Tous présentent des membres adaptés à leur mode de vie de
grimpeurs, et même l’hoazin, dont le petit possède encore des doigts griffus aux ailes !
Celui-ci ne mange que des feuilles, alors que nous sommes en général insectivores.
130 espèces
Cuculidés
Coucou gris (femelle rousse), Cuculus canorus
Coucou gris (mâle), Cuculus canorus, Lacroix-Falgarde, Haute-Garonne, France, coll. Besaucèle
Coucou-geai (mâle), Clamator glandarius, Tunisie, coll. Besaucèle
Coucou-geai (femelle), Clamator glandarius, Tunisie, coll. Besaucèle
Koel ou coucou indien (femelle), Eudynamis scolopacea, Inde
Scythrops géant, Scythrops novaehollandiae, Australie
Piaye écureuil, Piaya cayana, Guyane française
Coucou de Klaas (mâle), Chrysococcyx klaas, Gabon
Coucal malgache (immature), Centropus toulou, Madagascar
Grand coucal (femelle), Centropus sinensis, Tonkin, Vietnam, don Grandmontagne, 1888
Petit coucal ou Coucal rufin (immature), Centropus bengalensis, Tonkin, Vietnam, coll.
Grandmontagne
Géocoucou ou coucou terrestre, Geococcyx californianus, Amérique du Nord
Musophagidés
Touraco à huppe splendide, Tauraco porphyreolophus, Burundi, coll. Clément
Touraco géant, Corythaeola cristata, Burundi, coll. Clément
Touraco à joues blanches (femelle), Tauraco leucotis donaldsoni, Afrique, don Legayer, 1926
Touraco de Hartlaub, Tauraco hartlaubi, Afrique, Acquisition, 2001
Musophage violet, Musophaga violacea, Afrique de l'Ouest, don Margier, 1880
Hoazin, Opisthocomus hoazin, Amérique du Sud
STRIGIFORMES
RAPACES NOCTURNES
Comme les Falconiformes, nous avons un bec crochu et des griffes acérées. Mais notre
grosse tête ronde, notre queue courte, notre posture érigée, notre vol silencieux, notre ouïe
fine et nos mœurs nocturnes nous distinguent. Nous ne construisons pas de nids, mais
utilisons ceux d’autres oiseaux ou des abris. Nous avalons nos proies entières et nous
régurgitons poils et os sous la forme de pelotes de réjection.
146 espèces
Effraie, Tyto alba, Blagnac, Haute-Garonne, France
Chouette hulotte (mâle), Strix aluco, Nissan, Hérault, France, don Rey, 1880
Chouette lapone, Strix nebulosa
Chouette de l'Oural (mâle), Strix uralensis, Russie, coll. Besaucèle
Chouette épervière, Surnia ulula
Chouette harfang des neiges (mâle), Nyctea scandiaca
Chevêchette d'Europe, Glaucidium passerinum, Finlande, coll. Besaucèle
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Chouette chevêche, Athene noctua
Chouette de Tengmalm, Aegolius funereus, coll. Besaucèle
Hibou moyen-duc, Asio otus
Hibou petit-duc scops, Otus scops, Toulouse, Haute-Garonne, France, don Pelegry, 1900
Hibou grand-duc, Bubo bubo, Russie, coll. Besaucèle
APODIFORMES ET CAPRIMULGIFORMES
MARTINETS, COLIBRIS ET ENGOULEVENTS
Nos pattes sont réduites et nos ailes, longues et étroites. Les colibris nectarivores,
peuvent voler sur place ou à reculons. Les martinets insectivores s’accouplent en vol. Les
engoulevents ouvrent un bec largement fendu et entouré de plumes fines comme des
moustaches.
445 espèces
Apodidés
Martinet noir, Apus apus, Gimont, Gers, France, coll. Montlezun
Martinet pâle, Apus pallidus, coll. Besaucèle
Trochilidés
Colibri héliodore, Acestrura heliodor, Amérique du Sud, Acquisition, 2001
Colibri porte-épée, Ensifera ensifera, Colombie
Colibri géant des Andes, Patagona gigas, Pérou, Acquisition, 2001
Colibri anaïs, Colibri coruscans, Amérique du Sud, Acquisition, 2001
Colibri bec-en-faucille, Eutoxeres condamini, Vénézuela, Acquisition, 2001
Colibri abeille, Lophornis helenae, Guatemala, coll. Boucard
Hermite eurynome, Phaethornis eurynome, Brésil, coll. Boucard
Coquette magnifique, Lophornis magnificus, Brésil
Colibri de Matthew, Boissonneaua matthewsii, Équateur
Colibri à épaulettes, Eupherusa eximia, Guatemala, coll. Boucard
Campyloptère violet, Campylopterus hemileucurus, Mexique, coll. Boucard
Caprimulgiformes
Engoulevent d'Europe, Caprimulgus europaeus, Creuse, France, coll. Besaucèle
Grand podarge d'Australie, Podargus strigoides, Australie, Acquisition, 2004
CORACIIFORMES
ROLLIERS, GUEPIERS, MARTINS-PECHEURS ET CALAOS
Notre bec est grand, nos ailes, larges et nos couleurs, souvent éclatantes. Deux de nos
doigts sont soudés à leur base. Ceux d’entre nous qui se nourrissent d’insectes ou de
poissons chassent à l’affût, perchés sur une branche.
200 espèces
Rollidés
Rollier d'Europe (en vol), Coracias garrulus, coll. Clément
Rollier d'Europe, Coracias garrulus, Hérault, France, coll. Besaucèle
Rollier d'Europe, Coracias garrulus, coll. Besaucèle
Rollet violet, Eurystomus glaucurus, Gabon
Méropidés
Guêpier d'Europe, Merops apiaster, coll. Besaucèle
Guêpier d'Orient, Merops orientalis viridissimus, coll. Besaucèle
Guêpier de Perse, Merops superciliosus persicus, Bengale, coll. Besaucèle
Alcénidés
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Martin-pêcheur (femelle), Alcedo atthis, Toulouse, Haute-Garonne, France, don Pianet, 1898
Alcyon pie, Ceryle rudis, Grèce, coll. Besaucèle
Martin-chasseur géant, Dacelo novaeguineae, Australie, Échange Rumeau, 1869
Martin-chasseur de Smyrne (mâle), Halcyon smyrnensis gularis, Malacca, Malaisie, coll.
Besaucèle
Momotidés
Momot houtou, Momotus momota, Amérique centrale
Upupidés
Huppe fasciée, Upupa epops, coll. Besaucèle
Bucérotidés
Grand calao d'Abyssinie, Bucorvus abyssinicus, Afrique de l'Ouest
Calao rhinocéros, Buceros rhinoceros, Inde
TROGONIFORMES
QUETZALS ET TROGONS
Notre plumage métallique vivement coloré, le pourtour nu de nos yeux, nos doigts
opposés deux à deux et notre longue queue nous caractérisent. Nous nichons dans des
cavités, des arbres creux, des termitières dans les forêts tropicales.
37 espèces
Quetzal (mâle), Pharomachrus mocinno, Guatemala, don Soula, 1886
Trogon aurore, Trogon rufus, Guatemala
PICIFORMES
PICS ET TOUCANS
Nous, les pics aux doigts opposés deux à deux, bien accrochés à l’écorce, à la queue aux
plumes rigides faisant appui, nous prenons cette posture caractéristique lorsque nous
creusons le bois à la recherche de larves d’insectes. Nos cousins toucans sont frugivores.
380 espèces
Picidés
Pic noir (mâle), Dryocopus martius, coll. Besaucèle
Pic vert (mâle), Picus viridis
Pic vert (femelle), Picus viridis
Pic cendré (mâle), Picus canus canus, coll. Besaucèle
Colapte doré ou pic flamboyant, Colaptes auratus, New York, Etats-Unis, coll. Besaucèle
Torcol fourmilier (femelle), Jynx torquilla, Menville, France, coll. Montlezun
Pic épeiche, Dendrocopos major, Mende, Lozère, France, coll. Montlezun
Pic épeichette, Dendrocopos minor, coll. Besaucèle
Pic tridactyle, Picoides tridactylus alpinus, Suisse, coll. Besaucèle
Capitonidés
Grand barbu bigarré, Megalaima rafflesii, Luglio, Italie
Barbu à tête rouge, Eubucco bourcierii
Rhamphastidés
Toucan à ventre rouge, Ramphastos dicolorus, coll. Besaucèle
Toucanet à bec tacheté, Selenidera maculirostris
Toucan ariel, Ramphastos vitellinus ariel, Guyane française, coll. Besaucèle
Toucan à carène, Ramphastos sulfuratus, Brésil
Toucan tocco, Ramphastos toco, coll. Degréaux
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PASSERIFORMES
D’INTARISSABLES CHANTEURS
En général de petite taille, nous représentons plus de la moitié des espèces d'oiseaux. Notre
chant est souvent élaboré ; inné chez les Tyranni, nos représentants les plus anciens, il est
le résultat d'un véritable apprentissage pour la majorité d'entre nous, les Passeri.
5300 espèces
TYRANNI OU SUBOSCINES
Notre organe sonore, la syrinx, possède une musculature particulière (une à trois paires de
muscles) et notre chant est inné. Nous sommes exclusivement tropicaux.
1 100 espèces
Eurylaimidés
Eurylaime de Java (femelle), Eurylaimus javanicus, Sumatra, Indonésie, coll. Soubeyran
Calyptomène verte (femelle), Calyptomena viridis, Sumatra, Indonésie
Pittidés
Brève du Bengale, Pitta brachyura, Pondichéry, Inde
Gigolo, Pitta maxima, coll. Degréaux
Tyrannidés
Tyran mélancolique, Tyrannus melancholicus, Mexique, coll. Berdoulat
Moucherolle à longs brins, Colonia colonus, Guyane française
Furnaridés
Fournier roux, Furnarius rufus, Amérique
Pseudocolapte de Boissonneau, Pseudocolaptes boissonneautii, Acquisition, 1987
Formicaridés
Grisin étoilé (mâle), Microrhopias quixensis, Guatemala
Grisin étoilé (femelle), Microrhopias quixensis, Guatemala
Rhinocryptidés
Merulaxe ocellé, Acropternis orthonyx, Amérique du Sud
Dendrocolaptidés
Grimpar à bec en faucille, Campylorhamphus trochilirostris, Brésil
Cotingidés
Coq de roche, Rupicola rupicola, Cayenne, Guyane française
Cotinga de Daubenton,Cotinga cotinga, Cayenne, Guyane française, Acquisition, 1874
Cotinga rouge à cou noir (femelle), Phoenicircus nigricollis
PASSERI OU OSCINES
Nous nous caractérisons par notre syrinx développée et par l’apprentissage du chant.
Nous formons deux groupes : les Corvida originaires d’Australie et les Passerida du reste
du monde. Chez les premiers, la tête de l’humérus présente une seule fosse comme chez
les Tyranni, alors que les Passerida en ont deux.
4 200 espèces
Corvida, Ménuridés
Oiseau-lyre d'Albert, Menura alberti, Australie, Acquisition, 1882
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Corvida, Ptilonorhynchidés
Oiseau satin, Ptilonorhynchus violaceus, Australie, coll. Soubeyran
Corvida, Viréonidés
Cyclarys, Cyclarhis gujanensis, Mexique, coll. Berdoulat
Corvida, Laniidés
Pie grièche grise, Lanius excubitor, Chaumont, Haute-Marne, France, coll. Clément
Pie grièche écorcheur, Lanius collurio, Toulouse, Haute-Garonne, France, coll. Besaucèle
Pie grièche à tête rousse, Lanius senator, coll. Besaucèle
Gladiateur de Doherty, Malaconotus dohertyi, Burundi, coll. Clément
Corvida, Corvidés
Pie bavarde, Pica pica, coll. Besaucèle
Pie bleue, Cyanopica cyana, coll. Besaucèle
Pie bleue à bec rouge, Urocissa erythrorhyncha, Chine, coll. Constans
Pie rousse, Dendrocitta vagabonda, Bengale
Geai des chênes, Garrulus glandarius
Geai bleuCyanocitta cristata, New York, Etats-Unis, coll. Lacroix
Geai de Steller, Cyanocitta stelleri, Mexique
Geai de l'Inca, Cyanocorax chrysops, Brésil
Geai indigo, Cyanolyca viridicyana armillata, Colombie
Geai vert, Cyanocorax yncas, Pérou
Mésangeai imitateur, Perisoreus infaustus infaustus, Finlande, coll. Besaucèle
Crave à bec rougePyrrhocorax pyrrhocorax, Bagnères-de-Luchon, Haute-Garonne, France, coll.
Besaucèle
Chocard à bec jaune, Pyrrhocorax graculus, coll. Besaucèle
Choucas des tours, Corvus monedula spermologus, coll. Besaucèle
Corbeau freux, Corvus frugilegus, coll. Besaucèle
Corneille noire, Corvus corone corone, Falgarde, France, coll. Besaucèle
Grand corbeau, Corvus corax, Basses-Pyrénées, France, coll. Lacroix
Corvida, Paradisaeidés
Paradisier d'Entrecasteaux, Manucodia comrii
Paradisier gorge d'acier, Ptiloris magnificus
Paradisier de Wallace (mâle), Semioptera wallacei, Îles Batjan, Îles Moluques, Indonésie
Paradisier petit-émeraude (mâle), Paradisaea minor
Paradisier petit-émeraude (femelle), Paradisaea minor, coll. Degréaux
Paradisier magnifique, Diphyllodes magnificus, Nouvelle-Guinée
Paradisier royal, Cicinnurus regius
Paradisier multifil, Seleucidis melanoleuca
Corvida, Irénidés
Irène à dos bleu, Irena puella, Malacca, Malaisie
Passerida, Bombycillidés
Jaseur boréal (mâle), Bombycilla garrulus, Norvège, coll. Besaucèle
Jaseur boréal (femelle), Bombycilla garrulus, Norvège, coll. Besaucèle
Cincle plongeur, Cinclus cinclus, coll. Berdoulat
Passerida, Turdidés
Merle noir (mâle), Turdus merula, coll. Besaucèle
Merle noir (femelle), Turdus merula, coll. Besaucèle
Merle noir (albinos), Turdus merula, coll. Besaucèle
Merle à plastron (mâle), Turdus torquatus, Basses-Pyrénées, France, coll. Clément
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Monticole bleu, Monticola solitarius, Espagne, coll. Clément
Monticole de roche, Monticola saxatilis, Tournoux, France, coll. Besaucèle
Grive musicienne, Turdus philomelos, Gardouch, Haute-Garonne, France
Grive litorne, Turdus pilaris
Grive draine, Turdus viscivorus, Menesplet, Dordogne, France, coll. Clément
Grive de Neumann, Turdus neumanni, Russie, coll. Besaucèle
Rossignol philomèle, Luscinia megarhynchos, Creuse, France, coll. Besaucèle
Rouge-queue à front blanc, Phoenicurus phoenicurus, coll. Besaucèle
Rouge-queue noir, Phoenicurus ochruros
Calliope sibérienne, Luscinia calliope,Japon, coll. Besaucèle
Acrobate roux, Cercotrichas galactotes, Tunisie, coll. Besaucèle
Rouge-gorge, Erithacus rubecula, Creuse, France, coll. Besaucèle
Traquet motteux (mâle nuptial), Oenanthe oenanthe
Traquet oreillard (mâle), Oenanthe hispanica, Tunisie, coll. Besaucèle
Traquet pâtre (mâle), Saxicola torquata rubicola, Portet-sur-Garonne, Haute-Garonne, France,
coll. Besaucèle
Passerida, Muscicapidés
Gobe mouche noir, Ficedula hypoleuca, coll. Berdoulat
Passerida, Mimidés
Moqueur roux, Toxostoma rufum, Amérique, coll. Besaucèle
Moqueur chat, Dumetella carolinensis, Amérique du Nord, coll. Besaucèle
Passerida, Sturnidés
Étourneau sansonnet, Sturnus vulgaris, Menesplet, Dordogne, France, coll. Clément
Étourneau des pagodes, Sturnus pagodarum, Bengale
Mainate religieux, Gracula religiosa
Merle métallique commun, Lamprotornis chalybaeus, Sénégal, coll. Granger
Juida, Lamprotornis purpureus, Afrique
Passerida, Oriolidés
Loriot d'Europe (mâle), Oriolus oriolus
Loriot d'Europe (mâle), Oriolus oriolus
Loriot d'Europe (immature), Oriolus oriolus
Passerida, Hirundinidés
Hirondelle à long brin, Hirundo smithii, Érythrée
Hirondelle de cheminée ou rustique, Hirundo rustica, coll. Besaucèle
Hirondelle de rochers, Ptyonoprogne rupestris, coll. Besaucèle
Hirondelle de rivale, Riparia riparia, Bords de l'Ariège, France, coll. Besaucèle
Hirondelle de fenêtre (mâle), Delichon urbica, Toulouse, Haute-Garonne, France
Hirondelle de fenêtre (femelle), Delichon urbica, Toulouse, Haute-Garonne, France
Passerida, Timalidés
Cratérope fauve (femelle), Turdoides fulvus, Tunisie, coll. Besaucèle
Rossignol du Japon (mâle), Leiothrix lutea
Passerida, Sylviidés
Fauvette pitchou, Sylvia undata
Fauvette des jardins, Sylvia borin, Creuse, France
Fauvette mélanocéphale, Sylvia melanocephala, coll. Besaucèle
Fauvette grisette, Sylvia communis, Nantes, Loire-Atlantique, France, coll. Besaucèle
Fauvette à tête noire, Sylvia atricapilla, coll. Besaucèle
Fauvette orphée, Sylvia hortensis, Toulouse, Haute-Garonne, France, coll. Besaucèle
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Fauvette babillarde, Sylvia curruca, coll. Besaucèle
Fauvette épervière, Sylvia nisoria, Cattaro, Dalmatie, Croatie, coll. Besaucèle
Rousserolle turdoïde, Acrocephalus arundinaceus, Haute-Garonne, France, coll. Besaucèle
Hypolaïs polyglotte, Hippolais polyglotta, coll. Besaucèle
Roitelet huppé, Regulus regulus, coll. Besaucèle
Roitelet triple-bandeau, Regulus ignicapillus, coll. Besaucèle
Pouillot siffleur, Phylloscopus sibilatrix, Villers sur Somme, France, coll. Besaucèle
Pouillot de Bonelli, Phylloscopus bonellli,Creuse, France, coll. Besaucèle
Passerida, Pycnonotidés
Bulbul culrouge, Pycnonotus cafer, Malabar, Inde, coll. Besaucèle
Bulbul orphée, Pycnonotus jocosus
Bulbul commun, Pycnonotus barbatus
Passerida, Troglodytidés
Troglodyte mignon, Troglodytes troglodytes, Creuse, France, coll. Besaucèle
Passerida, Sittidés
Sittelle torchepot, Sitta europaea
Passerida, Certhiidés
Grimpereau des bois, Certhia familiaris, Bagnères-de-Luchon, Haute-Garonne, France, coll.
Besaucèle
Passerida, Paridés
Mésange bleue, Parus caeruleus, Creuse, France, coll. Besaucèle
Mésange huppée, Parus cristatus, Arcachon, Gironde, France, coll. Besaucèle
Mésange noire, Parus ater, Creuse, France, coll. Besaucèle
Mésange nonette, Parus palustris, Gouaux de Larboust, Haute-Garonne, France, coll. Besaucèle
Mésange boréale, Parus montanus, Roumanie, coll. Besaucèle
Mésange azurée, Parus cyanus, Turkestan, coll. Besaucèle
Mésange charbonnière, Parus major, Creuse, France, coll. Besaucèle
Passerida, Aegithalidés
Mésange à longue queue, Aegithalos caudatus, coll. Besaucèle
Passerida, Rémizidés
Rémiz penduline, Remiz pendulinus, Étang de Vendres, Hérault, France, coll. Besaucèle
Passerida, Alaudidés
Alouette des champs, Alauda arvensis
Cochevis huppé, Galerida cristata, coll. Berdoulat
Alouette pispolette, Calandrella rufescens, Volga, Russie, coll. Besaucèle
Alouette hausse-col, Eremophila alpestris, Crimée, Ukraine, coll. Besaucèle
Alouette nègre, Melanocorypha yeltoniensis, Russie, coll. Besaucèle
Ammomane du désert, Ammomanes deserti, Tunisie, coll. Besaucèle
Passerida, Motacillidés
Bergeronnette grise de Yarrell, Motacilla alba, Angleterre, Grande-Bretagne, coll. Besaucèle
Bergeronette des ruisseaux, Motacilla cinerea, Turkestan, coll. Besaucèle
Bergeronnette printanière, Motacilla flava, Portet, France, coll. Besaucèle
Pipit rousseline, Anthus campestris, Toulouse, Haute-Garonne, France
Pipit des arbres, Anthus trivialis, coll. Besaucèle
Pipit spioncelle, Anthus spinoletta, coll. Besaucèle
Passerida, Prunellidés
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Accenteur mouchet, Prunella modularis
Accenteur alpin, Prunella collaris, Ariège, France, coll. Bonnans
Passerida, Nectariniidés
Souimanga angaladian, Nectarinia notata, Madagascar
Souimanga malachite, Nectarinia famosa, Cap de Bonne-Espérance, Afrique du Sud
Souimanga à dos vert, Nectarinia jugularis, Célèbes, Indonésie
Passerida, Passeridés
Moineau domestique (mâle), Passer domesticus
Moineau domestique (femelle), Passer domesticus, Creuse, France, coll. Besaucèle
Moineau friquet, Passer montanus, Toulouse, Haute-Garonne, France
Moineau soulcie, Petronia petronia
Calfat, Padda oryzivora, Java, Indonésie, coll. Cossaune
Moineau de la mer Morte, Passer moabiticus, Palestine, coll. Besaucèle
Moineau des Saxaouls, Passer ammodendri, Autriche, coll. Besaucèle
Niverolle alpine, Montifringilla nivalis, Larboust, Haute-Garonne, France, coll. Besaucèle
Passerida, Plocéidés
Tisserin nélicourvi (mâle), Ploceus nelicourvi, Madagascar, Acquisition, 1894
Passerida, Estrildidés
Diamant de Gould à tête noire, Chloebia gouldiae, Australie, coll. Granger
Diamant quadricolore, Erythrura prasina, Java, Indonésie, coll. Granger
Diamant à queue de feu, Emblema bella
Capucin damier, Lonchura punctulata, Inde, coll. Granger
Astrild cendrée, Estrilda troglodytes, Afrique, coll. Granger
Diamant mandarin, Poephila guttata castanotis, Australie, coll. Granger
Diamant à bavette, Poephila cincta, Australie, coll. Granger
Veuve à collier d'or, Vidua orientalis, Afrique centrale
Passerida, Fringillidés
Pinson des arbres (mâle), Fringilla coelebs
Pinson des arbres (femelle), Fringilla coelebs
Pinson du Nord (femelle), Fringilla montifringilla
Pinson bleu (mâle), Fringilla teydea, Ténérife, îles Canaries, coll. Besaucèle
Verdier d'Europe (mâle), Carduelis chloris
Chardonneret élégant (mâle), Carduelis carduelis, Toulouse, Haute-Garonne, France
Serin des Canaries (femelle), Serinus canaria, Îles Canaries, coll. Besaucèle
Serin cini (mâle), Serinus serinus
Serin cini (femelle), Serinus serinus
Serin à front rouge (mâle), Serinus pusillus, Turquie
Gros-bec casse-noyaux, Coccothraustes coccothraustes, coll. Clément
Bouvreuil pivoine (mâle), Pyrrhula pyrrhula, coll. Besaucèle
Bec croisé (mâle), Loxia curvirostra, coll. Berdoulat
Roselin cramoisi, Carpodacus erythrinus erythrinus, Sibérie, coll. Besaucèle
Passerida, Embérizidés
Bruant jaune, Emberiza citrinella, coll. Berdoulat
Bruant zizi, Emberiza cirlus
Bruant fou (femelle), Emberiza cia, coll. Berdoulat
Bruant ortolan, Emberiza hortulana, Forêt La Reine, France, coll. Besaucèle
Bruant proyer,Emberiza calandra
Bruant des roseaux, Emberiza schoeniclus, Paris, France
Bruant à sourcil jaune (mâle), Emberiza chrysophrys, Chine, coll. Besaucèle
Bruant des neiges, Plectrophenax nivalis, Paris, France, coll. Besaucèle
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Bruant lapon (femelle), Calcarius laponicus, Groenland, coll. Besaucèle
Bruant à tête rousse, Emberiza bruniceps, Russie, coll. Besaucèle
Bruant mélanocéphale, Emberiza melanocephala, Russie, coll. Besaucèle
Cardinal à huppe rouge, Paroaria coronata, Brésil, coll. Fieuzet
Pape de Louisiane (mâle), Passerina ciris, Louisiane, États-Unis
Tersine hirondelle, Tersina viridis, Amérique du Sud
Passerida, Parulidés
Paruline à gorge noire, Dendroica virens, Canada, coll. Besaucèle
Passerida, Thraupidés
Tangara organiste, Euphonia elegantissima, Mexique, Acquisition, 1872
Guit guit saï, Cyanerpes cyaneus, Guyane française
Calliste rouverdin, Tangara gyrola, Rio Tigro
Tangara à face rouge, Tangara parzudakii lunigera, Rio Tigro
Organiste à calotte bleue, Chlorophonia occipitalis, Mexique, coll. Boucard
Tanagra à masque noir, Pipraeidea melanonota, coll. Trutat
Tanagra épiscopal, Thraupis episcopus, Cayenne, Guyane française
Tanagra à tête bleue, Thraupis cyanocephala
Tanagra diadème, Stephanophorus diadematus, coll. Trutat
Tangara à menton noir, Anisognathus notabilis, Rio Tigro, don Boutaud
Passerida, Ictéridés
Carouge à épaulette (mâle), Agelaius phoeniceus, coll. Besaucèle
Cassique huppé (mâle), Psarocolius decumanus, Brésil
Carouge loriot (mâle), Gymnomystax mexicanus, Cayenne, Guyane française, coll. Soubeyran
Sturnelle à cou noir, Sturnella neglecta, Mexique, coll. Berdoulat
Troupiale à tête rouge, Amblyramphus holosericeus, Uruguay
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ANNEXES : COMPLEMENTS et GLOSSAIRE
Ci-dessous, la liste des mots retenus par des médiateurs pour une définition dans un glossaire d’ODV.
Comme l’idée d’un programme scientifique sur ODV est pour l’instant suspendue peut-être que les
mots peuvent être inclus dans ce glossaire. ?
Unité et diversité du vivant
Relations phylétiques
Biodiversité
Evolution
Attributs (d’une espèce)
Phylums
Cladogramme
Introduction de l’espace : les limites du vivant
Vivant
ADN
Protéines
Cellule
Prions, Viroïdes, Virus, Parasites
Eubactéries et Archéobactéries
Microscope électronique
Sentier balisé
Cladistique
Classification phylogénétique
Arbre phylogénétique
Acquisition
L’essentiel du parcours
Végétaux chlorophylliens
Groupes
Organismes photosynthétiques
Hépatique, Mousse, Lycophyte, Prêle, Fougère, Stomate
Protostomiens
Deutérostomiens
Cuticulates
Spiraliens
Cladogrammes
Champignons, Spongiaires, Cnidaires, Echinodermes, Chondrichtyens, Actinoptérygiens, Actinistiens,
Dipneustes, Lissamphibiens, Tortues, Serpents, Lézards.
Les bornes
ADN
Génome
Chromosomes
Mitochondries
Unichontes et Bichontes
Flagelle et flagelle propulseur
Chitine
Cellule-œuf
Ectoderme, Endoderme et Mésoderme
Protéine
Collagène
Cellules nerveuse et musculaire
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Hydre
Planaire
Embryogenèse
Pharyngotrême
Pharynx
Cartilage
Chorde
Métamères
Encéphale
Mœlle épinière
Arcs branchiaux
Maxillaire et mandibule
Oreille interne
Sacs aériens
Nageoires pelviennes
Oreillettes
Secrétions lacrymales
Embryon
Amnios
Pupille et Iris
Gésier
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