CONTINUUM ET RUPTURES ORDRE DU VIVANT GRANDES FONCTIONS TABLEAU DE BORD CLASSER POUR CONNAÎTRE TERRE ACTIVE ABOLIR nos hiérarchies Diversité, classification et organisation ORDRE DU VIVANT « Beauté à la fois si étrangère et si fraternelle, – parente de l'œil qui la reçoit et de l'esprit qui s'en émerveille. » Jean ROSTAND (1894-1977) LUCA, le « Last Universal Common Ancestor » ne sera probablement jamais connu. De nombreuses conceptions théorisent sur sa forme, ou, plutôt, sur les propriétés qu'il devait posséder. Les formes vivantes les plus simples (prions, viroïdes et Virus) ne sont pas nécessairement les plus anciennes : selon toute probabilité au contraire, elles auraient évolué, à partir de formes de vie antérieures éventuellement plus complexes, vers plus de simplicité en raison de leur mode de vie parasitaire. Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 1 sur 78 LE VIVANT ÇA BOUGE ! Nos cellules renferment l'ADN, support de notre information génétique ou génome. Nous sommes des organismes plus ou moins autonomes. Nous vivons, nous nous reproduisons et nous mourons. Nous avons investi tous les milieux sur Terre. PRIONS AUX FRONTIÈRES DU VIVANT ? Simples protéines mutantes (PRoteinaceous Infectious ONly), nos formes saines existent dans le système nerveux des animaux où elles sont constamment renouvelées. Nous sommes des agents infectieux encore mystérieux. La communauté scientifique s'interroge sur notre appartenance au monde vivant. VIROÏDES DE L'INFORMATION PURE Vivants ? Pas vivants ? Comme nos cousins les Prions, il est difficile de nous situer… Eux ne sont que protéines et nous ne sommes qu'une simple boucle d'ARN. Cette information génétique rudimentaire ne permet de parasiter que quelques végétaux. VIRUS SIMPLES COMME DES PARASITES… Découverts à la fin du 19e siècle, notre nom vient du latin virus : humeur, poison, puanteur, car nous causons des ravages jadis attribués au "mauvais air". Nous nous résumons à un filament d'ARN ou d'ADN, enfermé dans une coque de protéines, la capside. Incapables de nous multiplier par nous-mêmes, nous chargeons les cellules que nous infectons de le faire pour nous : nous sommes des parasites obligatoires. 4000 espèces EUBACTERIES OU BACTERIES PREMIÈRES CELLULES VIVANTES AUTONOMES Nos cellules limitées par la membrane renfermant de l'acide muramique, abritent le patrimoine génétique : un filament d’ADN libre, avec parfois un fragment circulaire ou plasmide. Nous possédons des ribosomes qui permettent de traduire notre ARN, simple copie de l'ADN, en protéines. Nous avons conquis l'ensemble des milieux, cela fait de nous le groupe d’organismes le plus important sur Terre. Nous pouvons vivre en symbiose avec d'autres êtres vivants ou en parasites, nous sommes alors responsables de maladies. 10 000 espèces ARCHÉOBACTERIES OU ARCHEES D'ANCIENNES BACTERIES ? Notre membrane cellulaire comporte une seule couche, au lieu des deux présentes chez les Eubactéries. Notre capacité à vivre en milieux hostiles a laissé penser que nous descendions des premiers habitants de la planète. Mais rien n'est moins sûr car nous serions peut-être plus proches de nos cousins les Eucaryotes. 400 espèces Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 2 sur 78 EUCARYOTES DES CELLULES A NOYAU Notre grande nouveauté : nos cellules possèdent désormais un noyau parfaitement délimité, qui contient notre patrimoine génétique. Elles abritent aussi des "organes" minuscules appelés organites, qui accomplissent nos fonctions vitales. En particulier, les ribosomes fabriquent nos protéines, tandis que les mitochondries - des cyanobactéries incorporées à nos cellules - assurent notre respiration. DIOCHONTES OU BICHONTES FORAMINIFERES PASSOIRES MARINES Nous sommes protégés par une sorte de coque spiralée, criblée de trous, faite de sucres, de protéines et de calcaire : le test. Par ces orifices, notre cellule "déborde", formant autant de filaments, les filopodes, dont nous nous servons pour nous déplacer et capturer nos proies. Minuscules, nous pullulons dans toutes les mers du monde. 10 000 espèces ALVEOLOBIONTES VESICULES PROTECTRICES Nous sommes tous unicellulaires. Sous notre membrane, des alvéoles servent de réservoirs de calcium qui peut durcir et former une véritable cuirasse. Certains d’entre nous sont capables De faire la photosynthèse. D’autres vivent en prédateurs ou en parasites. Dans l’eau, nous nous déplaçons "à la godille", à l’aide de flagelles ou de cils vibratiles. RHIZOPODES AMIBES Nous sommes constituées d'une seule cellule. Pour nous déplacer ou capturer des proies, nous nous déformons et créons ainsi des sortes de pieds appelés pseudopodes, aussi agiles que des tentacules. Nous vivons en eau douce ou dans les sols humides. Parfois, nous parasitons même d'autres êtres vivants. 200 espèces DINOPHYTES DE MORTELLES MAREES ROUGES Protégés par une "cuirasse", à la fois carnivores et pratiquant la photosynthèse, nous sommes des algues redoutables : nos phycotoxines et l’un de nos flagelles servant de lasso, nous permettent de capturer nos proies planctoniques. Nous nous multiplions très vite, parfois jusqu’à colorer la mer en rouge. 2 200 espèces CILIES PARAMECIES ET COMPAGNIE Unicellulaires recouverts de cils vibratiles et munis de tous les organites indispensables à l’alimentation, la circulation, l’excrétion et la reproduction, nous vivons de bactéries et de levures, mais nous pouvons aussi vivre en parasites, notamment de l’homme. 8 000 espèces Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 3 sur 78 MYCÉTOZOAIRES DES « CHAMPIGNONS-ANIMAUX » ? PARENTS des amibes, nous sommes des cellules solitaires. Nous nous nourrissons de bactéries et de particules en décomposition.Si celles-ci viennent à manquer, nous nous rassemblons en amas et nous nous déplaçons vers un lieu plus propice. Là, passant à une forme de résistance, nous émettons des spores qui « germeront » plus tard, comme les champignons ! 600 espèces Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 4 sur 78 LIGNEE VERTE TOUTES LES PLANTES VERTES… ET QUELQUES AUTRES Il n'est pas difficile de nous reconnaître : nous sommes vertes à cause de la chlorophylle contenue dans la plupart de nos cellules. Grâce à cette chlorophylle, nous pouvons effectuer la photosynthèse, c’est-à-dire fabriquer notre matière organique – des sucres que l’on stocke sous forme d’amidon – à partir d'eau, du dioxyde de carbone (CO2) de l'air et de la lumière du soleil. Belle prouesse, non ? GLAUCOPHYTES DE GLAUQUES CELLULES… Constitués par une cellule unique, nous hantons les eaux douces des régions tempérées. Notre photosynthèse est assurée par un organite particulier, la cyanelle. Nous possédons des pigments, différents de la chlorophylle, qui nous donnent notre couleur vert glauque caractéristique. Nos formes mobiles se déplacent à l’aide de deux petits fouets, les flagelles. 13 espèces METABIONTES UN VERITABLE BOULEVERSEMENT Nos cellules abritent leur propre usine à photosynthèse : le chloroplaste. Nous pouvons aussi nous unir en grand nombre, formant des organismes pluricellulaires afin de croître au-dessus du sol. RHODOPHYTES ALGUES ROUGES : DE LA COULEUR Notre couleur est due aux phycoérythrines, des pigments qui facilitent la photosynthèse dans les fonds peu éclairés. Notre appareil végétatif est formé par une lame souple appelée thalle. 5 500 espèces Delesserie, Delesseria sanguinea, Océan Atlantique, zone nord-est Phycodrys, Phycodrys rubens, Océan Atlantique, zone nord-est Dils charnue, Dilsea carnosa, Océan Atlantique Nord Plume de mer, Heterosiphonia plumosa, Océan Atlantique, zone nord-est Plocamium cartilagineux, Plocamium cartilagineum, Océan Atlantique, zone nord-est Crinière de mer, Calliblepharis jubata, Océan Atlantique, zone Nord-Est/mer Méditerranée Palmaire à palmettes, Palmaria palmata; Océan Atlantique Nord Polyneure de Miss Hill, Polyneura hilliae, Océan Atlantique, zone nord-est Dumontie tordue, Dumontia contorta, Océan Atlantique Nord Lomentaire articulée, Lomentaria articulata, Océan Atlantique, zone nord-est/mer Noire/mer Méditerranée Callophylle frangée, Callophyllis laciniata, Océan Atlantique nord/mer Méditerranée Parchemin de mer, Membranoptera alata, Océan Atlantique nord Janie rougissante, Jania rubens, Océan Atlantique, zone nord-est/mer Méditerranée/mer Noire/océan Indien Pourpre à ombilic, Porphyra umbilicalis, Océan Atlantique nord/mer Méditerranée CHLOROBIONTES SE METTRE AU VERT Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 5 sur 78 Chez nous, la chlorophylle est une association de deux formes ce qui améliore notre photosynthèse. Dans chaque cellule les pigments chlorophylliens sont regroupés sur des lamelles, disposées à l’intérieur des minuscules chloroplastes verts. ULVOPHYTES ALGUES VERTES : PREMIERS VEGETAUX VERTS Pour la plupart unicellulaires, nous sommes parmi les principaux figurants du microplancton. Certaines de nos espèces colorent de vert les murs humides, d’autres vivent avec des champignons pour former les lichens. Notre thalle peut être très mince et composé de deux cellules seulement. 3 700 espèces Laitue de mer ou ulve, Ulva lactuca, Océan Atlantique nord Entéromorphe comprimée, Enteromorpha compressa, Monde Cladophore des rochers, Cladophora rupestris, Océan Atlantique nord Udotée en éventail, Udotea petiolata, Océan Atlantique, zone nord-est/mer Méditerranée Ombrelle de mer, Acetabularia acetabulum, Océan Atlantique, zone nord-est/mer Méditerranée Bryopsis plumeux, Bryopsis plumosa, Océan Atlantique nord/mer Méditerranée/mer Noire Halimède figuier de barbarie, Halimeda tuna, Mers tropicales Caulerpe à aiguilles, Caulerpa sertularioides, Mers tropicales Prasiola stipitata, Monde Parmelia caperata contenant l’algue verte Trebouxia parmeliae, Régions tempérées et froides Codium tomenteux, Codium tomentosum, Mers tempérées Chlamydomonas des neiges, Chlamydomonas nivalis, Monde EMBRYOPHYTES OBJECTIF TERRE Notre épiderme est protégé par une fine couche de cire appelée cuticule. Nos organes de reproduction, les spores, sont à l’abri dans une sorte de sac : le sporange. Nous sommes les premières plantes à évoluer en milieu terrestre et à résister à des agressions nouvelles. MARCHANTIOPHYTES HEPATIQUES : DES TROUS POUR RESPIRER Notre appareil végétatif se limite à une simple lame verte percée de trous respiratoires. Certaines cellules contiennent des réserves d’huile, les oléocorps. L’eau reste indispensable à notre reproduction. 9 000 espèces Hépatique des fontaines, Marchantia polymorpha, Régions tempérées du monde Trichocolea tomentella, Hémisphère nord Hépatique plume, Plagiochila asplenioides, Europe Hépatique, Conocephalum conicum, Europe STOMATOPHYTES DES ECHANGES GAZEUX REGLABLES Sur la face inférieure de nos "feuilles", s'ouvrent de petites ouvertures, les stomates, qui nous permettent de respirer, d’absorber du CO2 pour la photosynthèse et aussi de transpirer. Comble de fonctionnalité, les cellules qui bordent ces ouvertures peuvent changer de forme et les obturer, nous évitant ainsi de perdre trop d'eau par temps sec. ANTHOCEROPHYTES Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 6 sur 78 DES PORTEURS DE CORNES Nous poussons uniquement dans les zones humides, au ras du sol, malgré de notables efforts pour nous redresser… Sans fleur quoiqu’affirme notre nom – "plantes aux fleurs cornues", nos spores sont portées par des pédoncules, semblables en effet à des cornes. Nous vivons associées à des cyanobactéries et nous n'y trouvons que des avantages réciproques. Ce mode de vie, une symbiose, nous permet de mieux tirer parti d'un milieu souvent ingrat ! 300 espèces HEMITRACHEOPHYTES SE DRESSER NOUS POSSEDONS un système de cellules conductrices de sève, ce qui nous rigidifie et favorise la formation de longues tiges. Nous pouvons ainsi nous dresser au-dessus du sol, un atout pour conquérir le milieu aérien ! Sur la face inférieure de nos « feuilles » se trouvent des petites ouvertures, les stomates, qui nous permettent de respirer et d'absorber du gaz carbonique pour la photosynthèse. BRYOPHYTES MOUSSES : PRENDRE DE LA HAUTEUR Nous sommes caractérisées par de petits appendices foliaires et des ébauches de racines, les rhizoïdes. Notre reproduction, liée à l’eau, se fait par ramification et par des spores. Le sporophyte se développe sur la mousse sous la forme d’un pied et d’une capsule ; à maturité, celle-ci libère les spores. 15 000 espèces Polytric commun, Polytrichum commune, Régions tempérées Sphaigne Sphagnum sp., Régions tempérées et froides Thuidie à feuilles de tamaris, Thuidium tamariscinum, Régions tempérées océaniques Dicrane à balai, Dicranum scoparium, Régions tempérées de l’hémisphère nord Atriche ondulée, Atrichum undulatum, Régions froides et montagnardes de l’hémisphère nord Néckère crispée, Neckera crispa, Régions tempérées et froides de l’hémisphère nord Hypne en arbre, Climacium dendroides, Régions tempérées et froides de hémisphère nord Mnie ondulée, Plagiomnium undulatum, Régions tempérées de l’hémisphère nord Hypne à feuilles en toit, Hypnum lacunosum var.tectorum, Monde Hypne queue de chat, Rhytidiadelphus triquetrus, Hémisphère nord POLYSPORANGIOPHYTES S'ÉTENDRE ET SE DISPERSER Nous portons notre système reproducteur sur une tige ramifiée, ce qui facilite la dispersion de nos spores. Les cellules conduisant notre sève présentent une paroi rigide composée d'une molécule très résistante, la lignine, qui forme des épaississements en anneaux ou en hélices. LYCOPHYTES À PAS DE LOUP Nous formons trois groupes : les lycopodes et les sélaginelles, qui sont de petites plantes rampantes des lieux humides, et les isoètes qui vivent dans les eaux douces. De nos spores germent de minuscules lames vertes, les prothalles, d’où émergent les futures plantes. 1 300 espèces Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 7 sur 78 Spores de lycopode en massue, Lycopodium clavatum, Monde Lycopode patte de rat, Lycopodium cernuum, Régions tropicales, don B. Presseq, 2005 Lycopode sélagine, Huperzia selago, Régions tempérées de l’hémisphère nord Sélaginelle électrique, Selaginella willdenowii, Asie du Sud-Est, don B. Presseq, 2005 Sélaginelle, Selaginella sp., Thaïlande don B. Presseq, 2005 Rose de Jéricho ou plante de la résurrection, Selaginella lepidophylla, Nord de l’Amérique centrale/Sud des États-Unis, don M. Dussau, 2005 Isoète des lacs, Isoetes lacustris, Europe tempérée et froide EUPHYLLOPHYTES VERS DE MEILLEURS ÉCHANGES Nous possédons de véritables feuilles,avec une nervure centrale, disposées en hélice le long des tiges. Nos vaisseaux, formés par l'alignement de cellules tubulaires, sont perforés à leurs extrémités et permettent le passage de la sève. MONILIFORMOPSES UN JEU DE CONSTRUCTION VEGETAL/DES VEGETAUX MODULAIRES Ce qui fait notre particularité, c’est notre système d'assemblage. Nous sommes en effet constitués d’éléments conducteurs juxtaposés, tous identiques. FILICOPHYTES FOUGERES : NOS FEUILLES SONT DES FRONDES Nos feuilles sont des frondes qui se déroulent en crosse. Des frondes spéciales, les sporophylles, produisent nos spores. Dans les régions tropicales, nous pouvons atteindre plus de 10 m de hauteur. 10 000 espèces Azolla Azolla filiculoides, Amériques Langue de serpent, Ophioglossum vulgatum, Eurasie Trèfle des marais, Marsilea quadrifolia, Régions tempérées de l’hémisphère nord Scolopendre, Phyllitis scolopendrium, Régions tempérées de l’Eurasie/Afrique du Nord Polypode réglisse des bois, Polypodium vulgare, Eurasie/Afrique du Nord Osmonde royale, Osmunda regalis, Monde sauf Océanie Fougère mâle, Dryopteris filix-mas, Eurasie Blechnum en épi, Blechnum spicant, Eurasie Fougère pied de lièvre des Canaries, Davallia canariensis, Îles Canaries, Espagne/Portugal Cétérach officinal, Ceterach officinarum, Eurasie/Afrique du Nord Fougère du chêne, Gymnocarpium dryopteris, Régions tempérées de l’hémisphère nord Cheveux-de-Vénus, Adiantum capillus-veneris, Monde Ptéris de Chine, Pteris vittata, Monde sauf Amérique Asplénium nid d’oiseau, Asplenium nidus-avis, Régions tropicales, don Jardin botanique Henri Gaussen, 2005 Fougère fourchette, Psilotum nudum, Monde, don Jardin botanique Henri Gaussen, 2005 Cyrtomium en faux, Cyrtomium falcatum, Japon/Corée/Chine Fougère bois d’élan, Platycerium coronarium, Asie du Sud-est, don Jardin botanique Henri Gaussen, Toulouse, 2005 Stipe de fougère arborescente de la Réunion, Cyathea borbonica, Île de la Réunion, don J. Hivert, 2005 Section de stipe de fougère arborescente, Cyathea sp., Venezuela, don B. Presseq, 2004 SPHENOPHYTES PRELES : DES TIGES ARTICULEES Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 8 sur 78 Plantes des lieux humides, nous avons une tige verte composée d’une succession d’éléments identiques, empilés les uns sur les autres. C’est cette tige qui assure la photosynthèse : nos feuilles sont trop petites. Nos sporanges forment souvent des épis. 20 espèces Prêle ramifiée, Equisetum ramosissimum, Monde Grande prêle, Equisetum telmateia, Eurasie SPERMATOPHYTES GERMER QUAND LES CONDITIONS SONT FAVORABLES Nos grains de pollen libèrent des spermatozoïdes qui fécondent nos ovules. Ceux-ci deviennent alors graines et nos embryons présentent une ébauche de racine et de tige ainsi qu'une ou plusieurs feuilles de réserve, les cotylédons. Sous l'écorce, un tissu, le cambium assure notre croissance en épaisseur. Nous nous développons en hauteur et nous nous ramifions grâce à nos bourgeons. CONIFEROPHYTES LE CONE ET L’AIGUILLE Nos organes mâles sont regroupés sur des épis que l’on nomme chatons, d’où s’échappent des nuages de pollen. Notre nom de conifères vient du fait que nos représentants les plus connus enferment leurs graines dans des structures coniques, la pomme de pin par exemple. Nos feuilles simples, aiguilles, épines ou éventails, sont plutôt coriaces. GINKGOPHYTES GINKGO : SEUL SURVIVANT Les nervures de nos feuilles se ramifient par dichotomie et nos ovules accumulent des réserves avant même d’être fécondés : des caractères archaïques. Je suis Ginkgo biloba, unique survivant d’une famille vieille de 270 millions d’années… 1 espèce Feuilles et graines de ginkgo, Ginkgo biloba, Chine PINOPHYTES CONIFERES : UNE GRAINE NUE Nos graines sont portées par des épis, les cônes. Nos feuilles ou aiguilles, sont souvent persistantes. Les gamètes mâles sont conduits par un tube jusqu’à l’ovule. Après la fécondation, les graines constituent des réserves et entrent en dormance, attendant la bonne saison pour germer. 600 espèces Bois d’if, Taxus baccata, Eurasie Cônes d’if, Taxus baccata, Eurasie Cônes de séquoia, Sequoiadendron giganteum, Sierra Nevada, Californie, États-Unis Pneumatophore de cyprès chauve, Taxodium distichum, Sud-est des Etats-Unis, don C. Conrad, 2006 Cônes de pin pignon, Pinus pinea, Régions méditerranéennes Cônes de pin marron, Podocarpus elatus, Australie, don Australian National Botanical Gardens, 2005 Cônes de microcachrys, Microcachrys tetragona, Tasmanie, don Tasmanian Herbarium, 2006 Cônes de kauri blanc, Agathis moorei, Nouvelle-Calédonie, don Herbier Institut de recherche pour le développement de Nouvelle-Calédonie, 2007 Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 9 sur 78 Cône de désespoir des singes, Araucaria araucana, Chili/Argentine, don S. Noguès, 2004 Cône de pin faiseur de veuves, Pinus coulteri, Californie, États-Unis, don Jardin botanique Henri Gaussen, Toulouse, 2005 Cônes de pin pleureur de l’Himalaya, Pinus wallichiana, Himalaya Cônes de pin à crochets, Pinus uncinata, Europe Occidentale, don B. Presseq, 2005 Cônes d’épicéa commun, Picea abies, Europe Cônes de mélèze d’Europe, Larix decidua, Alpes/Carpates Cônes de sapin de Douglas, Pseudotsuga menziesii, Ouest de l’Amérique du Nord Cône de sapin argenté, Abies amabilis, Est de l’Amérique du Nord, dépôt Université Paul Sabatier Cônes de sapin pectiné, Abies alba, Europe Cônes de cèdre de l’Atlas, Cedrus atlantica, Algérie/Maroc Cône de keteleeria Keteleeria evelyniana, Chine du Sud/Laos/Vietnam don Hungarian Natural History Museum, 2005 Cône de mélèze doré Pseudolarix amabilis, Chine de l’Est Cônes de tsuga, Tsuga diversifolia, Japon Cônes de pin parasol du Japon, Sciadopytis verticillata, Japon, don Jardin botanique Henri Gaussen, Toulouse, 2004 Cônes d’athrotaxis, Athrotaxis selaginoides, Tasmanie, don Tasmanian Herbarium, 2006 Cônes de cryptomère du Japon, Cryptomeria japonica, Japon/Chine du Sud Cônes de cunninghamia, Cunninghamia lanceolada, Chine, don Jardin botanique Henri Gaussen, Toulouse, 2005 CYCADOPHYTES EN FORME DE PALMIER Notre croissance est très lente et notre tige simple porte à son extrémité de longues feuilles coriaces. Nos racines hébergent des cyanobactéries qui fixent l’azote de l’air. L’ovule du Cycas sécrète une « mousse » où s’englue le pollen apporté par le vent ; les spermatozoïdes nagent alors jusqu’à lui pour le féconder. 130 espèces Feuille de cycas, Cycas revoluta, Chine/Japon don L. Rogez, 2006 Cône mâle de dioon comestible, Dioon edule, Mexique, don D. Cordonnier, 2005 Cône mâle et écaille ovulifère de cycas, Cycas revoluta, Chine/Japon, don D. Cordonnier, 2005 Cône mâle d’encephalartos de Lehmann, Encephalartos lehmanii, Afrique du Sud, don D. Cordonnier, 2005 Cône mâle d’encephalartos à longues feuilles, Encephalartos longifolius, Afrique du Sud, don Y. Rolland, 2005 Feuille d’encephalartos à longues feuilles, Encephalartos longifolius, Afrique du Sud, don L. Rogez, 2006 Feuille de macrozamia spiralé, Macrozamia spiralis, Australie, don L. Rogez, 2006 Cône femelle de dioon comestible, Dioon edule, Mexique, dépôt Jardin botanique Henri Gaussen ANTHOPHYTES ENFIN, DES PLANTES "A FLEURS" Bien qu’encore primitives, nos fleurs sont un formidable atout ! Elles se composent de feuilles modifiées qui offrent mille astuces pour mieux assurer la reproduction ! De plus, notre bois véritable est composé de vaisseaux parfaits : sans plus aucune obturation, ils assurent une meilleure circulation de la sève et autorisent toutes les formes : herbes, arbres, lianes… Enfin, une double fécondation à l'origine de l’embryon et d'un tissu de réserve, assure à la graine de meilleures chances de survie. Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 10 sur 78 GNETOPHYTES SURVIE EN MILIEU HOSTILE Notre ovule est partiellement protégé dans une structure ressemblant à une fleur composée de feuilles modifiées, les bractées. L’une de nous, Welwitschia, possède deux feuilles qui ne cessent de s’allonger et vit jusqu’à 2 000 ans dans le Kalahari. 91 espèces Uvette Ephedra major, Régions méditerranéennes, don B. Presseq, 2006 Gnetum, Gnetum nodiflorum, Amazonie, de l’Équateur à la Guyane, don Herbier Institut de recherche pour le développement de Guyane, 2006 Welwitschia, Welwitschia mirabilis, Namibie/Angola prêt Herbier Muséum national d’histoire naturelle ANGIOSPERMES UNE CO-REUSSITE AVEC LE MONDE ANIMAL Fleurs parfaites, bois renforcé, fruits secs ou juteux : nous avons conquis le monde entier ! Pour nous reproduire, nos parfums et nos couleurs infinis attirent les animaux butineurs qui disséminent notre pollen. Nos fruits – protecteurs des graines – nourrissent des animaux qui dispersent ensuite nos semences. Grâce à notre bois enrichi de fibres de soutien, notre sève circule mieux et nous atteignons de grandes dimensions. » 250 000 espèces DICOTYLEDONES ARCHAÏQUES Nos fleurs présentent de nombreuses pièces florales voyantes, dissociées et disposées en spirale le long du pédoncule. Nous évoluons en réduisant le nombre des pièces florales. Notre graine contient un embryon à deux cotylédons. Feuille de makhana, Euryale ferox, Asie don Établissements Latour-Marliac, Le-Temple-sur-Lot, Lot-et-Garonne, France, 2005 Fruits de badiane, Illicium verum, Chine Cornifle submergé, Ceratophyllum submersum, Eurasie Fruit d’avocatier, Persea americana, Amérique centrale Moulage en résine naturelle patinée Écorces de cannellier, Cinnamomum verum, Inde/Sri Lanka don B. Presseq, 2004 Fruits de tambourissa, Tambourissa rota, Madagascar Fruits et feuille de tulipier de Virginie, Liriodendron tulipifera, Amérique du Nord Fruits et feuille de tulipier de Virginie, Liriodendron tulipifera, Amérique du Nord Fruits et feuille de poivrier, Piper nigrum, Côte de Malabar, Inde, don B. Presseq, 2005 Fruits et feuille de poivrier, Piper nigrum, Côte de Malabar, Inde, don B. Presseq, 2005 Fruits d’aristoloche élégante, Aristolochia littoralis, Brésil, don Jardin botanique Henri Gaussen, Toulouse, 2004 MONOCOTYLEDONES Nos pièces florales sont insérées par trois ou des multiples de trois sur la tige : c’est la trimérie. Nos feuilles ont une nervation parallèle et nos graines possèdent un seul cotylédon. Les orchidées sont l’une des trois familles de plantes à fleurs les plus importantes. 18 000 espèces Feuille d’açore, Acorus calamus, Eurasie Feuilles et fruits de plantain aquatique, Alisma plantago-aquatica, Monde Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 11 sur 78 Feuille de philodendron, Monstera deliciosa, Amérique centrale, don Conservatoire Fabre, Castres, Tarn, France, 2006 Pelote de débris de feuilles de posidonie, Posidonia oceanica, Mer Méditerranée Posidonie, Posidonia oceanica, Mer Méditerranée Sève de dragonnier de Socotra, Dracaena cinnabari, Île de Socotra, Yémen, don B. Presseq, 2006 Fruits d’iris des marais, Iris pseudacorus, Eurasie Fruits de poireau perpétuel, Allium ampeloprasum, Régions méditerranéennes Fruit de black boy, Xanthorrhoea glauca, Australie don Autralian National Botanical Gardens, 2005 Tubercule d’igname, Dioscorea sp., Afrique tropicale Moulage en résine naturelle patinée Feuille d’igname de Zanzibar, Dioscorea sansibarensis, Afrique tropicale et Madagascar, don Jardin botanique Henri Gaussen, Toulouse, 2006 Fruit de vacoua, Pandanus odoratissimus, Asie du Sud-Est, don B. Presseq, 2005 Fruit de fandran, Pandanus connatus, Madagascar Fruits de tulipe, Tulipa sp., Europe méridionale, don L. Rogez, 2006 Section de tige de palmier de Chine, Trachycarpus fortunei, Asie subtropicale Fruits de nypa, Nypa fruticans, Asie du Sud-Est, don B. Presseq, 2005 Fruits de raphia, Raphia farinifera, Afrique de l’Est Feuille de washingtonia, Washingtonia filifera, Nord-ouest du Mexique, don L. Rogez, 2006 Maïs Zea mays, Amérique centrale Épis de mil, Pennisetum sp., Afrique sahélienne, don C. Costis, 2005 Épis de roseau, Phragmites australis, Hémisphère nord Tige de bambou géant Dendrocalamus giganteus, Asie du Sud-Est Feuille de bananier, Musa ornata, Asie du Sud-Est, don Conservatoire Fabre, Castres, Tarn, France, 2006 Fruit de l’arbre du voyageur, Ravenala madagascariensis, Madagascar EUDICOTYLEDONES ARCHAÏQUES Nos caractères primitifs : l’insertion en spirale des pièces florales, des sépales et pétales peu différenciés et des carpelles libres. Nos caractères évolués : les grains de pollen à trois pores et des vaisseaux parfaits qui conduisent la sève. Fruits de pavot d’Orient, Papaver orientale, Moyen-Orient Fruits de clématite, Clematis vitalba, Eurasie Feuille d’hellébore fétide, Helleborus foetidus, Europe occidentale Feuille de lotus, Nelumbo nucifera, Asie Fruits de lotus, Nelumbo nucifera, Asie Feuille de platane, Platanus x hispanica, Origine horticole Section de tronc de platane, Platanus x hispanica, Origine horticole, don F. Fontan, 2005 Fruits de banksia, Banksia aemula, Australie, don Australian National Botanical Garden, 2005 Fruits de buis, Buxus sempervirens, Europe méridionale/Asie occidentale, don B. Presseq, 2004 Section de tronc de buis, Buxus sempervirens, Europe méridionale/Asie occidentale, don B. Presseq, 2006 Bois de santal, Santalum album, Asie du Sud-Est, dépôt Université Paul Sabatier Gui Viscum album, Eurasie/Afrique du Nord Tige évidée de cactus, Trichocereus tercheskii, Amérique du Sud Fruits de compagnon blanc, Silene latifolia, Eurasie/Afrique du Nord Feuille de liquidambar, Liquidambar styraciflua, Amérique centrale/États-Unis Fruits liquidambar, Liquidambar styraciflua, Amérique centrale/États-Unis Fruit de gunnera, Gunnera manicata, Amérique du Sud don Alisma, 2006 Feuille de vigne vierge, Parthenocissus quinquefolia, États-Unis Fruits de staphylée, Staphylea colchica, Caucase EUDICOTYLÉDONES ÉVOLUÉES : ROSIDÉES Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 12 sur 78 Nos pièces florales vont par cinq ou ses multiples : c’est la pentamérie. Pétales et sépales sont bien différenciés mais encore libres. Fruits de géranium à feuilles rondes, Geranium rotundifolium, Régions méditerranéennes Feuille d’herbe-à-Robert, Geranium robertianum, Eurasie/Afrique du Nord Feuille de géranium de Madère, Geranium maderense, Madère Fruit de pet du diable, Hura crepitans, Antilles/Amérique latine, don B. Presseq, 2004 Fruits de zognon sauvage, Clusia grandiflora, Amérique du Sud, don F. Garcia, 2004 Feuilles de passiflore, Passiflora sp., Amérique latine don Jardin botanique Henri Gaussen,Toulouse, 2005 Feuille d’oxalis Oxalis articulata, Amérique du Nord Fruit de châtaignier des Antilles, Sloanea dentata, Antilles, don Y. Lignereux, 2004 Fruit d’entada, Entada rheedei, Thaïlande/Malaisie péninsulaire, don B. Presseq, 2005 Fruit de tetrapleura, Tetrapleura tetraptera, Afrique équatoriale Fruits d’hymenaea, Hymenaea verrucosa, Madagascar Fruits de jequirity, Abrus precatorius, Régions tropicales Feuilles de légumineuses, Monde Bois d’orme, Ulmus laevis, Eurasie, don B. Presseq, 2005 Feuilles de Rosacées, Régions tempérées Tronc de bois canon, Cecropia peltata, Amérique du Sud Fruit de calebasse, Lagenaria siceraria, Régions tropicales, don B. Presseq, 2005 Feuille de pastèque, Citrullus lanatus, Afrique Feuilles de bégonias, Begonia sp., Régions tropicales Bois de chataignier, Castanea sativa, Asie Mineure Fruits de hêtre, Fagus sylvatica, Europe Occidentale Feuille de noyer, Juglans regia, Eurasie Écorce de bouleau à canots, Betula papyrifera, Amérique du Nord, don D. Berolt, 2004 Feuille de chêne Tauzin, Quercus pyrenaica, Europe du Sud-Ouest Fruits de combretum, Combretum sp., Afrique tropicale Feuille de mélastoma, Melastoma sp., Régions tropicales Fruits de châtaigne d’eau, Trapa bicornis, Asie tempérée et subtropicale Feuille de papayer, Carica papaya, Amérique latine don Conservatoire Fabre, Castres, Tarn, 2005 Fruits de monnaie du pap,e Lunaria annua, Europe Fruits de moringe, Moringa oleifera, de l'Afrique du Nord-Est à l’Inde Fruits de brachychiton, Brachychiton populneum, Australie, don B. Presseq, 2004 Feuille de fromager, Ceiba pentandra, Amérique et Afrique tropicales Fruits de fromager, Ceiba pentandra, Amérique et Afrique tropicales Tronc de fromager, Ceiba pentandra, Amérique et Afrique tropicales Fruits de diptérocarpe, Dipterocarpus alatus, Asie du Sud-Est, don A.-L. Viagas, 2004 Feuille de l’érable à sucre, Acer saccharum, Est de l’Amérique du Nord Fruits de l’érable negundo, Acer negundo, Amérique du Nord Fruits de peigne-macaque, Apeiba sp., Amérique du Sud tropicale Fruits de tilleul argenté, Tilia tomentosa, Eurasie Fruits de faux poivrier, Schinus terebinthifolius, Amérique du Sud don F. Fontan, 2004 Feuille de savonnier, Koelreuteria paniculata, Chine/Corée Bois de sapelli, Entandrophragma cylindricum, Afrique de l’Ouest Bois d’acajou du Sénéga,l Khaya senegalensis, de l’Afrique de l’Ouest au Soudan Bois de goï nep, Aglaia gigantea, Asie du Sud-Est Bois d’andiroba ,Carapa guianensis, Guyanes/bassin amazonien Bois d’avodiré, Turraeanthus africana, Afrique de l’Ouest Bois de kosipo, Entandrophragma candollei, Afrique de l’Ouest Bois de bossé,, Guarea cedrata, Afrique de l’Ouest Bois d’acajou d’Afrique, Khaya ivorensis, Afrique de l’Ouest Bois de sipo, Entandrophragma utile, Afrique de l’Ouest Bois de dibétou, Lovoa trichilioides, Afrique de l’Ouest Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 13 sur 78 EUDICOTYLEDONES EVOLUEES : ASTERIDEES Nous sommes considérées comme les plus évoluées des plantes à fleurs. Nos inflorescences, souvent compactes, présentent des pétales soudés. Cela constitue un signal attractif fort pour les insectes pollinisateurs. Feuille d’hortensia, Hydrangea macrophylla, Japon Feuille d’aucuba du Japon, Aucuba japonica, Japon Fruits de maho, Lecythis pisonis, Amérique tropicale Bois d’ébène, Diospyros ebenum, Afrique de l’Ouest, don P. Orbillot, 2005 Écorce d’eucommia, Eucommia ulmoides, Chine, don I. Fourasté, 2005 Plante à fourmis, Myrmecodia echinata, Asie du Sud-Est, prêt Herbier Muséum national d’histoire naturelle Fruits de laurier rose Nerium oleander, Régions méditerranéennes Bois d’olivier, Olea europaea, Régions méditerranéennes, don B. Presseq, 2005 Feuille de frêne élevé, Fraxinus excelsior, Europe Fruits de sauge sclarée, Salvia sclarea, Europe/Asie centrale Fruit de griffe du diable, Harpagophytum procumbens, Namibie/Afrique du Sud Pneumatophores de palétuvier noir, Avicennia marina, de l’Afrique de l’Est à l’Australie, don B. Presseq, 2004 Fruits de datura, Datura stramonium, Amérique latine Feuille de najanrilla, Solanum quitoense, Pérou/Équateur/Colombie Fruits de lanterne chinoise, Physalis alkekengi, Eurasie Bois de houx, Ilex aquifolium,, Europe/Asie de l’Ouest Feuilles de houx, Ilex aquifolium, Europe/Asie de l’Ouest Fruits de berce des Pyrénées, Heracleum sphondylium, Sud de l’Europe Tiges de lierre, Hedera helix, Europe don B. Presseq, 2005 Fruits de salsifi, Tragopogon pratensis, Europe/Sibérie Carline, Carlina acaulis, Europe, don M.-P. Julien, 2006 Fruits de cabaret des oiseaux, Dipsacus fullonum, Eurasie Feuille de faux aralia, Schefflera elegantissima, Nouvelle-Calédonie Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 14 sur 78 LIGNEE BRUNE LE BRUN AU LIEU DU VERT Nos points communs ? La couleur brune, due à des pigments brun-jaune comme les fucoxanthines qui complètent l'action la chlorophylle. Nos cellules sexuelles – ou gamètes – sont pourvues de deux flagelles différents, l'un plumeux, l'autre lisse. Fucus, laminaires, diatomées planctoniques, oomycètes et opalines parasites : on nous appelle la "lignée brune". À une ou plusieurs cellules, nous mesurons de quelques micromètres à plus de 60 mètres ! 11 000 espèces PHEOPHYCEES ALGUES BRUNES : DES FORETS SOUS-MARINES Notre thalle, avec son crampon, sa tige et sa lame élargie, ressemble aux racines, tiges et feuilles des plantes terrestres. Nous sommes parfois immenses : le kelp forme au large des côtes californiennes de véritables forêts sous-marines. Laminaire sucrée Laminaria saccharina, Océan Atlantique nord Fucus vésiculeux Fucus vesiculosus, Océan Atlantique nord Laminaire digitée Laminaria digitata, Océan Atlantique nord Queue de Paon Padina pavonica, Océan Atlantique nord/mer Méditerranée/Mer Noire Sargasse chauve Sargassum muticum, Océan Atlantique, zone nord-est/mer Méditerranée/océan Pacifique BACILLARIOPHYCEES DIATOMEES : UNE GEOMETRIE PARFAITE Algues microscopiques, nous devons notre beauté à notre squelette externe siliceux, la frustule. Nous nous reproduisons soit par division, soit par reproduction sexuée et émission de spores. L’accumulation des frustules au fond des mers a donné au cours des temps une roche, la diatomite. Actinoptychus senarius, Océan Atlantique Cliché microscope Maurice Loir Navicula northumbrica, Eaux douces Cliché microscope Maurice Loir Psammodiscus nitidus, Milieux marins Cliché microscope Maurice Loir Triceratium antediluvianum, Littoral atlantique et méditerranéen Cliché microscope Maurice Loir CHAMPIGNONS NI VÉGÉTAUX NI ANIMAUX, Nous sommes à part dans la classification. Comme les plantes, nous émettons des spores pour nous multiplier mais nous n'avons pas de chlorophylle. Comme ceux des animaux, nos spermatozoïdes sont propulsés, nous produisons de la chitine et nous nous nourrissons de matières organiques. Ce que vous appelez « champignons » ne sont que les organes reproducteurs de nos filaments souterrains, le mycélium. Certains d'entre nous, associés à des algues, forment les lichens. 100 000 espèces. EUMYCETES CHAMPIGNONS : NOUS SOMMES PARTOUT Ce que vous voyez de nous n’est en fait que notre « fruit » ou carpophore, qui porte les spores et en assure la dispersion. Notre appareil végétatif est constitué par le mycélium : de Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 15 sur 78 longs filaments blanchâtres qui se développent et se ramifient dans le bois, les feuillages… ou les animaux. Avertissement : Cette collection de champignons a été tirée en cire naturelle patinée d’après les moules originaux de Barlat appartenant au Muséum d’histoire naturelle de Nice. Coprin chevelu Coprinus comatus, Eurasie/Afrique du Nord/Amérique/Australie Amanite tue-mouche Amanita muscaria, Monde Pleurote en huître Pleurotus ostreatus, Eurasie/Afrique du Nord/Amérique du Nord/Australie Coulemelle, Lépiote élevée Macrolepiota procera, Eurasie/Afrique du Nord/Amérique du Nord Tricholome Tricholomopsis rutilans, Eurasie/Amérique du Nord/Afrique du Nord/Australie Strophaire vert-de-gris Stropharia aeruginosa, Eurasie/Afrique du Nord/Amérique du Nord Bolet à beau pied Boletus calopus, Eurasie/Amérique du Nord Lactaire délicieux Lactarius deliciosus, Eurasie/Afrique du Nord/Amérique du Nord Pied de mouton Hydnum repandum, Eurasie/Amérique du Nord/Australie Morille Morchella esculenta, Eurasie/Amérique du Nord/Afrique du Nord Phallus impudique ou satyre puant Phallus impudicus, Eurasie/Amérique Clathre rouge Clathrus rubber, Monde Rosé des prés Agaricus campestris, Monde Russule rose Russula aurora, Eurasie/Amérique du Nord/Afrique du Nord Amadouvier Fomes fomentarius Levure de bière Saccharomyces cerevisiae, Monde, bloc de levure sèche Pénicillium du camembert Penicillium camemberti, Régions tempérées Pénicillium du roquefort Penicillium roqueforti, Régions tempérées Pézize bleue Chlorociboria aeruginascens EUMYCETES LICHENS : D’AMOUR ET D’EAU FRAICHE Notre un organisme provient d’une symbiose entre un champignon et une algue verte. Le champignon protège l’algue du soleil et de l’air sec et bénéficie des produits carbonés que celle-ci photosynthétise. Usnée Usnea florida, Forêt de Bonac, Ariège, France Pseudevernia furfuracea, Sierra de Guara, Espagne Cladonia chlorophaea, Forêt de Lahage, Haute-Garonne, France Lichen poumon Lobaria pulmonaria, Vallée d’Oueil, Haute-Garonne, France Caloplaca saxicola, Coustouge, Pyrénées-Orientales, France Cetraria nivalis, Mailh de Bulard, Ariège, France Teloschistes chlorophtalmus Parmelia acetabulum, Sierra de Guara, Espagne Bryoria capillaris Verrucaria marmorea, Opoul-Périllos, Pyrénées-Orientales, France Parmelia somloensis, Coustouge, Pyrénées-Orientales, France Buellia epipolia, Pézens, Aude, France Toninia candida, Pézens, Aude, France Cladonia foliacea, Pézens, Aude, France Peltigera malacea, Vallée d’Oueil, Haute-Garonne, France Ramalina fraxinea, Sierra de Guara, Espagne Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 16 sur 78 CHOANOORGANISMES DES CELLULES DIGESTIVES Nous possédons des choanocytes, véritables cellules digestives à collerette munie d'un flagelle qui attire les particules alimentaires en suspension. Les choanocytes sont précurseurs des cellules intestinales d'organismes plus complexes. CHOANOFLAGELLÉS À L'ORIGINE DES ANIMAUX ? Nous sommes des choano-organismes unicellulaires, parfois regroupés en colonies sur un même pied. Outre notre cellule en entonnoir, nous possédons des tentacules et une loge gélatineuse ou siliceuse. 150 espèces marines METAZOAIRES L'ENSEMBLE DES ANIMAUX… Nous sommes constitués d’une myriade de cellules solidarisées par une protéine filamenteuse, le collagène. Au cours du développement embryonnaire, ces cellules se disposent en trois feuillets avant de se différencier. PLACOZOAIRES* LES PLUS SIMPLES DES ANIMAUX ? Nous sommes de tout petits organismes marins transparents, en forme de disque. Notre face supérieure nous protège du milieu extérieur ; notre face inférieure est au contact du fond sur lequel nous nous déplaçons et où nous trouvons notre nourriture. 2 espèces SPONGIAIRES DES COLONIES D'UNICELLULAIRES ? Nous sommes des animaux filtrants qui vivons fixés sur les rochers ou les coraux. Des courants d'eau circulent dans nos multiples cavités internes, un véritable dédale. Nous sommes de trois types, probablement sans grands liens de parenté. 10 000 espèces HEXACTINELLIDES ÉPONGES DE VERRE Notre architecture squelettique rigide est faite de spicules de silice. Abondantes en eau profonde ou froide et en Méditerranée dans des grottes obscures, nous pouvons vivre plusieurs siècles. 1 000 espèces CALCAREA ÉPONGES CALCAIRES Notre squelette est constitué de spicules de calcite. Nous sommes des éponges littorales : notre structure est trop soluble en eau profonde. 1 000 espèces DEMOSPONGES ÉPONGES CORNEES Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 17 sur 78 Nous sommes les plus nombreuses et les plus répandues des éponges. Notre squelette est composé de spicules siliceux et d'une protéine collagénique, la spongine. Nos formes de dissémination végétative et de résistance sont les propagules. 5 000 espèces EUMETAZOAIRES MOUVEMENT ET PERCEPTION Nous sommes sensibles et mobiles grâce à nos cellules nerveuses et musculaires ; nous possédons aussi un tube digestif. Ressentir le monde extérieur et pouvoir s’y déplacer nous offre la possibilité de conquérir continents et océans ! CNIDAIRES POLYPES ET MEDUSES Méduses et coraux, nous piquons tout ce qui nous touche ! Nous possédons en effet des cellules munies d’un harpon urticant : les cnidocytes. Certains d’entre nous vivent en solitaires, d’autres en colonies : les uns libres, les autres fixés. Notre petite larve, la planula, est typique. 9 300 espèces ANTHOZOAIRES « ANIMAUX FLEURS » Un pied et des tentacules autour de la bouche, nous sommes des polypes. Les tentacules sont au nombre de huit chez les Octocoralliaires et de six ou ses multiples chez les Hexacoralliaires. Nous vivons pour la plupart en symbiose avec des algues qui nous apportent des ressources énergétiques. 6 500 espèces MEDUSOZOAIRES HYDRES ET MEDUSES Nous avons deux formes de vie : la forme méduse qui est libre et sexuée, et la forme polype, plus fixe. Le corps mou et gélatineux contient du collagène. Nous formons trois groupes distincts. Chez les Hydrozoaires, la forme polype peut être permanente et certaines espèces vivent en eau douce. Les Scyphozoaires sont de grandes méduses sans phase polype marquée. Les Cubozoaires sont dotés d'yeux analogues à ceux des vertébrés. 2 800 espèces CTENOPHORES COUSINS LUMINEUX DES MEDUSES ? Nous sommes caractérisés par huit rangées de cils locomoteurs en forme de peigne. Nous possédons aussi deux tentacules rétractiles, munis de cellules adhésives. Transparents, fragiles et souvent lumineux, nous constituons une part importante du zooplancton marin. 100 espèces MYXOZOAIRES DES CNIDAIRES PARASITES ? Microscopiques, d’une simplicité déconcertante, nous n’avons que peu de choses en commun avec les autres animaux…On peut même dire que nous avons régressé, car Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 18 sur 78 certaines de nos cellules ressemblent à celles des méduses ou des coraux. Bref, on ne sait pas très bien où nous situer… 100 espèces BILATERIENS LA DROITE ET LA GAUCHE Notre système nerveux s'organise : il se concentre dans une "tête", et se prolonge dans le reste du corps. La symétrie bilatérale nous permet de discerner la droite de la gauche et de choisir la direction de nos déplacements. MESOZOAIRES DES PARASITES MARINS MINUSCULES ET INCLASSABLES Nous sommes des parasites stricts ! Notre minuscule corps – bien que pluricellulaire – n’est qu’un sac reproducteur où se développent nos embryons. Notre symétrie ne transparaît que par l’allongement et l’aplatissement de notre corps. En réalité, nous sommes inclassables ! » 50 espèces PROTOSTOMIENS LA BOUCHE D'ABORD… Au cours du développement de notre embryon, la bouche apparaît avant l'anus et le système nerveux se forme au-dessous de l'appareil digestif. Ces particularités font de nous une branche entière du monde animal, un véritable "sousrègne"… Extrêmement diversifiés, nous rassemblons deux groupes principaux : l’un donnera notamment les Mollusques, l’autre les Insectes. CHÆTOGNATHES DE PETITES FLECHES SOUS-MARINES Nous sommes inclassables ! Flottant entre deux eaux ou vivant près du fond, nous possédons un corps transparent en forme de flèche. Il se compose de trois parties : une tête avec les yeux, la bouche et des crochets venimeux, un tronc bordé de deux nageoires latérales, et une queue portant une nageoire horizontale. 100 espèces LOPHOTROCHOZOAIRES UNE HISTOIRE DE LARVES TOURNANTES ET DE TENTACULES… Notre groupe est subtil : il est essentiellement génétique. Il réunit les animaux marins qui possèdent une larve planctonique ciliée et les quelques espèces terrestres qui en sont dérivées. Certains d’entre-nous possèdent une couronne de tentacules autour de la bouche. LOPHOPHORATES UNE BOUCHE ENTOUREE DE TENTACULES Notre bouche s’entoure d’une couronne de tentacules ciliés, le lophophore et notre tube digestif forme un U. Nous formons trois groupes : les Ectoproctes ou Bryozoaires, petits animaux aquatiques coloniaux, les Phoronidiens semblables à des vers marins et les Brachiopodes avec leur coquille à deux valves, une dorsale et une ventrale. 4 850 espèces Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 19 sur 78 Inarticulés Lingula hians, Philippines coll. Azaïs Lingula murphiana, Vietnam coll. Azaïs Articulés Waldeimia globosa, Californie, États-Unis coll. Azaïs Waldeimia australis, Australie coll. Capelle Terebratula vitrea, Mer Méditerranée coll. Azaïs Terebratella rubella, Chine coll. Azaïs Terebratella sanguinea, Philippines coll. Azaïs EUTROCHOZOAIRES UNE LARVE EN FORME DE TOUPIE Notre larve, dite trochophore, ressemble à une toupie munie de cils autour de la bouche. Minuscule ou gigantesque, ver, escargot ou calmar, notre forme adulte est cependant très variable. SYNDERMATES UNE CARAPACE SOUS LA PEAU Nous avons une carapace intraépidermique. Les Rotifères possèdent deux couronnes de cils qui leur permettent d’attirer la nourriture et de se déplacer ; les Acanthocéphales parasitent oiseaux et mammifères ; les Cycliophores sont des parasites marins. 3 000 espèces SPIRALIENS UN DEVELOPPEMENT QUI DONNE LE TOURNIS… Ténia, douve du foie, ver de terre, poulpe, chiton, huître, petit-gris, limace ou lièvre de mer : la liste des membres de notre groupe est interminable… Malgré cette incroyable diversité, notre signe de reconnaissance est surprenant : les premières cellules issues de notre œuf se divisent en se décalant en spirale. Un caractère commun bien caché ! PLATHELMINTHES VERTS PLATS Nous regroupons nos organes dans des systèmes spécialisés, nerveux, digestif et génital. La bouche et l’anus sont confondus. Nous pouvons être libres comme les Turbellariés ou planaires, ou bien parasites comme les Cestodes ou ténias et les Trématodes ou douves. 13 800 espèces Trématodes Ténia du bœuf Taenia saginata Cestodes Douve du foie Fasciola hepatica NEMERTES VERS A TROMPE Nous sommes longs et rubanés, et notre abondant tissu conjonctif nous apparente aux vers plats. Nous sommes des prédateurs des fonds marins, armés d'une trompe dotée d’une pointe venimeuse. Nous comptons l’une des espèces les plus grandes, qui peut atteindre trente mètres de long. Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 20 sur 78 900 espèces ENTOPROCTES KAMPTOZOAIRES : BOUCHE ET ANUS A L’INTERIEUR DES TENTACULES Nos larves nagent librement puis nous nous fixons sur les fonds marins, où notre couronne de tentacules nous donne l’aspect de fleurs. Nous vivons en colonies, comme les coraux et les Bryozoaires. 150 espèces SIPONCLES ASPIRATEURS MARINS Nous vivons enfouis dans des galeries de sable. Notre bouche entourée de tentacules s’ouvre à l’extrémité d’une trompe rétractile, d’où notre nom latin Sipunculus, « petit tuyau ». 320 espèces Siponcle Siponculus nudus ANNELIDES VERS ANNELÉS Notre corps est segmenté, on dit métamérisé. Notre système circulatoire est clos, comme celui des Céphalopodes. Nous formons trois groupes : les Polychètes marins portant de nombreuses soies chitineuses, les Oligochètes, aux soies peu abondantes, comprenant les vers de terre, et les Achètes à ventouses, les sangsues. 14 500 espèces Polychètes Serpule vermiculaire Serpula vermicularis, Océan Pacifique Taupe de mer Aphrodite aculeata, Océan Atlantique Néréis Nereis pelagiaan, Roscoff, océan Atlantique Spirographe Spirographis spalanzanii, Océan Atlantique Oligochètes Lombric Lumbricus terrestris, don N. Giani, 2005 Achètes Sangsue d’Océanie Hirudo maniana, Nouvelle-Calédonie Sangsue médicinale Hirudo medicinalis MOLLUSQUES MOUS, FRAGILES, ET SI VARIES ! Coquille, écailles, plaques ou piquants : notre corps mou et visqueux est souvent protégé par une enveloppe dure, fabriquée par la peau de notre dos, le manteau. Ce manteau sécrète des formations calcaires (spicules, plaques ou coquilles). Que nous soyons escargots ou limaces, pieuvres ou calmars, huîtres ou moules, dentales ou chitons, nous avons tous une langue râpeuse, la radula, faite de chitine, et nos branchies ont une forme de peigne : on les appelle les cténidies. 120 000 espèces Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 21 sur 78 CAUDOFOVÉATES MOLLUSQUES À ÉCAILLES Notre corps est allongé comme celui des vers et nous vivons enfouis, les branchies dépassant à la surface du sédiment. Le manteau nous recouvre entièrement et sécrète des écailles calcaires. Nous avons un bouclier pédieux, à l'arrière ou autour de la bouche. 100 espèces Chaetoderma canadense, Modèle en résine SOLENOGASTRES MOLLUSQUES A PIQUANTS Nous nous déplaçons à l'aide d'un pied étroit, couvert de cils vibratiles. Nous respirons grâce à de simples papilles. Nous vivons sur des coraux dont nous nous nourrissons. 350 espèces Epimenia australis Modèle en résine POLYPLACOPHORES PORTEURS DE PLAQUES Nous avons un véritable test calcaire, constitué de huit plaques mobiles ourlées par un pli du manteau. La cavité palléale abrite de 6 à 88 paires de branchies et le pied, qui formeune puissante ventouse. Détachés de notre support rocheux, nous nous protégeons en nous enroulant sur nous-mêmes. 1 000 espèces Chiton commun Acanthochitona fascicularis, Roscoff, océan Atlantique MONOPLACOPHORES DE NOMBREUX ORGANES Certains de nos organes sont métamérisés : les branchies (cinq paires), les reins et les gonades (six paires). Nous n’étions connus qu’à l’état de fossiles jusqu’en 1952, lorsque le Galathea nous ramena d’une expédition au large de la côte pacifique de l'Amérique centrale. 15 espèces Neopilina galathea, Modèle en résine VISCEROCONCHES LES VISCERES SOUS LA COQUILLE… Escargots, limaces, pieuvres, seiches, calmars ou nautiles, notre tête très développée est distincte du reste du corps. Elle dépasse de la coquille, qui ne protège plus guère que nos viscères. GASTEROPODES UN PIED VENTRAL Trois évènements caractérisent notre développement : la flexion, la torsion et l'enroulement spiral de notre masse viscérale. Nous formons cinq groupes : les Patelles à la coquille conique, les Vétigastéropodes aux organes sensoriels sur les branchies, les Nérites sans nacre, les Caenogastéropodes au cœur uniloculaire et les Hétérobranches hermaphrodites dépourvus d’opercule. Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 22 sur 78 100 000 espèces Triton conque Charonia tritonis, Martinique coll. Azaïs Patellogastéropodes Patelle tortue Patella testudinaria, Cambodge Vétigastéropodes Pleurotomaire Pleurotomaria teramachii, Nagoya, Japon Turbo vert Turbo marmoratus, Ko Pha Ngan, Thaïlande don B. Presseq, 2005 Nérites Theodoxie fluviatile Theodoxus fluviatilis, Canal près du Rhône don A. Bertrand, 2005 Caenogastropoda Cochlostome de Noulet Cochlostoma nouleti, Grotte de Moulis, Ariège, don A. Bertrand, 2005 Paludine Viviparus contectus, Toulouse, Haute-Garonne, France don N. Giani, 2004 Crépidule fornicatrice Crepidula fornicata, Roscoff, océan Atlantique don Station biologique 2005 Porcelaine Cypraea guttata, Alygai, Philippines Murex de Troschel Murex troschelli, Île de Bohol, Philippines Murex pourpre Bolinus brandaris, Mer Méditerranée coll. Azaïs Volute de Palawan Cymbiola palawanica, Île de Palawan, Philippines Volute musicale Voluta musica, Sri Lanka Cône textile Conus textile, Nha-Trang, Vietnam Cône de Méditerranée Conus ventricosus, Mer Méditerranée don P. Guérin, 2005 Cône crocatus de Thaïlande Conus crocatus thailandis, Phuket, Thaïlande Thatcheria merveilleuse Thatcheria mirabilis, Île de Bohol, Philippines don Berthelot, 2007 Hétérobranches Planorbe cornée Planorbis corneus, Miribel, France (Ain ? Drôme ?) coll. Azaïs Épiphragme d’hélice des bois Cepaea nemoralis Zonite Zonites algirus, Villetelle, Hérault, France Helicodonta obvoluta, Helicigona lapicida, Merville, Haute-Garonne, France Petit gris Cornu aspersum, Toulouse, Haute-Garonne, France Hélice des jardins Cepaea hortensis, Toulouse, Haute-Garonne, France coll. Azaïs Hélice des bois Cepaea nemoralis, Miremont, Haute-Garonne, France coll. Azaïs Escargot turc Helix lucorum, Espéraza, Aude, France don Y. Laurent, 2005 Escargot de Bourgogne Helix pomatia Iberus gualtierianus, Valence, Espagne coll. Azaïs Papustyla pulcherrima, Nouvelle-Guinée don P. Guérin, 2005 Liguus virgineus, Baie des Flamands, Haïti don P. Guérin, 2005 CEPHALOPODES UNE INTELLIGENCE CERTAINE Notre pied, rassemblé autour de la bouche, forme de puissants tentacules. Notre manteau peut chasser vigoureusement l'eau de la cavité palléale par un siphon dirigé vers la tête : nous faisons ainsi des "bonds" en arrière, par réaction. Notre système circulatoire est clos. Nos yeux et notre cerveau sont très développés. Nous formons trois groupes : les Nautiles à coquille externe, les Décapodiformes à dix tentacules et les Octopodiformes à huit tentacules. 730 espèces Coquille de Nautile, coupe longitudinale, Nautilus pompilius Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 23 sur 78 Nautiloïdes Nautile de Nouvelle-Calédonie Nautilus macromphalus, Coquille, moulage en résine naturelle patinée Décapodiformes Calmar commun Loligo vulgaris, Moulage en résine naturelle patinée Os de seiche, coquille interne Sepia officinalis, coll. Azaïs Seiche commune Sepia officinalis, Moulage en résine naturelle patinée Spirule, coquille interne Spirula peronii, Nouvelle-Calédonie coll. Azaïs Octopodiformes Vampyromorphe Vampyrotheutis infernalis, Modèle en résine Argonaute Argonauta argo, Mer Méditerranée coll. Azaïs Pieuvre ou poulpe commun Octopus vulgaris, Saint-Malo, Ille-et-Vilaine, don Castex, 1871 DIASOMES OU LOBOCONCHES LA TETE SOUS LE MANTEAU… Huîtres, moules et dentales forment notre groupe. Chez nous, la tête a disparu… ou presque. Notre manteau, fait de deux parties, recouvre l’ensemble de notre corps et nous possédons un pied de volume variable, en forme de langue. Nombre d’entre nous sont des espèces fouisseuses. DENTALES SCAPHOPODES Nous vivons enfoncés dans le sable, tête en bas et corps incliné à 45°. Nos tentacules peuvent s'allonger et se rétracter vers la bouche, et notre coquille conique est ouverte aux deux extrémités, ce qui témoigne de la fusion des deux valves originelles. 400 espèces Dentalium aprinum, Java, Indonésie coll. Azaïs BIVALVES LAMELLIBRANCHES Notre coquille comporte deux valves articulées. Nous filtrons l’eau grâce à nos branchies en lamelles. Nous sommes répartis dans cinq groupes : - les Protobranches aux branchies primitives, - les Ptériomorphes à la coquille en forme d’aile, - les Paléohétérodontes à la coquille nacrée, - les Anomalodesmates aux branchies en feuillets, et - les Hétérodontes fouisseurs à siphons. 12 000 espèces Grande huître perlière et sa perle Pinctada maxima, Océan Pacifique coll. Azaïs Protobranches Nuculane vitreuse Nuculana vitrea, Îles du Cap-Vert coll. Azaïs Ptériomorphes Huître plate de Belon Ostrea edulis, Riec-sur-Belon, Finistère, France don A. Cap, 2006 Paléohétérodontes (moules d’eau douce) Grande mulette Pseudunio auricularius, La Save, Larra, Haute-Garonne, don J. Arrigo, 2004 Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 24 sur 78 Anomalodesmates Arrosoir vagin Brechites vaginiferum,, Mer Rouge coll. Azaïs Hétérodontes Vénus hiéroglyphe Lioconcha hieroglypha, Mer Rouge coll. Azaïs Coque en forme de cœur Corculum cardissa, Île de Samar, Philippines don G. Berthelot, 2005 Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 25 sur 78 CUTICULATES BIEN A L’ABRI SOUS UNE CARAPACE Notre enveloppe, une cuticule rigide mais protectrice, nous oblige presque tous à muer pour grandir : on change de taille de vêtements en somme ! Seuls certains d’entre nous – les minuscules Gastrotriches des zones de marées ou des flaques – échappent à cette contrainte. INTROVERTES VERS RONDS ET AUTRES BIZARRERIES Notre corps cylindrique est recouvert par une cuticule assez coriace. Parasites ou libres – vivant alors dans les sédiments, nous rassemblons les Vers ronds (ou Nématozoaires : Nématodes et Nématomorphes ou Gordiens) et de tout petits animaux marins, les Céphalorynques. 20 000 espèces Nematomorpha Gordiidae Gordius sp., France EUARTHROPODES ARTHROPODES Records de diversité, records de biomasse ! Nous sommes la multitude parmi les animaux… Plus d’un million d’espèces et des milliards de milliards d’individus ! Nous occupons la planète depuis le fond des océans jusqu’aux sommets des montagnes… Notre squelette externe – parfois une véritable cuirasse, limite notre taille. Notre corps est formé de segments portant des paires d'appendices locomoteurs griffus. Sous la tête, ces appendices sont transformés en pièces buccales qui saisissent la nourriture. Notre originalité vient de nos yeux composés de multiples facettes juxtaposées : une trouvaille pour voir le monde… CHELICERIFORMES DES PINCES MAIS PAS D'ANTENNES Araignées, scorpions, acariens ou limules, nous sommes munis d'une paire de pinces ou de crochets venimeux, les chélicères, homologues de la seconde paire d’antennes des mandibulates, et d'une paire de "pattes-mâchoires" ou pédipalpes. Nous nous déplaçons à l’aide de nos huit autres pattes. Notre tête, dépourvue d'antennes, est soudée au thorax, et notre abdomen est distinct. MEROSTOMES LIMULES OU XIPHOSURES, D'ANCIENNE LIGNEE Notre groupe remonte à 350 millions d’années, nous sommes les plus grands Chélicérates. Une carapace bombée et en fer à cheval nous protège, et notre appendice terminal ou telson forme une longue pointe. Nous pondons sur les plages lors de grands rassemblements saisonniers, comme certaines tortues marines. 5 espèces Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 26 sur 78 Limulidae Limule Limulus polyphemus États-Unis ARACHNIDES SCORPIONS, ARAIGNEES ET ACARIENS Notre céphalothorax porte des yeux simples et six paires d'appendices : les chélicères, pinces, stylets ou crochets venimeux, des "pattes-mâchoires" ou pédipalpes et les quatre paires de pattes. Notre abdomen abrite des poumons ou des trachées, des peignes ou des filières. 74 445 espèces ARACHNIDES SOLPUGIDA PSEUDOSCORPIONES SCORPIONES PHALANGIDA ACARINA RICINULEI SCHIZOMIDA UROPYGI AMBLYPYGI ARANEAE PALPIGRADI MANDIBULATES OU ANTENNATES DES MANDIBULES ET DES ANTENNES Crabe, insecte ou mille-pattes, nous captons les messages extérieurs grâce à nos antennes et nous saisissons notre nourriture avec nos mandibules broyeuses, rapeuses, coupeuses, piqueuses …ou lécheuses. MYRIAPODES MILLE-PATTES Notre corps est formé d'une tête et de nombreux segments identiques. Nous avons jusqu’à 758 pattes qui ondulent lorsque nous nous déplaçons et qui assurent aussi, avec les antennes, toucher et audition… Nous respirons grâce à un système de conduits aériens ou trachées. Nous nous distinguons en Chilopodes avec une paire de pattes par segment et Diplopodes, avec deux paires de pattes par segment. 12 000 espèces Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 27 sur 78 MYRIAPODES DIPLOPODES LITHOBIES CHILOPODES GÉOPHILES SCUTIGÈRES PAUROPODES SYMPHYLES SCOLOPENDRES PANCRUSTACES DES « CRUSTINSECTES » ? Les segments de notre corps sont réduits en nombre et s’organisent en deux parties, ou régions, distinctes : le thorax et l’abdomen. Nous réunissons deux grands groupes : les Crustacés, plutôt aquatiques et marins, et les Hexapodes, surtout terrestres, qui comprennent les insectes. CRUSTACES ADULTES BIEN PROTEGES Crabes, crevettes, puces d’eau ou pousse-pied, nous sommes très différents à l’âge adulte ; pourtant, nos larves nageuses – les nauplius, sont toutes très semblables. Entièrement enveloppés par notre carapace, nous possédons aussi des appendices en forme de rame double. 39 000 espèces HEXAPODES LES "SIX-PATTES" : UN VERITABLE UNIVERS ! Notre corps est divisé en trois parties : la tête, le thorax et l’abdomen. Sur le thorax s’articulent trois paires de pattes seulement : une réduction qui nous évite d’onduler pour avancer et nous fait gagner de la vitesse. C’est notre grande invention ! Nous formons deux groupes, selon la position de nos pièces buccales. On nous appelle souvent "les Insectes", alors que certains d’entre nous n’en sont pas vraiment… COLLEMBOLES, DIPLOURES ET PROTOURES LES "PETITES BOUCHES" Nous sommes minuscules et nos pièces buccales sont situées à l’intérieur de la bouche : cette qualité d'"entognathes" nous différencie des vrais Insectes. Contraints à manger des aliments déjà réduits à des miettes, nous sommes microphages et détritivores. Certains d'entre nous, les Collemboles, possèdent un organe de saut, la furca. Nous atteignons des densités phénoménales : 400 000 individus par m2. 6 000 espèces ECTOGNATHES OU INSECTES ENFIN, LES VRAIS INSECTES Chez nous, les pièces buccales sont à l’extérieur de la bouche. Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 28 sur 78 Ainsi parés, nous pouvons nous attaquer à toutes sortes de nourritures : petits ou gros morceaux, matières tendres ou coriaces, proies vivantes ou mortes. Pour nous, la terre entière est une cantine ! Nous sommes les Insectes véritables. ARCHEOGNATHES DES MANDIBULES ARCHAÏQUES Nos pièces buccales sont encore primitives : chaque mandibule ne possède qu'une seule articulation, ou condyle, caractère partagé avec nos cousins "entognathes". Nous sommes couverts d'écailles et nous n'avons pas d'ailes… mais nos yeux sont composés et sont rassemblés dans le plan médian. 500 espèces ZYGENTOMES THYSANOURES : POISSONS D’ARGENT Nous ressemblons aux Archaéognathes mais en plus aplatis ; nos appendices sensoriels, les cerques, sont d’égale longueur et nos yeux sont séparés. Surtout, les mandibules ont une articulation double (dicondylia), ce qui les renforce considérablement, ainsi que chez les insectes ailés. Notre fécondation est indirecte, un caractère primitif que nous partageons avec les Collemboles et les Archéognathes. 400 espèces PTÉRYGOTES DES AILES (POUR VOLER) …QUAND ON SERA GRAND À nous les airs ! Deux ailes sont venues se greffer sur notre thorax. Mais nos petits ne les possèdent pas encore : ils doivent subir une véritable transformation, la métamorphose, pour arriver au stade adulte. En raison de cela, on nous appelle aussi les Métaboles. ODONATOPTÈRES ANCIENNES ET TRES ADAPTEES Nos ailes puissantes ont une nervation très ramifiée, elles donnaient à nos ancêtres du Carbonifère une envergure parfois de 70 cm ! Nous sommes Anisoptères, dont les ailes ne peuvent se replier, ou Zygoptères, dont les ailes s'accolent verticalement au repos. Des yeux énormes nous permettent de chasser en plein vol : adultes ou larves, nous sommes des prédateurs. 5 500 espèces ÉPHEMEROPTERES UNE SI COURTE VIE… Dépourvus de tube digestif, nos adultes ne vivent que quelques heures, et uniquement pour se reproduire. Nos larves aquatiques se développent pendant un à quatre ans. En fin de cycle, elles gagnent la surface de l'eau et se métamorphosent en un individu ailé non encore adulte, dans l’attente d’une dernière mue. 3 100 espèces NÉOPTÈRES DES AILES QUI SE REPLIENT Subtile innovation : nos ailes se replient sur notre dos. Ainsi, nous protégeons mieux notre abdomen mou, toujours vulnérable, et diminuons notre prise au vent. Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 29 sur 78 EXOPTÉRYGOTES OU HÉMIMÉTABOLES DES METAMORPHOSES INCOMPLETES Notre métamorphose est dite incomplète. En effet, notre larve ressemble à l’adulte, même si elle n’a ni ailes ni appareil reproducteur en état de fonctionner. Nous formons deux groupes, selon la forme de la néala des ailes postérieures. POLYNÉOPTÈRES LES BROYEURS En vol, nos ailes battent indépendamment les unes des autres, et surtout, la néala est renforcée par de nombreuses nervures. Nos pièces buccales sont de vraies broyeuses, qui nous font aussi bien prédateurs que destructeurs de végétaux ou éliminateurs de détritus. PARANÉOPTÈRES ET ZORAPTÈRES LES PIQUEURS ET SUCEURS Nous sommes piqueurs ou suceurs selon la forme de nos pièces buccales. Nos tarses comportent trois articles ou moins. La néala est peu développée, elle ne présente, le cas échéant, qu'une seule nervure, ramifiée. OLIGONEOPTERES, ENDOPTÉRYGOTES OU HOLOMÉTABOLES DES METAMORPHOSES COMPLETES Nous sommes les plus évolués des Hexapodes. Larve, nymphe puis adulte ou imago : notre métamorphose est complète. Nos ailes postérieures sont profilées : leur base présente un lobe membraneux, la neala Au fil des millions d’années, nous nous sommes adaptés en même temps que les plantes à fleur : elles dépendent de nous pour leur reproduction et nous d’elles pour notre nutrition. C’est ce que l’on appelle une co-évolution. Parfois, nous nous imitons l’un l’autre. HEMIPTERES PIQUEURS ET SUCEURS Nos mandibules et maxilles sont transformées en stylets. Nous formons deux sous-ordres. Les Homoptères possèdent généralement deux paires d’ailes membraneuses semblables et sont phytophages. Les Hétéroptères ont des ailes antérieures de consistance dure à l’avant, membraneuse à l’arrière ; ils sont phytophages, prédateurs d'insectes ou parasites. 80 000 espèces ORTHOPTERES SAUTERELLES, GRILLONS, CRIQUETS… Notre appareil buccal broyeur et nos puissantes pattes postérieures sont nos caractères les plus connus. Les ailes antérieures dures, les élytres, sont plus étroites que les postérieures, qui sont membraneuses. Nos femelles présentent un organe de ponte, l’oviscapte, et nos mâles, un organe stridulant servant à la communication. 20 000 espèces PHASMOPTERES LES ROIS DU CAMOUFLAGE Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 30 sur 78 Nous sommes des insectes mimétiques qui ressemblons à des brindilles, comme les phasmes, ou à des feuilles, comme les phyllies, et nous pouvons adopter une coloration claire le jour et plus sombre la nuit ! Notre appareil buccal est de type broyeur. Nous sommes nombreux à avoir abandonné nos ailes, mais nous pouvons régénérer nos pattes perdues lors des mues. 2 500 espèces DERMAPTERES FORFICULES OU PERCE-OREILLES Notre abdomen long et aplati porte deux cerques modifiés en pince. Nos ailes en éventail délicatement nervurées sont repliées sous de minuscules élytres à l'aide de cette pince. Nous nous nourrissons de débris végétaux et animaux grâce à nos pièces buccales de type broyeur. Les femelles s'occupent des petits. 2 000 espèces EMBIOPTERES DE LA SOIE AU BOUT DES PATTES Nous sommes des insectes grégaires, de forme allongée, avec une grosse tête et des pièces buccales broyeuses et prognathes. Nous tissons de longs tunnels de soie dans la litière et sous les écorces, grâce à des glandes séricigènes situées dans les pattes antérieures. Nos femelles, et certains de nos mâles, sont dépourvus d’ailes : on dit qu’ils sont aptères. Nous vivons de débris. 360 espèces PLECOPTERES LES PERLES DES INSECTES Au repos, nos ailes membraneuses, enroulées autour du corps, dépassent de l'abdomen qui porte une paire de cerques. Nos larves sont aquatiques, adaptées aux eaux froides et oxygénées ; elles respirent par la peau ou par des trachéo-branchies filamenteuses. Elles sont carnivores ou détritivores, comme certains adultes. 2 000 espèces BLATTOPTERES BLATTES, CAFARDS ET AUTRES CANCRELATS Nous avons la tête dirigée vers le bas et un appareil buccal broyeur. Nos élytres sont rigides et nos ailes postérieures membraneuses. À l'extrémité de l'abdomen, deux cerques détectent les moindres vibrations. Nos femelles produisent des coques, ou oothèques, dans lesquelles elles déposent leurs œufs. 4 000 espèces MANTOPTERES DE REDOUTABLES CARNIVORES Notre silhouette est caractéristique avec nos pattes ravisseuses et notre tête triangulaire mobile aux grands yeux. Larves et adultes chassent à l’affût insectes ou petits vertébrés. Les mâles sont souvent victimes de leur ardeur, dévorés pendant ou après l'accouplement. Comme les blattes, nous plaçons nos œufs dans une oothèque. 1 800 espèces ISOPTERES TERMITES : LES PLUS ANCIENS INSECTES SOCIAUX Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 31 sur 78 Nous vivons en colonies de millions d’individus qui présentent trois castes. Les ouvriers construisent et entretiennent la termitière, ils collectent la nourriture. Les soldats, aux puissantes mandibules et aptères, défendent la colonie. Les mâles et les femelles ailés – rois et reines, sont responsables de la reproduction et de la dissémination. 2 900 espèces HYMENOPTERES ABEILLES, GUEPES ET FOURMIS Nos ailes membraneuses sont solidarisées en vol par des crochets. L’appareil buccal est de type broyeur, lécheur ou intermédiaire. En général, les larves n’ont pas de pattes et tissent un cocon. La plupart des Hyménoptères s’occupent de leur progéniture et sont organisés en sociétés hiérarchisées. 125 000 espèces MEGALOPTERES DE GRANDES AILES NERVUREES Nous avons de grandes mandibules, de gros yeux et de longues antennes. Nos ailes sont grandes, membraneuses et repliées en toit sur le corps, dépassant l'abdomen. Celuici se termine par des cerques. Les orifices de copulation et de ponte sont séparés. Nos larves aquatiques ont des pattes abdominales transformées en branchies et leurs pièces buccales sont de type broyeur. 200 espèces NEVROPTERES UNE NERVATION EXTREME Nos ailes sont semblables et disposées en toit au repos. Elles présentent un dense réseau de nervures qui se terminent en fourche. La tête est hypognathe, les antennes longues, les yeux grands et saillants. Les pièces buccales de l'adulte, insectivore ou phytophage, sont de type broyeur, celles de la larve, prédatrice, de type broyeur-suceur. 6 500 espèces COLEOPTERES LES PLUS CORIACES DES INSECTES Nous, les scarabées, possédons des élytres qui se rejoignent sur le dos en ligne droite, formant une carapace au-dessus des ailes postérieures, membraneuses, repliées et aussi, le plus souvent, de l'abdomen, ainsi très bien protégé. Les pièces buccales sont de type broyeur. Larves et adultes se nourrissent essentiellement de végétaux mais aussi d’autres insectes, d’escargots, etc. 400 000 espèces DIPTERES MOUCHES ET MOUSTIQUES : UNE PAIRE D’AILES Seules persistent nos ailes antérieures, les postérieures s’étant transformées en balanciers. Nos yeux composés sont souvent très grands et notre appareil buccal est de type suceurpiqueur. Notre marche est facilitée sur les surfaces lisses par des pattes ventouses recouvertes de poils adhésifs et griffues. Les larves, aquatiques ou terrestres, sont dépourvues de pattes. 120 000 espèces MECOPTERES Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 32 sur 78 MOUCHES SCORPIONS Notre tête verticale est souvent étirée en un long rostre à l'extrémité duquel se situe la bouche. Les ailes, lorsqu'elles sont présentes, sont presque égales. L'abdomen du mâle présente trois anneaux cornés, luisants et recourbés comme la queue du scorpion, de couleur brun rouge. L'adulte se nourrit de nectar, de sucs végétaux et d'insectes morts tendres ; les larves, de débris organiques. 600 espèces TRICHOPTERES PHRYGANES : LES PORTE-BOIS OU PORTE-CAILLOUX Nous avons les ailes poilues et frangées, non écailleuses, disposées en toit au repos. Nos pièces buccales atrophiées ne nous permettent que de boire de l'eau, des sucs végétaux et du nectar. Nos larves, aquatiques et cylindriques, sont carnivores ou phytophages. Un étui formé de débris végétaux maintenus par de la soie protège leur abdomen. 11 000 espèces LEPIDOPTERES PAPILLONS : DES AILES ECAILLEUSES Nos ailes, souvent très grandes et colorées, sont recouvertes d’écailles et notre appareil buccal, muni d’une trompe enroulée entre les palpes labiaux, est de type suceur. Le cycle de vie débute par un stade larvaire ou chenille. Il est suivi d’un stade nymphal au cours duquel une chrysalide, inerte et très vulnérable, se métamorphose en imago. 160 000 espèces RHOPALOCERES PAPILLONS DE JOUR Nos antennes sont en massue. Nos ailes sont grandes et rigides, les antérieures triangulaires, les postérieures arrondies : au repos, elles sont relevées et seule la face inférieure est visible. Celle-ci présente une coloration servant au camouflage tandis que la face supérieure, très colorée, attire le partenaire ou effraye les prédateurs par ses ocelles. HETEROCERES PAPILLONS DE NUIT Nos antennes sont filiformes ou pectinées ou "plumeuses". Notre corps est souvent plus massif et nos ailes plus petites que chez nos cousins diurnes. Les ailes antérieures sont souvent quadrangulaires et les postérieures arrondies ; au repos, elles sont rabattues sur le corps et alors seule la face supérieure des ailes antérieures est visible. Parmi nous, certains volent aussi le jour ou au crépuscule. Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 33 sur 78 DEUTEROSTOMIENS L'ANUS PUIS LA BOUCHE Au cours du développement de notre embryon, l’anus se forme avant la bouche. Notre système nerveux central est dit dorsal car il se situe au-dessus de l'appareil digestif. ÉCHINODERMES ÉTOILES DE MER, OURSINS Nos larves ont une symétrie bilatérale. Une fois adultes, nous sommes bien différents avec notre symétrie radiale, et notre squelette externe calcaire rugueux ou piquant ! Tous marins, nous vivons sur le fond. Dans notre corps, un jeu de pressionscanalisées dans de multiples tubes remplis d'eau, active nos petits pieds ambulacraires à ventouses. C'est notre système aquifère. 6 000 espèces CRINOÏDES LYS DE MER ET COMATULES Notre corps central ou calice s'entoure de longs bras qui servent à la capture de la nourriture et à la locomotion. La bouche et l'anus sont sur la même face du calice. Certains d'entre nous, les comatules, sont libres et d'autres, les lys de mer, sont fixés par un pédoncule. 600 espèces OPHIURIDES "QUEUES DE SERPENTS" Notre disque central porte cinq bras frêles, articulés, dépourvus de ventouses. Notre bouche, dentée, a une forme étoilée ; nous n'avons pas d'anus. 2 000 espèces ASTERIDES ÉTOILES DE MER Notre disque porte au moins cinq bras qui peuvent se régénérer, et qui sont munis de taches rouges impliquées dans la perception visuelle. Nous sommes des prédateurs actifs, parfois des charognards. 2 000 espèces HOLOTHURIDES CONCOMBRES DE MER Nous sommes les seuls à avoir conservé la symétrie bilatérale larvaire. Notre tégument mou, épais et gluant, présente des spicules calcaires et cinq doubles rangées de pieds ambulacraires. La bouche est entourée par des tentacules qui capturent nos proies planctoniques. 500 espèces ÉCHINIDES OURSINS Nos piquants nous caractérisent, ils nous protègent et nous permettent de nous déplacer et de creuser le sédiment. Entre les piquants se trouvent de petites pinces et des pieds ambulacraires qui nous permettent aussi de respirer. Notre bouche contient un appareil masticateur, la lanterne d’Aristote. Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 34 sur 78 1 000 espèces Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 35 sur 78 PHARYNGOTREMES UN GOSIER QUI FORME UNE NASSE Notre gorge, ou pharynx, est très spéciale : elle est soutenue par des baguettes cartilagineuses et percée de petits trous bien alignés. Cet organe merveilleux, en forme de panier percé, nous sert aussi bien à respirer qu’à collecter notre nourriture. Quant à notre système nerveux central, il se concentre le long de notre dos, formant là un long tube neural. HEMICHORDES D'ETRANGES TROMPES MOLLES Une trompe, un col et un tronc : voilà les trois parties de notre corps cylindrique et mou… Notre trompe musculeuse permet de nous déplacer et de creuser les sédiments, tandis que dans le col s’ouvre notre bouche. Le tronc, partie majeure de notre corps, abrite nos organes de reproduction et nos branchies. 85 espèces CHORDES UNE TIGE DORSALE Notre dos est parcouru par une longue structure fibreuse : la chorde. Sur cette tige de soutien, ferme et souple, s’insèrent les muscles. UROCHORDES OU TUNICIERS CHORDE DE JEUNESSE ET EPAISSE TUNIQUE Solitaires ou en colonies, fixés au fond des mers ou flottant parmi le plancton, nous sommes protégés par une épaisse tunique faite d'une molécule spécifique, la tunicine. Nous filtrons l’eau pour rechercher notre nourriture. Chez nous, la chorde n’est présente que dans la queue de nos larves libres, et disparaît ensuite. » 1300 espèces MYOMEROZOAIRES SEGMENTES Nos muscles et certains de nos organes, comme les reins, sont formés par une série d’éléments qui se répètent d’une extrémité à l’autre de notre corps. On dit que nous sommes métamérisés. CEPHALOCHORDES UN AIR DE PETITS « POISSONS » Silhouette étroite et effilée aux deux extrémités, nous ressemblons à de petits « poissons » On nous appelle aussi les amphioxus. Le dessin de nos muscles, organisés en chevrons, est visible par transparence le long du corps. Notre chorde se prolonge en avant de la bouche, celle-ci est entourée de "poils" sensoriels rigides : les cirres. 13 espèces CRANIATES LE CERVEAU PROTEGE Une solide boîte crânienne protège notre encéphale, partie du système nerveux central aussi fragile que vitale. MYXINES OU MYXINOÏDES Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 36 sur 78 DROLE DE TETE notre nageoire caudale nous donne une allure d’anguille. Nous respirons par de petites poches ouvertes sur l’extérieur. Dans notre bouche ronde entourée de six tentacules, la langue fonctionne comme un piston qui pompe la nourriture. Nos yeux sont recouverts par la peau. 22 espèces VERTÉBRÉS UNE CHARPENTE ARTICULEE Notre squelette comporte des éléments cartilagineux successifs, les vertèbres, organisées autour de la chorde. La colonne vertébrale protège la moelle épinière. Solide et flexible, elle sert aussi d’ancrage aux muscles et d’appui aux membres. PETROMYZONTIDES LAMPROIES : DES VERTEBRES MAIS PAS DE MACHOIRES Espèces aquatiques au corps allongé, nous possédons des vertèbres ! Chez nous apparaissent aussi rate et pancréas. Nous nous fixons sur nos proies vivantes grâce à notre bouche ventouse aux pointes cornées. 38 espèces Ces animaux en forme d'anguille présentent une bouche suceuse en forme de ventouse garnie de papilles cornées. Ils possèdent aussi un pancréas et une rate. Longtemps considérées comme des espèces distinctes, les formes larvaires des lamproies sont les ammocètes. GNATHOSTOMES LA MACHOIRE, PREMIERE "MAIN" DES VERTEBRES Nos arcs branchiaux se sont transformés en mâchoires : l'une supérieure ou maxillaire, l'autre inférieure ou mandibule, et nous voilà capables d’attraper et de mâcher ! Notre oreille interne, notre sang et notre système nerveux – dont les fibres s'entourent d'un isolant électrique, la myéline – se perfectionnent. De quoi améliorer nos performances ! CHONDRICHTYENS REQUINS, RAIES ET CHIMERES, LES DENTS DE LA MER NOTRE SQUELETTE est fait de cartilage, parfois calcifié. Des écailles transformées en dents entourent notre bouche et constituent des armes redoutables ou des outils broyeurs. Organisées en rangées, elles se renouvellent régulièrement. Chez les mâles, les nageoires pelviennes sont modifiées en organes copulateurs, les claspers. 850 espèces SELACIENS DES DENTS DEROULANTES La denture des requins est toujours renouvelée : de nouvelles rangées de dents se forment en permanence en arrière de la rangée en service. Lorsque des dents tombent, celles situées juste en arrière se redressent et prennent leur place. Certaines espèces fabriquent ainsi plusieurs dizaines de milliers de dents dans toute leur vie. ÉLASMOBRANCHES RAIES ET REQUINS Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 37 sur 78 Notre mâchoire supérieure est mobile sous le crâne. Les raies sont aplaties dorso-ventralement : la bouche et les cinq paires de fentes branchiales s’ouvrent à la face ventrale, l'évent, à la face dorsale ; les nageoires pectorales se raccordent aux bords de la tête. Les requins possèdent cinq, plus rarement 6 ou 7 paires de fentes branchiales. Certains sont dépourvus de nageoire anale. 815 espèces HOLOCEPHALES CHIMERES Notre mâchoire supérieure est soudée au crâne et nous n'avons que quatre paires de fentes branchiales, masquées par un opercule cutané. Notre forme étrange évoque bien ce monstre de la mythologie grecque à tête de lion, au corps de chèvre et à la queue de serpent. 35 espèces OSTEICHTYENS UNE OSSATURE Notre nouveau matériau de construction, l’os, est produit par remplacement du cartilage ou directement sous la peau. Des sacs aériens, reliés au tube digestif, servent de flotteurs à certains d’entre-nous. ACTINOPTÉRYGIENS Fichier particulier POISSONS À NAGEOIRES RAYONNEES Tels des éventails, nos nageoires se déploient, tendues sur de fines baguettes osseuses. Nos écailles sont disposées comme des tuiles et s’articulent entre elles ; tout en protégeant notre corps, elles nous laissent une grande liberté de mouvement. Chez de nombreuses espèces, la vessie natatoire assure une parfaite stabilité dans l'eau. 24 000 espèces CLADISTIENS POLYPTERES PULMONES Nous possédons une nageoire dorsale à rayons indépendants, un intestin à valve spirale et des sacs aériens ventraux, pairs et vascularisés, de véritables poumons. C'est Étienne Geoffroy Saint-Hilaire qui a découvert notre premier spécimen pendant l'Expédition d'Égypte. 10 espèces Polyptère Polypterus senegalensis, Afrique, moulage en résine patinée don N. Giani, 2005 CHONDROSTEENS ESTURGEONS ET SPATULES NOTRE squelette est essentiellement cartilagineux. Des barbillons sensoriels précèdent notre bouche, souvent petite, toujours ventrale. Nous vivons en Amérique du Nord et en Eurasie. 26 espèces Esturgeon, Acipenser sturio, Grenade-sur-Garonne, Haute-Garonne, France, Acquisition, 1880 GINGLYMODES Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 38 sur 78 LÉPISOSTÉES Lorsque les eaux douces ou nous vivons s'appauvrissent en oxygène, nous avalons de l'air à la surface et l'emmagasinons dans notre vessie gazeuse vascularisée, qui joue le rôle d'un poumon. Nos os infra-orbitaires portent des dents. 7 espèces Lépisostée, Lepisosteus osseus, Mexique don C. Sudre, 1980 HALECOMORPHES MANDIBULE ARTICULEE AU CARRE ET AU SYMPLECTIQUE Unique espèce de mon groupe, je suis l’amie, on m'appelle « poisson castor » au Québec. J’aime les eaux calmes où je peux respirer de l'air grâce à ma vessie gazeuse faisant office de poumon et j’hiberne à la mauvaise saison. 1 espèce Amie chauve, Amia calva, Québec OSTEOGLOSSOMORPHES GYMNARCHES, MORMYRES ET PIRARUCUS Notre langue osseuse porte des dents. Nous avons, gymnarches et mormyres ou poissons-éléphants, un organe électrique près de la queue, qui nous permet de repérer nos proies ou nos congénères dans les eaux troubles des cours d'eau ou des lacs africains. 216 espèces Gymnarche, Gymnarchus niloticus, Soudan, don J. Thomas, 1924 ÉLOPOMORPHES ANGUILLES, TARPONS ET GRANDGOUSIERS DES ABYSSES Nos larves à petite tête sont dites leptocéphales : celles des anguilles sont les civelles ou pibales. Les anguilles atlantiques se reproduisent dans la mer des Sargasses et grandissent dans les fleuves et les rivières d'Europe. 856 espèces Congre commun, Conger conger, La Rochelle, océan Atlantique, don Caraguel, 1888 Murène, Muraena helena, Mer Méditerranée, Moulage en résine naturelle patinée OSTARIOPHYSES CARPES ET SILURES : VESSIE GAZEUSE BILOBEE La chambre antérieure de notre vessie gazeuse est reliée à l’oreille interne par des os dérivés des vertèbres et des côtes : les vibrations sont par ce biais transmises à l’oreille.Nous comptons les trois-quarts des poissons d’eau douce du globe. 7 422 espèces Gardon, Rutilus rutilus, Canal de Saint-Martory, Haute-Garonne, France, don Fédération de Pêche de Haute-Garonne, 2006 Carpe commune, Cyprinus carpio, Canal de Saint-Martory, Haute-Garonne, France, don Fédération de Pêche de Haute-Garonne, 2006 Barbeau fluviatile, Barbus barbus, Moulage en résine naturelle patinée Silure glane, Silurus glanis, Moulage en résine naturelle patinée CLUPEOMORPHES Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 39 sur 78 SARDINES, ANCHOIS, ALOSES ET HARENGS Avec notre corps comprimé latéralement, aux flancs souvent argentés, nous nous caractérisons par la structure du crâne et la connexion entre l'oreille interne et la vessie natatoire. Nous avons, sur la ligne médiane ventrale, des écailles en écusson (clupeus) carénées. 359 espèces Grande alose, Alosa alosa, Garonne, France, Moulage en résine naturelle patinée PROTACANTHOPTERYGIENS SAUMONS, BROCHETS ET EPERLANS Notre queue contient une lame osseuse paire, l'os stégural. Nous sommes des poissons d’eau douce tels que les saumons, truites et brochets, et de mer comme les éperlans, argentines et haches d'argent. 700 espèces Truite fario, Salmo trutta fario, Canal de Saint-Martory, Haute-Garonne, France don Fédération de Pêche de Haute-Garonne, 2006 Brochet, Esox lucius, Canal de Saint-Martory, Haute-Garonne, France, don Fédération de Pêche de Haute-Garonne, 2006 Hache d'argent, Argyropelecus olfersii, don Muséum national d’histoire naturelle, 2006 AULOPIFORMES CURIOSITES DES GRANDS FONDS Notre squelette branchial nous caractérise. Nos familles extrêmement variées sont adaptées aux grands fonds : Giganturidés aux yeux télescopiques, ou Ipnopidés dotés de nageoires en échasses. 215 espèces Poisson trépied, Bathypterois dubius, Méditerranée, don Muséum national d’histoire naturelle, 2006 MYCTOPHIFORMES POISSONS LANTERNES Nous, « poissons lanternes » des profondeurs, possédons une structure branchiale particulière et des organes lumineux tout le long du corps. 224 espèces Poisson lanterne, Diaphus regani, don Muséum national d’histoire naturelle, 2006 ACANTHOMORPHES DE LA SOLE A LA RASCASSE ET AU THON : UN VERTEBRE SUR TROIS Nos nageoires dorsale et anale sont épineuses ; les nageoires pelviennes sont disposées sous la gorge et les pectorales sont plus haut situées, sur les flancs. Une expansion du maxillaire augmente la capacité de notre bouche. 15 344 espèces Sole, Solea solea, Port-Vendres, mer Méditerranée, Moulage en résine naturelle patinée Grande vive, Trachinus draco, Port-Vendres, mer Méditerranée Baudroie commune, Lophius piscatorius, Moulage en résine naturelle patinée Poisson lune, Mola mola, Mer Méditerranée, Échange Degréaux, 1868 Poisson porc-épic, Chilomycterus atinga, Mer Méditerranée, don Calmette, 1921 Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 40 sur 78 Poisson chauve-souris, Ogcocephalus vespertilio, Océan Pacifique, don Laroque, 1873 Hippocampe, Hippocampus hippocampus, Biarritz, océan Atlantique Rascasse rouge, Scorpaena scrofa, Port-Vendres, mer Méditerranée, don Caraguel, 1888 Bar commun, Dicentrarchus labrax, Port-Vendres, mer Méditerranée Coffre à trois cornes, Acanthostraccion tricornis, Nouvelle-Calédonie, coll. Lartet Cocher, Heniochus acuminatus, Madagascar, don Muséum national d’histoire naturelle, 1877 Perche, Perca fluviatilis, Canal de Saint-Martory, Haute-Garonne, France, don Fédération de Pêche de Haute-Garonne, 2006 Saint-Pierre, Zeus faber, Mer Méditerranée Thon rouge, Thunnus thynnus, Mer Méditerranée, don Guy, 1873 Grondin volant oriental, Dactylopterus orientalis, Nouvelle-Calédonie, coll. Degréaux Mérou, Epinephelus marginatus, Nice, mer Méditerranée, coll. Degréaux Black-bass, Micropterus salmoides, Montech, Tarn-et-Garonne, France, don A. et G. Dias, 2006 Loup de l'Atlantique, Anarhichas lupus, La Rochelle, océan Atlantique, don Caraguel, 1890 SARCOPTERYGIENS HUMERUS ET FEMUR Nos nageoires se structurent encore. Elles sont reliées au corps par une partie basale sous la forme d'un os entouré de muscles : l’humérus dans les nageoires pectorales, le fémur dans les nageoires pelviennes. ACTINISTIENS OU CŒLACANTHES UN GROUPE TRES ANCIEN Nos nageoires sont portées par des bras musclés, et nous possédons une queue à trois lobes et une paire de poumons calcifiés. Nous vivons dans les ténèbres sous-marines entre 70 et 400 m de profondeur 1 espèce RHIPIDISTIENS RESPIRER HORS DE L'EAU Nos sacs aériens sont devenus de véritables poumons alvéolés où s’échangent dioxygène et dioxyde de carbone. Notre cœur possède deux oreillettes. Ces nouveautés nous permettront de conquérir le milieu aérien. DIPNEUSTES PREUVES VIVANTES DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ! Nous respirons dans l'eau douce grâce à nos branchies et à l'air libre, nous utilisons nos poumons. Nous vivions jadis sur le Gondwana, supercontinent de l'hémisphère Sud. Lorsque celui-ci s'est disloqué, nous sommes partis à la dérive et nous nous sommes diversifiés sur des blocs aujourd'hui épars : l'Amérique du Sud, l'Afrique et l'Australie. 6 espèces PROTOPTERES Deux poumons : à la saison sèche, nous nous enfonçons dans la vase en nous enveloppant d’une gangue de mucus, et nous vivons alors au ralenti en respirant l'air ambiant. Nos œufs sont uniquement surveillés par les mâles. TETRAPODES LES GRANDS ESPACES Grâce à nos quatre membres, nous avons investi la terre ferme. Notre nez s'ouvre dans la bouche, notre cou s'allonge, notre oreille capte les sons aériens, les sécrétions lacrymales Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 41 sur 78 protègent nos yeux… LISSAMPHIBIENS UNE METAMORPHOSE, DEUX VIES Notre vie débute dans l’eau : nos parents y ont pondu leurs œufs et notre larve nage comme un "poisson". Ensuite, nous nous transformons complètement par métamorphose pour entamer une autre vie à l’air libre : celle d’adulte, à quatre pattes… mais nous reviendrons pondre dans l’eau. À terre, nous nous essoufflons vite et nous devons garder notre peau humide et nous protéger du soleil. 5000 espèces GYMNOPHIONES CECILIES SANS MEMBRES Nous sommes des animaux fouisseurs avec de petites écailles incluses dans le derme et des yeux atrophiés, parfois dissimulés sous la peau. Un tentacule sensoriel protractile est présent près de la bouche : il a un rôle olfactif et tactile. 165 espèces BATRACIENS OU AMPHIBIENS DES MEMBRES ET UNE BONNE OREILLE Nos mandibules, nos membres thoraciques et les osselets de l’oreille moyenne transmettent les vibrations sonores : ainsi nous pouvons entendre dans le milieu aérien. Nous formons deux groupes : les Urodèles dont les membres thoraciques apparaissent en premier pendant la métamorphose, et les Anoures dont les membres pelviens se développent en premier chez les têtards et dont les adultes sont dépourvus de queue. 4 810 espèces Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 42 sur 78 MAMMIFÈRES DES POILS, DE LA SUEUR ET DE SACRÉES OREILLES ! Nous AVons des mamelles et nous allaitons nos petits, ce qui crée des liens entre les individus. Notre pelage nous aide à conserver une température interne constante et, pour nous rafraîchir, nous transpirons. Nos mâchoires ont une nouvelle articulation temporomandibulaire ; les osselets, intégrés à l'oreille moyenne voisine, transmettent les vibrations aériennes, ce qui nous donne l'ouïe fine. 4400 espèces MONOTREMES DES MAMMIFERES QUI PONDENT Nous sommes ovipares et nous possédons une glande à venin au niveau du pied. Nous sommes d'Australie, de Tasmanie et de Nouvelle-Guinée. 3 espèces Ornithorynque, Ornithorhynchus anatinus, Australie, coll. Rumeau Échidné d'Australie, Tachyglossus aculeatus, Australie Échidné de Bruijn, Zaglossus bruijni, Nouvelle-Guinée, Acquisition, 1886 THÉRIENS LA VIVIPARITÉ Notre œuf minuscule, sans coquille, reste dans l'utérus pour s'y développer. Nos femelles ne pondent plus : elles accouchent. Nos petits n'éclosent plus : ils naissent. À la naissance, nous tétons à de véritables tétines. Nous sommes vivipares. MARSUPIAUX LES PETITS DANS LA POCHE À la naissance, nos petits sont des embryons qui se hissent jusqu'aux mamelles de leur mère situées au fond d'une poche marsupiale. Là, ils continuent leur développement jusqu’à ce qu’ils soient vraiment capables de venir au monde, une deuxième naissance en quelque sorte. AUSTRALIDELPHIA Nous sommes les Marsupiaux typiquement australiens. Isolés très tôt sur ce continent, nous nous sommes diversifiés en occupant tous les milieux. Dasyuromorphia Chat marsupial, Dasyurus viverrinus, Australie, coll. Rumeau Diable de Tasmanie, Sarcophilus laniarius, Tasmanie, Australie, don Pianet, 1874 Peramelina Bandicoot à bandes, Perameles fasciata, Australie, coll. Rumeau Diprotodonta Phalanger renard, Trichosurus vulpecula, Australie, coll. Rumeau Écureuil volant marsupial, Petaurus breviceps, Nouvelle-Galles du Sud, Australie, coll. Savès Grand pétauriste, Petaurus australis, Nouvelle-Galles du Sud, Australie, coll. Rumeau Koala, Phascolarctos cinereus, Australie, coll.s Rumeau et Fairmaire Kangourou arboricole, Dendrolagus inustus, Australie Kangourou géant, Macropus giganteus, Nouvelle-Galles du Sud, Australie, don Pianet, 1892 Wallaby d'Irma, Macropus irma, Australie Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 43 sur 78 Wombat, Vombatus ursinus, Australie AMERIDELPHIA MARSUPIAUX AMERICAINS Didelphimorphia Sarigue quatre-œil, Didelphis aurita, Paraguay Opossum de Virginie, Didelphis virginiana, Amérique du Nord Opossum laineux, Caluromys lanatus, Pantanal, Mato Grosso, Brésil Souris-opossum, Marmosa murina, Pantanal, Mato Grosso, Brésil Yapock, Chironectes minimus PLACENTAIRES PLACENTA : ÉCHANGES ET DEVELOPPEMENT Nous séjournons plus longtemps dans l'utérus maternel grâce à un organe d'échanges perfectionné, le placenta Ainsi nos embryons se développent jusqu'au stade de fœtus et, au terme de la gestation, nos petits naissent bien formés. AFROTHERIENS D'ORIGINE AFRICAINE Petits insectivores comme le tenrec de Madagascar ou imposants pachydermes, comme le lamantin ou l’éléphant, nos points communs sont génétiques et géographiques : notre berceau est l’Afrique. C’est là, sur ce vaste territoire isolé depuis 130 millions d’années, que nos ancêtres ont évolué. 71 espèces SIRENIENS LAMANTINS ET DUGONGS Nous broutons les végétaux aquatiques des mangroves et fleuves tropicaux. Avec notre silhouette et nos mamelles pectorales, nous serions à l’origine du mythe des sirènes. 5 espèces Lamantin d'Afrique (jeune), Trichechus senegalensis, Sénégal, Acquisition, 1886 PROBOSCIDIENS ÉLEPHANTS Nos défenses sont des incisives supérieures. Nos oreilles, plus grandes dans l’espèce africaine, nous servent de radiateurs. La brièveté de notre cou est compensée par la présence d’une trompe terminée par une pince, à deux « lèvres » dans l’espèce africaine. 2 espèces Éléphant d'Afrique, Loxodonta africana, Sénégal, Acquisition, 1878 MACROSCELIDES RATS A TROMPE Nous sommes les « musaraignes éléphants », qui utilisons notre trompe mobile pour rechercher les insectes. nous défendons notre territoire en tambourinant le sol avec les membres postérieurs. 15 espèces Macroscélide tacheté, Rhynchocyon cirnei, Mozambique, Acquisition, 1893 Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 44 sur 78 Pétrodome à quatre orteils, Petrodomus tetradactylus, Mozambique, Acquisition, 1893 TENRECIDES TENRECS Témoin de notre origine tropicale, nous entrons en léthargie lorsque la température extérieure descend au-dessous de notre température corporelle, qui est de 34,5°C. Nous n'avons aucun lien de parenté avec les musaraignes et les hérissons. Nos femelles mettent bas jusqu’à trente-trois petits, un record ! 24 espèces Grand tenrec, Tenrec ecaudatus, Madagascar Tenrec rayé, Hemicentetes semispinosus, Madagascar, Acquisition, 1883 HYRACOÏDES DAMANS Contre toute attente, proches cousins des éléphants, c'est aux marmottes que nous ressemblons, tant par le comportement social que par nos sifflements d'alarme ! Notre groupe a été florissant avant l’arrivée des Bovidés en Afrique il y a 20 millions d'années. 6 espèces Daman de rocher, Procavia capensis, Abyssinie, Éthiopie, Acquisition, 1881 Daman arboricole, Dendrohyrax dorsalis, Afrique centrale TUBULIDENTES ORYCTEROPE MANGEUR D’INSECTES, fouisseur nocturne, je suis l’oryctérope, unique représentant de mon groupe caractérisé par des dents en colonne, sans émail et à croissance continue. 1 espèce Oryctérope, Orycteropus afer, Nil blanc, Égypte CHRYSOCHLORIDES TAUPES DOREES Nous sommes, les taupes dorées, des curiosités : des façons de taupe, mais une anatomie proche de celle du tenrec, notre cousin. 18 espèces EULIPOTYPHLES HERISSONS, TAUPES ET MUSARAIGNES Nous sommes les insectivores de l’Hémisphère Nord. Notre lignée est ancienne : cinq doigts et une formule dentaire complète de 44 dents. Nous formons trois groupes : les hérissons, les taupes et desmans, les musaraignes. 308 espèces Erinaceoidea Hérisson européen, Erinaceus europaeus, Toulouse, Haute-Garonne, France Talpoidea Taupe européenne, Talpa europaea, Jardin des plantes, Toulouse, Haute-Garonne, France Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 45 sur 78 Taupe étoilée ou condylure, Condylura cristata, Amérique du Nord Desman des Pyrénées, Galemys pyrenaicus, Ax-les-Thermes, Ariège, France, coll. Marcailhou Desman de Moscovie, Desmana moschata, Moscou, Russie, don Menzbier, 1889 Soricoidea Musaraigne des montagnes, Sorex alpinus, Alpes, France Musaraigne pygmée, Sorex minutus, Allemagne XÉNARTHRES COUSINS D'AMERIQUE DU SUD Nous possédons un nombre de dents réduit, qui nous a rendus populaires sous le nom d’édentés. D'autres caractères, plus secrets, permettent aussi de nous regrouper : des caractères génétiques communs et des articulations particulières entre nos vertèbres lombaires. 30 espèces CINGULATES TATOUS Nous sommes des fouisseurs efficaces, nous nourrissant d’insectes. Notre protection est renforcée par des plaques osseuses dermiques recouvertes d'écailles cornées. 21 espèces Tatou à trois bandes, Tolypeutes tricinctus, Argentine, Échange Musée de la Plata, 1894 Tatou géant, Priodontes maximus, Surinam Tatou nain, Zaedyus pichiy, Patagonie, Argentine, don de Lartigue, 1883 Grand Chlamydophore, Chlamyphorus retusus, Chaco, Argentine, Acquisition, 1994 FOLIVORES PARESSEUX Vivant suspendus aux branches, Nous sommes très circonspects. Herbivores inoffensifs, nous nous camouflons grâce aux algues qui se développent dans notre pelage, dont l’implantation est inverse des autres mammifères. 5 espèces Paresseux à trois doigts ou aï, Bradypus tridactylus, Guyane française Paresseux à deux doigts ou unau, Choloepus didactylus, Brésil VERMILINGUES FOURMILIERS Nous défonçons les fourmilières et les termitières et engluons les insectes en projetant notre langue qui peut atteindre 60 cm. Nos griffes sont aussi des armes redoutables. 4 espèces Grand fourmilier ou tamanoir, Myrmecophaga tridactyla, Amérique du Sud Tamandua, Tamandua tetradactyla, Brésil, Acquisition, 1869 BORÉOEUTHÉRIENS BERCEAU NORDIQUE Nos ancêtres communs se sont diversifiés en Amérique du Nord, et en Eurasie, continents autrefois réunis. Dispersés par la suite, au gré des isthmes et des détroits, nos formes n'en sont que plus variées : Insectivores, Carnivores, Rongeurs, Primates, Ongulés, Cétacés… Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 46 sur 78 EUARCHONTOGLIRES PETITS AVEC DE GRANDES OREILLES CE QUI NOUS réunit, c'est notre supercontinent d'origine : l'Eurasie. Dans l'ensemble, nous sommes de petite taille, mais nos oreilles sont bien développées. Souvent, nous portons notre nourriture à la bouche. RONGEURS LA MOITIE DES MAMMIFERES Nous nous caractérisons par la présence, à chaque mâchoire, d'une seule paire d’incisives à croissance continue. Pour la plupart, nous vivons en familles ou en sociétés organisées, mais quelques espèces sont solitaires. L'anatomie de nos mâchoires permet de distinguer deux groupes, celui des écureuils et celui des porcs-épics. 2 000 espèces Sciurognathes Crâne de castor du Canada, Castor canadensis, Canada Écureuil roux, Sciurus vulgaris, Bagnères-de-Luchon, Haute-Garonne, France, coll. Gourdon Écureuil Talahutka, Sciurus vulgaris exalbidus, Sibérie Chien de prairie, Cynomys ludovicianus, Amérique du Nord, Acquisition, 2001 Écureuil volant, Iomys horsfieldii, Îles de la Sonde, Indonésie, coll. Degréaux Marmotte des Alpes, Marmota marmota, Suisse, Acquisition, 1877 Marmotte grise, Marmota caligata, Canada, don Brochier, 1996 Sciurognathes, Castorimorphes Castor d'Europe, Castor fiber, Durance, France Sciurognathes, Myomorphes Souris grise, Mus musculus, Larra, Haute-Garonne, France, don Bilou-Cap, 2005 Campagnol des champs, Microtus arvalis, Larra, Haute-Garonne, France, don Bilou-Cap, 2005 Campagnol terrestre, Arvicola terrestris, Bagnères-de-Luchon, Haute-Garonne, coll. Gourdon Gerboise des steppes russes, Allactaga major, Europe, Acquisition, 1996 Gerboise du désert, Jaculus orientalis, Algérie, don Patty de Clam, 1887 Rat des moissons, Micromys minutus, Europe Rat noir, Rattus rattus, coll. Chasteignier Rat brun, Rattus norvegicus, Eurasie Lérot, Eliomys quercinus, Allemagne Loir, Glis glis, Sainte-Croix-Volvestre, Haute-Garonne, France, don Fieux, 1904 Lemming des forêts, Myopus schisticolor, Europe, Acquisition, 1996 Lemming des toundras, Lemmus lemmus, Europe Hamster d'Europe, Cricetus cricetus, don Muséum de Strasbourg, 1946 Hystricognathes Crâne de porc-épic à crête, Hystrix cristata, Algérie Hystricognathes, Bathyergomorphes Rat-taupe du Cap, Bathyergus suillus, Cap de Bonne-Espérance, coll. Degréaux Hystricognathes, Hystricomorphes Porc-épic, Hystrix cristata, Algérie, Acquisition, 1870 Coendou du Mexique, Sphiggurus mexicanus, Mexique, coll. Boucard Hystricognathes, Caviomorphes Cobaye ou cochon d'Inde, Cavia porcellus, Toulouse, Haute-Garonne, coll. Besaucèle Cabiai ou capybara, Hydrochoerus hydrochaeris, Brésil, Acquisition, 1877 Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 47 sur 78 Chinchilla à longue queue, Chinchilla lanigera, Chili Pacarana, Dinomys branickii Agouti d'Azara, Dasyprocta azarae, Guyane française Ragondin, Myocastor coypus LAGOMORPHES LAPINS, LIEVRES ET PIKAS Notre mâchoire supérieure porte deux paires d'incisives à croissance continue et notre mandibule, une seule. La lèvre supérieure est fendue. De fortes griffes nous permettent de creuser de profonds terriers. Nous sommes des herbivores stricts. 80 espèces Lapin de Garenne (Géant des Flandres), Oryctolagus cuniculus, don Leduc, 1913 Lièvre commun, Lepus europaeus, Acquisition, 1872 Lièvre variable, Lepus timidus, Alpes don Tivollier, 1898 DERMOPTERES GALEOPITHEQUES PLANEURS Nous possédons un vaste pli de peau, le patagium, tendu de la tête à la queue, plus vaste donc que chez les écureuils et les Marsupiaux volants : nous pouvons planer entre des arbres distants de près de cent mètres. Notre arcade incisive inférieure forme un peigne, comme chez les Lémuriens. 2 espèces Galéopithèque de Temminck, Cynocephalus variegatus, Sumatra, Indonésie, coll. Degréaux SCANDENTIENS TOUPAYES ET AUTRES « MUSARAIGNES ARBORICOLES » NOTRE DENTURE et notre museau pointu de mangeurs d'insectes nous caractérisent. Nous nous rapprochons des Primates par la conformation du cerveau, la disposition des yeux et les oreilles. 19 espèces Toupaye, Tupaia glis, Asie PRIMATES DES LEMURIENS AUX ETRES HUMAINS Nos yeux frontaux nous permettent d'apprécier Le relief et la distance. Nos mains aux ongles plats sont munies d'un pouce opposable. Généralement sociaux et arboricoles, nous comptons parmi nous Homo sapiens, seule espèce à se prétendre sage quand tous les autres seraient… singes ! STREPSIRRHINIENS LORIS, GALAGOS ET LEMURIENS Nos caractéristiques : un nez comme une truffe, des dents disposées en peigne bien commodes pour la toilette, que nous faisons seuls ou mutuellement, des liens sociaux, des yeux frontaux, des membres déliés et une vie arboricole. Nous sommes Lorisiformes nocturnes et carnivores vivant en Asie ou en Afrique et Lémuriformes, diurnes et végétariens ou nocturnes et omnivores, vivant à Madagascar. 32 espèces Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 48 sur 78 Lorisiformes Galago de Démidoff, Galago demidoff, Afrique centrale Loris lent ou nycticèbe, Nycticebus coucang, Asie Galago d'Allen, Galago alleni, Afrique, coll. Estanove Loris grêle, Loris tardigradus, Sri Lanka, don Holbé, 1889 Lémuriformes Maki catta, Lemur catta, Madagascar Indri à queue courte, Indri indri, Madagascar, coll. Maria Chirogale mignon, Microcebus murinus, Madagascar, coll. de Marin Aye-aye, Daubentonia madagascariensis, Madagascar, don Jullien, 1894 TARSIIFORMES DE PETITS SPECTRES Nos yeux immenses, nos griffes, notre tête pivotant à 180° nous permettent de mener discrètement une vie arboricole et nocturne dans les forêts des îles du Sud-Est asiatique. Nos mamelles sont inguinales. 3 espèces Tarsier, Tarsius syrichta, Philippines PLATYRRHINIENS PETITS SINGES D’AMERIQUE DU SUD Notre nez aplati présente des narines écartées qui s’ouvrent latéralement. Notre queue peut être préhensile. Nous vivons souvent en couples monogames ; nos mâles s’occupent des petits, les portent sur le dos et les nourrissent au-delà du sevrage. 84 espèces Callitrichidés Ouistiti à pinceaux blancs, Callithrix jacchus, Brésil, don Escat, 1930 Petit singe lion, Leontopithecus rosalia, Brésil, don Bresson, 1921 Cébidés Douroucouli, Aotus trivirgatus, Amérique du Sud Singe hurleur ou alouatte, Alouatta caraya, Brésil, Acquisition, 1888 Saki à tête blanche, Pithecia pithecia, Guyane française, Acquisition, 1906 Singe laineux ou lagotriche de Castelnau, Lagothrix lagotricha, Brésil, Échange Collège SainteMarie, 1870 CERCOPITHECIDES MACAQUES ET BABOUINS Nos molaires portent deux crêtes tuberculeuses. Le mâle dominant entouré d'un harem, est la structure sociale de base, mais ce système peut évoluer en groupes polygames d’une cinquantaine d’individus. Les Cercopithèques se sont diversifiés en Afrique et en Asie. 82 espèces Colobinés Colobe d'Abyssinie, Colobus guereza, Éthiopie, coll. Fairmaire Entelle de Sumatra, Presbytis melalophos, Sumatra, Indonésie, coll. Degréaux Douc, Pygathrix nemaeus, Asie du Sud-Est Cercopithécinés Nasique, Nasalis larvatus, Bornéo, Indonésie, Acquisition, 1883 Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 49 sur 78 Magot, Macaca sylvanus, Gilbraltar Babouin hamadryas, Papio hamadryas, Abyssinie, Éthiopie, Acquisition, 1895 Gélada, Theropithecus gelada, Abyssinie, Éthiopie, Acquisition, 1924 Mandrill, Mandrillus sphinx, Guinée, don Pianet, 1872 HYLOBATIDES GIBBONS ET SIAMANGS Notre formule chromosomique est différente de celle des autres grands primates. Nous nous déplaçons dans les arbres en nous balançant de branche en branche : c'est la brachiation typique. Nous vivons en couples ou en petits groupes. 11 espèces Gibbon à mains blanches, Hylobates lar, Bornéo, Indonésie, coll. Degréaux HOMINIDES LA FAMILLE DE L'HOMME PONGINES ORANG-OUTAN Notre unique espèce, l’orang-outan, se caractérise par une orbite plus haute que large et par l'os incisif qui chevauche le maxillaire. Absolument arboricole, je vis solitaire en Malaisie, à Bornéo et à Sumatra. 1 espèce Orang-outan, Pongo pygmaeus, Bornéo, Indonésie, Acquisition, 1892 GORILLINES GORILLES Nous sommes les plus grands primates actuels. Une crête sagittale élevée, des arcades sourcilières épaisses, le foramen infraorbitaire éloigné de l’orbite, caractérisent notre crâne. Nos groupes familiaux sont formés par un mâle dominant, plusieurs femelles et les petits. 2 espèces Gorille de plaine, Gorilla gorilla, Landana, Angola, don Pianet, 1884 PANINES CHIMPANZES Nos deux espèces, le chimpanzé commun et le chimpanzé "nain" ou bonobo, vivent en groupes polygames. Nous inventons des outils et nous nous transmettons leur usage : des pratiques culturelles qui faisaient naguère le « propre de l'homme ». 2 espèces Chimpanzé commun, Pan troglodytes, Congo, Acquisition, 1884 Jeune chimpanzé commun, Pan troglodytes, Gabon HOMININES HOMME NOTRE BIPEDIE est liée au déplacement sous le crâne du trou occipital et à la double incurvation de notre colonne vertébrale, au raccourcissement et à l'élargissement du bassin. Le volume du cerveau, une pilosité particulière, la longueur de la période d'immaturité ainsi qu'un développement culturel caractérisent aussi notre espèce. Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 50 sur 78 CHIROPTERES CHAUVES-SOURIS ET ROUSSETTES Notre aile est formée par un pli de peau ou patagium tendu entre les membres thoraciques aux longs doigts, les membres pelviens et la queue. Nous sommes roussettes (Mégachiroptères), frugivores et tropicales, et petites chauves-souris (Microchiroptères), essentiellement nocturnes, insectivores et qui possèdent un système de détection par ultrasons. 925 espèces Mégachiroptères Renard volant à tête cendrée, Pteropus poliocephalus, Australie, coll. Rumeau Renard volant géant, Pteropus giganteus, Pakistan Roussette d'Égypte, Rousettus aegyptiacus, Égypte Microchiroptères Petit rhinolophe, Rhinolophus hipposideros, Europe Notoptéris, Notopteris macdonaldi, Nouvelle-Calédonie Phyllorhine, Hipposideros pontensis, Thaïlande Phyllorhine de Commerson, Hipposideros commersoni, Afrique Mégaderme à ailes orangées, Lavia frons, Afrique de l'Est LAURASIATHÉRIENS DE LAURASIE Nos origines génétiques et géographiques communes sont en Laurasie, un immense continent du Crétacé, il y a 120 millions d’années. Au fil du temps, nous sommes devenus Pangolins, hérissons, tigres, vaches ou baleines… FÉRÉONGULÉS UNE BARRIÈRE PLACENTAIRE MOINS EFFICACE Dans notre placenta, l'engrènement entre les tissus de la mère et du fœtus n'est pas aussi poussé que chez nos cousins Euarchontoglires. Pangolins, loups, rhinocéros ou cerfs, nous avons aussi de nombreux gènes communs. PHOLIDOTES PANGOLINS Nous creusons à la recherche des insectes que nous capturons avec notre langue gluante ; dépourvus de dents, nous les broyons dans l'estomac tapissé de fortes papilles cornées. Nous nous protégeons en nous enroulant sur nous-mêmes, n'offrant d'autre prise que les écailles cornées du dos, des flancs et des membres. Nous vivons en Afrique australe, en Inde et en Asie du Sud-Est. 7 espèces Pangolin à queue courte, Manis pentadactyla, Inde, don Doumerc, 1866 Pangolin de Java, Manis javanica, Thaïlande CARNIVORES PORTEURS DE CARNASSIÈRES Nous sommes caractérisés par la présence de dents carnassières : la dernière prémolaire Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 51 sur 78 supérieure et la première molaire inférieure. Souvent tranchantes comme des lames, elles fonctionnent comme des ciseaux. Nous ne transpirons que sous les doigts et autour de la région anale. 271 espèces FELIDES GRIFFES RETRACTILES Mâchoires courtes, souplesse extrême, griffes rétractiles (sauf chez le guépard), ronronnement, caractérisent les félins. Deux sous-familles nous constituent : les Panthérinés, qui rugissent, et les Félinés. 36 espèces Félinés Chat manul, Otocolobus manul, Mongolie, coll. Duffaut Jaguarundi, Herpailurus yaguaroundi, Pantanal, Mato Grosso, Brésil, Acquisition, 1977 Lynx roux, Lynx rufus, Amérique du Nord Margay, Leopardus wiedi, Jardin des plantes, Toulouse, Haute-Garonne, France Ocelot, Leopardus pardalis, Brésil, don Degréaux, 1894 Chat sauvage européen, Felis sylvestris sylvestris, Aveyron, France, coll. Cartailhac Panthérinés Lion, Panthera leo senegalensis, Sénégal, Acquisition, 1873 Jaguar, Panthera onca, Brésil, don Muséum national d’histoire naturelle, 1867 Panthère nébuleuse, Neofelis nebulosa, Asie du Sud-Est VIVERRIDES ET HESPERTIDES GENETTES ET MANGOUSTES Notre museau est allongé et notre denture plus complète que chez les hyènes et les félins. Les Viverridés sont les genettes et les civettes, qui sont des solitaires ; les Hespertidés sont les mangoustes, qui vivent en groupe. 76 espèces Viverridés Genette commune, Genetta genetta, Villematier, Haute-Garonne, France, don A. Cap, 2002 Civette palmiste, Paradoxurus hermaphroditus, Inde, coll. de Roquemaurel Binturong, Arctictis binturong, Indonésie Fossa, Cryptoprocta ferox, Madagascar, Acquisition, 1905 Hespertidés Mangouste, Herpestes ichneumon, Tunisie, coll. Besaucèle Suricate, Suricata suricata, Afrique du Sud PROCYONIDES RATON LAVEUR, PETIT PANDA ET COATI Nous sommes des plantigrades, généralement pourvus d’un masque facial et d’une queue annelée. Nous vivons tous dans le domaine américain, à l’exception du petit panda. 20 espèces Petit panda, Ailurus fulgens, Himalaya, don Muséum national d’histoire naturelle, 1872 Coati brun, Nasua narica, Brésil, don Pezon, 1873 Raton laveur, Procyon lotor, Amérique du Nord Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 52 sur 78 URSIDES OURS Corps massif, queue courte, mains et pieds griffus, plantigrades, notre silhouette est unique et familière. Hormis l’ours blanc, nous sommes essentiellement végétariens. 8 espèces Ours blanc, Ursus maritimus, Spitzberg, Acquisition, 1869 Ours brun, Ursus arctos, Carpates, don Bousquet, 1972 HYENIDES HYENES ET PROTELE Notre silhouette est caractéristique, avec l'avant-train élevé et la croupe fuyante. Des mâchoires particulièrement puissantes permettent aux hyènes de profiter des restes laissés par les autres Carnivores. 4 espèces Hyène tachetée, Crocuta crocuta, Afrique, don Delisle, 1895 CANIDES LOUPS, CHIENS ET RENARDS NOS MACHOIRES longues et puissantes, notre vue et notre flair, notre endurance et notre sens de la meute, font de nous des chasseurs organisés. Quelques espèces sont cependant plus solitaires. Le plus grand Canidé actuel est le loup, ancêtre du chien. 36 espèces Loup, Canis lupus, Norvège, Acquisition, 1870 Chien viverrin, Nyctereutes procyonoides, Japon, coll. Bourret Renard roux, Vulpes vulpes, Bagnères-de-Luchon, Haute-Garonne, France, coll. Gourdon Otocyon, Otocyon megalotis, Afrique du Sud Fennec, Vulpes zerda, Sahara OTARIIDES ET PHOCIDES OTARIES ET PHOQUES Nous avons, otaries et lions de mer, de petites oreilles externes, des nageoires nues et une palmure débordant des extrémités des doigts. Mais phoques, morses ou éléphants de mer, nous ne possédons pas d'oreille externe. L’éléphant de mer atteint 3500 kg : c'est le plus gros Carnivore. 34 espèces Phoque moine, Monachus monachus, Méditerranée, Jardin des plantes, Toulouse, HauteGaronne, France MUSTELIDES PETITS CARNIVORES Nous avons en commun des membres courts, une taille réduite et un corps allongé ou ramassé. Notre famille est la plus diversifiée des Carnivores. Nous pouvons creuser de profonds terriers, vivre au sol, dans les arbres, en eau douce ou en mer. La belette est la plus petite espèce. 70 espèces Belette commune, Mustela nivalis, Toulouse, Haute-Garonne, France, don Laroche, 1866 Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 53 sur 78 Hermine, Mustela erminea, Camps, Corrèze, France, don Morange, 1974 Martre des pins, Martes martes, Pic du Midi, France, coll. de Nansouty Moufette à capeline, Mephitis macroura, Mexique, coll. Fairmaire Loutre commune (mâle) Lutra lutra, Grenade-sur-Garonne, Haute-Garonne, France, Acquisition, 1868 Glouton, Gulo gulo, Canada PÉRISSODACTYLES IMPARIDIGITES Notre face d'herbivores est allongée et nos dent, très hautes. Nos doigts sont en nombre impair, le plus souvent. Notre estomac est simple, et c'est dans le gros intestin que fermentent les matières végétales. Nous sommes les chevaux, les tapirs et les rhinocéros 17 espèces ÉQUIDES CHEVAUX, ANES ET ZEBRES Nous n'avons qu'un seul doigt par membre. Le contact avec le sol se fait au niveau du sabot, étui corné qui renferme et protège la phalange distale. Avec l'instinct grégaire et la structure sociale, ce sont autant d'adaptations aux milieux ouverts. L'âne a été domestiqué avant le cheval, il y a 6 ou 7000 ans. 8 espèces Zèbre de montagne, Equus zebra, Afrique subsaharienne RHINOCEROTIDES RHINOCEROS Nous possédons trois doigts par membre, une peau épaisse et une ou deux cornes sur le chanfrein : ces cornes sont faites de tubules cornés agglomérés, comme le sabot du cheval. Nous sommes en général des solitaires, mais les rhinocéros blancs vivent en petits groupes. 5 espèces Rhinocéros noir, Diceros bicornis, Afrique subsaharienne TAPIRIDES TAPIRS Nous avons trois doigts aux membres pelviens mais quatre aux membres thoraciques. Nous nageons très bien, notre petite trompe relevée comme un tuba. Nous vivons solitaires dans les forêts tropicales humides d’Amérique du Sud et d’Asie du Sud-Est, où nous vivons d’herbe, de feuilles et de fruits. 4 espèces Tapir terrestre, Tapirus terrestris, Amérique du Sud, don Muséum national d’histoire naturelle, 1874 CÉTARTIODACTYLES CÉTACÉS - HIPPOPOTAMIDÉS - RUMINANTS SUR UN COUP DE TÊTE… Nous partageons un caractère comportemental : le coup de tête, que donnent surtout les mâles lors de combats ritualisés. Mais notre groupe s'appuie aussi – comme tous les autres – sur des séquences génétiques communes. Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 54 sur 78 RUMINANTS UN ESTOMAC DIVISÉ EN QUATRE COMPARTIMENTS… Les fermentations bactériennes nécessaires à la digestion de la cellulose ont lieu dans notre estomac dilaté et divisé en quatre réservoirs : le vaste rumen ou panse, le réseau ou bonnet, le feuillet et la caillette. Lorsque nous sommes au repos, nous mastiquons une deuxième fois les aliments: c'est la rumination. 191 espèces BOVIDES BOVINS ET ANTILOPES Notre famille se caractérise par la présence, dans les deux sexes, de cornes permanentes constituées par une excroissance de l’os frontal et un étui corné. Originaires d’Eurasie, nous avons colonisé l’Afrique il y a 20 millions d’années. Nous formons deux groupes, les Bovinés et les Antilopinés. 143 espèces Crâne d’isard, Rupicapra pyrenaica, Bagnères-de-Luchon, Haute-Garonne, France Bovinés Bison d'Europe, Bison bonasus, Europe, don Muséum national d’histoire naturelle, 1975 Antilope tétracère, Tetracerus quadricornis, Inde, don Muséum national d’histoire naturelle, 1933 Antilopinés Céphalophe de Maxwell, Cephalophus maxwelli, Afrique, don Muséum national d’histoire naturelle, 1933 Céphalophe à front noir, Cephalophus nigrifrons, Afrique Antilope cervicapre, Antilope cervicapra, Inde Gazelle dorcas, Gazella dorcas, Algérie Dik-dik de Salt, Madoqua saltiana, Djibouti, don Muséum national d’histoire naturelle, 1933 Antilope saïga, Saïga tatarica, Asie Mouflon méditerranéen, Ovis gmelini, Corse, France, Acquisition, 1878 Bouquetin des Pyrénées, Capra pyrenaica pyrenaica, Massif de la Maladeta, Espagne, Acquisition, 1878 Isard, Rupicapra pyrenaica, Pyrénées Bœuf musqué, Ovibos moschatus, Amérique du Nord Chèvre des Rocheuses, Oreamnos americanus, Amérique du Nord CERVIDES BOIS, ABOIEMENTS ET BRAMES Des bois caducs en hiver après le rut et qui repoussent au printemps sous le velours : c'est le lot de nos mâles, mais aussi de la femelle du renne. Nous émettons des sons typiques tels que l’aboiement et le brame. Nous comprenons deux groupes, les Cervinés et les Capréolinés. 51 espèces Crâne de chevreuil (mâle), Capreolus capreolus, Essonne, France, don Jean-Marc Angibault, 2007 Cervinés Muntjac indien, Muntiacus muntjak, Vietnam, don Muséum national d’histoire naturelle, 1876 Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 55 sur 78 Cerf élaphe, Cervus elaphus, Dresde, Allemagne, don Bégouen, 1882 Capréolinés Renne, Rangifer tarandus, Norvège, Acquisition, 1895 Poudou du Sud, Pudu puda, Chili Chevreuil d'Europe, Capreolus capreolus, Gardouch, Haute-Garonne, France, don INRA/CEFS, 2005 CAMELIDES (TYLOPODES) CHAMEAUX ET LAMAS Nous ne sommes pas onguligrades, mais digitigrades : les deux dernières phalanges participent à l'appui sur le sol et le coussinet digital est très développé. Les trois compartiments de l'estomac ne sont pas véritablement homologues des réservoirs gastriques des ruminants vrais. 6 espèces Alpaga, Lama pacos, Pérou, don Joly, 1876 SUINES SANGLIERS ET COCHONS Nous possédons un nez fouisseur typique, le groin. Nos mâles exhibent des canines à croissance continue : grès au maxillaire et défenses à la mandibule. Omnivores, opportunistes et très mobiles, nous avons colonisé tous les continents, excepté l’Australie. Pluripares, nous donnons naissance jusqu’à treize petits. 19 espèces Phacochère, Phacochoerus africanus, Afrique Pécari à collier, Tayassu tajacu, Brésil, don Muséum national d’histoire naturelle, 1867 HIPPOPOTAMIDES CHEVAL DE RIVIERE Nous sommes amphibies : narines, yeux et oreilles placés haut sur la tête nous permettent de respirer et de contrôler les alentours tout en restant sous l’eau, et nous rejoignons la terre ferme pour brouter, la nuit surtout. Nous vivons en groupes. 2 espèces Hippopotame, Hippopotamus amphibius, Afrique subsaharienne, Moulage en résine naturelle patinée CETACES DAUPHINS ET BALEINES Notre corps est hydrodynamique. Les narines ou évents sont au-dessus de la tête. Le cou est bref. Les membres thoraciques sont devenus nageoires pectorales et la queue, nageoire caudale. Le bassin et les membres pelviens ont pratiquement disparu. Nous sommes des animaux sociaux. Les baleines possèdent des fanons et les dauphins et cachalots, des dents. 78 espèces Dauphin commun, Delphinus delphis, Sète, Hérault, France, Acquisition, 1897 Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 56 sur 78 TRAGULIDES CHEVROTAINS Nous avons gardé certains caractères primitifs, comme le pelage bigarré. Notre mâle possède de fortes canines supérieures qui lui permettent de défendre son territoire. Nous nous faufilons et nous tapissons dans les forêts humides ou marécageuses d'Afrique et d'Asie. 4 espèces Petit chevrotain malais, Tragulus javanicus, Indonésie, coll. Soubeyran Chevrotain tacheté de l'Inde, Tragulus meminna, Sri Lanka, coll. Degréaux GIRAFFIDES GIRAFE ET OKAPI Le cou et les membres allongés, des excroissances frontales revêtues de peau, les ossicônes, une espèce sociable qui vit dans la savane et l'autre solitaire, qui vit dans la forêt équatoriale : nous sommes les Giraffidés. 2 espèces Crâne d’okapi (mâle), Okapia johnstoni, Moulage en résine naturelle patinée ANTILOCAPRIDES PRONGHORN Unique "antilope" d'Amérique, antilocapre, nous formions jadis, dans les Grandes Plaines, d'immenses troupeaux migrants mêlés à ceux des bisons. Nos cornes présentent un axe osseux permanent et un étui corné caduque, faiblement ramifié. 1 espèce Pronghorn, Antilocapra americana MOSCHIDES PORTE-MUSC Nous, LES PORTE-MUSC, sommes des montagnards agiles : pelage long et épais, tacheté, et onglons larges adaptés au grimper. Notre mâle porte de longues canines supérieures défensives et marque son territoire grâce à ses glandes préputiales à musc. Nous vivons en Asie. 7 espèces Porte-musc de Sibérie (femelle), Moschus moschiferus, Sibérie Crâne de porte-musc (mâle), Moschus chrysogaster, Tibet, Chine, Acquisition, 1886 Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 57 sur 78 SAUROPSIDÉS UN IRIS TRES AGILE NOTRE IRIS possède des cellules musculaires striées, ce qui permet à nos yeux de s'adapter instantanément aux variations de lumière et de distance. CHÉLONIENS TORTUES : UNE MAISON SUR LE DOS ! Notre carapace est formée par la dossière et le plastron : des os plats, suturés les uns aux autres et soudés aux côtes et aux vertèbres, et des écailles cornées, en quinconce. Les ceintures, scapulaire et pelvienne, se retrouvent à l’intérieur… du thorax ! Au repos et pour se protéger, nous replions notre cou à l'intérieur de la carapace : latéralement chez les pleurodires, dans le plan sagittal chez les cryptodires. Nous n'avons pas de dents mais un bec corné. Tortues terrestres, nous avons des membres puissants. Tortues aquatiques, nos membres sont devenus palettes natatoires. 290 espèces CHELONIDES TORTUES MARINES Nous sommes des tortues marines caractérisées par une ébauche de palais secondaire et par une disposition particulière des articulations entre les vertèbres cervicales. TORTUES D’EAU DOUCE UN GROUPE HETEROGENE Nous ne constituons pas un groupe naturel, ou phylum, ou clade, mais un grade, dont les familles ne sont pas apparentées. notre caractère convergent est la vie en eau douce. TESTUDINIDES TORTUES TERRESTRES Nous sommes caractérisées par une carapace bombée et des membres redressés. DIAPSIDES DEUX FENETRES TEMPORALES En arrière de l'orbite, notre crâne présente deux cavités, les fenêtres (fosses) temporales, ou s'insèrent les muscles de la mandibule. Notre bouche devient ainsi plus puissante. LEPIDOSAURIENS PEAU ECAILLEUSE ET GUEULE IMMENSE Grâce aux écailles qui recouvrent notre corps, nous résistons à la sécheresse des régions chaudes que nous fréquentons. De plus, nous muons pendant notre croissance, changeant ainsi régulièrement de peau. Avec ou sans membres, nous nous déplaçons en ondulant. 6 850 espèces SPHENODONS OU RHYNCHOCEPHALES TUATARA Notre petit groupe se caractérise par sa double rangée de dents maxillaires et palatines et par la fusion des dents prémaxillaires. Il se caractérise aussi par le "troisième œil" ou "œil pinéal" visible chez le jeune et recouvert par une écaille chez l’adulte, et qui ne détecte que l’intensité lumineuse. 2 espèces Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 58 sur 78 GECKOS Nous sommes les seuls Squamates qui vocalisent pour attirer les femelles ou défendre leur territoire. L'extrémité de nos doigts, élargie, est adhérente aux surfaces, même lisses. Nous chassons à l’affût, guidés par la vue et l’odeur. 1050 espèces SCINCOMORPHES Nous les scinques sommes des lézards longilignes aux membres raccourcis ou atrophiés. 1 400 espèces SERPENTS Nous n'avons pas de membres mais nous possédons parfois des vestiges de membres pelviens. Nos espèces venimeuses possèdent des glandes salivaires modifiées en glandes à venin, qu'elles utilisent pour immobiliser leurs proies et pour se défendre. Notre articulation intermandibulaire est très lâche, ce qui nous permet d'engloutir les proies entières. 3 000 espèces IGUANES Nous repérons notre nourriture, fruits ou proies, à la vue, et nous la prenons en utilisant notre langue éventuellement protractile. Nos mâchoires sécrètent des toxines défensives. 1 440 espèces ANGUIMORPHES Nous sommes des lézards atypiques : varans, orvets et hélodermes. Nous possédons pour la plupart des dents aiguës et incurvées et sécrétons des toxines au niveau de la mâchoire inférieure. 180 espèces LACERTIFORMES Nous sommes les lézards communs, qui se caractérisent par une tête conique couverte de larges écailles, le dos et les flancs étant recouverts d'écailles granuleuses qui forment des tâches colorées. Territoriaux, nos mâles se battent pendant la période de reproduction. 270 espèces AMPHISBENES Fouisseurs, nous avons le corps grêle et cylindrique, avec une queue se terminant brusquement. Nos écailles minuscules sont disposées en anneaux. 140 espèces Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 59 sur 78 ARCHOSAURIENS UNE TROISIÈME PAUPIÈRE La protection de nos yeux est améliorée par une troisième paupière. Notre crâne présente des ouvertures en avant des orbites et sur les mandibules. En outre, les aliments sont broyés dans la partie musculaire de notre estomac, le gésier. CROCODILIENS MOSAÏQUE DE CARACTÈRES Comme les tortues, nous portons des plaques osseuses. Comme les mammifères, nous avons un palais très développé, et bien que nous ressemblions à d'énormes lézards aquatiques, nos plus proches cousins sont les oiseaux ! 23 espèces DES MACHOIRES REDOUTABLES Notre crâne présente les caractéristiques du groupe : deux fenêtres temporales (diapsides), une fenêtre mandibulaire (archosauriens), de très longues mâchoires et le palais secondaire en proportion (crocodiliens). Ainsi armés, nous sommes des prédateurs redoutables. Nous ne mâchons pas, mais nous disloquons les proies que nous ne pouvons pas avaler entières. SEXE ET TEMPERATURE Chez nous les crocodiliens, comme dans d'autres espèces de sauropsides, la détermination du sexe dépend de la température d'incubation : il existe deux seuils de température, l'un bas et l'autre plus élevé, en deçà ou au-delà desquels éclosent des femelles et entre lesquels éclosent des mâles. CROCODILIENS COMMENT NOUS DIFFERENCIER ? Nos trois familles se distinguent facilement ainsi : chez les Crocodilidés (crocodiles), la gueule fermée montre l'entrecroisement des dents inférieures et supérieures, alors que chez les Alligatoridés (alligators et caïmans) seules les dents supérieures sont visibles. Chez les Gavialidés (gavial), les mâchoires sont très effilées, étroites, adaptées à la capture des poissons. Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 60 sur 78 OISEAUX SUR LES AILES DU VENT Nos écailles se sont transformées en plumes. Notre squelette s’est allégé et restructuré, ce qui nous permet de voler. Nous sommes répartis dans deux grands groupes, les Paléognathes et les Néognathes, basés sur la structure de notre palais. On nous classe aujourd'hui d'après l'analyse de nos séquences génétiques. 9672 espèces PALEOGNATHES UNE STRUCTURE DU PALAIS A L’ANCIENNE Nous sommes caractérisés par l'articulation directe, sans intermédiaire, de deux os du palais : le vomer et l'os ptérygoïde. Nous sommes pour la plupart des oiseaux coureurs aux ailes atrophiées. Les tinamous sont les seuls de notre groupe capables de voler. Nous vivons en Amérique du Sud, en Afrique et en Australie, qui formaient autrefois le continent du Gondwana. 57 espèces Autruche, Struthio camelus, Afrique Nandou américain, Rhea americana, Uruguay Casoar à casque, Casuarius casuarius, Moluques, Indonésie, don Pianet, 1873 Kiwi d'Owen, Apteryx owenii, Nouvelle-Zélande Tinamou, Eudromia elegans, Chili, Échange Musée de la Plata, 1895 GALLOANSERAE POULES ET CANARDS, ENSEMBLE GALLIFORMES POULES, FAISANS ET PERDRIX Notre bec est robuste et incurvé vers le bas. Les mâles arborent de vives couleurs tandis que les femelles, plus ternes, restent inaperçues sur le nid, souvent creusé à même le sol. Nous sommes de bons marcheurs. Nos ailes courtes et arrondies nous permettent de décoller rapidement, mais pour de faibles distances. 270 espèces Cracidés Hocco de Daubenton, Crax daubentoni, Brésil Pénélope panachée, Penelope purpurascens, Amérique du Sud Phasianidés Lophophore resplendissant, Lophophorus impejanus, Himalaya, coll. Degréaux Faisan doré, Chrysolophus pictus, don N. Cap, 2006 Hokki brun, Crossoptilon mantchuricum, Mandchourie, Chine, coll. Constans Perdrix rouge, Alectoris rufa, Toulouse, Haute-Garonne, France Perdrix bartavelle, Alectoris graeca, Grenoble, Isère, France Caille des blés, Coturnix coturnix, Toulouse, Haute-Garonne, France Perdrix grise, Perdix perdix, coll. Besaucèle Tétraogalle du Caucase, Tetraogallus caucasicus, Caucase, Russie, coll. Besaucèle Coq domestique, Gallus gallus, don J.-P. Barthès, 1999 Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 61 sur 78 Numididés Pintade vulturine, Acryllium vulturinum, Afrique Odontophoridés Colin de Californie, Callipepla californica, Californie, États-Unis Tétraonidés Grand tétras (mâle), Tetrao urogallus, coll. Besaucèle Tétras lyre, Tetrao tetrix Cupidon des prairies, Tympanuchus cupido, Amérique du Nord Lagopède des saules, Lagopus lagopus, Europe, Acquisition, 2004 ANSERIFORMES CHAUNAS, CANARDS ET OIES Nos pieds palmés et notre bec large et aplati, sauf celui du chauna, nous caractérisent. Nos plumes imperméables nous permettent de vivre en milieu aquatique. Les mâles ont un phallus et l’accouplement a lieu sur l’eau. Nos espèces s’hybrident facilement. 149 espèces Anhimidés Chauna à collier, Chauna torquata, Uruguay Anatidés, Ansérinés Oie cendrée, Anser anser, Toulouse, Haute-Garonne, France, coll. Besaucèle Oie naine, Anser erythropus, Suède, coll. Besaucèle Bernache à cou roux, Branta ruficollis, Russie, coll. Besaucèle Cygne tuberculé, Cygnus olor, Jardin royal, Toulouse, France Anatidés, Anatinés Eider à tête grise, Somateria spectabilis, Suède, coll. Besaucèle Canard souchet (mâle), Anas clypeata, coll. Besaucèle Canard pilet (mâle), Anas acuta, Chancelade, Dordogne, France, coll. Clément Tadorne de Belon, Tadorna tadorna, Baie de Somme, France, coll. Besaucèle Ouette à tête grise, Chloephaga poliocephala, Patagonie, Échange Musée de la Plata, 1895 Harelde de Miquelon, Clangula hyemalis, Canada, coll. Besaucèle Macreuse à lunettes (mâle), Melanitta perspicillata, Amérique du Nord, coll. Besaucèle Harle couronné (mâle), Mergus cucullatus, Amérique du Nord, coll. Besaucèle Canard mandarin (mâle), Aix galericulata, coll. Besaucèle NÉOAVES TOUS LES AUTRES OISEAUX… MÊME SI NOUS PARAISSONS parfois tous très différents, nous sommes regroupés par des séquences génétiques communes. PELECANIFORMES PELICANS, FOUS ET CORMORANS Nous avons les quatre doigts palmés et, pour la plupart, les narines fermées, ce qui nous oblige à respirer le bec entrouvert. Nous nichons en colonies. Nous capturons les poissons en plongeant. Les plumes perméables des cormorans les astreignent à se sécher, ailes écartées, après chaque partie de pêche. 60 espèces Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 62 sur 78 Grand cormoran, Phalacrocorax carbo, Roques, Haute-Garonne, France Anhinga roux, Anhinga melanogaster, Afrique Fou de Bassan, Sula bassana, Île aux Oiseaux, France Pélican blanc, Pelecanus onocrotalus, don Reidenbach, 1894 PROCELLARIIFORMES PETRELS ET ALBATROS NOUS AVONS des narines tubulaires, un sens olfactif développé et des glandes à sel. En dehors de la saison de reproduction, nous sommes en mer : si certains restent près des côtes, d’autres comme l’albatros s’en approchent rarement, planant sur des centaines de km. 108 espèces Albatros à bec jaune, Diomedea chlororhynchos, Île Saint-Paul, Antarctique, don Leygues, 1875 Albatros à pieds noirs, Diomedea nigripes, coll. Besaucèle Fulmar boréal, Fulmarus glacialis, Suède, coll. Besaucèle Puffin de Méditerranée, Puffinus yelkouan, coll. Besaucèle Océanite tempête, Hydrobates pelagicus, Lacanau, Gironde, France, coll. Clément Pétrel géant (immature), Macronectes giganteus, Île de la Réunion, coll. Estèbe SPHENISCIFORMES MANCHOTS : HEMISPHERE SUD NOTRE CORPS fuselé, nos plumes courtes et pointues, nos ailes transformées en nageoires écailleuses rigides, nos pieds reportés à l’arrière du corps et servant de gouvernail font de nous d’excellents nageurs. Nous vivons en colonies. 17 espèces Manchot royal, Aptenodytes patagonicus, Îles Kerguelen, don Rolland et Rolland, 1974 Manchot de Humboldt, Spheniscus humboldtii, Pérou Gorfou sauteur, Eudyptes chrysocome, Île Campbell, Antarctique, coll. Besaucèle PODICIPEDIFORMES GREBES, DANSES NUPTIALES ET NIDS FLOTTANTS Notre palmure lobée est incomplète. Nos danses nuptiales aquatiques, intégrant des offrandes de végétaux, sont célèbres. Nos nids sont flottants, ce qui les protège des inondations. Lorsque nous nous absentons, nous recouvrons nos œufs de végétation. Nous portons nos petits sur le dos. 18 espèces Grèbe à cou noir, Podiceps nigricollis, Tunisie, coll. Besaucèle Grèbe castagneux (adulte internuptial), Tachybaptus ruficollis, Île aux Oiseaux, France, coll. Clément Grèbe esclavon (mâle nuptial), Podiceps auritus, coll. Besaucèle GAVIIFORMES PLONGEONS Nous sommes d’excellents voiliers, mais nos pieds sont très en arrière et nous ne marchons qu’avec de grandes difficultés. Et nous pouvons plonger jusqu’à 75 mètres de profondeur. Des lignes et des quadrillages noir et blanc ornent notre plumage. Nous vivons dans l’Hémisphère Nord. 4 espèces Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 63 sur 78 Plongeon catmarin, Gavia stellata, coll. Besaucèle Plongeon arctique, Gavia arctica, Finlande, coll. Besaucèle CICONIIFORMES CIGOGNES ET MARABOUTS, SPATULES ET IBIS, FLAMANTS ET CONDORS Notre groupe est caractérisé par un long cou de seize à vingt vertèbres, une tête allongée et des narines rapprochées. Notre mode de vie et notre régime alimentaire sont très variés. 127 espèces Ciconiidés Cigogne blanche, Ciconia ciconia, coll. Besaucèle Marabout, Leptopilos crumeniferus, Sénégal Cathartidés Condor des Andes (mâle immature), Vultur gryphus, Amérique du Sud, coll. Lacroix Vautour urubu (femelle adulte), Coragyps atratus, Paraguay Scopidés Ombrette du Sénégal, Scopus umbretta, Acquisition, 2001 Threskiornithidés Ibis sacré, Threskiornis aethiopicus, Nubie, coll. Besaucèle Ibis rouge, Eudocimus ruber, Amérique du Sud, Acquisition, 2001 Spatule blanche, Platalea leucorodia, coll. Besaucèle Phoenicoptéridés Flamant rose, Phoenicopterus rubber, Europe, coll. Hamonville CHARADRIIFORMES LIMICOLES, MOUETTES ET PINGOUINS Notre plumage est à dominante noire, blanche, brune ou grise ; il varie avec les saisons et avec l’âge. Nous sommes carnivores, et nos espèces marines possèdent, au-dessus des yeux, des glandes à sel. En général, nous nichons sur le sol ou dans des terriers, mais certains préfèrent les falaises escarpées. 350 espèces Charadriidés Grand gravelot, Charadrius hiaticula, coll. Besaucèle Vanneau huppé, Vanellus vanellus, Suède Récurvirostridés Huitrier-pie, Haematopus ostralegus, Fiers d'Ars, Île de Ré, France, coll. Clément Avocette élégante, Recurvirostra avosetta, Somme, France Scolopacidés Courlis cendré, Numenius arquata, Lac de Genève, Suisse Bécasseau variable, Calidris alpina, Chauredon, France, coll. Besaucèle Bécasseau maubèche (mâle), Calidris canutus, coll. Besaucèle Barge rousse (mâle nuptial), Limosa lapponica, coll. Besaucèle Chevalier gambette, Tringa totanus, coll. Besaucèle Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 64 sur 78 Chevalier culblanc, Tringa ochropus, Portet-sur-Garonne, Haute-Garonne, France, coll. Besaucèle Bécasseau combattant, Philomachus pugnax, coll. Besaucèle Bécasseau cocorli, Calidris ferruginea, Bordeaux, Gironde, France, coll. Besaucèle Jacanidés Jacana noir, Jacana jacana, Cayenne, Guyane française, coll. Besaucèle Chionididés Chionis blanc (mâle), Chionis alba, Îles Malouines, Amérique du Sud, Échange Musée de la Plata, 1895 Ibidorhynchidés Ibidorhynque ou bec d'ibis tibétain, Ibidorhyncha struthersii, Chine, coll. Besaucèle Laridés Sterne pierregarin, Sterna hirundo, Europe, Acquisition, 2001 Sterne caugek, Sterna sandvicensis, Europe, Acquisition, 2002 Guifette épouvantail, Chlidonias niger, Portet-sur-Garonne, Haute-Garonne, France, coll. Besaucèle Mouette rieuse (adulte nuptial), Larus ridibundus, coll. Lacroix Mouette tridactyle, Rissa tridactyla, Bois-vert, coll. Besaucèle Goéland brun (adulte mâle été), Larus fuscus, coll. Besaucèle Goéland argenté (adulte femelle été), Larus argentatus, coll. Besaucèle Goéland leucophée (mâle adulte été), Larus cachinnans, Banyuls-sur-Mer, Pyrénées-Orientales, France, coll. Besaucèle Stercorariidés Labbe à longue queue, Stercorarius longicaudus, Norvège, coll. Clément Grand labbe ou skua, Stercorarius skua, Carenton, France, coll. Montlezun Rhynchopidés Bec-en-ciseau (mâle nuptial), Rynchops nigra, Amérique Alcidés Petit pingouin, Alca torda, Bayonne, Pyrénées-Atlantiques, France Guillemot de Troïl, Uria aalge, Europe du Nord, Acquisition, 2001 Macareux moine (femelle nuptiale), Fratercula arctica, Dinan, Côtes-d’Armor, France, don Bouillé, 1898 ARDEIDES HERONS Nous sommes, hérons « au long bec emmanché d’un long cou » et aux plumes filamenteuses, des échassiers. En vol, et au repos, notre cou est replié en S. Le doigt central de nos longs pieds porte une griffe pectinée. Nous chassons à vue des poissons d’eau douce, des insectes et des batraciens. Monogames, nous vivons solitaires ou en colonies. 62 espèces Savacou huppé, Cochlearius cochlearius, Amérique du Sud Bihoreau gris, Nycticorax nycticorax, Menville, Haute-Garonne, France, coll. Montlezun Héron cendré, Ardea cinerea, coll. Besaucèle Héron garde-bœuf, Bubulcus ibis, Burundi, coll. Clément Héron pourpré, Ardea purpurea, Tunisie, coll. Besaucèle Héron crabier, Ardeola ralloides, Tunisie, coll. Besaucèle Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 65 sur 78 GRUIFORMES GRUES, RALES ET OUTARDES Notre trachée est incluse dans le sternum et y fait des méandres : cette disposition amplifie les sons émis par la syrinx. Nous vivons de végétaux, de vers, de mollusques, d’insectes, de batraciens et de petits mammifères. Jadis, nous étions rangés dans le super ordre des « échassiers ». 210 espèces. Râle d'eau, Rallus aquaticus, Rallidés, Coll. Besaucèle Foulque macroule, Fulica atra, Rallidés, Dinan (France), don Bouillé, 1898 Talève, Porphyrio porphyrio, Rallidés, Algérie Talève violacée, Porphyrio martinica, Rallidés, Santa-Catharina (Amérique), Coll. Besaucèle Turnix d'Andalousie (mâle), Turnix sylvatica, Turnicidés, Tunisie, Coll. Besaucèle Butor soleil, Eurypyga helias, Eurypygidés, Amérique du Sud, aquisition 2006 Grue royale, Balearica regulorum, Gruidés, Coll. Besaucèle Grue cendrée, Grus grus, Gruidés, Grenade sur Garonne (France), aquisition 1886 Outarde houbara (mâle), Chlamydotis undulata, Otididés, Algérie, aquisition 1884 Grande outarde (mâle), Ardeotis kori, Otididés, Afrique, aquisition 1998 COLUMBIFORMES ET PTEROCLIDIFORMES PIGEONS, TOURTERELLES ET GANGAS Notre corps est massif, mais notre tête est petite et le bec, court. Voiliers rapides et endurants, nous avons le plumage souvent irisé. Notre jabot sécrète un « lait » qui nourrit nos petits. Les mâles couvent les œufs la journée, les femelles la nuit. 320 espèces Columbidés Pigeon biset, Columba liviaToulouse, Haute-Garonne, France, don J.-P. Barthès, 1996 Pigeon de Nicobar, Caloenas nicobaria, Cochinchine, Vietnam,Acquisition, 1875 Goura couronné, Goura cristata, Nouvelle-Guinée Tourterelle des bois, Streptopelia turtur, coll. Berdoulat Tourterelle turque, Streptopelia decaoto, don B. Aïello, 2007 Colombar de Siebold, Treron sieboldiiJapon Colombar giouanne, Treron vernans, Java, Indonésie, coll. Degréaux Carpophage bronzé, Ducula aenea Ptéroclididés Ganga cata, Pterocles alchata, coll. Besaucèle Ganga unibande, Pterocles orientalis, Espagne, coll. Besaucèle FALCONIFORMES RAPACES DIURNES Notre bec crochu et nos serres griffues font de nous des prédateurs redoutables. Nous formons trois familles : les Accipitridés, aigles et vautours, les Falconidés, faucons et caracaras, et les Sagittariidés, le serpentaire. 291 espèces Accipitridés Gypaète barbu (mâle), Gypaëtus barbatus, Baïgorri, Pyrénées-Atlantiques, France, coll. Besaucèle Vautour fauve (mâle), Gyps fulvus, Bagnères-de-Bigorre, Hautes-Pyrénées, France Vautour percnoptère (mâle)Neophron percnopterus, Tunisie, coll. Besaucèle Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 66 sur 78 Pygargue à tête blanche, Haliaetus leucocephalus, Canada, coll. Besaucèle Circaète Jean-le-Blanc (femelle), Circaetus gallicus, Toulouse, Haute-Garonne, France Épervier d'Europe (mâle), Accipiter nisus Épervier d'Europe (femelle), Accipiter nisus Falconidés Caracara huppé, Polyborus plancus,Patagonie, don Leygues, 1883 Faucon pèlerin (mâle), Falco peregrinus, Falgarde, France, coll. Besaucèle Faucon hobereau (adulte), Falco subbuteo, Creuse, France, coll. Besaucèle Faucon crécerelle (mâle), Falco tinnunculus, Toulouse, Haute-Garonne, France Faucon d'Éléonore (mâle), Falco eleonorae, Grèce, coll. Besaucèle Sagittaridés Serpentaire, Sagittarius serpentarius, Afrique du Sud, Échange Muséum de Bordeaux, 1868 PSITTACIFORMES PERROQUETS NOTRE BEC CROCHU très puissant et nos doigts opposés deux à deux font de nous des grimpeurs acrobatiques. Notre plumage est souvent très coloré et nous sommes des imitateurs uniques, qui comprenons ce qu’on nous demande et ce que nous disons. Nous formons trois familles : les Loriidés, loris et loriquets, les Cacatuidés, cacatoès, et les Psittacidés, aras et perruches. 350 espèces Loriidés Loriquet de Swainson, Trichoglossus haematodus moluccanus, Australie, coll. Degréaux Lori nonnette, Vini peruviana, don Peyre, 1872 Lori noir, Lorius lory, Nouvelle-Guinée, Acquisition, 1997 Lori des Moluques, Lorius garrulus, Célèbes, Indonésie, Acquisition, 1997 Lori eclectus, Lorius roratus, Nouvelle-Guinée, don Muséum national d'histoire naturelle, 1888 Cacatuidés Grand cacatoès à huppe jaune, Cacatua galerita Cacatoès funèbre, Calyptorhynchus funereus Cacatoès des Moluques, Cacatua moluccensis, Moluques, Indonésie, Acquisition, 1872 Cacatoès rosalbin, Eolophus roseicapillus Psittacidés Kakapo, Strigops habroptilus, Nouvelle-Zélande, Acquisition, 1882 Nestor kéa, Nestor notabilis, Nouvelle-Zélande Inséparable à joues noires (femelle), Agapornis nigrigenis, Zambie Perroquet de Geoffroy, Geoffroyus geoffroyi, Java, Indonésie Perroquet gris du Gabon, Psittacus criticus, Afrique Perruche à collier rose (mâle), Psittacula krameri, Sénégal Perruche à longue queue (mâle), Psittacula longicauda, Pondichéry, Inde, coll. Degréaux Perruche ondulée (mâle), Melopsittacus undulatus, Australie Perruche terrestre, Pezoporus wallicus, Nouvelle-Zélande, coll. Rumeau Perruche ondulée (mâle), Melopsittacus undulatus, Australie Perruche ondulée, Melopsittacus undulatus, Australie Perruche ondulée (mâle), Melopsittacus undulatus, Australie Perruche royale (mâle), Alisterus scapularis, coll. Rumeau Perruche cornue, Eunymphicus cornutus uveanensis, Nouvelle-Calédonie, coll. Marcailhou Amazone à calotte bleue, Amazona aestiva, Amérique du Sud Amazone à épaulettes jaunes, Amazona barbadensis, Brésil Amazone poudrée, Amazona farinosa, Amérique du Sud, Acquisition, 1997 Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 67 sur 78 Conure de Patagonie, Cyanoliseus patagonus, Amérique du Sud, Acquisition, 1997 Ara chloroptère, Ara chloroptera, Brésil Ara bleu et jaune, Ara ararauna, Brésil Ara hyacinthe, Anodorhynchus hyacinthinus Ara sévère, Ara severa, Amérique du Sud, Acquisition, 1997 Ara rouge, Ara macao, Jardin des plantes, Toulouse, Haute-Garonne, France CUCULIFORMES COUCOUS, TOURACOS ET HOATZIN Nos femelles pondent souvent dans le nid d’autres oiseaux et laissent à ces derniers le soin d’élever leur progéniture. Tous présentent des membres adaptés à leur mode de vie de grimpeurs, et même l’hoazin, dont le petit possède encore des doigts griffus aux ailes ! Celui-ci ne mange que des feuilles, alors que nous sommes en général insectivores. 130 espèces Cuculidés Coucou gris (femelle rousse), Cuculus canorus Coucou gris (mâle), Cuculus canorus, Lacroix-Falgarde, Haute-Garonne, France, coll. Besaucèle Coucou-geai (mâle), Clamator glandarius, Tunisie, coll. Besaucèle Coucou-geai (femelle), Clamator glandarius, Tunisie, coll. Besaucèle Koel ou coucou indien (femelle), Eudynamis scolopacea, Inde Scythrops géant, Scythrops novaehollandiae, Australie Piaye écureuil, Piaya cayana, Guyane française Coucou de Klaas (mâle), Chrysococcyx klaas, Gabon Coucal malgache (immature), Centropus toulou, Madagascar Grand coucal (femelle), Centropus sinensis, Tonkin, Vietnam, don Grandmontagne, 1888 Petit coucal ou Coucal rufin (immature), Centropus bengalensis, Tonkin, Vietnam, coll. Grandmontagne Géocoucou ou coucou terrestre, Geococcyx californianus, Amérique du Nord Musophagidés Touraco à huppe splendide, Tauraco porphyreolophus, Burundi, coll. Clément Touraco géant, Corythaeola cristata, Burundi, coll. Clément Touraco à joues blanches (femelle), Tauraco leucotis donaldsoni, Afrique, don Legayer, 1926 Touraco de Hartlaub, Tauraco hartlaubi, Afrique, Acquisition, 2001 Musophage violet, Musophaga violacea, Afrique de l'Ouest, don Margier, 1880 Hoazin, Opisthocomus hoazin, Amérique du Sud STRIGIFORMES RAPACES NOCTURNES Comme les Falconiformes, nous avons un bec crochu et des griffes acérées. Mais notre grosse tête ronde, notre queue courte, notre posture érigée, notre vol silencieux, notre ouïe fine et nos mœurs nocturnes nous distinguent. Nous ne construisons pas de nids, mais utilisons ceux d’autres oiseaux ou des abris. Nous avalons nos proies entières et nous régurgitons poils et os sous la forme de pelotes de réjection. 146 espèces Effraie, Tyto alba, Blagnac, Haute-Garonne, France Chouette hulotte (mâle), Strix aluco, Nissan, Hérault, France, don Rey, 1880 Chouette lapone, Strix nebulosa Chouette de l'Oural (mâle), Strix uralensis, Russie, coll. Besaucèle Chouette épervière, Surnia ulula Chouette harfang des neiges (mâle), Nyctea scandiaca Chevêchette d'Europe, Glaucidium passerinum, Finlande, coll. Besaucèle Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 68 sur 78 Chouette chevêche, Athene noctua Chouette de Tengmalm, Aegolius funereus, coll. Besaucèle Hibou moyen-duc, Asio otus Hibou petit-duc scops, Otus scops, Toulouse, Haute-Garonne, France, don Pelegry, 1900 Hibou grand-duc, Bubo bubo, Russie, coll. Besaucèle APODIFORMES ET CAPRIMULGIFORMES MARTINETS, COLIBRIS ET ENGOULEVENTS Nos pattes sont réduites et nos ailes, longues et étroites. Les colibris nectarivores, peuvent voler sur place ou à reculons. Les martinets insectivores s’accouplent en vol. Les engoulevents ouvrent un bec largement fendu et entouré de plumes fines comme des moustaches. 445 espèces Apodidés Martinet noir, Apus apus, Gimont, Gers, France, coll. Montlezun Martinet pâle, Apus pallidus, coll. Besaucèle Trochilidés Colibri héliodore, Acestrura heliodor, Amérique du Sud, Acquisition, 2001 Colibri porte-épée, Ensifera ensifera, Colombie Colibri géant des Andes, Patagona gigas, Pérou, Acquisition, 2001 Colibri anaïs, Colibri coruscans, Amérique du Sud, Acquisition, 2001 Colibri bec-en-faucille, Eutoxeres condamini, Vénézuela, Acquisition, 2001 Colibri abeille, Lophornis helenae, Guatemala, coll. Boucard Hermite eurynome, Phaethornis eurynome, Brésil, coll. Boucard Coquette magnifique, Lophornis magnificus, Brésil Colibri de Matthew, Boissonneaua matthewsii, Équateur Colibri à épaulettes, Eupherusa eximia, Guatemala, coll. Boucard Campyloptère violet, Campylopterus hemileucurus, Mexique, coll. Boucard Caprimulgiformes Engoulevent d'Europe, Caprimulgus europaeus, Creuse, France, coll. Besaucèle Grand podarge d'Australie, Podargus strigoides, Australie, Acquisition, 2004 CORACIIFORMES ROLLIERS, GUEPIERS, MARTINS-PECHEURS ET CALAOS Notre bec est grand, nos ailes, larges et nos couleurs, souvent éclatantes. Deux de nos doigts sont soudés à leur base. Ceux d’entre nous qui se nourrissent d’insectes ou de poissons chassent à l’affût, perchés sur une branche. 200 espèces Rollidés Rollier d'Europe (en vol), Coracias garrulus, coll. Clément Rollier d'Europe, Coracias garrulus, Hérault, France, coll. Besaucèle Rollier d'Europe, Coracias garrulus, coll. Besaucèle Rollet violet, Eurystomus glaucurus, Gabon Méropidés Guêpier d'Europe, Merops apiaster, coll. Besaucèle Guêpier d'Orient, Merops orientalis viridissimus, coll. Besaucèle Guêpier de Perse, Merops superciliosus persicus, Bengale, coll. Besaucèle Alcénidés Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 69 sur 78 Martin-pêcheur (femelle), Alcedo atthis, Toulouse, Haute-Garonne, France, don Pianet, 1898 Alcyon pie, Ceryle rudis, Grèce, coll. Besaucèle Martin-chasseur géant, Dacelo novaeguineae, Australie, Échange Rumeau, 1869 Martin-chasseur de Smyrne (mâle), Halcyon smyrnensis gularis, Malacca, Malaisie, coll. Besaucèle Momotidés Momot houtou, Momotus momota, Amérique centrale Upupidés Huppe fasciée, Upupa epops, coll. Besaucèle Bucérotidés Grand calao d'Abyssinie, Bucorvus abyssinicus, Afrique de l'Ouest Calao rhinocéros, Buceros rhinoceros, Inde TROGONIFORMES QUETZALS ET TROGONS Notre plumage métallique vivement coloré, le pourtour nu de nos yeux, nos doigts opposés deux à deux et notre longue queue nous caractérisent. Nous nichons dans des cavités, des arbres creux, des termitières dans les forêts tropicales. 37 espèces Quetzal (mâle), Pharomachrus mocinno, Guatemala, don Soula, 1886 Trogon aurore, Trogon rufus, Guatemala PICIFORMES PICS ET TOUCANS Nous, les pics aux doigts opposés deux à deux, bien accrochés à l’écorce, à la queue aux plumes rigides faisant appui, nous prenons cette posture caractéristique lorsque nous creusons le bois à la recherche de larves d’insectes. Nos cousins toucans sont frugivores. 380 espèces Picidés Pic noir (mâle), Dryocopus martius, coll. Besaucèle Pic vert (mâle), Picus viridis Pic vert (femelle), Picus viridis Pic cendré (mâle), Picus canus canus, coll. Besaucèle Colapte doré ou pic flamboyant, Colaptes auratus, New York, Etats-Unis, coll. Besaucèle Torcol fourmilier (femelle), Jynx torquilla, Menville, France, coll. Montlezun Pic épeiche, Dendrocopos major, Mende, Lozère, France, coll. Montlezun Pic épeichette, Dendrocopos minor, coll. Besaucèle Pic tridactyle, Picoides tridactylus alpinus, Suisse, coll. Besaucèle Capitonidés Grand barbu bigarré, Megalaima rafflesii, Luglio, Italie Barbu à tête rouge, Eubucco bourcierii Rhamphastidés Toucan à ventre rouge, Ramphastos dicolorus, coll. Besaucèle Toucanet à bec tacheté, Selenidera maculirostris Toucan ariel, Ramphastos vitellinus ariel, Guyane française, coll. Besaucèle Toucan à carène, Ramphastos sulfuratus, Brésil Toucan tocco, Ramphastos toco, coll. Degréaux Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 70 sur 78 PASSERIFORMES D’INTARISSABLES CHANTEURS En général de petite taille, nous représentons plus de la moitié des espèces d'oiseaux. Notre chant est souvent élaboré ; inné chez les Tyranni, nos représentants les plus anciens, il est le résultat d'un véritable apprentissage pour la majorité d'entre nous, les Passeri. 5300 espèces TYRANNI OU SUBOSCINES Notre organe sonore, la syrinx, possède une musculature particulière (une à trois paires de muscles) et notre chant est inné. Nous sommes exclusivement tropicaux. 1 100 espèces Eurylaimidés Eurylaime de Java (femelle), Eurylaimus javanicus, Sumatra, Indonésie, coll. Soubeyran Calyptomène verte (femelle), Calyptomena viridis, Sumatra, Indonésie Pittidés Brève du Bengale, Pitta brachyura, Pondichéry, Inde Gigolo, Pitta maxima, coll. Degréaux Tyrannidés Tyran mélancolique, Tyrannus melancholicus, Mexique, coll. Berdoulat Moucherolle à longs brins, Colonia colonus, Guyane française Furnaridés Fournier roux, Furnarius rufus, Amérique Pseudocolapte de Boissonneau, Pseudocolaptes boissonneautii, Acquisition, 1987 Formicaridés Grisin étoilé (mâle), Microrhopias quixensis, Guatemala Grisin étoilé (femelle), Microrhopias quixensis, Guatemala Rhinocryptidés Merulaxe ocellé, Acropternis orthonyx, Amérique du Sud Dendrocolaptidés Grimpar à bec en faucille, Campylorhamphus trochilirostris, Brésil Cotingidés Coq de roche, Rupicola rupicola, Cayenne, Guyane française Cotinga de Daubenton,Cotinga cotinga, Cayenne, Guyane française, Acquisition, 1874 Cotinga rouge à cou noir (femelle), Phoenicircus nigricollis PASSERI OU OSCINES Nous nous caractérisons par notre syrinx développée et par l’apprentissage du chant. Nous formons deux groupes : les Corvida originaires d’Australie et les Passerida du reste du monde. Chez les premiers, la tête de l’humérus présente une seule fosse comme chez les Tyranni, alors que les Passerida en ont deux. 4 200 espèces Corvida, Ménuridés Oiseau-lyre d'Albert, Menura alberti, Australie, Acquisition, 1882 Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 71 sur 78 Corvida, Ptilonorhynchidés Oiseau satin, Ptilonorhynchus violaceus, Australie, coll. Soubeyran Corvida, Viréonidés Cyclarys, Cyclarhis gujanensis, Mexique, coll. Berdoulat Corvida, Laniidés Pie grièche grise, Lanius excubitor, Chaumont, Haute-Marne, France, coll. Clément Pie grièche écorcheur, Lanius collurio, Toulouse, Haute-Garonne, France, coll. Besaucèle Pie grièche à tête rousse, Lanius senator, coll. Besaucèle Gladiateur de Doherty, Malaconotus dohertyi, Burundi, coll. Clément Corvida, Corvidés Pie bavarde, Pica pica, coll. Besaucèle Pie bleue, Cyanopica cyana, coll. Besaucèle Pie bleue à bec rouge, Urocissa erythrorhyncha, Chine, coll. Constans Pie rousse, Dendrocitta vagabonda, Bengale Geai des chênes, Garrulus glandarius Geai bleuCyanocitta cristata, New York, Etats-Unis, coll. Lacroix Geai de Steller, Cyanocitta stelleri, Mexique Geai de l'Inca, Cyanocorax chrysops, Brésil Geai indigo, Cyanolyca viridicyana armillata, Colombie Geai vert, Cyanocorax yncas, Pérou Mésangeai imitateur, Perisoreus infaustus infaustus, Finlande, coll. Besaucèle Crave à bec rougePyrrhocorax pyrrhocorax, Bagnères-de-Luchon, Haute-Garonne, France, coll. Besaucèle Chocard à bec jaune, Pyrrhocorax graculus, coll. Besaucèle Choucas des tours, Corvus monedula spermologus, coll. Besaucèle Corbeau freux, Corvus frugilegus, coll. Besaucèle Corneille noire, Corvus corone corone, Falgarde, France, coll. Besaucèle Grand corbeau, Corvus corax, Basses-Pyrénées, France, coll. Lacroix Corvida, Paradisaeidés Paradisier d'Entrecasteaux, Manucodia comrii Paradisier gorge d'acier, Ptiloris magnificus Paradisier de Wallace (mâle), Semioptera wallacei, Îles Batjan, Îles Moluques, Indonésie Paradisier petit-émeraude (mâle), Paradisaea minor Paradisier petit-émeraude (femelle), Paradisaea minor, coll. Degréaux Paradisier magnifique, Diphyllodes magnificus, Nouvelle-Guinée Paradisier royal, Cicinnurus regius Paradisier multifil, Seleucidis melanoleuca Corvida, Irénidés Irène à dos bleu, Irena puella, Malacca, Malaisie Passerida, Bombycillidés Jaseur boréal (mâle), Bombycilla garrulus, Norvège, coll. Besaucèle Jaseur boréal (femelle), Bombycilla garrulus, Norvège, coll. Besaucèle Cincle plongeur, Cinclus cinclus, coll. Berdoulat Passerida, Turdidés Merle noir (mâle), Turdus merula, coll. Besaucèle Merle noir (femelle), Turdus merula, coll. Besaucèle Merle noir (albinos), Turdus merula, coll. Besaucèle Merle à plastron (mâle), Turdus torquatus, Basses-Pyrénées, France, coll. Clément Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 72 sur 78 Monticole bleu, Monticola solitarius, Espagne, coll. Clément Monticole de roche, Monticola saxatilis, Tournoux, France, coll. Besaucèle Grive musicienne, Turdus philomelos, Gardouch, Haute-Garonne, France Grive litorne, Turdus pilaris Grive draine, Turdus viscivorus, Menesplet, Dordogne, France, coll. Clément Grive de Neumann, Turdus neumanni, Russie, coll. Besaucèle Rossignol philomèle, Luscinia megarhynchos, Creuse, France, coll. Besaucèle Rouge-queue à front blanc, Phoenicurus phoenicurus, coll. Besaucèle Rouge-queue noir, Phoenicurus ochruros Calliope sibérienne, Luscinia calliope,Japon, coll. Besaucèle Acrobate roux, Cercotrichas galactotes, Tunisie, coll. Besaucèle Rouge-gorge, Erithacus rubecula, Creuse, France, coll. Besaucèle Traquet motteux (mâle nuptial), Oenanthe oenanthe Traquet oreillard (mâle), Oenanthe hispanica, Tunisie, coll. Besaucèle Traquet pâtre (mâle), Saxicola torquata rubicola, Portet-sur-Garonne, Haute-Garonne, France, coll. Besaucèle Passerida, Muscicapidés Gobe mouche noir, Ficedula hypoleuca, coll. Berdoulat Passerida, Mimidés Moqueur roux, Toxostoma rufum, Amérique, coll. Besaucèle Moqueur chat, Dumetella carolinensis, Amérique du Nord, coll. Besaucèle Passerida, Sturnidés Étourneau sansonnet, Sturnus vulgaris, Menesplet, Dordogne, France, coll. Clément Étourneau des pagodes, Sturnus pagodarum, Bengale Mainate religieux, Gracula religiosa Merle métallique commun, Lamprotornis chalybaeus, Sénégal, coll. Granger Juida, Lamprotornis purpureus, Afrique Passerida, Oriolidés Loriot d'Europe (mâle), Oriolus oriolus Loriot d'Europe (mâle), Oriolus oriolus Loriot d'Europe (immature), Oriolus oriolus Passerida, Hirundinidés Hirondelle à long brin, Hirundo smithii, Érythrée Hirondelle de cheminée ou rustique, Hirundo rustica, coll. Besaucèle Hirondelle de rochers, Ptyonoprogne rupestris, coll. Besaucèle Hirondelle de rivale, Riparia riparia, Bords de l'Ariège, France, coll. Besaucèle Hirondelle de fenêtre (mâle), Delichon urbica, Toulouse, Haute-Garonne, France Hirondelle de fenêtre (femelle), Delichon urbica, Toulouse, Haute-Garonne, France Passerida, Timalidés Cratérope fauve (femelle), Turdoides fulvus, Tunisie, coll. Besaucèle Rossignol du Japon (mâle), Leiothrix lutea Passerida, Sylviidés Fauvette pitchou, Sylvia undata Fauvette des jardins, Sylvia borin, Creuse, France Fauvette mélanocéphale, Sylvia melanocephala, coll. Besaucèle Fauvette grisette, Sylvia communis, Nantes, Loire-Atlantique, France, coll. Besaucèle Fauvette à tête noire, Sylvia atricapilla, coll. Besaucèle Fauvette orphée, Sylvia hortensis, Toulouse, Haute-Garonne, France, coll. Besaucèle Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 73 sur 78 Fauvette babillarde, Sylvia curruca, coll. Besaucèle Fauvette épervière, Sylvia nisoria, Cattaro, Dalmatie, Croatie, coll. Besaucèle Rousserolle turdoïde, Acrocephalus arundinaceus, Haute-Garonne, France, coll. Besaucèle Hypolaïs polyglotte, Hippolais polyglotta, coll. Besaucèle Roitelet huppé, Regulus regulus, coll. Besaucèle Roitelet triple-bandeau, Regulus ignicapillus, coll. Besaucèle Pouillot siffleur, Phylloscopus sibilatrix, Villers sur Somme, France, coll. Besaucèle Pouillot de Bonelli, Phylloscopus bonellli,Creuse, France, coll. Besaucèle Passerida, Pycnonotidés Bulbul culrouge, Pycnonotus cafer, Malabar, Inde, coll. Besaucèle Bulbul orphée, Pycnonotus jocosus Bulbul commun, Pycnonotus barbatus Passerida, Troglodytidés Troglodyte mignon, Troglodytes troglodytes, Creuse, France, coll. Besaucèle Passerida, Sittidés Sittelle torchepot, Sitta europaea Passerida, Certhiidés Grimpereau des bois, Certhia familiaris, Bagnères-de-Luchon, Haute-Garonne, France, coll. Besaucèle Passerida, Paridés Mésange bleue, Parus caeruleus, Creuse, France, coll. Besaucèle Mésange huppée, Parus cristatus, Arcachon, Gironde, France, coll. Besaucèle Mésange noire, Parus ater, Creuse, France, coll. Besaucèle Mésange nonette, Parus palustris, Gouaux de Larboust, Haute-Garonne, France, coll. Besaucèle Mésange boréale, Parus montanus, Roumanie, coll. Besaucèle Mésange azurée, Parus cyanus, Turkestan, coll. Besaucèle Mésange charbonnière, Parus major, Creuse, France, coll. Besaucèle Passerida, Aegithalidés Mésange à longue queue, Aegithalos caudatus, coll. Besaucèle Passerida, Rémizidés Rémiz penduline, Remiz pendulinus, Étang de Vendres, Hérault, France, coll. Besaucèle Passerida, Alaudidés Alouette des champs, Alauda arvensis Cochevis huppé, Galerida cristata, coll. Berdoulat Alouette pispolette, Calandrella rufescens, Volga, Russie, coll. Besaucèle Alouette hausse-col, Eremophila alpestris, Crimée, Ukraine, coll. Besaucèle Alouette nègre, Melanocorypha yeltoniensis, Russie, coll. Besaucèle Ammomane du désert, Ammomanes deserti, Tunisie, coll. Besaucèle Passerida, Motacillidés Bergeronnette grise de Yarrell, Motacilla alba, Angleterre, Grande-Bretagne, coll. Besaucèle Bergeronette des ruisseaux, Motacilla cinerea, Turkestan, coll. Besaucèle Bergeronnette printanière, Motacilla flava, Portet, France, coll. Besaucèle Pipit rousseline, Anthus campestris, Toulouse, Haute-Garonne, France Pipit des arbres, Anthus trivialis, coll. Besaucèle Pipit spioncelle, Anthus spinoletta, coll. Besaucèle Passerida, Prunellidés Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 74 sur 78 Accenteur mouchet, Prunella modularis Accenteur alpin, Prunella collaris, Ariège, France, coll. Bonnans Passerida, Nectariniidés Souimanga angaladian, Nectarinia notata, Madagascar Souimanga malachite, Nectarinia famosa, Cap de Bonne-Espérance, Afrique du Sud Souimanga à dos vert, Nectarinia jugularis, Célèbes, Indonésie Passerida, Passeridés Moineau domestique (mâle), Passer domesticus Moineau domestique (femelle), Passer domesticus, Creuse, France, coll. Besaucèle Moineau friquet, Passer montanus, Toulouse, Haute-Garonne, France Moineau soulcie, Petronia petronia Calfat, Padda oryzivora, Java, Indonésie, coll. Cossaune Moineau de la mer Morte, Passer moabiticus, Palestine, coll. Besaucèle Moineau des Saxaouls, Passer ammodendri, Autriche, coll. Besaucèle Niverolle alpine, Montifringilla nivalis, Larboust, Haute-Garonne, France, coll. Besaucèle Passerida, Plocéidés Tisserin nélicourvi (mâle), Ploceus nelicourvi, Madagascar, Acquisition, 1894 Passerida, Estrildidés Diamant de Gould à tête noire, Chloebia gouldiae, Australie, coll. Granger Diamant quadricolore, Erythrura prasina, Java, Indonésie, coll. Granger Diamant à queue de feu, Emblema bella Capucin damier, Lonchura punctulata, Inde, coll. Granger Astrild cendrée, Estrilda troglodytes, Afrique, coll. Granger Diamant mandarin, Poephila guttata castanotis, Australie, coll. Granger Diamant à bavette, Poephila cincta, Australie, coll. Granger Veuve à collier d'or, Vidua orientalis, Afrique centrale Passerida, Fringillidés Pinson des arbres (mâle), Fringilla coelebs Pinson des arbres (femelle), Fringilla coelebs Pinson du Nord (femelle), Fringilla montifringilla Pinson bleu (mâle), Fringilla teydea, Ténérife, îles Canaries, coll. Besaucèle Verdier d'Europe (mâle), Carduelis chloris Chardonneret élégant (mâle), Carduelis carduelis, Toulouse, Haute-Garonne, France Serin des Canaries (femelle), Serinus canaria, Îles Canaries, coll. Besaucèle Serin cini (mâle), Serinus serinus Serin cini (femelle), Serinus serinus Serin à front rouge (mâle), Serinus pusillus, Turquie Gros-bec casse-noyaux, Coccothraustes coccothraustes, coll. Clément Bouvreuil pivoine (mâle), Pyrrhula pyrrhula, coll. Besaucèle Bec croisé (mâle), Loxia curvirostra, coll. Berdoulat Roselin cramoisi, Carpodacus erythrinus erythrinus, Sibérie, coll. Besaucèle Passerida, Embérizidés Bruant jaune, Emberiza citrinella, coll. Berdoulat Bruant zizi, Emberiza cirlus Bruant fou (femelle), Emberiza cia, coll. Berdoulat Bruant ortolan, Emberiza hortulana, Forêt La Reine, France, coll. Besaucèle Bruant proyer,Emberiza calandra Bruant des roseaux, Emberiza schoeniclus, Paris, France Bruant à sourcil jaune (mâle), Emberiza chrysophrys, Chine, coll. Besaucèle Bruant des neiges, Plectrophenax nivalis, Paris, France, coll. Besaucèle Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 75 sur 78 Bruant lapon (femelle), Calcarius laponicus, Groenland, coll. Besaucèle Bruant à tête rousse, Emberiza bruniceps, Russie, coll. Besaucèle Bruant mélanocéphale, Emberiza melanocephala, Russie, coll. Besaucèle Cardinal à huppe rouge, Paroaria coronata, Brésil, coll. Fieuzet Pape de Louisiane (mâle), Passerina ciris, Louisiane, États-Unis Tersine hirondelle, Tersina viridis, Amérique du Sud Passerida, Parulidés Paruline à gorge noire, Dendroica virens, Canada, coll. Besaucèle Passerida, Thraupidés Tangara organiste, Euphonia elegantissima, Mexique, Acquisition, 1872 Guit guit saï, Cyanerpes cyaneus, Guyane française Calliste rouverdin, Tangara gyrola, Rio Tigro Tangara à face rouge, Tangara parzudakii lunigera, Rio Tigro Organiste à calotte bleue, Chlorophonia occipitalis, Mexique, coll. Boucard Tanagra à masque noir, Pipraeidea melanonota, coll. Trutat Tanagra épiscopal, Thraupis episcopus, Cayenne, Guyane française Tanagra à tête bleue, Thraupis cyanocephala Tanagra diadème, Stephanophorus diadematus, coll. Trutat Tangara à menton noir, Anisognathus notabilis, Rio Tigro, don Boutaud Passerida, Ictéridés Carouge à épaulette (mâle), Agelaius phoeniceus, coll. Besaucèle Cassique huppé (mâle), Psarocolius decumanus, Brésil Carouge loriot (mâle), Gymnomystax mexicanus, Cayenne, Guyane française, coll. Soubeyran Sturnelle à cou noir, Sturnella neglecta, Mexique, coll. Berdoulat Troupiale à tête rouge, Amblyramphus holosericeus, Uruguay Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 76 sur 78 ANNEXES : COMPLEMENTS et GLOSSAIRE Ci-dessous, la liste des mots retenus par des médiateurs pour une définition dans un glossaire d’ODV. Comme l’idée d’un programme scientifique sur ODV est pour l’instant suspendue peut-être que les mots peuvent être inclus dans ce glossaire. ? Unité et diversité du vivant Relations phylétiques Biodiversité Evolution Attributs (d’une espèce) Phylums Cladogramme Introduction de l’espace : les limites du vivant Vivant ADN Protéines Cellule Prions, Viroïdes, Virus, Parasites Eubactéries et Archéobactéries Microscope électronique Sentier balisé Cladistique Classification phylogénétique Arbre phylogénétique Acquisition L’essentiel du parcours Végétaux chlorophylliens Groupes Organismes photosynthétiques Hépatique, Mousse, Lycophyte, Prêle, Fougère, Stomate Protostomiens Deutérostomiens Cuticulates Spiraliens Cladogrammes Champignons, Spongiaires, Cnidaires, Echinodermes, Chondrichtyens, Actinoptérygiens, Actinistiens, Dipneustes, Lissamphibiens, Tortues, Serpents, Lézards. Les bornes ADN Génome Chromosomes Mitochondries Unichontes et Bichontes Flagelle et flagelle propulseur Chitine Cellule-œuf Ectoderme, Endoderme et Mésoderme Protéine Collagène Cellules nerveuse et musculaire Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 77 sur 78 Hydre Planaire Embryogenèse Pharyngotrême Pharynx Cartilage Chorde Métamères Encéphale Mœlle épinière Arcs branchiaux Maxillaire et mandibule Oreille interne Sacs aériens Nageoires pelviennes Oreillettes Secrétions lacrymales Embryon Amnios Pupille et Iris Gésier Stockage réseau : Nom du fichier : Ordre du Vivant-Programme scientifique.doc Coordination générale : Y. Lignereux Dernier enregistrement : 15/10/2009 Document interne au Muséum de Toulouse Ce document est confidentiel et le devoir de réserve s'y applique page 78 sur 78