Immunologie immuno : protection logos : la science L’immunologie est assurée par les globules blancs qui sont présents dans la moelle osseuse. 3 grandes catégories de globules blancs : _ phagocytes (ou macrophages) _ lymphocytes T ou B I Les acteurs du système immunitaire A/ Les macrophages 1 p353 Ingestion des corps étrangers, non spécifique. Il va reconnaitre tous les corps étrangers qui ne possèdent pas les protéines spécifiques de l’individu (HLA). Voir schéma macrophage et fonctionnement B/ Les lymphocytes B P342-343 Ils sont spécifiques d’un antigène. Sur leurs membranes ils présentent des anticorps, complémentaire d’un antigène donné. Quand il est stimulé il se transforme en plasmocyte qui va produire des anticorps. Voir schéma lymphocyte B C/ Les lymphocytes T P344-345-346 Ils sont dans le timus. Il y en a deux sortes : _ LT4 qui sont les coordinateurs de la réponse immunitaire _ LT8 ou cytotoxique qui vont détruire les cellules cancéreuses en cassant la membrane des cellules, il va aussi détruire les cellules infectées. Les LT sont spécifiques d’un antigène donné. Réaction humorale (antigène circulant) Antigène (corps étrangers) 1ier contact phagocyte parasite rencontre directe réaction cellulaire (parasite intra cellulaire) détecté par Macrophage présente au lymphocyte B stimule division stimule division lymphocyte T8 LB spécifique Lymphocyte T4 LT spécifique se transforme est activé et en LB mémoire LT8 mémoire devient phagocyte LT8 cytotoxique actif antigène 2e contact Remarque : Les globules blancs communiquent entre eux grâce à des molécules chimiques : interleukine. D/ Tout et n’importe quoi sur le système immunitaire Exercice : Les anticorps circulants sont des effecteurs de l’immunité acquise grâce à des propriétés biologiques : - fixation spécifique sur les antigènes qui ont déclenché leur formation ; - fixation du complexe anticorps-antigène sur des cellules phagocytaires qui assurent son élimination. À partir de l’exploitation du document, retrouvez comment les chaînes lourdes et légères participent à ces propriétés. Traitement de l’anticorps Masse des fragments (en kDa) 1. Aucun 2. Rupture des liaisons faibles et des liaisons covalentes 3. Digestion par une enzyme coupant les liaisons covalentes Propriété des fragments obtenus Fixation de l’antigène fixation sur des cellules phagocytaires 150 000 OUI OUI 53 000 (chaîne lourde) NON NON 22 000 (chaîne légère) NON NON 50 000 OUI NON 50 000 NON OUI Les liaisons sont essentielles au maintien de l’anticorps. S’il n’a pas de liaison, plus de forme donc plus de structure pour agir. 1 p 340 : Sur feuille Exercice, cannabis et système immunitaire : Le document 1 : le cannabis fait augmenter la tumeur avec une très forte variabilité de la réaction. Le THC a tendance à favoriser le développement des cellules tumorales avec une certaine variabilité suivant les individus. Le document 2 : le cannabis n’empêche pas le système immunitaire de se développer mais le ralenti. Chez les souris témoins rémission totale peut importe la quantité des expériences, chez les souris testes l’augmentation de la quantité de cellules cancéreuses diminue le taux de rémission. Le document 3 : le cannabis agit sur les LT8. Les THC bloquent les interleukines. La rate est un organe lymphoïde donc lieu de présence des LT4 ce qui diminue leur action donc moins de LT8 d’activé donc moins d’interleukines. L’injection d’interleukine peut-il changer quelque chose ? II Le sida : syndrome d’immunodéficience acquis C’est une maladie que l’on attrape par voie sexuelle ou sanguine, une maladie virale : VIH (virus immunodéficience humaine). Le VIH est un virus à ARN, c’est un rétro virus. p322 structure du VIH sur feuille Un vaccin c’est une injection d’une forme atténuée d’une maladie ou de ses antigènes pour que le système immunitaire crée des cellules mémoires spécifiques, il est préventif. Un sérum est curatif (pour traiter), il est composé d’anticorps spécifiques d’une maladie et ne stimule pas les cellules immunitaires. A/ Le cycle du VIH voir feuille Exercice, difficulté de mise au point vaccin anti-VIH : GP41 et P24 ne sont pas accessibles car à l’intérieur du virus. Il ne reste plus que GP120 car la seule à l’extérieure mais ça ne marche pas. Sans ça boucle variable sa marche, problème il y a une partie variable. La seule partie constante est la zone qui lui permet de se fixer au lymphocyte mais elle est cachée par une partie variable. B/ Dépistage Le terme séropositif c’est détecter dans le sérum (sang sans les cellules) de la personne des anticorps spécifiques de la maladie 20 jours après une contamination. On utilise le test ELISA (enzyme linked immuno sorbent assay) qui est basé sur la détection d’anticorps anti-GP120. Les différentes étapes : d’abord une boite avec des antigènes puis on ajoute les anticorps de la personne, puis si les anticorps se fixent sur les antigènes les anti-anticorps se fixent et alors on peut mettre les enzymes colorées qui révèlent leur couleur une fois dans une solution. Entre chaque étape il y a un lavage et donc si à la fin il y a coloration c’est qu’il y a bien eu des fixations. Après ELISA on utilise un deuxième test qui sert à confirmer le premier, il est basé sur le dépistage de protéines d’antigènes. On fait une électrophorèse avec toutes les protéines antigéniques du virus. Exercice, origine de la séropositivité chez l’enfant : Le témoin 1 montre quand on est négatif et le 2 quand on est positif. Les personnes testées sont toutes positives par ELISA mais E1 a 0 charge virale (c’est un faux positif). E1 a ses anticorps en baisse donc il est faux positif mais le test a du se faire lorsque ceux de sa mère étaient encore dans son sang. E2 est positif car il a ses anticorps qui augmentent une fois ceux de sa mère disparus. C/ Evolution de la maladie LT4 1 2 virus circulant 3 1 : primo-infection 2 : phase de latence 3 : phase SIDA : immunodéprimé 0 // RIP Temps (années) 15 à 25 Exercice : L’origine de la maladie est une énorme carence en lymphocyte B qui serait sensés réagir contre des maladies spécifiques. Cette personne n’est pas capable de produire des anticorps. Les lymphocytes T sont en bon nombre donc ce n’est pas du d’eux mais bien d’une absence de lymphocytes B. Une sérothérapie (sérum) peut l’aider mais devra continuer sans fin. III Phénotype immunitaire et mémoire lymphocytaire La mémoire lymphocytaire au deuxième contact avec une maladie, des lymphocytes mémoires (LB, LT4 et LT8) possèdent des anticorps pour les LB ou des récepteurs pour les LT spécifiques de la maladie. Pour entretenir la mémoire immunitaire il faut des rappels naturels ou artificiels. Le phénotype immunitaire correspond au nombre de lymphocytes spécifiques différents chez un individu à un moment donné. Exercice 6 p361 : Le phénotype immunitaire de la souris 1 est nul donc elle meurt. La souris 2 a un vaccin donc elle va faire des LB et LT spécifiques du tétanos. La souris 3 meurt malgré le vaccin donc c’est qu’elle n’a pas eu le temps de se développer sont système immunitaire. La souris 4 a eu le temps. La souris 5 meurt car elle n’a pas les bonnes cellules et que le système immunitaire est spécifique. La souris 6 grâce au sérum de la souris 4 survie car elle a des anticorps tous fait et ne développe pas les lymphocytes mémoires. Le sérum n’intervient pas sur le développement des lymphocytes spécifiques. Exercice 1 p344 : Le bac 4 c’est pour démontrer une destruction normale de cellules, 27-28. Le bac 1 c’est une souris vacciné avec des cellules infectés et le nombre double 60-62. Le bac 2 c’est souris 2 et cellules 1 et les valeurs sont proches du témoin car les cellules de la souris 2 ne peuvent pas agir sur la maladie car elle ne la connait pas. Le bac 3 c’est la souris vacciné et des cellules non infectés donc elle ne fait rien vu que les cellules de sont pas infectés et la valeur est proche du témoin. Exercice 1 p346 : La thymine est une base azoté donc plus il y a ADN plus on voit les cellules radioactives. L’interleukine sert à stimuler la division cellulaire. Plus le chiffre est grand et plus la division des cellules est importante donc c’est le tube 2 qui est témoin. Dans le tube 1 ça ne marche pas car la souris n’est pas infectée donc ces LT4 ne réagissent pas et ne font pas d’interleukine donc pas de stimulation des globules blancs. Le tube 3 ça ne marche pas non plus car il n’y a pas de LT4 donc pas de fabrication d’interleukine donc pas de division cellulaire.