Les lymphocytes T cytotoxiques

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Les lymphocytes T cytotoxiques
Source : TS Didier
Source TS Didier
1. Rassembler Les résultats expérimentaux du Doc. 1 afin de retrouver les conditions d'action des LTc.
2. Rechercher et noter, à partir du graphe du Doc. 2, les étapes essentielles qui transforment les LT8 en LTc.
3. Expliquer comment un lymphocyte T cytotoxique reconnaît une cellule infectée (Doc. 3).
4. Expliquer Les modalités de la destruction des cellules infectées (Doc. 3).
5. Utiliser les réponses précédentes pour répondre au problème posé : « Comment Les lymphocytes T
cytotoxiques maintiennent-ils l'intégrité des populations cellulaires?
III Les lymphocytes T4 , pivots des réactions immunitaires acquises
1 Mise en évidence d’une coopération entre les lymphocytes B et T : Expérience de Claman
Source : Belin TS
2 Mode d’action des lymphocytes T4
Source : Belin TS
1 Expérience de Claman
a Indiquer le rôle des globules rouges de mouton.
b. Préciser le type de réponse immunitaire qui est mis en évidence par l'agglutination des globules rouges de mouton.
c Expliquer en quoi cette expérience montre une coopération entre les lymphocytes T et les lymphocytes B.
2.Expérience de Morgan et Ruscetti
a Grâce à l'analyse des données présentées, préciser le mode d'action des lymphocytes T4.
b. Formuler une hypothèse quant au rôle des interleukines sécrétées par les lymphocytes T4.
3 En conclusion: Résumer le rôle pivot des lymphocytes T4 dans les réponses immunitaires acquises (également appelées
réactions immunitaires adaptatives).
Bilan général Livre P 141
Source : Didier TS
II Les vaccinations actuelles et leur limites
1 Quelques techniques de stimulation de la mémoire immunitaire
Basée sur l’observation d’une résistance à la variole des sujets ayant survécu à une épidémie , la pratique de la
variolisation fut importée de Chine au XVIIIe siècle. À cette époque, on ignore s'il s'agit d'une résistance innée
ou acquise. Le principe de la vaccination fut élaboré en deux temps par Jenner (1796) et Pasteur (1885). Il
consiste à injecter chez un individu sain, un agent pathogène non virulent afin de déclencher une réponse
immunitaire qui le protégera spécifiquement contre une seconde infection. Il existe actuellement différents
types de vaccins :
- micro-organismes vivants de virulence atténuée
- micro-organismes inactivés, protéines purifiées, vecteurs vivants qui ne se répliquent pas dans l'hôte ;
- polysaccharides purifiés.
Source Belin TS
2 Les limites de la vaccination : l’exemple du sida livre p 156, 157
Les stratégies utilisées par la médecine moderne pour vacciner permettent d'introduire dans l'organisme des
antigènes qui stimulent le système immunitaire sans être dangereux pour l'individu vacciné. Dans la vaccination
génétique la portion de l'agent pathogène qui est injectée est réduite à sa plus simple expression : un gène
codant un antigène. Cette technique, au stade des essais cliniques, est très prometteuse.
L'exemple du sida montre que les stratégies de vaccination ont leurs limites, du fait des caractéristiques
particulières de certains agents pathogènes :
- la variabilité du virus liée au taux élevé de mutations( protéines de l’enveloppe et internes au virus )
empêche la reconnaissance du virus par les lymphocytes et les anticorps : le virus échappe au contrôle
- la nature des cellules cibles ( LT4 , macrophages et monocytes sont détruits alors que ce sont les
acteurs de la réponse immunitaire )
- la nature du virus ( rétrovirus qui peut rester à l’état latent intégré dans le génome de la cellule-hôte
sans être détecté)
- la difficulté à détecter le virus au début de l’infection ( contamination de cellules en cellules )
Perspectives en cours :
Tenant compte des difficultés précisées, les travaux en cours cherchent à déclencher une réponse immunitaire
en induisant la production d'anticorps anti-VIH contre des peptides variant peu, en augmentant la production de
lymphocytes T cytotoxiques et en agissant au niveau des muqueuses.
Un individu possède, à un moment donné, de nombreux clones de lymphocytes T et B, chaque clone étant
caractérisé par son récepteur spécifique. L'ensemble de ces clones caractérise le phénotype immunitaire et
détermine la capacité du système immunitaire à répondre à différentes molécules antigéniques.
Comment l'évolution du phénotype immunitaire permet-elle le maintien de l'intégrité de l'organisme?
III L’évolution du phénotype immunitaire Livre p 154, 155 et 162 , 163
1 Phénotype immunitaire et génotype
Le nombre de gènes chez l'homme ne dépasse pas quelques dizaines de milliers. Pourtant, le système
immunitaire fabrique plusieurs dizaines de millions de clones de lymphocytes T et B différents. Il faut donc des
mécanismes génétiques originaux pour produire des lymphocytes d'une très grande diversité. Une chaîne
d'anticorps est produite grâce à un gène résultant de l'association de plusieurs segments de gènes, dont un gène
codant la partie variable (V) et un gène codant la partie constante (C). Les segments V et C se trouvent en
plusieurs exemplaires de séquence différente ( polyallélique ). La combinaison aléatoire de ces segments est un
des mécanismes fondamentaux à l'origine de la création de très nombreux anticorps différents. Le même mécanisme s'applique pour les récepteurs T. Ces processus étant aléatoires, certains anticorps et récepteurs T fabriqués peuvent donc reconnaître des molécules du soi. Les lymphocytes qui fabriquent ces récepteurs sont dits
auto-réactifs.
2 Les antigènes de l’organisme et de l’environnement façonnent le système immunitaire
a L’action des antigènes de l’organisme sur le phénotype immunitaires
Source Belin TS
a. Analyser et comparer les deux mécanismes utilisés dans ces expériences par le système immunitaire pour se
protéger des lymphocytes auto-réactifs.
b. Expliquer en quoi ces expériences prouvent une influence de l'environnement sur le phénotype
immunitaire.
b Les bases cellulaires de la mémoire du système immunitaire
Source Belin TS
a. Proposer une hypothèse pour expliquer les capacités de mémoire immunitaire mises en évidence par la
vaccination.
b. Montrer que l'existence de lymphocytes mémoires témoigne également de l'influence exercée par
l'environnement sur le phénotype immunitaire.
c. Montrer que la vaccination fait évoluer artificiellement le phénotype immunitaire de l'individu.
En conclusion: Montrer comment l'évolution permanente du phénotype immunitaire est essentielle au
maintien de l'intégrité de l'organisme.
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