Des supermarchés préfèrent nourrir les rats que les

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Chevalgate: 40 euros pour sortir de la crise à l'étiquetage
alimentaire
Alors que les associations attendent toujours que les belles paroles des marques
deviennent réalité (hormis Carrefour), un constat s'impose: "La sortie de crise à
l'étiquetage coûterait 40 euros! C'est en effet le prix d' un test d'analyse
alimentaire. Comparativement aux bénéfices colossaux de la plupart des
marques incriminées dans le dossier de la viande de cheval, on peut se demander
pourquoi elles testent aussi rarement leur produits. Qu'attend le législateur pour
imposer un nombre précis de tests?"
Voilà une des 5 questions posées aujourd'hui au Commissaire européen par Marc
Tarabella, eurodéputé en charge de la défense du consommateur.
Pour que notre assiette ne devienne pas une auge à cochons!
Voici les 5 questions posées ce matin au Commissaire européen:
1/ Compte tenu du fait qu'un test permettant de déterminer la composition de la viande coûte
40 euros, et comparativement aux bénéfices colossaux de la plupart des marques
incriminées dans le dossier de la viande de Cheval: quand allons nous enfin imposer ces tests
aux fabricants?
2/ La Commission ne devrait-elle pas imposer aux firmes un nombre de tests sur chaque
produit annuellement?
3/ Pourquoi la plupart des contrôles sont effectués sans le moindre effet de surprise, rendant
très confortable les fraudes des criminels à tous les niveaux de la chaîne de production?
3/ La Commission ne devrait-elle pas imposer la publication des résultats pour plus de
transparence pour le consommateur et le distributeur?
4/ Ne pensez-vous pas qu'il serait utile d'imposer une clause dans le cahier des charges liant
supermarchés et industries agroalimentaire qui stipulerait un nombre minimum de tests de
qualité afin de protéger le consommateur et le distributeur?
5/ Avez-vous revu votre position sur ma proposition de mention du pays de provenance,
que vous aviez à l'époque rejeté estimant que ce n'était pas nécessaire? J'avais proposé que
soit indiqué sur les emballages le lieu où les fruits et légumes ont été récoltés, le lieu où les
poissons ont été pêchés, celui où les animaux sont nés et ont été élevés, etc…. et non pas les
pays où ils ont été cuits ou fumés?
Estampillé un poulet thaïlandais ou européen "made in France" parce qu'il est
aromatisé en banlieue parisienne, ce n'est rien d'autre que de la duperie!
" Chaque coup de fourchette est devenu un jeu de hasard. C'est inacceptable. Il ne nous
appartient pas de décider ce que le citoyen doit manger mais c'est nôtre rôle d'assurer
qu'il ne soit pas trompé pour faire ses choix. La nourriture casino n'est pas une fatalité"
conclut Marc Tarabella.
Emmanuel Foulon
Porte-parole -- Responsable presse
PS – Parlement Européen -M.Tarabella
0032 497 59 41 86 [email protected]
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