Groupe de médecins coordonnateurs - amcoor

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ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE
Il s’agit de faire désigner soit par un trait, soit avec une curseur, l’emplacement qui correspond à la douleur
ressentie, sur une ligne dont une extrémité est marquée « pas de douleur » et l’autre « douleur maximale
imaginable »
[_________________________________________________________]
Pas de
douleur
Douleur maximale
imaginable
L’emplacement est ensuite quantifié sur une échelle de 0 à 10.
[_________________________________________________________]
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
ECHELLE NUMERIQUE SIMPLE
On demande à la personne d’entourer ou de désigner la note qui décrit le mieux l’importance de sa douleur.
La note 0 correspond à « pas de douleur », la note 10 à la « douleur maximale imaginable »
Pas de
douleur
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
Douleur
10 maximale
imaginable
ECHELLE VERBALE SIMPLE
On demande à la personne d’entourer ou de désigner la note qui décrit le mieux l’importance de sa douleur.
0
absente
1
faible
SCORE DE SEDATION
2
modérée
3
intense
4
extrêmement
intense
SCORE DE SURVEILLANCE
RESPIRATOIRE
1. Patient éveillé
(Noter la fréquence respiratoire -FR- avant
2. Patient somnolent, répondant aux
l’administration du traitement)
stimulations verbales
3. Patient très somnolent répondant aux
stimulations tactiles
4. Patient non stimulable
D:\769790819.doc
1. R0 respiration normale FR >10/mn
2. R1 ronflement FR>10mn
3. R2 obstruction / tirage FR<10mn
4. R3 pauses ou apnées
1/6
ECHELLE DOLOPLUS© : évaluation comportementale de la douleur chez la personne âgée.
Observation comportementale
Dates
Nom prénom :
RETENTISSEMENT SOMATIQUE
Pas de plainte
Plaintes
Plaintes uniquement à la sollicitation
somatiques
Positions
antalgiques de
repos
Protection des
zones
douloureuses
Mimique
Sommeil
Plaintes spontanées occasionnelles
Plaintes spontanées continues
Pas de position antalgique
Le sujet évite certaines positions de façon occasionnelle
Position antalgique permanente et efficace
Position antalgique permanente et inefficace
Pas de protection
Protection à la sollicitation n’empêchant pas la poursuite de l’examen ou
des soins
Protection à la sollicitation empêchant tout examen ou soins
Protection au repos, en l’absence de toute sollicitation
Mimique habituelle
Mimique semblant exprimer la douleur à la sollicitation
Mimique semblant exprimer la douleur en l’absence de toute sollicitation
Mimique inexpressive en permanence et de manière inhabituelle (atone,
figée, regard vide)
Sommeil habituel
Difficultés d’endormissement
Réveils fréquents (agitation motrice)
Insomnie avec retentissement sur les phases d’éveil
RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR
Possibilités habituelles inchangées
Toilette et/ou
Possibilités habituelles peu diminuées (précautionneux mais complet)
habillage
Mouvements
Possibilités habituelles très diminuées, toilette et/ou habillage étant
difficiles et partiels
Toilettes et/ou habillage impossibles, le malade exprimant son opposition
à toute tentative
Possibilités habituelles inchangées
Possibilités habituelles actives limitées (le malade évite certains
mouvements, diminue son périmètre de marche …)
Possibilités habituelles actives et passives limitées (même aidé, le
malade diminue ses mouvements)
Mouvement impossible, toute mobilisation entraînant une opposition
RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL
Communication Inchangée
Vie sociale
Troubles de
comportement
Intensifiée (la personne attire l’attention des autres de manières
inhabituelles)
Diminuée (la personne s’isole)
Absence ou refus de toute communication
Participation habituelle aux différentes activités (repas, animations,
ateliers thérapeutiques …)
Participation aux différentes activités uniquement à la sollicitation
Refus partiel de participation aux différentes activités
Refus de toute vie sociale
Comportement habituel
Troubles du comportement à la sollicitation et itératifs
Troubles du comportement à la sollicitation et permanents
Troubles du comportement permanents (en dehors de toute sollicitation)
0
1
2
3
0
1
2
3
0
1
0
1
2
3
0
1
2
3
0
1
0
1
2
3
0
1
2
3
0
1
0
1
2
3
0
1
2
3
0
1
2
3
0
1
2
3
2
3
0
1
2
3
2
3
0
1
2
3
2
3
0
1
2
3
0
1
2
3
0
1
2
3
0
1
2
3
0
1
2
3
0
1
2
0
1
2
0
1
2
0
1
2
3
3
3
3
0
1
0
1
0
1
0
1
2
2
2
2
3
3
3
3
0
1
0
1
0
1
0
1
2
3
0
2
3
0
2
3
0
2
3
0
1
2
3
0
1
2
3
1
2
3
0
1
2
3
1
2
3
0
1
2
3
1
2
3
0
1
2
3
SCORE
D:\769790819.doc
2/6
ECPA : Echelle comportementale pour personnes âgées
ECPA possède deux dimensions.
Dates
OBSERVATION AVANT LES SOINS
Expression du visage : REGARD et MIMIQUE
Visage détendu
Visage soucieux
Le sujet grimace de temps en temps
Regard effrayé et/ou visage crispé
Expression complètement figée
0
1
2
3
4
Position spontanée au repos (recherche d’une attitude ou position antalgique)
Aucune position antalgique
Le sujet évite une position
Le sujet choisit une position antalgique
Le sujet recherche sans succès une position antalgique
Le sujet reste immobile comme cloué par la douleur
0
1
2
3
4
Sur les mouvements (ou mobilité) du patient : Hors et/ou dans le lit
Le sujet bouge ou ne bouge pas comme d’habitude
Le sujet bouge comme d’habitude mais évite certains mouvements
Lenteur rareté des mouvements contrairement à son habitude
Immobilité contrairement à son habitude
Absence de mouvements ou forte agitation, contrairement à l’habitude
0
1
2
3
4
Sur la relation à autrui : Il s’agit de toute relation possible : regard, geste, expression
Même type de contact que d’habitude
Contact plus difficile que d’habitude
Evite la relation contrairement à l’habitude
Absence de tout contact contrairement à l’habitude
Indifférence totale contrairement à l’habitude
0
1
2
3
4
OBSERVATION PENDANT LES SOINS
Anticipation ANXIEUSE aux soins
Le sujet ne montre pas d’anxiété
Angoisse du regard, impression de peur
Sujet agité
Sujet agressif
Cris, soupirs, gémissements
0
1
2
3
4
Réactions pendant la MOBILISATION ou les SOINS
Le sujet se laisse mobiliser ou se mobilise sans y accorder une attention particulière
Le sujet a un regard attentif et semble craindre la mobilisation et les soins
Le sujet retient de la main ou guide les gestes lors de la mobilisation ou des soins
Le sujet adopte une position antalgique lors de la mobilisation ou des soins
Le sujet s’oppose à la mobilisation ou aux soins
0
1
2
3
4
Réactions pendant les soins des ZONES DOULOUREUSES
Aucune réaction pendant les soins
Réaction pendant les soins, sans plus
Réaction au TOUCHER des zones douloureuses
Réaction à l’EFFLEUREMENT des zones douloureuses
L’approche des zones est impossible
0
1
2
3
4
PLAINTES exprimées PENDANT le soin
Le sujet ne se plaint pas
Le sujet se plaint si le soignant s’adresse à lui
Le sujet se plaint en présence du soignant
Le sujet gémit ou pleure silencieusement dès qu’on le soigne
Le sujet crie ou se plaint violemment dès qu’on le soigne
0
1
2
3
4
SCORE (le score maximal est de 32)
D:\769790819.doc
3/6
Echelle comportementale de la douleur
Elaborée par l’équipe de soins palliatifs du CRG de Chantepie
NOM Prénom :
DATES
REP
Observation
MOB
REP
MOB
REP
MOB
REP
bouche pincée
VISAGE
montée de la lèvre supérieure
sourcils froncés
regard vide, visage figé
crie
RELATION
gémissements, plaintes
réactions d’agressivité
refus de contact, ne parle pas
CORPS
frottement, protection d’une zone
douloureuse
agrippement aux barrières, aux
draps, aux soignants…
mouvements désordonnés
sueurs
poings serrés
opposition à la mobilisation
position antalgique, position fœtale
motricité pauvre corps figé
score A (colonne REP+ colonne MOB)
SOMMEIL MODIFIE
APPETIT DIMINUE
VIE SOCIALE PERTUBEE (désintérêt)
ACTIVITES DE LA VIE QUOTIDIENNE
baisse de l’autonomie
score B
score TOTAL (A+B)
Signatures
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4/6
MOB
Utilisation de la MORPHINE
Action antalgique CENTRALE
Forme utilisée et présentation :
Sulfate de MORPHINE
ACTISKENAN
5, 10, 20 & 30 mg
SEVREDOL
10 & 20 mg
A libération immédiate, d’une durée d’action de 4
heures, indiquer lors de la titration de la dose de
morphine, ou dans la gestion des pics douloureux
SKENAN 10, 30, 60, 100 & 200 mg –géluleMOSCONTIN 10, 30, 60, 100 & 200 mg –cp
A libération prolongée, d’une durée d’action de 12
heures, avec un pic d’efficacité d’ 1h30 - Les gélules
peuvent être ouvertes, mais les comprimés ne doivent
être ni coupés ni écrasés.
Chlorhydrate de MORPHINE
Ampoule buvable de 10 & 20 mg.
Ampoule injectable SC ou IV de 10 & 20 mg/1ml, 50
mg/5ml, 100, 200 & 400mg/10ml
Délai d’action, suivant la voie utilisée :
 voie veineuse : 5 à 10 minutes
 voie sous-cutanée : 10 à 30 minutes
 voie orale : 40 à 60 minutes
Règles de passage de la voie orale, vers:
 la voie veineuse : 1/3 dose
 la voie sous-cutanée : 1/2 dose
Principaux effets secondaires :
 Euphorie, … jusqu’au syndrome confusionnel
 Somnolence (habituelle en début de traitement,
mais ne devant durer que quelques jours)
 Troubles respiratoires : bradypnée,: grave si
irrégulière avec pause, cyanose, tachycardie.
 Nausées et vomissements, surtout les premiers
jours
 Constipation, à prévenir systématiquement
 Hypotension orthostatique
 Retention urinaire
 Sécheresse de bouche
 Sueurs
 Toxicomanie
Interaction médicamenteuse :
Benzodiazépines, neuroleptiques, barbituriques &
anti-histaminiques H1 +++
Attention à la co-prescription avec les antitussifs.
 Si cette dose obtient l’effet antalgique désiré, en
étant bien supportée, faire un relais rapide par une
forme à action prolongée type SKENAN ou
MOSCONTIN, deux prises par jour, la dose à
chaque prise étant égale à la moitié de la dose
journalière
totale
sous
forme
immédiates.
(L’utilisation des formes à libération prolongée, audelà de 12 heures n’obtient pas d’avis consensuel.)
 Si la dose est insuffisante pour soulager le patient,
augmenter la dose de 50%, au bout de 4 heures,
jusqu’à l’obtention d’une sédation suffisante.
 Si la dose entraîne des effets indésirables
importants, diminuer celle-ci dès la prise suivante –
sauf trouble respiratoire qui impose une assistance
respiratoire et l’emploi immédiat de NARCANo
Chez un patient sous MORPHINE au long
court, quand il existe des pics algiques, donner une
inter-dose supplémentaire sous forme rapide, de 1/6 à
1/10 de la dose totale – que l’on peut répéter toutes les
4 heures, en l’augmentant si besoin. Si plus de 4
interdoses par jour, augmenter la dose totale du
traitement de fond.
o
Chez un patient sous MORPHINE, avant de
faire un soin douloureux, donner une interdose soit
sous forme rapide orale, soit en sous cutanée, 30
minutes avant.
Utilisation des pompes à MORPHINE : analgésie
programmée par le patient (P.C.A.) :
Possibilité d’injecter la MORPHINE en SC, par
l’intermédiaire d’une pompe, permettant ainsi une
administration continue et/ou discontinue par autoadministration du patient. Ces pompes utilisent des
seringues de 50cc, avec un volume de 48ml (=volume
ampoule de Morphine + sérum physiologique) avec
réglage du débit sur 24h : 2ml/h.
En cas de pic douloureux, le patient, en appuyant sur
un bouton, peut s’administrer des bolus.
Nécessite la surveillance attentive du dosage ++++
Douleurs résistantes à la morphine : parfois
observé chez des patients sous Morphine au long
cours, malgré un augmentation des posologies bien
conduite : Après avoir éliminé d’autres causes
d’inéfficacité, réalisation possible d’une rotation des
opiacés, avec hydromorphoe orale LP (Sophidone) ou
oxycodone orale LP (Oxycontin)
Utilisation :
o
Pour un patient douloureux, sous antalgiques
du palier 2 à dose maximale, non soulagé :
Dans cette indication, la dose de MORPHINE à
débuter est de : 1mg/Kg/jr, sous forme immédiate:
Actiskenan 10 mg, ou Morphine buvable : 1 ampoule
de 10mg, en 6 prises par jour.

Chez les patients ne pouvant pas avaler, la
Morphine peut être donner en sous cutanée, mais à
demi-dose par rapport à la voie orale : soit 5mg
toutes les 4 heures.
 Chez les sujets très âgés, certains auteurs
recommandent de débuter avec des doses plus
faibles, en raison du risque d’accumulation.
D:\769790819.doc
Utilisation
de la NALOXONE : NARCAN® :
Ampoule de 0,4mg/1mlEn diluant avec 9 ml sérum physiologique : on obtient
une dose de 0,04mg/ml soit 40µg : administrer 1µg/kg
-soit pour une personne de 60kg, injection 1,5mlen IV, à renouveler après 3 mn, en fonction du score
de sédation ou de respiration, autant de fois que
nécessaire
Durée de surveillance, suivant la voie d’administartion
du morphinique : 4 heures si IV, 12h si orale, 24h si
transdermique.
5/6
FICHE de SURVEILLANCE
FICHE de SURVEILLANCE
INSTAURATION TRAITEMENT MORPHINIQUE
TRAITEMENT MORPHINIQUE CHRONIQUE

NOM:

NOM:

AGE :

AGE :

POIDS :

POIDS :
HORAIRES
PRODUIT
DOSE
POULS / TA
Score
RESPIRATOIRE
JOUR
PRODUIT
DOSE
FREQ RESPIRATOIRE
POULS / TA
Score de SEDATION
Score de
SEDATION
Score EVA
Score EVS
Nausées
Vomissements
Prurit
Rétention urine
Score EVA
Score EVS
Nausées
Vomissements
Prurit
Rétention urine
Constipation
Laxatif (systématique)
AUTRES
ANTALGIQUES
AUTRES
ANTALGIQUES
D:\769790819.doc
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