BIRON Amélie, THEZE Charlotte 08/11/10 Histologie, Système Nerveux (3), Pr Moulinoux Cours et Schémas sur le poly LE SYSTEME NERVEUX (3) III- Ontogénèse C- Système nerveux axial 4- Région acrogénétique d- Evolution du télencéphale 1. Caractères généraux : Les lames fondamentales s’arrêtent lorsqu’on atteint le diencéphale. Ainsi le télencéphale est essentiellement composé d’éléments somato-sensibles (dérivés des lames alaires). L’évolution du télencéphale aboutit à la formation des 2 hémisphères cérébraux. 2. Evolution du télencéphale : Une prolifération cellulaire aux deux extrémités du télencéphale provoque l’apparition des hémisphères cérébraux. La boîte crânienne étant une cavité non extensible, il faut trouver une solution pour que le système nerveux puisse se développer. Ainsi, les hémisphères vont dans un premier temps pousser latéralement et en avant. Puis ils subissent une rotation qui permet une prolifération latérale, en avant, vers le haut et en arrière. Cet enroulement progressif se poursuit par leur redescente vers l’arrière et vers le bas. Au final, les futurs lobes temporaux se retrouvent en situation très antérieur. Ce développement particulier est dit « en corne de bouc ». Le développement s’amplifie, et les hémisphères s’enroulent dans la cavité osseuse crânienne. Les lobes temporaux descendent en avant, s’enroulent également et atteignent leur position définitive. Au fond de ces lobes, on trouve le lobe Insula. o Le plancher : Le télencéphale va totalement englober le diencéphale. Ainsi, le plancher du télencéphale s’accole à la paroi du diencéphale on a donc une contigüité absolue entre ces deux régions (le diencéphale étant situé en interne). -1- o Les cavités : Les ventricules télencéphaliques : la lumière du tube neural suit le développement des hémisphères. Les ventricules télencéphaliques qui contiennent le LCR vont donc classiquement s’enrouler. On trouve de bas en haut : - Le IVème Ventricule - L’Aqueduc de Sylvius - Le IIIème Ventricule Puis au niveau du télencéphale, on distingue également différentes zones dans les ventricules latéraux : - Le trigone ou atrium - Les cornes occipitales droite et gauche - Les cornes temporales La paroi : on distingue deux zones : Le pallium et le striatum Le pallium : Il correspond au cortex (= 99 % des hémisphères). Du pallium part la conscience et la réflexion. Il existe un néopallium et un archéopallium. Néopallium : Zone la plus importante quantitativement Archéopallium (et Paléopallium) : Hippocampe ou Clampe d’Ammon (= zone la plus ancestrale) Le striatum : situé en dessous, il correspond aux noyaux (=corps cellulaires) qui s’enroulent autour du thalamus, et qui s’associent à la paroi externe du diencéphale (particulièrement aux zones thalamiques et hypothalamiques). C’est le plancher des hémisphères. Les noyaux sont une association d’éléments cellulaires qui sont regroupés et séparés par de la SB. On distingue 3 noyaux : de l’extérieur vers l’intérieur : Le putamen Le palligum Le noyau caudé On parle également des corps opto-striés = Striatum + Thalamus L’enroulement du télencéphale permet l’intégration des structures diencéphaliques, et une contigüité entre le télencéphale et le thalamus. 3. Modelages des formes extérieures : On distingue : - Les scissures qui délimitent les lobes Les sillons qui donnent des circonvolutions (augmentent la surface du cortex dans un volume osseux constant) = invaginations du système cortical. Rappels Anatomiques : - Scissure de Rolando : entre le lobe frontal et le lobe pariétal Scissure perpendiculaire externe en arrière Scissure de Sylvius : Fait suite à la fosse de Sylvius qui se ferme lors du développement du lobe temporal. A l’intérieur de cette scissure on trouve l’Insula (invisible de l’extérieur.) -2- 4. Histogénèse corticale : Le pallium donne différentes structures plus ou moins évoluées. Paléopallium et Archéopallium = structures les plus anciennes dans le cerveau humain (à la différence du cerveau d’autres animaux comme le lapin) Néopallium = Très grande majorité de nos structures cérébrales fonctionnelles. Ces structures sont plus compliquées. Ce sont des strates qui vont permettre l’intégration des informations et l’élaboration d’une réponse. L’hippocampe est une zone corticale peu épaisse. C’est à son niveau qu’on a découvert les premiers neuroblastes capables de proliférer. Le cortex est constitué de 6 couches, avec des cellules pyramidales. Plus on descend en profondeur, plus les structures sont développées et complexes. De plus, les neurones présentent des corps cellulaires de plus en plus importants. On trouve également de plus en plus de cellules pyramidales. Dans la zone la plus basale sont situées des cellules germinatives qui assurent un renouvellement du cortex. Elles sont en effet à l’origine de nouveaux neurones, qui vont permettre un nouvel apprentissage. A l’inverse, les pertes de mémoire sont dues à la disparition de neurones (physiologique). On ne garde pas la totalité de nos acquis, la demi vie des connaissances étant de 5 ans en moyenne. 5. La commissure inter-hémisphérique. Permet une communication inter cellulaire. On distingue : - La commissure blanche antérieure : dérive du neuropore antérieur qui disparaît mais laisse cette trace importante. - Le corps calleux (plus important) Au niveau du cortex, la SG est totalement en périphérie. La SB, porteuse des informations, est interne. On a donc une totale inversion par rapport à la moelle épinière. 6. Artères, veines et circulation du LCR : La vascularisation sanguine entre par l’intérieur et le retour veineux se fait par des voies périphériques. Pour la circulation artérielle on trouve : Les artères vertébrales L’artère basilaire Les Carotides internes Toutes ces artères s’associent pour former le Polygone de Willis. Le retour veineux périphérique se fait de haut en bas par : Le sinus sagittal supérieur Le sinus transverse Le sinus sigmoïde Puis retourne dans la circulation générale par la jugulaire interne. -3- La circulation du LCR : du bas vers le haut, on a : Le IVème Ventricule L’Aqueduc de Sylvius Le IIIème Ventricule Les trous de Monro qui communiquent avec les hémisphères cérébraux Le LCR est repris par des structures particulières en contact avec le sinus sagittal supérieur : ce sont les granulations arachnoïdiennes. Ces structures pompent le LCR qui est donc réabsorbé au lieu d’être sécrété. Il est libéré dans le sinus et rejoint la circulation générale via la veine jugulaire interne. -4-