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A.C.B.
Association contre le bizutage
Association loi 1901
_________________
Présidence
Alexandre Andujar
Etampes, le 1309/11
A
Monsieur Rolland Jouve
Membre du Cabinet de Monsieur le Ministre
Objet : bizutage ISCOM de Lille
Monsieur le Conseiller,
Nous avons pu lire dans le journal « la Voix du Nord » daté du 13/09/11, un article relatant
en partie le bizutage à l’ISCOM ( communication et publicité ) de Lille.
C'est officiel, Lille est entrée dans la saison, courte mais intense, des journées d'intégration ...
dans le supérieur. Chaque association de chaque établissement, privé ou public, se plie actuellement à ce
rituel de passage. Généralement, lors de ces journées, les nouveaux étudiants doivent répondre à des défis
plus ou moins drôles dans les rues du centre-ville. On a ainsi vu la semaine dernière la classique mais
ravageuse bataille de farine et d'oeufs livrée par des étudiants de Polytech. Triste résultat : une équipe de
nettoyage a dû être dépêchée sur place le soir même pour débarrasser les rues des ingrédients collants. Et la
note sera envoyée à l'école d'ingénieurs. Pour l'adjoint à la propreté, Jacques Richir, elle s'élèvera à
plusieurs milliers d'euros.
Ces moments d'intégration sont encore souvent synonymes de bizutage. Une pratique qui semble pourtant
avoir
la peau dure. Lundi, devant l'école de communication Iscom, quelques étudiants de
première année discutent, dans un accoutrement audacieux. « Ça fait partie d'un de nos défis , explique
Lambert, 19 ans. Si on n'arrive pas déguisé en "kéké coloré" aujourd'hui, on perd deux cents points.
» Des points qui servent à élaborer un classement en vue de leur week-end d'intégration qui aura lieu fin
septembre. Ils ont le choix entre une quarantaine de défis : faire le tour du rebord de la fontaine de la
Grand-Place en skate lorsque les jets d'eau sont en marche, sortir de chez soi avec ses sous-vêtements pardessus ses habits, manger un pot entier de pâte chocolatée ou encore mimer les positions d'un certain
bouquin érotique...
À ce week-end d'intégration, difficile de dire non. « On n'a pas trop le choix », admet Camille. « Sur le
coup, on ne va peut-être pas vraiment apprécier, poursuit Joséphine, 19 ans. Mais ça nous fera de bons
souvenirs. » Du côté des bureaux d'étudiants (BDE), on assure pourtant que les week-ends qu'ils prévoient
se dérouleront dans le respect de la loi. « Les gens sont conscients de ce qui les attend, ils paient pour cela,
martèle Sylvie Montagnese, présidente de la Corpo Médecine. Il y a vingt ans, le bizutage existait vraiment.
Aujourd'hui, ça n'a plus rien à voir. » Et la présidente de se dire fatiguée par l'image que l'on prête à ses
week-ends, dont le but premier reste de permettre aux nouveaux arrivants de s'intégrer plus facilement à
leur nouvel environnement. L'Alej, asso de la fac de droit, a d'ailleurs décidé de supprimer le week-end
d'intégration au profit d'une journée au programme on ne peut plus soft. « Nous ferons des jeux basés sur
l'actualité mondiale et nous ferons connaître la faluche aux nouveaux. Mais nous préférons organiser un
événement où l'on pourra parler en étant sobre », explique Alexandra Ostrouch. Même si elle admet que
certains jeux pourraient « choquer les passants », elle garantit la sobriété de ses participants. • L.-M. D.
Nous souhaitons qu’une enquête soit diligentée, une description précise des faits, des
sanctions envers les auteurs des faits répréhensibles, l’interdiction de toute “integration”
de la part d’élèves; enfin, nous souhaitons avoir le rapport sur cette affaire comme le
prévoit la loi de 1978 sur l’accès aux documents administratifs.
Recevez, Monsieur, l’expression de nos sentiments les meilleurs.
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Association contre le bizutage
Association loi 1901
_________________
Présidence
Alexandre Andujar
Etampes, le 1309/11
A
Madame Marie-Jeanne Philippe
Recteur de l’Académie de Lille
Objet : bizutage ISCOM de Lille
Madame le Recteur,
Nous avons pu lire dans le journal « la Voix du Nord » daté du 13/09/11, un article relatant
en partie le bizutage à l’ISCOM ( communication et publicité ) de Lille.
C'est officiel, Lille est entrée dans la saison, courte mais intense, des journées d'intégration ...
dans le supérieur. Chaque association de chaque établissement, privé ou public, se plie actuellement à ce
rituel de passage. Généralement, lors de ces journées, les nouveaux étudiants doivent répondre à des défis
plus ou moins drôles dans les rues du centre-ville. On a ainsi vu la semaine dernière la classique mais
ravageuse bataille de farine et d'oeufs livrée par des étudiants de Polytech. Triste résultat : une équipe de
nettoyage a dû être dépêchée sur place le soir même pour débarrasser les rues des ingrédients collants. Et la
note sera envoyée à l'école d'ingénieurs. Pour l'adjoint à la propreté, Jacques Richir, elle s'élèvera à
plusieurs milliers d'euros.
Ces moments d'intégration sont encore souvent synonymes de bizutage. Une pratique qui semble pourtant
avoir
la peau dure. Lundi, devant l'école de communication Iscom, quelques étudiants de
première année discutent, dans un accoutrement audacieux. « Ça fait partie d'un de nos défis , explique
Lambert, 19 ans. Si on n'arrive pas déguisé en "kéké coloré" aujourd'hui, on perd deux cents points.
» Des points qui servent à élaborer un classement en vue de leur week-end d'intégration qui aura lieu fin
septembre. Ils ont le choix entre une quarantaine de défis : faire le tour du rebord de la fontaine de la
Grand-Place en skate lorsque les jets d'eau sont en marche, sortir de chez soi avec ses sous-vêtements pardessus ses habits, manger un pot entier de pâte chocolatée ou encore mimer les positions d'un certain
bouquin érotique...
À ce week-end d'intégration, difficile de dire non. « On n'a pas trop le choix », admet Camille. « Sur le
coup, on ne va peut-être pas vraiment apprécier, poursuit Joséphine, 19 ans. Mais ça nous fera de bons
souvenirs. » Du côté des bureaux d'étudiants (BDE), on assure pourtant que les week-ends qu'ils prévoient
se dérouleront dans le respect de la loi. « Les gens sont conscients de ce qui les attend, ils paient pour cela,
martèle Sylvie Montagnese, présidente de la Corpo Médecine. Il y a vingt ans, le bizutage existait vraiment.
Aujourd'hui, ça n'a plus rien à voir. » Et la présidente de se dire fatiguée par l'image que l'on prête à ses
week-ends, dont le but premier reste de permettre aux nouveaux arrivants de s'intégrer plus facilement à
leur nouvel environnement. L'Alej, asso de la fac de droit, a d'ailleurs décidé de supprimer le week-end
d'intégration au profit d'une journée au programme on ne peut plus soft. « Nous ferons des jeux basés sur
l'actualité mondiale et nous ferons connaître la faluche aux nouveaux. Mais nous préférons organiser un
événement où l'on pourra parler en étant sobre », explique Alexandra Ostrouch. Même si elle admet que
certains jeux pourraient « choquer les passants », elle garantit la sobriété de ses participants. • L.-M. D.
Nous souhaitons qu’une enquête soit diligentée, une description précise des faits, des
sanctions envers les auteurs des faits répréhensibles, l’interdiction de toute “integration”
de la part d’élèves; enfin, nous souhaitons avoir le rapport sur cette affaire comme le
prévoit la loi de 1978 sur l’accès aux documents administratifs.
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Association loi 1901
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Présidence
Alexandre Andujar
Etampes, le 1309/11
A
Monsieur Jean-Marc Frecon
Directeur de l’ISCOM
Objet : bizutage ISCOM de Lille
Monsieur le Directeur,
Nous avons pu lire dans le journal « la Voix du Nord » daté du 13/09/11, un article relatant
en partie le bizutage à l’ISCOM ( communication et publicité ) de Lille.
C'est officiel, Lille est entrée dans la saison, courte mais intense, des journées d'intégration ...
dans le supérieur. Chaque association de chaque établissement, privé ou public, se plie actuellement à ce
rituel de passage. Généralement, lors de ces journées, les nouveaux étudiants doivent répondre à des défis
plus ou moins drôles dans les rues du centre-ville. On a ainsi vu la semaine dernière la classique mais
ravageuse bataille de farine et d'oeufs livrée par des étudiants de Polytech. Triste résultat : une équipe de
nettoyage a dû être dépêchée sur place le soir même pour débarrasser les rues des ingrédients collants. Et la
note sera envoyée à l'école d'ingénieurs. Pour l'adjoint à la propreté, Jacques Richir, elle s'élèvera à
plusieurs milliers d'euros.
Ces moments d'intégration sont encore souvent synonymes de bizutage. Une pratique qui semble pourtant
avoir
la peau dure. Lundi, devant l'école de communication Iscom, quelques étudiants de
première année discutent, dans un accoutrement audacieux. « Ça fait partie d'un de nos défis , explique
Lambert, 19 ans. Si on n'arrive pas déguisé en "kéké coloré" aujourd'hui, on perd deux cents points.
» Des points qui servent à élaborer un classement en vue de leur week-end d'intégration qui aura lieu fin
septembre. Ils ont le choix entre une quarantaine de défis : faire le tour du rebord de la fontaine de la
Grand-Place en skate lorsque les jets d'eau sont en marche, sortir de chez soi avec ses sous-vêtements pardessus ses habits, manger un pot entier de pâte chocolatée ou encore mimer les positions d'un certain
bouquin érotique...
À ce week-end d'intégration, difficile de dire non. « On n'a pas trop le choix », admet Camille. « Sur le
coup, on ne va peut-être pas vraiment apprécier, poursuit Joséphine, 19 ans. Mais ça nous fera de bons
souvenirs. » Du côté des bureaux d'étudiants (BDE), on assure pourtant que les week-ends qu'ils prévoient
se dérouleront dans le respect de la loi. « Les gens sont conscients de ce qui les attend, ils paient pour cela,
martèle Sylvie Montagnese, présidente de la Corpo Médecine. Il y a vingt ans, le bizutage existait vraiment.
Aujourd'hui, ça n'a plus rien à voir. » Et la présidente de se dire fatiguée par l'image que l'on prête à ses
week-ends, dont le but premier reste de permettre aux nouveaux arrivants de s'intégrer plus facilement à
leur nouvel environnement. L'Alej, asso de la fac de droit, a d'ailleurs décidé de supprimer le week-end
d'intégration au profit d'une journée au programme on ne peut plus soft. « Nous ferons des jeux basés sur
l'actualité mondiale et nous ferons connaître la faluche aux nouveaux. Mais nous préférons organiser un
événement où l'on pourra parler en étant sobre », explique Alexandra Ostrouch. Même si elle admet que
certains jeux pourraient « choquer les passants », elle garantit la sobriété de ses participants. • L.-M. D.
Nous souhaitons qu’une enquête soit diligentée, une description précise des faits, des
sanctions envers les auteurs des faits répréhensibles, l’interdiction de toute “integration”
de la part d’élèves; enfin, nous souhaitons avoir le rapport sur cette affaire comme le
prévoit la loi de 1978 sur l’accès aux documents administratifs.
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Association loi 1901
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Alexandre Andujar
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Responsable Sgen de Lille
Objet : bizutage ISCOM de Lille
Monsieur le Secrétaire,
Nous avons pu lire dans le journal « la Voix du Nord » daté du 13/09/11, un article relatant
en partie le bizutage à l’ISCOM ( communication et publicité ) de Lille.
C'est officiel, Lille est entrée dans la saison, courte mais intense, des journées d'intégration ...
dans le supérieur. Chaque association de chaque établissement, privé ou public, se plie actuellement à ce
rituel de passage. Généralement, lors de ces journées, les nouveaux étudiants doivent répondre à des défis
plus ou moins drôles dans les rues du centre-ville. On a ainsi vu la semaine dernière la classique mais
ravageuse bataille de farine et d'oeufs livrée par des étudiants de Polytech. Triste résultat : une équipe de
nettoyage a dû être dépêchée sur place le soir même pour débarrasser les rues des ingrédients collants. Et la
note sera envoyée à l'école d'ingénieurs. Pour l'adjoint à la propreté, Jacques Richir, elle s'élèvera à
plusieurs milliers d'euros.
Ces moments d'intégration sont encore souvent synonymes de bizutage. Une pratique qui semble pourtant
avoir
la peau dure. Lundi, devant l'école de communication Iscom, quelques étudiants de
première année discutent, dans un accoutrement audacieux. « Ça fait partie d'un de nos défis , explique
Lambert, 19 ans. Si on n'arrive pas déguisé en "kéké coloré" aujourd'hui, on perd deux cents points.
» Des points qui servent à élaborer un classement en vue de leur week-end d'intégration qui aura lieu fin
septembre. Ils ont le choix entre une quarantaine de défis : faire le tour du rebord de la fontaine de la
Grand-Place en skate lorsque les jets d'eau sont en marche, sortir de chez soi avec ses sous-vêtements pardessus ses habits, manger un pot entier de pâte chocolatée ou encore mimer les positions d'un certain
bouquin érotique...
À ce week-end d'intégration, difficile de dire non. « On n'a pas trop le choix », admet Camille. « Sur le
coup, on ne va peut-être pas vraiment apprécier, poursuit Joséphine, 19 ans. Mais ça nous fera de bons
souvenirs. » Du côté des bureaux d'étudiants (BDE), on assure pourtant que les week-ends qu'ils prévoient
se dérouleront dans le respect de la loi. « Les gens sont conscients de ce qui les attend, ils paient pour cela,
martèle Sylvie Montagnese, présidente de la Corpo Médecine. Il y a vingt ans, le bizutage existait vraiment.
Aujourd'hui, ça n'a plus rien à voir. » Et la présidente de se dire fatiguée par l'image que l'on prête à ses
week-ends, dont le but premier reste de permettre aux nouveaux arrivants de s'intégrer plus facilement à
leur nouvel environnement. L'Alej, asso de la fac de droit, a d'ailleurs décidé de supprimer le week-end
d'intégration au profit d'une journée au programme on ne peut plus soft. « Nous ferons des jeux basés sur
l'actualité mondiale et nous ferons connaître la faluche aux nouveaux. Mais nous préférons organiser un
événement où l'on pourra parler en étant sobre », explique Alexandra Ostrouch. Même si elle admet que
certains jeux pourraient « choquer les passants », elle garantit la sobriété de ses participants. • L.-M. D.
Nous avons écrit aux autorités administratives pour demander une enquête et des
sanctions. L’ensemble des réponses sur cette affaire seront mises sur notre site internet.
Nous souhaitons une intervention de votre part contre ce bizutage.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Secrétaire, en l'assurance de nos
respectueuses salutations.
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Responsable Snesup de Lille
Objet : bizutage ISCOM de Lille
Monsieur le Secrétaire,
Nous avons pu lire dans le journal « la Voix du Nord » daté du 13/09/11, un article relatant
en partie le bizutage à l’ISCOM ( communication et publicité ) de Lille.
C'est officiel, Lille est entrée dans la saison, courte mais intense, des journées d'intégration ...
dans le supérieur. Chaque association de chaque établissement, privé ou public, se plie actuellement à ce
rituel de passage. Généralement, lors de ces journées, les nouveaux étudiants doivent répondre à des défis
plus ou moins drôles dans les rues du centre-ville. On a ainsi vu la semaine dernière la classique mais
ravageuse bataille de farine et d'oeufs livrée par des étudiants de Polytech. Triste résultat : une équipe de
nettoyage a dû être dépêchée sur place le soir même pour débarrasser les rues des ingrédients collants. Et la
note sera envoyée à l'école d'ingénieurs. Pour l'adjoint à la propreté, Jacques Richir, elle s'élèvera à
plusieurs milliers d'euros.
Ces moments d'intégration sont encore souvent synonymes de bizutage. Une pratique qui semble pourtant
avoir
la peau dure. Lundi, devant l'école de communication Iscom, quelques étudiants de
première année discutent, dans un accoutrement audacieux. « Ça fait partie d'un de nos défis , explique
Lambert, 19 ans. Si on n'arrive pas déguisé en "kéké coloré" aujourd'hui, on perd deux cents points.
» Des points qui servent à élaborer un classement en vue de leur week-end d'intégration qui aura lieu fin
septembre. Ils ont le choix entre une quarantaine de défis : faire le tour du rebord de la fontaine de la
Grand-Place en skate lorsque les jets d'eau sont en marche, sortir de chez soi avec ses sous-vêtements pardessus ses habits, manger un pot entier de pâte chocolatée ou encore mimer les positions d'un certain
bouquin érotique...
À ce week-end d'intégration, difficile de dire non. « On n'a pas trop le choix », admet Camille. « Sur le
coup, on ne va peut-être pas vraiment apprécier, poursuit Joséphine, 19 ans. Mais ça nous fera de bons
souvenirs. » Du côté des bureaux d'étudiants (BDE), on assure pourtant que les week-ends qu'ils prévoient
se dérouleront dans le respect de la loi. « Les gens sont conscients de ce qui les attend, ils paient pour cela,
martèle Sylvie Montagnese, présidente de la Corpo Médecine. Il y a vingt ans, le bizutage existait vraiment.
Aujourd'hui, ça n'a plus rien à voir. » Et la présidente de se dire fatiguée par l'image que l'on prête à ses
week-ends, dont le but premier reste de permettre aux nouveaux arrivants de s'intégrer plus facilement à
leur nouvel environnement. L'Alej, asso de la fac de droit, a d'ailleurs décidé de supprimer le week-end
d'intégration au profit d'une journée au programme on ne peut plus soft. « Nous ferons des jeux basés sur
l'actualité mondiale et nous ferons connaître la faluche aux nouveaux. Mais nous préférons organiser un
événement où l'on pourra parler en étant sobre », explique Alexandra Ostrouch. Même si elle admet que
certains jeux pourraient « choquer les passants », elle garantit la sobriété de ses participants. • L.-M. D.
Nous avons écrit aux autorités administratives pour demander une enquête et des
sanctions. L’ensemble des réponses sur cette affaire seront mises sur notre site internet.
Nous souhaitons une intervention de votre part contre ce bizutage.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Secrétaire, en l'assurance de nos
respectueuses salutations.
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Responsable Unsa de Lille
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Monsieur le Secrétaire,
Nous avons pu lire dans le journal « la Voix du Nord » daté du 13/09/11, un article relatant
en partie le bizutage à l’ISCOM ( communication et publicité ) de Lille.
C'est officiel, Lille est entrée dans la saison, courte mais intense, des journées d'intégration ...
dans le supérieur. Chaque association de chaque établissement, privé ou public, se plie actuellement à ce
rituel de passage. Généralement, lors de ces journées, les nouveaux étudiants doivent répondre à des défis
plus ou moins drôles dans les rues du centre-ville. On a ainsi vu la semaine dernière la classique mais
ravageuse bataille de farine et d'oeufs livrée par des étudiants de Polytech. Triste résultat : une équipe de
nettoyage a dû être dépêchée sur place le soir même pour débarrasser les rues des ingrédients collants. Et la
note sera envoyée à l'école d'ingénieurs. Pour l'adjoint à la propreté, Jacques Richir, elle s'élèvera à
plusieurs milliers d'euros.
Ces moments d'intégration sont encore souvent synonymes de bizutage. Une pratique qui semble pourtant
avoir
la peau dure. Lundi, devant l'école de communication Iscom, quelques étudiants de
première année discutent, dans un accoutrement audacieux. « Ça fait partie d'un de nos défis , explique
Lambert, 19 ans. Si on n'arrive pas déguisé en "kéké coloré" aujourd'hui, on perd deux cents points.
» Des points qui servent à élaborer un classement en vue de leur week-end d'intégration qui aura lieu fin
septembre. Ils ont le choix entre une quarantaine de défis : faire le tour du rebord de la fontaine de la
Grand-Place en skate lorsque les jets d'eau sont en marche, sortir de chez soi avec ses sous-vêtements pardessus ses habits, manger un pot entier de pâte chocolatée ou encore mimer les positions d'un certain
bouquin érotique...
À ce week-end d'intégration, difficile de dire non. « On n'a pas trop le choix », admet Camille. « Sur le
coup, on ne va peut-être pas vraiment apprécier, poursuit Joséphine, 19 ans. Mais ça nous fera de bons
souvenirs. » Du côté des bureaux d'étudiants (BDE), on assure pourtant que les week-ends qu'ils prévoient
se dérouleront dans le respect de la loi. « Les gens sont conscients de ce qui les attend, ils paient pour cela,
martèle Sylvie Montagnese, présidente de la Corpo Médecine. Il y a vingt ans, le bizutage existait vraiment.
Aujourd'hui, ça n'a plus rien à voir. » Et la présidente de se dire fatiguée par l'image que l'on prête à ses
week-ends, dont le but premier reste de permettre aux nouveaux arrivants de s'intégrer plus facilement à
leur nouvel environnement. L'Alej, asso de la fac de droit, a d'ailleurs décidé de supprimer le week-end
d'intégration au profit d'une journée au programme on ne peut plus soft. « Nous ferons des jeux basés sur
l'actualité mondiale et nous ferons connaître la faluche aux nouveaux. Mais nous préférons organiser un
événement où l'on pourra parler en étant sobre », explique Alexandra Ostrouch. Même si elle admet que
certains jeux pourraient « choquer les passants », elle garantit la sobriété de ses participants. • L.-M. D.
Nous avons écrit aux autorités administratives pour demander une enquête et des
sanctions. L’ensemble des réponses sur cette affaire seront mises sur notre site internet.
Nous souhaitons une intervention de votre part contre ce bizutage.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Secrétaire, en l'assurance de nos
respectueuses salutations.
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Association loi 1901
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Alexandre Andujar
Etampes, le 1309/11
A
Monsieur Bernard Derosier
Député
Objet : bizutage ISCOM de Lille
Monsieur le Député,
Nous avons pu lire dans le journal « la Voix du Nord » daté du 13/09/11, un article relatant
en partie le bizutage à l’ISCOM ( communication et publicité ) de Lille.
C'est officiel, Lille est entrée dans la saison, courte mais intense, des journées d'intégration ...
dans le supérieur. Chaque association de chaque établissement, privé ou public, se plie actuellement à ce
rituel de passage. Généralement, lors de ces journées, les nouveaux étudiants doivent répondre à des défis
plus ou moins drôles dans les rues du centre-ville. On a ainsi vu la semaine dernière la classique mais
ravageuse bataille de farine et d'oeufs livrée par des étudiants de Polytech. Triste résultat : une équipe de
nettoyage a dû être dépêchée sur place le soir même pour débarrasser les rues des ingrédients collants. Et la
note sera envoyée à l'école d'ingénieurs. Pour l'adjoint à la propreté, Jacques Richir, elle s'élèvera à
plusieurs milliers d'euros.
Ces moments d'intégration sont encore souvent synonymes de bizutage. Une pratique qui semble pourtant
avoir
la peau dure. Lundi, devant l'école de communication Iscom, quelques étudiants de
première année discutent, dans un accoutrement audacieux. « Ça fait partie d'un de nos défis , explique
Lambert, 19 ans. Si on n'arrive pas déguisé en "kéké coloré" aujourd'hui, on perd deux cents points.
» Des points qui servent à élaborer un classement en vue de leur week-end d'intégration qui aura lieu fin
septembre. Ils ont le choix entre une quarantaine de défis : faire le tour du rebord de la fontaine de la
Grand-Place en skate lorsque les jets d'eau sont en marche, sortir de chez soi avec ses sous-vêtements pardessus ses habits, manger un pot entier de pâte chocolatée ou encore mimer les positions d'un certain
bouquin érotique...
À ce week-end d'intégration, difficile de dire non. « On n'a pas trop le choix », admet Camille. « Sur le
coup, on ne va peut-être pas vraiment apprécier, poursuit Joséphine, 19 ans. Mais ça nous fera de bons
souvenirs. » Du côté des bureaux d'étudiants (BDE), on assure pourtant que les week-ends qu'ils prévoient
se dérouleront dans le respect de la loi. « Les gens sont conscients de ce qui les attend, ils paient pour cela,
martèle Sylvie Montagnese, présidente de la Corpo Médecine. Il y a vingt ans, le bizutage existait vraiment.
Aujourd'hui, ça n'a plus rien à voir. » Et la présidente de se dire fatiguée par l'image que l'on prête à ses
week-ends, dont le but premier reste de permettre aux nouveaux arrivants de s'intégrer plus facilement à
leur nouvel environnement. L'Alej, asso de la fac de droit, a d'ailleurs décidé de supprimer le week-end
d'intégration au profit d'une journée au programme on ne peut plus soft. « Nous ferons des jeux basés sur
l'actualité mondiale et nous ferons connaître la faluche aux nouveaux. Mais nous préférons organiser un
événement où l'on pourra parler en étant sobre », explique Alexandra Ostrouch. Même si elle admet que
certains jeux pourraient « choquer les passants », elle garantit la sobriété de ses participants. • L.-M. D.
Nous avons écrit aux autorités administratives pour demander une enquête et des
sanctions. L’ensemble des réponses sur cette affaire seront mises sur notre site internet.
Nous souhaitons une intervention de votre part contre ce bizutage.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Député, en l'assurance de nos respectueuses
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Monsieur Bernard Derosier
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en partie le bizutage à l’ISCOM ( communication et publicité ) de Lille.
C'est officiel, Lille est entrée dans la saison, courte mais intense, des journées d'intégration ...
dans le supérieur. Chaque association de chaque établissement, privé ou public, se plie actuellement à ce
rituel de passage. Généralement, lors de ces journées, les nouveaux étudiants doivent répondre à des défis
plus ou moins drôles dans les rues du centre-ville. On a ainsi vu la semaine dernière la classique mais
ravageuse bataille de farine et d'oeufs livrée par des étudiants de Polytech. Triste résultat : une équipe de
nettoyage a dû être dépêchée sur place le soir même pour débarrasser les rues des ingrédients collants. Et la
note sera envoyée à l'école d'ingénieurs. Pour l'adjoint à la propreté, Jacques Richir, elle s'élèvera à
plusieurs milliers d'euros.
Ces moments d'intégration sont encore souvent synonymes de bizutage. Une pratique qui semble pourtant
avoir
la peau dure. Lundi, devant l'école de communication Iscom, quelques étudiants de
première année discutent, dans un accoutrement audacieux. « Ça fait partie d'un de nos défis , explique
Lambert, 19 ans. Si on n'arrive pas déguisé en "kéké coloré" aujourd'hui, on perd deux cents points.
» Des points qui servent à élaborer un classement en vue de leur week-end d'intégration qui aura lieu fin
septembre. Ils ont le choix entre une quarantaine de défis : faire le tour du rebord de la fontaine de la
Grand-Place en skate lorsque les jets d'eau sont en marche, sortir de chez soi avec ses sous-vêtements pardessus ses habits, manger un pot entier de pâte chocolatée ou encore mimer les positions d'un certain
bouquin érotique...
À ce week-end d'intégration, difficile de dire non. « On n'a pas trop le choix », admet Camille. « Sur le
coup, on ne va peut-être pas vraiment apprécier, poursuit Joséphine, 19 ans. Mais ça nous fera de bons
souvenirs. » Du côté des bureaux d'étudiants (BDE), on assure pourtant que les week-ends qu'ils prévoient
se dérouleront dans le respect de la loi. « Les gens sont conscients de ce qui les attend, ils paient pour cela,
martèle Sylvie Montagnese, présidente de la Corpo Médecine. Il y a vingt ans, le bizutage existait vraiment.
Aujourd'hui, ça n'a plus rien à voir. » Et la présidente de se dire fatiguée par l'image que l'on prête à ses
week-ends, dont le but premier reste de permettre aux nouveaux arrivants de s'intégrer plus facilement à
leur nouvel environnement. L'Alej, asso de la fac de droit, a d'ailleurs décidé de supprimer le week-end
d'intégration au profit d'une journée au programme on ne peut plus soft. « Nous ferons des jeux basés sur
l'actualité mondiale et nous ferons connaître la faluche aux nouveaux. Mais nous préférons organiser un
événement où l'on pourra parler en étant sobre », explique Alexandra Ostrouch. Même si elle admet que
certains jeux pourraient « choquer les passants », elle garantit la sobriété de ses participants. • L.-M. D.
Nous avons écrit aux autorités administratives pour demander une enquête et des
sanctions. L’ensemble des réponses sur cette affaire seront mises sur notre site internet.
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Monsieur Bernard Roman
Député
Objet : bizutage ISCOM de Lille
Monsieur le Député,
Nous avons pu lire dans le journal « la Voix du Nord » daté du 13/09/11, un article relatant
en partie le bizutage à l’ISCOM ( communication et publicité ) de Lille.
C'est officiel, Lille est entrée dans la saison, courte mais intense, des journées d'intégration ...
dans le supérieur. Chaque association de chaque établissement, privé ou public, se plie actuellement à ce
rituel de passage. Généralement, lors de ces journées, les nouveaux étudiants doivent répondre à des défis
plus ou moins drôles dans les rues du centre-ville. On a ainsi vu la semaine dernière la classique mais
ravageuse bataille de farine et d'oeufs livrée par des étudiants de Polytech. Triste résultat : une équipe de
nettoyage a dû être dépêchée sur place le soir même pour débarrasser les rues des ingrédients collants. Et la
note sera envoyée à l'école d'ingénieurs. Pour l'adjoint à la propreté, Jacques Richir, elle s'élèvera à
plusieurs milliers d'euros.
Ces moments d'intégration sont encore souvent synonymes de bizutage. Une pratique qui semble pourtant
avoir
la peau dure. Lundi, devant l'école de communication Iscom, quelques étudiants de
première année discutent, dans un accoutrement audacieux. « Ça fait partie d'un de nos défis , explique
Lambert, 19 ans. Si on n'arrive pas déguisé en "kéké coloré" aujourd'hui, on perd deux cents points.
» Des points qui servent à élaborer un classement en vue de leur week-end d'intégration qui aura lieu fin
septembre. Ils ont le choix entre une quarantaine de défis : faire le tour du rebord de la fontaine de la
Grand-Place en skate lorsque les jets d'eau sont en marche, sortir de chez soi avec ses sous-vêtements pardessus ses habits, manger un pot entier de pâte chocolatée ou encore mimer les positions d'un certain
bouquin érotique...
À ce week-end d'intégration, difficile de dire non. « On n'a pas trop le choix », admet Camille. « Sur le
coup, on ne va peut-être pas vraiment apprécier, poursuit Joséphine, 19 ans. Mais ça nous fera de bons
souvenirs. » Du côté des bureaux d'étudiants (BDE), on assure pourtant que les week-ends qu'ils prévoient
se dérouleront dans le respect de la loi. « Les gens sont conscients de ce qui les attend, ils paient pour cela,
martèle Sylvie Montagnese, présidente de la Corpo Médecine. Il y a vingt ans, le bizutage existait vraiment.
Aujourd'hui, ça n'a plus rien à voir. » Et la présidente de se dire fatiguée par l'image que l'on prête à ses
week-ends, dont le but premier reste de permettre aux nouveaux arrivants de s'intégrer plus facilement à
leur nouvel environnement. L'Alej, asso de la fac de droit, a d'ailleurs décidé de supprimer le week-end
d'intégration au profit d'une journée au programme on ne peut plus soft. « Nous ferons des jeux basés sur
l'actualité mondiale et nous ferons connaître la faluche aux nouveaux. Mais nous préférons organiser un
événement où l'on pourra parler en étant sobre », explique Alexandra Ostrouch. Même si elle admet que
certains jeux pourraient « choquer les passants », elle garantit la sobriété de ses participants. • L.-M. D.
Nous avons écrit aux autorités administratives pour demander une enquête et des
sanctions. L’ensemble des réponses sur cette affaire seront mises sur notre site internet.
Nous souhaitons une intervention de votre part contre ce bizutage.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Député, en l'assurance de nos respectueuses
salutations.
9
A.C.B.
Association contre le bizutage
Association loi 1901
_________________
Présidence
Alexandre Andujar
Etampes, le 1309/11
A
Monsieur Marc Philippe Daubresse
Député
Objet : bizutage ISCOM de Lille
Monsieur le Député,
Nous avons pu lire dans le journal « la Voix du Nord » daté du 13/09/11, un article relatant
en partie le bizutage à l’ISCOM ( communication et publicité ) de Lille.
C'est officiel, Lille est entrée dans la saison, courte mais intense, des journées d'intégration ...
dans le supérieur. Chaque association de chaque établissement, privé ou public, se plie actuellement à ce
rituel de passage. Généralement, lors de ces journées, les nouveaux étudiants doivent répondre à des défis
plus ou moins drôles dans les rues du centre-ville. On a ainsi vu la semaine dernière la classique mais
ravageuse bataille de farine et d'oeufs livrée par des étudiants de Polytech. Triste résultat : une équipe de
nettoyage a dû être dépêchée sur place le soir même pour débarrasser les rues des ingrédients collants. Et la
note sera envoyée à l'école d'ingénieurs. Pour l'adjoint à la propreté, Jacques Richir, elle s'élèvera à
plusieurs milliers d'euros.
Ces moments d'intégration sont encore souvent synonymes de bizutage. Une pratique qui semble pourtant
avoir
la peau dure. Lundi, devant l'école de communication Iscom, quelques étudiants de
première année discutent, dans un accoutrement audacieux. « Ça fait partie d'un de nos défis , explique
Lambert, 19 ans. Si on n'arrive pas déguisé en "kéké coloré" aujourd'hui, on perd deux cents points.
» Des points qui servent à élaborer un classement en vue de leur week-end d'intégration qui aura lieu fin
septembre. Ils ont le choix entre une quarantaine de défis : faire le tour du rebord de la fontaine de la
Grand-Place en skate lorsque les jets d'eau sont en marche, sortir de chez soi avec ses sous-vêtements pardessus ses habits, manger un pot entier de pâte chocolatée ou encore mimer les positions d'un certain
bouquin érotique...
À ce week-end d'intégration, difficile de dire non. « On n'a pas trop le choix », admet Camille. « Sur le
coup, on ne va peut-être pas vraiment apprécier, poursuit Joséphine, 19 ans. Mais ça nous fera de bons
souvenirs. » Du côté des bureaux d'étudiants (BDE), on assure pourtant que les week-ends qu'ils prévoient
se dérouleront dans le respect de la loi. « Les gens sont conscients de ce qui les attend, ils paient pour cela,
martèle Sylvie Montagnese, présidente de la Corpo Médecine. Il y a vingt ans, le bizutage existait vraiment.
Aujourd'hui, ça n'a plus rien à voir. » Et la présidente de se dire fatiguée par l'image que l'on prête à ses
week-ends, dont le but premier reste de permettre aux nouveaux arrivants de s'intégrer plus facilement à
leur nouvel environnement. L'Alej, asso de la fac de droit, a d'ailleurs décidé de supprimer le week-end
d'intégration au profit d'une journée au programme on ne peut plus soft. « Nous ferons des jeux basés sur
l'actualité mondiale et nous ferons connaître la faluche aux nouveaux. Mais nous préférons organiser un
événement où l'on pourra parler en étant sobre », explique Alexandra Ostrouch. Même si elle admet que
certains jeux pourraient « choquer les passants », elle garantit la sobriété de ses participants. • L.-M. D.
Nous avons écrit aux autorités administratives pour demander une enquête et des
sanctions. L’ensemble des réponses sur cette affaire seront mises sur notre site internet.
Nous souhaitons une intervention de votre part contre ce bizutage.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Député, en l'assurance de nos respectueuses
salutations.
10
REPONSE DU DEPUTE DAUBRESSE
Jai pris bonne note de votre message
Je vous invite a vous rapprocher du directeur de polytech monsieur camart pour connaitre les circonstances exactes
de ce «bizuthage»
Pour ma part je ne peux engager d actions sur la seule base dun article de journal
Mphd
Bien cordialement m.ph.Daubresse
Le 13/09/11 par mail
REPONSE DE L’ACB
Monsieur le Député,
Je vous remercie de votre réponse rapide. Je vous enverrai dès réception le rapport administratif
que j'ai demandé auprès des autorités compétentes. J'ai téléphoné ce matin à Monsieur le
Directeur qui a contesté tout bizutage dans son établissement.
Recevez, Monsieur le Député, l'expression des mes sentiments les plus cordiaux.
Andujar Alexandre
ACB
Le 13/09/11
11
Lille, le 16 septembre 2011
A l’attention de Monsieur Andujar,
Monsieur,
Faisant suite à votre courrier du 13 septembre, nous vous apportons les précisions suivantes :
Le Bureau Des Elèves est une association Loi de 1901 d’élèves dirigée et gérée uniquement
par des élèves, dans laquelle la Direction de l’école n’a aucun pouvoir statutaire. Comme pour
toute association, l’adhésion y est facultative, ce que nous nous attachons à rappeler sans
aucune ambigüité.
Il est bien certain néanmoins, que l’école s’efforce de transmettre à ses élèves valeurs et
éthique par son projet pédagogique et doit aider le BDE à les respecter. Parmi celles-ci figure
l’interdiction de tout bizutage, qui n’a jamais eu lieu ni par le passé, ni aujourd’hui, à notre
connaissance dans notre établissement.
Les décisions suivantes ont cependant été prises par l’école :
-
rappel à la Loi au Président du BDE
avertissement pour manque de transparence et d’information de la Direction
et d’un commun accord avec le BDE :
- Annulation de l’ensemble des défis et de l’après-midi d’intégration
- Travaux d’intérêt Général assurés en lieu et place par BDE et élèves auprès des associations
caritatives soutenues par les élèves : Handicap international, Léa pour Sammy, Téléthon…
Conscients de l’intérêt de votre travail associatif et restants vigilants à tout débordement, si
mineur soit-il, nous vous prions d’agréer, Monsieur, l’expression de toute notre considération.
Jean-Marc Frecon
Directeur régional
PUBLICITÉ – MARKETING DIRECT – RELATIONS PUBLIQUES ET PRESSE – COMMUNICATION – ÉVÉNEMENTIEL – MULTIMÉDIA
INSTITUT SUPÉRIEUR DE COMMUNICATION ET PUBLICITÉ –
ÉTABLISSEMENT D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR TECHNIQUE PRIVÉ
ECOCOM S.A.S AU CAPITAL DE 37 000 €. RCS PARIS B 480 176 817  5, RUE SAINTE ANNE 59000 LILLE – TÉL. : 03 28 36 16 10 – FAX : 03 20 06 30 26 – E-MAIL : [email protected]
S PARIS B 480 176 817  3/5 rue de la quennette 59000 LILLE – TÉL. : 03 28 36 16 10 – FAX : 03 20 06 30 26 – E-MAIL : [email protected]
12
A.C.B.
Association contre le bizutage
Association loi 1901
_________________
Présidence
Alexandre Andujar
Etampes, le 04/10/11
A
Monsieur Jean-Marc Frecon
Directeur régional ISCOM
Objet : bizutage
Monsieur le Directeur,
Nous avons bien reçu votre lettre datée du 16 septembre concernant l’ « intégration » dans
votre établissement.
Nous constatons que vous avez bien réagi face à une situation inadmissible. Nous
relevons également que les faits relatés par le journal « La voix du Nord » daté du 13/09/11 ne
sont pas niés.
Nous souhaitons vivement l’interdiction de toute intégration faite par les élèves dans les
années à venir puisque les jeunes ne peuvent visiblement pas respecter par eux-mêmes la loi sur
le bizutage, treize ans après sa promulgation.
Recevez, Monsieur le Directeur, l’expression de nos sentiments les meilleurs.
Alexandre Andujar
A.C.B.
1 impasse aux cerfs
91150 Etampes
tél : 09 62 23 28 91
http://www.acb-contre-bizutage.fr/
13
Lille, le 19 septembre 2011
Rectorat de l'académie
Division de !'Enseignement
Monsieur le Président,
Par courriel du 13 septembre 2011, vous appelez mon attention sur un article de presse décrivant
des faits liés à l'intégration d'étudiants de première année de l'Institut Supérieur
de
Communication
ISCOM,
établissement d'enseignement
supérieur technique privé non reconnu par l'Etat, situé 3/5 rue de la Quennette à Lille.
Je déplore ces pratiques et ai aussitôt pris l'attache du Directeur de l'ISCOM pour lui rappeler la
réglementation en vigueur et les principes de respect de la personne qui doivent présider à toute
action d'accueil des nouveaux étudiants .
Le Directeur de cette école m'a précisé que le projet pédagogique de l'ISCOM proscrit toute
pratique de bizutage. Il a immédiatement rappelé la réglementation au Président du Bureau des
Etudiants et lui a infligé un avertissement pour manque de transparence et d'information de la
Direction de l'Ecole.
Par ailleurs, les activités d'intégration « défis » et l'après-midi d'intégration ont été annulées et
seront remplacées par des travaux d'intérêt général assurés par le Bureau des Etudiants et les
élèves auprès d'associations caritatives : Handicap International, Léa pour Sammy, Téléthon.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l'expression de ma considération distinguée.
Le Recteur de l'Académie de Lille
Monsieur le Président de l'association contre le bizutage
1 impasse aux cerfs 91150 - Etampes
14
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