TD 2 : PLAN

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SYSTÈME NERVEUX (SN)
I ORGANISATION GÉNÉRALE DU SYSTÈME NERVEUX
Le développement et l’homéostasie de l’organisme sont assurés par 2 grands systèmes : le SN et le système
immunitaire.
SN = ensemble des structures hautement spécialisées qui assurent à l’individu à la fois (sans totale réciprocité,
ni indépendance) :
- la vie organique par le SNNV (système nerveux neurovégétatif), qui est responsable du bon
fonctionnement des organes (régulation du milieu interne) vis à vis de toutes les agressions dues aux
variations du milieu extérieur : (homéostasie) = système de réaction ;
- la vie de relation par le SNCS (système nerveux cérébro-spinal), qui assure l’autonomie de mouvement =
système d’action ;
- pour articuler entre eux ces deux systèmes et établir des passerelles entre émotions et sécrétions, se trouve
le système nerveux neuro-endocrinien : SNNE (système limbique, HTh et hypophyse);
C’est un système de communication intercellulaire, et il existe de nombreuses interférences entre ces 3 parties
du SN qui également interagissent étroitement avec le SI (le SNNE est capable de moduler les réponses
immunitaires, le S immunitaire peut se comporter comme un organe neuro-endocrinien car produit des
hormones, des neuropeptides et des cytokines, et enfin des cytokines sont produites par le SN qui est un
véritable site immunitaire) .
Il repose sur une unité tissulaire de base : le tissu nerveux.
II SYSTÉMATISATION FONCTIONNELLE
1
ORGANISATION GÉNÉRALE DU SYSTÈME NERVEUX
S.N.C.S. S.N.C. (système nerveux central)
Vie de
(Encéphale + M.E.)
relation
(Cerveau, T.C.,Cervelet + M.E.)
S.N.P. (système nerveux périphérique)
(Nerfs rachidiens et crâniens)
S.N.N.V.
(S.N.A.) - Système orthosympathique ou
Vie
organique
sympathique (O ou )
- Système parasympathique (p)
EFFECTEURS
(motricité)
RÉCEPTEURS
(sensibilité)
Innervation des
muscles
squelettiques ou
striés
(= efférences)
Innervation
somatique
sensitive et
sensorielle
(= afférences)
Innervation
efférente des
muscles des
viscères ou
muscles lisses, et
des glandes
Innervation
afférente
sensitive
viscérale et
glandulaire
S.N.C.S. = système nerveux cérébro-spinal ; S.N.N.V. = système nerveux neuro-végétatit ou autonome
S.N.C.
Nerf sensitif et sensoriel
ou Fibre (afférence ) SOMATIQUE
Nerf moteur ou
Fibre (ou efférence) motrice
SOMATIQUE
Nerf ou
afférence
VISCERALE
Ganglion
végétatif
Nerf
moteur
RÉCEPTEURS
VISCÉRAL
(sensitifs et sensoriels)
SOMATIQUES
(efférence)
EFFECTEURS
SOMATIQUES
(muscles squelettiques striés)
RÉCEPTEURS
VISCÉRAUX
EFFECTEURS
VISCÉRAUX
(glande, cœur, muscles lisses)
STIMULI
ACTIVITÉS MOTRICES
VOLONTAIRES
ACTIVITÉS MOTRICES
VÉGÉTATIVES
2
ORGANISATION FONCTIONNELLE DU SYSTÈME NERVEUX
1) Schéma de fonctionnement général
SNPs
INFORMATION  RÉCEPTION PÉRIPHÉRIQUE  CONDUCTION
(stimuli externes) (Récepteurs sensitifs et sensoriels) ( Afférence )
(nerf et fibre nerveuse
sensitive et sensorielle )
RÉCEPTION et ANALYSE
TH
(dans cortex sensitif unimodal I)

RÉCEPTION dans
SNC (ME, TC)
COMPRÉHENSION
(gnosie : cortex associatif sensitif unimodal II )
↔

SNC
CORTEX
PARALIMBIQUES
ASSOCIATION (cortex associatif plurimodal II) (CPH, cingulaire,…)
SYSTEME
↔ LIMBIQUE
(FH,CA, S)
↨

ÉLABORATION
HTH
( praxie : cortex associatif moteur unimodal II )

↨
SNNV
EXÉCUTION
(dans cortex moteur I)
RÉCEPTION dans
SNC (ME, TC)
EFFECTION 
CONDUCTION
(Activités motrices : muscles) ( Efférence motrice : nerf et fibre nerveuse)
(O et P)
SNPs
SNPv
2) Schéma de fonctionnement étagé
- SNP : Récepteurs et effecteurs (traitement et transmission de l’information)
- SNC : Trois niveaux de décision :
 niveau segmentaire et intersegmentaire: ME
 Réponses motrices automatiques et activités réflexes
 niveau supra segmentaire sous cortical : TH-TC-Ct (archéo-cerveau)
 Réponses plus élaborées, coordonnées mais non conscientes
cerveau reptilien qui contrôle les instincts les + fondamentaux
(comportements stéréotypés programmés par les apprentissages ancestraux)
 niveau supra segmentaire sous cortical : système limbique – HTH (paléo-cerveau)
 enregistre émotions, siège de la motivation =
cerveau émotionnel (affectif), endocrinien et viscéro-somatique (mammalien)
(bon/mauvais : expérimentation)
 niveau suprasegmentaire cortical : néo-cortex du cerveau (aires I et associatives II)
 Réponses conscientes et relations avec événements extérieurs de l’environnement
cerveau réaliste néocortical (humain) (vrai/faux : réel)
- Analyse des perceptions
- Mémoire
- Contrôle des motricités
- Processus intellectuels ...
3
INTERACTIONS entre les SYSTÈMES NERVEUX,
NEUROENDOCRINIEN et IMMUNITAIRE
Agents stressants
(psychologique)
SN
Neuroendocrinien
Troubles mentaux
SNC
SNNV et SNP
Systèmes Immunitaire
et inflammatoire
Agents stressants
Troubles physiques
(physiques)
4
TD de Monsieur BRET
Neurobiologie
2007
TD 1/2 : PLAN
LA MOELLE ÉPINIÈRE (ME)
I MORPHOLOGIE
I 1 ) SITUATION et CARACTÉRISTIQUES
I 2 ) MÉNINGES
I 3 ) LCR (Description/ Rôles/ Pathologies)
I 4 ) ORGANISATION
I 5 ) NERFS RACHIDIENS
I 6 ) SUBSTANCE GRISE (SG) - SUBSTANCE BLANCHE (SB)
I 7 ) SYMÉTRIE et VARIATIONS RÉGIONALES
II ME SEGMENTAIRE ET PLURISEGMENTAIRE
II 1 ) SUBSTANCE GRISE DE LA ME
II 1 A ) LES NOYAUX SENSITIFS (sensibilité somato-viscérale)
II 1 A a) LES DIFFÉRENTS TYPES DE CLASSIFICATION
II 1 A b) LA SENSIBILITÉ SOMATIQUE : LA SOMESTHÉSIE
b1 - les modalités (4) b2 - les terminaisons sensitives de la SG de la ME
II 1 A c) LA SENSIBILITÉ VISCÉRALE (intéroceptive)
II 1 B ) LES NOYAUX MOTEURS
II 1 B a) LA MOTRICITÉ VISCÉRALE
II 1 B b) LA MOTRICITÉ SOMATIQUE
II 1 B c) LES RIN
II 2 ) LA SUBSTANCE BLANCHE DE LA ME
II 2 A ) LES ASSOCIATIONS INTER-SEGMENTAIRES
II 2 B ) LES LIAISONS ME-ENCÉPHALE
II 2 B a) Faisceaux ascendants (sensitifs) : ME  ENCÉPHALE
a1 - FAISCEAUX SPINOTHALAMIQUES (METhE) : F.S.Th.
•VOIES ANTÉROLATÉRALES (extra-lemniscales)
- Sensibilité extéroceptive (tactile) thermoalgésique (SETThA)
- Sensibilité extéroceptive tactile protopathique (SETP)
•VOIES DES CORDONS POSTÉRIEURS (lemniscales)
- Sensibilité extéroceptive tactile épicritique (SETE)
- Sensibilité proprioceptive consciente (SPC)
a2 - FAISCEAUX SPINOCÉRÉBELLEUX (MECt) : F.S.Cx.
- F de FLECHSIG (F S Cx dorsal)
- F de GOWERS (F S Cx ventral)
II 2 B b) Faisceaux descendants (moteurs) : E  ME
b1 – DIRECTS : - F. Cortico-spinal (ou médullaire)  voies pyramidales
- F. Cortico-nucléaire (tête) vers TC
b2 - INDIRECTS : - voies extra-pyramidales (5)
F. rubro, vestibulo, réticulo, tecto, olivo-spinal
II 2 B c) Nouvelle classification (BUSER)
- S.M.Latéral de la ME  F. pyramidal croisé + F. rubro-spinal
- S.M.Médian de la ME  autres faisceaux
II 2 C ) RÔLES DE LA ME
- Centre relais des afférences sensitives et des efférences motrices,
- Centre d’activités réflexes et d’activités automatiques ,
- Modulation par les centres supérieurs;
II 2 D ) EXEMPLES DE CIRCUITS RÉFLEXES
II 2 D a) LES RÉFLEXES EXTRINSÈQUES
- réflexe DE FLEXION (RF)  retrait
II 2 D b) LES RÉFLEXES INTRINSÈQUES
- réflexe MYOTATIQUE (RM)  extension
5
TD de Monsieur BRET
Neurobiologie
2007
TD 1/2 : COURS
LA MOELLE ÉPINIÈRE
I MORPHOLOGIE
I 1 ) SITUATION ET CARACTÉRISTIQUES
- ME = tube cylindrique blanchâtre parcouru de sillons verticaux
- l = 45 cm ( 2ème V lombaire) / 75 cm pour la cv ; p = 30 g ; d = 1 cm.
- renflé aux 2 extrémités =plexus (renflements cervical C4-D1 et lombo-sacré L2-S3)
- logé dans canal vertébral ou rachidien de la colonne vertébrale
- présence au centre du canal épendymaire (avec LCR ics)
- cône terminal prolongé par Filum terminal
I 2 ) MÉNINGES
- autour du SNC, 3 membranes : dure mère, arachnoïde, pie-mère
- dans arachnoïde et ESA, LCRpcs  ME flotte dans LCR (poids/30)
I 3 ) LCR
 Description
- liquide limpide, incolore : « eau de roche », 120-150cc, constitué à 99% d’eau et 1% (ions,
protéines, glucose, lipides...), stable, PH=7,33, renouvelé 3-4 fois / 24h
- synthétisé par plexus choroïdes =formation névroglique de structure glomérulaire à rôle de
filtration sélective(cavité ventrale), pression : 10mm de Hg
- identification par ponction lombaire (PL entre L4-L5 ; L5-S1)
 Rôles
- échanges avec tissus environnants
- soutien et protection
- transporteur de Nms, hormones et autres substances
- élimination des déchets et produits de dégradation
 Pathologies
- subit des modifications et sert de diagnostic dans quelques pathologies :
MCS- SEP- Méningites lymphocytaire, tuberculeuse...
Ex : MCS
signes
-  d’incubation banale (rhino-pharyngite apparente) ;
- apparition brutale avec malaise, frissons, fièvre, céphalées violentes, vomissements...
qqf nuque raide et douloureuse, intolérance à la lumière ;
- 2 signes pour diagnostic : KERNIG et BRUDZINSKIPL  LCR trouble et
hypertendu  analyses
évolution :
- syndrome infectieux sévère ;
- syndrome méningé avec risques neurologiques irréversibles ;
- mort en 8 jours, qqf moins (choc septique : 30% cas) ;
traitement : antibiothérapie sélective ;
I 4 ) ORGANISATION DE LA ME
- organisation en segment = paires de nerfs rachidiens ; segments reliés obligatoirement les uns
aux autres pour fonctionner  31 paires de NRachidiens ou spinaux (corps) = SNP somatique
- 7 vertèbres cervicales  8 paires de NR cervicaux  C1 à C8
12 vertèbres dorsales  12 --------------NR dorsaux  D1 à D12(T1-T12)
5--------------lombaires  5----------------NR lombaires  L1 à L5
5--------------sacrés
 5 ---------------NR sacrés
 S1 à S5
1-------------du coccyx  1 ---------------NR du coccyx  Co
- sortie du NR entre 2 vertèbres par trou de conjugaison ;
- ME va de C1 à L1-L2 = 45 cm  75 cm pour CV  présence du sac dural pour les PL (pas de
ME mais sac méningé avec LCR) ;
6
TD de Monsieur BRET
Biologie 2
2007
I 5 ) NERFS RACHIDIENS ou SPINAUX (corps)
- 2 racines : dorsale (infos sensitives = AFFÉRENCES) et ventrale (infos motrices =É FFÉRENCES)
- un nerf rachidien est mixte
- racine dorsale  racine ventrale : ganglion spinal( de somas)
- à la périphérie : SNP = nerf =2 types de branche :
- cutanée  nerf cutané
- musculaire  nerf musculaire(sensitif et moteur)
- chaque NR assure innervation sensitive d’un territoire cutané segmentaire = dermatome
- nerfs sont entremêlés = plexus (cervical, branchial, lombo-sacré ...)
I 6 ) SUBSTANCE GRISE (SG) et SUBSTANCE BLANCHE (SB)
- dans ME, SG (relais) est au centre et SB (communication) à la périphérie
- SG : foncée = somas, dendrites, SIA, synapses ; divisée en cornes (3)
- SB : blanc nacrée = faisceaux de fibres nerveuses myélinisés ; divisée en cordons
I 7 ) SYMÉTRIE
- ME divisée en 2 moitiés symétriques (G-D) partiellement séparées par les 2 sillons
- présence de 3 couloirs de communication : les commissures
I 8 ) VARIATIONS RÉGIONALES
- volume de SB  de bas en haut
- corne latérale n’existe seulement que de C8 à L2
II ME SEGMENTAIRE ET PLURISEGMENTAIRE
II 1 ) SUBSTANCE GRISE DE LA ME
La cytoarchitectonie de la ME = groupes de neurones appelés « noyaux » ou lames médullaires.
Elle est toujours au centre (En plurisegmentaire = colonnes).
II 1 A ) LES NOYAUX SENSITIFS (sensibilité somato-viscérale)
Dans tous les tissus, présence de Récepteurs sensibles à une stimulation mécanique (hors les
organes sensoriels). Les infos arrivant à ces R* = la sensibilité somato-viscérale
II 1 A a) LES DIFFÉRENTS TYPES DE CLASSIFICATION
- Classification de SHERRINGTON : noyaux différentiés en fonction du type d’infos qu’ils
reçoivent (càd du type de R* qui a capté le message)  3 groupes :
- la sensibilité extéroceptive : S. réceptionnée dans un dérivé de l’ectoderme par des
extérocepteurs sensibles à des stimulations d’origine externe (= S cutanée)
- la sensibilité proprioceptive : S. réceptionnée dans un dérivé du mésoderme par des
propriocepteurs sensibles à la pression, tension, position, douleur (= S profonde)
- la sensibilité intéroceptive : S. réceptionnée dans un dérivé de l’endoderme par des R
intéroceptifs artériels sensibles à la douleur et la dilatation, ou viscéraux sensibles
à la distension, l’irritation, la douleur (= S viscérale) ;
- Classification psychophysique
- Classification actuelle : on tend à transposer ces impressions  subjectives en termes
d’activité des Récepteurs et des centres de projection ; cf COURS
II 1 A b) LA SENSIBILITÉ SOMATIQUE : LA SOMESTHÉSIE
b1 - les modalités (4 catégories) = mécanique/ thermique/chimique/douloureuse
 Sensibilité mécanique (S. mécanoréceptrice)
 tactile (cutanée) : extéroceptive
1) la S.E.T.É = S. extéroceptive tactile épicritique ou discriminative
2) la S.E.T.P = S. extéroceptive tactile protopathique ou non discriminative
7
TD de Monsieur BRET
Neurobiologie
2007
On va rencontrer 3 grandes qualités : pression (position), toucher (vitesse), et vibration ( de pression) ;
Ces R* ont une densité  selon les territoires, l’épaisseur de la peau (épiderme, derme, hypoderme), et la
présence ou non de poils ; et sont reliés à des fibres de type A-I-II ;
2 types de R* :
 R* à terminaison libre (superficiels):
 R* à formation corpusculaire :
 profonde (de position) : proprioceptive
3 grandes qualités des R* dans muscles, tendons, articulations :
statesthésie = Sensibilité à la position (angles des articulations)
kinesthésie = S. au mouvement (v, amplitude, direction)
baresthésie = S. à la force
 R* musculaires : - du FNM (annulospirale : Ia ; bouquet :II)
- des tendons (golgi :Ib)
- douleur (III-IV)
 R* articulaires : Ruffini, Paccini, Golgi (ligament)A-II
douleur (III-IV)
b2 - les terminaisons sensitives de la SG de la ME
- 2 classifications : CAJAL (noyaux) et REXED (lames médullaires) ;
- division de la ME en 3 régions fonctionnelles  (sensibilité : corne dorsale ;
motricité : corne ventrale ; échanges et régulation : corne intermédiaire)
- grosseur des fibres ; collatéralisation
II 1 A c) LA SENSIBILITÉ VISCÉRALE (intéroceptive) : 3 modalités
- afférences inconscientes et n’interviennent que dans des opérations de régulation
purement réflexes  R ultraspécialisés (baroR*, chémoR*)
- afférences accompagnées de sensations organiques 
- un acte simple (toux, vomissement...)
- signaler un besoin engendrant un comportement organisé avec participation
somatique et volontaire : tensio-R* (mécano R*)  SG de la ME et du TC et
relais dans le Thalamus médian via aires I somatiques et sensorielles
- afférences avec douleurs viscérales  R* nociceptifs empruntent sens inverse du SNNV
O ou P  SG de la ME (zone V)  empruntent le faisceau spino-thalamique 
centres végétatifs.
II 1 B ) LES NOYAUX MOTEURS
Ils contrôlent la musculature
II 1 B a) LA MOTRICITÉ VISCÉRALE : muscles lisses (viscères ou blancs)
- voir le SNNV
- prend son origine dans corne latérale = colonne intermédio-latérale externe (CILE
de C8-L2) = système O ou dans colonne en torsade (de S2-S4) = système P ;
- reçoit des infos suprasegmentaires (HTH et LC).
8
TD de Monsieur BRET
Neurobiologie
2007
II 1 B b) LA MOTRICITÉ SOMATIQUE : muscles striés (squelettes ou rouges)
- ils sont constitués de fibres musculaires fusiformes, de diamètre et de longueur variables ;
- départ des noyaux moteurs de la zone IX (corne ventrale) avec 2/3 fibres  et 1/3 γ ;
- chaque colonne commande un muscle;
- existence d’une somatotopie de la corne ventrale ;
- hors renflement : 2 noyaux et colonnes
- noyau médian ventral   commandent muscles du corps
- noyau médian dorsal 
(muscles axiaux)
- au niveau des renflements : 3 autres noyaux et colonnes en + pour commander muscles des membres ;
- noyau latéral ventralmuscles des racines ou proximaux ;
- noyau latéral dorsalmuscles distaux ;
- noyau rétro-dorso-latéral muscles à mouvement fin (extrémités)
- les extenseurs en ventral : abducteurs ; les fléchisseurs en dorsal : adducteurs
II 1 B c) LES R.I.N. (SG-SG)
permettent 2 types d’association :
- associations intra-segmentaire ;
- associations inter-segmentaires par des IN associatifs (golgi II à axone court = RIN)
II 2 ) SUBSTANCE BLANCHE DE LA ME (SB)
- Blanche car constituée de Fibres Nerveuses (FN) myélinisées par OD (SNC) ;
- FN regroupées pour former des FAISCEAUX de SB = voies de conduction des messages sans
modifications qualitatives et quantitatives ;
- Elle assure des liaisons de 2 sortes :
II 2 A ) LES ASSOCIATIONS INTERSEGMENTAIRES
1) Par les cellules cordonales ou cordon de Pierre-Marie ; 2) Par les neurones sensitifs
II 2 B ) LES LIAISONS ME-ENCÉPHALE (périphérie de la ME)
présence de Faisceaux dits spécifiques non disposés dans le désordre
II 2 B a ) Liaisons par faisceaux ascendants (SENSITIFS) : ME  E
a 1) Faisceau Spino-Thalamique = FSTh (ME-TH E) :
 voies antéro-latérales (voies extra-lemniscales):
- S.E.T.Th-A : Sensibilité Extérocept. Tactile THermo-Algésique = faisceau latéral (néo).
- S.E.T.Pr. : Sensibilité Extéroceptive Tactile Protopathique = faisceau ventral (paléo).
- + faisceau spino-réticulo-Thalamique (entre les 2)
 voies des cordons postérieurs (CP) ou des cordons dorsaux ou des colonnes
dorsales ou faisceaux de Gracilis et Cunéatus (voies lemniscales):
par Gracilis : infos provenant des membres inférieurs ;
par Cunéatus : infos provenant des membres supérieurs.
- S.E.T.E. : Sensibilité Extéroceptive Tactile Epicritique ;
- S.P.C. : Sensibilité Proprioceptive Consciente.
+ baresthésie (pression) et pallesthésie (s. ostéo – périostée)
Caractéristiques : - ne transportent pas le même type d’infos, donc pas le même type de R* au départ ;
(des voies des CP) - on n’aboutit pas au même endroit ; la SETE va uniquement au Thalamus via le Cortex
cérébral, alors que la SPC va et vers le CC et vers le Cortex du Cervelet (patron du
proprioceptif) par noyau Z ;
- seules voies sensitives qui ne font pas relais dans la SG de la ME ; elles passent par la SB
mais iront faire relais uniquement dans les noyaux (SG) correspondants du TC (bulbe)
 noyaux de Gracilis et Cunéatus + noyau Z.
9
TD de Monsieur BRET
Neuroiologie
2007
a 2 ) Faisceau spino-cérebelleux = FSC (ME  Cervelet)
- Faisceaux de Flechsig (F. spino-cérébelleux dorsal
- Faisceau de Gowers (F. spino-cérébelleux ventral)
II 2 B b ) Liaisons par faisceaux descendants (MOTEURS) : E  ME
La destination finale est LE MUSCLE
b1) Faisceaux directs du cortex moteur volontaire :
- F cortico-spinal ou cortico-médullaire  pyramidal direct et croisé (vers ME)
commande les muscles du corps (voie pyramidale);
- F cortico-nucléaire (vers TC) ou F. géniculé commande les muscles de la tête.
b2) Faisceaux appartenant à des voies associatives (voies extra-pyramidales)
= motricité d’accompagnement des mouvements volontaires  prennent leur origine
dans le TC et vont vers la ME vers zones VIII et IX puis vers MUSCLES; il y en a 5 :
- F rubro-spinal (part du N Rouge dans mésencéphale) ;
- F réticulo-spinal (part de la FR) ;
- F vestibulo-spinal (part des N vestibulaires dans pont) ;
- F tecto-spinal (part du tectum dans mésencéphale) ;
- F olivo-spinal (part du N olivaire dans bulbe).
II 2 B c) nouvelle classification dans la ME (par BUSER)
- F pyramidal croisé + F rubro-spinal = système moteur latéral
- F pyramidal direct + autre F associatifs = système moteur médian
II 2 C ) RÔLES DE LA ME
2 rôles :
- Centre de relais des infos sensitives et motrices (sauf voies des CP) ;
- intervient au niveau bas de la hiérarchie motrice en tant que :
 Centre d’activités réflexes (manifestation élémentaire de l’activité motrice) ;
réflexe = réponse stéréotypée déclenchée quasi automatiquement par un stimuli sensitif ou
sensoriel précis ; qui échappe totalement à la volonté ; ils sont innés et caractéristiques de
l’espèce ; il y a des réflexes extrinsèque et intrinsèque.
 Siège d’activités automatiques
ME peut engendrer des commandes motrices rythmiques, organisées vers les muscles sans
intervention des structures supra-spinales ou d’afférences périphériques : réponses
stéréotypées, innées, caractéristiques de l’espèce, déclenchées et arrêtées volontairement, et
adaptables en f(x) de l’environnement ; activités dirigées par un CPG (Central Pattern
Générator)  suite à un ordre volontaire ou autre (stimulus externe), le CPG va générer
l’activité automatique et son organisation spatio-temporelle.
II 2 D ) EXEMPLES DE CIRCUITS RÉFLEXES
II 2 D a) Les réflexes extrinsèques : Réflexe ipsilatéral de Flexion (RF) ou de retrait.
- extrinsèque car le R* est situé hors de l’organe
- origine : sensibilité cutanée et musculaire, fibres + les fines (ARF = Afférent Réflexe Flexion)
- organisé selon le principe de l’Inhibition Réciproque (IR)
- réflexe de nature polysynaptique donc lent ;
- la flexion du membre sera due à 2 mécanismes simultanés :
- contraction des muscles fléchisseurs due au RF ;
- relâchement des muscles extenseurs antagonistes du à l’IR ;
- réflexe de défense, de protection mettant en jeu n muscles  réalisation d’un mouvement =
motricité réflexe « phasique » ; il peut se généraliser (f(x) de l’intensité du stimulus) 
R d’extension croisée (REC) qui contribue au maintien de la position debout.
10
TD de Monsieur BRET
Neurobiologie
2007
II 2 D b) Les réflexes intrinsèques (R* situé dans l’organe) : Réflexe myotatique (RM) ou
d’extension ou d’étirement ou stretch-réflexe ou réflexe musculotendineux ou réflexe
monosynaptique ou réflexe proprioceptif inconscient
- Définition : si on étire un muscle strié quelqu’il soit par une stimulation, il va réagir par une  du
niveau de contraction  un raccourcissement du muscle ; contraction qui tend à ramener le
muscle à sa longueur initiale ; le RM est donc un asservissement du muscle en longueur.
- Constatations : l’étirement d’un muscle (actif)  l’activation des FNM (Fuseaux Neuro Musculaires) qui
vont envoyer une réponse à 2 effets centraux complémentaires :
- par 1 connexion monosynaptique, excitation des Mn   contraction réflexe du muscle = RM
- simultanément, les Mn  des muscles antagonistes sont inhibés de façon disynaptique 
relâchement du muscle antagoniste = IR (inhibition réciproque)
Le résultat de ces 2 effets = extension de l’articulation par raccourcissement du muscle étiré,
puis retour à sa longueur initiale.
- Rôles : les FNM exercent un contrôle permanent de l’activité des Mn  ;
- donc en condition statique, RM = servomécanisme assurant un rétrocontrôle inhibiteur de
la longueur des muscles (régul. l muscle)  régulation adaptée au maintien d’une position
donc intervient dans genèse et régulation du tonus postural mais la variable contrôlée (l du
muscle peut être fixée à  valeurs ; le choix de la l est fait par les neurones fusimoteurs
(point de consigne) ; le niveau spinal ne permet que des réajustements locaux de l’activité
motrice posturale ; l’activation tonique est assurée par des structures situées dans TC.
- en mouvement, RM = servoassistance assurant un rétrocontrôle inhibiteur de la longueur
des muscles. 2 éléments s’ajoutent :
une commande motrice centrale supraspinale = nouvelle l du muscle qui agit sur Mn et sur
Mn, et le comparateur (FNM) qui vérifie s’il y a coïncidence entre réalité et consigne.
- Conclusion et applications cliniques :
- l’activité musculaire  est permanente (sauf pendant sommeil paradoxal) car FNM n’est
jamais silencieux = tonus musculaire
- le RM assure le maintien du tonus des muscles anti-gravitaires (extenseurs) et la régulation du
RM (boucle ) contrôle le déroulement harmonieux de la contraction musculaire (pas de
mouvements saccadés) en rehaussant le seuil de sensibilité.
- en clinique on utilise la composante phasique (dynamique) du RM (contraction rapide avec
latence courte: 0,7ms) = R tendineux, il teste l’intégrité des circuits nerveux et si  de la
latence  signe d’atteinte du nerf musculaire ; il montre aussi le degré de facilitation des
centres spinaux par la présence ou l’absence de spasticité musculaire (état de tonus accru
accompagné de réflexes tendineux exagérés) à la suite de lésions du TelEncéphale.
- Boucle gamma() = contrôle du réflexe myotatique:
- ne participe pas directement au RM (pas d’afférences proprioceptives) ;
- module la sensibilité du FNM (servoassistance) car FIF (Fibres Intra fusales) innervées par
Mn  seulement, donc le seuil de déclenchement ;
- activité  sous contrôle de structures du TC (FRAD = Formation Réticulée Activatrice
Descendante et Cervelet)  influent sur la tension appliquée sur RAS ;
- effecteur d’un système de régulation de la tension du fuseau destiné à amortir les effets propres de
l’étirement ou du relâchement des muscles : évite la production d’à-coups dans la continuité du
tonus musculaire dont le mécanisme fondamental, le RM est ramené à une position moyenne.
- Réflexe myotatique inverse (RMI):
- réflexe de sécurité neurotendineux, réflexe disynaptique : quand un muscle est étiré, le RM tend à
s’opposer à l’élongation mais si la force de l’étirement est trop intense, il y a risque de déchirure
musculaire, alors rôle du RMI (dans les corpuscules neurotendineux de Golgi sensibles à la tension
des tendons
11
TD de Monsieur BRET
Neurobiologie
2007
TD 3 : PLAN
SYSTÈME NERVEUX NEUROVÉGÉTATIF
(SNNV) ET MÉDULLOSURRÉNALES
/ SYSTÈME LIMBIQUE
I
INTRODUCTION
II ORGANISATION GÉNÉRALE
III SYSTÉMATISATION FONCTIONNELLE
III-1 -ORTHOSYMPATHIQUE ( OS ) ou THORACO-LOMBAIRE
III 1 a ) Caractéristiques (5)
-a  ) niveau somatique
-a  ) niveau viscéral
III 1 b ) Effecteurs
III 1 c ) Conclusion sur l’OS
III 1 d ) Médullo-surrénales
III-2 -PARASYMPATHIQUE ( PS ) ou CRÂNIO-SACRÉ
III 2 a ) Caractéristiques (4)
III 2 b ) Effecteurs
III 2 c ) Conclusion sur le PS
IV CONCLUSION ( interactions )
V SYSTÈME LIMBIQUE
TD 3 : COURS
SNNV
I INTRODUCTION
- assure innervation efférente viscérale (fibres musculaires lisses) et contrôle (régulation) des f(x)s
viscérales ; il transmet également la sensibilité viscérale (douleur par tension, compression, hypertrophie,…)
- fonctionnellement, les actions du SNNV (vie végétative) et du SNCS (vie de relation) sont liées entre
elles ; les structures neuronales d’intégration centrale (centres végétatifs dans C cérébral, dans SL, dans
HTH) des 2 systèmes sont inséparables  SNCS peut agir par l’intermédiaire du SNNV sur l’activité des
effecteurs qui contrôlent le maintien de l’HOMÉOSTASIE du milieu interne et la NUTRITION.
- le SNNV n’est pas soumis au contrôle conscient et volontaire  AUTONOMIE (indépendance relative)
de certains organes effecteurs, et alors le SNNV est un modulateur (adapte leur fonctionnement
harmonieux en respectant leur indépendance) de cette activité autonome (plexus nerveux entérique) ; il est
possible toutefois d’apprendre à maîtriser certaines réponses viscérales ou glandulaires et donc à contrôler
volontairement l’activité des effecteurs du SNNV ; il est caractérisé par sa rapidité d’action et
l’importance des modifications produites an niveau des f(x)s viscérales.
II ORGANISATION FONCTIONNELLE GÉNÉRALE
- individualité anatomique propre du SNNV pour adapter (équilibrer le milieu interne très instable) de façon
incessante les effecteurs aux conditions environnementales ;
- en cas de pathologie, il y a dysfonctionnement NV (désordre NV) et non paralysie ;
- organisation anatomique f(x)nelle à 3 niveaux :
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- niveau  : segmentaire, avec des centres intra-axiaux, des ganglions périphériques et des nerfs
végétatifs commandant la motricité viscérale, avec une individualité due à 2 caractères
- présence de 2 neurones et d’une double articulation synaptique permettant l’intervention
aisée de dispositifs modulateurs ;
- convergence au niveau d’une même viscère d’une double représentation végétative :
- système ergotrope ou orthosympathique(O ou  )   NA (producteur d’énergie)
- système trophotrope ou parasympathique(P)
  AChm (restaurateur)
chacun des 2 systèmes présentant une activité tonique partielle de base ; il y a entre les 2, un
équilibre ; sur ce fond, l’activation de l’un des 2 selon les situations (repos, activité, danger,
stress), permet un contrôle dominant d’un système sur l’autre, fin, efficace du f(x)nement
intrinsèque des organes effecteurs ; leur activité paraissant antagoniste mais en fait
complémentaire permet un contrôle rapide ; il y a 2 exceptions :
- glandes sudoripares : organisation de type O mais libération d’AChm ;
- la médullosurrénale : organisation de type P mais libération d’A et NA.
- niveau suprasegmentaire :
- FR mésencéphalique végétative et HTh (« cerveau » végétatif) qui contrôle les fonctions
végétatives (motricité viscérale et équilibre intérieur) et le système endocrinien (axe
hypothalamo – hypophysaire) + organise les comportements.
- niveau  :
- système limbique (« cerveau » émotionnel et affectif) : CA, FH, S, Cx Cingulaire = régulation de
l’expression émotionnelle, de la vie affective et du comportement instinctif.
- cortex moteur
- cortex fronto-orbitaire.
III SYSTÉMATISATION FONCTIONNELLE (niveau inférieur)
III 1) SYSTÈME O ou THORACOLOMBAIRE
- impliqué dans les réactions d’alerte ou d’urgence, cad préparer via l’HTH l’organisme à une
réaction rapide face aux agressions du milieu extérieur ;
III 1 a) caractéristiques (5):
- centres intra-axiaux à topographie exclusivement médullaire (C8-L3);
- gg végétatif relais loin de l’effecteur, près de l’axe  longueur des neurones pré  postgg ;
- mode d’organisation segmentaire (C8-L3), dans corne latérale de la SG de la ME (zone
VII : colonne intermédiolatérale externe) ;
- libération de NA à l’effecteur (+ NPY et ATP), et d’ACh nicotinique ds ganglion
végétatif (+ neuropeptides, 5-HT, DA) ; (ganglion = centres nerveux végétatifs
périphériques sur lesquels se projettent des efférences spinales et des afférences viscérales
 fonction intégrative ajustant l’activité de la voie finale) ;
- systématisation  selon contingent somatique et viscéral :
a ) niveau somatique = certains éléments du revêtement cutané, muscles pilomoteurs,
vasomotricité des vaisseaux de la peau, muscles des glandes sébacées et sudoripares ;
- centres : tout le long de la ME par fraction ;
- ganglions : proximaux dans chaîne ganglionnaire latérovertébrale de part et d’autre
de la colonne vertébrale unis les uns aux autres ;
- nerfs végétatifs : prégg  par RCB (rameau communicant blanc): 14 RCB, fibres
type B, myélinisées, 1 pré/12 post);
postgg  par RCG(rameau communicant gris) : nombreux (RCB),
fibres de type C, non myélinisées, en passant par voie rachidienne.
a ) niveau viscéral
- centres: dans ME avec correspondances anatomofonctionnelles ;
- centre cardioaccélérateur (C8-D3) ;
- centre bronchopulmonaire (D3-D4) ;
- centres digestifs splanchniques (D5-L2) ;
- centres anospinal, vésicospinal, génital (éjaculation) ;
- ganglions relais : prévertébraux et préviscéraux ( diaphragme)
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- nerfs végétatifs  prégg :  précédent + trajet spécifique = nerf splanchnique ;
 postgg : longues, non myélinisées, soient regroupées en plexus avec
trajet nerveux propre, soient suivent collatérales de l’aorte (plexus)
.
III 1 b) effecteurs de l’O
- effets dus à la NA ; 2 types de R*:  et , plusieurs sous-types ;
- certains effets sont excitateurs (E+), d’autres inhibiteurs (I-) ;
- la mise en jeu de l’ O  des effets I- sur TGI (tractus gastro-intestinal), sur glandes
digestives et salivaires, sur bronches, poumons ; ailleurs ce sont des effets E+ (œil, poils,
cœur, vaisseaux, organes génitaux, métabolisme).
- il y a des circuits réflexes dans le système thoraco-lombaire de type somato-viscéral
(dilatation de la pupille après stimulation sur aire somatique), de type viscéro-viscéral ( du
rythme cardiaque quand  de CO2 dans le sang ou  d’O2).
III 1 c) conclusion sur l’O
- son organisation anatomique permet une divergence de l’innervation, donc une multiplicité
des organes innervés ;
- sa mise en jeu est générale (décharge en masse) (qqf locale) ;
- présence d’un tonus sympathique continuellement actif ;
- quand HTh est activé (peur, frayeur, douleur...)  réaction systémique sur tout
l’organisme  un état d’alarme, d’urgence, de stress avec adaptation immédiate ;
- d’autres états émotionnels nécessitent leur mise en jeu : colère, rage, froid, hypoxie, brûlure,
choc hémorragique..., avec la possibilité par l’organisme d’accomplir une activité
musculaire , avec r(x) de fuite ou de combat (fight or flight) : alors colonne O et MS
fonctionnent comme un tout avec potentialisation mutuelle ;
- action brutale et rapide.
III 1 d) la médullosurrénale (glande endocrine)
- glandes situées au dessus des reins, p=15g, divisées en 2 parties, médullaire (centre) et
corticale (sécrétion des Hormones stéroidiennes) ;
- organisation anat. P (fibres prégg longues) mais la MS libère dans sang hormone
(action INDIRECTE): A(80%) + NA(20%) + enképhalines, protéines, ATP,
Calcium ; donc O excite ¢ chromaffines (= fibres postgg courtes de la MS) qui 
dans sang hormone à effet 5-10 fois + durable (effets surtout de type) ;
- intervient dans toute situation d’urgence mettant l’individu devant une nécessité d’adaptation
immédiate ; l’activation de l’axe sympathique (ortho) puis médullo-surrénalien, avec
libération de NA puis d’A dans le sang par les médullosurrénales =
L'organisme subit la sollicitation, laquelle déclenche une réaction générale d’alarme immédiate sur l’axe
catécholaminergique (CANNON); (= effort de l’organisme pour s’adapter à de nouvelles conditions) caractérisée par
des modifications des paramètres biologiques (activation 0S : NA ; MS : NA , A  et autres produits = réponse
physiologique adaptative anticipant une action à venir = fuite ou combat chez animal) :
- augmentation du débit cardiaque donc de la fréquence = tachycardie.
- augmentation de la résistance vasculaire et VC  augmentation de la pression artérielle.
- bronchodilatation (+ d’O2) et  du CO2 circulant.
-  du péristaltisme (inhibition de la sécrétion des glandes et VC mésentérique).
- vasodilatation du système musculaire (redistribution du sang viscéral par VC cutanée et splanchnique et
VD musculaire et cérébrale).
- modification des métabolismes glucidique et lipidique (glycogénolyse et lipolyse)  + de glucose par 
métabolisme cellulaire .
- modification de l'hémostase (coagulation sanguine + rapide).
- augmentation de la vigilance.
- libération d’enképhalines ( sensibilité à la douleur).
-  force musculaire
- piloérection (chez animal).
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Certaines substances sont mobilisées immédiatement en situation de stress : ce sont les catécholamines stockées
au niveau des terminaisons nerveuses sympathiques (NA), ainsi qu'au niveau des médullo-surrénales (A et NA
et autres); leur libération présente un pic sécrétoire 2 minutes après le stimulus.
Les modifications physiologiques entraînées par l'activation de l'axe sympathique vont dans le sens d'une
mobilisation très rapide d'énergie (non habituelle) = dépenses d’énergie (système de secours) et d'une nouvelle
distribution énergétique en faveur des territoires musculaire et cérébral au profit d'une réaction comportementale
de …lutte ... ou de fuite !
III 2) SYSTÈME P ou CRÂNIO SACRÉ
III 2 a) caractéristiques(4)
- centres intra-axiaux, situés aux 2 extrémités :
- dans TC (noyaux III-VIIb-VII-IX-X)
- dans ME sacrée (S2-S4), colonne en torsade ;
- ganglion loin de l’axe, prés de l’effecteur; neurones prégg  postgg;
-  d’AChn dans ganglion, d’Achm à l’effecteur ;
- seul le contingent viscéral existerait, car essentiel au fonctionnement normal et habituel
des organes ;
le P se divise en 3 territoires :
- céphalique (dans TC) = III-VIIb-IX ;
- cervico-thoraco-abdominal (dans TC) = X ou CPE ou pneumogastrique;
- pelvien (dans ME) ;
III 2 b) Effecteurs du P
Le P a des effets I- cœur, yeux, organes génitaux ; excitateurs sur TGI, bronches - poumons,
glandes sécrétrices. Il y a des circuits réflexes mettant en jeu le système cranio-sacré de
type somato-viscéral (pleurs en réponse à une irritation de la cornée), de type viscéroviscéral (sécrétion réflexe des glandes salivaires en réponse au goût).
III 2 c) Conclusion sur le P
- il y a spécificité de l’innervation des effecteurs (convergence)
- mise en jeu restreinte à des organes précis, mais possibilité de f(x)nner en association ;
- tous les organes innervés par le P, le sont par l’O, mais la réciproque n’est pas vraie;
- les effets du P n’ont pas de signification physiologique chez un individu normal.
IV CONCLUSION SUR SNNV
Ces 2 systèmes antagonistes ont des interactions possibles :
- ON/OFF, réciproque, synergie, coopération.
La plupart des régulations se font d’abord avec un seul système l’autre étant complémentaire
dans l’effort (car nécessité d’actions qui mettent en jeu le système de la vie de relation) :
Cœur = au repos, le système frein est le P, il ralentit le rythme normal ; si effort, il y a levée du frein
 accélération cardiaque, et ce n’est qu’en effort prolongé qu’intervient l’accélérateur O ;
L’HTH représente le + haut niveau d’intégration (rencontre des commandes de la vie de relation =
comportements, du SNNV et du système endocrinien).
Réflexes viscéraux de la ME (réflexes de VD par excitation thermique, de pilo-érection locale par
excitation cutanée nociceptive, vésical après une atonie transitoire) ;
Réflexes viscéraux du TC (circulation : centre modérateur du cœur, vaso-motricité ; respiration ;
déglutition ; vomissement ; salivation)
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TRONC CÉRÉBRAL (T.C.)
MORPHOLOGIE et CARACTÉRISTIQUES
- MESENCÉPHALE
= TECTUM et PÉDONCULES CÉRÉBRAUX
- METENCÉPHALE = PONT DE VAROLE ou PROTUBÉRANCE ANNULAIRE
- MYELENCÉPHALE = BULBE RACHIDIEN ou MOELLE ALLONGÉE
- trait d’union entre E et ME long de 5 cm
- constitué de 3 parties : MésE (pédoncules cérébraux) + MetE (pont) + MyelE (bulbe rach. ou M allong.)
- avec rattachement du cervelet au niveau du MetEncéphale
- 4 rôles :
- zone de passage à double sens (sensitif  et moteur  )
- lieu d’origine et de terminaison de faisceaux reliant E et ME assurant un contrôle nerveux de la
posture, assurant l’audition ;
- centre de certaines fonctions physiologiques : PA, respiration, équilibre...
- centre déterminant le niveau d’activité du Telencéphale, et le maintien du cycle éveil-sommeil.
voies prenant leur origine dans TC=
systèmes modulateurs diffus (SMD) rattachés à la FR
Ce sont des systèmes neurochimiques fonctionnels localisés dans TC et partie antérieure basse du cerveau.
- existence d’ordres internes qui intéressent de nombreuses régions cérébrales ; transmis par des
neurones ayant un réseau d’axones très étendu ;
- il existe dans le cerveau plusieurs regroupements de ce type de neurones ayant 3 règles :
- ils utilisent chacun un neuromédiateur particulier ;
- ils forment un réseau de connexions très étendu (divergence), de caractère diffus ; réseaux
en // avec les voies principales de communication ;
- ils interfèrent entre eux (interaction).
- ils ne transmettent pas d’infos sensitives ou d’infos motrices, mais ils ont des fonctions de
régulation de grandes populations de neurones, impliqués dans des fonctions + spécialisées =
moduler, en f(x) des situations comportementales et/ou environnementales, l’importance f(x)nelle
des stimuli internes ou externes, et activer spécifiquement les structures nécessaires à une réponse
adaptée  couplage avec voies neuronales principales.
- systèmes permissifs car ne permettent à des opérations de se réaliser que sous certaines conditions ;
- ils semblent jouer également un rôle essentiel dans certains aspects du contrôle moteur, de la
mémoire, de l’humeur, de la motivation ou du métabolisme du cerveau.
- affectés par de nombreuses drogues psychotropes dont ils sont la cible, ils occupent une place
de choix dans les théories actuelles sur les bases biologiques de certains troubles psychiatriques.
- présence de structures et fonctions tes, et de caractéristiques communes :
- chaque système est constitué d’un petit ensemble de neurones ;
- les somas de ces neurones sont situés presque tous dans le TC(mésencéphale) ;
- chaque neurone influence beaucoup d’autres dans tout le cerveau ;
- ils semblent libérer les molécules de Nm dans le milieu extra ¢ pour qu’elles puissent diffuser
au contact de nombreux neurones, plutôt que d’agir par mécanisme synaptique proprement dit ;
- 4 grands systèmes sont connus actuellement : NA, DA, 5-HT, ACh.
- NA (7 nx): du locus cœruleus (noyau bleu : A5-6-7)  cerveau  terait sensibilité du cerveau (éveil
général) / tous stimuli sensoriels externes marquants (nouveaux, inconnus, et non spécifiques) ou en
réponse à des stimuli stressants (stress physiques ou situations aversives) = filtre;
impliquée dans cycle veille-sommeil, dans vigilance (mécanismes d’attention sélective et d’éveil
comportemental en réponse aux modifications soudaines de l’environnement ou aux stimuli aversifs,
apprentissage, mémoire), dans la plasticité cérébrale, dans relation avec toxicomanie : dépendance
physique, dans la maturation cérébrale au cours du développement par le biais du sommeil paradoxal, dans
l’activité motrice (initiation, vitesse, résistance), dans motivation, dans la régulation sympathique
périphérique, dans troubles psychiatriques (dépressions,…),...
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Il y a 2 faisceaux distincts :
- le faisceau NA dorsal (à partir des nx A5-6-7) avec des projections descendantes vers ME et TC, et des
projections ascendantes vers le Cervelet, le TH, l’HTH, le SL et le néocortex (large répartition) ;
- le faisceau NA ventral (à partir des noyaux A1, A2, A3, A4, situés dans la partie latérale du tegmentum
pontique) vers ME, MésE, TH, région septale, cervelet et cortex cérébral  régulation de la fonction
autonome sympathique périphérique (SNV) par  PA et du rythme cardiaque.
- 5-HT (9 nx de B1 à B9): du noyau du raphé du mésencéphale (B7-8) vers tout le cerveau (HTH,
hippocampe, striatum, septum, cervelet, néocortex)   même rôle (SRAA) = serait de maintenir actif le
traitement des données endogènes qui ne sont pas directement liées aux événements externes
(pacemaker). Impliquée dans contrôle des rythmes circadiens, du cycle veille-sommeil (raphé médian
prépare le sommeil pendant l’éveil), de la thermorégulation, de la prise alimentaire, de la nociception
(contrôle suprasegmentaire des messages nociceptifs), de l’activité motrice (réflexe), de l’agressivité, du
comportement sexuel, de paramètres neurovégétatifs (t° centrale), dans le mécanisme des hallucinations,
dans états affectifs d’où troubles psychiatriques : anxiété généralisée, dépression, TOC...
B1, B2, B3 situés dans le Raphé du Bulbe (FR ou SR) avec des projections descendantes vers la ME pour
moduler les info sensorielles et motrice et déprimer les info nociceptives ;
B4 et B5 situés dans le Raphé du Pont et vont sur tout le TC ;
- DA (A8 à A13) : avec une grande organisation anatomique = 4 systèmes
-à partir de la substance noire (A9 + A8) vers néostriatum (noyau caudé et putamen) = voie
mésostriatale ou nigrostriée ( facilite l’initiation des mouvements volontaires, le déclenchement et
l’harmonisation des réponses motrices à partir de stimuli environnementaux) ;
-à partir de l’aire tegmentale ventrale (ATV =A10) dans MésE vers cortex frontal (zones antérieures :
cortex cingulaire, enthorhinal, préfrontal et hippocampien) et limbique (septum-amygdale-NAC) (voie
mésocorticolimbique)  f(x)s cognitives et motivationnelle ( impliquées dans système de
récompense, dans relation avec toxicomanie : dépendance psychique, dans troubles psychiatriques
(induction et traitement des psychoses), dans motricité extra-pyramidale, dans l’émotivité : humeur, dans
faim, soif, thermorégulation, dans éveil : processus d’attention et d’intention, dans 1 niveau général 
d’activation. ;
-à partir de A12 = voie tubéro-infundibulaire (HTH) = prolactine.
Les neurones DA ne sont activés que par des stimuli qui ont pris un sens au cours des expériences vécues
par l’individu (situations et expériences mémorisées) càd préalablement traitées dans les aires
corticales; les modifications résultantes sont dues à l’éveil comportemental déclenché par le caractère
émotionnel ou renforçant de l’événement traité auparavant par des structures corticales qui nécessitent
elles-mêmes la participation des neurones 5-HT et NA (eux-mêmes en interaction) ; ils créent une
hiérarchisation fonctionnelle entre les structures pour donner une réponse adaptée (indicateurs :
décodage de la signification de tous les événements, et décideurs : sollicitation des structures devant
intervenir dans la réponse) = conduites adaptées (si lésions, il y a perte des capacités d’initiation et
d’adaptation). Ils contrôlent harmonieusement les systèmes intégrateurs de traitement de plusieurs
modalités sensorielles dans différents processus, cognitifs, émotionnels, attentionnels, volitionnels).
Les données suggèrent que l’activité des neurones NA serait modifiée par la réactivité des neurones
5-HT ; et que la présence d’une transmission NA corticale est nécessaire à l’obtention d’une
transmission DA sur les structures sous – corticales (participant de façon prépondérante aux processus de
renforcement et de récompense), fonctionnelle = 5-HT  NA  DA
Toutes les projections antérieures de ces neurones se rassemblent pour former le FMT ou MFB =
Faisceau Médian du Télencéphale à double sens.
- ACh : à partir de 2 complexes situés du mésE au cerveau antérieur
 celui du cerveau antérieur basal : noyaux médian du septum (Ch1-2) et basal de Meynert
(Ch4) ou noyau interpédonculaire vers hippocampe, néocortex et système limbique ;
 celui ponto-mésencéphalo-tegmental (dont le noyau parabrachial et le noyau tegmental latéral =
système activateur de Moruzzi et Magoun (Ch5-6) vers Th, HTH, septum, cortex préfrontal et vers
le bas ; ils sont impliqués dans régulation de l’excitabilité du cerveau (éveil cortical, activation
corticale du SP), dans apprentissage, dans mémorisation, dans le contrôle de certaines
activités motrices.
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