Léo VIALLON 2nde 4 Lundi 15 Février 2010 Histoire – Exposé : La

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Léo VIALLON
2nde 4
Lundi 15 Février 2010
Histoire – Exposé : La démocratie Athénienne
Introduction
La Grèce est le berceau de la Démocratie. Elle s'organise d'abord en cités, regroupant les
petits régimes locaux qui existaient avant. Athènes prend de l'importance en réunissant autour d'elle
toute l'Attique. Ce rassemblement est en partie dû à des questions militaires, le rassemblement de
groupes armés pour former les régiments ayant fait se rapprocher des régions autour d'une autorité
plus centralisée. Athènes acquiert également une grande importance par son commerce très
développé ; en effet sa position stratégique et son territoire entouré de mers est très propice aux
échanges avec toute la Méditerranée. C'est pour permettre ce développement que les habitants de
l'attique se rassemblent autour d'Athènes. Athènes va ainsi devenir la première puissance grecque et
va donc devoir également se développer dans son organisation : elle choisira la démocratie.
1. Historique : de la Grèce archaïque, par les
premières réformes et jusqu'à la fin de la
tyrannie
L'oligarchie
A la disparition des monarchies primitives, les grandes familles des cités s'emparent du
pouvoir : c'est l'oligarchie. C'est un régime à magistrature qui pose les bases de la future république
mais le pouvoir est limité aux plus nobles. La Grèce est divisée en quatre tribu, chacune étant
gouvernée par un homme, le φυλο-βασιλεύς.
Le Fonctionnement :
L'institution la plus haute est l'assemblée de l'Aéropage où siègent les grandes familles
aristocratiques et les anciens dirigeants. Cette assemblée nomme et contrôle tous les autres
magistrats et possède le pouvoir exécutif (promulgue et fait appliquer les décrets). A la tête du
gouvernement, bien que nommé par l'Aéropage, sont les 9 archontes. Ils sont renouvelés
annuellement. Le premier, dit archonte éponyme car donne son nom à l'année de son mandat, assure
le pouvoir judiciaire ; le second, nommé archonte-roi, à en charge la religion ; le troisième, dit le
polémarque, est responsable des préparations et actions guerrières. Les six autres archontes étant
chargé du pouvoir législatif. Enfin, il avait été créé une assemblée, l'Ecclésia (Εκκλησία), assemblée
où siégeaient les représentants de citoyens mais uniquement de ceux capables de s'armer pour
former des hoplites en cas de guerres. Elle n'avait, de plus, qu'un rôle minime et consultatif.
Les premières réformes
Les premières réformes sont apportées par Dracon et Solon à la fin du VIIeme siècle et au
début du siècle suivant. Dracon instaure l'écriture de la loi ce qui donne une égalité de tous face à la
loi, bien que cela n'aide pas les défavorisés. De plus, les lois sont affichées à Athènes pour permettre
leur diffusion.
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Les premières pierres d'un pouvoir donné au peuple sont posées par Solon. Il commence par
une tentative d'égalisation des athéniens. Tout d'abord il fait table rase sur les dettes des paysans et il
libére les nombreux Athéniens s'étaient réduit en servitude notamment pour payer leurs dettes, après
avoir interdit ce « gage du corps ». Cela, pour relancer le développement économique et pour aider
l'intégration populaire dans la politique. Il renforce le pouvoir de l'Ecclesia en lui donnant le
pouvoir de nommer les magistrats et en y faisant entrer des représentants de toutes les classes
sociales. Pour préparer les réunions de cette gigantesque assemblée, il instaure la Boulè (Βουλή),
conseil composé de 400 membres (100 par tribu). Enfin, il crée l'Héliée, un tribunal populaire formé
de 6000 citoyens tirés au sort. Toutes ces institutions seront bientôt les bases du nouveau régime,
démocratique. Néanmoins, les citoyens ont des droits différents selon leur classe sociale, classes
sociales bien définies par la loi et laissant de nombreuses inégalités.
Quelques années de régression : la tyrannie
Les classes différentes classes sociales et l'émergence d'une nouvelle classe de commerçants
déséquilibre le système en place donnant Pisistrate la possibilité de prendre le pouvoir.Il instaure
« la tyrannie » qui n'est en fait rien d'autre qu'une monarchie. Pendant son règne, Pisitrate engage
les réformes égalitaires auquelles se refusait Solon mais il enlève le pouvoir au peuple. Mais à la
mort de Pisitrate, le peuple, ayant pris conscience de la place qu'il pouvait prendre par les réformes
de Solon se réveille et renverse ses successeurs. Dès lors va pouvoir se mettre en place un régime
démocratique.
Les grandes réformes du début de la démocratie
Les réformes de Clisthène
Clisthène fut celui qui selon la formule d'Aristote, « donna le pouvoir au peuple » et instaura
donc réellement la démocratie athénienne.
Pour l'organisation administrative du territoire, il conserve l'organisation en tribus mais la
modernise et divise un peu plus le territoire athénien faisant passer le nombre de tribus de 4 à 10.
Il accroit également leurs proportions car il donne la citoyenneté athénienne à des milliers
d'autres hommes (étrangers dits métèques résidant à Athènes depuis longtemps, hommes
illégitimes) qui n'y avait pas droit jusque là. Il crée un calendrier politique définissant des réunions
régulières pour les différentes institutions. La Boulè est désormais constituée de 500 membres (50
de chacun des dix tribus) tiré au sort et possède tout l'exécutif. L'Héliée retrouve tous ses pouvoirs
confisqués pendant la tyrannie mais les crimes de sang ou religieux sont encore jugés par
l'aéropage. L'Ecclésia récupère tout pouvoir sur la politique, cela induit cela induit donc pour le
citoyen un devoir de participer à la politique, sans quoi le régime ne peut pas fonctionner.
Les autres grandes réformes démocratiques
Ephialtès, poursuivant l'oeuvre de Clisthène transferera à l'Héliée une grande partie du peu
de ce qu'il restait à l'Aéropage, ne lui laissant plus que les crimes contre les dieux à juger, réduisant
ainsi au minimum le pouvoir de la seule assemblée non égalitaire.
Il est également instauré quelques mesures permettant de garantir la démocratie pour éviter
le retour de la tyrannie ou de l'oligarchie. Parmis celles-là était la graphè para nomon (ἡ γραφή
παρά νόμων) (la graphè étant une action en justice), il s'agit du droit donné à chaque citoyen
d'accuser un homme politique pour une de ses actions, cette accusation étant ensuite débattue au
sein de l'Héliée et la personne en question pouvant être bannie au nom de la sécurité de la
démocratie voire exécutée. Il existait aussi l'ostracisme, vote annuel où chaque citoyen pouvait
désigner une personne qu'il jugeait dangereux pour la démocratie, si il y avait une majorité, le
citoyen en question était banni de la cité pour dix ans et obligé à s'exiler de la grèce, dix ans après
lesquels il retrouvait sa liberté, ses droits civiques et ses biens.
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2. La Démocratie à son apogée :
fonctionnement et principes
L'organisation administrative
L'attique est divisée en Tribu puis en trittye puis en dème. Le dème est la séparation de base
du système politique athénien. Chaque dème est dirigé par un démarque élu par l'ensemble des
citoyens du dème. L'assemblée des citoyens du dème avait en charge la gestion des comptes publics
et la police. Les trittyes sont un simple rassemblement de quelques dèmes proches. Ces trittyes sont
classés en trois catégories : les trittyes de la ville, ceux de la ville d'Athènes et de ses environs, ceux
sur la côte et enfin ceux de dits « de l'intérieur », les autres. Les trittyes servent surtout au
rassemblement suivant : l'assemblage en tribus. Un tribus est composée de trois trittyes, une de
chaque catégorie pour favoriser le mélange des citoyens, et pour réduire encore le pouvoir de
l'aristocratie. Les tribus sont le regroupement le plus important sur le plan politique puisque c'est
ainsi classés que les citoyens s'expriment à l'Ecclesia, de plus, c'est par tribu que sont tirés au sort
les représentants des deux assemblées principales du régime démocratique. Enfin, les tribus étaient
également le découpage militaire puisque chaque tribu formait son régiment en cas de guerre.
L'organisation des institutions
A la base de tout le système démocratique est l'Ecclésia, l'assemblée de tous les citoyens.
Cette assemblée joue un grand rôle politique et ne fait pas qu'élire des représentants, elle détient à
elle seule une partie du pouvoir législatif puisque les lois doivent êtres soumises et votées par
l'Ecclésia pour entrer en vigueur. Pour déclarer la guerre, l'accord de l'écclésia est également requis
L'Ecclésia à également un pouvoir de contrôle sur les magistrats, et elle dispose de plusieurs
moyens contre ces magistrats. Parmi ceux-là, il y a l'ostracisme, vote qui leur permettait de bannir
une personne jugée dangereuse pour la cité ; droit qui s'exerçait pas vote à bulletin secret et il
suffisait d'une simple majorité, sur un minimum de votants, pour qu'un citoyen soit exclu. Il y a
également la graphè para nomon (cf.plus haut).
Parmis les écclésiastes étaient tirés au sort les citoyens qui siégeaient à la Boulè, il y avait 50
citoyens de chaque Tribu tirés au sort, pour un an, ce qui faisait 500 bouleutes. La Boulè avait une
partie du pouvoir législatif (l'autre partie était à l'écclésia). Tout citoyen pouvait proposer une loi, la
loi était débattue par l'écclésia puis mise en forme, préparée et arrangée par la Boulè avant d'être
votée par l'écclésia. La Boulè à également un pouvoir de contrôle sue le pouvoir exécutif.
Parmi les bouleutes, chaque groupe des 50 bouleutes de chaque tribu assuraient, pendant
1/10 de l'année la fonction de prytane. Les prytanes sont chargés de préparer les séances de
l'Ecclésia (convoquer les citoyens, préparer les débats, établir l'ordre du jour, puis la surveillance le
jour ds débats). Ils assuraient une permanence pour une éventuelle prise de décision en urgence.
Ensuite, le pouvoir judiciaire était sous le pouvoir de l'Héliée, un tribunal populaire où
siégeaient quelques 6000 citoyens tirés au sort parmi les volontaires de plus de 30 ans de l'écclésia.
Évidemment tous ne siégeaient pas en même temps : il y en avait 201 ou 401 pour les affaires
minimes et privées et jusqu'à 1501 pour les affaires d'importance.
Enfin, les archontes sont également tirés au sort, mais uniquement dans les classes
supérieures. Il y avait donc 10 archontes, chargés de la justice et des diverses charges religieuses.
Ce sont ces archontes qui forment l'assemblée de l'Aéropage en y restant à vie après leur mandat.
L'aéropage avait quand à elle des fonctions religieuses et juridiques. Elle jugeait les crimes
de sang et les crimes à implication religieuse.
En tout, une seule magistrature était pourvue par élection et non pas par tirage au sort car
elle demande des connaissances précises : ce sont les stratèges. Ils ont en charge le pouvoir exécutif,
le contrôle de l'armée, et s'occupent des affaires étrangères. Il était élu un stratège par tribu au début
puis il a été autorisé qu'une tribu aie deux stratèges laissant donc une tribu lésée pendant un an.
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La démocratie en géographie
Athènes était le centre de sa démocratie, quasiment tous les actes civiques se déroulaient
donc à Athènes. La vie politique était essentiellement centrée sur l'agora, une place de marché au
centre d'Athènes. Autour de cette grande place étaient disposés toutes les institutions : le bouleterion
(siège de la Boulè) ainsi que la tholos ou les prytanes restaient jour et nuit, le tribunal de l'Héliée, et
le strategeion où se réunissaient les stratèges. Néanmoins, l'Ecclésia étant une gigantesque
assemblée, elle ne pouvait pas être réunie sur l'Agora, c'est pourquoi ils s'installent sur la Pnyx une
colline surplombant l'Agora et libre. A la fin du Veme siècle fut même ajouté une sorte d'auditorium
pour accueillir les citoyens. Évidemment, tous les citoyens (quelques dizaines de milliers) ne
pouvaient pas être rassemblées dans un auditorium (capacité de 6000 puis agrandie à 10000 places),
mais tous les citoyens ne venaient pas non plus jusqu'à Athènes à chaque Ecclésia. Les lois, écrites,
étaient également affichées sur l'Agora, juste à côté du bouletèrion.
Le citoyen
Est citoyen tout homme libre de plus de 18 ans né d'un père et d'une mère athénienne. La
citoyenneté pouvait être donnée à des métèques (étrangers) exceptionnellement, après un service
rendu à la cité et après un vote à bulletin secret à l'assemblée, mais ils ne pouvaient pas exercer de
magistratures.
Cela représentait entre 30.000 et 60.000 personnes selon les époques, mais ne représentait
que 21% des personnes libres et 13% de la population totale. La place de citoyen était très convoités
et du coup très contrôlée par les athéniens : à la moindre contestation possible, un tribunal pourvait
être convoqué pour juger si tel était bien citoyen. En cas de fraude avéré, le délit était très
sévèrement puni : le réfractaire était réduit en esclavage.
Les jeunes enfants subissent à leur majorité une éducation militaire pour le futur citoyen qui
pourra ensuite être mobilisé : c'est l'éphébie. Dès 18 ans les neo-citoyens sont quotidiennement
entraînés jusqu'à leurs 20 ans aux sports et aux armes. Ils prononcent ensuite un serment face à
l'Ecclésia, marquant leur entrée dans la citoyenneté.
Le citoyen a des droits : il a le droit de siéger à l'écclésia, le droit de se porter volontaire
pour les tirages au sort de magistrats (avec parfois une réserve sur l'âge), de se présenter aux
élections. Et puisqu'il peut siéger à l'écclésia, il peut proposer des lois. Pour que chacun puisse
exercer un mandat malgré son travail, Périclès avait instauré le misthos (ὁ μισθός), salaire du
fonctionnaire. Il a également des avantages : il a droit, de la part de la cité à des aides lors de
disettes éventuelles, il est invité aux banquets de clôture des grandes fêtes, il a accès au théâtre, et il
est le seul à avoir droit d'acquérir un bien foncier.
Ses droits lui donnent évidemment des devoirs. Il doit tout d'abord le respect des lois de la
cité, il doit aussi s'armer et partir s'il est appelé au combat, comme tous les citoyens entre 20 et 49
ans. Les plus riches étaient engagés dans l'artillerie et les moins riches comme hoplites, classés par
appartenance à leur tribu, enfin les plus pauvres étaient relégués au rang de rameur sur les navires,
incapables de s'armer. Ils devaient également payer les impôts à la cité.
Ils devaient également plus ou moins faire usage de leurs droits civiques et participer à
l'Ecclésia car sans citoyens à la base, rien ne pouvait fonctionner ! Cela n'était pas écrit comme une
obligation mais c'était une condition sine qua non pour le fonctionnement de la démocratie directe
athénienne.
La démocratie et la religion
A Athènes, démocratie et religion sont indissociables. Les actes religieux sont même inscrits
dans les pratiques civiques. D'ailleurs, si l'agora est le centre institutionnels, c'est aussi le centre
religieux avec quelques temples importants et le passage de la voie des Panathénées, voie destinée
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au passage de la procession en l'honneur de la déesse de la ville, Athéna. Cette procession est
d'ailleurs un moment d'unification des citoyens autour de leur démocratie. De plus, l'agora est
placée juste au pied de l'Acropole.
3. La fin de la démocratie à Athènes
Le début du Veme siècle est l'apogée de la démocratie athénienne, Athènes est la première
citée grecque et à la tête d'un gigantesque empire grâce à ses alliances notamment par la ligue de
Délos. Néanmoins, la seconde puissance grecque, Sparte entre en guerre contre Athènes en même
temps. En -431 Athènes perd sa première bataille. Décimée par la peste en -429, Athènes perd la
guerre et en reste ensuite très affaiblie. Cet affaiblissement et le nombre réduit de citoyens présent
(étant partis en guerre) permet à un groupe de riches de prendre le pouvoir dans un dème proche
d'Athènes, dans la ville de Colone. Ils s'empressent de retirer aux citoyens les plus pauvres leurs
droits et supprime le misthos pour que seuls les plus riches puissent se permettre de gouverner. Ils
suppriment aussi le γραφή παρά νόμων pour éviter les contestations de leur pouvoir. Ce régime est
néanmoins renversé par les soldats rentrant de guerre. Un autre coup d'état oligarchique aura
également lieu juste après la défaite athénienne en -404, -405. Trente oligarques s'emparent du
pouvoir central. Ils prennent des mesures encore plus strictes : ils restreignent la citoyenneté à
quelques 3000 plus riches habitants, il supprime les tribunaux populaires et l'Ecclésia, et l'aéropage
récupère ses pouvoirs. Mais encore un fois, le peuple, remis de la guerre abat ce régime et restaure
la démocratie. La démocratie commence donc à s'affaiblir puisque des coups d'états arrivent à s'y
produire mais elle reste assez forte pour survivre puisqu'elle peut encore renverser ces régimes
étrangers.
Mais la guerre à considérablement détruit la cité. La population, réduite, ne peut plus rétablir
la puissance économique d'Athènes et réparer tous les dommages de la guerre. La Ligue des alliés
d'Athènes, la Ligue de Délos est dissoute. La puissance militaire d'Athènes est donc également
grandement diminuée. Quelques erreurs de l'Ecclésia vont également affaiblir la cité comme
l'exclusion de grands penseurs comme Anaxagore et Socrate.
Néanmoins tout au long du IVeme siècle, la démocratie arrive à survivre. Mais les citoyens
ne viennent plus aussi nombreux à l'Ecclésia et il faut les appâter par le salaire gagné par un siège à
l'Ecclésia. De plus, ces dépenses entraînent une augmentation des impôts pour les riches, qui
commencent à manifester leur mécontentement. Athènes tente alors d'imposer son hégémonie à ses
anciens alliés et voisins comme elle le pouvait par le passé. Mais cette fois Athènes affaiblie ne
réussit pas ; les cités se révoltent guidés par le roi de Macédoine qui conquiert la Grèce. La
démocratie ne survit pas à cette domination. Les institutions persistent quelques temps mais perdent
leurs fonctions petit à petit et sont finalement dissoutes définitivement par l'abolition de la
constitution en – 322.
Conclusion
La Démocratie Athénienne aura duré deux siècles. Au moyen-âge on trouve des régimes
fonctionnant par élections en Inde et dans les pays slaves néanmoins le collège électoral était très
limité. Ensuite on devra attendre la création de l'Amérique, ou la révolution Anglaise pour retrouver
des démocraties en Europe. Ce ne sont plus des démocraties directes comme la démocratie
Athénienne mais les citoyens élisent leur représentants. Elle arrivera en France après le révolution.
La Grèce, quand à elle ne retrouvera une démocratie qu'en 1975.
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