PROCRÉATION 1ère PARTIE : Restitution des connaissances (8 points). L'ovulation et la nidation constituent deux événements essentiels à l'origine de l'établissement de la grossesse. Une connaissance approfondie de ces mécanismes permet d'envisager la maîtrise de la procréation. Après avoir présenté les mécanismes aboutissant à l'ovulation et à la nidation, expliquez le mode d'action d'un contraceptif oral. L'exposé sera organisé et accompagné d'un schéma localisant l'action du contraceptif. Un seul exemple de contraceptif oral est attendu. 2ème PARTIE - Exercice 1 - Pratique des raisonnements scientifiques - Exploitation d'un document (3 points). Les relations entre les testicules et l'hypophyse Montrer que les données des expériences sont en accord avec un contrôle de la production des spermatozoïdes par la FSH hypophysaire et une rétroaction de la testostérone sur l'hypophyse. Document : relations entre injections de fortes doses de testostérone puis de FSH de synthèse (même rôle que la FSH naturelle) et production de spermatozoïdes chez un homme d'après http://www.endotext.org/male/male1/male1.html 2ème PARTIE - Exercice 2 - Résoudre un problème scientifique (Enseignement Obligatoire). 5 points. Une jeune femme consulte le médecin pour une absence de cycle menstruel. À partir de l'exploitation de l'ensemble des documents, expliquez l'origine des signes cliniques observés (arrêt de la croissance des follicules ovariens avec absence d'ovulation) chez cette patiente. Document 1 : dosages de la LH de la FSH et de l'œstradiol LH (UI/L) FSH (UI/L) Œstrogènes (œstradiol en pg/ml) Phase folliculaire 1,5 à 10 2 à 17 30 à 90 Pic ovulatoire 18 à 90 9 à 26 90 à 400 Phase lutéale 1 à 16 2à8 50 à 200 21 < 0,5 25 Hormones dosées (hormones fonctionnelles) Taux mesurés chez une femme aux cycles normaux Taux mesurés chez la patiente Phase folliculaire Pic ovulatoire Phase lutéale Remarque : sur une période d'un mois les concentrations mesurées ne présentent aucune variation cyclique chez la patiente, quelle que soit l'hormone dosée Document 2 : résultats de traitements hormonaux de la patiente Document 2a : test hormonal de stimulation par injection de GnRH Hormones dosées (hormones fonctionnelles) en UI/L Taux avant injection Taux 30 minutes après injection Taux 60 minutes après injection LH 33 170 130 FSH < 0,6 < 0,6 < 0,8 UI : unité internationale de référence Document 2b : traitement par FSH Une thérapie par administration de FSH a permis une croissance des follicules et un déclenchement de l'ovulation. Document 3 : partie du brin non transcrit du gène codant pour la FSH D'après www.inrp.fr/Acces dossier Procréation IMMUNOLOGIE 1ère PARTIE : Restitution des connaissances (8 points). Depuis la première vaccination réalisée par Pasteur, les connaissances acquises sur les mécanismes immunitaires permettent d’expliquer comment un premier contact des cellules immunitaires avec un antigène protège l’organisme d’une infection ultérieure provoquée par cet antigène. Présentez sous forme d’un schéma les mécanismes cellulaires et moléculaires de la réponse déclenchée par un premier contact avec l’antigène, puis exposez sous forme d’un texte comment la vaccination protège l’organisme contre un antigène de manière durable. Les mécanismes de neutralisation et de destruction de l’antigène ne sont pas attendus. 2ème PARTIE - Exercice 1 - Pratique des raisonnements scientifiques - Exploitation d'un document (3 points). Le paludisme est une maladie infectieuse due au développement dans les hématies d'un parasite, nommé Plasmodium falciparum. Les crises de paludisme sont variables d'un individu à l'autre. Les adultes ayant grandi dans une région touchée par le paludisme ont des crises moins fortes que les enfants ou les adultes n'ayant pas grandi dans ces régions. À partir des seules informations extraites du document, expliquez cette différence. Document : Du sérum de trois lots de singes est obtenu après purification de plasma sanguin : - Sérum 1, extrait de singes jamais infectés par le plasmodium - Sérum 2, extrait de singes infectés 1 fois par le plasmodium - Sérum 3, extrait de singes infectés 2 fois par le plasmodium. Trois nouveaux lots de singes qui n'ont jamais été en contact avec plasmodium falciparum sont constitués et numérotés A, B et C. Trois jours après leur avoir inoculé le parasite, on leur injecte respectivement un des trois sérums : le sérum 1 au lot A, le sérum 2 au lot B, le sérum 3 au lot C. on mesure alors la quantité de parasites dans leur sang pendant 10 jours. Les résultats de ces dosages sont présentés dans le graphique ci-dessous. On rappelle que le sérum est obtenu après purification du plasma sanguin. il ne possède plus, notamment, de cellule sanguine mais contient les anticorps spécifiques des agents infectieux rencontrés précédemment. D'après manuel de SVT TS Edition Didier 2ème PARTIE - Exercice 2 - Résoudre un problème scientifique (Enseignement Obligatoire). 5 points. Les anticorps sont les agents du maintien de l'intégrité du milieu extracellulaire. Ils sont les effecteurs de l'immunité acquise et sont spécifiques d'un antigène donné. À partir des informations extraites des documents, mises en relation avec les connaissances, expliquer la spécificité de la réponse immunitaire par les anticorps. Document 1 : résultats d'un test d'Ouchterlony dans une boîte de Pétri, vue de dessus et observée à l'œil nu Le test est basé sur le principe de la diffusion des molécules dans un gel. Lors de la rencontre des anticorps avec leurs antigènes, un arc de précipitation se forme. Puits central : sérum de lapin immunisé contre la sérumalbumine bovine (BSA), une protéine présente dans le sérum de bœuf. Puits périphériques : 1 : sérum de chèvre 2 : sérum de porc 3 : sérum de lapin 4 : sérum de bœuf 5 : sérum de cheval 6 : BSA D'après http://www.sordalab.com/catalogue/produit.php?numprod=531 et http://www.sordalab.com/documents/ouchterlony.pdf Document 2 : Structure schématique d'une molécule d'anticorps circulant Source : http://imgt.cines.fr/textes/IMGTeducation/Tutorials/IGandBcells/_FR/Structure3D/Figure1.html Document 3 : comparaisons des séquences en acides aminés des chaînes lourdes et légères de deux anticorps anti-VIH Document 3a : comparaison des séquences en acides aminés des chaînes lourdes de deux anticorps anti- VIH : anticorps anti- gp 120 et anticorps anti-p24 AA : acides aminés. Document 3b : comparaison des séquences en acides aminés des chaînes légères de deux anticorps anti-VIH : anticorps anti- gp120 et anticorps anti-p24 AA : acides aminés D’après les données du fichier « igg-vih-8seq.edi » du logiciel ANAGENE