Révisions Cyrano + quelques autres textes

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Révisions de la séquence 4 – Le théâtre, texte et représentation.
- Etude de Cyrano de Bergerac, d’Edmond Rostand.
Objet d’Etude : ______________________________________________________________
Problématique : ______________________________________________________________
Thème de la pièce :___________________________________________________________
Epoque à laquelle elle a été écrite : ______________________________________________
Epoque à laquelle se passe l’histoire : ____________________________________________
Acte
Date /
durée
Ce qui s’y passe
lieu
Les moments
forts
L’intrigue amoureuse acte par acte : Observez particulièrement
 les scènes dans lesquelles un des personnages avoue son amour
- soit à un confident,
- soit à la personne qu’il aime, sans que celle-ci sache qui parle vraiment,
- soit à la bonne personne, mais en parlant de quelqu’un d’autre finalement (…cf acte IV)

Les scènes où il y a un conflit
Acte I
Acte II
Acte III
Acte IV
Acte VI
Révisions de la séquence 4 – Le théâtre, texte et représentation.
Pour la connaissance de l’œuvre, voici les questions que l’on pourrait vous poser lors de l’entretien de
l’oral :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Où se passe chaque acte ?
Pourquoi peut-on parler de mise en abyme dans le premier acte ?
Quand se passe chaque acte ?
Quels sont les actes où il y a du monde, et quels sont les actes plus intimes ?
Quelle est l’évolution des rapports entre Cyrano et De Guiche ?
Dans le troisième acte, c’est Roxane qui fait avancer à deux reprises la situation (à son avantage), avec
de la malice, du stratagème… Expliquer.
7. La lettre est un élément important tout au long de la pièce. Récapitulez les différents moments où une
lettre apparaît si vous avez vu la mise en scène de Podalydès, vendredi soir, dites comment il met cet
élément indispensable à l’intrigue, en relief).
8. Dans quels actes Christian est-il présent ?
9. Dans l’acte I, quelle est la scène où se fait un portrait précis de Cyrano ?
10. Quelles sont les scènes franchement drôles de la pièce ?
11. Si ç’avait été une comédie classique, comment la pièce serait-elle terminé ? Et comme ce n’est pas une
comédie classique, comment se termine-t-elle ?
12. Quelles étaient les règles du théâtre classique ? Pourquoi peut-on dire que Rostand fait fi de ces règles
qui régissaient le théâtre deux siècles avant lui ? (Moi ? c’est sûr, je la poserais cette question !)
La mise en scène :
1. Quelle liberté prenait Rappeneau, dans le film (avec Depardieu), pour la scène de l’acte I, dans laquelle
Cyrano dit à Le Bret qu’il aime Roxane ?
2. Sur le point de vue de qui insiste-t-il également ?
3. Quels éléments viennent parfois souligner le lyrisme ?
La mise en scène de Podalydès
1. L’utilisation de la vidéo, que permet-elle de faire ?
2. Les comédiens du premier acte : des femmes qui jouent des hommes.
3. le décor : il évoque clairement les lieux dans lesquels se déroulent les actes, mais ils ne sont jamais
entièrement réalistes, et c’est parfois les personnages qui les placent, ou les déplacent : on voit par
exemple à un moment Cyrano placer une porte, qui tient seule, dans le vide, et par laquelle il passe
ensuite. Il y a une autre scène où la porte fait un bel effet, dans l’acte III, quand Roxane est censée se
rendre à la soirée lecture de préciosités : les autres convives sont derrière la porte, et chaque fois qu’elle
ouvre la porte, on entend le bruit de l’autre côté (chant, paroles…)
4. Le décor s’évanouit à certains moments clés : notamment dans la scène du balcon que nous avons
étudiée avec les 1ère ES 1 : Roxane est tellement en extase, que Podalydès a décidé de la maintenir
par un fil, dans l’air en suspension, et de faire disparaître le balcon où elle se trouve.
5. Le sang est représenté par de gros confettis.
6. Le décor de la guerre (ate IV) : Podalydès a pensé au Radeau de la méduse de Géricault (tableau
romantique.)
Le radeau de la méduse,
Théodore Géricault, 1819.
Révisions de la séquence 4 – Le théâtre, texte et représentation.
Synthèse sur Cyrano de Bergerac.
Ce que l’on peut en dire
Le titre :
Une « comédie héroïque » :
Finalement, un drame
romantique :
L’intrigue principale :
Les intrigues secondaires :
Les personnages importants :
Les raisons pour lesquelles le
texte ne peut se suffire à luimême / le besoin de la
représentation
Une pièce hommage :
Les prises de liberté de Rostand
par rapport à ce à quoi il rend
hommage.
Les registres littéraires présents
dans la pièce :
Le but de Cyrano :
Sa quête :
Ses adjuvants (personnages qui l’aident dans sa quête) :
Ses opposants (personnages qui tentent de l’empêcher d’atteindre son but, consciemment, ou non) :
Le but de Christian :
Sa quête :
Ses adjuvants (ceux qui l’aident):
Ses opposants (ceux qui lui mettent des bâtons dans les roues):
Les documents complémentaires et lectures cursives:
1. Eux seuls le savent, de Jean Tardieu : une pièce moderne ? Comment Tardieu échappe-t-il au théâtre
traditionnel ? Comment s’en moque-t-il ? Montrer qu’il se moque de la fin heureuse qui intervient
souvent, dans certaines comédies, par le plus grand des zazars. (on appelle ça un Deus ex machina ).
2.
Hamlet, William Shakespeare, III 1, 1603.
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Avec cet extrait, on a affaire au théâtre élisabéthain. Vous le saviez déjà. Fallait-il vous le rappeler ou non?
D’un côté, vous le rappeler c’est considérer que peut-être vous aviez oublié, et donc, c’est vous déconsidérer.
D’un autre côté, c’est aussi vous aider dans vos révisions. Ne pas vous le rappeler, c’est prendre le risque que
vous l’oubliiez. Ne pas vous le rappeler, c’était peut-être aussi vous permettre de le retrouver tout seul dans vos
cours… Un vrai dilemme. Tiens, au fait, que signifie le mot « délibération » ? Qu’est-ce qu’un monologue
délibératif ?
a. Si vous ne saviez pas que c’est un extrait de théâtre et si vous n’aviez pas le nom du personnage avant la
réplique, à quel genre littéraire auriez-vous attribué cet extrait ? Le roman ? L’essai ? La poésie ? Et
pourquoi donc ?
b. Reformulez la question initiale sur laquelle porte la délibération :
c. Quelle première solution examine-t-il ? Quels sont les arguments en faveur de cette première solution ?
d. A partir de quelle expression s’aperçoit-on qu’il n’envisage pas que des points positifs à cette première
solution ?
e. Quelle vision Hamlet a-t-il de la vie sur terre ? Quelle figure de style repérez-vous ?
f. Selon Hamlet, qu’est-ce qui empêche les hommes de se suicider ?
3.
Andromaque, Racine, 1667.
Pour votre gouverne, sachez que « le cruel » dont parle Andromaque au vers 5, c’est Pyrrhus, qu’elle aime,
mais qui ne l’aime pas vu qu’il aime Andromaque. Du coup, pour se venger, Hermione a demandé à Oreste (qui
aime Hermione qui ne l’aime pas vu que, si vous avez bien suivi, elle aime Pyrrhus) de tuer Pyrrhus. C’est
compliqué ? Meuh non ! N’avez qu’à relire deux fois ce que vous venez de lire (et relire vos cours aussi, piske
je vous l’ai déjà dit, ça hein…)
Et j’ai oublié de vous dire qu’avec cette pièce, on était dans le théâtre c… Ah pis non, je ne vous le dis pas.
Vous devez le savoir. Au fait, à quel genre théâtral on a affaire avec Andromaque ?
a.
b.
c.
d.
e.
f.
Qu’est-ce qui nous montre que Hermione est complètement déboussolée au début de ce monologue ?
Quelle première question se pose-t-elle au vers 4 ?
Mais sur quoi essaie-t-elle de se décider dans cette tirade ?
Quelle décision prend-elle aux vers 15 et 16 ?
A quel vers la voit-on flancher et faire pencher la balance de l’autre côté ?
Finalement, est-elle parvenue à prendre une décision ?
7. Le cid, Corneille, 1637, I, 6.
Rodrigue, c’est Le Cid (The Cid, yeahhh !). Il aime Chimène et n’est pas loin de l’épouser. Mais pas de bol, le
papa de Chimène a souffleté (c’est comme ça qu’on dit « mettre un pain » au XVIIe siècle, enfin, un pain, j’y
vais peut-être un peu fort. Disons une vilaine baffe, une gifle, quoi !) le papa de Rodrigue. Le papa de Rodrigue
demande donc à son fils de le venger (lui, il est trop vieux pour combattre le papa de Chimène qui est moins
vieux).
Ce passage est CELEBRISSIME. On l’appelle les « stances du Cid ». On appelle « stances » un poème lyrique
d’inspiration grave (religieuse, morale, élégiaque…). Et donc, vous en concluez que ce gredin de Corneille a
inséré un discours poétique (un poème quoi !) dans son théâtre. Et oui.
a. Relevez tous les mots de la première strophe qui montrent dans quel état d’âme se trouve Rodrigue.
b. Quelle figure repérez-vous dans les deux derniers vers de la première strophe ? A quoi servent ces deux
vers pour le spectateur ?
c. Quelles sont les expressions dans le texte qui disent clairement que Rodrigue est en plein dilemme ?
d. Pour quelles raisons ce choix semble-t-il impossible à faire (allez chercher dans la deuxième strophe)
e. Quel est donc ce dilemme ? Relevez les expressions qui désignent chaque choix possible pour Rodrigue.
f. Montrez que ces stances fonctionnent souvent sur un rythme binaire et expliquez pourquoi.
g. Quelle décision Rodrigue prend-il au début de la quatrième stance ?
Révisions de la séquence 4 – Le théâtre, texte et représentation.
h. Et quelle est-elle au début de la cinquième ? Bon d’accord, j’ai oublié de passer une ligne dans votre
texte, mais si vous savez compter (ce dont je doute vu ce que dit monsieur B******), vous vous en
tirerez aisément…
« L’endroit du décor », article de Laurence Liban, paru dans L’express.
Relisez cet article (et plus vite que ça !)
Il est intéressant à exploiter à partir du 1er intertitre : « Acte Ier Les coulisses de l’hôtel de Bourgogne »
1. Quelle a été la volonté d’Eric Ruf (c’est lui qui jouait Christian dans cette version) quant à ce premier
acte ? Que met-il donc en valeur ?
2. Comment Ruf rend-il à nouveau hommage au théâtre dans cet acte ? Regardez la fin de ce paragraphe
sur l’acte II, c’est beau ce qu’il dit.
3. Acte III –
a. Montrez le lien entre le texte et la représentation.
b. Montrez qu’un personnage joué sur scène n’est que l’interprétation du metteur en scène et ici du
scénographe. Quelle vision de Roxane Podalydès et Ruf ont-ils ?
4. Le tableau dont s’est inspiré Ruf pour le décor du quatrième acte est plus haut. Mais quel est donc le
poème auquel il fait référence ? Vous rappelez-vous comment était signifié le sang ?
5. Acte V – Encore une référence au théâtre et à la Comédie Française ?
Connaissance du théâtre en général
L’étymologie du mot « théâtre ».
Emprunté au latin classique. theatrum « théâtre, lieu de représentations; les spectateurs, le public » et au figuré.
« lieu où se produit quelque chose d'important », emprunté au grec θέατρον dérivé de θέαομαι, -εω̃μαι
«regarder, contempler ».
L’étymologie du mot « drame
Empr. au b. lat. drama, gr. δρα̃μα « action jouée sur scène, pièce de théâtre ».
Faites l’inventaire des pièces que vous connaissez (ne serait-ce que par extraits), siècle par siècle.
Rappelez-vous que vous êtes allé en 2nde…
Le XVIIe
Le XVIIIe
Le XIXe
Le XXe
Le théâtre classique Le théâtre au temps
Le drame
Théâtre de l’absurde
Théâtre moderne
des Lumières
romantique
Saurez-vous découvrir ce que désigne chaque définition :
a.
je suis un genre théâtral qui met en scène des personnages simples, issus des couches populaires
souvent (des valets, des bonnes, des bourgeois), en tout cas, des personnages assez proches du
spectateur, même s’ils sont stéréotypés. L’intrigue que je développe peut opposer par exemple un père à
son fils, en ce qui concerne un mariage, deux amoureux qui vont badiner et éprouver leur amour…
L’issue sera heureuse : le fils épousera celle qu’il aime, et les amoureux finiront par se retrouver… J’ai
pour but de montrer un caractère propre à l’homme (l’avarice par exemple), ou d’exposer les mœurs
d’une société (la préciosité des femmes au XVIIe par exemple). Finalement, je propose une satire des
hommes ou de certains milieux. J’essaie de corriger les hommes en les faisant rire.
b. Il s’agit ici d’un genre théâtral né au XIXe siècle à la suite des réflexions d'écrivains, et particulièrement
de Victor Hugo, chef de file du mouvement auquel on l’apparente. Ce genre nouveau marque la volonté
des dramaturges de s'affranchir des règles traditionnelles (règles du classicisme), jugées trop
contraignantes, notamment la règle des trois unités (sauf unité d'action). Dans ce genre, le souci de
modernité et de réalisme prévaut ; on délaisse parfois le vers pour la prose et l'on privilégie le
pittoresque et l'émotion : on mêle, selon le mot d'Hugo, « le sublime et le grotesque ». Certes l’intrigue
Révisions de la séquence 4 – Le théâtre, texte et représentation.
présente encore au spectateur de quoi le faire pleurer, mais les personnages ne sont plus issus de la
mythologie ou de l’histoire romaine (même si ce sont encore des personnages de haut rang, pour
certains). Et puis si quelqu’un meut, ce qui arrive souvent, on ne le cache plus aux yeux des spectateurs.
Il voit tout.
c. Je suis un type de théâtre apparu dans les années 1950, se caractérisant par une rupture totale par rapport
aux genres plus classiques, tels que le drame ou la comédie. Je traite fréquemment de l’absence de sens
chez l’homme et de la vie en général, celle-ci menant à la mort. L’origine de cette pensée étant sans
conteste le traumatisme, la chute de l’humanisme à la sortie de la deuxième guerre mondiale. Ionesco,
Adamov, Beckett, Genet, voire Pinter sont parmi les auteurs de ces œuvres qui ont bouleversé les
conventions du genre. La particularité de Ionesco et Beckett est qu'ils ont exposé une philosophie dans
un langage lui-même dénué de sens qui réduit les personnages au rang de pantins, détruit entre eux
toutes possibilités de communication, ôte toute cohérence à l'intrigue et toute logique aux propos tenus
sur scène. L’incohérence, le manque de logique, l’incongruité des situations mais également la
déstructuration du langage lui-même ont fait de ce style théâtral un mouvement dramatique à part
entière. Ce type de théâtre montre une existence dénuée de signification et met en scène la déraison du
monde dans laquelle l'humanité se perd. Il désigne essentiellement le théâtre de Beckett, Ionesco,
Arrabal, les premières pièces d'Adamov et de Genet.
d. Je suis un genre théâtral qui existe depuis l’antiquité grecque. Mon intrigue présente au spectateur des
personnages de haut rang (des rois, des reines, des princes). Ceux-ci sont souvent en proie à une passion
destructrice (ils aiment par exemple quelqu’un qu’ils ne devraient pas aimer, ou quelqu’un qui ne les
aime pas), et sont souvent aussi le jouet d’une force qui les domine (des Dieux qui empêchent, par
exemple, la flotte grecque de naviguer vers Troie). Je suis sensée provoquer terreur et pitié. Oui, le
spectateur doit être horrifié devant moi, mais aussi éprouver de la pitié face à ces personnages faibles,
ou aveugles qui courent à leur perte. J’ai connu une renaissance glorieuse au XIIe siècle grâce à Racine
et Corneille. Mais aussi au XXème siècle, grâce à Anouilh, Giraudoux ou Cocteau, qui reprennent les
mythes célèbres de l’Antiquité grecque.
Que représente une pièce de théâtre ? Que voit le spectateur ?
Qu’est-ce que le phénomène de double énonciation ?
Qu’est-ce que l’exposition ?
Que peut indiquer une didascalie ?
Comment appelle-t-on un enchaînement de répliques courtes ?
Comment appelle-t-on une longue réplique ?
En quoi le théâtre est-il proche du réel ?
Quels passages d’une pièce ne semblent pas réalistes (n’imitent pas ce qui se passe dans la vie réelle).
Quels sont les différents éléments d’une représentation ?
Pourquoi parle-t-on d’artifice au théâtre ?
En quoi consistait la règle des trois unités dans le théâtre classique ? Quelles étaient les autres règles du
théâtre classique ?
Art, de Yasmina Reza.
1. En quoi est-ce une comédie ?
2. Quelles sont les spécificités du texte théâtral dans cette œuvre ? Regardez l’organisation du texte dans
les premières pages.
3. Que peut-on dire de certains monologues ?
4. Quelle est la situation initiale ?
5. Quel est l’élément perturbateur ?
6. Définissez les trois personnages.
7. Quelle est la situation finale
Révisions de la séquence 4 – Le théâtre, texte et représentation.
La mise en scène de la pièce :
Que pouvez-vous dire des décors ?
Cette pièce vous semble-t-elle refléter la réalité ? En quoi ?
L’île des esclaves, Marivaux.
1. Comparez la situation initiale et la situation finale.
2. Quels sont les vrais moments de comédie ?
3. Qui est le personnage qui pleure le plus ? En quoi est-ce étonnant ?
4. Pourquoi la fin est-elle surprenante ?
5. Pourquoi peut-on parler de théâtre digne des Lumières ? Ne serait-ce pas un apologue théâtral ?
6. Montrez que le spectateur qui va voir cette pièce y va pour se détendre et rire, mais qu’on l’oblige à
penser…
7. Y a-t-il des conflits dans cette pièce ? Entre qui ? Quels types de conflits ?
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