GESTION ALTERNATIVE INTRODUCTION La GA s’oppose à la gestion classique. 90-05 en $ Indice MSCI Indice obligataire rendement 10 % 5% volatilité 14 ,5 % 6% Rendement/risques 0 ,69 0.92 Deux principales stratégies de GA : - stratégie directionnelle - stratégie d’arbitrage Les hedge funds ont un taux de mortalité très élevé : 8000 à 10 000 fonds meurent chaque année. Il y a 1200 milliards $ d’encours en GA : prés de 90 % de cet encours est concentré dans 10 % des fonds (un gros hedge funds pèse 1 à 20 milliards). Une taille conséquente pour un hedge est un handicap car il ne bénéficie plus de l’anonymat. Le Tremont index est un indicateur de la GA mais il est biaisé car il ne tient pas compte des faillites. Les produits structurés : il s’agit d’une combinaison de plusieurs produits : un produit de taux (dépôt a terme, certificat de dépôt, produit monétaire) et d’un produit dérivé (option, swap de variance…). Ces produits peuvent être capital garanti ou non. 1 PRESENTATION DE LA GA 1.1 Définition et objectifs DEFINITION : gestion non benchmarkée cad sans indices de références OBJECTIF : réaliser une performance absolue quelque soit la performance des indices (Total return) MOYEN : effet de levier + vente a découvert 1.2 Caractéristiques des fonds alternatifs 1. 2. 3. 4. 5. 6. libre choix des supports d’investissements libre choix géographique des investissements libre choix des styles d’investissements libre choix des instruments (marché cash, dérivés) fonds privés dispensés des règles de précaution et de prudence (95% des cas) Ticket d’entrée élevé = 500 000 $ / € 7. possibilités de souscription/rachat nécessitent des délais relativement long (stratégique peu liquide) 8. les fonds recherchent la performance absolue 9. les gérants investissent dans leur propres fonds 10. faible corrélation par rapport aux indices 1. 3 Les principaux styles d’investissement et leurs performances Stratégies développées au début des 90’s (ex: Quantum fund, Tiger, Stin Art). Cette stratégie représente un faible % mais les fonds sont très gros 1.3.1 Les stratégies bi-directionnelles Stratégies développées au début des 90’s (ex: Quantum fund, Tiger, Stin Art). Cette stratégie représente un faible % mais les fonds sont très gros. 2 stratégies : managed future, global macro 1.3.1.1 Caractéristiques Ces fonds utilisent massivement le levier et profitent de la volatilité Le Money Management est très important Le global Macro Pari macroéconomique (seulement 1/3 des fonds réussissent). Le Managed futur Repose sur l AT : indicateurs mathématiques, indicateurs graphiques Gestion court terme Deux sous stratégies : trend following (90% des fonds) et contrariant Utilisation de « black box » cad de modèle systématiques Le Money Management est très important 1.3.1.2 Les produits traités Taux d’intérêts, devises, actions et indices, matières premières Le managed future ne traite que les marchés a terme de ces classes d’actifs 1.3.1.3 L encours Représente 15 % de l’encours de la GA : GM : 9 %, MF : 7% Beaucoup de fonds ont disparus depuis les 90’s (baisse des performances) Les plus gros Hedge au monde sont des global macro 1.3.1.4 La performance GM: rdt: 14,8%, vol: 13,10%, RR: 1,13 MF: rdt: 12,3%, vol: 11,9%, RR: 1,03 1.3.2 Les stratégies d’arbitrage (relative value) 1.3.2.1 Les stratégies actions : 1.3.2.1.1 Caractéristiques Ces stratégies peut reposer sur de l’AF ou de l’AT Long-short equity La taille des deux jambes est différentes : stratégies directionnelles sur une partie du trade. Le LS est très lié à la hausse du marché action car cette stratégie a un biais à la hausse. L’avantage de cette stratégie est qu’elle repose sur un Spread (couverture en cas de baisse) Equity market neutral Les deux jambes sont identiques : l’achat et la vente porte sur un titre de même volatilité. Event driven Concerne les situations spéciales: restructuration, OPA/OPE (merger arbitrage) La réussite de ces arbitrages repose sur l’appréciation du succés des opérations. Prime d’OPA : taux sans risque + PR du non déroulement de l’opération La stratégie consiste à acheter la cible et à vendre l’acquéreur, puis à l’échéance d’apporter les titres achetés pour encaisser la PR. Pair trading : arbitrage action d’un même secteur Basket trading : arbitrage avec un panier d’actions 1.3.2.1.2 Les produits traités Actions et indices, CFD (avantage fiscale) 1.3.2.1.3 L encours Arbitrage actions : 66% LSE : 38 %, EMN : 12 %, ED : 16 % 1.3.2.1.4 La performance LSE: rdt: 14,10%, vol: 7,30%, RR: 1,93 EMN: rdt: 6%, vol: 4%, RR: 1,50 ED: rdt: 8 %, vol: 5,10%, RR: 1,57 1.3.2.2 Les stratégies de taux (fixed income arbitrage) : 1.3.2.2.1 Caractéristiques Le levier est supérieur a 10 car la volatilité du sous jacent est faible. Arbitrage de spread: long-short d’obligations L’objectif est d’arbitrer des titres mal positionnés sur la courbe de taux ou de titres dont les signatures sont sous évalués. Arbitrage de courbe L’objectif est d’arbitrer des maturités (barbell) 1.3.2.2.2 Les produits traités : Obligations et swap 1.3.2.2.3 L’encours : 8% des encours 1.3.2.2.4 La performance : rdt : 7,8%, vol : 4,2%, RR : 1,86 1.3.2.3 Les stratégies mixtes (convertible arbitrage) : 1.3.2.3.1 Caractéristiques Objectif : déduire du prix de l’obligation le coût de l’option d’achat et arbitrer si différence entre convertible et action + option. Risque obligation : taux et défaut (possibilité d’utiliser des CDS) Risque option : ajustement du delta Arbitrage efficace en marché baissier : achat obligation convertible + couverture CDS + VAD action pour neutraliser le delta. 1.3.2.3.2 Les produits traités : produits de taux et actions 1.3.2.3.3 L’encours : 6 % des encours 1.3.2.3.4 La performance : rdt : 6,9%, vol : 4,7%, RR : 1,47 1.3.3 Les autres stratégies 1.3.3.1 Caractéristiques Volatilité et levier faible High yield : spéculation entre spread de rating Dedicated short bias : VAD et emprunt de titres (que des positions vendeuses) Emerging market : emprunt de pays émergents Catastrophic bond : ce type de stratégies permet aux compagnies d’assurance de transférer leur risque. Elle couvrent les risques naturels : leur rémunération est basée sur libor + une prime spécifique au risque couvert. Le bond rémunère son détenteur en fonction des dégâts mesurés par des facteurs quantitatifs et qualitatifs. Le marché de ces titres est très étroit et il n’existe pas de marchés secondaires 1.3.3.2 Les produits traités : produits de taux, action, marché cash et dérivé 1.3.3.3 L encours : 4 % de l’encours 1.3.1.4 La performance : rdt 5,5% , vol : 6%, RR : 0,92 (HY et DSB) 1 ,4 Les investisseurs 1.4.1 La clientèle privée 80’s : ils représentaient les 2/3 des clients Aujourd’hui : 1/3 High net worth individual = personne physique qui detiennent plus de 1 million d’euros hors résidence principale : 8,7 millions de personnes dans le monde 1.4.2 Les investisseurs institutionnels Les fonds de pension : ABP (encours de 200 milliards €), PGGN…. Il investissent sur toutes les catégories d’actifs : la GA tend à augmenter Les banques en compte propre Les entreprises Les compagnies d’assurance Les fondations et école 2 ANALYSE DE L’INDUSTRIE DE LA GA 2.1 Les indicateurs de performance Ratio rendement- risques Ratio de Sharp : (rendement annuel – taux sans risque) / (volatilité un an) Si ce ratio : < 0 : le rendement annuel est inférieur au taux sans risque = 1 : stratégies directionnelles 2 : stratégies d’arbitrages Rappel indicateur gestion classique Faire du bêta : le gérant ne fait pas mieu que le marché compte tenu de la volatilité Faire de l’alpha : surperformance avec une volatilité identique au marché 2.2 les avantages par rapport à la gestion classique Le total return : gestion non benchmarkée donc performance absolue La corrélation : gestion non corrélée aux indices Les autres avantages : meilleur couple rendement risque, les gérants sont investis dans leur fonds et sont rémunérés en variable La structures des frais pousse le gérant à améliorer ses performance : fixe = 2 % et variable de 20 % à 50 % des profits. Hurdle = superformance par rapport à un benchmark (GC) High water mark = on prend x % de la performance sur les nouveau plus haut (GA) 2.3 la structure de l’industrie L’industrie est concentrée en haut et fragmentée en bas : 15 % des fonds gèrent les 2/3 des encours Encours < 10 millions : 2 % de l encours Encours < 10 millions : 1/3 des fonds Beaucoup de fonds se créent et disparaissent. On distingue deux type de gestionnaires : maisons indépendantes et les banques Les plus gros fonds : Beshow (19,3 milliards), Breet water associate (18,7 milliards), Goldman Sach AM (15,3 milliards), Man investment (14,2 milliards). 3 LES PERSPECTIVES 3.1 Les nouvelles demandes des investisseurs L’aversion aux risques : développement des structurés Le développement des fonds de fonds (multigestion) Les fonds de fonds sont diversifié et permettent d’accéder à des fonds fermé. Pour faire face aux problèmes de transparence : les gérant de fonds de fonds utilisent des questionnaires de due diligence (information sur la stratégie, la performance…) : il est important de connaître les règles d’allocation des fonds, le turn over, les taux de commissions, le gains et pertes potentielles) Avantages : Réduction des risques Contourner un ticket d’entrée trop élevé Profiter de plusieurs stratégies Accéder a des fonds fermés Inconvénients : frais de gestions fixes et frais de gestion variables 3.2 L’avenir de la GA 3.2.1 Le contexte actuel a ses limites La majorités des fonds ont des stratégies de taux : contexte de taux défavorable La liquidité des fonds est inégale : 35 % des fonds sont valorisés tout les mois, 30% tout les trimestre. Le développement de l’industrie limite les opportunités d’arbitrage Stratégies discrétionnaires 3.2.2 Un avenir compétitif Améliorer la transparence La liquidité Le cadre légal : protection de l’investisseur S’adresse à une clientèle fortunée : ticket d’entrée Problème de taille critique des fonds (capacité) Appréhension des investisseurs (levier) Fonds activistes : démantèle les entreprises