1S – Observer 2 Chapitre II : Vision et couleur I- Comment l’œil voit-il les couleurs ? (http://pedagogie.ac- toulouse.fr/svt/serveur/lycee/perez/oeil/oeilindex.htm) Lorsque la lumière pénètre dans l’œil, elle atteint la rétine qui contient des cellules réceptrices photosensibles : les bâtonnets pour la vision en faible luminosité les cônes pour la vision colorée. Ils sont de trois types, sensibles principalement au rouge, au vert et au bleu. Le cerveau traite l’information pour former une image colorée de notre environnement. II- Comment obtenir des lumières colorées ? 1- Superposition de lumières colorées : la synthèse additive Quand on superpose plusieurs lumières colorées, le cerveau en perçoit une nouvelle. C’est la synthèse additive des couleurs. Thomas YOUNG (1773 – 1829), médecin et physicien anglais, établit que l’on obtient une infinité de couleurs en superposant trois lumières colorées, rouge, verte et bleue (lumières primaires), d’intensités réglables (système R V B). En superposant ces trois lumières colorées, on peut obtenir du blanc. R + V → Jaune R + B → Magenta V + B → Cyan R + V + B → Blanc Deux couleurs sont complémentaires si leur synthèse additive donne du blanc. Ex. B et J ; R et C ; V et M. Un écran plat, comme ceux des téléphones portables, est divisé en petites unités lumineuses : les pixels. Chaque pixel est composé de trois sous-pixels colorés en rouge, vert et bleu. On règle l’intensité lumineuse de chaque pixel afin d’obtenir la couleur voulue pour le pixel. Les sous-pixels étant très petits, l’œil ne les distingue pas. Il perçoit la superposition des lumières colorées émises ; c’est la synthèse additive. Chaque pixel peut ainsi restituer un grand nombre de couleurs. 1S – Observer 2 2- Absorption de lumières colorées : la synthèse soustractive Effet d’un filtre sur la lumière blanche : Filtres Jaune Magenta Cyan Lumières primaires que laisse passer le filtre Lumière primaire absorbée par le filtre Superposition de filtres : En synthèse soustractive, il suffit des couleurs cyan, magenta et jaune (C M J) pour recréer quasiment toutes les couleurs. En superposant trois filtres (C M J ) dans un faisceau de lumière blanche, la lumière est totalement absorbée. On obtient du noir. Indiquer sur les flèches ci-dessous, les couleurs des lumières transmises par les filtres. R R V V B B Lumière M blanche J Lumière R R V V B B Lumière blanche C J M blanche Lumière M blanche C J C 3- De quoi dépend la couleur d’un objet ? Un objet n’a pas de couleur propre : celle-ci dépend de la lumière qu’il reçoit et des radiations qu’il absorbe. a. Interaction avec la lumière Selon leur nature, les objets interagissent différemment avec la lumière. Il y a : Diffusion lorsqu’un objet éclairé renvoie dans toutes les directions une partie de la lumière incidente. Transmission quand un objet transparent est traversé par une partie de la lumière incidente. 1S – Observer 2 Absorption si l’objet éclairé absorbe une partie de la lumière incidente. b. Eclairage Un objet diffuse les lumières correspondant à sa couleur et absorbe les autres lumières colorées. La couleur d’un objet résulte de la superposition de l’ensemble des radiations lumineuses contenues dans la lumière diffusée. Ex. d’un objet magenta (rouge + bleu) En lumière blanche, sa surface absorbe le vert et diffuse le bleu et le rouge. Il apparait magenta. En lumière jaune (rouge + vert), il sera vu rouge. En lumière verte, il sera vu noir. c. Observateur La couleur perçue peut-être différente d’un individu à l’autre. Le daltonisme désigne une anomalie de la vision des couleurs due à la déficience d’un type de cône. Le plus souvent, cette déficience touche les cônes sensibles au vert, et provoque une confusion entre les couleurs verte et rouge. Le mot Daltonisme provient du physicien anglais John DALTON, atteint de ce type de « cécité des couleurs ».