le tabac

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MODULE PNEUMOLOGIE
Le tabac
Dr VANIMENUCH
03 juin 2005
I) LA LOI EVIN 1991
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Il est interdit de fumer dans les lieux publics saufs si il y a une salle fumeurs
circulaire du 1er avril 2000 à l'hôpital, impose une mise en place une politique
antitabac pour les patients et le personnel, mis en place d'un comité de lutte contre le
tabagisme.
Charte « hôpital sans tabac »
II) MORTALITE ET TABAC
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III)
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Première cause de mortalité évitable en France
60 000 à 66 000 morts par an
un tiers de la population fume, autant d'hommes que de femmes
le cancer du poumon touche autant d'hommes que de femmes, bientôt il y aura plus de
cancers du poumon chez la femme que de cancer du sein.
EFFETS DOSE-DUREE
L'excès de risque encouru par un fumeur dépend de sa consommation moyenne
journalière et de l'ancienneté de son tabagisme.
IV) LA CIGARETTE
A) Composition
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Matières organiques
alcaloïdes (nicotine)
additifs et produits de saveur
les produits de la pyrolyse :
o dioxyde de carbone (CO²)
o monoxyde de carbone (CO)
o goudron
B) facteurs d’absorptions
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Quantité inhalée
profondeur de l'inhalation
durée de l'inhalation
P. H. de la fumée
caractéristiques des constituants
V) PATHOLOGIES PRINCIPALES
1) Bouche et pharynx
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Cancer
2) Cœur
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Maladie coronarienne
3) oesophage et estomac
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Cancer
Ulcère
4) utérus et ovaires
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Infertilité
avortement
retards de croissance
ménopause précoce
cancer du col
5) testicule
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Diminution de la fertilité
Impuissance
6) artères périphériques
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artérite des membres inférieurs
7) cerveau
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Accident vasculaire cérébral
8) larynx et trachée
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Cancer
inflammation (laryngites)
9) poumon
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Cancer
emphysème
bronchite chronique
10) pancréas
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Cancer
11) appareil urinaire
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Cancer du sein
cancer de la vessie
12) os
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Ostéoporose
13) peau et phanères
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Peau terne
VI) TABAGISME PASSIF CHEZ L’ENFANT
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VII)
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Mort subite du nourrisson, risque multiplié par 2
sibilantes
otites récidivantes
bronchite
cancer du cerveau
cancer de toute localisation augmentée de 10 %
petits pois à la naissance
retards de croissance intra-utérine
TABAGISME PASSIF CHEZ L’ADULTE
Accident coronarien
cancer du poumon
gênes
VIII) LA NICOTINE
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Principal alcaloïde du tabac
base faible volatile sans couleurs
en suspension dans les gouttes de goudron
effet psycho-actif : effet stimulant, amélioration des performances psychiques
effet anxiolytique et relaxant musculaire
effet glycémique : élévation de la glycémie
effets hormonaux : multiples
effet cardio-vasculaire : tachycardie, augmentation de la tension artérielle
effet gastro-intestinaux, métabolique, etc.
distribuées rapidement dans le cerveau :
o sécrétion de dopamine et de sérotonine
o circuit de récompense définie à chaque instant l'état de satisfaction physique et
psychique de l'individu
IX) SYNDROME DE SEVRAGE
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Au moins quatre signes suivants :
o humeur dysphorique et dépression
o irritabilité
o anxiété
o difficultés de concentration
o augmentation de l'appétit
o baisse de la fréquence cardiaque
o insomnies
X) CRITERES DE DEPENDANCE
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Tolérance : manifester par le besoin d'accroître les doses consommées pour obtenir
une intoxication
fumer plus ou plus longtemps que prévu
symptômes de sevrage à la suite d'une période d'abstinence
désir persistant de fumer et efforts infructueux de diminuer
beaucoup de temps passé à fumer et à se procurer du tabac
abandonné ou réduire ses activités sociales pour cause de tabac
continuer à fumer malgré la connaissance des conséquences avérées pour la santé
A) Dépendance physique
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Liés à la nicotine et ses effets
B) Dépendance comportementale
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Liés à l'environnement, les habitudes, le plaisir, le stress etc.
C) Score de dépendance simplifiée
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Le matin, combien de temps après vous être réveillé fumez-vous votre première
cigarette ?
o 5 minutes
0
o 6 à 30 minutes
1
o 31 à 60 minutes
2
o plus de 60 minutes
3
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Combien de cigarettes fumées vous par jour ?
o 10 ou moins
0
o 10 à 20
1
o 20 à 30
2
o plus de 30
3
D) Processus de dépendance
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Renforcement positif : système de récompense
renforcement négatif : sédation d'un déplaisir, d'une douleur morale ou physique
tolérance : phénomène d'adaptation aux produits
autres déterminants importants de la dépendance psychique : le conditionnement
XI) LA BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive)
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XII)
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Directement en rapport avec le tabagisme
problème majeur de santé publique
deux entités principales :
o toux : toilettes bronchique le matin
o emphysème
morbidité importante (troisième cause d'arrêt de travail)
mortalité estimée à 20 000 par an
DIVERS
Noirceur des dents
mauvaise haleine
altération des gencives
irritations nasales
altération des papilles gustatives et des organes olfactifs
modification de la voix
XIII) RISQUES PARTICULIERS CHEZ LA FEMME
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Chez la femme le tabac agit sur la fertilité, avancement de la ménopause, reste de
diminution des effets des traitements substitutifs chez la femme ménopausée
l'association tabac et pilule entraîne des pathologies cardio-vasculaires
femmes enceintes : avortements spontanés, grossesses extra utérine, prématurité,
retards de croissance, malformations.
XIV) L’ARRET DU TABAC
A) Motivation
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La motivation du patient est toujours la bonne (santé, dépendance, bénéfice esthétique,
exemplarité, prix, sensation de mieux être, etc.)
tests d'évaluation de la réussite
B) Méthodes
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XV)
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Substituts nicotiniques : patchs, gommes, comprimés sublinguales, inhalateur
prise en charge des dépendances psycho-comportementales
pris en charge éventuelle d'un état dépressif
autres : alimentation, excitant, cannabis, hygiène de vie
médicaments :ZYBAN*
stratégie cognitive d'opposition : intensité
stratégie cognitive d'accompagnement
stratégie comportementale : situation déclenchante
phytothérapie, homéopathie, acupuncture etc.
TABAC ET AUTRES ADDICTIONS
Alcool : corrélation positive entre consommation d'alcool et tabagisme, cette
association est dose dépendante :
o les gros fumeurs boivent plus que les petits fumeurs
o les gros buveurs fument plus que les petits buveurs
programme conjoint d'aide à arrêter les deux consommations en même temps
XVI) POIDS
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La prise de poids est quasi inéluctable (2 à 3 kilos en moyenne)
mécanisme :
o arrêt de lipoprotéine lipase
o augmentation de la sécrétion d'insuline
o baisse des dépenses énergétiques
o reconstitution des réserves adipeuses
o grignotage
aider et proposer :
o une alimentation équilibrée
o la reprise d'une activité physique.
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