«L`impact de STMicroelectronics sur l`emploi et le pôle économique

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«L’impact de STMicroelectronics sur l’emploi
et le pôle économique Grenoble-Isère »
Mardi 3 juillet 2012
Dossier de presse
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CCI de Grenoble
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04 76 28 28 65 – 06 17 06 32 02
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La Chambre de commerce et d’industrie de Grenoble au cœur des grands
projets du territoire
Etre catalyseur du développement économique du territoire fait partie des axes stratégiques et des
engagements pris par les élus de la CCI de Grenoble lors de la nouvelle mandature de 2011.
La filière micro et nanoélectronique est l’une des industries phare de la région qui a contribué à
développer l’écosystème grenoblois favorisant les relations entre la recherche, l’enseignement et
l’industrie.
L’investissement des acteurs publics en faveur de cette filière doit être prochainement remis en
perspective. Aussi, la CCI de Grenoble dans son rôle de porteur des grands projets locaux a-t-elle
décidé de commanditer et de financer une étude portant sur : «L’impact de STMicroelectronics
sur l’emploi et le pôle économique Grenoble-Isère ».
Cette analyse a été réalisée par le cabinet Reverdy Associés à Grenoble qui s’est appuyé sur
différentes sources : des services de STMicroelectronics, des entreprises sous traitantes de la région
avec lesquelles ont été analysées les relations avec STMicroelectronics pour quantifier les emplois
attachés à ces relations, le CEA, les services de l’Etat, la Préfecture, le Conseil Général de l’Isère,
l’AEPI et Semi-Europe.
Pourquoi l’industrie est-elle à la base de notre prospérité ?
Les économistes parlent « d’industries motrices », stratégiques pour un pays. L’industrie
représente, pour la France, plus de 80 % du total de ses exportations. L’industrie est le principal
contributeur à l’équilibre de la balance commerciale française, et joue donc un rôle essentiel dans
l’économie en permettant d’accéder à un niveau de vie élevé générant la création de nombreux emplois
dans les services aux ménages.
Les produits et applications développés par l’industrie microélectronique ont été au cœur du
développement très rapide des technologies de l’information et de la communication. Ces technologies
devraient également être au cœur des grands enjeux du 21e siècle que sont la santé avec le
vieillissement de la population mondiale et l’énergie avec la nécessité d’offrir des solutions non
dépendantes des ressources fossiles. D’autres applications voient également le jour dans les domaines
du véhicule électrique, du textile, de la logistique, de la sécurité, des travaux publics, de la construction,
de la distribution…
Si les progrès réalisés dans ces différents domaines ont été aussi considérables en des temps aussi
courts, c’est parce que la microélectronique est le secteur industriel qui consacre le plus d’argent
à la R&D, soit 17 % de son chiffre d’affaires. C’est plus que l’industrie pharmaceutique et nettement
plus que l’industrie en général qui en moyenne est à 5 %.
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Grenoble, « silicon valley à la française »
Le développement de l’innovation dans un pays passe par des écosystèmes où coexistent chercheurs
et industriels. Quand elle prend, cette « mayonnaise » a une grande valeur économique. En Europe, il
n’existe que 2 écosystèmes en microélectronique associant aussi intensément recherche et
industrie : Grenoble et Dresde. Il n’en existe pas plus de 6 ou 7 à l’échelle mondiale.
Cette « silicon valley » à la française génère la création de nombreux emplois. Outre les groupes privés
les plus connus (STMicroelectronics, Soitec, Sofradir) , on dénombre actuellement environ 120
entreprises dans l’écosystème grenoblois, représentant les principaux services liés aux métiers de
la microélectronique, que ce soit à travers les grands équipementiers, les services logiciels ou les
spécialistes en salles blanches.
Grenoble comprend également une communauté de chercheurs très importante, avec
notamment le CEA-Leti et plusieurs laboratoires du CNRS, de Grenoble INP et de l’Université Joseph
Fourier. Le CEA-Leti, l’un des laboratoires les plus en pointe en microélectronique dans le monde, est
spécialisé sur une étape aval de la recherche cruciale : le transfert technologique.
Cet écosystème complet renforce encore l’attractivité de la région grenobloise pour les autres acteurs,
et permet un développement durable de l’emploi, direct et indirect.
L’impact de STMicroelectronics sur l’économie de la région
grenobloise
En tendance longue, peu de sites industriels ont connu une telle croissance en France. Ces vingt
dernières années, l’investissement de STMicroelectronics à Crolles se classe au deuxième rang
en termes d’emplois industriels créés, derrière Airbus à Toulouse et devant Toyota près de
Valenciennes. En quatrième position, on retrouve à nouveau STMicroelectronics avec le site de
Rousset (environ 3 000 emplois créés).
STMicroelectronics se classe aujourd’hui au 7e rang mondial de son secteur, ce qui permet à la France
d’être présente dans cette industrie stratégique. Sur les 51 000 personnes qui travaillent aujourd’hui
pour ST, 11 000 sont basées en France et plus de la moitié de la recherche et développement du
groupe est réalisée en France. Les sites de Grenoble et de Crolles emploient directement près de 6000
salariés et font travailler en région, chez les fournisseurs et partenaires, environ 2 250 personnes. En
outre, le Cabinet Reverdy estime le nombre d’emplois induits par ces deux sites dans l’économie
régionale à presque 9 000.
Au final, le nombre total d’emplois liés à la présence de ST dans la région Rhône-Alpes s’élève à
environ 17 000. Ce total atteint 26 000 emplois si l’on prend également en compte les emplois
indirects et induits en-dehors de la région. Le revenu lié à la présence des deux sites ST en région
Rhône-Alpes est estimé à 460 millions d’euros par an. A l’heure où la problématique de l’industrie en
France et en Europe redevient un sujet central, STMicroelectronics, qui célèbre cette année ses 25 ans
d’existence, est la preuve vivante que le volontarisme industriel peut porter ses fruits.
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