REVUE 124-temps-orientation

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Dans cette approche du choix d’une orientation, le temps n’est qu'un élément d'un système dans lequel évolue
l'élève. De nombreux autres facteurs vont la conditionner. Pour le dire autrement, il ne s’agit pas d’une
approche causaliste : le passé ne conditionne pas l'avenir, il fait partie intégrante d'une situation à observer.
Dossier : le temps (titre provisoire)
L’orientation : un objet de recherche pour les Sciences de l’Information et de la Communication
Jean Moutouh
Professeur agrégé d’économie et gestion – Lycée Jean Moulin Pézenas
Docteur en Sciences de l’information et de la communication, LERASS (EA 827) – Equipe Organicom, université
de Toulouse – UPS
Mots clés : encadré à placer dans le texte ?
Acteur, approche communicationnelle,
interdisciplinarité.
choix
d’orientation,
complexité,
échanges,
interactions,
Cet article tente de montrer la pertinence d’une lecture scientifique de l’orientation par un champ disciplinaire
différent des lectures traditionnelles. Il prend appui sur un travail de recherche mené en 2011 concernant « le
choix d’orientation des élèves de classe de seconde » (Moutouh, 2011). Il s’agit là d’un objet d’étude spécifique
qui touche un moment particulier de la vie de lycéen et qui participe à la construction de l’orientation tout au
long de la vie. A l’entrée au lycée, l’élève de classe de seconde rencontre un premier palier d’orientation : le
choix d’une série pour le cycle « première – terminale » le conduisant au baccalauréat. Ce choix d’orientation
termine l’année de seconde. Il se construit dans un contexte propre à chaque situation vécue par l’élève. Ce
contexte fait apparaître un ensemble d’éléments et d’interactions qui peut être abordé sous le regard des
Sciences de l’Information et de la Communication (SIC).
Un objet qui s’ancre dans le champ de réflexion des SIC (71ème section)
Le choix d’orientation des élèves de classe de seconde comme production de communication peut concerner le
domaine de réflexion des SIC et correspondre à la définition des objets de recherche potentiels proposée par le
Conseil National Universitaire des SIC (CNU 71ème section)1.
D’une part, « le champ de la section est résolument interdisciplinaire. Les méthodes mises en œuvre par les
études qui en relèvent peuvent être diverses mais chaque étude doit reposer sur une (des) méthodologie(s)
bien identifiée(s) ». D’autre part, parce que comprendre « le choix d’orientation » correspond à l’étude d’une
production de communication, celle de l’élève de classe de seconde. Alex Mucchielli rappelle qu’« est du
ressort des SIC, non pas l’étude spécifique de l’interaction langagière ou sociale, mais celle des processus
d’information ou de communication relevant d’actions organisées, finalisées, prenant ou non appui sur des
techniques, et participant des médiations sociales et culturelles. Sont également pris en compte les travaux
développant une approche communicationnelle de phénomènes eux- mêmes non communicationnels »
1 Site du CNU 71 section consulté en février 2011
(http://www.cpcnu.fr/section.htm?numeroSection=71)
Les Sciences de l’Information et de la Communication (SIC) recouvrent particulièrement :
A. Les études sur les notions d’information et de communication, sur leurs relations, sur la nature des phénomènes et des pratiques ainsi désignés, de même
que les différentes approches scientifiques qui s’y appliquent.
B. L’étude, d’une part, des processus, des productions et des usages de l’information et de la communication, d’autre part, de la conception et de la
réception de celles-ci. Ainsi que l’étude des processus de médiation et de médiatisation.
C. L’étude des acteurs, individuels et institutionnels, de l’information et de la communication, l’étude des professionnels (dont notamment les journalistes)
et de leurs pratiques.
D. L’étude de l’information, de son contenu, de ses systèmes sous l’angle des représentations, des significations ou des pratiques associées.
E. L’étude des médias de communication et des industries culturelles sous leurs divers aspects. Le champ de la section est résolument interdisciplinaire.
Les méthodes mises en œuvre par les études qui en relèvent peuvent être diverses mais chaque étude doit reposer sur une (des) méthodologie(s) bien
identifiée(s).
1
(Mucchielli, 2000, p. 81). Le choix d’orientation d’un élève de classe de seconde est une communication que les
SIC ont les moyens d’aborder dans toutes ses dimensions ; « les SIC permettent de remettre en cause les idées
toutes faites et de restituer, dans toute sa complexité, un objet (ici la communication). Pour le dire autrement,
les SIC sont les sciences qui ont pour objet de comprendre non pas ̋les ̋ outils de communications, mais ̋la ̋
communication » (Dacheux, 2009, p. 3).
Un objet qui s’inscrit dans le paradigme de la complexité
Si le choix d’orientation des élèves de classe de seconde comme objet d’étude entre dans le cadre de référence
proposé par le CNU 71ème, il est aussi un objet qui s’inscrit dans le paradigme de la complexité. Les
caractéristiques de ce paradigme s’articulent pleinement avec les SIC.
Les différents travaux et les définitions de l’orientation montrent la diversité des entrées possibles pour
approcher le concept d’orientation, tant d’un point de vue disciplinaire que d’un point de vue méthodologique.
Nous constatons que plusieurs approches théoriques sont proposées pour cerner le choix d’orientation des
élèves de classe de seconde. Elles apportent toutes une réponse juste, mais n’abordent pas l’objet dans sa
globalité. Les Sciences de gestion et les économistes ont une vision en termes de flux et de coûts du problème
de l’orientation. Les Sciences de l’éducation apportent un regard en lien avec les questions pédagogiques. Nous
avons également la psychologie de l’orientation avec différents champs comme la psychologie différentielle, la
psychologie centrée sur les apprentissages avec le béhaviorisme, la psychologie du développement ou encore
la psychologie cognitive. Nous trouvons aussi la sociologie de l’éducation qui s’est intéressée aux fonctions
sociales de l’école, à la construction des inégalités. « La vision non complexe des sciences humaines, des
sciences sociales, est de penser qu’il y a une réalité économique, d’un côté, une réalité psychologique de
l’autre, une réalité démographique de l’autre, etc » (Morin, 2005, p. 92). Nous prenons le parti, en référence à
Alex Mucchielli, que l’approche communicationnelle s’inscrit dans les « concepts spécifiques du paradigme de
la complexité » (Mucchielli, 2004, p. 22) et positionnons « le choix d’orientation de l’élève de classe de
seconde » comme un phénomène vivant, donc complexe. Il répond à trois grands principes de la complexité : la
dialogique, la récursivité et le principe hologrammatique (Morin, 2005). L’univers se constitue « dans un
tétragramme dialogique d’interactions où sont combinés de façon à la fois antagoniste, concurrente et
complémentaire : l’ordre, le désordre, les interactions, l’organisation » (Morin, 2004, p. 33). L’élève de classe
de seconde, lors de son choix d’orientation, évolue dans cette logique dialogique de construction (création,
destruction). Notre approche du choix d’orientation est en rupture avec le principe de causalité linéaire, un
élément ne peut déterminer de manière causale un choix, il y a récursivité. Le choix d’orientation d’un élève de
classe de seconde fait partie d’un ensemble, lui-même en interaction avec ce choix. Ils s’enrichissent
mutuellement.
le choix d’orientation de l’élève de classe de seconde est un phénomène vivant, donc complexe
Ces trois éléments sont liés. Ils forment le paradigme de la complexité et « la compréhension complexe est
multidimensionnelle » (Ibid, p. 140). Les SIC répondent à cette nécessité d’aborder un objet vivant dans son
contexte, dans sa globalité sans le compartimenter. « Les SIC peuvent jouer [un rôle] au sein des SHS. En
investissant des objets peu coutumiers, irréductibles à une discipline, tels que les cultures, les genres, les
sociabilités, les manières d’être, mais aussi les formes de subjectivité qui s’y rattachent, c’est-à-dire des objets
qui recoupent des structures et des expériences de communication, les SIC se positionnent comme une
interdiscipline capable de traiter de problématiques que les autres disciplines propres aux SHS2 délaissent ou
ne traitent que partiellement. Elles montrent dans ce cas toute la fécondité d’un dépassement des
cloisonnements disciplinaires dans le cadre de démarches qui englobent leur objet pour ne pas perdre de vue
le caractère total, insécable, de la réalité humaine » (Olivesi, 2006, p. 194). En ce sens, l’orientation des élèves
de classe de seconde, comme objet de recherche, correspondrait aux spécificités des SIC définies comme une
interdiscipline (Boure, 2002). Cette interdisciplinarité fait sa richesse et lui permet de s’ouvrir à d’autres
2
SHS, sciences humaines et sociales
2
disciplines dans lesquelles elles puisent les acquis scientifiques : « une utilisation de diverses sciences humaines
et sociales dans une perspective de plus en plus interdisciplinaire » (Jeanneret, Ollivier, 2004, p. 29). Cette
caractéristique propre aux SIC, courant scientifique relativement jeune, ne signifie pas que nous ne puissions
pas parler de discipline à part entière, bien au contraire. Reconnue académiquement, notre discipline
interdisciplinaire fonctionne comme tout autre discipline « au niveau de la production de normes scientifiques,
sociales, institutionnelles, des processus de socialisation et de représentation... et de la production de ses
membres » (Boure, 2002, p. 21). Les Sciences de l’information et de la communication « tracent peu à peu un
espace d’objets et de questions qu’elles prennent plus particulièrement en charge » (Jeanneret, Ollivier, 2004,
p. 28). Puisque, à ce jour, les problématiques autour de la thématique de l’orientation des élèves de classe de
seconde ont été largement débattues par les Sciences de l’éducation et la sociologie de l’éducation, nous
pouvons être amenés à nous demander « si les SIC apportent, vis-à-vis des sciences qui les jouxtent, quelque
chose de nouveau. Se contentent-t-elles de leur emprunter des méthodes, des concepts, des outils, pour
s’arroger le droit de les utiliser de leur côté ? Permettent-elles d’offrir un point de vue nouveau sur des
questions déjà traitées par d’autres ? » (Ibid p. 87).
Le choix d’orientation des élèves de classe de seconde : un nouvel objet pour les SIC
Le choix d’orientation des élèves de classe de seconde semble directement lié aux Sciences de l’éducation. Les
chercheurs concernés ont, dans le cadre épistémologique qui est le leur, fait apparaître de nombreuses
explications certes intéressantes mais qui nous laissent toutefois insatisfaits. Ces dernières n’insistant pas
suffisamment sur les relations circulaires possibles entre les acteurs, et ne prenant pas en compte les
dimensions communicationnelles. Il en ressort, nous semble-t-il, matière à porter un nouveau regard sur le
« choix d’orientation des élèves de classe de seconde », celui des SIC, avec une dimension interdisciplinaire.
Elle correspond au concept d’orientation et objets qui forment le contexte de choix.
Curieusement, « le choix d’orientation des élèves de classe de seconde » n’a pas encore fait l’objet de travaux
en SIC qui permettraient un autre regard sur celui-ci. La plupart des chercheurs en SIC se sont principalement
arrêtés aux problématiques d’apprentissage et aux relations entre l’apprenant et les dispositifs
d’enseignement. Il existe dans ces thématiques de très nombreux travaux et ouvrages ; Alex Mucchielli évoque
la formation à distance comme nouveau domaine pour les SIC (Mucchielli, 2006). En 1998, un ouvrage tente de
répondre aux questions posées par les utilisateurs de multimédias éducatifs (Depover, Giardina, Marton, 1998),
un autre cherche à comprendre la place de l’ordinateur et des cédéroms dans le processus d’apprentissage de
l’enfant (Noy, 2006). D’autres, enfin, sont à destination des enseignants (Hirschsprung, 2005) et du monde
éducatif (Paquelin, 2009).
Les chercheurs en SIC s’intéressent également aux formations à distance : ils contribuent à mieux cerner et
comprendre les interactions qui se construisent entre les apprenants et l’outil technologique. Par exemple,
Serge Agostinelli explique que « les TICE donnent ainsi naissance à de nouvelles façons de travailler, de
communiquer, d'apprendre. Elles bousculent la notion de proximité, de présentiel et doivent a priori contribuer
à une augmentation du travail à distance, en groupe, en collaboration pour favoriser des processus individuels
d'acquisition de connaissances » (Agostinelli, 2003, p. 61).
De nombreux articles sont écrits dans différentes revues telles que la « Revue internationale de
psychosociologie » (De Lavergne, 2007), la revue « Distances et savoirs » (Galisson, Lemarchand, Choplin, 2004
; De Lavergne, Lieb-Storebjerg, 2009) pour n’en citer que quelques unes.
Un récent travail de thèse en SIC (71ème section) à l’Université de Montpellier III a ainsi porté un regard croisé
sur deux dispositifs de formation : une formation présentielle, l’autre à distance (Szafrajzen, 2010). Dans ces
domaines principalement dédiés aux Sciences de l’éducation, nous le percevons, les SIC portent un regard. La
thématique de l’orientation et plus précisément « le choix d’orientation des élèves de classe de seconde »
reste encore, quant à lui, un objet d’étude à investir par les SIC. L’absence du « choix d’orientation des élèves
de classe de seconde » comme objet de recherche en SIC ne signifie donc pas, bien au contraire, que cet objet
soit à l’extérieur des frontières de notre champ d’études. D’ailleurs, c’est « le point de vue qui crée l’objet »
(Ollivier, 2001, p. 352) et « le choix d’orientation des élèves de classe de seconde » peut être pensé à l’aune de
l’approche communicationnelle.
3
Nous pensons que les SIC permettraient l’obtention d’une contribution complémentaire sur l’orientation et
une approche différente des éléments composant l’environnement sur lequel l’élève de classe de seconde
évolue lorsqu’il construit son choix. Notre objet d’étude est lui-même composé de différents objets à
objectiver et objectivés, « mais tous sont des complexes [...] fait de texte, de règles, de papier, de savoir-faire
etc » (Davallon, 2004). L’élève de classe de seconde, au centre de notre étude, se trouve face à un choix
d’orientation, « il a nécessairement un comportement, il n’y a pas de ̋non-comportement ̋, ou pour dire les
choses encore plus simplement : on ne peut pas ne pas avoir de comportement. [...] tout comportement a la
valeur d’un message, c’est-à-dire qu’il est une communication » (Watzlawick, Helmick Beavin, Jackson, 1967, p.
46). Parce que « l’homme est d’abord un projet qui se vit subjectivement, au lieu d’être une mousse, une
pourriture ou un chou-fleur ; rien n’existe préalablement à ce projet ; rien n’est au ciel intelligible, et l’homme
sera d’abord ce qu’il aura projeté d’être » (Sartre, 1996, p. 30) ; il semble nécessaire de saisir ce projet pour
comprendre l’homme, pour ce qui nous concerne l’élève de classe de seconde. Les SIC, par les interactions
qu’elles permettent de mettre en exergue dans la situation de communication donnée lors de la période du
choix d’orientation, donnent la possibilité de saisir ce projet. L’orientation des élèves de classe de seconde peut
ainsi trouver dans notre ancrage épistémologique de convention constructiviste une définition que nous
proposons d’établir maintenant. Le socle sur lequel nous souhaitons ancrer notre définition du concept
d’orientation est celui de « communication généralisée » défini comme toute forme d’expression d’un acteur
social qui peut être lue dans un contexte pertinent (Mucchielli, Corbalan, Ferrandez, 2004). L’acteur social est
l’élève de classe de seconde. L’orientation est alors, pour cet acteur en interaction avec d’autres acteurs
humains, idéels et matériels, un construit qui fait sens et se traduit par une communication généralisée dans
un contexte défini. Dit autrement, l’orientation peut être définie comme une démarche communicationnelle
parce qu’elle est, avant tout, un « processus de communication »3 qui répond à des activités qui font sens pour
l’acteur dans la situation observée. L’élève de classe de seconde est cet acteur en situation qui évolue dans un
contexte global où nous observons des échanges récurrents entre lui et un ensemble d’autres acteurs qui
représentent des entités humaines, mais également des éléments qui peuvent être matériels ou idéels.
L’orientation (plus précisément le choix d’orientation des élèves de classe de seconde), objet de recherche
possible en Sciences de l’Information et de la Communication, est un objet novateur pour notre champ
disciplinaire. Il a fait, comme souligné précédemment, l’objet d’études essentiellement en Sciences de
l’éducation et en sociologie de l’éducation autour de principaux contextes dits déterminants dans la
construction de ce choix d’orientation –genre, milieu social, niveau scolaire, établissement–. Nous pouvons
répondre positivement à la question soulevée par Yves Jeanneret et Bruno Ollivier : les Sciences de
l’information et de la communication permettent-elles d’offrir un point de vue nouveau sur des questions déjà
traitées par d’autres sciences ?
Emergence d’une problématique de recherche SIC
L’objectif est alors d’aborder une problématique classique « Comment se construit le choix d’orientation des
élèves de classe de seconde ? » en utilisant une nouvelle approche scientifique pour saisir la thématique du
choix d’orientation. La lecture communicationnelle de cet objet permet de comprendre les choix par une
analyse des échanges entre les acteurs. Ces derniers doivent permettre de révéler ce « fait de communication »
que représente le choix d’orientation des élèves de classe de seconde. La problématique se construit
progressivement. Avant la question finale nous sommes passés par deux niveaux intermédiaires.
- Pour problématiser notre thème nous sommes partis d’une première problématique portant sur les
conditions dans lesquelles se forme l’orientation des élèves. Nous posons la question suivante : « Dans
quelles conditions l’élève construit-il son choix d’orientation ? » A cette première problématique un
questionnement est mené. Les conditions sont-elles identiques pour tous les élèves ? A quels acteurs
les élèves se réfèrent-ils pour construire leur choix d’orientation ? Ces acteurs sont-ils les mêmes pour
tous les élèves ? En fonction du choix d’orientation, trouvons-nous des acteurs plus influents que
3 Un processus de communication est défini comme une « communication-en-tant-qu’action-en-train-de-se-faire » (Mucchielli, 2000, p. 152)
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d’autres ? L’objet concerne ici l’ensemble des situations d’orientation.
- La deuxième problématique pose la question de la mise en contexte du choix d’orientation. Ce choix se
réalise dans un contexte organisationnel particulier. Nous retenons le choix d’orientation dans le cadre
d’une structure spécifique, un lycée dans une académie. Il s’agit également d’élèves d’une période
spécifique (la seconde) avec des disciplines caractéristiques. La question porte sur le contexte
environnant : « Quel rôle le contexte joue-t-il sur le choix d’orientation de l’élève de classe de seconde
? » A cette deuxième problématique intermédiaire un questionnement est mené. Quel est le rôle du
lieu de scolarisation ? Quel est le rôle de la classe de seconde ? Quel est le rôle des formations futures
? Quel est le rôle des disciplines ?
Notre problématique finale s’articule autour des deux niveaux intermédiaires. Elle pose la question des
interactions entre les acteurs : Quelles sont les interactions entre l’élève de classe de seconde et le contexte
dans lequel il évolue lors de son choix d’orientation ? La lecture par les SIC ne cherche pas à expliquer le choix
d’orientation mais à comprendre comment ce dernier se construit dans un contexte particulier. Comprendre le
fonctionnement dans lequel se déroule l’orientation d’un élève de classe de seconde nous permettra de
dégager des pistes d’intervention pour accompagner ce choix.
Ainsi, les chercheurs en Sciences de l’Information et de la Communication sont aujourd’hui régulièrement
appelés pour résoudre des situations de communication, avec un regard autre que celui des chercheurs en
Sciences humaines issus des courants sociologique, psychologique et managérial.
Une bibliographie précise est publiée sur www.apeg.info
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