La vie des gallo-Romains Les vêtements et la toilette: Les Gaulois avaient une manière de se vêtir bien adaptée au climat particulier de la Gaule. Dès avant la conquête, il y eut cependant importation de vêtements italiens. Le vêtement gallo-romain s’explique par cette double influence. Il faut noter cependant que, dans les représentations figurées, l’influence romaine est très forte. La vie gallo-romaine: Les Romains n'ont pas colonisé un pays inculte. D'une manière générale la Gaule était vouée par nature aux cultures céréalières et à l'élevage. Cependant les Romains vont, petit à petit, substituer une économie de marché à ce qui n'était qu'une économie de subsistance. Cependant la vie du propriétaire de villa est fort différente de la vie des paysans. Sa principale occupation à la campagne demeure la chasse. La situation du petit paysan est fort différente Présenter succinctement le commerce et l’artisanat ne constitue qu’une ébauche de l’étude des métiers et des occupations dans la Gaule antique. L’activité principale devait être l’agriculture. La production de nourriture était complétée par la pêche et la chasse. Les produits étaient le plus souvent vendus par le cultivateur ou le pêcheur lui-même sur le marché local. Plusieurs stèles représentent ainsi le transport de paniers de fruits, d’autres les ventes même avec le pesage et l’échange des denrées contre de l’argent. Il faut rappeler d’autre part que beaucoup de travaux étaient accomplis dans le foyer : ainsi le filage et, très souvent, le tissage et la confection des vêtements, la confection des aliments (farine, cuisson, etc.) Les commerçants semblent avoir occupé une place importante dans la société gallo-romaine. Il existait toutes sortes de corporations tant pour l’alimentation que les vêtements ou la poterie. Le transport des marchandises se faisait par chariots ou à dos de mulets. Mais le transport fluvial était aussi très développé. Il convient de se souvenir de l’importance de l’esclavage dans l’Antiquité. Beaucoup d’objets étaient fabriqués dans de grands ateliers sans que l’on sache s’ils étaient produits par un seul artisan ou par des esclaves travaillant pour l’artisan. Il existait cependant des artisans libres qui se regroupaient en corporations. . Les jeux publics « D’après le calendrier de Rome, à la fin de la République, les 65 jours de jeux publics se répartissaient ainsi : 48 au théâtre, 13 au cirque, 4 consacrés à des courses hippiques, les jeux de l’amphithéâtre n’étant pas encore développés à cette époque... Au IVème siàcle, le nombre de jours atteint 175 : le théâtre, avec 101 jours vient toujours en tête, puis le cirque (64), enfin l’amphithéâtre (10)» Le Théâtre Le cirque L’amphithéâtre