Chapitre 2.1 - La perception visuelle (SVT) Pb : Comment se réalise notre perception visuelle ? 1. La rétine, un tissu nerveux sensible à la lumière Activité 1 - La rétine, un tissu nerveux sensible à la lumière La rétine est un tissu nerveux constitué de neurones. Certains d’entre eux, les photorécepteurs, renferment un pigment rétinien sensible à la lumière. Il existe deux grands types de photorécepteurs les cônes et les bâtonnets. Les photorécepteurs ne sont pas répartis au hasard dans la rétine. Au centre de la rétine (fovéa), il n’y a que des cônes (vision centrale). Vers la périphérie, il y a des bâtonnets et très peu de cônes (vision périphérique). Une zone de la rétine, la tache aveugle, est dépourvue de photorécepteurs. Les bâtonnets sont sensibles aux très faibles éclairements, mais ne permettent pas de distinguer les couleurs. Les cônes sont activés pour de forts éclairements et sont responsables de la bonne acuité visuelle (vision des détails). . On distingue trois catégories de cônes selon les radiations lumineuses absorbées par le pigment rétinien qu’ils contiennent. Les cônes bleus absorbent les courtes longueurs d’onde, les cônes rouges, les grandes longueurs d’onde et les cônes verts, les longueurs d’ondes moyennes. 2. Photorécepteurs et évolution Activité 2 - Photorécepteurs et évolution Tous les Primates possèdent deux ou trois gènes des opsines. L’étude comparée des opsines (pigments rétiniens) permet de placer l’Homme dans la classification des Primates. Comme les autres Primates Catarrhiniens (Gorille, Chimpanzé, Orang-outan, Macaque...), l’Homme possède trois gènes différents codant pour des opsines différentes (bleues, rouges et vertes). 3. Aires visuelles et perception visuelle Activité 3 - Aires visuelles et perception visuelle L’étude de certaines maladies, accidents ou anomalies génétiques perturbant la perception du champ visuel permettent de comprendre l’organisation anatomique des voies visuelles. La stimulation des pigments rétiniens par la lumière donne naissance à un message nerveux qui, transmis de neurones en neurones, atteint le cortex visuel par l’intermédiaire des fibres nerveuses du nerf optique. Les libres nerveuses du nerf optique issues du côté nasal de chaque rétine se croisent au niveau du chiasma optique et les messages nerveux qu’elles transmettent aboutissent dans l’hémisphère cérébral opposé. L’étude de cas cliniques, complétée par l’exploration fonctionnelle du cerveau grâce à des techniques d’imagerie médicale (IRM, TEP, scanner…), permet d’observer et de localiser les aires du cortex visuel activées lors de la perception visuelle. Certaines aires du cortex visuel sont spécialisées dans la reconnaissance des couleurs, des formes ou du mouvement. 4. Aires cérébrales et plasticité Activité 4 - Aires cérébrales et plasticité L’activité de lecture, donc la reconnaissance d'un mot écrit, nécessite une collaboration entre les aires visuelles, la mémoire et des structures liées au langage. Lors de l’apprentissage, de nouvelles connexions se mettent en place entre les neurones du cerveau. C’est grâce à cette plasticité cérébrale que l’apprentissage de la lecture est rendu possible.