Titre du document - Faculté des Sciences du Sport

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Unités de recherche
Vague C (2013-2017)
Unité de recherche : dossier unique
PARTIE III
Fiche individuelle d’activités 1
à joindre à la partie "projet"
Enseignant-chercheur, chercheur,
ingénieur de recherche ou cadre scientifique,
autres personnels ayant une activité de recherche
(la fiche ne devra pas dépasser 4 pages)
Fiche à remplir obligatoirement par tous les enseignants-chercheurs et chercheurs, ainsi que par les ingénieurs
de recherche et cadres scientifiques et les autres personnels ayant une activité de recherche :

dossier « projet » : personnels appelés à faire partie de la future unité au 1er janvier 2013
Unité de recherche d’appartenance en 2009-2012 :
Unité soumise à une reconnaissance en 2013-2017 :
(label et n°, intitulé, établissement principal, responsable)
(intitulé, établissement support, responsable)
Equipe d’Accueil 1342,
Equipe de recherche en Sciences sociales du sport,
Université de Strasbourg, William Gasparini
Unité de recherche « Sport et sciences sociales »,
Université de Strasbourg, William Gasparini
Nom : jallat
Prénom : denis
Date de naissance : 12 mars 1962
Courriel : [email protected]
Établissement d’affectation ou organisme d’appartenance :
Enseignant-chercheur
x
HDR 
Bénéficiaire de la PEDR / PES :
Membre IUF junior
senior
Corps-grade : Maître de conférences



Chercheur
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HDR 
Corps-grade :
Ingénieur de recherche
ou cadre scientifique

HDR 
Grade :
Situation particulière :
(délégation, détachement, mise à disposition, …)
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Les fiches individuelles complètent la présentation de l’unité et ne sont pas destinées à l’évaluation des
personnes.
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Unités de recherche
Domaine scientifique principal :
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1 Mathématiques et leurs interactions
2 Physique
3 Sciences de la terre et de l'univers, espace
4 Chimie
5 Biologie, médecine, santé
6 Sciences humaines et humanités
x7 Sciences de la société
8 Sciences pour l'ingénieur
9 Sciences et technologies de l'information et de la communication
10 Sciences agronomiques et écologiques
1)
Points forts de vos activités de recherche et résultats marquants :
Rattachement scientifique :
Section du CNU : 74
ou
Département(s) scientifique(s) et/ou
commissions spécialisées d’un
organisme :
Thèmes de recherche développés ; précisez le cas échéant les collaborations nationales ou internationales associées.
Thème de travail n°1
« Sport et mimétisme : le transfert culturel en perspective »
Ce travail vise, pour l’essentiel, à comprendre les processus qui se situent en amont des mécanismes de
transfert culturel et surtout à caractériser les groupes sociaux qui engagent ces processus. Il ambitionne de répondre
à un certain nombre de questions sur les raisons qui poussent des individus à s'intéresser puis à imiter les façons de
faire d'un autre pays. A l'inverse, en continuité avec la recherche sur les identités, le mimétisme peut aussi ce
concevoir dans un rapport de résistance à une culture commune (chercher ailleurs pour éviter de devoir se conformer
à la culture du plus grand nombre). Quelles sont les raisons pour lesquelles on se tourne de manière privilégiée vers
l'une plutôt que l'autre culture et vers les groupes sociaux qui les portent ? Quelles sont relations « inter-nationales »
(au sens de Mauss) qui autorisent, voire favorisent les mécanismes d’imitation et les processus de transfert ? Quelles
conséquences ces transferts ont-ils dans les relations entre les pays? L'hypothèse adoptée consiste à refuser
l’innocence des raisons pour lesquelles on regarde « ailleurs ». Les choix opérés répondent, en effet, à des enjeux
précis, particulier « nationaux ». Nous nous sommes donc intéressé à ces groupes (et à leurs membres) qui prennent
l'initiative de modifier la culture de leur pays. Pour quelles raisons le font-ils ? Plusieurs pistes ont émergé. Elles
consistent à prendre en compte le statut (place et rôle) des groupes sociaux dans leur société et leurs stratégies
d’évolution. En effet, à la fin du 19e et plus particulièrement au 20e siècle, des fractions de la société française vont
s’appuyer sur les réseaux et les relations internationales qu’ils établissent (et qui les incitent à copier des modèles
étrangers) pour asseoir leur position au sein de la société française. Ils établissent ainsi un « jeu » entre les nations du
vieux continent mais aussi avec les Etats-Unis, au moment où ces sociétés connaissent des poussées d’industrialisation
et de modernité. Les rivalités et affrontements déjà nombreux avant le 19 e siècle se poursuivent de façon différente
au 20e siècle ; certaines grandes « affaires politiques » en témoignent. La scène européenne devient de plus en plus le
lieu de concurrences entre pays ou entre des groupes d’individus mais aussi de stratégies, d’alliances qui se
développent en marge du politique dans les domaines culturel, social et surtout économique. Des réseaux d’influence
se mettent en place qui, pour partie, expriment leur « attraction » ou au contraire leur « répulsion » à l’égard des
autres nations. Mais imiter la culture d’un autre pays a des conséquences qui dépassent l’ordre du symbolique à un
moment où les identités des pays2 se « reconstruisent ».
ce travail s'est engagé autour de réflexions qui ont réunies des chercheurs de plusieurs universités françaises
et étrangères (Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Espagne). Il a été soutenu par le conseil scientifique de l'Université
Marc Bloch pour une durée de 4 années.
Mots-clés : Géosymbolisme – mimétisme – transfert culturel – échanges internationaux.
Thème de travail n°2
« Enjeux politiques, économiques, enjeux de classes ; dimensions nationales et internationales ».
La recherche développée depuis de nombreuses années et encore en cours, consiste à montrer qu’une
fraction de la bourgeoisie (au sens de C. Charle) investie dans les affaires (des industriels, des banquiers, des
commerçants, quelques ingénieurs, mais aussi des hommes politiques, des notabilités locales, etc.) qui pratique ou
s’investit dans des activités prétendues innocentes comme le sport ou d’autres activités culturelles les utilisent pour
construire ou renforcer leur statut dans la société (leur place, leur rôle, leurs intérêts), pour asseoir leur position dans
le domaine économique ou pour influer sur la politique nationale en vigueur, sur les relations de la France avec
d’autres Nations. Ce sont également les mêmes raisons qui poussent des dirigeants d'institutions en charge de la
gestion de ces activités à multiplier les échanges avec ceux d’autres pays. Les débats et les oppositions à l’encontre
de l’Angleterre, dont la suprématie dans les domaines culturel et politique était importante au 19e siècle, ou le
2
Voir entre autres P. Nora ou encore B. Anderson, R. Girardet, E. Hobsbawm, A-M Thiesse.
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Unités de recherche
rapport à l’Empire germanique ou à la Russie entre autres prennent ici une dimension intéressante. Le contexte des
relations et des tensions internationales, au moment de la 3e république française, donne à ces liens un éclairage
encore plus fort. Quoi qu’il en soit, ces objectifs, poursuivis par ces dirigeants « d’activités récréatives », obligent
dans un premier temps à casser les représentations qui sont inscrites dans ces pratiques (le rapport à l’Angleterre par
exemple pour le sport) et à introduire d’autres références pour qu’elles deviennent représentatives de la modernité
et du renouveau. Ces activités de loisirs deviennent ainsi l’objet d’enjeux qui les dépassent très largement ; les
groupes qui les transforment portant en effet des projets de rénovation de la société sur le plan social mais surtout
dans le domaine économique. Des processus identiques peuvent être mis en évidence dans les années 1930. Les
membres de la grande bourgeoisie française appartenant aux milieux des affaires et des finances multiplient les
voyages hors des frontières avec, comme objectif, de valoriser l’industrie et le commerce du pays. Ils ont ainsi
l’occasion de renforcer l’aura de la France à l’étranger ou dans les colonies et territoires annexés mais aussi d’assurer
leurs propres intérêts (sur le plan professionnel et économique).
En d'autres termes, notre travail cherche à comprendre l’engagement d’individus dont les caractéristiques
sociales sont assez proches, dans des institutions, les organisations sportives par exemple. Cet investissement apparaît
être le résultat d’une stratégie réfléchie et complexe de leur part pour masquer des enjeux dont plusieurs dépassent
le cadre du nautisme. Ces procédés s’inscrivent dans des formes d’actions politiques particulières, présentes à tous
les niveaux de la société et en particulier, les moins visibles, les plus naïfs : le sport et ses groupements. Des réseaux
dont les structures sportives font partie, se mettent en place qui permettent de défendre des idéaux et des idéologies
d’en assurer la diffusion. Ce que S. Wolikow pourrait appeler « les autres lieux du politique ». Ces analyses ont
également comme ambition de participer aux recherches en histoire qui visent à affiner la connaissance des groupes
sociaux et à montrer que la Bourgeoisie, l’Aristocratie, etc. ne sont pas des groupes homogènes et simples et que leur
engagement dans l’acte politique ne l’est pas non plus3.
Mots-clés : Enjeux nationaux – groupes sociaux – économie – politique – modernité – relations internationales.
Thème de travail n°3 (débuté en 2010)
« Sports et régionalismes. Les mouvements nationalitaires en question »
Dès la fin du dix-neuvième siècle, les activités physiques et sportives constituent un terrain privilégié
d'expression des identités locales et nationales. Les confrontations, les manifestations ainsi que les diverses formes de
sociabilité sportives contribuent à ce que des collectivités humaines prennent conscience de leur unité et de leur
appartenance à une même communauté, voire la construisent et la renforcent. Parallèlement, un ensemble
d'interrogations a émergé plus récemment autour des phénomènes régionalistes et irrédentistes (que l'on rassemblera
sous la dénomination de « mouvements nationalitaires » [Dieckhoff, 2000]), concernant notamment le rôle des sports
dans le processus de reconnaissance, d'émancipation voire d'autonomie de « groupements linguistiques, ethniques,
historiques…[se concevant] comme des nations » (Rémond, 1974). On assiste en effet au cours du dix-neuvième siècle
à un réveil des mouvements nationalitaires, qui s'attachent à mettre en avant les singularités de leurs espaces, avec,
en toile de fond, des stratégies de folklorisation et d'inventions de traditions (Hobsbawm et Ranger, 2006). Certaines
pratiques sportives vont dans ce cadre renforcer les appartenances locales et de fait on constate que la souveraineté
territoriale accompagnent l'institutionnalisation des APS. Notre recherche vise à analyser la diversité et la complexité
des dispositifs amenant à faire des sports des supports de revendications particularistes, d'exacerbation du sentiment
régional voire d'affrontement de minorités nationales oppressées contre une domination étrangère, l'exaltation d'un
« nationalisme de dissociation » (Dieckhoff, 2000). Il s’agira alors de mettre au jour (et donc de comparer) l'utilisation
réelle mais aussi symbolique des sports dans le cadre de constructions identitaires originales.
Ce travail, qui fera l'objet d'un livre à paraître fin 2011 (accepté par les Presses universitaires de Grenoble) a
réuni des chercheurs français (Université de Picardie, Université de Lille, Université de Bretagne occidentale,
Université de Pau et des pays de l'Adour, Université de haute-Corse, Université de Nantes), mais aussi des chercheurs
étrangers (Espagne/pays basque ; Espagne/pays catalan, Italie, Belgique).
2)
Production scientifique :
Liste (auteurs, titres, références) de vos principales publications depuis le 1 er janvier 2007, dans et hors le cadre
de l’activité du laboratoire d’appartenance :
GOUNOT, A., CARITEY, B., JALLAT D. (dir.). (2007). Les politiques au stade. Etude comparée des manifestations
sportives nationales et internationales (du XIXe au XXIe siècle). Rennes : PUR
JALLAT, D. (2007). Anglophobie, américanophilie en France ; l’exemple de la Coupe internationale de la voile de Paris
à la fin du 19 siècle. Sport History Review, vol 38/2, 134-147.
JALLAT, D. (2007). La littérature pour jeunes, « l’innocence » au service de l’idéologie coloniale. Outre-Mers ; revue
d’Histoire, 356 & 357, 235-264
JALLAT, D. (2010). La presse spécialisée nautique vecteur d’idéologies : l’exemple du journal Le Yacht à la fin du
3
Voir Gérard Noiriel "Une histoire sociale du politique est-elle possible?" Vingtième Siècle, Revue d'histoire,
n° 24, 1989, pp. 81-86.
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Unités de recherche
19siècle. In M. ATTALI (dir). Sports et médias. Du XIXe siècle à nos jours. (pp. 207-219). Biarritz : Atlantica
JALLAT, D. (2010). Les voyages à la voile de V. Hériot (1928-1930) : au service de la France et de la bourgeoisie des
affaires. In D. DINET, J-N. GRANDHOMME, I. LABOULAIS (textes réunis par). Les formes du voyage approches
interdisciplinaires. (pp. 47-58). Strasbourg : PUS
voir la liste complète des publications dans le dossier de demande d'habilitation de l'EA
Autres formes de production (brevets, ouvrages, rapports d’expertise, bases de données, traductions, comptes
rendus d’ouvrages, rapports de fouilles, guides techniques…)
3)
Points forts de vos activités relevant des missions autres que la recherche :
Par exemple responsabilité pédagogique, enseignement (précisez le volume horaire annuel), diffusion d’information
scientifique et technique et autres actions de promotion de la science, actions de valorisation et de transfert,
engagements contractuels, responsabilités administratives locales, nationales ou internationales, travaux
d’expertise…
-enseignant chargé de cours en histoire du sport au sein de la Faculté des sciences du sport (200h)
-responsable de plusieurs modules (dont des modules d'histoire et des modules « professionalisants ») en licence, en
Master
-responsable du parcours « sport et société en Europe » du Master Expertise.
-co-responsable d'un des axes de recherche de l'équipe d'accueil 1342
-responsable financier de l'EA 1342
-responsable de la commission Moyens et finances de la Faculté des sciences du sport
-membre du comité scientifique de plusieurs colloques (14e carrefour d'Histore, colloque « le sport transformé en
événement », colloque « Politiques sportives et culturelles »)
-co-organisateur de plusieurs colloques dont 2 de dimension internationale(« le sport transformé en événement »,
« Politiques sportives et culturelles », « Etat de la recherche en management »)
-co-organisateur de plusieurs Journées d'étude (« L’évolution des pratiques sportives en France au tournant des
années 1970 et 1980 » sous l'égide de la 3SLF, « Le sport de haut-niveau » pour la partie histoire, « Le travail des
journalistes de sport en question Permanences et mutations »).
-co-responsable d'un séminaire pluriannuel intitulé « Sport, politiques et sociétés » (8 séances en 2007-2008).
-responsable d'un groupe de recherche intitulé « sport et mimétisme, le transfert culturel en perspective » financé
par le CS de l'université M. Bloch et réunissant des chercheurs français et étrangers.
-membre du Conseil d'Administration de la Société française d'histoire du sport
-membre du comité d'expertise de trois revues du champ (Sciences sociales et sports, sciences et motricité) dont une
internationale (European studies in sports history)
-membre du groupe demeny : projet de partage de données et de cours via l'UOH (université numérique) permettant
d'aider les candidats dans leur préparation à l'agrégation d'Eps ou au Capeps
Signature de la personne concernée par cette fiche d'activité
Je certifie n’avoir demandé mon rattachement qu’à une seule unité de recherche.
Date : 2O mai 2011
Signature :
Signature du responsable de l'unité de recherche d’appartenance en 2009-2012
Date :
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Signature :
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