Concours National de la Résistance et de la déportation -2011 Le Concours national de la Résistance et de la déportation (CNRD) a été créé officiellement en 1961 par Lucien Paye, ministre de l'Éducation nationale, à la suite d'initiatives d'associations et particulièrement de la Confédération nationale des combattants volontaires de la résistance (CNCVR). En 2011, il fêtera son 50ème anniversaire. Ce concours a pour objectif de perpétuer chez les jeunes Français la mémoire de la Résistance et de la déportation afin de leur permettre de s'en inspirer et d'en tirer des leçons civiques dans leur vie d'aujourd'hui. Sujet : La répression de la Résistance en France par les autorités d’occupation et le régime de Vichy Rappel de l’épreuve : Soit : travail collectif (2 élèves mini) qui peut être un mémoire associé ou non à d’autres supports, portant sur le thème annuel. Soit : réalisation d’un travail collectif exclusivement audiovisuel, portant sur le thème annuel. Durée maxi 50 minutes. Infos supplémentaires : Pour les travaux collectifs, les candidats peuvent avoir recours à différents supports : mémoire sous forme de dossier, cédérom, site internet, etc. Pour des raisons techniques (fragilité, sécurité, etc.), les travaux collectifs doivent obligatoirement ne pas dépasser le format A3. Les panneaux d'exposition présentant une surface supérieure à ce format ne seront pas examinés par le jury national. Au cas où des documents audio ou vidéo sont associés à d'autres supports, la durée des enregistrements ne doit pas excéder 50 minutes. Plan de la brochure : 1° partie : Le processus de la répression de la Résistance de ²1940 à 1945 2° partie : Résistants et Résistance face à la répression 3° partie : faire le bilan et juger la répression Docs internet : - www.museeresistancemorvan.fr - Brochure de la fondation de la Résistance à télécharger. - www.ina.fr/histoire-et-conflits/seconde-guerre-mondiale/dossier/1861/repressionde-la-resistance.20090331.fr.html - www.musee-resistance.com/.../CNRD2011_Presentation_Pages_en_ligne.pdf Pistes : - journal intime - album de photos Une d’un journal - Chanson Recueil de poème Peinture - Bande dessinée Comment aborder le sujet (travail préparatoire) Sujet : La répression de la Résistance en France par les autorités d’occupation et le régime de Vichy Problématique et perspectives Le sujet de cette année invite à étudier les mesures répressives ainsi que les moyens matériels et humains engagés pour les mettre en œuvre tant par les occupants allemands et italiens que par l’Etat français pendant la période 1940-1944, voire jusqu’en 1945 pour certains territoires. Si les prisons et les camps d’internement en France (ou dans les territoires sous autorité française en 1939) sont concernés par le thème, les camps de concentration et d’extermination en sont exclus. En revanche, la Déportation peut être abordée comme instrument de la répression, l’étude du parcours des personnes déportées devant s’arrêter au moment où elles partent vers un camp du système concentrationnaire ou vers une prison du Reich. Etudier la répression suppose aussi aborder la manière dont la Résistance a réagi et a lutté face à cette menace permanente. Ce sont d’abord des attitudes individuelles qui garantissent une relative sécurité, mais à mesure que l’activité résistante s’intensifie et que la répression gagne en efficacité, les organisations de résistance doivent prendre des mesures de protection individuelle et collective. Le passage à la clandestinité impose une logistique de plus en plus lourde (faux papiers et planques notamment) alors que les polices allemandes et françaises multiplient les filatures, les infiltrations et les interpellations. Le thème du concours invite à prendre conscience des conditions souvent terribles de l’action résistante, pour celui ou celle qui se pense traqué(e), pour celui ou celle qui est tombé(e) entre les mains de l’adversaire et qui redoute de céder lors des interrogatoires, pour celui ou celle qui se sait condamné(e), à court ou moyen terme, et qui s’efforce de demeurer ferme et digne face à la mort. Infos I le processus de la répression de la Résistance de 1940à 1945 A. La répression des Français libres Les conventions d'armistice des 22 et 24 juin 1940 comportent une clause interdisant aux militaires français de combattre au côté des Alliés ; celle-ci autorise Allemands et Italiens à les considérer comme des francs-tireurs. Du côté de Vichy, la loi du 27 juillet 1940, parue dans le Journal officiel de la République française , 29 juillet 1940,étend les dispositions de l'article 75 du Code pénal (articles 1 et 2) : « Tout Français qui livre à l'étranger des armes, des munitions ou du matériel de guerre, tout Français qui prend, ou conserve du service dans une armée étrangère, tombe sous le coup du 4e paragraphe de l'article 75 du Code pénal, et de ce fait est déclaré coupable de trahison et puni de mort. » La résistance extérieure des Français libres ne les a donc nullement préservés de la répression de Vichy et des forces d'occupation. D'après les évaluations de Jean-François Muracciole, 1 410 Français libres ont été emprisonnés, déportés ou exécutés. À partir de ce chiffre, et en se basant sur l'étude de 325 cas qui ont pu être reconstitués, il a établi une estimation des différentes formes de répression. D'après cette estimation, 520 Français libres ont été emprisonnés par Vichy, 10 exécutés par Vichy, 615 emprisonnés et/ou déportés par les Allemands, 225 exécutés par les Allemands, 40 emprisonnés par d'autres puissances (Japon, Italie, Portugal, à l'exclusion des évadés de France internés en Espagne). B. La répression des Français libres par contumace Les condamnations par contumace Dès l'été 1940, le général de Gaulle et ceux qui le suivent dans le refus de l'armistice font l'objet de condamnations par contumace de la part de la justice française. Après son appel à la poursuite du combat lancé le 18 juin 1940 à la radio de Londres, le général de Gaulle est dégradé le 22 juin suivant et mis à la retraite d'office, par mesure de discipline, par décret du 23 juin 1940, avant d'être condamné le 4 juillet à quatre ans d'emprisonnement et cent francs d'amende par le tribunal militaire de la 17e région, à Toulouse, pour « refus d'obéissance et provocation de militaires à la désobéissance ». Mécontent de cette condamnation jugée trop clémente, le gouvernement organise un second procès devant le tribunal militaire de la 13e région, à Clermont-Ferrand, qui prononce contre lui, le 2 août, la peine de mort, la dégradation militaire et la confiscation de ses biens meubles et immeubles pour « trahison, atteinte à la sûreté extérieure de l'État, désertion à l'étranger en temps de guerre, sur un territoire en état de guerre et de siège ». Par la suite, des peines similaires sont prononcées contre ceux qui ont rallié la France Libre: - le 28 mai 1941, le tribunal maritime permanent de Toulon condamne le lieutenant de vaisseau d'Estienne d'Orves à 22 ans de travaux forcés ; - le 25 novembre 1941, le tribunal militaire permanent de la 14e division militaire condamne trois officiers du 1er régiment de chasseurs alpins à cinq ans d'emprisonnement, la destitution et la confiscation de leurs biens pour « désertion à l'étranger en temps de guerre »; - le 3 décembre 1941, le tribunal militaire permanent d'Oran condamne quatorze officiers, parmi lesquels le lieutenant-colonel Magrin-Vernerey, les capitaines Kœnig, Amilakvari et de Bollardière, et le lieutenant Saint-Hillier, à la peine de mort, la dégradation militaire et la confiscation des biens pour « désertion à l'étranger en temps de guerre et trahison » ; - le 10 avril 1941, la cour martiale de Gannat condamne Diego Brosset à la peine de mort, à la confiscation, au profit de la nation, de tous ses biens présents et à venir ; - le 11 octobre 1941, le même tribunal condamne le capitaine de Hauteclocque - futur maréchal Leclerc - à la peine de mort et « la confiscation au profit de la Nation de tous ses biens présents et à venir » ; - le 14 janvier 1942, le tribunal militaire permanent de Saïgon condamne Louis Bonvin, gouverneur des Indes françaises, et son chef de cabinet Pierre Brunitel à la peine de mort et à la confiscation de leurs biens (l'épouse de Bonvin est condamnée aux travaux forcés à perpétuité) ; - le 5 février 1942, le même tribunal condamne condamne Henri Sautot, commissaire résident des Nouvelles-Hébrides, et 43 « complices » à la peine de mort par contumace pour « livraison de territoire » à une puissance étrangère, 98 autres à mort « pour complicité » et 13 à vingt ans de travaux forcés, tous à la confiscation de leurs biens — parmi les condamnés à mort, Félix Broche avait déjà été mis en réforme, par mesure disciplinaire, par le gouvernement de Vichy par décret, non promulgué, en date du 3 février 1941 ; - le 7 avril 1943, le tribunal maritime de Toulon condamne Étienne Schlumberger, aux travaux forcés à perpétuité, à la dégradation militaire et la confiscation des biens pour « désertion à l'étranger et trahison » ; - le 7 août 1943, le même tribunal condamne Lionel de Marmier à la peine de mort, la dégradation militaire et la confiscation des biens pour trahison (voir « les transports aériens de la France libre et Lionel de Marmier »). La déchéance de la nationalité française De même, des Français libres sont déchus par décret de la nationalité française, en application de la loi du 23 juillet 1940 « relative à la déchéance de la nationalité à l'égard des Français qui ont quitté la France » métropolitaine entre le 10 mai et le 30 juin 1940 (parue au Journal officiel du 24 juillet 1940, p. 4569) : - le 8 décembre 1940, de Gaulle (décret paru dans le Journal officiel du 12 décembre 1940), en même temps que le député Pierre-Olivier Lapie, le général Catroux et le colonel de Larminat ; - le 2 février 1941, l'amiral Muselier ; - le 4 mai 1941, René Cassin, Ève Curie et Georges Thierry d'Argenlieu, avec vingt-neuf autres personnalités ; - le 16 juin 1941, le capitaine de Hauteclocque ; - le 4 octobre 1941, Louis Bonvin. 445 Français ont ainsi été déchus de la nationalité française. Le retrait de décorations En outre, on leur retire leurs décorations. De cette façon, la fille de Félix Eboué, Ginette, se voit refuser la prolongation d'une année au Lycée pour filles de la Légion d'honneur de Saint-Denis, où elle est pensionnaire, après la condamnation à mort par contumace de son père, le 11 juin 1941. La répression des familles La répression frappe également les familles ; la mère et trois sœurs de Claude et Gilbert Renault (alias le colonel Rémy) sont emprisonnées, leurs sœurs May et Isabelle (membres du réseau CND-Castille) et leur frère Philippe déportés. Pour les protéger, plusieurs Français libres s'engagent sous un nom d'emprunt (par exemple, Philippe de Hauteclocque sous le nom de « Leclerc »). II Résistants et Résistance face à la répression Anne-Marie Bauer Paris, 1914 – Paris, 1996 Étudiante, elle s’engage très tôt dans la Résistance. Elle commence par s’occuper des réfugiés à Clermont-Ferrand, grâce à son permis poids lourds qui lui permet de conduire des ambulances. À partir du printemps 1942, elle rejoint le mouvement Libération-Sud et sert d’agent de liaison. À Lyon, Jean Moulin lui confie bientôt le radioguidage des parachutages de nuit. Le 24 juillet 1943, elle est arrêtée par la Gestapo. Elle subit tortures et simulacre de fusillade. Emprisonnée au Fort Montluc, transférée à Romainville puis à Compiègne, elle est déportée en janvier 1944, au camp de Ravensbrück puis au camp de Holleischen en Tchécoslovaquie. Elle est libérée le 5 juin 1945. Son frère aîné Michel meurt en mars 1945 au camp de concentration de Neuengamme. Écrivain, Anne-Marie Bauer donne des cours de langue et de littérature françaises pour lesétudiants étrangers à la Sorbonne. Pierre Brossolette Paris, 1903 – Paris, 1944 Normalien et agrégé d’histoire, il devient journaliste, spécialiste de politique internationale pour la presse écrite ou pour la radio. Radical puis socialiste, il s’oppose aux accords de Munich et est écarté de la radio nationale en février 1939. Il participe à la campagne de France. Dès août 1940, il participe aux actions de résistance du groupe du « Musée de l’Homme ». Il agit ensuite au sein de la « Confrérie Notre-Dame », le réseau du colonel Rémy. Il gagne l’Angleterre en avril 1942 et intègre le BCRA. Outre les émissions « Honneur et Patrie » qu’il anime entre juin et juillet 1943, il entreprend de nombreuses missions en France pour coordonner les mouvements de résistance de la zone nord. À l’issue de l’une d’elles, il est arrêté avec Émile Bollaert successeur de Jean Moulin. Pierre Brossolette est amené à Paris pour y être interrogé. Il préfère se défenestrer pour échapper à ses tortionnaires. Il meurt le 22 mars 1944. Il est fait Compagnon de la Libération par le général de Gaulle en 1942. Geneviève de Gaulle Saint-Jean-de-Valériscle (Gard), 1920 – Paris, 2002 Nièce du général de Gaulle, elle est étudiante en histoire à Rennes et ambitionne de devenir archiviste. Le 17 juin 1940, elle entend outrée, l'appel de Pétain à « cesser le combat ». Le lendemain, à Locminé, elle apprend de l’abbé Thouai que son oncle Charles a lancé son appel à poursuivre la guerre. Elle commence à agir, avec quelques camarades, en arrachant des affiches allemandes, en inscrivant des slogans sur les murs. En 1941, elle gagne Paris et s’inscrit en licence à la Sorbonne. Elle est hébergée chez sa tante Madeleine (femme de Pierre de Gaulle) qui résiste au sein du mouvement du « Musée de l’Homme ». Tout en poursuivant ses études, Geneviève participe à de nombreuses activités clandestines dont la diffusion de la photo du général de Gaulle. En avril 1943, elle décide de rejoindre « Défense de la France ». Devenue membre du comité directeur, elle s'occupe du secrétariat de rédaction du journal du même nom et de liaisons avec d'autres mouvements. Elle écrit deux articles sous le pseudonyme de « Gallia », dont une biographie de son oncle le 20 juin 1943. Entrée dans une clandestinité totale, elle prend part aux activités d’impression et de diffusion du journal. Arrêtée le 20 juillet 1943, elle est internée à Fresnes, puis déportée à Ravensbrück. Elle est libérée en avril 1945. Fidèle à ses engagements dans la Résistance, jusqu’à sa mort en 2002, elle n’a qu’un souci : restaurer la dignité de l’homme. Inlassablement, elle poursuit ce combat, notamment, au Conseil économique et social, au sein du mouvement ATD-Quart Monde ou avec ses camarades résistantes et déportées regroupées à l'ADIR (Association des déportées et internées de la Résistance). Elle est à l’origine de la loi d’orientation de 1998 de lutte contre les exclusions Marie-Claude Vaillant-Couturier (née Vogel) Paris, 1912 – Paris, 1996 Marie-Claude Vaillant-Couturier est grand reporter et photographe pour de grands magazines dirigés par son père (dont Vu) et à L’Humanité. Ainsi, avec Philippe Soupault, elle réalise en 1934 un reportage dans l’Allemagne nazie d’où elle rapporte les premiers clichés clandestins du camp de concentration de Sachsenhausen. Elle milite à la Jeunesse communiste et au Parti communiste. Dès l’été 1940, elle participe à la publication des journaux clandestins du Parti communiste comme L’Université Libre, L’Humanité, etc. Elle assure la liaison entre résistance civile (Comité des Intellectuels du « Front national de lutte pour la liberté et l’indépendance de la France) et militaire (OS, plus tard FTPF), et transporte même des explosifs. Arrêtée le 9 février 1942, elle est internée au Dépôt de la Préfecture de police de Paris, placée au secret à la prison de La Santé le 20 mars, puis transférée au fort de Romainville. Elle est déportée à Auschwitz par le convoi du 24 janvier 1943 via le camp d’internement de Compiègne (convoi dit des « 31 000 »). Marie-Claude Vaillant-Couturier reste 18 mois à Auschwitz-Birkenau, où elle est témoin oculaire du génocide des Juifs et des Tsiganes. Elle participe au comité clandestin international de résistance du camp. Transférée au camp de Ravensbrück, elle est libérée en avril 1945. Elle revient en France le 25 juin 1945. Marie-Claude Vaillant-Couturier est l’un des deux témoins français au procès de Nuremberg et soutient à l’Assemblée nationale la loi rendant imprescriptible les crimes contre l’humanité en France, votée en 1964. Elle est la première présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation. III le bilan de la répression - le bilan humain - la mémoire - réparation - devoir : juridiction internationale IV Lexique BCRA : Bureau central de renseignements et d’action de la France libre. Ce service de renseignement est mis en place dés juillet 1940 ; Ce service est sous la direction du capitaine Dewarin alias Passy. Net organisme a d’abord de fonctions militaires puis des missions politiques dans le but de préparer la Libération. CFLN : Comité français de la Libération nationale. Crée le 3 juin 1943, le CFLN est placé sous la présidence unique du général de Gaulle le 9 novembre 1943. CNF : Comité national français, crée le 24 septembre à Londres, le CNF est l’instance dirigeante de la France Libre. Sous la présidence du général de Gaulle, il est composé de commissaires nationaux nommés par lui et responsable devant lui. Le CNF exerce le pouvoir exécutif et législatif, statuant par ordonnances, décrets et arrêtés publiés au journal officiel de la France Libre. CNR : Conseil National de la Résistance, crée le 27 mai 1943 sous la présidence de Jean Moulin, il rassemble les différents mouvements de résistance, puis après la mort de Jean Moulin, il est présidé par George Bidault. Le CNR élabore un programme (15 mars 1944) qui prévoit : « un plan d’action immédiate contre l’oppresseur et les mesures destinées à instaurer, dés la libération du territoire, un ordre social plus juste ». Parmi les mesures envisagées et appliquées à la Libération, citons la nationalisation de l'énergie, des assurances et des banques, la création de la Sécurité Sociale... Ces actions ont constitué jusqu'à aujourd'hui une grande partie des acquis sociaux de la seconde partie du XX e siècle. Empire : Ce terme est utilisé pour désigner les possessions coloniales de la France. Le général de Gaulle obtient à partir de juillet 1940 le ralliement d plusieurs territoires coloniaux, en premier lieu la quasi-totalité d l’Afrique Equatoriale française (AOF) qui rejoint la France Libre fin aout 1940 grâce à l’action du gouverneur du Tchad Félix Eboué. FFI : Forces françaises de l’Intérieur. Créées en février 1944, les FFI rassemblent les éléments de la lutte armée des différents mouvements de Résistance intérieure. En mai 1944, de gaulle nomme le général Koenig commandant des FFI, évaluées à prés de 100 000 hommes en juillet 1944, les FFI participent à la libération de grandes parties du territoire. Elles sont intégrées dans l’armée régulière par décret du 19 septembre 1944. FFL : Forces françaises libres formées par de Gaulle à la suite de son appel au cours de l’été 1940 .Les forces françaises libres sont composés de civils venus rejoindre de gaulle mais aussi FNFL = Forces Navales françaises libres/ FAFL = Forces aériennes françaises libres. La clôture des engagements des FFL a lieu le 31 juillet 1943. France Libre : naît à Londres de l’appel lancé le 18 juin par le général de Gaulle .Le 14 juillet 1942 la France Libre prend le nom de « France Combattante » pour tenir compte du rapprochement en cours avec la Résistance intérieure. GPRF : Gouvernement provisoire de la République française, institué et présidé à partir du 3 juin 1944 par le général de gaulle en remplacement du CFLN Mouvements de résistance : divers mouvements apparaissent progressivement à partir de l’automne 1940. Objectifs : sensibiliser, organiser la résistance (les 1er contacts entre les mouvements et la France Libre datent de la mission d’Yvon Morandat en novembre 1941 A compléter ….