GUIDE Section 10 Promotion d’une saine alimentation Les bienfaits d’une saine alimentation chez les enfants et les jeunes À mesure que les enfants vieillissent, ils deviennent de plus en plus responsables de leurs choix alimentaires et plus avisés en ce qui concerne ce qu’ils mangent. Plusieurs enfants commencent à préparer leurs petits-déjeuners, leurs dîners et leurs collations. Le Guide alimentaire canadien (annexe 1) aide tous les Canadiens de plus de quatre ans à faire des choix alimentaires sains. Manger quotidiennement une variété d’aliments de chaque groupe alimentaire aide les enfants et les jeunes à combler leurs besoins nutritionnels. Les données de recherche présentées dans cette section vous aideront à promouvoir une alimentation saine dans votre école. Ces faits et statistiques peuvent être communiqués dans les bulletins d’information, sur des babillards ou aux annonces du matin pour informer les administrateurs, les enseignants, les élèves et les parents des nombreux bienfaits d’une saine alimentation. Une saine alimentation favorise la croissance, le développement et l’activité physique L’aspect le plus important dans l’alimentation des enfants d’âge scolaire est d’assurer qu’ils ont un apport suffisant en énergie et en nutriments pour soutenir leur croissance et leur développement. La quantité de calories et de nutriments requise varie selon l’âge, en raison de la croissance relativement constante au cours des premières années et des changements plus marqués qui surviennent à l’adolescence, et selon le sexe, puisque les garçons atteignent leur niveau le plus élevé de besoins nutritionnels à l’adolescence (Santé Canada, 1993). Chez les jeunes enfants d’âge scolaire, la croissance est assez constante, mais elle varie entre les individus. Les adolescents vivent des changements majeurs du point de vue de la croissance et de la maturité. Les besoins en énergie et en nutriments diffèrent entre les garçons et les filles à l’adolescence. À l’adolescence, les besoins en énergie des garçons sont plus élevés qu’à n’importe quelle autre période de leur vie (Santé Canada, 1993). « Pour que l’alimentation d’un enfant soit saine, il est essentiel qu’elle réponde à ses besoins en énergie de façon à stimuler la croissance, le développement et l’activité. » On insiste sur la variété pour combler ces besoins et pour rendre l’alimentation attrayante pour les enfants. « Tant les glucides que les matières grasses sont d’importantes sources d’énergie… » (Santé Canada, 1997). « Les aliments qui ne font partie d’aucun des quatre groupes alimentaires peuvent également fournir de l’énergie et quelques nutriments aux enfants. » Ces autres aliments ©Autorité régionale de santé de Saskatoon, 2003 sont ceux qui ont une teneur plus élevée en glucides ou en matières grasses et qui fournissent des calories, mais peu de nutriments. « [Ces autres aliments] peuvent faire partie d’une alimentation saine, mais ils ne devraient pas supplanter les aliments compris dans les quatre groupes alimentaires » (Santé Canada, 1997). Une étude sur les habitudes alimentaires des Canadiens menée en 2000 a montré que les autres aliments comptaient pour 27 % de l’énergie chez les adolescentes et 33 % de l’énergie chez les adolescents. Dans ces proportions, les autres aliments commencent à remplacer des choix alimentaires plus nutritifs (Pasut, 2001). Les graisses alimentaires sont un élément positif dans l’alimentation des enfants et des adolescents. La variété des aliments choisis pour les enfants ne devrait pas être limitée par l’apport en matières grasses, alors que les adolescents peuvent commencer à diminuer leur consommation de matières grasses. Peu importe l’âge, l’apport en énergie doit être maintenu (Santé Canada, 1993). Une saine alimentation diminue les risques de maladies chroniques chez les enfants et les jeunes La prévalence de l’obésité chez les enfants a augmenté en raison d’une plus grande inactivité et de mauvaises habitudes alimentaires. Les risques pour la santé associés à l’obésité, qui étaient auparavant des maladies d’adultes, sont maintenant présents chez les enfants. Parmi ces problèmes de santé, on retrouve l’hypertension artérielle, le diabète de type 2, l’hyperlipidémie ainsi que les problèmes aux hanches et aux articulations. L’obésité chez les enfants et les adolescents engendre un plus grand nombre de cas de maladies d’adultes, comme les cardiopathies et le diabète de type 2 (Dietz, 1998). « Les recherches actuelles indiquent que le meilleur moyen de se protéger contre des maladies telles que le cancer et les cardiopathies est d’augmenter notre consommation de fruits et de légumes. Pourtant, près de la moitié des adolescentes et plus de la moitié… des adolescents n’ont pas consommé le minimum de cinq portions de légumes et de fruits par jour » (Pasut, 2001). Le calcium est essentiel pour la santé des os. Au début de l’âge adulte, on a déjà accumulé la réserve maximale de calcium dans les os. Des apports élevés en calcium au cours des années de croissance les plus importantes donneront des os plus solides et moins poreux tout au long de l’âge adulte (Société de l’ostéoporose du Canada, 2003). Aidez les enfants à combler leurs besoins en calcium en favorisant le lait et les produits laitiers, les autres boissons enrichies de calcium, le saumon et les sardines avec arêtes, les amandes, les haricots et les lentilles. L’adoption de bonnes habitudes alimentaires réduit le risque de troubles de l’alimentation La promotion de bonnes habitudes alimentaires doit mettre en valeur l’estime de soi et la satisfaction corporelle. Déjà en troisième année, des filles sont insatisfaites de leur image ©Autorité régionale de santé de Saskatoon, 2003 corporelle et risquent de développer des troubles alimentaires (Ewan, 1993). Une autre étude a démontré que 42 % des garçons adolescents n’étaient pas à l’aise avec leur poids, et 32 % étaient insatisfaits de leur silhouette (Moore, 1992). Les régimes pauvres en calories peuvent causer plusieurs problèmes de santé chez les enfants : retard pubertaire, arrêt de croissance, faible densité osseuse, faiblesse, fatigue, nausées, constipation, (dysménorrhée et évanouissements) (Woodward-Lopez et autres, 1999). Les filles qui se soucient de leur poids et de la minceur sont plus susceptibles de devenir des fumeuses quotidiennes vers l’âge de 18 ou 19 ans (National Institutes of Health, 2002). Il est crucial que les élèves comprennent que la taille et la silhouette d’un corps en santé peuvent varier beaucoup. Les élèves doivent laisser leur corps grandir et prendre la taille et la silhouette qui lui convient. Une saine alimentation améliore l’apprentissage cognitif L’aptitude d’un élève à apprendre dépend de sa nutrition. En plus d’affecter négativement le développement physique et cérébral, la malnutrition « diminue l’attention, la motivation et d’autres comportements cruciaux pour la réussite scolaire... Même des carences alimentaires à court terme influencent le comportement des enfants et leur aptitude à se concentrer et à réaliser des tâches complexes. Sauter un seul repas peut affecter négativement l’aptitude à la résolution de problèmes chez les enfants, et un faible apport en énergie au petit-déjeuner peut avoir un impact négatif sur l’endurance physique, la créativité et le bien-être. Les carences de nutriments spécifiques tels que le fer ont un effet immédiat sur la capacité de concentration » (Woodward-Lopez, Ikeda et Crawford, 1999). Un apport insuffisant en fer constitue un facteur de risque de mauvaise performance scolaire chez les enfants (DC et ADA, 2000). Les enfants et les jeunes d’âge scolaire qui ont de faibles réserves en fer ont obtenu des notes standardisées plus faibles en mathématiques (Halterman, Kaczorowski, Aligne, Auinger et Szilagyi, 2001). Pour prévenir les carences en fer, les enfants et les adolescents devraient manger une quantité adéquate d’aliments à haute teneur en fer et en vitamine C, laquelle favorise l’absorption du fer. Le petit-déjeuner améliore le rendement scolaire et l’apport nutritionnel total Les recherches démontrent un lien entre les programmes de petit-déjeuner à l’école et un meilleur environnement d’apprentissage, une plus grande assiduité, une diminution des perturbations et de meilleurs comportements en classe (Hyndman, 2000). ©Autorité régionale de santé de Saskatoon, 2003 « Dans une évaluation des programmes de nutrition des écoles torontoises, 45 % des enseignants ont remarqué un changement de comportement des élèves, qui étaient plus calmes, plus concentrés et plus énergiques » (Brown, 1993, tel que cité par Papamanjardis, 2000). Le petit-déjeuner et le dîner contribuent à l’apport total en énergie, en protéines, en glucides et en oligo-éléments tels que le fer et le calcium (Chao et Vanderkooy, 1989, tel que cité par Hyndman, 2000). Une alimentation saine peut inclure des habitudes alimentaires végétariennes si elles sont bien planifiées Les enfants et les jeunes peuvent décider de leur propre chef d’adopter des habitudes alimentaires végétariennes pour de multiples raisons. Des habitudes alimentaires végétariennes planifiées avec soin peuvent apporter suffisamment de nutriments pour combler les besoins et favoriser une croissance normale. Tous les enfants qui sont strictement végétariens (qui ne consomment ni viande, ni volaille, ni poisson, ni œufs, ni produits laitiers) devraient trouver une bonne source de vitamine B12. Si l’exposition au soleil est limitée, des suppléments de vitamine D ou des aliments enrichis devraient être inclus dans la diète. Il est également important d’intégrer des aliments à haute teneur en calcium, en fer et en zinc. Il y a souvent un lien entre les troubles de l’alimentation et le végétarisme chez les adolescents. En général, les enfants et les jeunes qui s’imposent des limites alimentaires strictes, peu importe la raison, présentent un risque plus élevé de souffrir de malnutrition (DC et ADA, 2000). Les parents et les élèves qui suivent un régime végétarien peuvent s’informer sur l’alimentation végétarienne en s’adressant aux nutritionnistes de la santé publique. Données sur la saine alimentation Beaucoup de jeunes (âgés de 13 à 19 ans) ne mangent pas le nombre de portions recommandé par le Guide alimentaire canadien. Selon le Bulletin sur la santé des enfants du Canada 1998 de la Fondation des maladies du cœur, seulement 20 % des enfants âgés de 6 à 12 ans mangent la quantité quotidienne recommandée de fruits et de légumes. Selon leur Bulletin de santé annuel 2002 sur la santé des Canadiens, seulement 14 % des préadolescents âgés de 9 à 12 ans mangent 4 portions ou plus de fruits, de légumes ou de jus de fruits ou de légumes purs (Fondation des maladies du cœur, 2002). Les enfants canadiens âgés de 4 à 17 ans mangent de 11 à 14 g/jour de fibres alimentaires. L’American Health Foundation recommande l’objectif suivant pour les ©Autorité régionale de santé de Saskatoon, 2003 jeunes de 3 à 20 ans : « âge plus 5 grammes de fibres alimentaires par jour » (DC et ADA, 2000). Les collations fournissent environ le tiers des besoins énergétiques des enfants d’âge scolaire. On recommande trois repas, en plus de une à trois collations par jour pour satisfaire tous les besoins en énergie des enfants (DC et ADA, 2000). Les recherches montrent un écart entre la perception et la réalité quant au petit-déjeuner. En 1997, 77 % des adultes canadiens ont indiqué que le petit-déjeuner était le repas le plus important de la journée; cela contraste avec le fait que cette année-là, seulement 42 % des enfants prenaient un petit-déjeuner (Fondation Canadian Living et ThompsonLightstone and Company, tel que cité par Hyndman, 2000). À Saskatoon, l’organisme Child Hunger and Education Program, en partenariat avec des écoles et des groupes de parents, a offert 250 000 repas par année aux enfants et aux jeunes. Chaque repas fournit le tiers des besoins nutritifs d’un enfant pour la plupart des nutriments. Ces programmes alimentaires reçoivent une aide financière du gouvernement et de la communauté (CHEP, 2001). Conseils santé en matière d’alimentation à insérer dans les bulletins d’information Ces courts conseils santé en matière d’alimentation peuvent être intégrés aux bulletins d’information de l’école pour promouvoir une saine alimentation auprès des familles. Petit-déjeuner en toute simplicité! Les céréales froides figurent au sommet de la liste des aliments les plus fréquemment consommés au petit-déjeuner chez les enfants. C’est une excellente nouvelle. Les études ont démontré que les enfants qui mangent des céréales le matin sont plus susceptibles de combler tous leurs besoins en nutriments dans la journée (Gibson et O’Sullivan, 1995). Alors, versez-y du bon lait, ajoutez quelques tranches de fruits et régalez-vous! Petits-déjeuners sur le pouce Trouver du temps pour manger le matin, ce n’est pas toujours facile. Si votre enfant a tendance à dormir jusqu’à la dernière minute et à ne pas manger faute de temps, essayez ces idées de petits-déjeuners rapides. Pita gourmand. Garnissez l’intérieur d’un pita de fromage cottage et de tranches de fruits ou de beurre d’arachide et de bananes. Emportez et dégustez! Mélangez diverses céréales et accompagnez-les de yogourt à la vanille et de raisins secs. Garnissez des biscottes Melba, des biscuits Graham ou des bagels de tranches de fromage. À savourer avec un bon jus. ©Autorité régionale de santé de Saskatoon, 2003 Servez du lait au chocolat comme gâterie occasionnelle au petit-déjeuner. C’est aussi nourrissant que le lait nature. Dîners appétissants La planification de dîners nutritifs qui plaisent aux enfants constitue un défi important pour bien des parents. Voici quelques idées qui amèneront peut-être vos enfants à manger ce qu’ils emportent à l’école plutôt que de le jeter. Ajoutez des fruits et des légumes crus au dîner de votre enfant. S’il a une boîte à lunch isolante, profitez-en pour y inclure sa trempette favorite à l’humus ou au yogourt. Pourquoi ne pas farcir un pain pita d’œufs cuits durs, de thon, de fromage ou de viande froide avec de la laitue hachée ou des germes de soja? Enroulez une banane dans une tortilla souple tartinée de beurre d’arachide. Accompagnez ce sandwich d’un berlingot de lait frappé ou d’un jus. Faites griller un muffin anglais et garnissez-le de sauce tomate et de fromage. Ajoutez-y les garnitures préférées de vos enfants : pepperoni, poivrons, jambon, ananas, olives, champignons, etc. Formidables collations pour ventres creux Voici des trempettes que les enfants (et les adultes) adoreront. Coupez en morceaux des légumes variés : carottes, panais, concombres, brocoli, choufleur ou céleri, par exemple. Accompagnez-les d’une trempette composée de yogourt nature et de mayonnaise dans un ratio de 1 pour 1, auxquels vous ajoutez les épices que vous aimez, telles que l’aneth, le persil, le poivre ou le paprika. Coupez en morceaux des fruits frais : mangues, oranges, pommes et bananes. Servez du yogourt à la vanille française comme trempette. Collations pour des dents en santé Vos enfants prennent-ils plus de trois collations par jour ou sirotent-ils des boissons sucrées toute la journée? Ces habitudes augmentent les risques de carie dentaire si les enfants ne se brossent pas les dents souvent. Une bonne santé dentaire, ça n’a rien d’un mystère. Optez pour des collations composées d’aliments nutritifs des quatre groupes alimentaires du Guide alimentaire canadien : pain, craquelins, légumes, fruits, lait, fromage ou viandes. N’encouragez pas vos enfants à grignoter ou à siroter fréquemment des boissons sucrées. Plus les dents sont exposées souvent au sucre et à l’amidon, plus le risque de carie dentaire augmente. ©Autorité régionale de santé de Saskatoon, 2003 Quand il est impossible de se brosser les dents, on peut se rincer la bouche avec de l’eau ou mâcher une gomme sans sucre (Santé Canada, 1997). Recherchés : fruits et légumes en quantité Partez du bon pied avec des fruits exquis. Garnissez vos céréales et vos crêpes de bananes, de fraises fraîches ou congelées ou encore de compote de pommes. Enfilez votre tablier. Servez des morceaux de pommes et de bananes avec une trempette au beurre d’arachide ou au yogourt. Une salsa ou une trempette faible en calories accompagne très bien des bâtonnets ou des tranches de concombres, de tomates ou de carottes. Faites une « pizza-binette ». Prenez un pain pita pour faire le visage, tartinez-le de sauce pour pizza ou pour pâtes et décorez-le avec des carottes râpées, des poivrons, des tomates, des olives noires tranchées, des épinards et du fromage. Tout est dans la sauce. Ajoutez des carottes hachées, des épinards ou du maïs à la sauce pour les pâtes pour un savoureux supplément de légumes. Vous n’avez pas envie de cuisiner? Improvisez un buffet de salades avec des bâtonnets de carottes et de céleri, des cubes de fromage, des œufs durs, du fromage cottage, des craquelins au blé entier, des pois chiches, etc. Servez le tout avec du lait au chocolat glacé. Un festin digne d’un restaurant! L’école favorise une saine alimentation Les enfants jouent un rôle dans leurs choix alimentaires « Les enfants ont des signaux internes – comme la faim, le sentiment de satiété, la soif et le goût – pour les aider à décider quoi manger et quand. » Petit à petit, les enfants d’âge scolaire prennent de plus en plus de décisions par rapport à leur alimentation et commencent souvent à prendre plus de responsabilités dans la préparation de leurs repas et de leurs collations (Santé Canada, 1997). Cependant, les parents et les intervenants devraient continuer à décider quels aliments sont achetés et mis à la disposition des enfants, tout en tenant en compte de leurs goûts (DC et ADA, 2000). Les programmes en milieu scolaire peuvent contribuer à l’adoption de bonnes habitudes alimentaires chez les enfants. Des modèles Les enseignants et le personnel de l’école sont des modèles quand il s’agit de promouvoir une saine alimentation. Les enfants passent beaucoup de temps à l’extérieur de la maison. L’exemple que donnent les enseignants, le personnel de soutien et les entraîneurs peut avoir une influence importante sur les enfants. Lorsque leurs modèles ont de bonnes habitudes alimentaires, cela consolide les messages véhiculés en classe (Santé Canada, 1997). ©Autorité régionale de santé de Saskatoon, 2003 On peut encourager les familles à soutenir les leçons sur l’alimentation et les exemples offerts à l’école. En insérant des conseils santé en matière d’alimentation dans les bulletins d’information de la classe, vous sensibiliserez les parents aux initiatives et aux idées qui renforceront des choix alimentaires sains à la maison. Pour des suggestions, consultez la section Conseils santé en matière d’alimentation à insérer dans les bulletins d’information. L’école : un milieu influent pour promouvoir une saine alimentation Environnement « Tant les parents que les enfants sont d’avis que l’école exerce une grande influence sur l’alimentation des enfants. » Des lignes de conduite dans l’école en faveur d’une saine alimentation consolident les acquis faits en classe. Les repas du dîner, les collations offertes aux événements sportifs et dans les couloirs, ainsi que les aliments choisis pour les occasions spéciales devraient refléter ces lignes de conduite (Santé Canada, 1997). La Fondation des maladies du cœur de la Saskatchewan (2002) suggère d’offrir des options reflétant une saine alimentation dans les écoles, les cinémas et les arénas pour favoriser les habitudes alimentaires saines à l’extérieur de la maison. Information visant à offrir un milieu scolaire sain : • Nutrition Positive – un programme scolaire visant à encourager des habitudes alimentaires positives en milieu scolaire. Pour plus d’information, adressez-vous au conseiller en matière de mode de vie de la Division des écoles publiques de Saskatoon ou du Conseil des écoles catholiques de Saskatoon. • Nutrition Guidelines for Schools – une ressource destinée aux conseils scolaires pour faire des choix santé en alimentation et élaborer des politiques alimentaires dans les écoles (1993), Saskatchewan School Trustees Association (tél: 306-569-0750) www.ssta.sk.ca • Programme de distribution de lait dans les écoles, Dairy Farmers of Saskatchewan (téléphone : 306-949-6999). • Les nutritionnistes des services de santé publique peuvent épauler les écoles dans la mise en place de politiques pour favoriser une saine alimentation ou dans le choix d’aliments sains pour les campagnes de financement. Programmes d’enseignement La promotion d’une saine alimentation est un élément central du programme d’études sur l’hygiène en Saskatchewan et peut être intégrée à d’autres matières également. À titre d’exemple : les circulaires d’épicerie en mathématiques, l’origine des fruits et des légumes en géographie ou des livres de contes sur la nutrition en français. ©Autorité régionale de santé de Saskatoon, 2003 Les élèves ont également de nombreuses occasions de goûter à des aliments sains dans la classe ou lors d’activités spéciales et d’événements sociaux. On peut leur proposer de nouveaux aliments ou des aliments qu’ils n’ont jamais goûtés. Programmes de promotion d’une saine alimentation : • Centres de ressources des conseils scolaires : - Trousse pour la classe du Guide alimentaire canadien pour manger sainement - Comment choisir vos aliments et adoptez de saines habitudes qui accompagnent le Guide alimentaire canadien avec des suggestions d’activités - The Best You Can Be, manuel de ressources en nutrition, 1re à 3e année, 4e à 6e année (Service de santé de la région de Red Deer, 1992) • Ateliers pour le personnel enseignant – Adressez-vous aux nutritionnistes de la santé publique pour obtenir du matériel pédagogique pour votre classe. • Dairy Farmers of Saskatchewan (téléphone : 306-949-6999) – Demandez des affiches, des fiches imagées et autres images de modèle alimentaire du Guide alimentaire canadien. • Mission Nutrition - http://www.missionnutrition.ca/ Ce site propose des ressources en français et en anglais (1re à 4e année, 4e à 6e année et 6e à 8e année). Le guide de l’éducateur pour les enseignants et les professionnels de la santé comprend des objectifs d’apprentissage, de l’information de base et des suggestions d’activités. On y trouve également une série de cinq leçons qui proposent des informations et des activités pour les parents et les enfants. • À la découverte d’une alimentation saine – http://www.city.toronto.on.ca/health/dhe_index.htm Guide pédagogique pour le personnel enseignant de la 1re à la 8e année, 2000. Conçu pour compléter le programme d’éducation physique et à la santé de l’Ontario. Propose des informations de base et des activités pédagogiques sur la promotion d’une saine alimentation, les troubles de l’alimentation, l’image corporelle et la santé dentaire. • Les nutritionnistes de la santé publique peuvent également fournir des informations supplémentaires sur les programmes et les ressources. Références bibliographiques CHEP - Child Hunger and Education Program. (2001). Saskatoon Child Hunger and Education Program Annual Report 2000-2001, Saskatoon : CHEP. ©Autorité régionale de santé de Saskatoon, 2003 DC et ADA – Les diététistes du Canada et American Dietetic Association. (2000). « Lifecycle Nutrition », dans Manual of Clinical Dietetics, (6e éd.). Winnipeg : Login Brothers Canada ou Chicago : ADA. Dietz, W. H. (1998). « Health consequences of obesity in youth: childhood predictors of adult disease », Pediatrics, 101(3), 518-25. Ewan, G. (1993). « The Pressure to be Thin. At What Cost? », [Article paru dans Nutrition Quarterly, 17(3)], Montréal : Les Producteurs laitiers du Canada. Gibson, S. A. et O’Sullivan, K. R. (1995). « Breakfast cereal consumption patterns and nutrient intakes of British schoolchildren », J R Soc Health, 115(6), 366-70. Halterman, J. S., Kaczorowski, J. M., Aligne, C. A., Auinger, P. et Szilagyi, P. G. 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