Sécurité en balnéothérapie

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LA SECURITE au CRSC
Date de réalisation : MARS 2010
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Fonction :
LIVRET SECURITE
MIS A JOUR LE 7 MARS 2011
SOMMAIRE
Organisation de la gestion des risques – COMITES ..................................................... 3
La cellule de crise de l’établissement : ............................................................................ 5
Les Vigilances ........................................................................................................................... 6
Cartographie des risques ..................................................................................................... 7
SECURITE ET EAU .................................................................................................................... 11
En cas de fortes pluies ........................................................................................................... 12
Procédure de nettoyage et de DESINFECTION DES FONTAINES REFRIGEREES 13
SUVEILLANCE DE LA TENEUR EN LEGIONELLES DANS L’EAU CHAUDE SANITAIRE AU CRSC
.................................................................................................................................................. 15
SEcurité, hygiene en balnéothérapie ............................................................................... 17
Qualité de l’eau en balnéothérapie ................................................................................... 17
Contrôles de la qualité de l’eau en balnéothérapie .................................................... 20
Hygiène en balnéothérapie ................................................................................................. 24
Entretien des locaux .............................................................................................................. 25
Sécurité en balnéothérapie ................................................................................................. 26
LES risques liés aux soins ..................................................................................................... 29
Prévenir le risque de chute ................................................................................................. 30
Les évènements indésirables.............................................................................................. 32
fiche de signalement .............................................................................................................. 35
Le plan BLANC interne a l etablissement ........................................................................ 38
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ORGANISATION DE LA GESTION DES RISQUES – COMITES
-
-
Le comité de Gestion des risques à pour mission :
d’assurer une globalisation des risques de l’ensemble de l’établissement
De coordonner les actions entre les différents comités
De coordonner les actions avec les autres établissements sanitaires
D’assurer une veille réglementaire
Ses actions
Il définit une politique de service et d’établissement en termes d’identification, d’analyse (à
postériori et à priori) et de prévention des risques ;
Il identifie l’ensemble des risques selon une cartographie définie ;
Le Comité de gestion des risques établit un programme annuel d’action d’amélioration ;
Il assure un suivi du plan d’action d’amélioration.
Composition du comité de gestion des risques
L’ensemble des cadres et responsables de l’établissement sont membres du comité de gestion des
risques
Coordonnateur : Christophe FORTE – Directeur adjoint RF
Membres Cadres :
Gérant : Fernand Marie MEHEZ
Directeur adjoint : Sébastien Maunier – Directeur adjoint
Dr P. BLANC - Chef de service Rééducation cardiaque:,
Dr DUMONT - Chef de service Rééducation Fonctionnelle
Dr GOGUILLOT – Médecin Généraliste – Référent IAS, Identitovigilance
Dr CHOPRA – Cardiologue
Dr BENAICH – Cardiologue
Dr RONZIER – Médecine Physique de Réadaptation
Dr GUETTARD – Médecine Physique de réadaptation
Nathalie PODEVIN – Responsable suivi Evènements indésirables
Dr DEGRENDEL – Pharmacien, Président du CLIN, Pharmacovigilance, hémovigilance
Viviane BLANCHARD – Cadre de santé IDE
Michèle PALLUT – Cadre de Santé IDE
Sylvie CELESTIN – Cadre du service Administratif
Membres Experts et référents opérationnels
Bernard BOULEVARD – Ingénieur Biomédical
Amélie HAUCHARD – Ergothérapeute, membre CHSCT
Christophe LOMBARD – Kinésithérapeute, membre CHSCT
J. HOARAU – SDS Service Maintenance
Invités : Membres de la CRU
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Quorum nécessaire pour la réalisation d’une commission de gestion des risques :
-
la présence d’au moins un médecin de chaque service.
La présence du pharmacien
La présence d’au moins un membre de la direction (gérant et directeur adjoint)
La présence du coordonnateur de la gestion des risques
Responsabilités des comités
Gestion des risques & Comité
COORDINATION
Coordination G. des risques
C.FORTE
Coordination Risques
& Bâtiment
S.MAUNIER
Evènements indésirables
N.PODEVIN
CLIN
B.DEGRENDEL
COMEDIMS
Dr. GOGUILLOT
COVIRIS : C.FORTE
Matériovigilance
B.DEGRENDEL (B.BOULEVARD)
Pharmacovigilance
Dr DEGRENDEL
(B.BOULEVARD)
Hémovigilance
Dr DEGRENDEL
Infectiovigilance
Dr GOGUILLOT
Identitovigilance
Dr GOGUILLOT
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LA CELLULE DE CRISE DE L’ETABLISSEMENT :
-
Elle se réunit lors d’un évènement grave interne ou externe à l’établissement.
Caractéristiques de ces évènements graves :
Peuvent mettre en cause le diagnostic vital d’usagers, patient, ou personnel
Sont susceptible d’entraîner la fermeture partielle ou totale d’un service, ou d’en changer
l’organisation pour faire face à l’évènement
Nécessitent une organisation immédiate pour lever l’évènement.et réduire les risques.
La réactivité est majeure, c’est pourquoi la cellule de crise se réunit dans l’heure qui suit la
déclaration.
La composition :
CELLULE DE CRISE
Gérant : Fernand Marie MEHEZ
Directeurs adjoints :
- S. MAUNIER (RF)
- C. FORTE (RC)
Pharmacien : Dr DEGRENDEL
Médecin : Dr GOGUILLOT
Quorum nécessaire :
-
La direction est systématiquement représentée par un des membres de direction (gérant –
directeurs adjoints).
Le pharmacien est présent ou son remplaçant. En son absence la réunion de crise peut être
réalisée. Un pharmacien de la clinique sera ensuite sollicité.
En l’absence du médecin référent, un médecin présent est appelé à intervenir
Un mail existe pour ensuite coordonner les actions auprès des instances :
[email protected]
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LES VIGILANCES
Définition des vigilances
1 - Hémovigilance
L'hémovigilance est un élément de la sécurité transfusionnelle. Elle comporte, entre autres, pour
toute unité préparée d'un produit sanguin labile le signalement de tout effet inattendu ou indésirable
lié ou susceptible d'être lié à l'usage thérapeutique de ce produit (article R1221-16 du code de la
santé publique).
2 - Infectiovigilance
Les établissements de santé signalent de façon non nominative la survenue de toute infection
nosocomiale et recueillent les informations concernant les infections nosocomiales soumises à
Signalement. L'infection nosocomiale est définie comme une infection survenant lors d'une prise en
charge d'un patient et qui n'était ni présente, ni en incubation au début de la prise en charge. Les
infections nosocomiales ou Infections Associées aux Soins (IAS) incluent les Infections Associées aux
Actes de Soins (IAAS, ex : infection urinaire, septicémies, ISO.) et les Infections Associées à
l'Environnement des Soins (IAES, ex : aspergillose, légionellose, grippe.).
3 - Matériovigilance
La matériovigilance a pour objet la surveillance des incidents ou des risques d'incidents résultant de
l'utilisation des dispositifs médicaux. Elle s'exerce sur les dispositifs médicaux après leur mise sur le
marché (article R5212-1 du code de la santé publique). La matériovigilance comporte, entre autres,
le signalement et l'enregistrement des incidents ou des risques d'incidents (article R5212-2 du code
de la santé publique).
4 - Pharmacovigilance
La pharmacovigilance a pour objet la surveillance du risque d'effet indésirable résultant de
l'utilisation des médicaments et produits à usage humain mentionnés aux articles L. 5111-2
(spécialités pharmaceutiques) et L. 5121-1 (préparations), des produits mentionnés à l'article L. 51361 (insecticides et acaricides) et des contraceptifs mentionnés à l'article L. 5134-1 (article R. 5121-150
du code de la santé publique). La pharmacovigilance comporte entre autres, le signalement des
effets indésirables et le recueil des informations les concernant (article R. 5121-151 du code de la
santé publique).
Le pharmacien gérant de la pharmacie est le correspondant du centre régional de pharmacovigilance
pour les médicaments dérivés du sang (article R. 5121-181 du code de la santé publique).
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PROTOCOLES APPLICABL ES AU CENTRE DE REED UCATION
CLOTILDE (CF LIVRET PROTOCOLES VIGILANCE S)
STE
1 - Conduite à tenir en cas d’exposition au sang
2 - Hémovigilance – procédure de transport PSL
3 - Hémovigilance – Procédure de sécurité transfusionnelle et hémovigilance
4 - Hémovigilance – commande produits sanguins labiles et création du dossier transfusionnel
5 - Procédure de Pharmacovigilance
6 - Matériovigilance & Signalement
7 - procédure de retrait urgent de médicament et de dispositif médicaux : système d’alerte
8 – Signalement externe des infections nosocomiales
CARTOGRAPHIE DES RISQUES
La cartographie des risques du centre de rééducation Ste Clotilde a été revu en 2008.
On distingue 2 niveaux :
Les risques liés à la prise en charge
Les risques liés à la vie hospitalière
On retrouve pour chaque niveau une arborescence (Cf annexe)
Par ailleurs les risques liés aux soins ont été identifiés avec les thérapeutes selon les méthodes de
criticités (Gravité – Fréquence).
Le programme d’actions d’amélioration s’appui sur l’identification des risques. Une priorisation des
risques est réalisée en fonction de la criticité.
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SECURITE ET EAU
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Un guide technique de l’eau est mis en place au centre de rééducation Ste Clotilde
Il décrit :
-
Les Principaux dangers et risques sanitaires liés à l’utilisation de l’eau au centre de
rééducation de sainte Clotilde
-
La Typologie des différentes catégories d’eau, leurs traitements éventuels et leurs usages
au centre de rééducation.
-
La Connaissance des installations et des principaux modes de défaillances de la
distribution de l’eau
-
Les Opérations de maintenance et mesures curatives
Procédures particulières :
EN CAS DE FORTES PLUIES
La période des pluies entraîne un risque important au niveau du réseau d’eau, c’est
pourquoi le centre de rééducation a mis en place des mesures de prévention
supplémentaires :
En cas de fortes pluies, l’établissement sera averti par le fournisseur d’eau (véolia) des
situations d’alerte.
Cette alerte sera envoyé via fax au 0262 48 29 43 (numéro du président du CLIN), ou par
Internet (à l’adresse suivante : [email protected]).
En cas d’alerte les mesures préventives seront immédiatement mises en place :
 Mise hors service des fontaines
 Distribution de bouteilles minérales
Le président du CLIN pourra lui-même décider de mettre ces précautions en place, sans
attendre l’alerte de véolia, si la situation l’exige.
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PROCEDURE DE NETTOYAGE
FONTAINES REFRIGEREES
ET
DE
DESINFECTION
DES
1- OBJET
- Maintenir en bon état d’hygiène les fontaines réfrigérées
- Définir le mode d’emploi du produit désinfectant « javel » afin de l’utiliser dans des conditions
optimales, pour la désinfection des fontaines réfrigérées.
2- DESTINATAIRES
- Service technique
- CLIN
3- DOCUMENTS DE REFERENCE
- Guide technique : eau et santé « l’eau dans les établissements de santé »
- Avis javel juin 2006 : avis de la SFHH relatif à l’utilisation dans les établissements de soin
4- DOMAINE D’APPLICATION
-
Fontaines réfrigérées du hall
Fontaines réfrigérées de la salle de restauration
Fontaines réfrigérées plateau technique
Fontaines réfrigérées salle kiné cardio
5- DESCRIPTION DES PRODUITS
L’eau de javel (hypochlorite de sodium) est un désinfectant (bactéricide, fongicide et virucide) à
condition de l’utiliser à une concentration adéquate.
Elle a aussi un effet blanchissant et désodorisant.





RECOMMANDATIONS :
L’eau de javel est très corrosive sur certains métaux
L’eau de javel s’utilise toujours en dilution avec de l’eau froide
Elle ne doit jamais être mélangée à un autre produit (pourrait générer un gaz
toxique)
Toute utilisation de l’eau de javel se fera sur une surface préalablement nettoyée et
bien rincée
Elle doit être conservée à l’abri de la lumière et de la chaleur,
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
dans un récipient toujours bien fermé
6- LES CONDITIONNEMENTS
- Flacon d'eau de Javel à 2,6% de chlore actif : Seule concentration en chlore actif dont la stabilité
est assurée dans le temps.
1 PERIODICITE
- Trimestriel
2 TECHNIQUE
8.1
Entretien des fontaines réfrigérées (circuit interne)
Nettoyage interne
- Mettre la fontaine hors d’eau
- Déposer le serpentin et le flexible de raccordement
- Détartrer en les faisant tremper dans une solution de vinaigre blanc puis rincer
abondamment
- Les désinfecter en les faisant tremper dans une solution désinfectante d’eau de javel (400
ml d’eau de javel à 2.6% dans 10 litre d’eau froide)
- Laisser agir 15 minutes
- Rincer abondamment
Entretien
- Changer le flexible de raccordement par un flexible opaque de qualité alimentaire
- Changer les filtres tous les 3 mois
8.2
Entretien des fontaines réfrigérées (circuit externe)
-
Détartrer le bec verseur en le faisant tremper dans du vinaigre blanc pendant 5 minutes puis
rincer
Désinfecter le bec verseur les faisant tremper dans une solution d’eau de javel (400 ml d’eau
de javel à 2.6% dans 10 litre d’eau froide)
Laisser agir 15 minutes
Rincer abondamment
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SURVEILLANCE DE LA TENEUR EN LEGIONNELLES DANS L’EAU
CHAUDE SANITAIRE AU CRSC
Prévenir le risque lié aux légionnelles par la connaissance et la surveillance de la teneur en
légionnelles, des points d'eau de l'établissement. Mettre en place des actions en fonction des
concentrations en légionnelle dans l’eau chaude sanitaire.
REFERENCES
Références législatives, réglementaires et normatives
Circulaire DGS n° 243 du 22/04/2002 relative à la prévention du risque lié aux légionnelles dans
les établissements de santé. Surveillance microbiologique de l'environnement dans les
établissements de santé, Ministère chargé de la santé, DGS, CTIN 2002
Circulaire DGS n° 493 du 28/10/2005 relative à la prévention du risque lié aux légionnelles dans
les établissements sociaux et médico-sociaux, d'hébergement pour personnes âgées.
CONTENU
La stratégie d’échantillonnage a été choisie en fonction de l’objectif poursuivi : diagnostic du
réseau, mise en évidence de dysfonctionnement, connaissance des expositions.
Les points de prélèvements sont les suivants :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
Eau évier cuisine thérapeutique
Eau groupe de production d’eau chaude
Eau douche vestiaire homme
Eau douche chambre 127
Eau douche chambre 110
Eau douche chambre 101
Eau retour clim générale
La périodicité des prélèvements : ils sont effectués une fois par an au minimum, au mois de
février.
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La périodicité et le choix de sites de prélèvements ne sont pas définis une fois pour toutes. Ils
peuvent être modifiés en fonctions des résultats observés, de l’usage qui est fait des installations,
de la manière dont les patients risquent d’être exposés et des facteurs de risque de ces patients,
ainsi des difficultés éventuellement rencontrées pour traiter les épisodes de contamination.
Choix du laboratoire d’analyse : les prélèvements sont systématiquement accompagnés d’une
mesure de la température de l’eau dont les résultats sont mentionnés sur le bordereau d’envoi de
l’échantillon. Ces prélèvements sont réalisés par une personne formée aux techniques de
prélèvements et les conditions de transport et de stockage d’échantillons prévus par la norme NF
T90-4531 devront impérativement être respectées.
Seuil de détection : les résultats obtenues auprès du laboratoire d’analyse ne devront pas
dépasser 103 UFC légionnelle pneumophila / litre d’eau.
Actions préconisées en fonction des concentrations en légionnelles dans l’eau de réseau des
installations intérieures de production et de distribution.
Ces préconisations doivent être adaptées à chaque situation. Elles doivent être mises en œuvre
non seulement sur le secteur contaminé mais sur tous ceux qui sont susceptibles de l’être, dés lors
qu’une analyse effectuée à l’un des points représentatifs, égale ou dépasse le seuil de détection.
Les actions doivent être appliquées jusqu’au retour à des niveaux de contamination inférieur au
seuil.
L’objectif est de maintenir la
concentration en légionnelles <
103 UFC/L
Entretenir régulièrement les réseaux et les équipements.
Surveiller régulièrement les paramètres physiques
(température de l’eau, et microbiologiques.
1) Mesures de base :
Le fait d’atteindre 103 UFC/L
d’eau doit déclencher l’alerte
et la mise en place progressive
des mesures suivantes :
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- Le pharmacien informera l’ensemble des personnels en
charge de la gestion de l’eau et des services concernés.
- Rechercher l’origine des écarts avec les résultats des
analyses antérieures et rechercher les causes de la
prolifération.
- Evaluer l’étendue de la contamination du réseau.
- Mettre en œuvre les mesures nécessaires à la maîtrise
de la concentration en légionnelles : détartrage, purge,
réglage de la température, travaux.
- Renforcer la surveillance de la qualité de l’eau.
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2) Selon l’importance de la prolifération :
- fournir une information adaptée aux personnes âgées et à leurs
familles.
- en fonction de l’analyse bénéfice/risque faite au cas par cas,
supprimer les usages à risque (douches…) et mettre en œuvre
des moyens permettant de limiter l’exposition aux aérosols
(lavage au gant, bain, etc..).
- évaluer l’efficacité des mesures en œuvre par surveillance
adaptée à l’importance de la concentration.
3) le cas échéant, adopter un plan d’action visant à prévenir les
risques liés aux proliférations de légionnelles.
SECURITE, HYGIENE EN BALNEOTHERAPIE
Annexe 1 : Carnet sanitaire
Annexe 2 : GRILLE D’AUTOCONTROLE DU NETTOYAGE ET DE LA DESINFECTION
QUALITE DE L’EAU EN BALNEOTHERAPIE
1.
Qualité requise
En l’absence de réglementation spécifique relative à la qualité de l’eau des
piscines de rééducation fonctionnelle, d’usage exclusivement médical, il est
recommandé d’appliquer au minimum les exigences de qualité de l’eau ainsi
que les règles d’hygiène et de surveillance régissant les piscines ouvertes au
public.
Référence :
articles D.1332-1 à D.1332-15 du code de la santé publique fixant les normes
d’hygiène et de sécurité applicables aux piscines et baignades aménagées
l’arrêté du 7 avril 1981, modifié par l’arrêté du 18 janvier 2002, fixant les
dispositions techniques applicables aux piscines
l’arrêté du 7 avril 1981 fixant les dispositions administratives applicables aux
piscines et aux baignades aménagées.
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2.
Définitions – abréviations
-
pH : potentiel hydrogène définit le caractère acide (pH<7) ou basique (pH>7)
de l’eau ; conditionne les propriétés désinfectantes de l’eau chlorée.
-
Chlore libre ou disponible : désinfectant, indicateur d’efficacité de
désinfection. Permet de connaître le potentiel désinfectant de l’eau si le chlore
utilisé est un chlore stabilisé.
-
Chlore combiné ou chloramine : indicateur d’efficacité de traitement et de
confort. Résulte de l’action chimique du chlore sur la matière organique. Permet
de connaitre le potentiel irritant de l’eau.
Chlore total : somme des chlores disponible et combiné.
-
3.
Mesure sur le terrain
3.1.
Mesure de la température :
La température doit être de 32°C (une température plus élevée rend la régulation
des autres paramètres physico-chimique plus difficile et une qualité
microbiologique de l’eau plus instable).
3.2.
Mesure du chlore :
Le chlore disponible ou libre se mesure. Il doit être compris entre 2 et 4 mg/L.
Le Chlore total se mesure.
Chloramine ou chlore combiné se calcule. Il est la différence le chlore total et
le chlore disponible. Il doit être inférieur à 0.6 mg/L.
- Le pH se mesure. Il doit être compris 6.9 et 7,7.
-
3.3.
Microbiologie de l’eau
Paramètres
Micro-organisme revivifiable à
36°c
Bactéries coliformes
Escherichia Coli
Staphylocoque pathogène
Pseudomonas aéroginosa
3.4.
Méthode
Unité
NF EN ISO 6222
UFC/ml
Limite de
qualité
< 100
NF EN ISO 9308-1
NF EN ISO 9308-1
XP T 90-412
NF EN 12780
UFC/ 100 ml
UFC / 100 ml
UFC / 100 ml
UFC / 250 ml
≤ 10
0
0
0
Chimie de l’eau
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Paramètres
Conductivité corrigée
à 25°c
pH
Turbidité
Stabilisant
Oxydabilité au KMNO4
Méthode
NF EN 27888
NF T 90-008
NF EN ISO 7027
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Unité
µs / cm
Limite de qualité
6.9 – 7.7
FNU
Mg / l
Mg / l O2
75
4
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CONTROLES DE LA QUAL ITE DE L’EAU EN BALN EOTHERAPIE
1.
Les contrôles journaliers
Tous les jours, le prestaire externe (Mr Missana) relève les différents paramètres
(pH, chlore, T°c de l’eau) qu’il note sur le carnet sanitaire balnéothérapie
Une fois par semaine Mr D Bastien ou N Podevin vérifie la tenue du carnet
sanitaire (Annexe 1 : Carnet sanitaire)
2.
Les contrôles mensuels
2.1.
Fréquence et modalités des prélèvements
Les contrôles sont réalisés par un laboratoire agrée, selon les normes AFNOR en
vigueur.
Les contrôles type PL sont effectués deux fois par trimestre et les contrôles type
PPA sont effectués une fois par trimestre.
Le prélèvement est fait hors présence humaine, le matin avant l’accès des
patients, pour caractériser le fonctionnement du traitement. Si le prélèvement est
effectué en présence de patients, une tolérance est admise pour l’interprétation
des niveaux microbiens. Les indicateurs de fonctionnement (pH de l’eau, teneur
en désinfectant, température de l’eau) doivent être contrôlés avant la réalisation
des contrôles microbiologiques.
Les résultats sont adressés par le laboratoire au secrétariat de la direction et au
président du CLIN.
2.2.
2.2.1.
Surveillance microbiologique
Interprétation des résultats
Valeur cible
Micro-organisme
revivifiable à 36°c
Bactéries
coliformes
Escherichia Coli
Staphylocoque
pathogène
Pseudomonas
aéroginosa
Niveau 1
« choc chloré »
100 <résultat < 500 UFC/ml
Niveau 2
Vidange
> 500 UFC/ml
≤ 10
UFC/100ml
0 UFC/100ml
0 UFC/100ml
10 <résultat < 50 UFC/ml
> 50 UFC/ml
0 <résultat < 10 UFC/ml
0 <résultat < 5 UFC/ml
> 10 UFC/ml
> 5 UFC/ml
0 UFC/250ml
0<résultat < 5 UFC/ml
> 5 UFC/ml
< 100 UFC/ml
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2.2.2.
Conduite à tenir en cas de résultat non satisfaisant
En cas de résultat atteignant ou dépassant les valeurs cibles, le président du CLIN
informe :
Les responsables de la piscine
La direction
Le prestataire externe : Mr Missana
En l’absence du président du CLIN, la direction assure l’information des différentes
personnes ressources. Selon les différents résultats, le président du CLIN prend la
décision, en concertation avec les personnes citées, de la conduite à tenir (choc
chloré ou vidange et nettoyage de la piscine).
Atteinte de niveau 1
Ce niveau relève de la réalisation d’un choc chloré.
Le président du CLIN ainsi que le responsable qualité rédigent une note
d’information relative aux contrôles et à la fermeture de la balnéothérapie durant
la réalisation des traitements.
-
Cette note est adressée :
A la direction
Aux médecins chefs de service,
D2R
Mr Missana
Une affichette est placée par le responsable de la piscine sur la porte de la
balnéothérapie indiquant « fermeture pour raison technique ».
Après réalisation du choc chloré de nouveaux prélèvements microbiologiques
sont pratiqués au moins 24 heures après le choc.
Si les paramètres non satisfaisant concernaient la flore aérobie revivifiable, la
réouverture peut-être réalisée en l’attente des résultats microbiologiques
Si les indicateurs non-conformes relevaient des coliformes ou des pathogènes
spécifiques
(staphylococcus
aureus,
pseudomonas
aeroginosa),
la
balnéothérapie ne sera réouverte qu’après réception des résultats
microbiologiques et si ceux-ci s’avèrent satisfaisant.
Atteinte de niveau 2
Ce niveau nécessite la vidange de la piscine et la réalisation d’un nettoyage et
d’une désinfection du bassin.
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Le président du CLIN et le responsable qualité adressent, comme défini ci-dessus
lors de choc chloré, une note d’information aux personnes concentrées.
La réouverture peut alors s’effectuer après stabilisation du taux de chlore.
- Logigramme décisionnel
Résultats non satisfaisants
Atteinte de niveau 1
Micro-organisme
revivifiable à 36°c
Bactéries coliformes
Escherichia Coli
Staphylocoque
pathogène
Pseudomonas
aéroginosa
100 <résultat < 500
UFC/ml
10 <résultat < 50
UFC/ml
0 <résultat < 10 UFC/ml
0 <résultat < 5 UFC/ml
0<résultat < 5 UFC/ml
Atteinte de niveau 2
Micro-organisme
revivifiable à 36°c
Bactéries coliformes
> 500 UFC/ml
Escherichia Coli
Staphylocoque
pathogène
Pseudomonas
aéroginosa
> 10 UFC/ml
> 5 UFC/ml
> 50 UFC/ml
> 5 UFC/ml
Choc chloré → adjonction de chlore
Vidange de la piscine – nettoyage et
désinfection du bassin
Fermeture du bassin pour raisons
techniques avec affichage sur la porte de
balnéothérapie
Fermeture du bassin pour raisons
techniques avec affichage sur la porte
de balnéothérapie
Prélèvement microbiologique au moins
24 h après le choc chloré
Réouverture du bassin après stabilisation
du taux de chlore
Résultats non satisfaisant concernent la
flore aérobie revivifiable
OUI
NON
NN
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Réouverture du bassin
après stabilisation du
taux de chlore
Attente des résultats
d’analyse avant
réouverture du bassin
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HYGIENE EN BALNEOTHE RAPIE
1.





Respect des contre-indications
Pathologies cutanées
Plaies non cicatrisées
Infections cutanées
Escarres
Fixateurs externes
Fistules
Ulcères
Mycoses, Verrues
Autres pathologies
Conjonctivites virales
Infections ORL et pulmonaires
Incontinence sphinctérienne
Patient porteur de sondes vésicales et de trachéotomie
A discuter : stomies, BMR…
L’indication de balnéothérapie est sous prescription médicale
2.
Règles d ’Hygiène
1.
Accès limité à la piscine
2.
Information des patients
3.
Respecter le sens de circulation (entrée – sortie) dans les locaux
4.
Enlever vos chaussures, et respecter les consignes indiquées à l’entrée
5.
La douche savonnée est obligatoire
6.
Chaque thérapeute doit racler l’eau ranger le matériel, éteindre les jets à la fin de la séance.
7.
Gestion des serviettes de bains et maillots
8.
Fauteuils et matériels réservés à la piscine
9.
Professionnels : Port d’une tenue de travail propre et de chaussure de piscine
10.
Mise à disposition de sur-chaussure pour les visiteurs
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ENTRETIEN DES LOCAUX
1.
Le nettoyage et la désinfection des locaux par D2R
1.1.
nature et responsabilité
Elles concernent la piscine, les vestiaires, et le couloir. La société D2R est responsable du
nettoyage. Ces opérations s’effectuent selon un protocole.
1.2.
traçabilité
Chaque employé doit noter son passage sur la grille d’autocontrôle du nettoyage et de la
désinfection de la piscine (annexe 2) situé dans le classeur de suivi balnéothérapie.
Les responsables de la piscine vérifient chaque semaine que la grille est bien remplie.
2.
Autocontrôle de la piscine par les thérapeutes
2.1.
Nature des opérations
Ces autocontrôles consistent en la vérification et la réalisation de certaines opération (eau raclée,
matériel rangé, eau sans résidu, jets éteints…).
2.2.
Objectifs
Ces opérations ont pour but de maintenir en bonne état et préserver l’hygiène des locaux ; ainsi que
d’assurer la sécurité des biens et des personnes.
2.3.
Traçabilité
Chaque thérapeute à la fin de sa séance remplit la fiche d’autocontrôle de la piscine situé dans le
classeur de suivi de balnéothérapie
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SECURITE EN BALNEOTH ERAPIE
1. Objectifs :
Ces règles de sécurité ont pour objectif d’assurer la sécurité des biens et des personnes.
Chaque thérapeute doit veiller à l’application de ces règles de sécurité.
2. Règles de sécurité :
Les patients doivent être obligatoirement accompagnés par 2 thérapeutes.
Les locaux doivent être fermés après utilisation. Le thérapeute s’assure que tout le monde soit
sorti.
La porte du bureau kiné doit être ouverte avant la séance
Le thérapeute doit connaître la procédure d’urgence (affichage prés de la caisse d’urgence jaune).
Le thérapeute veille au respect des règles de sécurité pour les patients.
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Annexe 1 : Carnet sanitaire
Réservé au prestataire externe
SEMAINE DU
AU
DATE
Types
de
mesur
e
Lundi
mesur
e
Action
d’
ajuste
ment
Mardi
mesur
e
Action
d’
ajuste
ment
Mercredi
mesur
e
Action
d’
ajuste
ment
Jeudi
mesur
e
Action
d’
ajuste
ment
vendredi
mesur
e
Action
d’
ajuste
ment
Heure
Turbidit
é
pH
Tempér
ature
Chlore
libre,
disponi
ble
Chlore
total
Chlore
combin
é
stabilisa
nt
OBSERVATIONS :
Réservé au contrôle qualité
Vérification hebdomadaire : le
Nom du responsable :
Signature :
Annexe 2
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GRILLE D’AUTOCONTROLE
DU NETTOYAGE ET DE LA DESINFECTION
de la piscine
LOCAL OU ZONE
piscine
Vestiaires
Couloir
Vérification après
nettoyage
DESIGNATION DES TRAVAUX
FREQUENCE
Nettoyage sol carrelé KARCHER +
aspirateur
(contour+plage+évacuation)
1 X/semaine
Nettoyage sol carrelé
(contour+plage+évacuation)
4 X/semaine
Nettoyage ligne d’eau
5 X/semaine
Nettoyage trop plein
1 X/semaine
Nettoyage sol carrelé + évacuation
5 X/semaine
5 X/semaine
Nettoyage sol carrelé+ pédiluve
Matériel rangé, caillebotis posés,
caisse d’urgence accessible
date
Responsable : D2R
Remplaçant :
SEMAINE DU :
Lundi
Mardi
Mercredi
5 X/semaine
observations
VISA DU CADRE
LE
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AU
Jeudi
Vendredi
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LES RISQUES LIES AUX SOINS
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PREVENIR LE RISQUE DE CHUTE
La chute a été identifiée comme un risque important du fait de sa fréquence et
son caractère potentiellement inévitable en rééducation.
Le service de rééducation fonctionnelle travaille sur ce risque depuis 2006, des
protocoles de prévention et d’identifications sont mis en place
Quels sont les patients concernés ?
Patients ayant une pathologie neurologique
Patients qui viennent pour de l’orthopédie avec des antécédents neurologiques
A quel moment le test est réalisé ?
Dans la semaine de l’entrée.
Par qui et Comment ?
Le Kinésithérapeute et/ou l’ergothérapeute référent évalue(nt) le patient à l aide
d’un test d’équilibre.
Il évalue les fonctions supérieures, les troubles visuels, les retournements, les
transferts en position assise et debout, ainsi que pour la marche.
Ce formulaire est saisi dans Crossway « Gestion des Unités de Soins ».
En fonction des résultats obtenus, des mesures sont mises en place par le
thérapeute sous couvert d’une prescription médicale en ce qui concerne le
maintien au fauteuil (sangle) et les barrières du lit.
Si le patient a un risque de chute le thérapeute crée le formulaire « Risque lié au
patient » dans Crossway « gestion des unités de soins.
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LES EVENEMENTS INDESIRABLES
La déclaration d’évènement indésirable est une obligation.
Les évènements liés aux patients sont séparés des évènements liés au personnel.
Les déclarations se font sur le dossier médical informatisé pour les évènements liés
aux patients et sur un document papier imprimé sur le serveur puis remis à
Nathalie Podevin.
Chaque
Evènement
méthodologique.
indésirable
Grave
fait
l’objet
d’une
analyse
Ces évènements sont analysés globalement tous les 6 mois en comité de gestion
des risques
On distingue 2 types d’évènements indésirables :
- Évènement lié au patient
- Évènement lié au personnel
Définition d’un Evènement indésirable :
Évènement imprévisible qui a mis en danger le patient, qui peut augmenter la durée de
l’hospitalisation
- Il relate d’un fait réel
C’est un évènement qui résulte de la mauvaise application d’un protocole, d’un protocole
inexistant
3 niveaux de gravité :
-
Sans gravité:sans conséquence pour le patient
Presque accident grave : entraîne une gêne pour le patient, peut modifier sa prise en
charge
Accident grave : modifie la morbidité du patient, entraîne une augmentation de la durée
d’hospitalisation, peut aller jusqu’au décès du patient
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Qui déclare l’évènement ?
Toute personne témoin de l’évènement.
Suivi de l’évènement
En RF
Saisie de l’évènement par le personnel
Transmission de l’évènement par Nathalie PODEVIN aux cadres ou aux médecins qui vont
analyser l’EIG
Retour de l’information au personnel par le cadre
En RC
Saisie de l’évènement par le personnel
Transmission de l’évènement par Erika BOULEVARD
Le suivi de l’ensemble des EIGLS est coordonné par Nathalie PODEVIN.
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FICHE DE SIGNALEMENT
Espace 1 : réservé au déclarant
Nom / Prénom :
Fonction
Service :
Evènement indésirable lié au patient
Gravité
Nature de l’évènement
prescription.
sans avis
-conformité (protocoles,…)
Equipement (dysfonctionnement…)
Autre :
Evènement lié au service, au personnel
Gravité
e
Nature de l’évènement
Equipement (dysfonctionnement…)
Signature :
Date :
Description de l’événement :
Délai souhaité :
Proposition de solution
Espace 2 : réservé au responsable de service
Nom du responsable :
Date de réception :
Signature :
Proposition :
Délai souhaité
Espace 3 : Suite donnée à la déclaration
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Commentaires :
Date et signature
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LE PLAN BLANC INTERNE A L’ ETABLISSEMENT
LE PLAN BLANC ELARGIT se dissocie du plan blanc établissement du fait des décisions prises par le Préfet et de la coordination du CHD référent régional.
Il s’appuie sur la cellule de crise mise en place dans l’établissement.
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Il permet de mettre en place une organisation de crise en termes de moyen humain, matériel, organisation de service, communication, identification des
risques, prévention, accompagnement psychologique.
L’établissement identifie :
les risques internes à l’établissement
Les risques externes à l’établissement
Descriptif :
Nom de l’établissement :
Centre de rééducation Ste Clotilde
Numéro FINESS :
Adresse :
970 404 406
19 bis chemin de la Clinique
Dernière Mise à jour : 01/03/2010
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PLAN BLANC DE L’ETABLISSEMENT
1. Présentation de l’établissement :
Localisation géographique :
Nord de la Réunion - Proximité de St Denis
Proximité Clinique Ste Clotilde - Rectorat
Activités de soins :
- soins de suite et rééducation
Capacité : 20 lits HC
2. Environnement : se référer au plan blanc élargi établi par le préfet si existant
Risques potentiels :
- Naturels (inondations, tempêtes, incendies, etc.) :
- Tempête, Cyclone, tremblement de terre
- Industriels (usines, sites seveso, centrales, etc.) :
- Proximité Aéroport Gillot
- Trafic (axes routiers, aéroports, etc.)
- Pandémie
- Autres risques : politique (terrorisme, frontières, etc.), zones militaires,
habitat, etc.
Autres établissements de santé : (identification et distance)
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Proximité du CHD Felix Guyon (référent régional du
plan Blanc Elargi)
Clinique Ste Clotilde (MCO)
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3. Cellule de crise :
Missions :
- Déterminer le niveau de déclenchement,
- Déterminer la graduation et la sectorialité du plan
blanc,
- Centraliser les disponibilités de moyens,
- Veiller à l’enregistrement et au parcours des patients
dans l’établissement (chaque patient reçu fait l’objet
d’une fiche dont une copie est transmise à la cellule de
crise),
- Recenser les besoins, identifier et répartir les moyens,
- Organiser l’accueil et l’information des familles
Etre en contact avec les autorités de tutelles, les
autres établissements, les services de secours
- Assurer la transmission de l’information en interne et
externe
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Mise en place :
- En cas de pré-alerte externe (préfecture, zone de
défense, SAMU) sur décision du représentant légal
- Sur décision du représentant légal si plan blanc de
l’établissement
Composition :
- Coordonnateur de la cellule de crise
Fernand Marie MEHEZ (Gérant)
0692 85 05 97 – [email protected]
- Membres
Sébastien MAUNIER – Directeur Adjoint service RC
(coordonnées personnelles : adresse, téléphone, mobile, mail)
0692 04 76 66
[email protected]
Christophe FORTE - Directeur Adjoint Service RF
0692 21 91 10
Dr DEGRENDEL - Pharmacien
0692 76 44 88
[email protected]
Dr GOGUILLOT - Médecin 0692 02 90 24
[email protected]
Lieu de réunion :
Salle de réunion : PC de CRISE
Accès : Clef Pass général
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Moyens techniques :
Téléphone : portable responsables
Fax : 0262.48.29.30
Email : mail responsables
Ordinateur accessible
Visioconférence possible (si programmé)
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Documents à disposition au service administratif : Plan
d’évaluation, N° GSM Urgences
Documents à disposition du gérant et membre de la
cellule de crise :
- Plan BLANC
- N° Utiles
- Plan d’évacuation
- Plan d’accès
- Autres matériels : masques auprès du
pharmacien
Tenue d’un journal de crise par le directeur
adjoint
« Débriefing » post-crise :
Dans les 15 jours suivant la fin de la crise
4. Accueil en cas de crise
Accès : Hall d’entrée ou parking
Signalétique : générale utilisée
Mise en place en fonction de l’application du plan blanc
Accueil des victimes :
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Zone tampon : Hall d’accueil
Zone de dégagement : Plateau technique
Personnes à mobilité réduite : Prise en charge par les
soignants
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Circulation des véhicules :
Plan de circulation (à joindre en annexe)
Parking : utilisation pour les urgences
Utilisation des véhicules de l’établissement : OUI
Personne(s) responsable(s) : FM MEHEZ
Accueil des familles :
Bureau de l’assistante sociale et psychologue
Personne(s) responsable(s) : Maryse VELNA, Magali
HUET, Sheela JOWRHY, Delphine BRAJEUL
Mesures de contrôle d’accès : Secrétaires médicales et
cadre de santé IDE (M. PALLUT)
Accueil des medias :
Salle : Administration
Personne(s) responsable(s) : FM MEHEZ
Mesures de contrôle d’accès : Cadre administrative et
secrétaires administratives
5. Personnel – maintien, renforcement, rappel
Information du personnel :
Message unique : « Le plan blanc est déclenché »
Communication à réaliser au personnel
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Maintien et rappel du personnel :
Les listes sont conservées au service du personnel
ainsi qu’à la cellule de crise et ne sont pas diffusées.
Elles sont tenues à jour par le service du personnel
En fonction du niveau d’alerte, la cellule de crise propose au représentant - Noms, fonctions et coordonnées des personnels
légal de l’établissement la mobilisation progressive des équipes maintenus dans leur poste en cas de pré-alerte :
médicales et paramédicales ainsi que des personnels des services
techniques.
Le personnel médical et soignant en place
Les autres personnels en fonction du niveau de
crise
- Noms, fonctions et coordonnées des personnels
maintenus dans leur poste en cas de crise
Le personnel médical et soignant en place
Les autres personnels en fonction du niveau de
crise
- Noms, fonctions et coordonnées des personnels à
rappeler à leur poste en cas de crise (si absents) :
Médecins :
- Dr BLANC : 0692.05.29.22
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Dr BENAICH : 0692.25.32.12
Dr DUMONT : 0692.05.29.21
Dr GOGUILLOT : 0692.02.90.24
Dr RONZIER : 0692.23.89.02
Dr GUETTARD
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Cadre de santé IDE :
Viviane BLANCHARD : 0692. 41 15 65
Michèle PALLUT : 0692.26.35.59
Soignants rappelés par le cadre de santé IDE
Organisation interne en cas de maintien ou rappel du personnel
Adresse mail : [email protected]
Lorsque le plan blanc est déclenché, l’encadrement se
rapproche de Monsieur MEHEZ pour les instructions.
- Les personnels doivent rejoindre en premier lieu leur
service d’affectation
- Obtention des instructions auprès de la cellule de
crise :
Pour les médecins : instructions par le médecin de la
cellule de crise
Pour les autres professionnels : instructions par les
directeurs adjoint (relais si possible pour les soignants
par le cadre de santé)
- Contrôle d’accès : réalisé par l’administration
- Dispositif d’accueil des enfants du personnel (en cas
d’impossibilité pour ceux-ci de trouver une solution
alternative) : en salle de télé. Encadré par
l’administration
- Repas (mise à disposition de repas pour le personnel
maintenu ou rappelé) : organisation par D2R (stock
disponible)
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- Salles de repos :
Utilisation des chambres non utilisées + 127, 129,
appartement thérapeutique
Mise en place d’un hébergement de fortune : Plateau
technique Kiné (matelas de gym, tables, matelas
mousse étage)
- Ligne téléphonique spécifique pour lien avec les
familles : 0262 48 29 00
Lignes téléphoniques pour le personnel afin de rester
en contact avec leurs proches : soit ligne du centre de
rééducation soit portable
Mise en place d’une cellule psychologique :
Sheela JOWRHY
Magalie HUET
Delphine BRAJEUL
Maryse VELNA
Noelly GUICHARD
Aspects médico-psychologiques
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6. Activités de soins : mesures à prendre en cas de crise
Lits :
Ces mesures sont décidées par le représentant légal sur avis de la Recensement
des
lits
disponibles
dans
cellule de crise qui se consulte les médecins et le service du personnel l’établissement : suivi par FM MEHEZ en relais avec
(maintien et rappel)
la cadre de santé IDE
- Accélération des sorties (vers le domicile, d’autres
établissements)
Commission médicale ou réunion de service à
mettre en place rapidement : coordination par le
médecin de la cellule de crise.
En relais avec les ergothérapeutes, cadre de santé,
Secrétaire médicale
- Déprogrammation des entrées : M. PALLUT ou
Viviane BLANCHARD
Organisation des soins d’urgences
Détermination de 2 zones de soins :
ZONE URGENCE :
Salle de test d’effort 1
Salle de test d’effort 2
ZONE BOBOLOGIE
+ Bureaux médecins
+ salle de soins étage HDJ
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Information des autorités de tutelles et du SAMU en permanence par la Communication avec le SAMU : Médecin référent :
cellule de crise
Dr GOGUILLOT
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Médicaments :
- Stocks de médicaments : Pharmacien en coordination
avec la clinique Ste Clotilde
- Responsabilité surveillance et délivrance :
Pharmacien et cadre de santé
- Mesures de contrôle d’accès renforcé en cas de crise :
Pharmacien
7. Fonctionnement de l’établissement en mode dégradé
Electricité
Sources autonomes : Groupe électrogène
Responsable : SDS, Jacky HOARAU
Numéro appel EDF
Téléphone
Lignes indépendantes de l’autocom
Contact opérateur téléphonique :
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Responsable : SDS, Jacky HOARAU
Eau
Responsable : FM MEHEZ
Numéro appel service fourniture d’eau
Fluides
Responsable : B DEGRENDEL
Numéro appel fournisseur
Informatique
Responsable : I-INVEST
Numéro appel entreprise de maintenance :
0262.48.29.17 ou N° de Monsieur BIGEY
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Evacuation de l’établissement : décision prise par la cellule de crise - Plan d’évacuation : ordres de priorités, replis ordonné
après accord du Préfet
par le gérant du centre de rééducation Ste Clotilde
8. Communication
Cibles :
La cellule de crise est chargée de la communication vers l’ensemble Tutelles (Préfecture, DDASS, ARH) : information sur la
des cibles potentielles.
situation de l’établissement, prises de consignes, etc. :
Responsable : FM MEHEZ
Les personnels en contact avec les victimes et potentiellement avec
d’autres interlocuteurs (familles, medias) renvoient systématiquement à
la cellule de crise.
SAMU : information permanente sur les disponibilités en
lits :
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Liste des numéros utiles et noms des interlocuteurs dans le sercvice de Dr GOGUILLOT
soins(à mettre en annexe)
Autres établissements : contacts téléphoniques pour
envoi de patients en sortie anticipée, etc. :
M. PALLUT, V. BLANCHARD
Familles des victimes : affichage, accueil spécifique :
Assistante sociale et M. PALLUT
Medias : communiqués de presse, conférence de
presse par la cellule de crise :
Responsable : Administration – FM MEHEZ
9. Evaluation et réajustement du plan blanc
La pertinence du présent plan est annuellement vérifiée éventuellement
par le biais d’un exercice total ou partiel.
Le contenu est réajusté en conséquence.
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