Classification holoplanctonique On retrouve cinq (5) ordres/sous-classes de microcrustacés holoplanctoniques dans la baie des Chaleurs, de l’estuaire et du golfe St-Laurent. Ce sont les Copépodes, les Euphausiacés, les Mysidacés, les Cladocères et les Ostracodes. A) COPÉPODES (fig. 5.10 p.99 et fig 5.11 p.100) représentent 2/3 de la biomasse planctonique on en retrouve une vingtaine d’espèces 20 à 1000/m3 d’eau quelques mm de longueur leur corps allongé est constitué de deux parties: 1ère contient 4-6 segments 2e (abdomen) contient 5 segments se terminant par deux rames caudales le déplacement migratoire vertical est assuré par des antennes développées et des appendices thoraciques qui servent à la collecte de nourriture (phytoplancton) antennes 4-6 segments abdomen B) EUPHAUSIACÉS (fig 5.12 p.100) Abondant dans les mers froides Forment une partie du krill (nourriture des baleines) on retrouve 4 espèces ressemblant à des crevettes filtrent du phytoplancton ou se nourrissent du zooplancton ils ont des prédateurs tels que les oiseaux et les poissons on retrouve des pattes thoraciques, filtreuses, des pattes abdominales, natatoires la partie arrière constitue le telson et il comprend 2 uropodes qui facilitent le déplacement C) MYSIDACÉS (fig.5.13 p.101) D) CLADOCÈRES (fig 5.14 p. 101) E) ressemblent à des crevettes vivent près des fonds taille allant de 5 à 25 mm forment une partie du zooplancton ils sont plutôt situés dans le Saguenay et l’estuaire moyen du St-Laurent diversifiés dans les eaux douces Élément essentiel du plancton inférieurs à 1mm on en retrouve de 4 à 5 espèces (daphnies = puces d’eau) OSTRACODES (fig 5.15 p.102) on les retrouve dans les estuaires et en eau profonde Très peu d’espèces holoplanctoniques sous-catégories des crustacés décapodes (5 paires de pattes marcheuses) formes planctoniques temporaires faisant partie des cycles de développement d’animaux benthiques leur corps peut se plier en 2 crabes, homards, crevettes font partie de cet ordre amphipodes en eau plus profonde corps comprimé latéralement et arqué au milieu durée de séjour des larves Les organismes marins passent les premières phases de leur vie sous forme de larves planctoniques. Dans les eaux tempérées, ce séjour peut durer environ 40 jours. Le séjour est plus long, car le développement est ralenti dans les eaux plus froides. Toutefois, les adultes ont la possibilité de synchroniser leur ponte avec les périodes d’explosion du phytoplancton, les larves des eaux tempérées vont donc disposer de plus de temps que celles des eaux arctiques. C’est pour cette raison que nos organismes ont des larves plus que dans les régions polaires. Dans ces régions, les explosions dont difficiles à prévoir et d’une durée trop courte pour favoriser le mode de développement planctonique. Si on prend la moule bleue, la durée du séjour des larves dans le plancton est longue (3 semaines à 1 mois). Cette période est très avantageuse, car elle permet la dispersion des larves, donc une colonisation plus efficace du littoral et un remplacement plus rapide des stocks. Par contre, elles sont soumises à la prédation plus longtemps, donc c’est la raison pour laquelle 99% des larves n’atteindront pas d’autres phases larvaires. Si on prend en considération qu’une moule bleue peut pondre environ 20 millions d’œufs, on peut en déduire que seulement 200 000 larves vont survivre et croître.