Réflexions sur un capitalisme pluriel

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2008
…
Chapitre 1 : Economie
…
JOANNES Alexandre
Sommaire :
Réflexions sur un capitalisme pluriel ...........................................................................................................3
I.
Approches sur le sens du terme capitalisme ..................................................................................................4
A.
B.
Définitions ............................................................................................................................................................................. 4
Evolutions .............................................................................................................................................................................. 4
II.
Le capitalisme français ..................................................................................................................................6
III.
Le capitalisme Américain...........................................................................................................................6
A.
B.
IV.
A.
B.
V.
Les fondements culturels du capitalisme américain ............................................................................................................. 6
Les caractéristiques du capitalisme américain ...................................................................................................................... 7
Le capitalisme Japonais .............................................................................................................................7
Contexte historique ............................................................................................................................................................... 7
Le système capitaliste nippon ............................................................................................................................................... 8
Le capitalisme Chinois...................................................................................................................................9
A. ...................................................................................................................................................... Error! Bookmark not defined.
B. ...................................................................................................................................................... Error! Bookmark not defined.
VI. .......................................................................................................................................................................9
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B. ...................................................................................................................................................... Error! Bookmark not defined.
Réflexions sur un capitalisme pluriel
Fernand BRAUDEL a écrit un livre en 1985 et a écrit « la dynamique du capitalisme ». Il essaye de comprendre d’où
vient le capitalisme. Il montre que le capitalisme a des racines qui plonge dans l’histoire de l’humanité dès lors qu’il y a
des marchands et du commerce. Dans ces villes le capitalisme est lié à l’accumulation de richesse notamment dans les
foires (naissance de la lettre de change pour payer au Moyen Age les marchandises). Au moyen âge il y a des villes
marchandes (urbains) des consommateurs ayant de l’argent. Ce précapitalisme est commercial et non industriel.
La réforme protestante du 16e siècle avec CALVIN, LUTHER proteste contre le catholicisme, il cherche à réformer le
christianisme. Max WEBER a écrit en 1905 « Ethique protestante et esprit du capitalisme » et montre que les
protestants sont porteur du capitalisme prouve par sa réussite économique donc par son enrichissement qu’il est
remarqué par Dieu. Chez le protestant gagné de l’argent est un signe de Dieu. Dès lors la Grande Bretagne, l’Amérique,
l’Allemagne sont capitalistes car protestants. Donc en France en étant catholique si on a de l’argent c’est que l’on a
voler. Donc en France les juifs vont devenir des prêteurs d’argent d’où l’antisémitisme qui est apparut ensuite.
Le capitalisme repose sur des entrepreneurs. Le capitalisme est le fruit du travail qui permet de gagner de l’argent. Le
terme bourgeoisie prend sa vrai valeur qu’au 19e siècle. Le terme mercantilisme c’est un stade précapitaliste en France
on appelle cela le colbertisme. C’est une théorie qui fait qu’un Etat est riche lorsqu’il détient des métaux précieux. Il
faut donc en faire entrer sans en faire sortir. Donc l’Etat créé des manufactures grâce à laquelle on va pouvoir vendre
aux autres. L’Espagne par exemple vu qu’elle n’a pas de manufacture elle va acheter aux autres Etat européen donc
elle dilapide son or.
Le capitalisme est le moins mauvais des systèmes. Mais le capitalisme entraîne obligatoirement des crises inéluctables.
En 1630 on a le premier krach de l’histoire aux Pays Bas car on avait spéculer sur la tulipe. Le Domestic system : le
capitaliste apporte la matière première, la commande et qui paye et de l’autre côté on a le fabricant qui possède la
machine et la main d’œuvre. On a donc une séparation entre le capital et le travail. La fabrique lyonnaise est capitale
de la soie avec les canuts et les ouvriers de soie.
Le capitalisme d’aujourd’hui est lié à la fin de la 1er révolution industriel 1830 en France. Il repose sur
- la propriété privée et c’est un article inaliénable (Article 17 de la Constitution de 1789) ;
- la libre entreprise, l’idée du « self made man » ;
- des structures juridiques avec les sociétés par actions ;
- une idéologie du libéralisme : ma réussite individuelle contribue au bonheur collectif Adam SMITH 18e « de la
richesse des nations » en 1778 ;
- relation entre économie et politique.
ROSTOW a écrit en 1960 « les étapes de la croissance économique » sous entendu en système capitaliste. Il se
demande comment on est passé d’un stade précapitaliste à stade capitaliste.
Le schéma de la France ne rentre pas dans le schéma de ROSTOW qui s’applique à l’Angleterre.
Etape 1 : Société et les économie agro rurale
Etape 2 : Conditions préalables  accumulation de capital, entrepreneurs qui osent prendre des risques
Etape 3 (fondamental) : Take-off c’est le décollage.
Etape 4 : Société et économie industrielle.
Etape 5 : Société de consommation
La France n’a jamais eut de Take-off on cherche encore ce fameux démarrage. La France est dans un capitalisme
décalé. La Chine en 30 ans est passé de l’étape 2 à la 4 donc très rapidement.
FAIRE UNE APPROCHE ENTRE ECONOMIE ET POLITIQUE RECHERCHE
I.
Approches sur le sens du terme capitalisme
A. Définitions
Le capitalisme est un mode d’organisation des activités économiques où tous les facteurs de production relèvent de la
propriété privée.
Le capitalisme est un régime économique qui repose sur les mécanismes du marché qui sous entend l’offre et la
demande.
Le capitalisme est un système fondé sur les acteurs qui prennent des initiatives donc il n’y a pas de capitalisme sans
entrepreneurs ni sans entreprises.
Le capitalisme c’est un état de la civilisation, une expression culturelle ou l’économie prime sur tout autre
considération où le but est de gagner de l’argent à n’importe quel prix. Marx disait les capitalistes peuvent avoir du
cœur mais pas le capitalisme. La chrématistique qui veut dire l’enrichissement comme une fin en soi.
Ces approches ont en commun la propriété privée, le marché, l’entrepreneur, gagner de l’argent donc le primat de
l’économie économique sur le politique.
B. Evolutions
La première phase du capitalisme va jusqu’en 1929 après les deux révolutions industrielles. La première est le charbon,
la seconde est le moteur à explosion avec le pétrole. Schumpeter dit que le passage d’une révolution industrielle à une
autre correspond à une destruction créatrice.
>Le 1er capitaliste du 19e jusqu’en 1929 repose sur le patron Henri Schneider qui a fondé la sidérurgie du Creusot.
A l’époque il faut produire vite et apparition du Fordisme aux Etats-Unis avec Henry Ford. Le Fordisme c’est 5$/Day. A
la différence de Marx, il regarde la plus value le patron s’enrichi sur la plus value. Ford lui dit qu’en payant plus ses
salariés, ils achèteront des voitures et donc feront gagner de l’argent au patron.
Le fordisme s’appui sur le taylorisme avec l’OST. En France dans les années 20 c’est Louis Renault qui applique le
fordisme.
Il faut des ingénieurs à ce moment là. L’ouvrier est mal payé excepté avec la fin de cette période avec le fordisme.
C’est un capitalisme où il y a peu de concurrence, seuls quelques pays Européen, le Japon et les Etats-Unis un peu en
fin de période.
C’est un capitalisme où il existe le thème de la lutte des classes. Le monde est animé par la dialectique de Marx. En
1789 apparaît la bourgeoisie (qui détiennent le capital), et en 1917 les ouvriers et les prolétaires ont pris le pouvoir sur
la bourgeoisie. En 1864 loi Waldeck Rousseau permet le droit de grève aux salariés. La loi le Chapelier est une loi
libérale qui interdit la coalition.
C’est une période où on est pas encore dans une société de consommation, il y a des groupes qui ne consomment pas
comme les paysans. Il faut attendre 1930 pour que la France deviennent un pays urbain.
La croissance est faible au 19e qui tourne aux alentours de 3% environ. Ce capitalisme à l’époque n’empêche pas les
crises (la grande dépression de 1875 à 1895). Cycle de Kondratiev Nicolaï économiste russe qui explique qu’il y a des
phases de 50 et dans ce cycle long de baisse on est dans un cycle court Juglar de baisse également d’où la crainte
actuelle.
Le capitalisme profite aussi au marché captif avec les empires coloniaux quand sa va mal on peut marchander en zone
coloniale en cas de crise. C’est une période marqué parle libre échange. Loi de J.B Say la loi de l’offre : « l’offre créé sa
propre demande ». D. Ricardo avec sa loi des avantages comparatifs donc les pays doivent se spécialiser dans ce qu’il
produit le mieux.
> Le 2nd capitaliste des années 30 aux années 70 : Capitalisme de la pleine révolution industrielle.
On est dans une production de masse et dans une société de consommation.
On est dans une période fondée sur le fordisme qui bat son plein où il faut produire à un rythme soutenu en travail à la
chaîne qui est aliénant.
Période de forte croissance surtout à partir de 1945 jusqu’en 70 avec 5 à 6 % de croissance nette en France, le Japon
10% net. En 1962 il y avait 4 000 chômeurs en France, aujourd’hui 2 000 000. Jean Fourastié a qualifié la période de
1945 à 1975 de « trente glorieuses ».
Les managers commencent à apparaitre. L’école de management, le patron n’est plus capable de gérer seul.
GALBRAITH pose le capitalisme autours du manager, au Etats-Unis on commence par la bas, en France par le haut.
Dans les années 30 les héritiers étaient laisser de côté, et ont réapparu depuis les années 75.
La crise de 29 est une crise qui a marqué les esprits car on l’avait jamais vu, c’est pas une crise schumpetérienne. Elle
arrive en Europe en 1931 et durera jusqu’en 1939 et c’est la guerre qui permettra de faire oublier la crise.
- Les libéraux n’ont pas de réponse car ils baissent les prix mais la demande n’augmente pas et il y a de plus en
plus de chômage, et de faillite.
- Les marxistes (l’URSS ne connaît pas cette crise de 29) disent que c’est la fin du capitalisme, c’est une
overdose. Mais apparaît alors J.M.Keynes …
- Le keynésianisme apparaît alors qui en 1936 annonce sa théorie. Elle s’appuie sur 3 choses :
o Il faut relancer la croissance par la demande en augmentant les salaires ou les revenus sociaux ;
o Il faut que l’Etat intervienne dans l’économie par le biais d’une politique de stop and go (quand la
croissance est faible l’Etat doit intervenir pour relancer l’économie en faisant jouer les taux d’intérêt) ;
o Elle s’appuie sur le déficit budgétaire est acceptable de manière temporaire.
Le New Deal de Roosevelt est la première application de cette théorie dans les années 30 et celle du Front Populaire
en 1936 où la gauche arrive au pouvoir en France.
Durant les 30 glorieuses toutes les économies font du keynésianisme jusqu’au début des années 70.
Par la suite Sir BEVERIDGEGIEN (Etat protecteur) c’est le capitalisme Européen et surtout en France. Loi sur des aspects
sociaux retraite, chômage, …
Ce second temps de capitalisme augmente par le salariat et c’est la période des FMM, début de la multinationalisation
et de l’internationalisation. Ce capitalisme se termine entre le 15 août 1971 avec le choc Nixon (fin de la convertibilité
de l’or) et le choc pétrolier de 1973 qui va être le début du phénomène de prise en compte de l’énergie dans
l’économie.
>Enfin le dernier type de capitalisme le 3e âge depuis les années 80. C’est le capitalisme de la crise. Il y a donc un
danger énorme mais également des opportunités en sachant prendre des risques. Nous sommes dans une période de
mutation technologique. C’est une crise mutation de nos économie dites capitaliste. Ce capitalisme c’est la faillite de
Keynes. Cette économie actuelle connaît un nouveau truc, la stagflation donc de l’inflation avec une croissance faible.
Raymond Barre lutte contre l’inflation mais le chômage augmente fortement.
Depuis sont né les nouveaux libéraux avec Milton FRIEDMAN il a fondé l’école de Chicago. C’est une pensée
économique basée sur la monnaie en disant qu’il y a en a trop dans l’économie. Il faut donc diminué la masse
monétaire en augmentant les taux d’intérêt, il pompe donc la masse monétaire en émettant aussi des bons du trésor.
Et ce sont les Chinois et les Japonais qui les achètes c’est pour cette raison que Mr BUSH a sauver les banques chinoise
aujourd’hui. Et vu que les américains ont besoins de l’argent chinois. De plus il faut bloquer les salaires. C’est la pensée
monétariste.
Ce capitalisme est marqué par le phénomène de la mondialisation (globalisation) c’est un monde sans frontière où le
contrôle a disparu et nous sommes aujourd'hui dans un capitalisme financier et non plus industriel, il s’agit de savoir
vendre et gérer aujourd’hui.
C’est un capitalisme où le chômage est permanent. C’est aussi un capitalisme où l’actionnariat apparaît de plus en plus.
Capitalisme où l’Etat est en recul par rapport à l’économie. Malgré quelques intervention (Nationalisation de AIG en
Amérique).
Aujourd’hui c’est aussi un capitalisme fortement dicté par la compétitivité.
Wal-Mart (Américain) est la plus grande entreprise du monde de distribution. C’est l’entreprise mondial qui joue sur
des achats à bon marché mais en délaissant derrière elle les anciens fournisseurs plus cher donc elle crée du chômage.
CARRE MAGIQUE DE NICOLAS KALDOR
II.
Le capitalisme français
Le capitalisme français a son origine dans le mercantilisme et le colbertisme. Il est inspiré du rôle de l’Etat qu’on verra
au travers des manufactures royale, l’interventionnisme sous le révolution française, Napoléon 3 avec une école de
pensée Saint simonisme. C’est une philosophie politique et économiste du compte de Saint Simon. Ce personnage a
des disciples et notamment Arlès DUFOUR. Il pense que l’Etat soit à l’origine du progrès social, il doit intervenir par des
grands travaux pour améliorer la vie des Français.
L’Etat pendant la guerre de 14 va devoir s’occuper de jouer un rôle important en investissant. Après l’Etat est présent
par la CNR Compagnie Nationale du Rhône et a pour but d’aménager le Rhône pour produire l’électricité. Les accords
Matignon de 1936 avec les 40 heures et les 2 semaines de congés payés. C’est l’Etat qui impose au capitalisme français
ces nouvelles lois.
Sous le front populaire on a nationaliser la SNCF créée en 1937 complètement nationaliser en 1987.
A la sortie de la guerre de 45 la France est libérée, de Gaulle n’aime pas les patrons qui selon lui sont responsable de la
collaboration avec les Allemands, ils ont faillit, c’est le patronat qui est frileux c’est un patronat Malthusien. Donc un
patronat qui a peur d’investir, donc il y a une nationalisation massive dans ces années là poussé par les syndicats, … .
Les banques, Renault, les assurances, … sont donc nationalisés. En 1946 il y a un plan qui indique ce qu’il faut produire
en fonction de ce que l’Etat décide. L’Etat donne des grandes orientations, et il contrôle 35% du PIB en 1950. On a un
capitalisme mixte avec des entreprises privées et l’Etat. C’est une originalité propre à la France.
L’Etat se méfie des entreprises et les entreprises de l’Etat. A l’époque Renault est à Boulogne Billancourt « il ne faut
pas désespérer Billancourt ». A l’époque c’était l’usine phare.
Ce capitalisme à la française va connaître un moment difficile. Jusqu’en 1981 on a renforcer le capitalisme d’Etat où
l’Etat est garant du bonheur collectif et non pas le patron qui assure les ouvriers par les lois … . Mr Giscard d’estain on
licencie. En 1981 Mitterrand arrive et il y a une nationalisation massive ce qui coûte très cher à l’Etat. Au moment où la
France renforce l’Etat. On est à contrecourant par rapport aux Etats-Unis qui baisse les impôts et privatise. On est donc
décalé à ce moment là.
A partir de 1984 la France qui a ramassait une gifle économique, elle n’est plus compétitive commence à comprendre
avec Mr Fabius pense qu’il faut mettre un peu plus de libéralisme dans la gestion de la France. C’est en 1986 avec la
première cohabitation où commence les privatisations qui n’ont plus cessé depuis. Aujourd’hui on est dans un
capitalisme où le libéralisme s’impose et où l’Etat recule ce qui amène les citoyens, les syndicats … à s’interroger.
III.
Le capitalisme Américain
Ce capitalisme date de l’après guerre de sécession vers 1870 (guerre qui oppose le capitalisme industriel contre des
états de type mercantiliste donc esclavagiste.
A. Les fondements culturels du capitalisme américain
L’entrepreneurship :
Il y a l’idée d’entrepreneur donc celui qui prend des risques.
Benjamin FRANKLIN journaliste américain donne des conseils sur comment s’enrichir. Par exemple c’est se coucher tôt,
se lever tôt donc on est en bonne santé. C’est un personnage sur self help donc on s’aide soi même il ne faut compter
sur personne d’autre. « Self made man ». Il y a la création de mécénat, de fondation, note argent est là pour faire le
bien autour de nous. En Amérique c’est possible de se redresser pas en France, il n’y a pas d’effondrement
psychologique. Donc celui qui n’y arrive pas c’est de notre faute. Et on a pas à l’aider car il le cherche.
Aux Etats-Unis on repousse sans arrêt les frontières, géographique, technologique … Ceci montre bien la volonté
d’entrepreneurship. C’est donc l’idée d’un Darwinisme social.
Le marché :
Le marché doit être le plus large possible, donc dès 1914 ils ont compris que le marché n’est pas national mais qu’il
était au contraire mondial. Les américains acceptent la concurrence qui est naturelle pour eux, il faut éliminer les
faibles. Fin du 19e les lois anti-trust (Sherman et Clayton) qui sont des lois qui limitent la concurrence et pour ne pas
avoir de monopole. Il y a aussi sur ce marché une main d’œuvre très mobile. Aux Etats-Unis ils ne construisent pas des
choses dont la rentabilité est longue. Ils veulent des profits immédiats d’où les chemins de fer pas top et la
paupérisation des quartiers centraux.
Le libéralisme :
On aime la libre entreprise, sans contrôle sans rien. Le libre échange. Gagner de l’argent, c’est un capitalisme à court
terme. Vu qu’il faut gagner de l’argent, il faut un retour sur investissement rapide. « Buy american act » dès qu’on fait
un produit similaire à un produit américain on taxe notre produit car on vient concurrencer leurs produits. C’est donc
paradoxale car il y a des interventions de l’état.
B. Les caractéristiques du capitalisme américain
La concentration :
Trust : Concentration verticale ou horizontale dans l’industrie.
Holding : Financier.
Conglomérat : Industriel et financier rachat d’entreprise sans liens entre elles.
De 1920 aux années 1971 période des 3 Bigs qui marquent un certain modèle pour les autres pays.
Dans les année 70 le capitalisme américain est mal mené. Notamment :
- parce que l’Asie arrive ;
- la référence aux dollars, c’est une monnaie instable car il n’est plus lié par des règles (SMI)
Les technopôles les américains sont les pionners dedans (Silicone valley).
On est passé du welfare state (état providence) au warstate et aujourd’hui on est au workstate.
Aujourd’hui le capitalisme américain se trouve acheté par les personnes qui ont de l’argent car le dollar américain ne
coûte plus rien.
L’innovation :
Il faut innover pour garder la demande. 3 à 3,5% du CA en France 2%, Japon 3%, Espagne 1%.
Ce capitalisme est porteur d’inégalité, il n’y a pas de politique de dvp forte du territoire.
IV.
Le capitalisme Japonais
A. Contexte historique
Il y a eut l’ère Meiji. Le coup d’état se passe en 1868 naissance de cette ère. Ensuite le Japon va copier les occidentaux
tout en gardant certaines traditions.
De 1920 à 1945 devient un état militarisé qui part à la conquête de l’Asie. En 1905 guerre de Tsu Shima les Japonais
gagnent. Le 7 juillet 1937 le Japon attaque la Chine.
La haute croissance de 1960 à 1973 basée sur le modèle américain.
Raz de marée Japonais 1973 à 1991 avec les voitures, les appareils photos … .
Depuis 1991 c’est le doute.
B. Le système capitaliste nippon
Sogoshoshas
(maisons de
commerce) qui
vendent les produits
Le Japon est marqué par le confucianisme (Confucius -6e
avant JC). C’est la philosophie de l’obéissance. Il y a aussi
l’économie concertée c'est-à-dire qu’entre l’Etat et
l’entreprise il n’y a pas de concurrence. Il y a une entente
globale entre les deux entités. Le MITI (METI) représente
l’Etat c’est l’organe de tutelle.
Keiretsu peut se résumé dans le schéma suivant :
Entreprises
Banque
0
défauts
Le toyotisme :
Le toyotisme vient remplacer le fordisme au Japon sous
l’impulsion de Taichi OHNO. Ce toyotisme repose sur le
kanban (flux tendus) qui aboutit au 5 zéros :
0 délais
5
zéros
0
papiers
0
pannes
0
stocks
Par sa veille technologique le Japon va réfléchir à des produits qui n’existent pour créer des besoins.
Le triangle de fer avec le PLD (Partie libéral démocrate) est au pouvoir, il contrôle l’administration, vote des lois mais
vu que l’administration est là il y a le Zaikaï qui est le patronat japonais, et ce Zaikaï finance le partie.
On compare souvent ce capitalisme avec le capitalisme rhénan (Allemand). La rentabilité n’est pas forcement
immédiate, on ne licencie pas, on garde les ouvriers car on pense dans le futur, c’est un capitalisme assez social qui
attend et qui n’a pas la dictature de la rentabilité. On cherche à négocier au maximum. C’est un capitalisme ouvert sur
le monde mais pas ouvert au monde.
V.
Le capitalisme Chinois
La Chine est un pays communiste sur le plan politique et capitaliste sur le plan économique. L’homme qui va
transformer la Chine est Deng Xiao Ping va ouvrir les Zones Economiques Spéciales pour accueillir le capitalisme
étranger en ouvrant le Chine au monde. Il dira ensuite au chinois de s’enrichir alors qu’il est communiste. Le 4 juin
1989 Tian An Men révolution des étudiants mais guerre contre eux, le chine reste communiste. C’est un capitalisme
d’Etat car l’Etat possède une grande partie des entreprises.
VI.
Le capitalisme indien
L’Inde est indépendante depuis 1947 est original car il est familial, sous la colonisation anglaise il est resté quelque
famille. Le capitalisme indien se situe à MumbaÏ.
CONCLUSION
Le capitalisme engendre la mondialisation. La mondialisation c’est l’élargissement des pays, enrichir les forts et affaiblir
les faibles. Les alter mondialiste veulent que l’on prenne en compte l’homme. La mondialisation permet de faire
décoller certains pays. La mondialisation existe, et il faut essayer de se l’approprier et de corriger les défauts.
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