TP17 LA RESISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES Les antibiotiques, c’est pas automatique. Qui ne se souvient pas de cette publicité ! Nous allons essayer de comprendre lors de ce TP les raisons de ce slogan et pourquoi le ministère de la santé reproduit régulièrement ce genre de campagne. Problème : Pourquoi le ministère de la santé a réalisé une telle campagne publicitaire Activité 1 : rôle des antibiotiques Ouvrez le logiciel Mesurim (répertoire outils) et ouvrez l’image antibiotique (poste de travail/1S6/SVT/génétique). Cette photo vous présente le résultat de croissances bactériennes en présence de différents antibiotiques : un antibiogramme. A l’aide d’anagène mesurez la plage de non présence des bactéries sachant qu’une pastille d’antibiotique mesure 6.5 mm. Classez les antibiotiques par ordre d’efficacité en précisant la valeur de sensibilité avec le document ci-dessous. Notez sur la photo si la bactérie est résistante, sensible ou encore intermédiaire à chacun des antibiotiques. Activité 2 : la résistance bactérienne et ses conséquences Un test de résistance de la bactérie Escherichia coli à l’antibiotique streptomycine a été réalisé et les résultats vous sont donnés dans le document 2 p331. Expliquez pourquoi on observe le développement de certaines colonies au bout de 48h (document b). Précisez quelle conséquence cela peut avoir en terme de santé public ? Activité 3 : la croissance bactérienne Dans des conditions optimales (du corps humain par exemple) une bactérie effectue une mitose toutes les 20 min soit 3 divisions en 1 heure. Supposons qu’un individu avale une seule bactérie (peu probable, en contact d’un milieu contaminé, ce sont des milliers de bactéries de l’on ingère). Calculez le nombre de bactéries qui seraient présente au bout d’une heure, de 2 heures puis 3, 4, 5, 6, 12 et 24 heures Tracez le graphique du nombre de bactéries en fonction du temps. Décrivez et interprétez le graphique. 1 1ère S – Chap II : Expression, stabilité et variation du patrimoine génétique TP17 Activité 4 : les taux de mutation Les mutations sont des phénomènes rares qui n'affectent qu'un faible pourcentage de cellules au sein d'une population abondante. Le taux de mutation correspond à la probabilité pour une bactérie de muter pendant une unité de temps définie qui est généralement le temps de génération. Pour une souche, le taux de mutation moyen est de l'ordre de 10-6 - 10-7. En revanche, en présence de l'antibiotique, les bactéries de la souche sauvage verront leur croissance diminuer ou elles seront tuées alors que les cellules de la souche mutante continueront à croître. D’après les résultats de l’activité 3, dîtes à partir de combien de temps, l’apparition de mutation est statistiquement possible. Activité 5 : Bilan Répondez au problème initial 2 1ère S – Chap II : Expression, stabilité et variation du patrimoine génétique TP17 http://www.youtube.com/watch?v=Wp6Vvtvqn24 Pour chaque antibiotique, les laboratoires indiquent des diamètres pour lesquels la bactérie est : - sensible (S) - intermédiaire (I) - résistante (R) Pour un antibiotique, on défini une CMI (Concentration Minimale Inhibitrice). Cette CMI correspond au diamètre de la zone d’inhibition. Il faut donc mesurer ce diamètre (au pied à coulisse, ou avec un compas et une règle) Cette valeur est ensuite reportée sur l’abaque fournie par le laboratoire ayant fabriqué l’antibiotique Exemple d’abaque = présentation et signification des valeurs indiquées : Pour comprendre le principe de diffusion de l‘antibiotique, vous pouvez regarder les animations présentes sur la zone de votre classe. Concentration critique : concentration critique inférieure: taux sanguin moyen obtenu aux posologies habituelles. concentration critique supérieure: taux sanguin maximal obtenu aux posologies habituelles. Nom de l’antibiotique Charge du disque Pénicilline 6µg Ampicilline 10µg Acide Nalidixique 30µg Tétracycline 30 UI 3 1ère S – Chap II : Expression, stabilité et variation du patrimoine génétique TP17