Le siège de Metz Le siège de Metz se déroula du 20 août au 23 octobre 1870 lors de la guerre franco-prussienne, et se conclut par une défaite sans appel de la France. Après avoir été vaincu à Gravelotte, le maréchal Bazaine bat en retraite vers Metz où il espère trouver un appui défensif important. Lui et ses troupes sont assiégés par la IIe armée prussienne, alors commandée par le prince Friedrich Karl de Prusse. Les Français tentent de rompre le siège une première fois à Noisseville puis une seconde fois à Bellevue mais sont repoussés par deux fois. La seconde partie de l'armée française reformée au camp de Châlons et commandée par le maréchal Mac-Mahon quitte sa position le 23 août pour tenter de renforcer l'armée de Bazaine. Mais deux armées allemandes la piège le 1er septembre dans les Ardennes lors de la bataille de Sedan où elle sera contrainte de se capituler. L'attitude ambiguë de Bazaine (qui, après la guerre, sera jugé pour trahison et intelligence avec l'ennemi et les nouvelles désastreuses du reste de la France que les Prussiens laissent filtrer (capitulation de l'armée de Mac Mahon à Sedan, chute de l'Empire) entretiennent un climat délétère qu'alourdissent encore les privations des hommes et des bêtes. François Achille Bazaine, privé de renfort, se voit à son tour dans l'obligation de se rendre le 23 octobre 1870, livrant à l'ennemi près de 150 000 prisonniers et une matériel considérable. Le Prince Friedrich Karl de Prusse et la seconde armée allemande sont alors libres de rejoindre la vallée de la Loire dans le but de vaincre l'armée de la Loire, dernier bastion de résistance français.