Pub sans alcool pour éviter le lavage de cerveau

FRA-3104
Informer et exercer une influence
Pub sans alcool pour éviter le lavage de
cerveau
La modération en quatre chiffres : 2-3-4-0
Jacques Lachance
C.S. des Navigateurs
Les études démontrent que les adolescents qui consomment de l’alcool en grande quantité
risquent de se retrouver avec de sérieux problèmes de santé. Curieusement, très peu de
publicités traitent de ce sujet contrairement aux nombreux messages sur l’alcool et la
vitesse au volant.
Si Éduc’alcool vous demandait de concevoir une publicité sur les dangers de consommer
de l’alcool de façon excessive à l’adolescence, quel message aimeriez-vous passer aux
jeunes qui boivent beaucoup ?
Dans cette situation d’apprentissage, vous devrez produire une publicité (affiche,
dépliant, vidéo) visant à convaincre les jeunes d’attendre le plus tard possible avant de
commencer à consommer de l’alcool et, quand ils en prennent, de boire modérément.
ALCOOL =
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Préparation
Lisez le dépliant publicitaire d’Éduc’alcool sur la consommation d’alcool et de boissons
énergisantes et répondez ensuite aux questions. (Pour faciliter votre lecture, agrandissez
l’image à 150%).
Jacques Lachance
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1.
Selon vous, quels éléments de ce dépliant publicitaire sont susceptibles de rejoindre
davantage les jeunes qui consomment alcool et boissons énergisantes ? Dites
pourquoi.
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2.
Croyez-vous que ce dépliant publicitaire peut réussir à convaincre les jeunes de ne
pas consommer alcool et boissons énergisantes ? Expliquez pourquoi.
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3.
a) Quelles sont les principales qualités de ce dépliant publicitaire ?
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b) Quels sont les principales faiblesses de ce dépliant publicitaire ?
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Réalisation
Les publicités sociétales, comme celles d’Éduc’alcool, visent un changement de
comportement. Dans votre message, vous devrez faire des mises en garde pour bien faire
comprendre qu’il est dangereux pour la santé de consommer de grandes quantités
d’alcool à l’adolescence.
Pour vous aider à organiser votre message publicitaire, vous trouverez en annexe un
extrait d’une publication d’Éduc’alcool intitulé
Les problèmes associés à la
surconsommation d’alcool. Ce texte explique quelles sont les conséquences d’une
consommation abusive chez les jeunes.
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Rappel
Les éléments d’une bonne publicité
Les destinataires : public cible clairement identifié.
L’intention de communication : convaincre, inciter.
Le message : informations explicites et implicites.
L’image : photo ou dessin donnant un sens à la publicité.
Les marques non linguistiques : formes et couleurs variées.
Les marques typographiques : - taille et police des caractères ;
- utilisation du caractère gras.
Les types d’arguments : - présentation de faits, de statistiques ;
- appel aux sentiments ;
- appel à la logique ;
- appel aux valeurs ;
- appel à la nouveauté ;
- appel à la majorité.
Les figures et les éléments de style : - énumération ;
- répétition persuasive ;
- comparaison ;
- métaphore ;
- périphrase ;
- hyperbole ;
- jeux de mots ;
- ponctuation (pour créer un effet).
Le slogan : phrase courte qui frappe l’esprit et qu’on retient facilement.
Le logo : image identifiant une marque ou un organisme.
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À vous maintenant de produire votre message publicitaire. Il peut s’agir d’une
affiche, d’un dépliant publicitaire ou d’une vidéo. Vous devez inciter les
jeunes à retarder le plus longtemps possible la prise d’alcool et à ne pas
consommer de façon excessive.
Vous pouvez utiliser le logiciel Inspiration pour construire le canevas de
votre publicité.
Si vous le désirez, vous pouvez reproduire votre publicité à la page suivante.
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Intégration
1.
a) Quelle(s) stratégie(s) avez-vous utilisée(s) pour convaincre les jeunes de ne pas
consommer de l’alcool à l’adolescence ?
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Mélange d’informations explicites et implicites
Utilisation d’image(s) signifiante(s)
Emploi de marques typographiques pour faire ressortir les idées
Emploi d’arguments variés : - présentation de faits, de statistiques
- appel aux sentiments
- appel à la logique
- appel aux valeurs
- appel à la nouveauté
- appel à la majorité
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Emploi de figures et d’éléments de style : - énumération
- répétition persuasive
- comparaison
- métaphore
- périphrase
- hyperbole
- jeux de mots
- ponctuation
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Emploi d’un slogan qui rejoint le public cible
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b) Croyez-vous avoir atteint votre but ? Expliquez votre réponse.
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2.
a) Quel(s) outil(s) informatique(s) avez-vous utilisé(s) ?
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Word
Inspiration
Power Point
Publisher
Windows Media Player
Autre(s) logiciel(s) : préciser
b) Quel(s) appareil(s) électronique(s) avez-vous utilisé(s) ?
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3.
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Caméra vidéo
Appareil photo numérique
Téléphone cellulaire
Autre appareil : préciser
Pensez-vous soumettre votre publicité à Éduc’alcool ? Dites pourquoi.
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Annexe
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LES PROBLÈMES ASSOCIÉS À LA
SURCONSOMMATION D’ALCOOL
LES PROBLÈMES DE SANTÉ
Si les récentes découvertes de la neuroscience permettent de mieux comprendre la
prédisposition des jeunes à consommer de l’alcool abusivement, elles révèlent
parallèlement que la consommation excessive est particulièrement nocive chez les
adolescents.
Il existe peu d’études sur la sensibilité biologique des adolescents à l’alcool, étant donné
les contraintes éthiques qui entourent l’administration d’alcool à des adolescents à des
fins de recherche scientifique. Cependant, plusieurs études animales démontrent que le
cerveau adolescent – notamment l’hippocampe qui est une structure cérébrale
responsable de la mémoire – est plus sensible aux effets de l’alcool que le cerveau adulte.
La très grande plasticité du cerveau des adolescents – et le fait que celui-ci subisse de
nombreuses transformations durant la puberté – augmente le risque que les jeunes
l’endommagent davantage que ne le feraient les adultes, pour la même quantité d’alcool
consommée.
La consommation abusive d’alcool attaque davantage la mémoire et la plasticité du
cerveau des adolescents que celui des adultes. Comme la recherche sur le sujet en est à
ses balbutiements, il serait inapproprié de tirer des conclusions définitives quant aux
effets à long terme de la consommation abusive sur la mémoire des adolescents et sur
leurs capacités d’apprentissage. Cependant, on observe chez les animaux des effets
durables d’une consommation excessive précoce, sous forme d’un risque accru de
problèmes d’impulsivité et de dépendance à l’alcool qui pourraient survenir au début de
l’âge adulte.
On a aussi constaté qu’une consommation excessive précoce faisait augmenter la prise de
décision à risque et que cette conséquence ne s’atténuait pas au fil du temps. Dans les
études faites sur des humains, on a maintes fois remarqué que les difficultés inhérentes à
l’autorégulation des émotions, aux comportements délinquants, de même qu’à la
dépendance à l’alcool au début de la vingtaine sont également associées à une
consommation précoce d’alcool, à 13 ans et moins.
De plus, une étude longitudinale a démontré que les jeunes qui consomment de l’alcool
avant l’âge de 21 ans augmentaient de 70% le risque d’être éventuellement aux prises
avec un problème de drogues.
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L’ÉQUILIBRE HORMONAL DES ADOLESCENTS
L’adolescence est associée à des changements hormonaux prononcés et à une
augmentation de la production des hormones sexuelles. En retour, ces changements
favorisent la production d’hormones de croissance, indispensables au développement
humain. Puisque ces transformations sont complexes et se produisent de façon
relativement synchronisée, consommer de l’alcool durant cette période particulière risque
d’entraver l’équilibre hormonal que requiert le développement des organes, des
muscles, des os, ainsi que du système de reproduction.
Ironie du sort, le cerveau adolescent - plus vulnérable aux effets neurotoxiques de l’alcool
que celui des adultes – est moins sensible aux effets sédatifs et à la réduction motrice
engendrés par la consommation. Par conséquent, les adolescents – dont le cerveau risque
davantage d’être endommagé à court et à long terme par la prise excessive d’alcool – sont
plus portés que les adultes à en consommer de grandes quantités, puisqu’ils en ressentent
moins rapidement les effets immédiats.
LA SURCONSOMMATION
PHYSIQUES
ET
LES
DYSFONCTIONNEMENTS
Plusieurs problèmes de santé causés par l’alcool résultent ainsi d’une surconsommation
prolongée. Bien qu’il y ait moins de problèmes de santé causés par l’alcool chez les
jeunes que chez les adultes, il n’en demeure pas moins que lorsqu’un adolescent
s’intoxique, ne serait-ce qu’une seule fois, il court le risque de souffrir d’un grave
dysfonctionnement physique, ce qu’il ignore trop souvent.
Une consommation excessive peut certes provoquer des nausées, des vomissements et
des évanouissements, mais elle peut aussi causer des saignements gastro-intestinaux, de
l’arythmie cardiaque, un accident cérébrovasculaire (ACV) ou une dépression respiratoire
pouvant entraîner un coma éthylique et la mort.
Des études montrent que les adolescents qui consomment fréquemment et de façon
abusive présentent des effets secondaires tels un changement d’appétit, une perte de
poids, de l’eczéma, des maux de tête et des troubles du sommeil.
Source autorisée : Éduc’alcool
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