Session 02-plan I.1 La métaphysique grecque (session 2) Lectures

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Session 02-plan
I.1 La métaphysique grecque (session 2)
Lectures :
Jacques Chevalier, Histoire de la pensée (t.1, La pensée antique), pp. 209-221 et 249-264 (Platon)
Jacques Chevalier, Histoire de la pensée (t.1, La pensée antique), pp. 320-341 (Aristote).
Note : en bleu sont indiquées les questions de préparation.
1. PLATON : DES APPARENCES A LA CONNAISSANCE
a) Socrate, Platon : vivre et connaître
i. La mort de Socrate.
ii. Expliquer les fausses apparences.
« … dans le monde intelligible l’idée du bien est perçue la dernière et
avec peine, mais on ne la peut percevoir sans conclure qu’elle est la
cause de tout ce qu’il y a de droit et de beau en toutes choses ; qu’elle
a, dans le monde visible, engendré la lumière et le souverain de la
lumière ; que,, dans le monde intelligible, c’est elle-même qui est
souveraine et dispense la vérité et l’intelligence et qu’il faut la voir
pour se conduire avec sagesse dans la vie privée et dans la vie
publique. » (Platon, La République, 527c)
iii. Naissance du monde des Idées.
b) Le monde des Idées
i. Ce qui existe : un monde de perfection.
ii. La nature des « Idées »
« Car je ne vois rien de plus clair que ceci, c’est que le beau, le bien
et toutes les autres choses de même nature dont tu parlais tout à
l’heure existent d’une existence aussi réelle que possible. » (Platon,
Le Phédon, trad. E. Chambry, Garnier-Flammarion, 1965, 123)
Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants régulièrement inscrits à la FJC, et suivant le cours 6.05 pendant
l’année 2011-2012. Son contenu n’est pas public.
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iii. Dualisme entre le réel et le monde des Idées ?
« Le monde intelligible n’est pas une sorte de reproduction ou
d’exemplaire, au sens propre, du monde sensible, mais ce monde vu
par l’esprit à travers lui-même, c’est à dire éclairé à la lumière
morale, prenant un sens et une réalité supérieure par le rapport où il
est mis avec le Bien, conçu, voulu et posé comme le seul être digne
de ce nom, indépendant, fondé en soi. » (Jean Brun, Platon, « Que
sais-je ? », 30 ; tiré de Les Ecrits de Jules Lagneau, 1924, p. 152.)
c) La dialectique platonicienne
Qu'est-ce que la dialectique ? Expliquez allégorie de la caverne.
« Ainsi, non seulement le dialecticien est ‘celui qui atteint à la connaissance
de l’essence de chaque chose’ (Rép., VII, 534 b), mais encore c’est celui qui,
parvenu au couronnement et au faîte de toutes les autres sciences, ne voit
plus les choses ni les êtres comme posés les uns à côté des autres, voire
dressés les uns contre les autres, mais possède de toutes choses une vue
synoptique grâce à laquelle tout lui apparaît à la lumière d’une unité qui
n’est autre que celle du Bien. » (Jean Brun, Platon, 44-45)
« La dialectique est donc un effort pour saisir en quoi ce qui est séparé doit
être uni, non pas selon la mesure de l’homme, mais selon la mesure du
dieu. » (Jean Brun, Platon, 65)
d) Conclusion
i. La philosophie qui s'explique.
ii. Le dieu platonicien.
iii. Héritage.
« Saint Augustin, converti par 'les livres des platoniciens' du
manichéisme à la foi catholique … incorpore à la doctrine chrétienne
la haute tradition platonicienne qui lui a appris à entrer dans l'intimité
de son cœur, à voir avec l'oeil de l'âme la lumière immuable et
éternelle qui nous illumine, à comprendre que Dieu a fait toutes choses
bonnes, bref à chercher la vérité par delà le monde des corps, et à
discerner les perfections invisibles de Dieu. » (Chevalier, 263)
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2. DU CIEL VERS LA TERRE : LA PHYSIQUE ARISTOTELICIENNE
a) Du disciple au maitre.
i. Le Lycée.
ii. L'erreur de Platon.
Quelle est la critique que formule Aristote à l'encontre de Platon ?
« Ainsi, selon Aristote, les Idées platoniciennes ne sont que des
doubles, des synonymes des choses particulières, et d'autre part, ces
doubles sont séparés des choses, de sorte qu'on ne voit pas du tout
pourquoi les choses existent, et que les Idées, en fin de compte, sont
inutiles. » (Chevalier, 322)
« Les Idées de Platon ne sont pas, comme le prétend Aristote, et
malgré le crédit qui est attaché à pareille interprétation, de simples
concepts généraux … faits par la pensée. » (Chevalier, Histoire de la
philosophie, I:209)
iii. Le projet aristotélicien
« amener tout le réel sous la vue de la pensée analytique. Son objet est
de montrer comment la multiplicité forme un cosmos, objet d'une
connaissance une, l'Un étant … relatif au multiple. » (Chevalier, 322)
b) La métaphysique : ou penser ce qui est après la physique.
i. L'existence après l'existence physique.
ii. Nature de la connaissance.
iii. Moyens de la connaissance.
« Avec le syllogisme, Aristote dotait la raison d’une possibilité
nouvelle : celle de recourir à la forme et à l’essence, dans l’extension
de laquelle sont compris les sujets individuels que la science souhaite
connaître, et qui se trouvent ainsi appréhendés dans leur réalité pensée
comme universelle. La jonction est opérée, et la connaissance est
certaine. » (Jerphagnon, Histoire de la Pensée, 155)
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« Posant que toute substance est un sujet composé de matière et de
forme, qui sont entre elles comme puissance et acte, il rend pensable
tout devenir. » (Jerphagnon, Histoire de la Pensée, 160)
c) Les catégories de pensée
Que sont les catégories et les causes aristotéliciennes ?
i. Les quatre causes.
ii. Les quatre catégories fondamentales.
iii. Les six autre catégories.
« La forme que le changement doit produire ne se désire pas ellemême, car elle n’est pas privée d’elle-même. La forme contraire, celle
qui doit disparaître en ce changement, ne peut désirer non plus la
forme qui doit être engendrée, car les contraires ont pouvoir pour se
repousser. C’est donc la matière qui tend au changement, car elle
désire la forme dont elle est privée […] Si la matière désire la forme
dont elle est privée, c’est que l’acquisition de cette forme dont elle est
privée est un bien, c’est que, par cette acquisition, elle devient plus
parfaite. L’acte, en effet, est meilleur que la puissance. En sorte qu’en
l’échelle des êtres, l’acte pur, qui est Dieu, possède le plus haut degré
de perfection ; la matière première qui est tout en puissance, sans
aucune existence actuelle, est l’être le plus infime. » (Jean Brun,
Aristote et le Lycée, 60)
iv. Puissance et acte.
v. Conclusion.
d) La résolution métaphysique aristotélicienne.
i. Le genre et l'Etre.
« L’essence est un corps ; au dessous du corps, le corps animé ; au
dessous du corps animé est l’animal ; en dessous de l’animal est
l’animal raisonnable ; en dessous de l’animal raisonnable est
l’homme ; en dessous de l’homme est Socrate ; au dessous de Socrate
sont les hommes particuliers. » (Prophyre, Isagoge, cité dans
Jerphagnon, Histoire de la Pensée, 151)
ii. L'Etre en général.
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e) Le dieu aristotélicien.
i. L' « Etre en soi »
ii. Le « premier moteur »
iii. Conclusion.
« Pour les Grecs, le parfait se confond avec le fini, ce qui est achevé
… De fait le Dieu des Grecs est un Dieu fini. C'est seulement avec
Plotin, et sous l'influence des idées judéo-chrétiennes, qu'on osera
attribuer à l'Intelligible ou à Dieu l'infinité. » (Chevalier, 331)
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