MONTAT Arnaud GUINDRE Eric BE FLUX 2D TRANSFORMATEUR TRIPHASÉ 1) Modélisation du transformateur Création de la géométrie : Etant donné la structure et la symétrie du transformateur, nous étudions que la moitié de la géométrie du transformateur. Notre domaine d’étude sera donc limité à cette moitié que nous analysons dans une partie d’air suffisamment grande pour visualiser les fuites. Nous avons réalisé la géométrie sur le module PréFlux en utilisant la paramétrisation des longueurs. Conditions aux limites : Connaissant le mouvement du flux, nous déterminons les conditions aux limites de notre domaine d’étude : Condition de Dirichlet nulle Condition de Neuman Bobinage HT Circuit Magnétique Bobinage BT Air Axe de symétrie Maillage : Sachant que les mouvements de flux et les variations d’induction ont lieu principalement dans le circuit magnétique, nous avons réalisé un maillage assez dense dans ce dernier alors que le maillage est plus lâche dans les autres parties de la géométrie. Définition du problème magnétique : Le module prophy permet de décrire la physique du problème. Dans notre cas l’espace de travail est « plan » et l’équation traitée est « magnétodynamique » sachant qu’il y a des variations temporelles de l’induction. La définition des propriétés physiques est faite en affectant à chaque région un matériau. Ainsi nous avons défini : Matériau magnétique : matériau linéaire avec Bs=2T et µr =1000 Bobine : matériau de cuivre avec un nombre des spire défini suivant le couplage, contenant une source de courant de densité égale à 5A/mm2 avec un coefficient de foisonnment de 0.8et une résistivité ρ=1.6*10-8 Ω.m Air : vide, pas de source. On définit aussi la profondeur du problème qui est de 1m. 2 2) Dimensionnement des enroulements 2.1Calcul du nombre de spires On souhaite que l’induction maximale soit égale à 1.8 T dans les noyaux du circuit magnétique. L’encombrement des bobines est celui indiqué dans le sujet du BE. Lorsque le secondaire est couplé en étoile ou en triangle les deux enroulements secondaires sont mis en série. On va donc calculer le nombre de spires des enroulements primaire et secondaire lorsqu’on réalise les couplages suivants : - Etoile/étoile - Etoile/triangle - Triangle/étoile V 1 N1 On a donc : d dBS N1 dt dt N1 On obtient donc : d’où V1 N1 S B max 2 2 V1 2 V 2 et N 2 S B max 2 f S B max 2 f Application numérique avec : S EPN PRON 0.01m 2 f 50 Hz En ce qui concerne la valeur efficace de la tension V1, elle est différente en fonction des couplages réalisés. On a V 1 U1 3 Couplage Etoile/étoile : 20000 3 et V 2 U2 3 400 soit V1=11547 Volts et V2=231 Volts 3 Ce qui nous donne N1=2888 spires et N2=58 spires On a V 1 U1 3 Couplage Etoile/triangle : 20000 3 et V 2 U 2 soit V1=11547 Volts et V2=400 Volts Ce qui nous donne N1=2888 spires et N2=100 spires - Couplage Triangle/étoile : On a V1 U1 et V 2 U2 3 400 3 soit V1=20000 Volts et V2=231 Volts Ce qui nous donne N1=5000spires et N2=58 spires 3 Remarque : Dans nos résultats ci-dessus, le nombre de spires au secondaire N2 est dans notre cas le nombre de spires le la bobine BT1 plus celui de la bobine BT2. Dans notre simulation nous étudions en fait la moitié du transformateur et par conséquent il faut diviser par deux toutes les valeurs de nombres de spires que l’on a calculées. Par conséquent les valeurs que nous utiliserons seront : - Etoile/étoile : N1=1444 spires, NBT1=15 spires et NBT2=15 spires. - Etoile/triangle : N1=1444 spires, NBT1=25 spires et NBT2=25 spires. - Triangle/étoile : N1=2500 spires, NBT1=15 spires et NBT2=15 spires. Nous allons maintenant vérifier nos différents calculs au moyen du module Circuit associé à un modèle géométrique et magnétique du transformateur, en réalisant les différents couplages que nous voulons utiliser. Le logiciel Flux2D nous a permettre de faire la concordance entre la partie électromagnétique du transformateur et les résultats électriques obtenus sur le circuit. Pour cela, il nous a fallu créer une modélisation du transformateur en associant des propriétés magnétiques aux matériaux utilisés et créer des circuits électriques d’utilisation du système. 2.2Vérification avec le module Circuit : Nous effectuons les différents circuits avec les couplage des enroulements appropriés et en y insérant des résistances de mesures afin d’effectuer les vérifications nécessaires. Ces résistances de mesures seront, pour mesurer le courant, faibles (1Ohm) et misent en série et pour mesurer une tension fortes (1MOhms) et misent en parallèle. Ces montages d’essai seront effectués à vide et pour cela nous insérons en guise de charge des résistances de fortes valeurs (1MOhms). En ce qui concerne la modélisation des bobines du transformateur, il faut prendre en compte le fait que une même bobine sera traversée par des courants opposés dans une représentation 2D. Prenons par exemple la bobine BT1 sur la colonne centrale : Si le courant sort d’une bobine, il rentre dans l’autre et inversement. Par conséquent il est nécessaire de prévoir deux bobines sur chaque phase pour en fait en modéliser une. Pour ce qui est de l’alimentation de notre schéma d’essai, nous utiliserons des sources de tensions montées en étoile pour éviter les courts circuits de source de tensions. 4 Exemple de schéma d’essai pour le couplage étoile/étoile. Résistance de mesure en tension Source de tension Résistance de mesure en courant Enroulements HT Enroulements BT Une fois le schéma d’essai effectué, il est nécessaire d’affecter chaque bobine du schéma à une région définie précédemment sous le module Prophy. Sous ce même module il faut également définir tous les composants électriques de la façon suivante : - Résistance « ampèremètre »=1 Ohm Résistance « voltmètre »=1 Mohms Bobines: cuivre, résistivité ρ=1.6*10-8 Ω.m ,coeff de foisonnement de 0.8 Tensions : Tension efficace, phase en degrés. (En fait, on rentre pour la tension efficace la moitié de la valeur réelle puisqu’on étudie la moitié du transformateur) Une fois la fin de l’affectation du circuit sur le modèle magnétique du transformateur, il est maintenant possible de simuler notre schéma et ainsi vérifier nos calculs précédents. Simulations : En visualisant les équiflux dans le circuit magnétique de notre transformateur, nous observons bien les différentes phases de parcours du flux ce qui valide le bon fonctionnement de notre simulation. Nous voyons grâce à la magnétodynamique du logiciel que le flux et l’induction évoluent avec le temps dans les colonnes du circuit magnétique ce qui crée les tensions aux bornes des enroulements. Nous observons le déphasage temporel de ces variations entre les trois colonnes qui créent le déphasage des tensions entre les trois phases du secondaire. Résultats isovaleurs Grandeur : Equi flux Weber Phase (Deg): 0 Ligne / Valeur 1 / -15,42446E-3 2 / -13,89548E-3 3 / -12,36649E-3 4 / -10,8375E-3 5 / -9,30851E-3 6 / -7,77952E-3 7 / -6,25053E-3 8 / -4,72154E-3 9 / -3,19255E-3 10 / -1,66356E-3 11 / -134,57431E-6 Résultats dégradés Gran d eu r : | In d u ctio n | Tesla P h ase (Deg ): 0 In terv alle / Co u leu r 0 / 1 2 9 ,7 7 6 6 3 E-3 1 2 9 ,7 7 6 6 3 E-3 / 2 5 9 ,5 5 3 2 5 E-3 2 5 9 ,5 5 3 2 5 E-3 / 3 8 9 ,3 2 9 8 8 E-3 3 8 9 ,3 2 9 8 8 E-3 / 5 1 9 ,1 0 6 5 1 E-3 5 1 9 ,1 0 6 5 1 E-3 / 6 4 8 ,8 8 3 1 E-3 6 4 8 ,8 8 3 1 E-3 / 7 7 8 ,6 5 9 8 2 E-3 7 7 8 ,6 5 9 8 2 E-3 / 9 0 8 ,4 3 6 4 2 E-3 9 0 8 ,4 3 6 4 2 E-3 / 1 ,0 3 8 2 1 1 ,0 3 8 2 1 / 1 ,1 6 7 9 9 1 ,1 6 7 9 9 / 1 ,2 9 7 7 7 1 ,2 9 7 7 7 / 1 ,4 2 7 5 4 1 ,4 2 7 5 4 / 1 ,5 5 7 3 2 1 ,5 5 7 3 2 / 1 ,6 8 7 1 1 ,6 8 7 1 / 1 ,8 1 6 8 7 1 ,8 1 6 8 7 / 1 ,9 4 6 6 5 1 ,9 4 6 6 5 / 2 ,0 7 6 4 3 Visualisation des lignes de champ et de l’induction dans le circuit magnétique à un instant t 5 Nous allons vérifier que notre circuit magnétique ne sature pas. Pour cela nous relevons quelques valeurs de l’induction (pour un couplage étoile/étoile) aux endroits où il nous semble maximum. Le circuit magnétique que nous utilisons dans cette étude possède une induction de saturation de 2T et pour nos calculs nous nous sommes fixé une induction maximum dans le circuit magnétique de 1.8T. Nous relevons : Bmax= 1.54 T Cette valeur de l’induction étant conforme à notre cahier des charges, il n’est pas nécessaire d’ajuster la dimension des culasses pour baisser cette induction maximale. Nous allons relever les tensions secondaires composées que l’on obtient en alimentant notre circuit sous la tension nominale de 11547 Volts. A partir de ces mesures nous pouvons déterminer la relation qu’il existe entre le rapport du nombre de spires et le rapport de transformation pour chacun des couplages réalisés. Nous obtenons les résultats suivants : Couplage étoile/étoile : Par conséquent on obtient Or Ua=415.2 Volts m= N2 58 0.02 N1 2888 Couplage étoile/triangle : Uc=399.5 Volts N 2 100 0.0346 N1 2888 Couplage étoile/triangle : N2 U2 3 N1 U 1 Ua=415.4 Volts Par conséquent on obtient m= Or Ub=399.6 Volts U2 400 0.02 U1 11547 * 3 On a donc pour un couplage étoile/étoile : N2 U2 N1 U 1 Ua=399.5 Volts Par conséquent on obtient m= Or Uc=415.2 Volts U2 400 0.02 U1 11547 * 3 On a donc pour un couplage étoile/étoile : Ub=415.2 Volts Ub=415.4 Volts Uc=415.4 Volts U2 400 0.02 U1 11547 * 3 N2 58 0.0116 N1 5000 On a donc pour un couplage étoile/étoile : N2 U2 1 N1 U 1 3 6 3) Caractérisation du transfo au moyen d’essais classiques Afin de déterminer la caractéristique en charge du transformateur, il est nécessaire de connaître les paramètres du schéma équivalent, au sens de Kapp. Nous allons nous référer pour notre étude au schéma équivalent du transformateur phase/neutre. Pour cela nous allons réaliser au moyen de Flux les essais classiques que l’on effectuerait lors d’une véritable étude, comme en TP par exemple. 3.1 Essai à vide : (Sous tension nominale) Nous effectuons cet essai dans le but de déterminer l’impédance à vide (impédance magnétisante), la résistance représentant les pertes Fer, les différentes impédances propres et mutuelles présentent dans le transformateur. Nous mesurerons également les courants à vide et leurs variations en fonction de la longueur du circuit magnétique. Mesure de l’impédance à vide : On ne peut pas mesurer la résistance Rfer, qui représente les pertes fer dans le circuit magnétique, en mesurant les pertes a vide car le logiciel Flu2D ne les prends pas en compte lors de la simulation. En effet, la simulation a été faite avec un circuit magnétique linéaire qui par conséquent n’est pas source de pertes magnétiques car ces pertes sont dues au cycle d’hystérésis du matériau. Par conséquent nous allons pouvoir déterminer avec cette essai à vide l’impédance à vide qui est en faite dans le schéma équivalent l’impédance équivalent de Rfer//Xm. On sait que, à vide, on a I2=0, d’où I1o passe essentiellement dans l’impédance à vide et donc V 1N I0 Etant donné le léger déséquilibre des courants de phase, pour une meilleure précision nous calculons une moyenne de ces 3 courants de phases à vide. Z0 Nous mesurons ainsi pour chaque couplage les courants de ligne à vide : IAo IBo ICo Moyenne des 3 courants Impedance à vide Couplage étoile/étoile 285mA 212mA 287mA 261mA Couplage étoile/triangle 285mA 213mA 287.5mA 262mA Couplage triangle/étoile 309mA 238mA 244mA 270mA 44.2 kOhms 44 kOhms 42.8 kOhms Notons qu’il est nécessaire de doubler la valeur de l’impédance à vide que l’on calcul pour obtenir l’impédance à vide réelle de notre transformateur. On remarque que ces différents courants sont assez équilibrés quelque soit le couplage que l’on réalise. Il existe tout de même une légère différence sur la phase 2 qui représente la colonne centrale. Cette différence s’explique par le fait que cette colonne n’est pas symétrique aux deux autres. 7 Avec ces différentes mesures nous retrouvons bien les ordres de grandeurs que l’on a vus en théorie. C’est à dire un courant à vide de l’ordre de 1% du courant nominale et une impédance à vide d’environ 13000% de l’impédance nominale. Remarque : Le calcul des impédances propres et mutuelles ne nous donne pas de résultat exploitable et par conséquent nous avons choisis de ne pas les notifier dans ce rapport. Néanmoins nous avons procédé de la façon suivante : En alimentant seulement la phase 1 du primaire sous tension nominale, on peut mesurer l’impédance propre de la phase 1, la mutuelle entre les colonnes du primaire, la mutuelle entre primaire et secondaire de la même colonne et la mutuelle entre la colonnes 1 du primaire et celle des colonnes 2 et 3 du secondaire. Il en est de meme pour les le calcul des autres mutuelle et inductances propres. 3.2 Essai en court circuit Nous effectuons un essai en court circuit afin de déterminer les paramètres de Kapp de notre transformateur et ainsi pouvoir prédéterminer le fonctionnement en charge équilibrée de notre transformateur. Les conditions d’essai de notre mesure sont les suivantes : - tension d’alimentation réduite, environ 12% de Vnominale - I2cc=I2n Afin de déterminer la valeur du courant nominale au secondaire on suppose une densité de courant dans les conducteurs de 5A/mm² et un coefficient de foisonnement de 0.8. On a donc coté primaire : Sbobine * 0.8 I=Sconducteur*J avec Sconducteur Nspires D’où I1n=32.35 A et I2n=1618 A On relève alors les puissances sur chaque source de tension primaire. On remarque que les puissances sont déséquilibrés et donc par conséquent pour effectuer une mesure d’une plus grande précision nous allons faire la moyenne des PAcc, PBcc et PCcc et avec cette valeur nous déterminerons les paramètres de fuite de notre transformateur. On mesure :PAcc=2.38 kW, PBcc=2.5 kW, PCcc=2.8 kW ce qui nous donne Pcc=2.55 kW Grâce à cette mesure de la puissance en court circuit on va pouvoir calculer la valeur de la résistance ramenée au secondaire. En effet : Rt 2 Pcc I 2cc ² d’où Rt2=1m Ohms En ce qui concerne la réactance de fuite de notre transfo nous la calculons en utilisant la relation suivante : Xt 2 ( mV1cc² Rt 2² ) I 2cc² d’où Xt2=8.4 mOhms Remarque : Etant donné que nous nous basons sur un schéma équivalent phase/neutre pour la détermination de nos paramètres de Kapp, nous faisons nos mesures seulement sur le couplage étoile/étoile car les différents couplages nous donnerais les mêmes résultats. 8 4) Essai en charge équilibrée Grâce à la connaissance des paramètres de Kapp, nous allons pouvoir prédéterminer le fonctionnement sur charges équilibrées de notre transformateur. On effectuera cette détermination pour le courant nominal avec un facteur de puissance égal à 0.8AR, 1, 0.8AV et ainsi voir comment se comportent les différents couplages étudiés. Calcul de la charge nominale : Nous raisonnons sur le schéma équivalent classiques par phase Nous avons mesuré précédemment une tension entre phase à vide de 207.6 Volts pour le couplage étoile/étoile. - Pour cosφ=1, on a en théorie : V Rt 2.I 2 1.61Volts soit une tension Ucharge=204.8 Volts Pour pouvoir réaliser la simulation il faut calculer la valeur de l’impédance de charge donnant la tension Ucharge sous I2 nominal avec un cosφ=1. On a donc Zch arg e Uch arg e Uch arg e Ich arg e Ino min al soit Zch arg e 219.24m 3 - Pour cosφ=0.8AR, on a en théorie : V Rt 2.I 2. cos Xt 2.I 2. sin 9.48Volts soit une tension Ucharge=191.2 Volts Pour pouvoir réaliser la simulation il faut calculer la valeur de l’impédance de charge donnant la tension Ucharge sous I2 nominal avec cosφ=0.8AR. On a donc Zch arg e Uch arg e Uch arg e Ich arg e Ino min al soit Zch arg e 204.6m 3 Pour avoir un cosφ=0.8AR il faut donc une charge inductive et par conséquent : Rch arg e 164m et Lch arg e 0.39mH - Pour cosφ=0.8AV, on a en théorie : V Rt 2.I 2. cos Xt 2.I 2. sin 6.9Volts soit une tension Ucharge=219.5 Volts Pour pouvoir réaliser la simulation il faut calculer la valeur de l’impédance de charge donnant la tension Ucharge sous I2 nominal avec cosφ=0.8AV. On a donc Zch arg e Uch arg e Uch arg e Ich arg e Ino min al soit Zch arg e 235m 3 Pour avoir un cosφ=0.8AV il faut donc une charge capacitive et par conséquent : Rch arg e 164m et Cch arg e 22.57mF Remarque : Ces valeurs de charges sont des valeurs de charges calculées entres phases et par conséquent seront valables pour tous les couplages réalisés. 9 SIMULATION Couplage étoile/étoile : cosφ=0.8AR cosφ=1 cosφ=0.8AV Ucharge mesurée 189.3 Volts 203.13 Volts 219.1 Volts ΔV théorique 9.48 Volts 1.61 Volts -6.9 Volts ΔV mesurée 10.56 Volts 2.58 Volts -6.64 Volts cosφ=0.8AR cosφ=1 cosφ=0.8AV Ucharge mesurée 183.34 Volts 195.9 Volts 210 Volts ΔV théorique 9.48 Volts 1.61 Volts -6.9 Volts ΔV mesurée 9.47 Volts 2.23 Volts -5.92 Volts cosφ=0.8AR cosφ=1 cosφ=0.8AV Ucharge mesurée 191.3 Volts 203.3 Volts 219.4 Volts ΔV théorique 9.48 Volts 1.61 Volts -6.9 Volts ΔV mesurée 10.45 Volts 2.54 Volts -6.75 Volts Couplage étoile/triangle : Couplage triangle/étoile : 10