L’hyperactivité OLLIVIER Laëtitia PETIT Maud L3 Pluridisciplinaire 2004/2005 Pour le professeur de psychologie : Loïc Pulido 1 Sommaire Introduction I – Hyperactivité A- Définition B- Caractéristiques d’un enfant hyperactif C- Troubles associés à l’hyperactivité Troubles de la mémoire Troubles du langage Troubles de dyspraxie Troubles du sommeil Troubles émotionnels Troubles tes que les tic et le syndrome Gilles de la Tourette D- Traitements Un traitement médicamenteux Une indication de rééducation ou de thérapie psychomotrice Une thérapie comportementale Une thérapie cognitivo-behaviorale Une psychothérapie individuelle, pédagogique ou avec la famille Un cours a petit effectif ou une classe spécialisée Une rééducation orthophonique venue parfois remplacer le cours d’orthographe 2 II- L’enfant hyperactif à l’école A- Comportement de l’enfant à l’école B- Rôle de l’enseignant Une bonne gestion de sa classe Une bonne gestion des devoirs Une intervention pédagogique adaptée C- Moyens permettant d’améliorer certains troubles Moyens visant à limiter l’inattention Moyens visant à limiter l’agitation Moyens visant à limiter l’impulsivité Mesures visant à améliorer l’estime de soi Conclusion Bibliographie 3 Introduction Longtemps minimisés, les troubles de l’attention ou troubles de l’hyperactivité sont actuellement mieux étudiés. Historiquement, l’hyperactivité, nommée comme telle, est décrite par un médecin allemand, Heinrich Hoffmann. En France on parlera d’instabilité et d’enfant instable. Ce qualificatif disparaît dans le vocabulaire des psychologues de l’éducation dans ces 40 dernières années. Aujourd’hui on parle d’enfants agités, remuants, hyperactifs, et on estime que l'hyperactivité affecte entre 3 et 6 % des enfants d'âge scolaire avec une prépondérance chez les garçons mais les filles souffrant de trouble de l’hyperactivité sont plus difficiles à diagnostiquer. La majorité des enfants hyperactifs (70 %) garderont ce syndrome à l'âge adulte. L’hyperactivité est un sujet de plus en plus présent dans notre quotidien, que ce soit dans les médias tels que la télévision (actualités, documentaires) ou les magazines spécialisés (médicaux ou psychologiques) ainsi que dans notre propre entourage : les amis, la famille par exemple. En tant que futures enseignantes il nous paraissait intéressant de se pencher sur ce « phénomène » d’hyperactivité afin de comprendre les différents types de comportements suscités par un tel trouble chez l’enfant, et de connaître les différentes mesures médicales et psychologiques apportées à ces enfants. De plus sachant que nous avoir un jour un enfant ayant des troubles de l’hyperactivité dans notre classe. Et jugeant le rôle de l’enseignant très important dans ce type de situation, il nous semblait nécessaire de connaître les différents moyens pouvant être mis en œuvre pour que l’enfant hyperactif puisse se développer correctement et sans pour autant perturber le bon fonctionnement de la classe et l’attention des autres élèves. 4 I – Hyperactivité A- Définition Un enfant atteint du trouble de l’hyperactivité avec ou sans déficit de l’attention, ou encore appelé trouble hyperkinétique, est un enfant qui a un niveau d’attention et d’impulsivité qui ne correspond ni à son âge ni à son développement. D’après la définition du DSM-IV (1996), le TDHA (Trouble de Déficit de l’Attention/Hyperactivité) est « un mode persistant d’inattention ou d’hyperactivitéimpulsivité plus sévère et plus fréquent qu’on observe habituellement chez des sujets d’un niveau de développement similaire ». D’après Gagné (1996), l’attention est comprise comme un mécanisme cognitif qui permet le traitement et la gestion de l’information. Elle permet de sélectionner les informations pertinentes et d’en mettre d’autres de côté en fonction des buts et des motivations de l’individu. Il existe différentes sortes de trouble : 1. Le déficit de l'attention/hyperactivité avec prédominance de déficit attentionnel (TDAH-DA), qui inclut les personnes avec un déficit attentionnel mais sans manifestation importante d'impulsivité ou d'hyperactivité. 2. Le déficit de l'attention/hyperactivité avec prédominance d'impulsivité et d'hyperactivité (TDAH-IH), qui regroupe les personnes avec des problèmes d'impulsivité et d'hyperactivité sans grandes manifestations de déficit attentionnel. 3. Le déficit de l'attention/hyperactivité de type combiné (TDAH-TC), qui regroupe les personnes ayant des difficultés importantes, tant au niveau de l’attention que de l'impulsivité et de l'hyperactivité. 5 Selon Barkley, ce trouble serait lié à un problème de développement des régions du cerveau qui contrôle l’inhibition et le contrôle de soi. Ce manque de contrôle affecte des fonctions importantes pour maintenir l’attention. En effet il a été démontré que le trouble de l’hyperactivité est d’ordre neurologique. Il est dû à un manque de sérotonine et à un excès de dopamine, deux neurotransmetteurs qui contrôlent l’activité nerveuse. B- Caractéristiques d’un enfant hyperactif D’après le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux de l'Association américaine de psychiatrie et le DSM-IV (1994), un tiers des enfants hyperactifs commencent à avoir des problèmes de comportement dès leur première année de vie : ils pleurent plus souvent et plus longtemps, leur parents ont du mal à les calmer avec les moyens habituels (Weiss et Heitchman, 1986). De plus ils ont des difficultés à s'alimenter, ils sont plus actifs et dorment moins. Il a été remarqué qu’à l’âge préscolaire, certains enfants ne présentent pas nécessairement de troubles liés à l’hyperactivité (Barkley, 1986). Alors que d’autres, présentent des agitations motrices, des curiosités insatiables et des jeux très animés et parfois destructeurs. Une recherche, d’Alessandri (1992) a démontré que ces enfants ont du mal à rester concentré sur des jeux individuels ou en groupe et qu’ils présentent un sommeil agité ainsi qu’un retard dans leur développement de la motricité et du langage (Massé, 1999). C’est à l’âge primaire (dès 6 ans) qu’on se qu’on se rend compte de la souffrance que ce trouble peut causé à l’enfant. Ces enfants hyperactifs vont alors présenter les symptômes suivants : - un manque d'attention soutenue - une incapacité à se concentrer, à rester assis - une instabilité émotionnelle - de l’impulsivité - des difficultés à obéir - des signes neurologiques mineurs comme une incoordination motrice fine... 6 L’ensemble de ces symptômes engendrent alors des problèmes au niveau scolaire, familial et social. Il ne faut toute fois pas se méprendre. Tous les enfants qui ont des difficultés pour apprendre, ou présentant les symptômes cités au dessus de manière indépendante, ne sont pas obligatoirement des enfants hyperactifs, mais par contre tous les enfants hyperactifs ont des difficultés pour apprendre. Ce comportement difficile à dire en un mot juste et unique est en fait un réseau de réactions chez l’enfant, qui rend son activité peu efficace malgré le dynamisme apparent. Ce qui trouble ainsi ses relations avec son entourage : avec ses enseignants, ses parents, ses amis et les autres enfants. D- Troubles associés à l’hyperactivité On parle de comorbidité lorsqu’un ou plusieurs troubles est couplé à l’hyperactivité tel que l’opposition ou la déficience légère par exemple. Il est important de diagnostiquer ces troubles pour pouvoir ainsi proposé un traitement adéquat à l’enfant. On distingue différents troubles liés à l’hyperactivité : Troubles de la mémoire La capacité d’attention, de concentration est à la base de tout apprentissage et donc également à la base de toutes mémorisations. La durée à laquelle fonctionne la mémoire à court terme est de quelques dizaines de secondes. Et si l’enfant n’utilise pas cette unité de temps et perd l’information par manque d’attention, il ne pourra développer aucune stratégie lui permettant d’évaluer et de regrouper les informations de façon à arriver à mémoriser le plus grand nombre de données. Le fonctionnement de la mémorisation à court terme et les fonctions d’encodage vont alors être endommagés. 7 Troubles du langage Environ 30% des enfants qui présentent un trouble déficitaire de l’attention va présenter un retard de développement du langage oral (Rapin I. , 1982). Ces troubles sont découverts à partir de l’âge de 9 ans, quand l’enfant à l’école, devra résumer par exemple une narration. Il aura dans ce cas du mal à restituer les éléments essentiels de l’histoire. La narration demande en effet, d’avoir la capacité d’une organisation séquentielle qui lui permettra d’avoir une suite logique dans le récit. Les enfants ayant ce trouble perdront le fil conducteur, et raconteront les éléments de l’histoire dans le mauvais ordre ou encore décriront uniquement les détails de celle-ci. Troubles de dyspraxie La dyspraxie est un trouble du développement moteur dont la caractéristique est une altération du développement de la coordination motrice, ce qui se traduit par des maladresses de l’enfant. La dysgraphie est l’expression de ce trouble au niveau de l’écriture. Il constitue un handicap important au niveau de l’école car l’enfant à alors du mal à former les lettres, elles ne sont pas attachées, trop grosses, et formées de manière peu ou pas lisible. Troubles du sommeil Il a été démontré en effet par des études de G. Willem (1994), que les troubles du sommeil avaient un lien direct avec les troubles de l’apprentissage. Les insomnies vont perturber la qualité du sommeil et altérer le système de mémorisation à long terme qui s’effectue au cours du sommeil paradoxal. Le trouble de l’apprentissage est donc corrélé aux altérations du cycle éveil-sommeil. Troubles émotionnels La plupart des enfants hyperactifs souffrent de troubles émotionnels dus à la situation d’instabilité que l’enfant subit. En effet ce trouble entraîne chez l’enfant des difficultés scolaires, sociales et familiales, et celui ci se sent coupable de cette situation qu’il ne peut maîtriser. 8 Un quart des enfants hyperactifs sont anxieux. Cette anxiété augmente le handicap tout en atténuant son apparence hyperactive, l’échec scolaire que subit l’enfant est dans ce cas encore plus inexplicable ce qui accentue la détresse de l’enfant. On sait également que, 10 à 38% des enfants hyperactifs subissent un trouble dépressif. Généralement, les signes de cette dépression apparaissent postérieurement aux signes de l’hyperactivité ce qui apporte une complication au trouble de l’hyperactivité. Troubles tel que les tic et syndrome de Gilles de la Tourette Le syndrome de Gilles de la Tourette est caractérisé par des tics moteurs (mouvement involontaire, rapide, soudain, répétitif,…) et par des tics vocaux (raclement de la gorge, reniflement, insultes…). D’après le docteur Marie France Le Heuzey dans l’œuvre L’enfant hyperactif, plus de la moitié des enfants hyperactifs seraient atteints par ce syndrome. D- Traitement Pour « dépister » les enfants hyperactifs, des critères descriptifs ont été donnés par 3 classifications : - le DSM-IV - le CIM-10 - la classification française Cf. annexe n°1 tiré du livre Trouble de l’attention, impulsivité et hyperactivité chez l’enfant, J Thomas et G. Willems, p.124 à 128 Ces critères permettent de différencier les enfants présentant les troubles de l’hyperactivité des enfants ne présentant que des troubles de l’attention ou que des troubles d’impulsivité. Aujourd’hui, il n’existe pas de moyens biologiques permettant de prévenir les dysfonctionnements neurobiologiques à l’origine de cette maladie (Charlebois, 1999). Néanmoins, on peut répondre efficacement en ce qui concerne les éléments qui entourent et influencent le développement de l’enfant. 9 Il existe en effet différents traitements tel que : Un traitement médicamenteux Il est utilisé pour calmer, pour harmoniser le développement physique et pour réduire les écarts du développement. Ces médicaments sont des psychostimulants : la Ritaline (méthylphénidate), la Dexedrine (dextroamphétamine), l’Adderall (75% de dextroamphétamine et 25% de levroamphétamine) et la pémoline. En France, seule la Ritaline est commercialisée. L’efficacité sur les symptômes de déficit attentionnel, d’hyperactivité et d’impulsivité a été mise en évidence chez les enfants d’âge scolaire. Néanmoins la commercialisation de psychostimulants pose problèmes car ces médicaments ont été mis en cause en raison de craintes selon lesquelles ils pourraient conduire à la toxicomanie à l'âge adulte. Certains pays ont par la suite considérablement restreint l'emploi de tels médicaments. (Conseil de l'Europe). Une indication de rééducation ou de thérapie psychomotrice Ce type de traitement s’avère utile pour que l’enfant hyperactif puisse se détendre, se contrôler, se situer dans l’espace ou bien encore se maîtriser. Une thérapie psychomotrice, ou une rééducation sont souvent utilisées pour ces enfants, l’hyperactivité étant souvent liée à d’autres troubles, elle va pouvoir diminuer, améliorer certains d’entre eux. On connaît l’usage de médicaments pour calmer l’excitation de l’hyperactif ou stimuler le cerveau de l’enfant en échec ; on connaît aussi les rééducations classiques de la lecture (voir ci dessous : Une rééducation orthophonique). Tous ces traitements s’intéressent aux faits et non aux causes. Pour un enfant ayant des problèmes de lecture on va se focaliser sur des problèmes visuels ou bien auditifs par exemple. De même en ce qui concerne son comportement, son agitation, il faut considérer que l’enfant à du mal à maîtriser son corps. C’est la raison pour laquelle intervient la thérapie psychomotrice ; l’enfant va devoir exercer plusieurs exercices afin de maîtriser et de mieux connaître l’ensemble de son corps (voir annexe n°2). 10 Une thérapie comportementale Elle permet de mettre en lien les antécédents, les symptômes et les conséquences (cf. annexe n°3 du livre de Thomas, J. et Willems, G. trouble de l’attention, impulsivité et hyperactivité chez l’enfant, p.170). On évalue ainsi des circonstances favorisantes induisant ou déclenchant les troubles de l’attention, l’identification du symptôme ou du syndrome et enfin les conséquences en particulier sur le plan affectif ou comportemental. Ces méthodes sont basées sur les 10 principes de Barkley décrit dans le livre "Taking Charge of ADHD – The Complete Authoritative Guide for Parents", Russell A. Barkley, édition Guilford Press, 1995 (résumé dans la page http://www.aei.ca/~claudej/Barkley.html): 1. Donnez rapidement à votre enfant davantage de feedback (un feedback positif est une récompense et un feedback négatif est une réprimande) et appliquez plus de conséquences immédiates Comme le dit Virginia Douglas, une psychologue canadienne, les enfants atteints du TDA/H semblent ne vivre que dans le présent beaucoup plus que les autres enfants. Il est donc nécessaire de faire remarquer l’acte de l’enfant sur le moment avant que l’enfant ne se souvienne plus de l’acte qu’il a commis. Si pour que l’enfant reste centré sur la tâche, il faut prendre les mesures pour aussi bien donner une rétroaction positive et des conséquences qui auront l'effet de rendre la tâche plus gratifiante, et aussi de donner des conséquences négatives mineures s’ils se détournent de sa tâche. Aussi, pour modifier des comportements négatifs, il est nécessaire d’offrir rapidement des récompenses et une rétroaction positive lorsque l’enfant se comporte bien et, de la même façon, des conséquences négatives lors de comportements inappropriés. Une rétroaction positive peut se donner sous forme de félicitations et de compliments tout en exprimant précisément et spécifiquement ce que l’enfant a fait de positif. Cela peut aussi se faire sous forme de manifestations physiques d’affection. 2. Donnez plus fréquemment de feedback à votre enfant Des conséquences ou une rétroaction immédiate peuvent être utiles même s’ils sont donnés occasionnellement, mais ils seront d’autant plus efficaces qu’ils seront donnés fréquemment. Évidemment, donner beaucoup de rétroaction risque d’agacer et 11 d’irriter l’enfant mais il est important surtout lorsque la modification du comportement inacceptable est important. 3. Utilisez des conséquences plus grandes et plus puissantes Afin de l’encourager à accomplir sa tâche, à respecter les consignes ou à bien se comporter, l’enfant hyperactif a besoin de conséquences plus significatives, plus puissantes que les autres enfants. Ces conséquences peuvent comprendre des manifestations physiques d’affection, des privilèges, des petites gâteries, des jetons ou des points, des récompenses matérielles telles que des petits jouets ou des articles de collection. Ceci peut sembler à première vue aller à l’encontre de la règle de base voulant que les enfants ne doivent pas recevoir trop souvent de récompenses matérielles parce que de telles récompenses peuvent remplacer les récompenses tel que le plaisir de lire, de faire plaisir à ses parents et amis, la fierté de maîtriser une nouvelle tâche ou activité mais ces formes de renforcement, de récompense sont beaucoup moins susceptibles d’amener les enfants TDA/H à bien se comporter. 4. Utilisez le renforcement positif avant la punition La plupart du temps, la punition est un moyen pour faire remarquer à l’enfant qu’il se comporte mal ou qu’il a désobéit. Cette approche peut être tout à fait adéquate pour l’enfant qui n’est pas atteint d’hyperactivité et qui ne se comporte mal qu’occasionnellement, et qui, en conséquence, n’a pas à être puni très souvent. Cependant, une telle approche n’est pas indiquée du tout dans le cas d’un enfant atteint d’hyperactivité qui, selon toute vraisemblance, se comportera mal beaucoup plus souvent et qui se verra appliquer beaucoup plus de conséquences négatives qu’un autre enfant. La punition, utilisée seule ou en l’absence de récompenses régulières et d’un feed-back positif, n’est pas très efficace lorsqu’il s’agit de modifier le comportement. La méthode punitive entraîne généralement du ressentiment et de l’hostilité chez l’enfant. Quelquefois, cela peut même mener à du contre-contrôle de la part de l’enfant qui cherchera des façons de se venger, qui voudra exercer des représailles. 5. Soyez conséquent et constant À chaque fois qu’il vous est nécessaire de gérer le comportement de l’enfant, il est utile d’utiliser les mêmes stratégies. Être constant implique quatre choses : 12 - Être constant dans le temps; - Ne pas abandonner trop tôt quand un programme de modification du comportement est commencé; - Continuer à réagir de la même façon, maintenir le cap, même dans un contexte différent; - Faire équipe avec le conjoint (pour les parents). 6. Cessez de « chialer et agissez » Sam Goldstein explique aux parents cesser de discuter avec leurs enfants et d’appliquer plutôt les conséquences, car l’enfant hyperactif va comprendre plus facilement avec un feedback plutôt qu’avec une discussion dont le but est d’essayer de le raisonner. 7. Planifiez les situations problématiques En apprenant à anticiper ces situations problématiques (aller au cinéma, dans un lieu public), en prévoyant comment mieux les résoudre avant de retrouver dans ces situations, en discutant des solutions avec l’enfant, et en vous conformant à votre plan si un problème se présente, l’angoisse est diminuer et évite les situations à problème. Il peut être mis d’accord avec l’enfant de la récompense, avant que la situation a problème, et de la punition qui sera utilisée et avant tout il est nécessaire de revoir avec l’enfant deux ou trois des règles qu’il a de la difficulté à suivre. 8. Gardez à l’esprit les difficultés de maturation Parfois, confronté à un enfant difficile atteint d’hyperactivité, il arrive perdre toute perspective du problème de base. Il est possible alors de se mettre en colère, devenir enragés, à tout le moins frustrés et embarrassés quand les premiers efforts dans la gestion du comportement de leur enfant ne donnent pas les résultats attendus. Il peut même arriver de se rabaisser au niveau de l’enfant et commencer à argumenter avec lui comme un autre enfant le ferait. Il ne faut pas oublier que l’adulte doit garder le rôle de l’éducateur et de garder son calme. 13 9. Ne personnalisez pas les problèmes de l’enfant ou son trouble Il est nécessaire de ne pas évaluer ses propres sentiments de valeur et de dignité personnelles en fonction du fait que de gagner ou non une discussion avec l’enfant. Il ne s’agit pas ici de tenir le compte des victoires et des défaites. 10. Pardonnez Il s’agit ici du principe le plus important, mais aussi de celui avec lequel il est le plus difficile d’être quotidiennement en harmonie. Il faut pardonner. Ces méthodes peuvent sur un plan individuel améliorer le contrôle de l’impulsivité et de l’attention. Une thérapie cognitivo-behaviorale Le but premier de cette thérapie est d’enseigner à l’enfant des stratégies cognitives pouvant lui être utiles à la maison, à l’école, dans un contexte de travail ou de jeu. Grâce aux techniques d’autocontrôle, l’enfant apprend à observer, superviser, évaluer et modifier son propre comportement. Par exemple, lorsqu’il est excité, agité, il peut utiliser une de ces techniques qui, étape par étape, l’amènera à se calmer et à se relaxer. Enseigner à l’élève des stratégies de résolution de problèmes lui permet d’acquérir de meilleures connaissances au niveau social et cognitif. Cette technique lui permet : 1. De prendre conscience de ses comportements problématiques. 2. De réfléchir aux solutions possibles. 3. De décider quelle est la meilleure solution. 4. D’appliquer la solution. 5. D’évaluer l’efficacité de la solution. Ces méthodes font preuves d’une efficacité supérieure à l’approche psychiatrique. 14 Une psychothérapie individuelle, pédagogique ou avec la famille Pour Prout (1977), la thérapie individuelle est intéressante mais n’est pas la meilleure indication car l’enfant a besoin de sécurité, de stabilité, de sentiments de plaisir dans ce qu’il fait et d’être aimé dans ses relations avec les autres. Pour Anderson (1970), une « thérapeutique pédagogique » tenant compte des facteurs affectifs, des facteurs comportementaux et de l’apprentissage est préférable. Les thérapies familiales vont avoir pour but d’échanger des règles établies dans les familles. Elles vont permettre la maturation de la famille. Un cours à petits effectifs ou des classes spécialisées Un enfant atteint d’hyperactivité est comme on l’a vu agité, déconcentré. C’est pourquoi il n’est pas toujours facile pour un enseignant de le garder dans sa classe. Un enfant hyperactif peut prendre beaucoup de place dans une classe et parfois son insertion dans une école de type « normale » n’est pas toujours possible. Il existe dans ce genre de situation des établissements spécialisés pour les enfants ayant ce type de trouble du comportement. Il s’agit généralement de classe à petits effectifs, c’est à dire qu’elles comptent environ une dizaine d’élèves et un voir même plusieurs enseignants. Cette méthode permet à l’enfant d’être beaucoup mieux encadré et d’avoir le plus souvent un rythme scolaire adapté à son hyperactivité. Ce qui par contre est dommage dans cette situation et pour ce type d’encadrement scolaire, c’est que l’enfant est dans ce cas, beaucoup moins en contact avec d’autres enfants de son âge et qui n’ont pas son trouble. Une rééducation orthophonique venue parfois remplacer le cours d’orthographe Telles sont les différentes interventions pour aider un enfant en déséquilibre. Toutes ces solutions donnent des résultats qui, si elles n’éloignent pas l’enfant du système scolaire traditionnel, sont plutôt positives. Cependant, la plupart des rééducations ou thérapies sont longues, coûteuses et s’étendent sur plusieurs mois ou années. Or l’enfant grandit et les échéances scolaires restent présentes et sources de nouveaux échecs. L’ensemble de ces aides constitue un colmatage scolaire malgré le souhait des différents praticiens. Or il faudrait apprendre et non rééduquer. 15 Un traitement rapide et facile est illusoire. Le diagnostique différentiel qui explore une variété de causes possibles est extrêmement important pour l’établissement d’un traitement valable et d’une aide psychologique acceptée. Un enfant ayant un trouble d’hyperactivité, il n’y a pas de doute, doit dans la très grande majorité des cas être suivi, mais il ne faut pas oublier que chaque enfant est différent. Tous ces traitements que l’on vous a proposés sont utilisés mais toujours suivant la personnalité de l’enfant et le trouble qui le caractérise. Ce trouble est unique à chaque enfant hyperactif et son traitement se base surtout sur l’évolution du développement physique et intellectuel. Attention! Un enfant hyperactif a des compétences intellectuelles normales mais suite à son trouble, il est difficile pour lui de rester concentrer, et l’enfant hyperactif à l’école n’est toujours facile à admettre dans une classe. 16 II- L’enfant hyperactif à l’école L’enfant passe en moyenne 30 heures par semaine à l’école. Il est donc logique de penser que l’équipe pédagogique joue un rôle important dans l’évolution de l’enfant face au trouble de l’hyperactivité. A- Comportement de l’enfant à l’école Un enfant hyperactif est impulsif, éprouve des difficultés à rester assis à la même place : il gigote, se tortille, balance ses jambes, ne cesse de chipoter, de toucher tout ce qui lui tombe sous les yeux. Si il a dû rester longtemps assis, il éprouve un irrésistible besoin de se défouler en courant, hurlant, en s'agitant. Il est déchaîné. Même quand ses parents ou ses professeurs le rappellent à l'ordre il n'arrive pas à se contrôler, même si ce n'est que pour quelques secondes. Malgré ces comportements, il ne faut pas oublié que l’enfant présente des compétences intellectuelles normales. Il ne faut toute fois pas confondre ce type de comportement avec une surabondance d’énergie enfantine normale. En effet un enfant peut être distrait et agité parce qu’il a faim, parce qu’il y a trop d’élève dans la classe ou parce qu’il ne comprend pas un problème sans pour autant avoir le syndrome de l’hyperactivité. B- Rôle de l’enseignant Quand un enseignant découvre qu’un enfant est susceptible de présenter des troubles de l’hyperactivité, il peut s’aider du questionnaire d’évaluation (Cf. annexe n°4) qui a été réalisé par C. Keith Conner, afin de fonder ses hypothèses. Si ces dernières s’avèrent exactes, il prévient alors les parents, l’équipe pédagogique ainsi que le psychologue scolaire. Tous décident ensemble d’une solution à envisager pour l’enfant tout en laissant les parents choisir de la décision finale. 17 Dans un autre cas, si ce trouble a déjà été diagnostiqué, ce sont dans ce cas les parents qui vont informer l’enseignant ainsi que l’équipe pédagogique. Il est alors préférable pour le bon fonctionnement de l’année scolaire que l’enseignant s’informe de ce trouble pour qu’il puisse mettre en place différentes stratégies afin que l’enfant puisse s’intégré au sein de la classe sans pour autant perturber les autres élèves. Pour cela il devra structurer sa classe, présenter ses leçons d’une façon plus attractive ou utiliser s’il le peut les différents moyens. Une bonne gestion de sa classe En effet, certaines façons de faire favorisent la gestion de la classe lorsqu’on y trouve un ou plusieurs élèves présentant un trouble de l’hyperactivité. Ces moyens que l’on met en place facilitent l’encadrement de l’enfant dans la classe et s’intègre bien dans le fonctionnement habituel des autres élèves. Il est important de comprendre que l’encadrement ou le système de motivation qui fonctionne pour la majorité des élèves de la classe n’est habituellement pas suffisant pour l’élève présentant le trouble de l’hyperactivité. Pour la majorité d’entre eux, il faut mettre en place un système mieux adapté à leurs besoins, et à leurs caractéristiques propres, tout en leur permettant de participer au système commun à tous. Mettre en évidence, par une aide visuelle, l’horaire de la journée de même que celui de la semaine ; afficher les règles de vie de la classe de même que les conséquences associées à un manquement relativement à ces règles ; prévoir une mesure de retrait volontaire, accessible à tous et sous la supervision des professeurs ainsi que mettre en place un système de motivation individuel sont diverses façons pour l’enseignant de faciliter la gestion de la classe et de limiter les accrocs. Une bonne gestion des devoirs Le psychologue scolaire Gaëtan Langlois, dans le site http://panda.cyberquebec.com/lesite.htm), évoque le problème des leçons pour les enfants hyperactifs. En effet, le problème se pose puisqu’un enfant hyperactif a des problèmes à se concentrer sur une tache précise pendant un moment. Après une longue journée, il est légitime de se demander si l’enfant hyperactif doit ou non consacrer encore du temps aux leçons. 18 Les leçons et les devoirs permettent de consolider et généraliser des apprentissages, de mieux assimiler, de mieux mémoriser. Ils peuvent ainsi servir à être capable d’écrire sans faute dans un autre contexte que celui de l’école. Ils servent aussi à développer l’individualisation de l’effort, l’autonomie dans le travail intellectuel et les habitudes de travail. Ils préparent ainsi à des niveaux plus avancés de scolarisation qui exigent plus d’autonomie. Un enfant peut être capable de sortir sa lecture et de faire une lecture quand tous les autres en classe font de la lecture autour de lui, mais il peut lui être difficile d’effectuer cette tâche quand personne ne le fait près de lui. Les devoirs peuvent lui servir à être plus volontaire et autonome dans ses travaux intellectuels. Les leçons sont donc nécessaire puisse que l’enfant hyperactif a déjà du retard dans les acquits par rapport à en enfant qui ne subit pas ce trouble. De plus si les parents donnent du temps pour les travaux scolaires, l’enfant apprend aussi que les travaux scolaires sont importants. L’enseignant devra évoquer ce problème avec les parents et expliqué les bénéfices que cela apportera à l’enfant. Les parents des enfants hyperactifs ne sont rarement sans ressources, leurs idées sont bonnes, leurs moyens sont fonctionnels avec des élèves ordinaires, mais ils ne fonctionnent pas longtemps avec les enfants hyperactifs à cause des caractéristiques de ces derniers L’enseignant pourra faire remarquer les méthodes pour attirer l’attention qui marche avec leur enfant. Il peut donc leur être utile de connaître un plus grand éventail de solutions afin de varier leurs interventions. Une intervention pédagogique adaptée On a également remarqué que certaines mesures pédagogiques favorisent les apprentissages des élèves qui présentent un trouble de l’hyperactivité. En effet, il faut très souvent apporter des modifications à la façon d’enseigner afin que la gestion de la classe se déroule adéquatement. Ces modifications peuvent se faire de façon individuelle ou s’appliquer à toute la classe. Le but est principalement de faciliter les apprentissages du jeune en s’adaptant à son mode de fonctionnement. Il faut limiter le retard scolaire dû aux difficultés qu’il vit en classe présentent depuis plusieurs années. Le pronostic de ces enfants est beaucoup plus positif s’ils n’accumulent pas trop de retard. 19 Un dialogue entre les parents et le professeur des écoles reste primordial dans ce genre de situation. En effet les relations entre l’école et le domicile sont très utiles en encourageant une collaboration entre les parents et les élèves pour sélectionner les objectifs de la journée et de la semaine. C- Moyens permettant d’améliorer certains troubles Certains moyens permettant d’améliorer les troubles du comportement sont utilisés dans le cas du trouble de l’hyperactivité mais peuvent également être utilisé pour d’autres problèmes comportementaux. Cependant ces moyens nécessites dans bien des cas plus de rigueur et de constance de même qu’une mise en application prolongé afin d’obtenir des résultas maximums. Voici différents moyens pouvant être utilisé par l’enseignant permettant de faire face à l’hyperactivité. Moyens visant à limiter l’inattention Ils visent surtout l’amélioration de l’attention et nécessite souvent de modifier l’environnement afin de pallier ce déficit. En faite, l’écoute des consignes est un déficit majeur dans leur profil. Une modification de l’environnement et de la présentation des consignes est souvent utile pour que l’enfant puisse apprendre et ne pas prendre de retard. Exemples : 1. Pour s’assurer de la compréhension des consignes, on peut demander son regard, utiliser des consignes courtes claires et allant droit au but, faire répéter la consigne à l’élève. 20 2. Pour encourager les élèves à visualiser dans leur tête la tâche demandée, on utilise la visualisation mentale cependant elle doit être adaptée à l’âge et au développement intellectuel de l’enfant. Moyens visant à limiter l’agitation On a expliqué précédemment qu’un enfant présentant le trouble de l’hyperactivité peut être impulsif, agité et avoir énormément de difficultés à rester assis sans bouger. Il faut alors tenir compte de cet aspect et lui permettre de s’activer régulièrement. La tension due au contrôle constant de son agitation sera moins haute et plus facile à gérer. En fait, cet enfant a besoin d’un certain équilibre entre les périodes où il doit se maîtriser et rester calme et celles où il peut se relâcher un peu. Les interventions visant à adapter l’environnement, la séquence des évènements et la présentation de la matière sont souvent efficaces. Exemples : 1. Demandé à l’élève de venir présenter à l‘enseignant chaque partie de travail terminée. 2. Multiplier les encouragements et les renforçateurs concrets lorsque l’élève adopte une bonne conduite. 3. Aider l’enfant à prendre conscience de son envie de bouger. On peut, à sa demande, lui permettre de travailler debout ou dans un autre endroit de la classe, quand cela est possible. Moyens visant à limiter l’impulsivité Les interventions visant à diminuer l’impulsivité permettent ainsi d’augmenter les capacités d’autocontrôle. Pour cela il faut le rappeler à l’ordre d’une façon ferme mais pas sévère. Afin de contrôler son impulsivité, il faut que l’enseignant prévoît les situations à l’avance pour éviter les surprises. Exemples : 1. Réduire à l’essentielle les règles à suivre et les formuler de façon claire, ainsi que prévoir des conséquences positives ou négatives relativement à ses règles. 21 2. Utilise des codes non verbaux pour qui rappelle l’élève à l’ordre de façon discrète. Mesures visant à améliorer l’estime de soi Quand un enfant subit constamment des échecs, dans plusieurs sphères de sa vie et pendant une longue période de temps, il est possible que son estime personnel soi touché. Lorsque ces enfants ne croient plus en eux, ils leur est difficile de s’engager à font dans une intervention car ils ne croit pas que la situation changera, il faut donc avant tout convaincre l’enfant que la situation peut changer, que lui aussi peut changer et arriver à vivre et à se développer comme les autres et qu’il a réellement du pouvoir sur ce qui lui arrive. Exemples : 1. Miser dès le départ sur des forces de l’élève, afin qu’il acquière un sentiment de compétence malgré les difficultés qu’il peut éprouver. 2. Informer les parents des situations de réussite autant que des difficultés. 3. Donner à l’élève des responsabilités qu’il pourra assumer. 4. Etre attentif aux situations où l’élève peut être le bouc émissaire des autres. Tous ces moyens ou ces différentes mesures sont des outils qui peuvent être utilisées de plusieurs manières. L’enseignant va bien sûr adapter ces différentes possibilités d’une façon toujours en adéquation avec les troubles qui caractérisent l’enfant hyperactif. Il va aussi les adapter en fonction de ses propres disponibilités. Il ne faut pas oublier que cet enfant n’est pas le seul élève de la classe. 22 Conclusion Comme nous avons pu vous l’expliquer, les symptômes liés au trouble de l’hyperactivité sont assez compliqués à percevoir. L’hyperactivité est un trouble qui est lui même lié à d’autres troubles et c’est pourquoi il n’est pas facile à diagnostiquer chez l’enfant. Un enfant atteint de ce trouble est le plus souvent traité avec des médicaments, ce qui va principalement le calmer, mais il est aussi suivi psychologiquement, que ce soit de manière individuelle ou souvent familiale. Cette thérapie va permettre à l’enfant ainsi qu’à ses parents de comprendre le pourquoi de ces agitations quasi continuelles et ainsi entraîner une meilleure maturation familiale. Cet entourage a en effet une place importante pour le bon développement de l‘enfant. Il faut savoir que le trouble de l’hyperactivité se rencontre partout dans le monde et dans toutes les classes sociales. De plus il apparaît dans la très grande majorité des cas, au début de l’enfance et disparaît à l’adolescence, c’est à dire à la période, où justement, l’enfant va le plus se développer et se construire, que ce soit physiquement ou intellectuellement. Sachant que ce développement intellectuel s’effectue en grande partie à l’école, il nous paraît nécessaire que l’enfant ait un bon suivi scolaire avec un enseignant connaissant ces troubles et connaissant quelques moyens de remédier à ceux ci. Ce qui pour l’enfant, entraîne une bonne intégration dans la classe. Il y passe en effet la majorité de son temps cette période de sa vie. L’enfant hyperactif à une intelligence tout à fait normale mais comme il ne peut rester un long moment concentrer, il va facilement prendre du retard. Or les troubles du comportement chez l’enfant n’étant pas toujours facile à percevoir, celui à déjà, une voir deux années scolaires à rattraper et c’est une raison de plus pour qu’un bon encadrement scolaire compte énormément. Mais attention, dans une classe, il n’y a pas qu’un enfant. Il est possible que d’autres puissent également avoir des problèmes. Que ce soit intellectuels, familiaux ou bien encore comportementaux, l’enseignent doit aussi être à l’écoute. Mais « ce n’est pas un psy » ! Le professeur des écoles est avant tout là pour enseigner, et à tous ses élèves. 23 Bibliographie Introduction I- Hyperactivité A- Définition http://www.meq.gouv.qc.ca/dassc/cdtdah/docs/soutienformation/acrobat/TDAHformation.pdf http://www.quebectel.com/gt/usagers/charrob/add.htm B- Caractéristiques d’un enfant hyperactif http://www.meq.gouv.qc.ca/dassc/cdtdah/docs/soutienformation/acrobat/TDAHformation.pdf Lebel, H. (2001). Quelle est la nature du trouble déficit de l'attention/hyperactivité ?. Site : PsychoMédia C- Troubles associés à l’hyperactivité Thomas, J. & Willems, G. (1997). Trouble de l’attention, impulsivité et hyperactivité chez l’enfant. Paris : Masson Le Heuzey, M.F. (2003). L’enfant hyperactif. Paris : Odile Jacob D- Traitement Thomas, J. & Willems, G. (1997). Trouble de l’attention, impulsivité et hyperactivité chez l’enfant. Paris : Masson Le Heuzey, M.F. (2003). L’enfant hyperactif. Paris : Odile Jacob http://www.aei.ca/~claudej/Barkley.html http://www.hypsos.ch/ I- L’enfant hyperactif à l’école A- Comportement de l’enfant à l’école B- Rôle de l’enseignant http://www.aei.ca/%7Eclaudej/profconners.pdf http://www.Le développement des processus de contrôle attentionnels - (Psychologie Québec Nov 2000).html 24 http://www.tdah.ca http://www.forumhyper.net/scarlett/hypact.html http://panda.cyberquebec.com/lesite.htm Conclusion Annexe N°1 25 26 27 28 29 30 Annexe n°2 31 32 33 34 35 Annexe n°3 36 Annexe n°4 37 38