Le 26 novembre 2012 aCTUaliTé Le Gaboteur LAngues OffICIeLLes Dans les écoles du Conseil scolaire francophone provincial de Terre-Neuve-et-Labrador. Feuille de route - un rapport rassurant pour la suite des choses Pascale Castonguay La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadiennes (FCFA) du Canada, MarieFrance Kenny, considère que le rapport fait à la fois la lumière sur les bons coups et les lacunes de la Feuille de route. « C’est une très bonne analyse », dit-elle en ajoutant que c’est « un des meilleurs rapports » qu’elle a lus. « Ils ont été à l’écoute. » Si la FCFA applaudit le dépôt de ce rapport, elle attend tout de même la réaction du gouvernement fédéral avant de crier victoire. Malgré tout, Mme Kenny estime que les recommandations ne reflètent pas fidèlement le contenu du rapport. Elle cite entre autres en exemple le domaine de la petite enfance qui a fait l’objet de passage important dans le rapport, mais dont fait état aucune recommandation formelle. D’ailleurs, la première recommandation du Comité vise à assurer une certaine continuité pour le financement de la nouvelle Feuille de route. Celle-ci stipule donc que la Feuille de route « soit assortie de ressources financières équivalentes à celles de la Feuille de route 2008-2013 ». Quoique la FCFA n’a pas quantifié quel serait la somme nécessaire pour que la prochaine Feuille de route ait la même portée que la précédente, elle s’attend à une bonification du montant consacré à cette initiative 2008-2013, soit Rencontres publiques du CSFP les 30 novembre et 1er décembre Le Conseil scolaire francophone provincial de Terre-Neuve-etLabrador (CSFP), tiendra sa 15e Assemblée générale annuelle le vendredi 30 novembre 2012 à 19 h, dans le théâtre du Centre scolaire et communautaire des Grands-Vents. À cette occasion, les rapports de la présidence et de la direction générale ainsi que les états financiers 2011-2012 du CSFP seront présentés. Une période de questions du public suivra. Cette rencontre des membres élus du CSFP sera précédée, à 18 h 30, de la visite des nouvelles classes de l’école des Grands-vents. OTTAWA – Le rapport du Comité permanent des langues officielles de la Chambre des communes, intitulé Après la Feuille de route : cap vers une amélioration des programmes et de la prestation des services, contient un total de 50 recommandations, 38 d’entre elles sont issues du Comité alors que les 12 autres proviennent du Parti libéral du Canada. D’entrée de jeu, le rapport souligne que « sans exception, tous les témoins ont plaidé en faveur du renouvellement de la Feuille de route pour la dualité linguistique ou la mise en place d’une nouvelle initiative horizontale pour les langues officielles ». Le Comité en vient donc à la conclusion un peu plus loin que « mal gré la conjoncture économique difficile dans laquelle le Canada est plongé, il est évident, à la lumière des témoignages reçus par le Comité, que le financement complémentaire que procure la Feuille de route doit être reconduit. » 13 1,1 milliard $. « Depuis la dernière Feuille de route, il y a un taux d’inflation qui s’applique », précise Mme Kenny. En plus des 149 témoins qui ont comparus devant le Comité permanent, ce dernier a reçu 16 mémoires de différents organismes afin de l’aider dans son évaluation de la Feuille de route. Soulignons que ce rapport ne sera pas le seul de ce type à porter sur l’évaluation de la Feuille de route sur la dualité linguistique puisque le ministère du Patrimoine canadien s’y est également intéressé lors de la consultation publique effectuée pendant plusieurs mois cette année. Les conclusions de cette consultation qui portait aussi sur les priorités à prendre en considération dans l’élaboration d’une nouvelle Feuille de route sont toujours attendues. De plus, le Nouveau Parti démocratique (NPD) a critiqué ce qu’il qualifie d’un « manque de planification du ministère du Patrimoine canadien ». « Il semble inadéquat que le Ministère ait déclenché des consultations comme l’exige la Loi sur les langues officielles moins d’un an avant l’expiration de la Feuille de route », est-il écrit dans le texte complémentaire rédigé par le NPD pour clarifier certains aspects du rapport. Cette question a également été abordée par certains représentants des communautés de langues officielles en situation minoritaire qui, selon le rapport, « revendiquent une meilleure gouvernance de la Feuille de route et du dossier des langues officielles dans l’appareil fédéral, notamment en ce qui concerne les consultations, la reddition de compte et l’évaluation des programmes ». Le grand public est également invité à assister à la 69e réunion régulière du CSFP, qui aura lieu, au même endroit, le samedi 1er décembre 2012, de 9 h à 12 h. Entre autres points à l’ordre du jour de cette rencontre: les résultats des élèves aux épreuves du ministère en mai 2012, le secondaire au CSFP ainsi que l’approche budgétaire du CSFP pour l’année 2013-2014. Les rapports qui seront présentés lors de ces rencontres seront disponibles en ligne dès le 3 décembre sur le site Internet du CSFP à l’adresse www.csfp.nl.ca Mini-sommet pédagogique automnal Les 14 et 25 novembre dernier, les directeurs et directrices des cinq écoles du CSFP se sont retrouvés à Saint-Jean pour faire le point, avec les professionnels du Conseil et des représentants du ministère de l’Éducation de Terre-Neuve-et-Labrador, sur plusieurs questions qui touchent la pédagogie, les services aux élèves et les communications. À l’issue d’un échange portant sur les rencontres qui suivent la remise des bulletins, qui se déroulent ces jours-ci entre les parents et les enseignants des classes de maternelle à la 9e année, il a été convenu que les élèves y seraient désormais invités, et cela, aussitôt que possible dans leurs parcours scolaire. Cette pratique, déjà en vigueur dans plusieurs écoles, repose sur la conviction que les élèves sont les premiers concernés par ces échanges qui portent sur l’évaluation de leurs résultats scolaires et de leurs comportements. C’est d’eux dont il est question! En les faisant participer à ces rencontres, y compris en leur donnant la parole, nous leur transmettons le message qu’ils sont, malgré leur jeune âge, des être humains responsables. Tout en étant fortement encouragée, la participation des élèves aux rencontres qui suivent la remise des bulletins ne sera cependant pas obligatoire. Pour que le futur ait meilleure mine Marie-Eve Cloutier – Agence Science-Presse Il ne faut pas se méprendre : la coalition Pour que le Québec ait meilleure mine! est favorable au développement minier. « On doit cependant agir comme le chien de garde des compagnies minières et du gouvernement », explique Ugo Lapointe, cofondateur de la coalition et conférencier lors de la Quinzaine des sciences 2012 au Collège Montmorency. Ugo Lapointe connaît bien le milieu minier. Originaire de l’Abitibi-Témiscamingue, il a d’abord fait une technique minière au Cégep de Rouyn-Noranda pour ensuite enrichir sa formation avec un baccalauréat en génie géologique à l’Université de Queen’s, à Kingston, en Ontario. Par exemple, même si nous sommes propriétaires d’un terrain, une compagnie minière peut être propriétaire du sous-sol sous nos pieds. « Avec la loi actuelle, la compagnie peut demander votre expropriation. Il faut changer ça », affirme-t-il. Faire des choix stratégiques Est-ce que toutes les mines au Québec doivent être exploitées? La réponse est « non », d’après le porteparole de la coalition. « Il faut faire des choix stratégiques de développement durable de nos ressources minières. » La coalition Pour que le Québec ait meilleure mine! s’oppose entre autres aux mines d’uranium et d’amiante à cause des risques qui y sont associés. En effet, l’exploitation de l’uranium génère des résidus miniers radioactifs et l’exposition à l’amiante est dangereuse pour la santé puisque la substance est cancérigène. Ayant travaillé dans le nord du Québec et de l’Ontario pendant presque 10 ans, il s’est mis à réfléchir aux enjeux de l'exploration et de l'exploitation des ressources minérales du Québec. « Il faut s’assurer que les lois, les politiques et les pratiques minières permettent le développement du secteur tout en assurant une protection accrue de l'environnement et de la qualité de vie « À l’avenir, pourquoi ne pas plutôt privilégier les mines de lithium? » demande Ugo Lapointe. Le lithium des citoyens », fait-il valoir. servant à faire des piles électriques, ce métal pourrait « Après la loi divine, la loi sur les mines » nous aider à opérer le virage vert de l’économie du Selon lui, un des freins au développement minier Québec. plus responsable est la Loi sur les mines elle-même. Ce texte a d’abord été publié sur le site Laval « C’est une vieille loi qui date du 19e siècle. Encore Scientastique! aujourd’hui, ses principes fondateurs sont toujours les mêmes. C’est une loi qui donne beaucoup plus de Lien vers l’article original : pouvoir aux compagnies minières qu’aux propriétai- http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2012/11/12/ res de maison, aux villes et aux municipalités. Nous pour-futur-ait-meilleure-mine avons d’ailleurs un dicton en Abitibi qui dit “après la loi divine, la loi sur les mines”. » l’équipe 2012-2013 des diReCtions d’éColes du CsFp est CoMposée de deux hoMMes et de tRois FeMMes. suR la deuxièMe Rangée : dwight CoRneCt, de l’éCole sainteanne, à la gRand’teRRe et jean-pieRRe aRbouR, de l’éCole boRéale, à happy-Valley-goose bay. suR la pReMièRe Rangée : MaRie-èVe bouRRet, du CentRe éduCatiF l’enVol, à labRadoR City; CandaCe CoRneCt, de l’éCole notRe-daMe-du-Cap, à Cap sait-geoRges; et doMinique MaRtin, de l’éCole des gRands-Vents, à saint-jean. Le CSFP recrute Le CSFP cherche actuellement à combler deux postes d’enseignant(e) à l’école Sainte-Anne, à la Grand’Terre; un poste d’enseignant(e) à l’école des Grands-vents, à Saint-Jean et un poste de secrétaire au Centre éducatif l’ENVOL, à Labrador City. Nous sommes également à la recherche d’un(e) psycho-éducateur(trice) qui travaillera 70% de son temps à l’école des Grands-vents, à SaintJean et qui visitera, au besoin, les autres écoles du CSFP le reste du temps. La date limite pour postuler pour ces emplois est le 30 novembre 2012. Pour en savoir plus sur ces postes, consultez la section Emplois du site www.csfp.nl.ca. À propos : Le Conseil scolaire francophone provincial de Terre-Neuve-etLabrador chapeaute cinq écoles qui offrent un apprentissage en français, à savoir : l’École des Grands-vents, à St-Jean ; l’École Notre-Dame du Cap, à Cap St-Georges ; le Centre éducatif et communautiare Sainte-Anne, à la Grand’Terre ; l’École Boréale, à Happy Valley/Goose Bay ; le Centre éducatif L’Envol, à Labrador City. Pour en savoir plus : composez sans frais le 1-888-794-6324.