Le bon réflexe TIO LA PRÉVEN 10 Bd de la Loire B.P. 66225 44262 NANTES Cedex 2 N Fiche n° 57b Décembre 2011 LA PROTECTION DES YEUX ET DU VISAGE Au poste de travail, les yeux et le visage des travailleurs sont susceptibles d’être exposés à des risques de nature très diversifiée. Le choix d’un équipement de protection individuelle des yeux et/ou du visage dépend des résultats de l’évaluation des risques auxquels sont exposés les agents et de l’analyse des contraintes présentées par le poste de travail, les tâches à exécuter et l’environnement de travail. Quels sont les risques ? Le risque mécanique Il se manifeste le plus souvent lors d’opérations d’usinage où sont projetées des particules (copeaux métalliques, projections d’éclats, fragments d’outils…). Le risque chimique tion Pour toute informa complémentaire, n’hésitez pas à contacter notre service hygiène & sécurité 02 40 35 84 75 Ce risque se manifeste poudres, d’aérosols, dans la plupart des secteurs d’activités sous la forme de de liquides, de gaz ou de vapeurs. Le risque biologique Il est présent notamment dans le domaine de la gestion de déchets et aussi dans les milieux favorables au développement de ces micro-organismes. Le risque lié aux rayonnements optiques Il se manifeste dans de nombreuses activités notamment au cours de certains procédés de soudage. Le risque thermique Il intervient en cas de projection de liquides ou solides chauds, ou d’émissions de rayonnements intenses. La présence d’arc électrique soumet l’œil à plusieurs risques : rayonnements, UV, projections de particules et chaleur. Evaluation des risques L’analyse des risques au poste de travail est une étape essentielle et préalable à toute démarche de protection de l’agent. La lutte contre les risques d’accidents passe prioritairement par la mise en œuvre de mesures techniques et organisationnelles visant à éliminer les risques à la source où à protéger les travailleurs grâce à des protections collectives. Lorsque ces mesures s’avèrent insuffisantes ou impossibles à mettre en place, le recours aux protecteurs individuels s’impose pour prévenir les risques résiduels. Les équipements de protection individuelle (EPI) En fonction des risques identifiés et des contraintes liées à l’activité, de nombreux modèles d’équipements de protection individuelle sont disponibles sur le marché. On peut les classer en 3 grands types : 1. les lunettes à branches, 2. les lunettes masques, 3. les écrans faciaux. LA LUNETTE À BRANCHES La lunette à branches est un protecteur de l’œil dont les oculaires sont disposés dans une monture à branches et qui peut comporter des protections latérales. On distingue la lunette à 2 oculaires et la lunette à oculaire unique (type écran). Elle protège contre les particules et les éclats (meulage…), ainsi que les rayonnements (soudage au chalumeaux). LA LUNETTE MASQUE Une lunette masque est un protecteur de l’œil muni d’un ou de deux oculaires fixés dans une monture souple enfermant la région orbitale. L’ÉCRAN FACIAL Il protège les yeux, le visage et une partie du cou. C’est le seul équipement pouvant assurer une protection globale des yeux et du visage, mais il n’assure pas l’étanchéité vis-à-vis du milieu ambiant. Elle protège contre les poussières et les liquides. Il protège contre les projections de particules (débroussaillage, tronçonnage…), les projections de liquide et les rayonnements (soudage à l’arc...). C’est arrivé... En voulant remettre la tringle du velux, l’agent a utilisé une perceuse pour agrandir le trou de la fixation. Une poussière d’aluminium est venu au contact de son œil gauche. L’agent affutait des lames d’un tracteur avec un lapidaire. Un éclat a été projeté dans son œil gauche. CDG44 - Décembre 2011 L'agent burinait du béton. Un éclat de béton s'est projeté dans son œil gauche.