PCEM1 Fiches

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PCEM1 Fiches
Biologie du
développement humain
By Puyraimond-Zemmour Jérémy ©
Chronologie biologie du développement
Jour depuis
l’ovulation
0 heure
2 heures
5 à 7 heures
17 heures
20 heures
1er jour (clivages)
2ème jour (clivages)
3ème jour (clivages)
4ème jour (morula)
5ème jour (morula
compacté)
ème
6 jour (blastocyste)
6ème au 7ème jour
7ème jour
1ère semaine
8ème jour
9ème jour
10ème jour
11ème jour
12ème jour
13ème jour
14ème jour
15ème jour
Evènements
- fécondation
- expulsion du GP2
- formation des pronucléi
- apposition des pronucléi
- fusion des pronucléi (syngamie = amphimixie)
- stade 2 cellules -> 1er clivage (⊥ à l’équateur)
- stade 4 cellules -> 2ème clivage (⊥ à l’équateur ou dans le plan de l’équateur)
- transition materno-zygotique
- stade 8 cellules
- transition materno-zygotique
- mise en place de jonctions entre les blastomères
- migration de l’embryon de l’ampoule tubaire vers la cavité utérine
- stade 16 cellules
- compaction
- stade 32 cellules
- cavitation
- 100 à 200 cellules
- éclosion de l’embryon
- implantation de l’embryon par le trophectoderme polaire qui s’appose sur l’endomètre
- différenciation du trophectoderme polaire en trophoblaste
- embryon nourri par diffusion des nutriments puis plus tard, nécessité du placenta pour
effectuer ces échanges
- différenciation du bouton embryonnaire (MCI) en 2 couches :
-> l’hypoblaste (endoderme primitif) et l’épiblaste (à l’origine des 3 feuillets)
- formation de la cavité amniotique (plafond = amnioblaste ; plancher = épiblaste)
- différenciation du trophoblaste en cytotrophoblaste et en syncytiotrophoblaste
- HCG (synthétisé par le syncytioTB) présent dans le sang maternel
- blastocyste complètement inséré dans le chorion endométrial (implantation achevée)
- œuf complètement entouré par le syncytiotrophoblaste
- apparition de lacunes dans le syncytiotrophoblaste
- migration des cellules de l’hypoblaste pour recouvrir le cytotrophoblaste formant un
endoderme pariétal (membrane de Heuser) et un endoderme viscéral
- blastocœle tapissé d’endoderme extra-embryonnaire appelé vésicule vitelline 1aire
- formation de travées radiaires de syncytioTB entre les lacunes
- sécrétion du réticulum entre le cytotrophoblaste et la paroi de la vésicule vitelline 1aire
- pénétration du cytoTB dans ces travées de syncytioTB
- colonisation du réticulum par l’épiblaste pour former MEE
- augmentation du volume des glandes endométriales
- vaisseaux -> congestifs et artères -> spiralées
- formation du cœlome extra-embryonnaire par désagrégation du réticulum
- détachement de la vésicule vitelline 1aire pour former des vésicules exocœlomiques
- vésicule vitelline 1aire appelée alors lécithocèle (vésicule vitelline 2aire)
- différenciation du MEE en 2 feuillets :
-> feuillet pariétal (mésenchyme) : face interne du cytotrophoblaste
-> feuillet viscéral : face externe des cavités embryonnaires (somato- et splanchno-pleure)
- début de l’organisation du trophoblaste en villosités
- endomètre complètement réparé -> chute du coagulum (métrorragies = pseudo-règles)
- érosion de la paroi des capillaires maternels (remplissage des lacunes par sang maternel)
- mise en place des villosités 1aires (travée de syncytioTB ds laquelle pousse un axe de cytoTB)
- formation de la 1ère chambre intervilleuse
- disque embryonnaire didermique suspendu dans le cœlome extra-embryonnaire par le
pédicule embryonnaire (futur cordon ombilical) constitué de MEE
- inactivation du chromosome X
16ème jour
17ème jour
19ème jour
22ème jour
24ème jour
26ème jour
3ème semaine
(gastrulation +
induction neurale)
1er mois (neurulation
et délimitation)
5ème semaine
6ème semaine
(1 mois et demi)
7ème semaine
2ème mois
(8ème semaine)
9ème semaine
10ème semaine
3ème mois
(12ème semaine)
- mise en place des villosités 2aires (axe de mésenchyme doublé de cytoTB et de syncytioTB)
- formation de la ligne primitive (détermination de l’axe antéro-postérieur)
- mise en place des villosités 3aires (mésenchyme envahi par les vaisseaux embryonnaires)
- formation de l’allantoïde (diverticule endodermique) recouvert de MEE
-> rôle dans la formation de l’appareil urinaire
- cœur du fœtus fonctionnel et mise en place de la circulation fœtale
- fermeture du neuropore antérieur
- fermeture du neuropore postérieur
- apparition des cellules sanguines embryonnaires
- apparition des PGCs dans le sac vitellin (au niveau de l’allantoïde)
- mise en place de villosités tout autour de l’œuf -> chorion villeux diffus
- induction neurale -> acquisition par l’épiblaste d’une identité neurale
- induction mésodermique et mise en place des 3 feuillets (embryon tridermique)
- formation de la placode otique
- membrane placentaire d’épaisseur 25 μm
- transformation de la plaque neurale en tube neural (neurulation)
- développement du pronéphros (régression à la 5ème semaine)
- migration des PGCs dans l’embryon, le long de la paroi de la vésicule vitelline jusqu’au canal
vitellin, en passant par l’allantoïde, puis le long de la paroi de l’intestin postérieur vers la
région du mésonéphros (rein intermédiaire)
- formation de la vésicule otique (= isolement de placode otique de l’ectoderme de surface)
- formation des arcs branchiaux (ou pharyngés)
- développement du mésonéphros (régression à la 10ème semaine) et du métanéphros
- l’HPL (Hormon Placental Lactogen) sécrétée par le syncytioTB dans le sang maternel
- formation des bouchons cytotrophoblastiques obstruant les artères spiralées
- apparition des PGCs dans la région dorsolombaire du mésonéphros (en arrière du péritoine)
- colonisation de l’épithélium de surface bordant la paroi du cœlome interne pour former les
crêtes génitales (ou germinales)
- migration des gonades indifférenciées vers les bourses
- migration des premières cellules germinales (se détachant de l’épithélium à la racine de
l’allantoïde) vers les ébauches gonadiques
- formation des cordons sexuels primitifs (colonisés par les PGCs) par bourgeonnement de
l’épithélium des crêtes génitales
- lumière des artères spiralées partiellement comblée par le cytotrophoblaste extravilleux
-> entrée de qq hématies maternelles seulement dans la chambre intervilleuse
- activation gène SRY : gonades indifférenciées -> testicules
- foie + rate -> sites principaux de l’hématopoïèse (jusqu’au 5ème mois)
- colonisation des vaisseaux du sac vitellin par les cellules sanguines
- ouverture des bouchons cytotrophoblastiques des artères spiralées -> entrée du sang
maternel dans chambre intervilleuse (période hémotrophique) -> 2ème chambre intervilleuse
- régression des villosités sur les ¾ du pourtour de l’œuf -> chorion villeux touffus
- régression du cœlome externe jusqu’à disparaître par accolement de l’amnios au chorion
- pic d’HCG (synthétisé par le placenta) dans le sang maternel
- reins fonctionnels (métanéphros) -> principale source de liquide amniotique
- colonisation des organes hématopoïétiques (thymus, mœlle osseuse, rate, foie) pour former
les cellules souches hématopoïétiques
- mise en place de villosités libres par bourgeonnement sur tous les troncs villositaires
- régression totale des villosités sur les ¾ du pourtour de l’œuf -> chorion lisse ou chauve
- raréfaction du cytotrophoblaste (persistant à proximité des noyaux du syncytioTB)
- disparition totale du cœlome extra-embryonnaire -> cavité virtuelle
- délimitation du placenta à la fin de ce mois
- régression de l’allantoïde
- passage possible de la toxoplasmose à travers la membrane placentaire
- 1ère échographie
4ème mois
(16ème semaine)
5ème mois
(22ème semaine)
7ème mois
32ème semaine
8ème mois
(34ème semaine)
9ème mois
A la naissance
12ème mois (3 mois
après la naissance)
- mise en place des septa (replis de la plaque basale)
- disparition du cytotrophoblaste (persistant dans les régions dépourvues de capillaires)
- différenciation topographique du syncytioTB (formation d’amas syncytiaux de noyaux)
- accolement de la caduque ovulaire et pariétale -> cavité utérine virtuelle
- passage possible du tréponème (cf. Syphilis) à travers la membrane placentaire
- perception des mouvements du fœtus par la mère
- diminution du taux d’HCG dans le sang maternel
- 2ème échographie
- moelle osseuse -> site principal de l’hématopoïèse
- kératinisation de la peau du fœtus (plus d’échange de liquide amniotique à travers la peau)
- début de l’atrésie des ovocytes du fœtus féminin (7 millions d’ovocytes)
- 3ème échographie
- quantité maximale de liquide amniotique (1 L)
- diminution du taux d’HLP (HCS particulière) dans le sang maternel
- membrane placentaire d’épaisseur 2 μm
- synthèse d’IgM à la fin de la grossesse (membrane placentaire imperméable aux IgM)
- synthèse d’IgA dès la naissance (membrane placentaire imperméable aux IgA)
- synthèse par le bébé de ses propres IgG
L’appareil génital masculin
Structure
appareil
génital
Description
anatomique
Origine
embryologique
Les testicules
- gonades mâles = testicules
- organes génitaux externes = pénis + scrotum (bourse)
- voies génitales excrétrices = épididyme + canaux déférents
- glandes annexes = vésicule séminale + prostate + glandes bulbo-urétrales
∎ Développement du système urinaire :
1) le pronéphros = disparition plus tard chez la plupart des vertébrés
2) le mésonéphros = rein intermédiaire pour les vertébrés supérieurs
3) le métanéphros = rein définitif pour les vertébrés supérieurs
∎ Développement de l’appareil génital :
 5ème semaine :
- apparition gonades primitives indifférenciées dans la région dorsolombaire du mésonéphros (rein intermédiaire), en arrière du péritoine
- tractus génital primitif double composé de 2 canaux :
-> canal de Wolff (mésonéphrotique) = système excréteur du mésonéphros
-> canal de Müller (paranéphrotique) = formé par invagination de l’épithélium
de surface (mésothélium) du cœlome interne
ème
semaine :
6
- migration des gonades vers les bourses
ème
7
semaine :
- activation du gène SRY : gonades indifférenciées -> testicules
- testostérone : dvt du canal de Wolff (tractus génital), des glandes annexes
- di-hydroxy-testostérone : formation des organes génitaux externes (OGE)
- AMH : régression du canal Müller
∎ La di-hydroxy-testostérone :
- testostérone convertie en DHT par la 5-α-réductase
- déficience en 5-α-réductase -> présence de testicules mais pas d’OGE
∎ Caractéristiques :
- localisées dans les bourses
- forme ovoïde
- longueur = 4 cm ; poids = 10 à 15 g
- pôle inf. fixé au scrotum par le gubernaculum testis
- pôle sup. dans prolongement cordon spermatique avec vaisseaux et nerfs
- épididyme située au pôle postéro-supérieur
∎ Configuration externe :
 testicules entourées par
- une tunique fibreuse (albuginée) = capsule conj. riche en vaisseaux
- une tunique vaginale = repli du péritoine
- un tissu sous-cutané riche en CML
- la peau riche en glandes sudoripares, sébacées et en follicules pileux
∎ Configuration interne :
- épaississement de l’albuginée (en regard de l’épididyme) au pôle supérieur
des testicules pour former le corps de Highmore
- 200 à 300 lobules par testicule (2 à 3 tubes séminifères dans 1 lobule)
délimités par des cloisons inter-lobulaires partant du corps de Highmore
∎ Maladies associées :
- cryptorchidie (unie ou bilatérale) : anomalie de la descente testiculaire
(testicules restées en position intra-abdominale ou dans le canal inguinal)
- gonadoblastome : cancer des testicules (quand position intra-abdominale)
- hydrocèle : épanchements liquidiens entre le feuillet pariétal et le feuillet
viscéral de la vaginale testiculaire
Vascularisation ∎ Artères :
1) artère spermatique cheminant dans le cordon spermatique
des testicules
Tubes
séminifères
(tubes contournés)
Gaine péritubulaire
Cellules de
Sertoli
2) albuginée traversée par l’a. spermatique (au bord sup. des testicules)
3) ramification en rameaux inter-lobulaires suivant le trajet des cloisons
4) rameaux récurrents partant de ces rameaux inter-lobulaires
∎ Veines :
1) naissance des veines spermatiques à la face interne des testicules
2) formation du plexus spermatique antérieur (pampiniforme) cheminant
dans le cordon avec l’artère spermatique
∎ Caractéristiques :
- 700 à 900 tubes séminifères par testicules
- longueur = 80 cm à 1 m ; diamètre = 150 à 300 μm
- tubes séminifères (à aspect contourné) prolongés par les tubes droits
∎ Histologie :
- tissu interstitiel entre tubes séminifères (vaisseaux, nerfs, c de Leydig)
- épithélium séminal dans tubes : cellules germinales + cellules de Sertoli
- gaine péritubulaire = cloison propre des tubes séminifères
∎ Caractéristiques :
- 3 à 5 μm d’épaisseur
- cloison propre des tubes séminifères
∎ Contenu : (de l’intérieur vers l’extérieur)
- membrane basale (lamina rara, lamina densa)
- cellules péritubulaires (myofibroblastes) entourés de fibrilles de collagène
- couche fine de fibroblastes en contact avec les éléments du tissu
interstitiel (vaisseaux), appelés les Co-Cells (compartiments cellulaires)
∎ Caractéristiques :
- cellules somatiques en Go de forme pyramidale et allongée
- cellules intercalées entre les cellules germinales
- jonctions Gap entre elles (connexines spécifiques)
- jonctions serrées entre elles au tiers inférieur
- pôle basal en contact avec MB de la gaine péritubulaire
- pôle apical en rapport avec la lumière du tube séminifère
∎ Cytologie :
- limite du cytoplasme peu visible
- noyau au pôle basal : polygonal, encoché avec un ou plusieurs nucléoles
bien visibles et une chromatine fine
- cytosquelette très développé (μtubules, μfilaments, FI de vimentine)
- synthèse de protéases (activateur du plasminogène) et d’interleukines
- lysosomes et phagosomes nombreux
∎ Barrière hémato-testiculaire :
- cellules de Sertoli reliée entre elles par des jonctions serrées séparant
l’épithélium séminal en deux compartiments
- un compartiment basal = spermatogonies + spermatocytes I
- un compartiment ad-luminal = spermatocytes II + spermatides + spz
∎ Maladies associées :
- azoospermie (absence de spz) -> Sertoli Cells Only
- stérilité immunitaire -> production d’anticorps contre les c germinales
après effraction de la barrière hémato-testiculaire (biopsie, traumatisme)
Fonctions des c ∎ Nutrition :
- c germinales nourries grâce aux vaisseaux sanguins situés dans le tissu
de Sertoli
Tissu
interstitiel
Cellules de
Leydig
Voies
Voies
génitales spermatiques
excrétrices intratesticulaires
Canaux
efférents
interstitiel (Co-cells) par l’intermédiaire du cytoplasme des c de Sertoli
∎ Régulation par une sécrétion protéique :
- d’ABP (androgen binding protein) = protéine liant la testostérone synthétisée
par les c de Leydig pour la transporter vers la lumière des tubes
- d’inhibine et d’activine (régulation hormonale de la spermatogénèse)
- d’AMH pendant l’embryogenèse (régression des canaux de Müller)
∎ Support et de cohésion :
- maturation et progression des cellules germinales à l’intérieur de
l’épithélium séminal (jonction Gap, cytosquelette)
- barrière hémato-testiculaire (jonctions serrées)
∎ Maturation finale des c germinales :
- phagocytose des résidus cytoplasmiques (corps résiduels) des spermatides
(lysosomes et phagosomes) -> synthèse d’IL1 et IL6
∎ Spermiation :
- clivage des complexes tubulo-bulbaires (unissant les spz à l’épithélium
séminal) par des protéases synthétisées par les cellules de Sertoli
∎ Localisation :
- espaces situés entre tubes séminifères
∎ Contenu :
- tissu conjonctif lâche -> régulation paracrine de la spermatogenèse
- vaisseaux sanguins et lymphatiques, nerfs, cellules de Leydig
∎ Caractéristiques :
- forme polyédrique
- 15 à 20 μm de diamètre
- cellules isolées ou groupées en amas (dans le tissu interstitiel)
∎ Cytologie :
- noyau rond excentré avec un nucléole volumineux
- REL ++, mitochondries à crêtes tubulaires ++
- inclusions lipidiques, pigmentaires, protidiques = cristalloïdes de Reinke
- synthèse d’androgènes (testostérone)
∎ Localisation :
- à l’intérieur de l’albuginée
∎ Les tubes droits :
- 25 μm diamètre
- paroi = épithélium simple cubique (c de Sertoli transformées)
∎ Le rete testis (réseau de Haller) :
- diamètre irrégulier
- réseau de canalicules anastomosés entre eux
- paroi = épithélium simple cubique (c de Sertoli transformées)
∎ Caractéristiques :
- extra-testiculaires
- cônes efférents (forme de spirale) -> base externe et sommet testiculaire
- paroi = épithélium prismatique (c ciliées, glandulaires et basales)
- CML dans tissu conjonctif -> péristaltisme
- confluence à leur base = segment initial du canal épididymaire
∎ Fonctions :
- progression des spz vers l’épididyme (péristaltisme + mouvements des cils)
- modifier la composition du fluide séminal (sécrétion et résorption)
Canal
épididymaire
Canal déférent
Canaux
éjaculateurs
Urètre et
pénis
Urètre
Pénis
∎ Caractéristiques :
- canal très long (de 3 à 6 m)
- localisé au pôle postérieur des testicules
- tête (pôle supérieur), corps, queue (pôle inférieur)
∎ Paroi :
 épithélium pseudostratifié prismatique (stéréocils)
 c principales
- stéréocils au pôle apical (+ petits vers la queue)
- vacuoles d’endocytose, de pinocytose ++
- lysosomes, corps multi-vésiculaires ++
 c basales
- en contact avec la MB
 tunique conjonctivo-musculaire
- chorion conjonctif riche en capillaires sanguins
- couche de CML (+ épaisse vers la queue)
∎ Fonctions :
- transport des spz (tête -> 1 jour, corps et queue -> 5 jours)
- maturation des spz (mobilité unidirectionnelle, capacité à se fixer à la ZP)
- modifications nucléaires (condensation accrue de l’ADN)
∎ Caractéristiques :
- longueur = 45 cm ; diamètre = 3 mm
- tube à peu près rectiligne avec un trajet vertical
- lumière étroite et festonnée (replis longitudinaux de la muqueuse)
∎ Paroi épaisse (3 tuniques) :
- muqueuse mince = épithélium pseudostratifié prismatique (stéréocils)
- musculeuse avec une couche longitudinale (interne), circulaire (moyenne)
et longitudinale (externe)
- adventice composé de tissu conjonctif lâche
∎ Fonctions :
- transport et stockage des spz (dans l’ampoule déférentielle)
- vasectomie : coupure du canal déférent
∎ Caractéristiques :
- longueur = 2 cm ; diamètre = 3 mm
- à l’intérieur de la prostate pour rejoindre l’urètre prostatique
∎ Histologie :
- musculeuse moins développée à ce niveau
∎ Anatomie :
- urètres prostatique -> 3 cm
- urètre membraneux (périnéal) -> 1 cm
- urètre spongieux (pénien) -> 12 cm
∎ Paroi (2 tuniques) :
- muqueuse = épithélium stratifié polymorphe (avec des glandes intraépithéliales) + chorion avec des glandes extra-épithéliales (de Littre)
- musculeuse = couche longitudinale (interne), circulaire (externe)
- replis de la muqueuse urétrale
- corps spongieux unique et médian (face ventrale du pénis)
-> extrémité supérieure = le gland (en avant)
-> extrémité inférieure = le bulbe (en arrière)
- 2 corps caverneux (face dorsale du pénis)
-> 2 demi-cylindres séparés par cloison conjonctive + artère au centre
- albuginée riche en CML entourant le tout et cloisonnant le corps érectile
en cavités ou cavernes susceptibles de se remplir de sang
Glandes
annexes
Vésicules
séminales
Prostate
Glandes bulbourétrales
(de Cowper)
∎ Caractéristiques :
- organes pairs branchés au niveau de l’ampoule déférentielle
- forme de petit sac bosselé
∎ Paroi (3 tuniques) :
- muqueuse = épithélium simple prismatique avec des cellules principales
(glandulaires) et des cellules basales
- musculeuse = couche de CML
- adventice (très fine)
∎ Plasma séminal :
- plus grande partie du volume du liquide séminal
- eau + électrolytes
- sucres (fructose = marqueur) -> nutrition et mobilité des spz
- protéines (lactoferrine) -> pour masquer les Ag de surface du sperme
- prostaglandines
∎ Caractéristiques :
- organe unique pesant 20 g
∎ Partie glandulaire :
 50 glandes tubulo-alvéolaires (disposées autour de l’urètre)
- glandes péri-urétrales internes -> glandes simples (non ramifiées)
- glandes péri-urétrales externes -> glandes ramifiées
- glandes principales ++ (les plus externes) -> glandes ramifiées
 cellules glandulaires (sécrétrices)
- Golgi développé, REG abondant
- vésicules de sécrétion au pôle apical
- présence de petits corps sphériques formés de lamelles de glycoprotéines
appelés sympexions de Robin (calcification vers 50 ans -> sable prostatique)
∎ Paroi :
- épithélium simple prismatique ou cubique (c sécrétrices)
- capsule conjonctivo-élastique (riche en CML) envoyant des cloisons à
l’intérieur du parenchyme délimitant 3 lobes
∎ Liquide prostatique :
- 1/6 du volume du liquide séminal (sperme = liquide séminal + spz)
- acide citrique
- phosphatase acide servant de marqueur (bilans d’infertilité)
- protéines (albumine, enzymes protéolytiques)
- ions (Zn2+, Mg2+, Ca2+)
- 2 glandes tubulo-alvéolaires (de la taille d’un petit poids)
- situées au niveau de l’urètre membraneux
- sécrétion mucoïde avant l’éjaculation participant à la lubrification de
l’urètre et à la protection des spz contre l’acidité de l’urine
- lumière contenant parfois des spermatozoïdes
La spermatogenèse
ème
Origine des cellules ∎ 3 semaine :
Données
 apparition des PGC dans le sac vitellin (au niveau de l’allantoïde)
d’embryologie germinales
∎4
ème
semaine :
 migration des PGC dans l’embryon, le long de la paroi de la vésicule
vitelline jusqu’au canal vitellin, en passant par l’allantoïde, puis le long de la
paroi de l’intestin postérieur vers le mésonéphros
∎5
ème
∎6
ème
semaine :
 colonisation de l’épithélium de surface bordant la paroi du cœlome
interne pour former les crêtes génitales
semaine : (stade de la gonade primitive indifférenciée)
 bourgeonnement de l’épithélium des crêtes génitales pour former des
cordons sexuels primitifs colonisés par les PGC
Evolution des
cellules germinales
La méiose
Différence entre
méiose masculine
et féminine
Début de la 1ère
division méiotique
∎ Vie fœtale :
- prolifération des cordons sexuels jusqu’à la 8ème semaine pour former les
cordons testiculaires (= tubes séminifères primitifs)
- tubes séminifères primitifs contenant des PGCs (protégées de la méiose) et
des c mésenchymateuses somatiques (c de Sertoli)
- c mésenchymateuses interstitielles formant les c de Leydig
∎ Puberté :
- méiose activée permettant la maturation des PGCs
- creusement des cordons testiculaires pour former les tubes séminifères
matures contenant dans leur lumière des spz
∎ Pour l’homme :
- PGCs bloquées à un stade pré-méiotique jusqu’à la puberté
- divisions symétriques du cytoplasme
- dure plusieurs jours
∎ Pour la femme :
- PGCs bloquées en prophase I (diplotène) jusqu’à la puberté
- divisions asymétriques du cytoplasme (ovocyte II + GP1)
- dure plusieurs années
∎ Prophase I
- appariement des chromosomes homologues
- échange de matériel génétique
- réduction chromatique
- 5 phases = LeZyPaDiDi
∎ Leptotène :
- enveloppe du noyau présente
- centrioles dupliqués et migration aux pôles
- individualisation et condensation des chromosomes dupliqués
- rapprochement K homologues -> chromatides arrachées à l’EN
∎ Zygotène :
- appariement (synapsie) des chromosomes homologues au niveau des
télomères pour former le bouquet télomérique
- début de la mise en place du complexe synaptonémal (CS)
- CS = complexe protéique permettant l’association des chromosomes
homologues entre eux pendant le stade pachytène
∎ Pachytène :
- stade le + long (16 jours chez l’homme)
- décondensation partielle des chromosomes -> gènes activés (sauf XY)
- appariement complet des K homologues sur toute leur longueur par le CS
- formation de bivalents sauf pour XY -> corpuscule XY (vésicule sexuelle)
- chromatides sœurs maintenues ensemble par la cohésine (Rec8)
- mise en place de nodules de recombinaisons, formation des crossing over
∎ Diplotène :
- condensation accrue des chromosomes
- formation des chiasmas (résultat visible d’un crossing over)
- dissociation des complexes synaptonémaux
- disparition du corpuscule XY
∎ Diacinèse (= prométaphase de mitose)
- disparition enveloppe nucléaire
- centrioles disposés à chaque pôle
- condensation maximale des chromosomes
- formation d’un fuseau unipolaire (attachement MT aux kinétochores)
- K homologues attachés entre eux seulement par leurs chiasmas
- glissement des chiasmas vers les télomères (terminalisation des chiasmas)
Fin de la 1ère
division méiotique
La 2ème division
Spermatogenèse
Généralités
Phase de
prolifération :
les spermatogonies
∎ Métaphase I :
- condensation maximale des chromosomes
- bivalents attachés par leurs chiasmas (alignés au niveau de l’équateur)
- les 2 kinétochores du même chromosome orientés vers le même pôle
- orientation monopolaire des kinétochores (de chaque côté de l’équateur)
- attachement monopolaire des kinétochores permis grâce à la sous-unité
Mam1 de la protéine monopolin (réorientation des kinétochores)
∎ Anaphase I :
- cohésine clivée au niveau des bras des chromatides
- cohésine persistant au niveau des centromères (protection Sgo1)
- séparation et montée de chaque paire de K homologues vers un des pôles
- chromatides sœurs reliées grâce à la cohésine au niveau des centromères
∎ Télomérase I :
- arrivée des K homologues à leur pôle respectif
- pas de reformation de l’EN chez l’ovocyte (partielle chez spz)
- pas de décondensation des chromosomes
∎ Cytodiérèse :
- mise en place de l’anneau contractile et séparation des 2 cytoplasmes
- 2 cellules filles à n K (haploïdes) et 2 C d’ADN
∎ Interphase :
- très courte et sans phase S
∎ Prophase II :
- inexistante -> passage directe à la métaphase II
∎ Métaphase II :
- formation de la plaque métaphasique
- orientation bipolaire des 2 kinétochores
- 2 kinétochores d’un même chromosome orientés vers les pôles opposés
∎ Anaphase II :
- clivage de la cohésine au niveau des centromères (car Sgo1 dégradée)
- séparation des chromatides sœurs constituant chaque chromosome
∎ Télophase II :
- arrivée des chromatides à leur pôle respectif
- reformation de l’enveloppe nucléaire
- décondensation des chromosomes
∎ Cytodiérèse :
- division cytoplasmique incomplète -> cellules haploïdes reliées entre elles
par des ponts cytoplasmiques (syncytium)
- formation de 4 cellules filles haploïdes à n chromosomes à 1 chromatide
∎ Définition :
- processus de multiplication et différenciation cellulaire aboutissant à la
production de spermatozoïdes (après la puberté)
∎ Caractéristiques :
- durée de 74 jours chez l’homme
- spermiogenèse = différenciation terminale des cellules germinales
∎ Caractéristiques :
- cellules souches de la spermatogenèse
- multiplication par mitoses somatiques normales
- à la base de l’épithélium germinal (périphérie des tubes séminifères)
∎ Spermatogonies Ad (dark) :
- noyau arrondi + chromatine fine et très colorable
- cellules souches multipotentes  donne Ad et Ap (division asymétrique)
∎ Spermatogonies Ap (pale) :
- noyau ovalaire, chromatine claire
- cellules souches unipotentes  différenciation en B
∎ Spermatogonies B :
- noyau arrondi et foncé, chromatine en amas (spermatogonie goutelleuse)
- dernière synthèse d’ADN de la spermatogenèse
- différenciation en spermatocytes
∎ Caractéristiques :
Phase de
- cellules ovalaires
maturation :
la MB
les spermatocytes - situées à distance de
ère
Phase de
différenciation :
les spermatides
Spermiogenèse
- spermatocyte I = 1 division méiotique (les + visibles car pachytène long)
- spermatocyte II = 2ème division méiotique
∎ Barrière hémato-testiculaire :
- franchie au stade leptotène précoce (par les spermatocytes I)
- ouverture temporaire des jonctions serrées unissant les cellules de Sertoli
∎ Caractéristiques :
- cellules haploïdes subissant la spermiogenèse
∎ Différents stades :
- stades 1 et 2 : jeunes et rondes
- stades 3 à 5 : intermédiaires en cours d’élongation
- stades 6 à 8 : matures et allongées
∎ Caractéristiques :
- modifications cytologiques des spermatides aboutissant aux spz matures
- arrêt de la transcription des gènes au stade spermatide 3
- génome des spermatozoïdes pas transcrit
∎ Formation de l’acrosome :
1) fusion des granules proacrosomiaux -> vésicule acrosomale (au stade 1)
2) vésicule acrosomale située à un pôle du noyau (future pôle antérieur)
3) étalement de cette vacuole pour recouvrir les 2/3 antérieurs du noyau
4) acrosome contenant des enzymes provenant du Golgi
∎ Remaniement nucléaire :
- élongation : formation d’une manchette de μtubules s’accrochant au pôle
postérieur du noyau (stades 2 et 3)
- compaction du génome : histones somatiques remplacées par des protéines
de transition (stades 3 et 4) puis par des protamines (stade 5)
∎ Développement du flagelle :
1) déplacement des 2 centrioles au pôle post. du noyau (stade 2)
2) centrioles ⊥ avec un centriole proximal proche du noyau et un centriole
distal situé dans le futur grand axe de la cellule
3) formation de l’axonème à partir des μtubules du centriole distal
4) allongement de cet axonème en repoussant la MP de la spermatide
 dyskinésies ciliaires primitives = anomalies touchant les protéines de
l’axonème (problèmes respiratoires, infertilité…)
∎ Réorganisation du cytoplasme :
1) allongement du cytoplasme pendant la spermiogenèse
2) glissement du cytoplasme vers l’arrière de la cellule
3) élimination du cytoplasme inutile sous la forme de corps résiduels
4) phagocytose des corps résiduels par les cellules de Sertoli
5) mitochondries conservées -> enroulement autour du flagelle
∎ Spermiation :
- libération des spermatides matures dans la lumière des tubes séminifères
pour donner les spermatozoïdes intra-luminaux (clivage des complexes
tubulo-bulbaires par des protéases synthétisées par les cellules de Sertoli)
∎ Chronologie :
- stade 1 : formation de la vésicule acrosomale
- stade 2 : déplacement des 2 centrioles au pôle postérieur du noyau
- stade 3 : arrêt de la transcription du génome et formation d’une manchette
de μtubules s’accrochant au pôle postérieur du noyau
- stade 4 : histones somatiques remplacées par des protéines intermédiaires
- stade 5 : protéines intermédiaires remplacées par des protamines
Spermatozoïdes
Cinétique de la
spermatogenèse
Régulation de
la spermatogenèse
Régulation
endocrine
Régulation
paracrine
∎ La tête :
- 3 à 4.5 μm de long ; 1.5 à 3 μm de diamètre
- forme ovoïde et aplatie
- acrosome recouvrant les 2/3 antérieurs du noyau
- espace péri-acrosomique séparant l’acrosome de la MP
- espace post-acrosomique séparant le noyau de l’acrosome
- cape post-acrosomale recouvrant le 1/3 postérieur du noyau
- noyau avec des vacuoles dans sa partie antérieure
- espace nucléaire postérieur = détachement de l’EN de la chromatine
∎ Le col :
- pièce connective, reliant la tête au flagelle, constituée d’une plaque basale
- centriole proximal entouré par 9 colonnes segmentées insérées dans la
plaque basale de la pièce connective
∎ La queue (55 μm de long) :
 la pièce intermédiaire :
- centriole distal à partir duquel se forme l’axonème
- 9 fibres denses entourant l’axonème
- gaine de mitochondries en dehors jusqu’à l’annulus
 la pièce principale :
- la plus longue
- axonème entouré par les 9 fibres denses
- gaine fibreuse épaissie par 2 colonnes longitudinales
 la pièce terminale :
- éléments de l’axonème (pas de gaine…)
∎ Caractéristiques :
- cycle de l’épithélium séminal de 16 jours (avec 6 stades) car entrée en
mitose des spermatogonies tous les 16 jours
- cycle spermatogénétique de 74 jours (chez l’homme)
∎ Stades de la spermatogenèse :
- spermatogonies Ap = 18 jours
- spermatogonies B = 9 jours
- spermatocytes I = 23 jours
- spermatocytes II = 1 jour
- spermatides = 23 jours
∎ Axe hypothalamo-hypophyso-gonadique :
1) hypothalamus : sécrétion de GnRH
2) hypophyse : sécrétion de FSH et LH stimulée par GnRH
3) c de Sertoli : synthèse d’activine, inhibine, ABP, AMH stimulée par FSH
4) c de Leydig : synthèse de testostérone stimulée par LH
∎ Dysfonctionnement :
- hypogonadisme hypogonadotrope (origine central)
-> problème au niveau de l’axe hypothalamo-hypophysaire
-> mauvaise stimulation du testicule par la FSH ou LH (taux très bas)
- hypogonadisme hypergonadotrope (origine périphérique)
-> problème au niveau du testicule (taux élevé FSH et LH pour le stimuler)
-> causes environnementale, toxique, génétique (syndrome de Klinefelter)
- hypogonadisme idiopathique
-> sans cause spécifique déterminée
∎ Interaction Sertoli/Leydig :
1) Leydig : synthèse de testostérone
2) Sertoli : aromatisation de la testostérone par l’aromatase
3) Sertoli : stimulation (IGF1) et inhibition (TGFβ) de la synthèse testostérone
∎ Interaction Sertoli/myofibroblastes :
1) Myofibroblastes (c péritubulaires) : sécrétion de Protein Modulating Sertoli
2) Sertoli : activation de la sécrétion d’ABP et d’inhibine par P-Mod-S
∎ Interaction Sertoli/gamètes :
- sécrétion d’EGF par les spermatides (régulation fonctionnement c de Sertoli)
- sécrétion d’IL par les c de Sertoli (régulation mitoses des spermatogonies)
Eléments de
spermiologie
Généralités
∎ Caractéristiques :
- 15 % des couples -> difficulté à concevoir
- 33 % des cas -> homme responsable de l’infertilité
∎ Maladies responsables :
- spermogramme = évaluation nombre de spz (normale = 20 millions spz /mL)
- spermocytogramme = examen cytologique des spz (cellules fixées)
- cryptozoospermie = recherche de spz rares après centrifugation de l’éjaculat
- azoospermie = absence de spz dans l’éjaculat
- aspermie = absence d’éjaculat (éjaculation rétrograde)
- oligozoospermie = diminution nombre des spz (modérée, sévère, extrême)
- asthénozoospermie = diminution de la mobilité des spz
- tératozoospermie = malformation de la tête ou du flagelle de nombreux spz
L’appareil génital féminin
Structure
appareil
génital
Généralités
Les ligaments
larges
Les ovaires Anatomie
Fonctions
Zone corticale
(périphérique)
Zone médullaire
(centrale)
Trompes Généralités
de Fallope
Histologie
- gonades femelles = ovaires
- voies génitales internes = trompes de Fallope (salpinx) + utérus + vagin
- organes génitaux externes = vulve (clitoris + petites et grandes lèvres)
- glandes annexes = glandes vulvo-vaginales
∎ Définition :
- cloison péritonéale à 2 feuillets, paire et symétrique, tendue de chacun
des bords de l’utérus à la paroi de la cavité pelvienne latérale
∎ Segment supérieur = mésomètre
- en haut : aileron médian tubaire (mésosalpinx)
- en avant : aileron ventral funiculaire
- en arrière : aileron dorsal (mésovarium)
∎ Segment inférieur = paramètre
- base du ligament large constitué de tissu cellulo-fibreux
- situées dans la cavité pelvienne en arrière des lgt larges, dans une
dépression du péritoine -> fossette ovarienne
- forme en amande : 5 cm de long, 4 cm de large, 1 cm d’épaisseur
- 2 régions : zone corticale + zone médullaire
- exocrine -> libération des ovocytes fécondables
- endocrine -> sécrétion d’hormones stéroïdiennes sexuelles
∎ Caractéristiques :
- épaisseur variable
- zone fonctionnelle de l’ovaire
∎ Paroi :
- épithélium ovarien ou germinatif (simple cubique)
- en continuité avec l’épithélium péritonéal
- reposant sur une lame conjonctive épaisse (albuginée ovarienne)
∎ Stroma :
- cellules conjonctives fusiformes disposées en tourbillon
- quelques fibres de collagène
- follicules ovariens
∎ Zone parenchymateuse :
- tissu conjonctif lâche (stroma)
- vaisseaux ++ (artères spiralées, vaisseaux lymphatiques)
- nerfs
∎ Zone hilaire :
- dense, aspect fibreux
- point de jonction de l’ovaire avec le mésovarium
- reliquats embryonnaires (rete ovarii)
- vaisseaux sanguins, lymphatiques et nerfs
- cellules du hile de l’ovaire (proches des c de Leydig)
- en contact avec des fibres nerveuses amyéliniques innervant l’ovaire
- conduits musculo-membraneux de 10 à 12 cm de long
- situées dans le mésosalpinx (aileron supérieur du lgt large)
∎ Muqueuse = épithélium + chorion
- présence de plis longitudinaux (↗ en se rapprochant de l’ovaire)
- épithélium simple -> c ciliées (battement) et sécrétrices (liquide tubaire)
- chorion sous-jacent = tissu conj lâche (vaisseaux + nerfs)
∎ Musculeuse = CML -> péristaltisme
∎ Séreuse = couche conjonctivo-élastique
- riche en vaisseaux et revêtue du mésothélium péritonéal
∎ Pavillon :
- portion mobile de la trompe
- en contact avec la surface ovarienne
- frange de Richard = frange longue
∎ Ampoule tubaire :
- zone volumineuse et aplatie
- siège de la fécondation
∎ Isthme :
- portion rectiligne courte et étroite
- reliant l’ampoule à la paroi utérine
∎ Portion interstitielle :
- portion courte et étroite
- située dans l’épaisseur de la paroi utérine
- ostium = ouverture dans la cavité utérine
- captation de l’ovocyte
Fonctions
- transport de l’ovocyte et de l’embryon vers l’utérus
- lieu de capacitation des spz et de fécondation
- organe impaire et médian
Anatomie
Utérus
- situé entre la vessie et le rectum
- 8 cm de long, 5 cm de large
- cône à base supérieure
- cavité réduite, paroi épaisse
∎ Muqueuse = endomètre
Histologie
- formé d’un épithélium (simple prismatique) et d’un chorion sous-jacent
- couche compacte (interne) subissant la décidualisation
- couche spongieuse (externe) ne subissant pas la décidualisation
- caduque (ou décidue) = endomètre décidualisé incorporé aux annexes
∎ Musculeuse = myomètre
 caractéristiques
- tunique la + épaisse
- fibres musculaires lisses
- vaisseaux et fibres nerveuses sympathiques ++ (entre fibres musculaires)
- stimulation des nerfs -> libération de prostaglandine -> contraction CML
 organisation
- couche interne = fibres circulaires
- couche moyenne (la + épaisse) = fibres à disposition plexiforme
- couche externe = fibres longitudinales
∎ Séreuse = paramètre
∎ Généralité :
Endomètre Au niveau du
corps de l’utérus - le + épais à ce niveau (0,5 à 5 mm)
- épaisseur variable en fonction des stades du cycle menstruel
∎ Epithélium :
- simple prismatique avec des cellules ciliées et sécrétrices
- présentant des invaginations dans le chorion sous jacent pour former des
glandes tubuleuses simples (glande endomètriales)
∎ Chorion = tissu conjonctif
- riche en cellules (fibroblastes)
- fibres de réticuline ++ (presque pas de collagène)
- substance fondamentale enrobant les cellules et les fibres
- artères spiralées dans la profondeur de l’endomètre
épithélium + chorion glandulaire
Au niveau de
- moins épais et activité fonctionnelle moindre (que pour le corps)
l’isthme
Anatomie
Au niveau du col
Variations
cycliques
Vagin
Généralités
Muqueuse
Musculeuse
Adventice
∎ Endocol (canal cervical)
- entre l’orifice interne et l’orifice externe
- épithélium simple prismatique (c ciliées + sécrétrices)
∎ Exocol (museau de tanche)
- segment intra-vaginal de l’utérus
- épithélium malpighien non kératinisé
∎ Zone de jonction :
- séparant la muqueuse de l’endocol et de l’exocol
∎ Chorion :
- glandes cervicales (tubulo-alvéolaires) sécrétant la glaire cervicale
- glaire en période ovulatoire = abondante, translucide, filante, acellulaire,
cristalline en feuille de fougère (Test de Huhner)
∎ Phase de desquamation ou menstruelle (J1 -> J4)
- taux œstrogène et progestérone ↘ (constriction des artères spiralées)
- desquamation fragmentaire de la zone fonctionnelle
- conservation de la zone résiduelle et des culs de sac glandulaires
- petites hémorragies (suffusions de sang) dans le chorion (règles = J1)
∎ Phase de réparation et de prolifération (J5 -> J14)
- phase œstrogénique (développement des follicules ovariens)
- épaisseur de l’endomètre ↗ (reconstruction de l’épithélium utérin)
- dvt des vaisseaux s’insinuant entre les glandes
- nombreuses mitoses et dvt de la substance fondamentale (dans chorion)
- transformation des glandes -> rectilignes, à lumière étroite avec des
enclaves de glycogènes visibles au pôle basal des c glandulaires
∎ Phase de transformation glandulaire et sécrétion (J15 -> J28)
- augmentation du taux de progestérone -> sécrétion par les c glandulaires
- transformation des glandes -> longues, nombreuses et sinueuses avec
une paroi en forme d’épines conjonctives (aspect de la dentelle utérine)
- transformation des c glandulaires -> noyau déplacé, zone clair au pôle
basal (glycogène) et remonté du glycogène au pôle apical (excrétion)
- œdème du chorion maximum au 21ème jour (implantation éventuelle)
- développement des vaisseaux -> spiralés
- conduit musculo-membraneux impair et médian
- 3 couches : muqueuse, musculeuse, adventice (car non péritonisé)
∎ Epithélium : (malpighien non kératinisé)
 organisation
- couche basale profonde -> une seule assise de cellules cylindriques
- couche parabasale -> plusieurs assises de cellules ovalaires
- couche moyenne -> cellules polygonales (glycogène ++)
- couche superficielle -> cellules aplaties (noyau pycnotique)
 acidification du pH vaginal
- libération du glycogène dans la lumière (en phase progestative)
- métabolisé par les bactéries (bacilles de Döderlein) en acide lactique
∎ Chorion :
- tissu conjonctif lâche (fibres élastiques ++)
- riche en vaisseaux et en cellules immunitaires
- pas de glandes
∎ Couche externe :
- fibres longitudinales (entre myomètre et branches ischio-pubiennes)
∎ Couche interne :
- fibres circulaires (entre col utérin et orifice vulvaire)
- tissu conjonctif fibreux riche en fibres élastiques
- pas recouvert de péritoine
Organes
génitaux
externes
Clitoris
- organe érectile
- 2 corps caverneux
- revêtu d’un épithélium malpighien kératinisé
Petites lèvres
- épithélium malpighien kératinisé
- tissu conjonctif fibro-élastique riche en vaisseaux et nerfs
- très pigmenté et riche en glandes sébacées
- bordant la vulve
- face interne lisse sans poils
- face externe recouverte par la peau et revêtue de poils
- glandes sébacées et sudoripares ++
- tissu adipeux ++
- glandes vestibulaires principales
- situées de chaque côté du vagin
- glandes lobulées et tubulo-acineuses
- recouvertes d’un épithélium stratifié cubique
- sécrétion d’un fluide filant (lubrification du canal vaginal)
- glandes vestibulaires accessoires
- autour de l’urètre et du clitoris
- sécrétion muqueuse
Grandes lèvres
Glandes de
Bartholin
Glandes de
Skene
Ovogenèse - Folliculogénèse
Ovogenèse
Phase de
multiplication
Phase de
croissance
Phase de
maturation
Folliculogénèse
Caractéristiques
Follicule
primordial
Follicule primaire
Follicule
secondaire (plein)
Follicule préantral
Follicule tertiaire
(antral ou cavitaire)
Follicule mûr
(de Graaf ou préovulatoire)
Follicule
ovulatoire
(après le pic LH)
ème
au 7ème mois :
- multiplication des ovogonies dans la zone corticale de l’ovaire
- divisions mitotiques incomplètes = cellules reliées par des ponts cytoplasmiques
permettant de synchroniser leur entrée en méiose
ème
mois :
∎ A partir du 7
- transformation des ovogonies en ovocyte I (blocage au stade diplotène)
- stade dyctiotène = phase de repos de la méiose
- formation des follicules primordiaux
- phase très longue
- augmentation du volume de l’ovocyte
- synthèses nucléolaires, nucléaires et cytoplasmiques
∎ Caractéristiques :
- phase nécessaire pour rendre l’ovocyte fécondable
- maturation nucléaire = reprise de la méiose
- maturation cytoplasmique = synthèses de protéines, modification des organites
et maturation membranaire
∎ Maturation nucléaire :
1) décharge ovulante de LH
2) reprise de la méiose 34 h après
3) expulsion du 1er GP
4) blocage en métaphase II et ovulation
- située au niveau du cortex de l’ovaire
- ovulation de 300 follicules sur le million présent à la naissance
∎ Du 4
- 25 à 50 μm de diamètre
- situé à la périphérie de l’ovaire (sous l’albuginée)
- ovocyte I entouré d’une seule assise de c folliculaires pavimenteuses
- membrane de Slavjanski = MB séparant les cellules folliculaires du stroma
- 7ème mois du dvt  7 millions d’ovocytes I (début de l’atrésie des follicules)
- à la naissance  1 million de follicules
- à la puberté  300 000 follicules
- à la ménopause  1000 follicules
- 60 à 80 μm de diamètre
- ovocyte I entouré d’une membrane hyaline (= future zone pellucide), d’une
assise de cellules folliculaires cubiques et de la membrane de Slavjanski
- 80 à 180 μm de diamètre
- 3 ou 4 couches de cellules folliculaires = granulosa
- modification du stroma -> thèque interne (vascularisée ++)
- follicules secondaires possédant des cellules épithélioïdes sécrétrices (de
stéroïdes sexuels) dans la thèque interne
- qq mm de diamètre
- formation de l’antrum (cavité formée dans la granulosa)
- ovocyte refoulé à un pôle du follicule
- formation de la thèque externe (tissu conj, vaisseaux ++)
- cumulus oophorus = cellules de la granulosa groupées autour de l’ovocyte
- épaisse MB entre la thèque interne et la granulosa
- 20 mm de diamètre
- ovocyte : 150 μm de diamètre
- transformation des c du cumulus oophorus (amas portant l’œuf)
-> c autour de l’ovocyte = corona radiata (couronne rayonnante)
-> c dissociées par une substance mucoïde formant une nébuleuse (D = 3 mm)
- reprise de la méiose et expulsion du 1er GP (blocage en métaphase II)
- libération de l’ovocyte II dans la cavité antrale
- rupture de la paroi folliculaire au niveau du stigma
- éjection du follicule (entouré de la corona radiata et du cumulus oophorus) hors
du follicule pour être ensuite capté par la frange de Richard (du pavillon utérin)
Corps jaune
Phases de
la folliculogénèse
Quiescence
Croissance
folliculaire
Recrutement
Sélection
Dominance
Régulation
hormonale
Phase
œstrogénique ou
folliculaire
(J1 -> J14)
Phase
progestative ou
lutéale (J14 -> J28)
FSH
LH
HCG
- transformation du follicule après l’ovulation pour former le corps jaune
- granulosa envahie par des capillaires sanguins provenant de la thèque interne
- c de la granulosa transformées en c lutéales (sécrétrices de stéroïdes)
- c de la thèque interne transformées en c paralutéales
- corps blanc (= corpus albicans) : si atrophie du corps jaune
- corps jaune gestatif : si fécondation
- follicules quiescents = follicules primordiaux
- diminution avec l’âge de la réserve ovarienne de follicules quiescents
- à la ménopause : environ 1000 follicules quiescents
- passage du stade primordial au stade préantral (max)
- passage rapide ou long indépendant des gonadotrophines
- existe avant la puberté
- en fin de phase lutéale, follicules préantraux sensibles aux gonadotrophines
- montée de FSH -> recrutement de 10 à 20 follicules
- vers le milieu de la phase folliculaire
- diminution de FSH à la 2ème semaine -> sélection d’un seul follicule
- inhibition des follicules non sélectionnés
- maturation du follicule sélectionné (c de la granulosa sensibles à LH)
- phase de maturation finale du follicule (sécrétant des œstrogènes)
- FSH ↗ pd la 1ère semaine puis ↘ à la 2ème semaine et ↗ en période pré-ovulatoire
- pic de LH à la fin de cette phase (34 h avant l’ovulation)
- augmentation des œstrogènes jusqu’au 12ème jour puis chute après le 14ème jour
- presque pas de progestérone
- phase de développement du corps jaune (sécrétant œstrogène + progestérone)
- FSH et LH ↘ puis petite ↗ en fin de cycle (car régression du corps jaune)
- remontée d’œstrogènes puis chute 4 jours avant les règles
- augmentation de la progestérone puis diminution à la fin du cycle
∎ Action sur les c de la granulosa :
- conversion des androgènes pour synthétiser des œstrogènes
- synthèse d’inhibine et d’activine (à des moments distincts)
∎ Action sur les c de la thèque interne :
- conversion du cholestérol en progestérone
∎ Action sur les c de la granulosa avant l’ovulation (J14) :
- expression d’un récepteur de la LH par les c de la granulosa à cette période
∎ Rôle du pic dans l’ovulation :
1) pic de LH
2) sécrétion de prostaglandine par les c de la granulosa
3) diminution locale du débit sanguin
4) mort des cellules épithéliales ovariennes au niveau du stigma
5) activation d’une plasmine permettant de désintégrer la paroi folliculaire
6) rupture du follicule -> éjection de l’ovocyte II et du liquide folliculaire
∎ Structure :
- sous-unité α (commune à la FSH, LH et TSH)
- sous-unité β spécifique de l’HCG
∎ Synthèse :
- J3 : HCG synthétisée par le trophoblaste (au stade morula)
- J7 : HCG synthétisée par le syncytiotrophoblaste
- J8 : HCG présente dans le sang maternel
- 2ème mois : HCG synthétisée par le placenta
∎ Evolution
- augmentation rapide jusqu’au 2ème mois
- diminution rapide à partir du 4ème mois
∎ Rôle :
- survie du corps jaune cyclique et transformation en corps jaune gravidique
- suppression partielle de l’immunité au cours de la grossesse (LIF ++)
- prolifération des capillaires endométriaux (VEGF ++)
- développement du cortex surrénalien fœtal
La fécondation
La période de
fécondabilité
Le trajet des
spz (~ 5 jours)
Caractéristiques
∎ Définition :
- période durant laquelle un rapport sexuel peut être fécondant
∎ Durée de survie des gamètes :
- 3 à 5 jours pour les spz (après pénétration dans la glaire cervicale)
- 24 h pour l’ovocyte (après l’ovulation)
∎ Période de fécondabilité :
- 5 jours (du 11ème au 15ème jour)
Trajet initial des ∎ Ejaculation :
- 2 à 6 mL de sperme éjaculés (20 à 100 millions de spz/mL)
spz
- 40 à 600 millions de spz dans le plasma séminal (de pH alcalin)
∎ Le canal cervical :
- traversée du mucus cervical constitué de glycoprotéines réunies par
des ponts S-S (filets de glycoprotéines // à l’axe du canal cervical)
- spz pas en contact avec la glaire détruits par le pH acide du vagin
Test post-coïtal ∎ La glaire cervicale :
- en période pré-ovulatoire : abondante, translucide, acellulaire,
(de Hühner)
filante, cristalline en feuille de fougère et de pH alcalin
- en période post-ovulatoire : collante et imperméable aux spz
(rétrécissement des mailles du filet et enchevêtrement)
∎ Test positif :
- ≥ 10 spz à mobilité normale par champ observé au grossissement 40
- glaire cervicale normale
- interaction réussie entre glaire et spz
- pas d’anomalies sévères du spermogramme
Phase de progression :
∎
Franchissement
- 3 millions (1 %) de spz traversant le col
du col utérin
- progression grâce à la mobilité des spz et du courant liquidien (rôle
des mvt ciliaires de l’endomètre et du péristaltisme utérin)
∎ Phase de stockage puis libération :
- spz piégés dans les cryptes des glandes endocervicales (1er lieu de
stockage) pour les protégés des leucocytes envahissant l’utérus
- libération progressive des spz dans l’utérus
Transit tubaire ∎ Sphincter utéro-tubaire :
- régulation du passage des spz dans la trompe
- qq 100aines de spz franchissant cette barrière
- présence de spz 2 à 7 h après le coït
ème
lieu de stockage)
∎ Isthme tubaire : (2
- ralentissement et immobilisation des spz (liaison temporaire aux c
épithéliales, hyperviscosité isthmique, œdème de la paroi)
∎ Ampoule tubaire :
- contractions de la trompe (extrémités vers jonction isthme-ampoule)
- attraction des spz par le complexe cumulo-ovocytaire
∎ Cul de sac de Douglas :
- traversée de la trompe pour s’accumuler dans cul de sac de Douglas
- qq spz (100 à 200) maintenus dans l’ampoule tubaire grâce à leur
stockage dans les différentes régions
Le trajet de
l’ovocyte
Transport de
l’ovocyte
∎ Transport :
1) contractions du mésosalpinx pour rapprocher le pavillon et l’ovaire
2) ovaire et frange de Richard réunis par le ligament tubo-ovarien
3) expulsion du complexe cumulo-ovocytaire (CCO) lors de l’ovulation
4) CCO intercepté par la frange de Richard du pavillon
5) adhésion du CCO facilité par la viscosité des sécrétions tubaires
6) CCO balayé par les cils tubaires en direction de l’ampoule
7) séjour du CCO pendant 72 heures (3 jours) dans l’ampoule
∎ Syndrome de Kartagener :
- dyskinésies ciliaires primitives + situs inversus
- infertilité pas systématique (pour les femmes)
∎ Caractéristiques :
La fécondation Capacitation
- durée d’environ 2 heures (+ courte en période pré-ovulatoire)
- localisée dans l’utérus et les trompes
∎ Démasquage des récepteurs spermatiques :
1) protéines de surface déposées sur la MP du spz dans l’épididyme ou
par les glandes annexes (protection avant et après l’éjaculation)
2) GAG des voies génitales femelles fixant les protéines de surface
3) acidité de l’utérus (pH ≤ 6,5) détachant les protéines périphériques
4) perte des résidus glucidiques des protéines membranaires
5) hyperpolarisation progressive de la MP du spermatozoïde (car perte
de protéines membranaires et périphériques chargées négativement)
 démasquage permettant la fixation à la ZP
∎ Augmentation de la fluidité membranaire :
1) cholestérol libre enlevé par l’albumine et les HDL
2) liaison du calcium par la phosphatidylsérine
3) formation de micelles de phosphatidyléthanolamine
4) mobilité des protéines de la MP et perméabilité au Ca2+ facilitées
 réaction acrosomique facilitée
2+
∎ Augmentation du Ca intracellulaire :
1) stimulation des canaux calciques par l’efflux du cholestérol
2) entrée de Ca2+ (fusion membranaire pour la réaction acrosomique)
3) activation d’une adénylate cyclase par le Ca2+
4) [AMPc] ↗ entrainant l’activation de la PKA
5) activation d’une protéine tyrosine kinase par la PKA
6) phosphorylation des protéines (flagellaires surtout)
 hyper-activation + réaction acrosomique facilitée
∎ Hyper-activation :
- mobilité hyperactivée (brusques secousses en coup de fouet)
- nage circulaire (progression plus linaire)
La traversée du - c du cumulus englobées dans une MEC riche en acide hyaluronique
- hyaluronidase pas indispensable à cette traversée
cumulus
- acrosome pas utilisé pour la traversée
aire
Fixation 1 à la ∎ La zone pellucide :
 chez souris : ZP2 (120 kDa) et ZP3 (83 kDa) réunis par ZP1 (200 kDa)
ZP
 chez homme : 4 glycoprotéines ZP
aire
à la ZP :
∎ Fixation 1
aire
- fixation 1 assurée par ZP3
- galactosyltransférase (galtase) = protéine membranaire (périacrosomique) du spz se liant aux NAGlcA de la ZP3 (pas indispensable à
la fécondation mais conférant un avantage sélectif)
- α-D-mannosidase se fixant à des sucres de ZP3
La réaction
acrosomique
∎ Mécanisme :
1) liaison de la protéine SPerm 95 (Sp 95) avec la protéine ZP3
2) activation d’une protéine G puis d’une phospholipase C
3) ouverture des canaux calciques du REL (par l’IP3)
4) activation de la PKC (calcium dépendante)
5) phosphorylation des tyrosines des canaux Cl- de la MP du spz
6) ouverture des canaux Cl- -> dépolarisation (sortie du Cl-)
7) entrée massif de Ca2+ extracellulaire par ouverture des canaux Ca2+
8) activation d’une phospholipase A2
9) formation d’un lysophosphatidylcholine (MP déstabilisée)
10) fusion membranaire et exocytose acrosomique
∎ Induction de la RA :
- par la progestérone (in vitro) permettant l’élévation du Ca2+
- pas de rôle important in vivo car survie des spz en phase lutéale
aire
Fixation 2 à la ∎ Pour le spermatozoïde :
ZP (irréversible) - SPAM1 (SPerm Adhesion Molecule) = protéine de la famille CAM fixée
à la MP du spz (= membrane interne acrosomique) par un ancre GPI
- activité hyaluronidase de SPAM1 permettant de digérer la ZP
- PH-20 (Post Head) chez le cobaye = SPAM1 chez l’homme
∎ Pour la zone pellucide :
- ZP2 impliqué pour la liaison de SPAM à la zone pellucide
Caractéristiques :
∎
Rôle des
- NAGlcAase indispensable à la traversée du spz
enzymes
- hyaluronidase et acrosine facilitant la traversée du spz
acrosomique
∎ Enzymes libérées par l’acrosome :
- hyaluronidase = destruction de l’acide hyaluronique de la ZP
- β-NAGlcAase = coupure des liens entre spz et ZP2-ZP3
- acrosine = coupure des liens entre ZP1/ZP2-ZP3 et activation des
protéines fusogènes (permettant la fusion des MP)
Traversée de la - traversée selon un trajet oblique grâce à la poussée du spz surtout
- digestion enzymatique permettant seulement de faciliter la traversée
ZP
- vitesse = 1 μm/min (soit 15 minutes)  épaisseur = 15 μm (femme)
∎ Site de fusion :
Fixation et
1) entrée du spz dans l’espace péri-vitellin
fusion des MP
2) immobilisation du spz par les microvillosités de l’oolemme
3) fusion entre l’oolemme (MP ovocytaire) et la MP de la partie
médiane et post-acrosomique du spz
∎ Fusion interspécifique :
- fusion interspécifique possible seulement pour l’hamster
- barrière de protection = zone pellucide et oolemme
∎ Mécanismes de la fusion :
 Protéine ADAM (A Disintegrin And Metalloprotease)
- sous-unité α = motif protéique métalloprotéasique
- sous-unité β = motif disintégrine
 chez le cobaye
- fertiline (PH-30) constituée de 2 sous-unités (α et β)
 chez le nématode
- ADAM (1 seule ss-unité) = même protéine assurant fixation et fusion
 chez l’homme
1) intégrines α6β1 et αvβ3 liés par la tétraspanine CD9
2) fertiline β (spz) liée de façon lâche avec l’intégrine α6β1 (ovocyte)
3) vitronectine (spz) liée de façon forte avec l’intégrine αvβ3 (ovocyte)
4) rôle indispensable de l’Ig Izumo (spz) pour la fusion
Activation de
l’ovocyte
∎ Caractéristiques :
- membrane plasmique post-acrosomique intégrée à l’oolemme
- spz incorporé en entier dans le cytoplasme ovocytaire (≠ Xénope)
∎ Oscillations calciques après fusion spz/ovocyte :
- oscillateur calcique mis en place avant l’ovulation
- ouverture cyclique des canaux calciques du REL
- succession des pics de calcium tous les 3 à 20 min (durée de 2-3 min)
- rôle de l’oscilline (33 kDa) située dans la zone équatoriale du spz
permettant de modifier la sensibilité des canaux calciques au calcium
∎ Réaction corticale :
- élévation du Ca2+ -> fusion et exocytose des granules corticaux
- ZP imperméable à la pénétration d’autres spz (polyspermie bloquée)
- clivage de la NAGlcA de la ZP3 par une NAGlcAase (β-hexo-aminidase)
- clivage de la ZP2 par une autre protéase
- ZP perméable chez la lapine (barrière à la polyspermie = oolemme)
∎ Achèvement de la méiose
1) dégradation du CSF (CytoStatic factor)
2) inactivation du MPF (destruction de la cycline B)
3) expulsion du 2ème GP (sans granules corticaux à la différence GP1)
∎ Formation puis apposition des pronucléi et enfin syngamie :
- 5 à 7 heures : formation des pronucléi
- 17 heures : apposition des pronucléi
- 20 heures : fusion des pronucléi (syngamie)
Première semaine du développement
Les pronucléi
Formation des
pronucléi (5 à 7 h)
Devenir des
pronucléi
Devenir des
organelles du
spz
Centriole
Structures non
nucléaires
Anomalies de Zygotes à 1 PN
la fécondation
Zygotes à 3 PN
∎ Le pronucléus mâle :
- fragmentation et disparition de la membrane nucléaire
- décondensation de la chromatine induite par des facteurs
ovocytaires MPGF (male pronucleus growth factor) -> le glutahion
- protamines associés à l’ADN remplacées par des histones
ovocytaires (rupture des ponts S-S inter- et intra-protamines)
- augmentation du volume du noyau spermatique (x 500) avec
formation d’une nouvelle enveloppe nucléaire
- PN mâle plus grand : 24 μm de diamètre
∎ Le pronucléus femelle :
- reprise de la méiose et expulsion du GP2 (à 2 h)
- déplacement des 23 chromatides à distance du cortex
- décondensation et formation d’une enveloppe nucléaire
- PN femelle plus petit : 22 μm de diamètre
∎ Migration et apposition :
1) migration des PN l’un vers l’autre puis vers le centre de l’œuf
2) apposition des pronucléi (17 h)
3) regroupement des nucléoles au niveau de la zone de contact
entre les pronucléi (polarisation des nucléoles)
∎ Syngamie (20 h) :
4) fragmentation et disparition des EN (sans fusion des pronucléi)
5) condensation des chromosomes autour du complexe MTOC
6) centrioles spermatiques (dupliqués) placés aux 2 pôles de la c
7) formation de plaque équatoriale du fuseau mitotique (syngamie)
8) achèvement de la mitose pour former 2 blastomères
- centriole proximal apporté par le spz à l’ovocyte
- dégradation du centriole distal (car flagelle détruit)
- formation du spermaster (demi-fuseau mitotique) permettant aux
PN de migrer vers le centre de l’œuf
- mitochondries du spz dégradées rapidement
- autres structures non nucléaires du spz (pièce intermédiaire,
flagelle…) dégradées plus lentement
∎ Définition :
- parthénogénèse = multiplication à partir d’un ovocyte non fécondé
∎ Caractéristiques
- activation parthénogénétique de l’ovocyte
- génome maternel uniquement
- pas de centriole
- mort avant le stade blastocyste
∎ Caractéristiques :
- 20 % des avortements spontanés -> triploïdie
∎ Triploïdie androgénétique :
- 1 PN femelle, 2 PN mâles
- dvt interrompu vers 5 semaines
 défaut de bloquage de la polyspermie
∎ Triploïdie gynogénétique :
- 2 PN femelles, 1 PN mâle
 échec d’achèvement de la méiose
Empreinte
Empreinte
génomique et génomique
parentale
Segmentation
(J1 -> J4)
La morula (J4)
∎ Croisements entre espèces :
- cheval + ânesse = bardot
- jument + âne = mulet
∎ Zygote gynogénote = 2 PN femelles
- embryon normal
- placenta rudimentaire (peu d’HCG)
∎ Zygote androgénote = 2 PN mâles
- embryon hypotrophique (peu développé)
- placenta hypertrophique (HCG élevée)
 môle hydatiforme non embryonnée (grossesse sans embryon)
∎ Définitions :
Empreinte
- expression différentielle (épigénétique) des génomes ♀ et ♂
parentale
- empreinte maternelle = allèle paternel exprimé et allèle maternel
réprimé (par méthylation de l’ADN…)
∎ Exemples :
- l’inactivation de l’X : entre J14 et J16
- Syndrome de Beckwith-Wiedemann = anomalies des gènes
d’empreinte du K 11 (hyper expression d’IGF2 -> hypercroissance)
Stade des clivages ∎ Caractéristiques :
- premières divisions dans la zone pellucide
(J1 -> J3)
- diminution de la taille des c à chaque division
- clivage holoblastique (≠ clivage méroblastique)
ère
∎ 1 division (stade 2 cellules) :
- plan méridional (dans l’alignement des globules polaires)
ème
∎2
division (stade 4 cellules) :
- division asynchrone entre les 2 blastomères
- plan équatorial ou méridional (pour l’un ou l’autre blastomère)
- stade trèfle = stade intermédiaire à 3 cellules
ème
∎3
division (stade 8 cellules) :
- migration de l’embryon de l’ampoule tubaire vers la cavité utérine
- mise en place de jonctions adhérentes (cadhérine = uvomoruline)
et communicantes entre deux blastomères adjacents
∎ Transition materno-zygotique :
 génome activée par la protéine HMG1 (high motility group 1)
- pour souris : stade 2 cellules
- pour homme : stade 4-8 cellules
- pour lapin : stade 8-16 cellules
Les anomalies des - fragmentation anormale = fragment de cytoplasme supérieur à
20 % séquestré dans l’espace périvitellin ou entre les blastomères
embryons
- arrêt du dvt embryonnaire au stade 4-8 cellules : 50 %
- anomalies chromosomiques (AC) : 40 % -> 80 % si fragmentation
 15 % d’avortements spontanées (60 % dues à des AC)
 50 % œufs fécondés viables
 3 % de naissances avec des anomalies (dont 0,6 % AC)
∎ Initiation de la compaction
Compaction
1) activation de la PKC (par le DAG ou l’ester de phorbol)
2) modification du cytosquelette permettant la relocalisation de l’Ecadhérine au niveau de la membrane basolatérale
3) mise en place de jonctions adhérentes
∎ Maintien de la compaction
4) mise en place de jonctions communicantes (connexine 43) entre
les cellules du trophectoderme (au niveau latéral)
5) mise en place de jonctions serrées au pôle apical des cellules
Polarisation
Devenir des
blastomères
Le blastocyste Cavitation
(J5-J6)
Les métabolites
Migration de
l’embryon
Mécanisme
Eclosion
Les techniques Définitions
La fécondation in
vitro
∎ Polarisation cytoplasmique :
- redistribution des organites (noyau basolatéral, vésicules
d’endocytose médianes…)
- réorganisation des μfilaments : actine filamenteuse corticale
- restriction des μvillosités au pôle apical
∎ Polarisation membranaire :
- formation de jonctions étanches dans le domaine apical
- renforcement des jonctions adhérentes dans domaine basolatéral
- formation de jonctions Gap dans le domaine latéral
- blastomères internes -> bouton embryonnaire (MCI)
- blastomères périphériques -> trophectoderme (= trophoblaste)
∎ Formation du blastocœle (vers 16-32 cellules) :
1) pompe Na+/K+ adressée au pôle basal des cellules externes
2) sortie de 3 Na+ et entrée de 2 K+
3) formation d’une solution extracellulaire hypertonique
4) flux osmotique entrainant une entrée d’eau dans l’embryon
5) refoulement de la MCI au pôle embryonnaire du blastocyste
6) trophoblaste avec une zone polaire (en contact avec la MCI) et
une zone murale (en contact avec le blastocœle)
∎ Besoins métaboliques :
- glucose = métabolite clef (mal assimilé jusqu’à la MZT)
- lipides ↗ pour constituer les membranes
∎ Synthèses protéiques (par l’endomètre) :
- facteurs de croissance : EGF et TGF
- action de l’insuline que sur les cellules de la MCI
-> diabète mal équilibré : diminution nb de c de la MCI
1) ouverture de la jonction ampullo-isthmique à J3
2) apparition d’onde de contraction vers la jonction utéro-tubaire
4) migration de l’embryon en 8 heures environ
5) arrivée de l’embryon dans la cavité utérine entre 8 et 32 cellules
∎ Eclosion du blastocyste (J6-J7) :
1) augmentation du fluide du blastocœle
2) expansion du blastocyste et amincissement de la ZP
3) synthèse de strypsine par les cellules du trophoblaste
4) dégradation de la ZP au pôle anti-embryonnaire par la strypsine
5) contractions d’expansion -> extraction de l’embryon de la ZP
- SUZI (Sub-Zonal sperm Injection) = injection de spz sous la ZP
- ICSI (Intra Cytoplasmic Sperm Injection) = micro-injection d’un spz
dans le cytoplasme de l’ovocyte
- DPI (Diagnostic pré-implantatoire) = analyse de l’information
génétique de l’embryon en prélevant un des blastomères
∎ Caractéristiques :
- Louise Brown = 1er enfant issu d’une fécondation extracorporelle
∎ Mécanisme :
1) stimulation ovarienne par les gonadotrophines (FSH et LH)
2) pas d’atrésie des follicules recrutés
3) ponction folliculaire effectuée 34 h après une injection d’HCG
4) 8 ovocytes matures recueillis (avant la rupture folliculaire)
5) mise en présence avec 50 000 spz mobiles (après sélection)
6) transfert dans la cavité utérine de 1 à 2 embryons (par voie
transcervicale) environ 2 jours après l’insémination
7) conservation des embryons surnuméraire par cryoconservation
Deuxième semaine du développement
Implantation Généralité
Fenêtre
d’implantation
Orientation
Apposition
Adhésion
- placenta hémochorial = contact direct entre le sang maternel et le
chorion de l’embryon (mésenchyme + trophoblaste)
- nidation = implantation interstitielle = enfouissement complet de
l’embryon dans le chorion utérin (stroma de la muqueuse)
∎ Phase neutre (avant J20) :
- endomètre pas réceptif
- modification de la muqueuse utérine par l’œstrogène (-> endomètre
prolifératif) puis par la progestérone (-> endomètre sécrétoire)
∎ Période de réceptivité (J20 à J23) :
- pendant 4 jours de la phase lutéale
∎ Phase réfractaire (après J23) :
- milieu utérin toxique pour l’embryon
∎ Caractéristiques :
- pôle embryonnaire ou MCI (en dorsal) face à l’endomètre
∎ Signaux émis par l’embryon :
- PAF (platelet activating factor) : vasodilatation et augmentation de la
perméabilité vasculaire (libération de NO)
- histamine : vasodilatation des vaisseaux
- HCG : stimulation de la production de LIF et de VEGF (par endomètre)
∎ Signaux produits par l’endomètre :
- LIF (leukemia inhibiting factor) : tolérance immunitaire materno-fœtale
- VEGF (vascular endothelial growth factor) : angiogenèse
∎ Les pinopodes :
- protrusions bulbeuses au pôle apical des c épithéliales de l’endomètre
- présents pendant la fenêtre d’implantation (2 à 3 jours)
- chez les rongeurs = fonction de résorption du fluide utérin
- chez la femme = fonction de sécrétion paracrine
∎ Immobilisation :
1) raccourcissement des μvillosités des cellules épithéliales de
l’endomètre sous l’action de la progestérone
2) μvillosités remplacées par des pinopodes
3) augmentation du phénomène de pinocytose (par les pinopodes)
4) résorption du fluide utérin -> cavité utérine virtuelle
5) immobilisation (sans adhérence) du blastocyste (effet d’aspiration)
∎ Démasquage des récepteurs/ligands (adhésion) :
- mucine 1 (glycoprotéine) clivée dans la région de l’endomètre au
contact de l’embryon (avant l’apposition)
∎ LIF (Leukemia Inhibiting Factor) :
- sécrété par l’endomètre
- LIF-R exprimé par le trophectoderme polaire
∎ EGF (Epithelial Growth Factor) :
- sécrété par l’endomètre (Hb-EGF = heparin-binding EGF)
- EGF-R exprimé par la MCI et le trophectoderme polaire
∎ CSF1 (Colony Stimulating Factor) :
- sécrété par l’endomètre
- CSF-R exprimé par le trophectoderme polaire
- rôle dans folliculogenèse, ovulation et prolifération du placenta
∎ IL1 (interleukine) :
- sécrétée par l’embryon
- IL1-R exprimé par l’endomètre
- liaison ligand-récepteur -> production d’intégrine αvβ3
Invasion
Décidualisation
Pénétration des
vaisseaux
Anomalies de
l’implantation
∎ Formation du trophoblaste : (cytoTB + syncytioTB)
- différenciation du trophectoderme polaire
∎ Franchissement de l’épithélium utérin :
1) émission d’invadopodes par le trophoblaste dans l’endomètre
2) apoptose des c endométriales -> progression des c trophoblastiques
3) ancrage des ces invadopodes sur la MB de l’épithélium endométrial
grâce à des intégrines (reconnaissant la laminine de la MB)
4) sécrétion d’enzymes protéolytiques (métalloprotéases + activateurs
du plasminogène) permettant de digérer le collagène de la MB
5) colonisation du chorion endométrial
∎ Progression dans le chorion :
- blastocyste complètement inséré dans le chorion endométrial à J9
- obturation de brèche épithéliale par bouchon de fibrine (coagulum)
- prolifération des glandes endométriales
- augmentation de la perméabilité vasculaire (œdème)
- développement des artères spiralées (angiogenèse)
- formation des caduques = endomètre décidualisé (∈ aux annexes)
- stockage de lipides et de glycogène par les fibroblastes (c déciduales)
- sécrétion d’IGFBP1 et des protéines de la MEC par les c déciduales
- PP14 (placental protein 14 = glycodéline) : tolérance immunitaire
∎ Villosités primaires : (J13 -> J15)
 villosité 1aire = travée de syncytio ds laquelle pousse un axe de cyto
1) apparition de lacunes dans le syncytioTB à J9
2) formation de travées radiaires de syncytioTB entre les lacunes à J10
3) pénétration du cytoTB dans ces travées de syncytioTB de J11 à J13
4) sécrétion d’enzymes lytiques par le syncytioTB
5) érosion des capillaires superficiels
6) entrée du sang maternel dans les lacunes de J13 à J15
7) formation d’un lac sanguin maternel
∎ Villosités secondaires : (J16 -> J18)
 villosité 2aire = axe de mésenchyme doublé de cytoTB et syncytioTB
1) pénétration du mésenchyme (MEE) dans l’axe villositaire à J16
2) arborisation des villosités 2aires pour former des villosités crampons
(accrochées à l’endomètre) puis des villosités libres (12ème semaine)
3) migration du cytoTB villeux à l’extérieur pour se répandre à la
périphérie de l’œuf et former la coque trophoblastique
∎ Villosités tertiaires : (J19 -> J21)
 villosité 3aire = mésenchyme envahi par les vaisseaux embryonnaires
1) dvt du réseau vitellin dans la paroi de la vésicule vitelline (J17 -> J18)
2) dvt du réseau chorio-allantoïdien dans le pédicule embryo (J19 -> J21)
3) pénétration des vaisseaux chorio-allantoïdiens dans l’axe villositaire
pour former les villosités 3aires vers J21
∎ Grossesses extra-utérines :
 GEU = 2 % des grossesses chez la femme
 dans les trompes de Fallope (95 %) et surtout l’ampoule (55 %)
- méthotrexate = traitement médical -> fausse couche spontanée
- salpingotomie = ouverture de la trompe -> aspiration de l’œuf
- salpingectomie = ablation de la trompe (traitement radical)
∎ Implantation ectopique intra-utérine :
- fundus = partie haute de la face post de l’utérus
- placenta praevia = près de l’orifice du col
∎ Anomalies de l’invasion :
- hypertension + retard de croissance = invasion trophoBT incomplète
- placenta accreta = invasion excessive trop profonde du trophoblaste
Contraception
Formation Eclosion et début
embryon de l’implantation
didermique (J7)
∎ Pilule du lendemain :
- forte dose de progestérone
- endomètre inapte à la nidation
∎ Le stérilet :
- dispositif intra-utérin
- réaction locale inflammatoire empêchant la nidation
∎ La mifépristone (RU 486) :
- analogue de la progestérone (inhibition par compétition)
- IVG chimique (après implantation)
- 95 % de succès si utilisé avant 49 jours d’aménorrhée
- éclosion du blastocyste
- implantation de l’embryon par son trophectoderme polaire
- différenciation du trophectoderme polaire en cytoTB et syncytioTB
Différenciation de ∎ Différenciation de la MCI en 2 couches :
- l’hypoblaste (endoderme primitif) : cellules cubiques
la MCI (J8)
Vésicule vitelline
1aire et MEE
(J9 -> J12)
La cavité
cœlomique
(J12 -> J13)
Pédicule embryo.
(J14)
- l’épiblaste (à l’origine des 3 feuillets) : cellules cylindriques
 disque embryonnaire didermique = MB séparant les 2 feuillets
∎ Formation de la cavité amniotique :
- plafond = amnioblaste ; plancher = épiblaste
- apoptose des c de l’épiblaste (sauf les c en contact avec la MB)
- œuf complètement entouré par le syncytioTB
- apparition de lacunes dans le syncytioTB
- blastocyste complètement inséré dans le chorion endométrial
- migration des cellules de l’hypoblaste recouvrant le cytoTB formant :
-> endoderme pariétal (membrane de Heuser) + endoderme viscéral
- blastocœle appelé désormais vésicule vitelline 1aire
- sécrétion du réticulum entre cytoTB et paroi de vésicule vitelline 1aire
- colonisation du réticulum par l’épiblaste pour former le MEE
- formation cœlome extra-embryo (CEE) par désagrégation du réticulum
- détachement de vésicule vitelline 1aire -> des vésicules exocœlomiques
- vésicule vitelline 1aire appelée lécithocèle (vésicule vitelline 2aire)
- différenciation du MEE en 2 feuillets :
-> feuillet pariétal (mésenchyme) : face interne du cytotrophoblaste
-> feuillet viscéral (pleure) : face externe des cavités embryonnaires
- somatopleure = MEE autour de la cavité amniotique
- splanchnopleure = MEE autour de la vésicule vitelline 2aire
- chute du coagulum pouvant entrainer des pseudo-règles (métrorragies)
- disque embryonnaire didermique suspendu dans le CEE par le
pédicule embryonnaire (futur cordon ombilical) constitué de MEE
3ème et 4ème semaine du développement
Gastrulation Induction
(3
ème
semaine) mésodermique
Formation de la
ligne primitive
Mouvements
élémentaires de la
gastrulation
∎ Expression de BMP4 :
- sécrétée par l’ectoderme extra-embryonnaire chez la souris
- sécrétée par l’épithélium amniotique chez l’homme
∎ Induction mésodermique : (par BMP4 et Wnt)
- induction des tissus rostraux et caudaux dans l’épiblaste par BMP4
- antagonistes de Wnt et BMP4 sécrétés par l’endoderme viscéral
antérieur réprimant Wnt et BMP4 au niveau de l’épiblaste rostral
 préservation de l’épiblaste antérieur pour la neurulation
∎ Polarisation du mésoderme : (dorso-ventrale)
- BMP4 produit dans la région caudale (post) de la ligne primitive
- Anti-BMP4 (Chordin, Noggin, Follistatin) produites par le nœud
 ventralisation du mésoderme par BMP4
∎ Œuf d’oiseau :
 caractéristiques
- œuf télolécithe = vitellus localisé au pôle inférieur (gravité)
- clivage méroblastique (division partielle) car œuf riche en vitellus
 gastrulation (quand œuf pondu)
- aire pellucide (disque translucide) = embryon aviaire
- aire translucide entouré par la zone marginale (ZM) et l’aire opaque
- croissant de Koller situé au pôle postérieur de l’aire pellucide
- zone marginale en arrière du croissant de Koller = centre Nieuwkoop
∎ Formation de la ligne primitive (chez l’homme) :
1) convergence des cellules épiblastiques (aire pellucide) vers la ligne
médiane puis migration vers l’avant pour former la ligne primitive
2) formation d’un renflement antérieur : le nœud primitif (nœud de
Hensen ou LDB) avec une fossette primitive et des lèvres surélevées
3) apparition d’une dépression dans la ligne primitive (en arrière du
nœud) : le sillon primitif (analogue du blastopore amphibien)
∎ Régulation moléculaire (chez les oiseaux) :
- Wnt8C exprimée par la zone marginale
- Vg1 exprimé par la ZM postérieure (en arrière du croissant de Koller)
- Nodal (induit par Vg1 et Wnt8C) exprimé par les c épiblastiques
 formation de la ligne primitive induite par Nodal
∎ Transition épithélio-mésenchymateuse :
- acquisition par les cellules épithéliales (de l’épiblaste) de propriétés
invasives et migratoires (avec des changements morphologiques tels
que la perte de la polarisation des c et de l’expression d’E-cadhérine)
∎ Ingression :
1) acquisition d’un phénotype migratoire par les cellules de l’épiblaste
2) individualisation et migration de ces cellules de manière isolée
entre 2 couches épithéliales (endoderme viscéral et épiblaste)
∎ Au niveau du nœud :
3) insinuation de ces cellules épiblastiques dans l’endoderme viscéral
4) refoulement de ce tissu pour former l’endoderme définitif entre le
stade ligne primitive (J15) et le stade prolongement céphalique (J19)
5) formation d’un nouvel épithélium (transition mésenchymato-épi.)
∎ Au niveau de la ligne primitive :
3) formation du mésoderme dans l’espace inter-épithélial
∎ Mouvements des feuillets :
 ectoderme : extension convergence vers l’arrière
 mésoderme : convergence vers la ligne primitive
 endoderme : convergence au niveau du nœud
Les territoires
présomptifs de
l’épiblaste
Le gradient rostrocaudal
Régionalisation du
mésoderme
Autres types
d’induction
∎ Stade gastrula précoce :
- latéralement en avant : ectoderme ou mésoderme
- latéralement en arrière : mésoderme
- au centre : endoderme
- à proximité du futur nœud primitif : 3 feuillets
∎ Stade ligne primitive tardive :
 organisation des 3 feuillets
- 2/3 rostraux : ectoderme
- autour de la ligne primitive : mésoderme
- au niveau du nœud primitif : 3 feuillets
 régionalisation du mésoderme
- partie antérieure de la ligne primitive : mésoderme dorsal (axial)
- partie postérieure de la ligne primitive : mésoderme ventral (latéral)
 divergence latérale des cellules du nœud et de la ligne primitive
(plus marquée à l’extrémité caudale) puis migration vers l’avant
 régionalisation de l’ectoderme
- partie latérale : ectoderme de surface (futur épiderme)
- partie en avant du nœud primitif : neurectoderme
∎ Régression de la ligne primitive :
1) allongement et élargissement de l’extrémité crâniale du disque
embryonnaire pour devenir piriforme (en forme de poire)
2) croissance + rapide de l’extrémité antérieure du disque que post.
3) régression du nœud et de la ligne primitive vers l’arrière du fait de
extension radiaire et axiale de l’endoderme définitif
∎ Gradient rostro-caudal :
 en avant : début de la neurulation
 en arrière : fin de la gastrulation
∎ Polarisation du mésoderme :
 domaine axial (dorsal)
- en avant : mésoderme préchordal
- en arrière : mésoderme chordal (notochorde)
 domaine para-axial (dorso-latéral)
- en avant : mésoderme céphalique
- en arrière : mésoderme somitique
 domaine intermédiaire (ventro-latéral)
- pièces intermédiaires (reins, gonades)
- canal de Wolff (sous l’ectoderme de surface)
 domaine latéral (ventral)
- lames latérales (cœlome embryonnaire)
 domaine extra-embryonnaire
- mésoderme extra-embryonnaire
∎ Mécanisme moléculaire :
 ventralisation : par BMP4 (produit par la ligne primitive caudale)
 dorsalisation : par les anti-BMP4 (produits par le nœud)
∎ Induction du mésoderme cardiaque :
- induction des cellules du mésoderme latéral (provenant de la ligne
primitive) par l’endoderme
- aire précardiaque formant un croissant en avant de la membrane
pharyngée (dans le MEE) et donc en avant du neurectoderme
∎ Induction neurale et ectodermique :
- BMP4 produit par le mésoderme latéral (-> ligne primitive caudale)
- anti-BMP produits par le mésoderme axial ou notochorde (-> nœud)
- absence de BMP4 : ectoderme présomptif -> neurectoderme
- présence de BMP4 : ectoderme présomptif-> ectoderme de surface
Neurulation Généralités
(4ème semaine)
Neurulation
primaire
Neurulation
secondaire
- neurulation 1aire -> repliement de la plaque neurale
- neurulation 2aire -> cavitation d’un bourgeon plein
Façonnage 1) modification morphologique des c (initialement cubiques)
2) - c médianes -> prismatiques (-> neurectoderme)
- c latérales -> pavimenteuses (-> ectoderme de surface)
3) épaississement dorso-ventral de la plaque neurale
4) rétrécissement médio-latéral de la plaque neurale
5) extension rostro-caudale de la plaque neurale
6) plaque céphalique plus élargie que la plaque médullaire
Courbure
∎ Mécanisme :
1) formation d’une ceinture d’adhérence au pôle apico-latéral
2) contraction de l’actine -> rétrécissement de l’apex des c
3) déformation des cellules : prismatique -> conique
 rôle des μfilaments au niveau céphalique seulement
∎ Courbure de la plaque médullaire : (spinale)
- rostrale -> 1 charnière médiane
- moyenne -> 1 charnière médiane + 2 charnières latérales
- caudale -> pas de charnière (format° d’un tube cylindrique)
Fusion des ∎ Mécanisme :
bourrelets 1) convergence des bourrelets au niveau de la ligne médiane
2) fusion des bourrelets dans la région moyenne (au niveau
des somites) puis progression vers la région ant. et post.
∎ Affinité sélective des tissus :
- ectoderme : E-cadhérine exprimée
- neurectoderme : N-cadhérine exprimée
Formation ∎ Individualisation du tube neural :
1) ectoderme séparé du mésoderme par une lame basale
d’une LB
2) continuité entre ectoderme et neurectoderme (pas de LB)
3) fusion des bourrelets neuraux et séparation des 2 tissus
4) formation d’un espace intercellulaire entre le tube neural
et l’ectoderme de surface (occupé alors par les somites)
∎ Individualisation des c des crêtes neurales :
5) formation d’une lame basale d’abord discontinue
6) délamination (perte cohésion) de l’épithélium neural dorsal
7) N-cadhérine plus exprimée par les c neurales dorsales
8) individualisation puis migration des cellules dorsales du
tube neural pour former les c des crêtes neurales
∎ Migration des c des crêtes neurales :
- voie dorso-latérale : entre l’ectoderme et le dermatome
- voie ventro-médiane : entre le tube neural et le sclérotome
- voie ventro-latérale : au sein du sclérotome
Formation - neurocèle = cavité du tube neural (futur système ventriculaire)
- liquide dans le neurocèle (futur LCR) = liquide amniotique
du LCR
(car communication entre tube neural et cavité amniotique)
∎ Définition :
- bourgeon caudal = amas de c pluripotentes (provenant de la ligne
primitive tardive) pouvant donner du mésoderme et du neurectoderme
∎ Mécanisme :
1) fermeture du neuropore postérieur (à J26)
2) transformation de l’éminence caudale en cordon plein
3) cavitation du bourgeon caudal situé en arrière du neuropore postérieur
4) fusion de cette éminence caudale avec la partie caudale du tube neural
Le tube
neural
Morphologie
∎ Histologie :
(au niveau de la
mœlle épinière)
- épithélium pseudostratifié
∎ Anatomie :
- toit (provenant des bords latéraux de la plaque)
- plaque allaire (dorsale) -> région sensorielle
- plaque basale (ventrale) -> région motrice
- plancher (provenant du nœud primitif)
∎ Notochorde et plancher :
- sécrétion de Sonic Hedgehog (SHH) par la notochorde puis le plancher
- sécrétion d’anti-BMP (Chordin) par la notochorde
- récepteur Patched présent dans le plancher et la plaque basale
∎ Ectoderme de surface et toit :
- sécrétion de BMP par l’ectoderme de surface puis le toit
∎ Gradient de SHH et BMP :
- BMP + et SHH – = dorsalisation du tube (toit)
- BMP – et SHH + = ventralisation du tube (plancher)
∎ Définition :
- placode = épaississement épithélial (ectodermique) contribuant à la
majorité des cellules présentes dans les structures sensorielles* de la tête
*muqueuse olfactive, cristallin, oreille interne… et aussi adénohypophyse
∎ La placode otique :
1) FGF sécrété par le rhombencéphale inducteur
2) épaississement de l’ectoderme de surface adjacent pour former la
placode otique (3ème semaine)
3) isolement de la placode otique dans le mésenchyme sous jacent pour
former la vésicule otique (5ème semaine)
- séparation des tissus embryonnaires/extra-embryonnaires (4ème semaine)
- passage d’un embryon tridermique à un embryon cylindrique
∎ Plicature caudale et rostrale :
1) croissance rapide des structures axiales du tube neural
2) débordement de ces structures au dessus des 2 membranes
3) basculement de la membrane pharyngée -> direction caudale (post.)
4) basculement de la membrane cloacale -> direction rostrale (ant.)
∎ Après la délimitation longitudinale :
 au niveau céphalique
- aire péricarde en arrière de la membrane pharyngée
 au niveau caudal
- allantoïde en position ventrale (initialement caudale)
Régionalisation
dorso-ventrale
du tube neural
Développement
de la placode
otique
Délimitation Caractéristiques
Délimitation
longitudinale
(céphalique et
caudale)
Délimitation
transversale
(latérale ou
corporelle)
∎ Caractéristique :
- corps embryonnaire en continuité latérale avec structures extra-embryo
- refoulement des tissus les plus latéraux vers le pôle ventral entrainant le
recouvrement des feuillets ventraux par les feuillets dorsaux
∎ Délimitation asynchrone :
- plicature transversale initiée au niveau des 2 membranes
- progression dans le sens antéro-postérieur pour l’extrémité céphalique
- progression dans le sens postéro-antérieur pour l’extrémité caudale
∎ Formation de l’aorte médiane :
Les somites
Formation des
arcs branchiaux
- prolifération de somatopleure et partie médiane de la splanchnopleure
- fusion des 2 aortes dorsales pour former l’aorte médiane
- splanchnopleure -> plancher de l’aorte (à l’origine des dérivés hémato)
- aortes dorsales -> parois latérales et dorsale de l’aorte médiane
∎ Formation du cœlome intra-embryonnaire :
1) prolifération + importante de la somatopleure que la splanchnopleure
2) enroulement des lames latérales autour de l’endoderme
3) fusion des lames latérales sur la ligne médiane ventralement
∎ Constitution :
- mur épithélial + cœur mésenchymateux
∎ Dissociation :
1) rupture du mur épithélial ventral
2) formation du sclérotome (ventral) et du dermomyotome (dorsal)
3) croissance plus rapide du dermomyotome que du sclérotome (triangle)
4) dissociation du dermomyotome en dermatome et myotome
∎ Polarisation :
 ventralisation des somites
 induction du sclérotome par SHH
1) sécrétion de SHH par la notochorde et le plancher du tube neural
2) liaison de SHH à son récepteur Patched (inhibition)
3) libération et activation de SMO (Smoothened)
4) phosphorylation, activation et translocation nucléaire des protéines Gli
5) activation des gènes ventralisant dont Pax1
 dorsalisation des somites
 induction du dermomyotome par Wnt (antagoniste de SHH)
1) sécrétion de Wnt par l’ectoderme de surface et le toit du tube neural
2) blocage de la signalisation SHH -> activation des gènes dorsalisant
∎ Caractéristiques :
- arcs brachiaux = arcs pharyngées
- homologues des branchies des poissons
- pas impliqués dans la respiration des mammifères
∎ Anatomie :
- limite externe = ectoderme
- cœur = mésoderme
- limite interne (ou pharyngienne) = endoderme
∎ Organisation :
- grosse artère contenue dans chaque arc
- membrane obturatrice (endoderme + ectoderme) séparant chaque arc
- face ectodermique -> arcs séparés par des fentes ectodermiques
- face endodermique -> arcs séparés par des poches endodermiques
∎ Schéma :
Devenir des feuillets primordiaux
Endoderme Rupture des
membranes
Devenir
Mésoderme Mésoderme
axial
Mésoderme
para-axial
Mésoderme
intermédiaire
Mésoderme
latéral
1) rupture de la membrane pharyngée (par apoptose) à la 4ème semaine
2) rupture de la membrane cloacale (par apoptose) à la 7ème semaine
3) communication entre la lumière de l’intestin et la cavité amniotique
- membrane pharyngée = voile du palais + amygdale palatine
- épithélium de surface et glandulaire de la muqueuse du tube digestif et de
l’arbre trachéo-bronchique
∎ La plaque préchordal :
- muscles oculomoteurs extrinsèques (motricité de l’œil hors du globe)
- cellules myoïdes du thymus (c pseudo-musculaires)
∎ La notochorde :
- nucleus pulposus (noyau gélatineux) du disque intervertébral
∎ La sclérotome :
- colonne vertébrale : vertèbres, ligaments, disque intervertébral (annulus)
- thorax : côtes
∎ Le myotome :
 les 2 domaines
- domaine épaxial (médian) -> m. axiaux associés à la colonne vertébral
- domaine hypaxial (latéral) -> m. ventraux, des ceintures et des membres
 étymologie
- épi- = « au dessus »  axial (dorsal)
- hypo- = « en dessous »  latéral (ventral)
∎ Le dermatome :
- derme et hypoderme de la région dorsale du corps
ème
∎ Le pronéphros : (4
-> 5ème semaine)
- dans la région cervicale
- vestige phylogénétique non fonctionnel chez les vertébrés supérieurs
- segmentation du cordon néphrogène en 7 segments (les néphrotomes)
ème
∎ Le mésonéphros : (5
-> 10ème semaine)
 caractéristiques
- de la région cervicale à la région lombaire (jusqu’à la vertèbre L3)
- rein fonctionnel assurant les fonctions urinaires de l’embryon précoce
 développement
1) formation de 40 vésicules mésonéphrotiques bordées d’un épithélium par
transformation du mésenchyme du cordon néphrotique
2) allongement de chaque vésicule en tubule mésonéphrotique
3) ouverture de l’extrémité latérale des tubules dans le canal Wolff
4) différenciation de glomérules du côté médian de chaque tubule au
contact des branches de l’aorte
ème
semaine)
∎ Le métanéphros : (5
- dans la région sacrée
- rein définitif des vertébrés supérieurs
- résultant des interactions entre le bourgeon urétral (diverticule du canal de
Wolff ou mésonéphrotique) et le blastème métanéphrogène
∎ La somatopleure : (à l’extérieur)
- derme et hypoderme de la région ventrale et latérale du corps
- centre mésenchymateux du bourgeon des membres
- tissu conjonctif de l’endomysium, du périmysium et de l’épimysium
- feuillet pariétal des cavités cœlomiques (péricarde, plèvre, péritoine)
∎ La splanchnopleure : (à l’intérieur)
- tissu conjonctif de la paroi du tube digestif et de arbre trachéo-bronchique
- feuillet viscéral des cavités cœlomiques (péricarde, plèvre, péritoine)
Ectoderme Ectoderme de - épiderme de la peau
surface
Neurectoderme
- annexes cutanés : phanères (poils, ongles…) + glandes sébacés/sudoripares
- cavités buccale et nasales
 induction par le derme sous-jacent (somitique ou de la somatopleure)
∎ Le SNC : (le tube neural)
 polarisation dorso-ventrale
- région ventrale -> motrice
- région dorsale -> sensitive
 polarisation rostro-caudale
- prosencéphale -> cerveau (télencéphale + diencéphale)
- mésencéphale -> tronc cérébral
- rhombencéphale -> cervelet
∎ Le SNP : (les crêtes neurales)
 polarisation rostro-caudale
- crêtes neurales pros-, més- et rhomb-encéphaliques
- crête neurale spinale
 devenir des c des crêtes neurales
- voie dorso-latérale : mélanocytes de la peau
- voie ventro-latérale : neurones des ganglions sensitifs (spinaux)
- voie ventro-médiane : neurones des ganglions végétatifs, entériques et les
c adrénergiques de la médullo-surrénale
 segmentation
- déterminée par la segmentation du mésoderme para-axial (somites)
- migration des c des crêtes neurales empruntant la voie ventro-latérale
seulement dans la partie rostrale des somites (et non caudale)
Le placenta
Généralité
Placentogenèse
Le placenta
humain
∎ Villeux :
- constitué de villosités placentaires (= choriales)
- chorion = structures placentaires d’origine fœtale (MEE + trophoblaste)
- chorion lisse = au contact de la caduque ovulaire
- chorion chevelu = au contact de la caduque basilaire (-> villosités)
∎ Chorion-allantoïdien :
- dvt d’une circulation extra-embryonnaire dans le pédicule embryonnaire
- circulation placentaire choriale reliée à la circulation fœtale allantoïdienne
∎ Hémochorial :
- sang maternel en contact avec le chorion embryonnaire (les villosités)
Caractéristiques :
∎
Décidualisation
- prolifération des glandes endométriales
- augmentation de la perméabilité vasculaire (œdème)
- développement des artères spiralées (angiogenèse)
- stockage de lipides et de glycogène par les fibroblastes (c déciduales)
- sécrétion d’IGFBP1 et des protéines de la MEC par les c déciduales
- PP14 (placental protein 14 = glycodéline) : tolérance immunitaire
∎ Localisation :
- couche compacte (interne) subissant la décidualisation
- couche spongieuse (externe) ne subissant pas la décidualisation
 pas de décidualisation au niveau du col utérin
∎ Les caduques (ou décidues) :
 caduques = endomètre décidualisé incorporé aux annexes
- caduque basilaire (au niveau de l’implantation de l’œuf)
- caduque ovulaire ou réfléchie (autour de l’œuf)
- caduque pariétale (sur les parois de la cavité utérine)
∎ Villosités primaires : (J13 -> J15)
Villosités
 villosité 1aire = travée de syncytioTB ds laquelle pousse un axe de cytoTB
placentaires
1) apparition de lacunes dans le syncytioTB à J9
2) formation de travées radiaires de syncytioTB entre les lacunes à J10
3) pénétration du cytoTB dans ces travées de syncytioTB de J11 à J13
4) sécrétion d’enzymes lytiques par le syncytioTB et érosion des capillaires
5) entrée du sang maternel dans les lacunes de J13 à J15
6) formation d’un lac sanguin maternel
∎ Villosités secondaires : (J16 -> J18)
 villosité 2aire = axe de mésenchyme doublé de cytoTB et de syncytioTB
1) pénétration du mésenchyme (MEE) dans l’axe villositaire à J16
2) arborisation des villosités 2aires pour former des villosités crampons
(accrochées à l’endomètre) puis des villosités libres (à la 12ème semaine !)
3) migration du cytoTB villeux à l’extérieur pour se répandre à la périphérie
de l’œuf et former la coque trophoblastique (cytoTB extravilleux)
∎ Villosités tertiaires : (J19 -> J21)
 villosité 3aire = mésenchyme envahi par les vaisseaux embryonnaires
1) dvt du réseau vitellin dans la paroi de la vésicule vitelline (J17 -> J18)
2) dvt du réseau chorio-allantoïdien dans pédicule embryonnaire (J19 -> J21)
3) pénétration des vaisseaux chorio-allantoïdiens dans l’axe villositaire
pour former les villosités 3aires vers J21
∎ Membrane placentaire :
- cellule endothéliale avec sa membrane basale
- mésenchyme (feuillet pariétal du MEE)
- cytotrophoblaste avec sa membrane basale (interne)
- syncytiotrophoblaste (en contact avec le sang maternel)
Le cytoTB
extravilleux
La circulation
maternelle du
placenta
Localisation du
placenta
∎ Coque trophoblastique :
- formée par le cytoTB extravilleux provenant des villosités crampons
- tissu épithélial (c interagissant avec la MB grâce aux intégrines α6 β1)
∎ Différenciation du cytoTB extravilleux :
 les molécules d’adhérence
1) perte des intégrines α6 β1 interagissant avec la laminine de la MB
2) expression d’intégrines α5 β1 (récepteur de la fibronectine de la MEC)
puis d’intégrines α1 β1 (récepteur du collagène et de la laminine)
3) expression de m d’adhésivité propres aux c endothéliales telles que VEcadhérine (Vascular Endothelial), V-CAM et PE-CAM (Platelet Endothelial)
 les métalloprotéases
- sécrétion de métalloprotéases (MMP) telles que la collagénase, la
gélatinase, les stromélysines et un activateur du plasminogène
- sécrétion d’inhibiteurs à ces MMP (autorégulation) tels que Plaminogen
Activator Inhibitor (PAI) et Tissue Inhibitor of Metalloproteinases (TIMP)
 synthèse de MMP régulée également par les c endométriales (sécrétion
de TGFβ par la couche spongieuse inhibant la synthèse de MMP)
∎ Conséquences :
- extension et pénétration de l’œuf dans l’endomètre hautement régulée
- échanges améliorés entre la mère et le fœtus à travers le placenta
∎ Formation du cytoTB vasculaire :
1) migration des c du cytoTB extravilleux dans l’endomètre (dans la
caduque basale et ovulaire) pour former le cytotrophoblaste interstitiel
2) colonisation des artères spiralées (au niveau de la caduque basale) pour
former le cytotrophoblaste vasculaire (caduque ovulaire peu vascularisée)
3) formation de bouchons trophoblastiques ne laissant passer qu’un peu
de plasma dans la chambre intervilleuse (jusqu’au 2ème-3ème mois)
4) remplacement des c endothéliales vasculaires par les c trophoblastiques
5) 2ème vague de migration du cytoTB extravilleux envahissant les artérioles
jusqu’au myomètre (au 4ème mois)
∎ Conséquences :
1) destruction des structures élastiques et musculaires des artérioles par
les enzymes protéolytiques sécrétées par le cytoTB interstitiel et vasculaire
2) remplacement de ces structures par de la fibrinoïde
3) formation des artères utéro-placentaires (débit sanguin du placenta ↗)
ème
-> 3ème mois)
∎ Délimitation du placenta : (2
1) régression des lobules fœtaux face à la caduque ovulaire
2) chorion chevelu (face à la caduque ovulaire) -> chorion lisse (ou chauve)
3) localisation du placenta face à la caduque basale (sphérique -> discoïde)
 persistance de 100 lobules fœtaux sur les 800 lobules initiaux
∎ Formation des membranes :
 structures situées entre la cavité amniotique et l’endomètre spongieux
 formation
1) écrasement du cœlome extra-embryonnaire par la cavité amniotique
2) fusion de l’amnios et de la somatopleure avec le chorion (mésenchyme)
3) disparition de la cavité utérine (virtuelle) entrainant la fusion entre la
caduque ovulaire et la caduque pariétale
 constitution
- amnios avec sa somatopleure
- chorion lisse (mésenchyme pariétal + anciennes villosités)
- caduque ovulaire et caduque pariétale
∎ Formation des septa et cotylédons :
- septa = cloisons incomplètes enfermant un certain nb de lobules fœtaux
- cotylédons = ensemble de lobules fœtaux séparés par des septa
Structure et Structure du
évolution placenta
Evolution du
placenta
Sécrétion
endocrine
D’hormones
protéiques
∎ Plaque choriale : (face fœtale)
- amnios reposant sur la somatopleure
- ancien mésenchyme contenant les vaisseaux chorion-allantoïdiens
- cytoTB et syncytioTB (en contact avec la chambre intervilleuse)
 vaisseaux chorion-allantoïdiens en relation avec le cordon ombilical
contenant les 2 artères ombilicales et la veine ombilicale
∎ Plaque basale : (face maternelle)
- villosités crampons constituées de syncytioTB et de cytoTB
- coque trophoblastique -> dégénérescence en une substance fibrinoïde
pour former la couche de Nitabuch
- caduque basale (couche compacte de l’endomètre)
∎ Croissance villositaire :
- arborisation des villosités (lobules fœtaux + touffus)
- prolifération des vaisseaux chorion-allantoïdiens (angiogénèse)
∎ Maturation villositaire :
 augmentation de la perméabilité capillaire pour faciliter les échanges
- diminution du diamètre des villosités de 140 à 20 μm ( mésenchyme↘)
- capillaires fœtaux plus nombreux et sinueux
- margination des capillaires en bordure des villosités
- raréfaction du cytoTB dans les villosités (sans disparaitre totalement)
- différenciation topographique du syncytioTB (noyaux regroupés en amas)
- formation d’une membrane vasculo-syncytiale propice aux échanges du
fait de l’aplatissement du syncytioTB au niveau des zones sans noyau
∎ L’HCG (hormone chorionique gonadotrophique)
 structure
- sous-unité α (commune à la FSH, LH et TSH)
- sous-unité β spécifique de l’HCG
 synthèse
- J3 : HCG synthétisée par le trophoblaste (au stade morula)
- J7 : HCG synthétisée par le syncytiotrophoblaste
- J8 : HCG présente dans le sang maternel
- 2ème mois : HCG synthétisée par le placenta
 évolution
- augmentation rapide jusqu’au 2ème mois
- diminution rapide à partir du 4ème mois
 fonctions
- survie du corps jaune cyclique, transformation en corps jaune gravidique
- suppression partielle de l’immunité au cours de la grossesse (LIF ++)
- prolifération des capillaires endométriaux (VEGF ++)
- développement du cortex surrénalien fœtal
∎ L’HLP ou HCS :
 définitions
- HCS = hormone chorionique somatomammotrophique
- HLP = hormone lactogène placentaire (HCS particulière)
 synthèse
- taux proportionnel au poids du placenta
- 5ème semaine : HLP présente dans le sang maternel
- 8ème mois : diminution du taux d’HCS dans le sang maternel
 fonctions
- activité somatotrope (qui fait grandir)
- activité lactogénique (préparer l’organisme à la lactation)
D’hormones
stéroïdes
Echanges
maternofœtaux
Protagonistes
des échanges
Transfert de
gaz, d’eau et
d’électrolytes
∎ La progestérone :
 synthèse
- par le corps jaune (en début de grossesse)
- par le placenta après la régression du corps jaune
 évolution
- taux sanguin maternel en augmentation pendant toute la grossesse
- passage dans le sang fœtal pour être détruite en prégnandiol (par le foie)
 fonctions
- effet myorelaxant (relaxation du myomètre)
- maintien de la maturation folliculaire (pendant le cycle menstruel)
- préparation de l’organisme à la grossesse (et maintien de la grossesse)
∎ Les œstrogènes :
 différents types
- E1 = œstrone
- E2 = œstradiol (active sur le fœtus)
- E3 = œstriol
 synthèse
 unité fœto-placentaire = collaboration entre le fœtus et le placenta
1) passage de la progestérone dans le fœtus
2) transformation en DHA dans la surrénale fœtale
3) hydroxylation dans le foie en OH-DHA
4) repassage de la barrière placentaire
5) transformation par le placenta en œstrogènes (par une aromatase…)
 fonctions
- adaptation de l’organisme maternel à la grossesse
- préparation à l’allaitement (poussée mammaire)
∎ La circulation maternelle :
- système tambour = lobule fœtal = unité fonctionnelle du placenta
- 1 artère utéro-placentaire (80 mmHg) située au centre du lobule
- 2 à 3 veines utéro-placentaires (5 mmHg) situées à la périphérie du lobule
- pression sanguine dans la chambre intervilleuse de 10 mmHg
- débit utérin total ≈ 500 à 750 mL/min
∎ La circulation fœtale : (≈ 25 mmHg)
1) retour du sang oxygéné du placenta vers le fœtus par la veine ombilicale
2) sang oxygéné cheminant en partie à travers le foie et en partie dans le
canal d’Arantius (situé dans le foie) pour arriver dans la VCI
3) entrée de ce sang mélangé dans l’oreillette droite
4) communication entre les deux oreillettes grâce au foramen ovale
5) passage du sang dans le ventricule gauche à travers l’orifice mitral
6) ressorti dans l’aorte (dans laquelle se jette l’artère pulmonaire grâce au
canal artériel) distribuant le sang le plus oxygéné au cœur et au cerveau
7) retour du sang désoxygéné vers le placenta par les 2 artères ombilicales
∎ La barrière placentaire :
- à 1 mois = 25 μm
- à la naissance = 2 μm
∎ De gaz :
- passage de l’O2 par diffusion facilitée via le transporteur Cyt-p450
- Hb fœtale plus affine pour l’O2 et plus concentrée dans le sang fœtal
- passage du CO2 par diffusion simple
∎ D’eau et d’ions :
- passage du sodium et du potassium par diffusion simple
- passage du calcium (os) et du fer (hématies) par transport actif
∎ D’urée :
- passage par diffusion simple dans la circulation maternelle
Transfert de
nutriments
Transfert
d’immunoglobulines
Transfert de
substances
Transfert de
parasites
∎ Le glucose :
- transfert par diffusion facilitée (GLUT1)
- glycémie fœtale = 2/3 glycémie maternelle
- 75 % pour placenta ; 25 % pour fœtus
∎ Les acides aminés :
- transfert par transport actif (pompe Na+)
- amino-acidémie fœtale = 2 × amino-acidémie maternelle
- peu utilisés par le fœtus
∎ Les lipides :
- utilisés par le fœtus pour édifier une réserve en acides gras (~ 500 g)
- transfert par diffusion simple (pour les TG, les hormones stéroïdiennes…)
- phospholipides dégradés par le placenta et resynthétisés par le foie fœtal
∎ Les vitamines :
- passage plus facile des vitamines hydrosolubles que liposolubles (vit-K)
∎ Les IgG :
- passage par diffusion facilité (vers le 4ème mois)
- synthèse par le fœtus 3 mois après la naissance
∎ Les IgM :
- membrane placentaire imperméable aux IgM
- synthèse par le fœtus en fin de grossesse
∎ Les IgA :
 défense des surfaces externes du corps (muqueuses…)
- membrane placentaire imperméable aux IgA
- synthèse par le fœtus après la naissance
∎ Les médicaments :
 pour traiter la mère
- antibiotiques
- antimitotiques (cancer) -> dangereux pour le bébé (IVG)
 pour traiter le bébé
- corticoïdes -> pour stimuler la maturation des poumons
- digoxine -> pour traiter les troubles de rythme cardiaque
- antibiotiques
 dangereux pour le bébé
 médicaments tératogènes entrainant un dvt anormal de l’embryon
- hormones stéroïdes : risque de virilation et de stérilisation
- thalidomide : amélies (= absence de membres)
- lithium : malformations cardiaques
- dépakine : malformations du tube neural (spina bifida, anencéphalie…)
- anticoagulants : hypoplasie de la face
∎ L’alcool :
 syndrome d’alcoolisation fœtale
- retard de croissance in utero et retard mental
- malformations (fente = bec de lièvre)
- anomalies cérébrales (absence de corps calleux)
∎ La toxoplasmose :
 caractéristiques
- infections congénitales rares
- transmission par voie orale (hygiène, alimentation…)
- membrane placentaire perméable à partir de 3 mois (12 semaines)
 signes cliniques chez la mère
- fièvre, fatigue, adénopathie (volume des ganglions ↗)
 signes d’infection chez l’enfant
- début : hydrocéphalies, calcifications cérébrales
- terme : anomalies oculaires (choriorétinite)
Transferts de
virus
∎ La tuberculose : (Bacille de Koch)
- membrane placentaire imperméable
∎ La syphilis : (tréponème pâle)
Tolérance
du fœtus
(Greffe semiallogénique)
Immunosuppression du
placenta
Expression de
molécules HLA
particulières
Le liquide Généralité
amniotique
Production et
résorption
- membrane placentaire perméable à partir de 4 mois (16 semaines)
- conséquences : fausses couches, accouchements prématurés, retard de
croissance ou mort fœtale in utéro, syphilis congénitale asymptomatique*
*anasarque = œdèmes généralisés
∎ La rubéole :
- membrane placentaire perméable (encore plus en fin de grossesse)
- risque d’anomalies graves moins élevée quand grossesse bien avancée
- embryopathie : fausses couches, malformations, microcéphalie,
cardiopathie, anomalies oculaires (cataracte…) ou auditives (surdité…)
- fœtopathie : fièvre, hypertrophie du foie, pneumopathie, encéphalite
∎ Le VIH :
- transmis à l’accouchement et par l’allaitement
- risque de transmission + élevée si patiente non traitée (par trithérapie)
∎ LIF (Leukemia Inhibiting Factor) :
- sécrété par l’endomètre (sous l’action de la progestérone)
- LIF-R exprimé par le trophectoderme polaire puis le syncytioTB
- nécessaire à l’implantation et à la croissance de l’embryon
 RU-486 empêchant l’apparition de LIF au moment de l’implantation
∎ CD95 et son ligand :
- CD95 exprimé par les lymphocytes T
- CD95-L exprimé par le trophoblaste villositaire et extra-villositaire
 destruction des lymphocytes T induite par la liaison CD95/CD95-L
∎ Molécules HLA classe I :
 classiques (A, B, C)
- HLA-C exprimé seulement par le syncytioTB
 pas d’activation des lymphocytes Tc car absents dans le placenta
 non-classiques (G)
- exprimé par le cytotrophoblaste extravilleux
- non reconnu par les lymphocytes Tc
 inhibition de la fonction lytique des lymphocytes NK
∎ Molécules HLA classe II :
- reconnus par les lymphocytes Th
- absentes à la surface des cellules du placenta
∎ Volume :
- 4ème mois = 175 mL ; 8ème mois = 1 L
- à la naissance = 500 à 800 mL
∎ Dynamique et composition :
- 1er semestre : liquide amniotique ≈ liquide interstitiel du fœtus
- 2ème semestre : liquide amniotique ≈ urine fœtale
 renouvellement complet du liquide toutes les 4 heures (turnover)
∎ Production :
 par le fœtus
- la peau : jusqu’à la kératinisation (20ème semaine)
- le tube digestif : déglutition du liquide amniotique puis ressortie par le
canal anal possible jusqu’à la fermeture du sphincter anal (20ème semaine)
- les poumons : liquide pulmonaire produit en permanence
- les reins : principale source du liquide amniotique à partir de 9 semaines
 par les annexes
- le cordon ombilical, la plaque choriale du placenta et les membranes
∎ Résorption :
- par le fœtus (déglutition du liquide) et les annexes (cordon ombilical…)
Fonctions
∎ Anti-bactérien :
- protéger le fœtus des agressions bactériennes (fin de grossesse surtout)
∎ Régulateur de l’environnement thermique :
Anomalies
Le cordon
ombilical
Formation
Evolution
Anomalies
- protéger le fœtus des variations thermiques externes (fièvre de la mère…)
∎ Mécanique :
- protéger le fœtus des coups éventuels sur le ventre de la mère
- permettre au fœtus de se mouvoir (dvt des articulations et des poumons)
∎ Anamnios : (absence de liquide)
- causes : agénésie rénale bilatérale, polykystose rénale infantile
- conséquences : arthrogrypose, hypoplasie pulmonaire
∎ Oligo-amnios : (< 250 mL)
- causes : rupture des membranes placentaires, hypo-perfusion placentaire
- conséquences : gêne à la mobilité du fœtus (déformation des extrémités)
∎ Hydramnios : (> 2 L)
- causes maternelles : diabète gestationnel maternel
- causes fœto-ovulaires : cardiopathie fœtale, grossesse gémellaire,
malformations digestives, anomalies de déglutition, anémie fœtale
(anoxie), anomalies chromosomiques, atteintes neurologiques sévères
- conséquences : prématurité par excès de liquide
∎ Définition :
- à terme : L ≈ 50 à 60 cm et D ≈ 1,5 cm
- structure revêtue par l’amnios reliant le placenta au fœtus
- constitué par la fusion du pédicule embryonnaire (avec l’allantoïde, le
mésenchyme et les vaisseaux chorio-allantoïdiens) au pédicule vitellin
∎ Formation :
1) expansion de la cavité amniotique
2) plicature longitudinale de l’embryon (basculement membrane cloacale)
3) déplacement du pédicule embryonnaire vers face ventrale de l’embryon
ème
∎ Cordon primitif : (avant la 5
semaine)
 pédicule embryonnaire
- 2 veines ombilicales gauche et droite (en voie de régression)
- 2 artères ombilicales (droite et gauche)
 espace cœlomique
- entre le pédicule embryonnaire et le canal vitellin
- permettant la communication entre le cœlome externe et interne
 pédicule vitellin
- 2 veines vitellines et 2 artères vitellines
- canal vitellin faisant communiquer l’intestin primitif à la vésicule vitelline
ème
semaine)
∎ Cordon définitif : (après la 5
 pédicule embryonnaire
- 2 artères ombilicales et 1 veine ombilicale (gauche)
- régression de l’allantoïde pour former un reliquat fibreux
 espace cœlomique
- disparition de la communication entre le cœlome externe et interne
- fusion de tous les tissus issus du MEE pour former la gelée de Wharton
 pédicule vitellin
- vaisseaux vitellins en voie de régression
- canal vitellin en voie d’oblitération
∎ Hypoxie fœtale :
- nœud du cordon
- artère ombilicale unique
∎ Souffrance fœtale aigue :
- procidence du cordon (à l’accouchement)
Empreinte Empreinte
génomique génomique
et parentale
Empreinte
parentale
Anomalies Zygotes à 1 PN
de la
fécondation
Zygotes à 3 PN
Grossesses Les jumeaux
gémellaires
(1/80)
Diagnostic
prénatal
∎ Croisements entre espèces :
- cheval + ânesse = bardot
- jument + âne = mulet
∎ Zygote gynogénote = 2 PN femelles
- embryon normal
- placenta rudimentaire (peu d’HCG)
∎ Zygote androgénote = 2 PN mâles
- embryon hypotrophique (peu développé)
- placenta hypertrophique (HCG élevée)
 môle hydatiforme non embryonnée (grossesse sans embryon)
∎ Définitions :
- expression différentielle (épigénétique) des génomes ♀ et ♂
- empreinte maternelle = allèle paternel exprimé et allèle maternel réprimé
(par méthylation de l’ADN…)
∎ Exemples :
- l’inactivation de l’X : entre J14 et J16
- Syndrome de Beckwith-Wiedemann = anomalies des gènes d’empreinte
du K 11 (hyper expression d’IGF2 -> hypercroissance)
∎ Définition :
- parthénogénèse = multiplication à partir d’un ovocyte non fécondé
∎ Caractéristiques
- activation parthénogénétique de l’ovocyte
- génome maternel uniquement
- pas de centriole
- mort avant le stade blastocyste
∎ Caractéristiques :
- 20 % des avortements spontanés -> triploïdie
∎ Triploïdie androgénétique :
- 1 PN femelle, 2 PN mâles
- placenta hypertrophique bourré de vésicules (HCG élevée)
- embryon malformé
- dvt interrompu vers 5 semaines
 défaut de blocage de la polyspermie
∎ Triploïdie gynogénétique :
- 2 PN femelles, 1 PN mâle
- petit placenta sans vésicules (peu d’HCG)
- petit embryon malformé
 échec d’achèvement de la méiose
∎ Jumeaux dizygotes : (faux) -> 70 %
- grossesse bichoriale biamniotique (2 placentas, 2 cavités)
∎ Jumeaux monozygotes : (vrais) -> 30 %
 grossesse bichoriale biamniotique (2 placentas, 2 cavités)
- division de l’œuf avant la compaction (J3-J4)
 grossesse monochoriale biamniotique (1 placenta, 2 cavités)
- division de l’œuf après la compaction (J4 -> J7)
 grossesse monochoriale monoamniotique (1 placenta, 1 cavité)
- division de l’œuf après la formation de la cavité amniotique (J8)
- choriocentèse = prélèvement de villosités choriales -> vers 11 semaines
- amniocentèse = prélèvement de liquide amniotique -> vers 15 semaines
- cordocentèse = prélèvement du sang fœtal -> vers 22 semaines
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